تقي زاده

تقي زاده

Les autorités américaines prétendent vouloir parvenir à un accord avec la République islamique d’Iran, alors que leur attitude vis-à-vis de l’accord sur le nucléaire (PAGC) a montré que la meilleure solution était la résistance à la politique de Washington et le recours aux capacités nationales.
Le gouvernement américain a annoncé qu’à partir du 2 mai 2019, il ne renouvellerait pas les exemptions sur l’achat du pétrole iranien arrivées à échéance pour réduire à zéro les exportations de brut iranien et forcer l’Iran à se plier aux exigences américaines.
 
Les Etats-Unis ont aussi mis le Corps des Gardiens de la révolution sur leur liste des groupes terroristes, et Mike Pompeo, secrétaire d'État des États-Unis, dans un discours à l’« Heritage Foundation », a déclaré que les Usa souhaitaient arriver à un accord avec Téhéran à 12 conditions : la fermeture du réacteur d’eau lourde, l’autorisation pour l’Agence de visiter tous les centres militaires, l’arrêt du programme balistique iranien, la libération de tous les Américains arrêtés en Iran, l’arrêt du soutien iranien au Hezbollah, au Hamas et au djihad islamique, le retrait des forces iraniennes de Syrie et le soutien au désarmement des forces populaires irakiennes. Parmi les propositions très dangereuses faites par John R. Bolton, conseiller à la sécurité nationale, figurent des attaques contre les sites nucléaires et militaires iraniens, l’organisation de révoltes sociales et l’armement des différentes ethnies pour une guerre civile. 
 
Les responsables américains ont opté pour une politique d’effondrement de l’Iran de l’intérieur, estimant qu’une guerre serait très coûteuse. C'est pourquoi, dans leurs discours, ils ont toujours prétendu que les sanctions ne visaient pas le peuple iranien mais étaient destinées à modifier le comportement du régime iranien. Les sanctions très sévères et l'affaiblissement maximal de l'économie iranienne en limitant son accès aux réserves de devises, font partie de ce programme, la dévaluation de la monnaie nationale, l'inflation et finalement, la montée du mécontentement populaire devant contribuer à des émeutes de rue.
 
Étant donné le coût énorme d’une guerre, les chances d'une entrée des États-Unis dans une guerre à part entière avec l'Iran, sont très faibles. 
 
Le problème est qu’il n’y a aucune garantie que les Américains respectent les accords qu’ils ont signés si l’Iran acceptait ces conditions ce qui est d’ailleurs tout à fait improbable. Le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire, négocié après de nombreuses années, qui a coûté du temps et de l'argent, en est la preuve. La sortie des États-Unis de l’accord nucléaire a mis un terme à ces équations et Washington pourrait imposer de nouvelles exigences après avoir désarmé un pays en ne remplissant pas ses obligations. Les négociations avec le gouvernement américain actuel ne seront probablement pas couronnées de succès car les autorités américaines actuelles ne parlent pas de respect mutuel mais veulent imposer leurs volontés. 
 
La fin des exemptions sur l’achat du pétrole iranien ne vise pas seulement l'Iran mais sera dangereuse pour certains pays dont la Turquie qui achète à l’Iran 50% de ses besoins en pétrole et entretient d'importantes relations commerciales avec l'Iran.
 
Les responsables américains ont toujours affirmé que les sanctions n'incluaient pas les aliments et les médicaments, mais ce n'est pas vrai car importer des produits étrangers est plus difficile que par le passé et ne se fait pas dans des conditions normales.  Les Américains disent que les aliments et les médicaments ne sont pas sanctionnés mais ils utilisent des méthodes qui empêchent l'exportation de biens y compris les aliments et les médicaments, en Iran.
 
Dans la situation actuelle et étant donné les pressions économiques américaines croissantes, la solution pour l'Iran, est de compter sur les capacités de la population et la gestion des coûts. Il est aussi nécessaire d’arrêter les importations de produits qui ont des équivalents nationaux ou qui ne sont pas nécessaires.
 
Il ne fait aucun doute que chaque pays tire son pouvoir contre les étrangers, du soutien populaire qui est dans le cas de l’Iran, le moyen le plus important pour affronter les États-Unis.

La Résistance islamique irakienne a mis en garde contre les complots tramés par l’ambassade américaine à Bagdad qui planifie de semer la discorde et la crise en Irak.

Lors d’une interview accordée ce dimanche 28 avril à la chaîne de télévision irakienne Al-Itijah, le porte-parole des Brigades du Hezbollah irakien, Mohammad Mohi, a accusé l'ambassade américaine à Bagdad de chercher à semer le chaos en Irak.

Pour la deuxième fois en 72 heures, une nouvelle attaque aux drones a été tenté contre la base aérienne de l’armée russe à Hmeimim dans le gouvernorat syrien de Lattaquié. Cette tentative intervient sur fond d'une multiplication des attaques contre les positions de l'armée syrienne et de ses alliés à Lattaquié. Qui cherche à attaquer la Russie? 

