تقي زاده

تقي زاده

La semaine dernière, l’armée yéménite et les Comités populaires (Ansarallah) ont lancé plusieurs missiles et drones sur l’installation pétrolière d’Aramco en Arabie saoudite en réponse aux attaques de la coalition saoudienne.

Dans ce contexte, une source militaire saoudienne a confié au site d’information SaudiLeaks que le régime saoudien et la Grèce sont sur le point de signer prochainement un accord militaire pour protéger les installations pétrolières saoudiennes des attaques aériennes.

« Riyad et la Grèce sont sur le point de signer un accord militaire pour protéger les installations pétrolières saoudiennes », a déclaré une source militaire saoudienne à SaudiLeaks.

Elle a déclaré qu’une délégation militaire grecque se rendrait à Riyad cette semaine pour finaliser un accord imminent destiné à protéger les installations de Saudi Aramco.

Les forces du ministère iranien du Renseignement ont identifié l'auteur de l'incident qui a eu lieu dimanche dernier dans une partie du réseau de distribution d'électricité de l'installation de Shahid Ahmadi Roshan à Natanz.

Le dimanche 11 avril dans la matinée, la nouvelle d'une opération de sabotage dans le complexe d'enrichissement de Natanz a été publiée. Une heure après l’annonce de la nouvelle, les responsables de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique ont parlé de l’ampleur de cet acte terroriste.

Malgré les informations officielles, l'incident est rapidement mis en relief dans les médias étrangers. En diffusant des images d’archives et de fausses images, ils annoncent une explosion majeure et prétendent qu'une partie importante de la capacité d'enrichissement de l'Iran a été désactivée à la suite de cette explosion.

La Turquie continue de mener des actions hostiles contre la Russie en Syrie.

Selon le site web militaire russe, Avia-Pro, l’armée turque a violemment pilonné la localité d’al-Malikiya dans le nord-est de la Syrie, où l’armée russe avait auparavant lancé ses bases militaires. Les Kurdes, les États-Unis, l’armée syrienne et la Russie tentent actuellement de s’emparer d’al-Malikiya, située dans la province de Hassaké.

 

Ce tonitruant raid au triple drone qui a visé le vendredi 16 avril et moins 24 heures après la frappe visant la base US au Kurdistan irakien, Harir, celle que les troupes US détiennent à al Anbar, la fameuse Ain al-Asa a rompu une tradition, celles des roquettes mm qui ont visé ces dernières semaines, les deux bases Harir et Aïn al Asad. Est-ce un changement de tactique de combat? visiblement. Le 3 février et le 16 mars la Résistance irakienne a frappé  à coup de roquettes de précision visiblement de type Arash-4, 107mm Harir et Aïn al-Asad. Une salve de 24 engins a visé à Erbil la partie la mieux protégé de la base, soit selon certaines informations, les unités de renseignements CIA/Mossad. L'attaque aurait laissé deux morts, deux officiers bien que les Américains ne l'aient pas reconnu officiellement.

Quelques jours plus tard, soit le 16 mars, la base ultra fortifiée US à al-Anbar, située à l'est de la province et largement fortifiée depuis la frappe iranienne du 8 janvier 2020 a été visée. une salve de 10 roquettes tirée d'une zone située à quelques mètres de la base dans un champ. Cette fois les Américains ont prétendu avoir perdu un "contacteur" des suites d'une "crise cardiaque". Dans l'un comme l'autre cas, les coups se sont donc avéré douloureux et bien efficaces; pourquoi alors passer au drone?

Il y a quelques minutes, le général Yahya Saree, porte-parole des forces yéménites a annoncé une nouvelle attaque aux drones contre King Khaled Base, cette base aérienne est le nid des escadrons entiers de F-15, d’Eurofigter, de Typhon entre autres qui n’est désormais que l’ombre d’elle-même. Le général affirme que les drones Qassef K2, se sont abattus sur un « site bien sensible » de l’aéroport qui pourrait bien être l’emplacement de la DCA Patriot. Dans la foulée, les vols ont été suspendus non seulement ceux dans le ciel du Sud saoudien, mais encore ceux, qui comme les vols de la coalition transitent vers le golfe Persique. Ces frappes au drone font écho à celle de la Résistance irakienne qui hier vendredi a détruit à coup de trois drones les Patriot déployés à Aïn al-Asad. Jeudi déjà, 11 drones et missiles Qassef K2, Badr et Saer ont pris d’assaut Aramco et les Patriot à Jizan. la Résistance va-t-emme vers une « dé-patriotisation » du ciel du Moyen-Orient ? 

Est-ce un coup à l'irakienne que les USA sont en train de jouer en Afghanistan ? Cela en a l'air : alors que les troupes d'occupation US ont perdu mardi un deuxième soldat en l'espace de 10 jours à Kandahar et ont cherché à maquiller sa mort en un accident de voiture tout comme il y a une dizaine de jours, le Pentagone a confirmé dans un communiqué le retrait des troupes américaines de cinq bases US en Afghanistan. Derrière cet accord dit « historique » dont les médias mainstream font éloge sans nulle honte, accord que la « puissance US » a signé avec « l'ennemi numéro 1 » des États-Unis et « auteur du 11 septembre », il y a à vrai dire une reconfiguration de forces surtout en vue des efforts de déstabilisation US en Asie centrale soit sur les frontières avec la Chine, la Russie, et l'Iran.  

Biden admet sa défaite et lève les drapeaux de la reddition en Afghanistan. Comment le peuple afghan a-t-il gagné contre l'Amérique dans sa plus longue guerre, s’interroge Rai Al-Youm.

Le rédacteur en chef de Rai Al-Youm Abdel Bari Atwan a écrit dans un article que « le président américain a mis fin à 20 ans de guerre en Afghanistan et a décidé de retirer toutes ses forces avant le vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre et admettre sa défaite dans la guerre.

« Enfin, après vingt ans de guerre en Afghanistan, le président américain Joe Biden a décidé de hisser les drapeaux blancs de la reddition «teintés» par le sang de plus de 2 400 soldats morts et 21 000 blessés, et de retirer toutes les forces de son pays (3 500 soldats), avant le vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre et de reconnaître officiellement la défaite », souligne Atwan.

L'échec du régime sioniste dans les négociations indirectes sur la démarcation des frontières maritimes avec le Liban l’a conduit à recourir à la tactique de chantage avec Beyrouth.

Ces dernières semaines, la question du tracé des frontières maritimes a de nouveau été soulevée dans les cercles politiques libanais, ainsi que dans les territoires occupés; les pourparlers indirects entre Beyrouth et Tel-Aviv sur la démarcation des frontières maritimes ayant été suspendus en raison des termes et des conditions fixés par l'équipe de négociation sioniste.

Le Hezbollah n’est certes pas une force locale dont le champ d’influence se borne au Liban ; il s’agit d’une force régionale. Pas surprenant donc que les Russes s’intéressent à coopérer avec ce mouvement.  En effet, les Russes qui vont droit vers une confrontation frontale avec l'axe US/OTAN en Ukraine, projetteraient de se donner une certaine capacité de dissuasion terrestre en Syrie, grâce au Hezbollah et aux conseillers militaires chevronnés de la Résistance, et cela pourrait tracer le cadre d'un  partenariat stratégique gagnant-gagnant si on  inclut à cet ensemble une frontière maritime litigieuse avec Israël que l'Etat libanais vient d'élargir de 1430 kilomètres et qui concerne la question si stratégique pour la Russie du gaz méditerranéen.