Utilisant leurs drones d’attaque, les terroristes dont la base-arrière se trouve à Idlib, ont tenté de larguer des bombes non-guidées sur la base aérienne de Hmeimim dans la nuit de samedi à dimanche, a déclaré une source à Al-Masdar News ce dimanche matin. Selon la source, les défenses antiaériennes russes ont pu déjouer l’attaque terroriste en détruisant les drones avant qu’ils ne puissent atteindre les environs de la base aérienne de Hmeimim.

 

La source ajoute que les sirènes de défense aérienne russe pouvaient être entendues dans toute la ville côtière de Jableh, la base aérienne de Hmeimim informant le public de la situation.

Hayat Tahrir al-Cham et ses alliés terroristes ont lancé une attaque d'envergure contre le gouvernorat de Lattaquié la semaine dernière, visant des sites situés dans le chef-lieu de la province, la base Hmeimim et la ville montagneuse de Slinfah. L’attaque terroriste a entraîné la mort d’au moins un civil dans les districts du sud de la ville de Lattaquié.

Les analystes estiment toutefois que les terroristes ne sauraient prendre pour cible Hmeimim sans l'appui d'une partie tierce. Est-ce la Turquie qui tente de provoquer la Russie? C'est peu probable dans la mesure où Ankara mène lentement mais sûrement ses plans dans le nord-est syrien. Hmeimim est une base quasi intenable en raison du déploiement des missiles S-300 et S-400 qui en assurent sa protection. Il semblerait que les parties qui cherchent à atteindre cette base, chercheraient surtout à atteindre ces batteries de missiles, souligne un observateur proche de l'armée syrienne. Le 13 avril, le régime de Tel-Aviv a frappé les cibles syriennes à Masyaf, dans le gouvernorat de Hamas prétendant avoir pu distrait les radars des batteries de S-300 déployés dans cette localité à l'effet de repousser les frappes ennemies. 

Abouzar Ibrahimi Turkaman, président du Centre de la culture et des relations islamiques, a déclaré que la mauvaise compréhension de la religion dans les groupes takfiris, terroristes et extrémistes, était une menace pour le monde de l’islam.
Lors de la conférence sur « L’avenir du monde de l’islam dans les 16 prochaines années » organisée à l’université de Téhéran, il a dit « Ces mauvaises interprétations ont une influence très négative et exige une diplomatie culturelle persuasive de notre part ».
 
Cette conférence internationale de deux jours, était organisée les 28 et 29 avril 2019, au salon de conférences « Allameh Amini » de l’université de Téhéran.   
Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyed Ali Khamenei, a visité ce matin (lundi) la 32ème édition du Salon international du Livre de Téhéran.
Du 23 avril au 4 mai, l’Iran accueille la 32ème édition du Salon international du Livre au centre de la capitale.

Deux mille quatre cent éditeurs iraniens avec 300 000 titres et environ 800 maisons d'édition étrangères avec 137 000 titres de livres venues de 30 pays du monde entier seront présents au rendez-vous.

Le Salon international du Livre de Téhéran, est l'un des événements culturels les plus attendus chaque année en Iran.

Le slogan de cette 32ème édition: « Lire, c’est Pouvoir ».
Le conseil politique du mouvement de résistance islamique irakien al-Nujaba a demandé au Parlement et au gouvernement irakiens de remplir pleinement leur rôle dans l’affaire du retrait des forces américaines du pays.
Dans un communiqué, le mouvement al-Nujaba a appelé le Parlement et le gouvernement de Bagdad à remplir leurs responsabilités et à préparer le terrain au retrait des forces d’occupation américaines du sol irakien.

Il a également fermement condamné les frappes aériennes des avions de la coalition américaine contre les forces de sécurité irakiennes dans la province de Kirkouk, qualifiant les États-Unis de « grand Satan » qui viole sans vergogne la souveraineté nationale de l’Irak.

Des chasseurs bombardiers de la soi-disant coalition antiterroriste menée par les États-Unis dans la région ont une fois de plus bombardé les forces irakiennes, faisant trois morts et blessés.

« Contrairement aux rumeurs sur la présence de conseillers techniques américains en Irak, ces frappes prouvent que l’armée US s’est y installée avec de mauvaises intentions », dit le communiqué.

S’adressant aux parlementaires, al-Nujaba les a tenus pour responsables du retard de la ratification du projet de loi sur le retrait des troupes étrangères d’Irak qui couvrent les activités terroristes de Daech dans la région.

Les forces de sécurité irakiennes effectuaient des opérations anti-Daech dans la province de Kirkouk lorsqu’ils ont été pris au dépourvu par des frappes des avions de la coalition dirigée par les États-Unis.
Cette année, l’Iran et la Russie organiseront une manœuvre conjointe au cours de laquelle la flotte navale de ce pays accostera dans les eaux du sud d’Iran, a déclaré le commandant de la Marine de l’Armée iranienne.
 une conférence de presse lundi, le commandant de la Marine de l’Armée iranienne, le contre-amiral Hossein Khanzadi, a fait référence à son voyage en Chine et ses négociations avec ses homologues militaires et a ajouté que quand on parle des relations amicales avec les pays du monde, il peut comprendre également les buts politiques, économiques et militaires.

« Pendant la paix, vous pourriez faire des actions efficaces aussi bon qu'une bataille. Certains parts de ces actions sont pour montrer la puissance et les capacités militaires du pays pour les autres pays qui a un important impacte dans le domaine de la dissuasion. L’Iran est un pays avec les frontières mondiales maritimes qui est une grande opportunité qui pourra sans intermédiaire, entrer en contact avec les pays du monde », a évoqué le contre-amiral Khanzadi.

Précisant qu’il a participé à la conférence à l’occasion du 70ème anniversaire de la création de la Force navale chinoise organisé dans la ville portuaire de Qingdao en Chine, ce haut militaire iranien a expliqué que parmi les 65 pays qui y étaient présents, seul 15 pays ont tenu un discours dont l’Iran.

Soulignant les accords de coopérations entre les Forces armées de l’Iran et de la Chine, le contre-amiral Khanzadi a précisé que ce voyage était dans le cadre de cet accord et le développement des capacités techniques et éducatives seront certainement dans le projet des interactions des deux forces armées.

« Nous avons reçu des lettres d’invitation depuis des pays dont l’Inde, la Chine, le Pakistan et l’Italie afin de développer les interactions éducatives et l’envoie des officiers, et actuellement, nous avons des officiers qui sont en train de passer les cours de formation dans ces pays et des officiers de certains de ces pays sont en Iran pour passer leurs cours de formation », a-t-il ajouté.

« La plupart de nos négociations avec les autres pays étaient sur les domaines techniques, éducatifs et opérationnels ; par exemple, nos négociations avec la Russie était plus posées sur les domaines technique et opérationnel que nous envisageons pour l’année 2019-2020, une manœuvre maritime conjointe avec la participation des Forces navales de l’Armée de la Russie et également cette année, dans le cadre du Symposium des commandants des Forces Navales de l'Océan Indien (IONS), une manœuvre maritime sera organisée dans l’océan Indien », a précisé le contre-amiral Khanzadi.

« Les eaux libres du monde appartiennent à tous les peuples du monde. Les pétroliers iraniens sont considérés comme une part de notre terre et en tant que les Forces navales iraniennes, nous devons les défendre », a-t-il insisté.
 

Le leader de l’Iran a exhorté à lutter contre la contrebande, l’achat et la vente d’armes et de tous les facteurs qui nuisent à la sécurité du cyberespace dans le pays de Perse.

Cependant, l'ayatollah Khamenei a déclaré qu'il n'existait aucun problème de ce type en Iran en raison de l'interdiction de possession d'armes, et il a affirmé que ce phénomène, parmi d'autres, devait être évité pour assurer la prospérité économique.

Aux États-Unis, depuis le 1er janvier 2018, plus de 11 980 personnes ont perdu la vie et 23 332 ont été blessées à la suite de la fusillade, selon les statistiques fournies par l'organisation Gun. Archives de la violence (GVA). Ces chiffres effrayants ont conduit à la célébration de plusieurs manifestations à travers les États-Unis.

En dépit de ces incidents, l'insistance de Washington sur la libre circulation des armes aboutit au point qu'en février deux projets de loi ont été présentés pour forcer tous les Américains en âge légal à acheter un fusil ou un revolver.

D'autre part, le chef de file iranien a souligné l'importance de prendre des mesures pour éliminer le trafic de marchandises afin de concrétiser le slogan qui marque cette nouvelle année perse, à savoir: "La prospérité de la production".
 
De même, il a demandé à la police iranienne de lutter contre l'insécurité du cyberespace, un problème à prendre en compte, car il s'est étendu à tous les domaines de la vie de la population et la nuit.

dimanche, 28 avril 2019 10:49

Retrait US d’Irak : Israël s’affole

Le journal israélien Maariv fait état de l’inquiétude de Tel-Aviv et Washington quant au vote au Parlement irakien du projet de loi sur le retrait des troupes américaines d’Irak, a rapporté la chaîne de télévision Al-Sumaria News.

« Compte tenu du but principal de la décision du président Trump de maintenir la présence des forces US sur le sol irakien, à savoir empêcher la création d’un corridor géopolitique passant par l’Irak, la Syrie et le Liban qui parachève l’influence de l’Iran dans la région, Washington et Tel-Aviv craignent que le Parlement irakien ne vote la loi sur le retrait des forces américaines », indique le journal Maariv.

Israël a placé l’Irak sur la liste des pays scrutés par les services de renseignement. Le renseignement militaire israélien (Amman) et le Mossad se concentrent essentiellement sur la collecte d’informations sur la présence de l’Iran en Irak.