تقي زاده

تقي زاده

En allusion au « Deal du siècle » américain, le chef d’état-major jordanien a affirmé que le gouvernement, les forces armées et le peuple de son pays n’accepteraient aucun diktat ni aucune menace.

En effet, le général de division Mahmoud Farihat a affirmé concernant ce que l’on entend ces derniers jours dans les médias : « La Jordanie, avec ses dirigeants respectables et ses puissantes institutions ainsi qu’avec son histoire et son peuple, s’oppose à tout précepte ou menace qui entre en contradiction avec ses propres positions, sa civilisation et son existence. »

« Tout ce qui se dit de ce plan, que ce soit les analyses ou les prévisions, montre que tout est flou concernant ce texte et ses objectifs. La nation jordanienne et ses forces armées sont averties, fidèles à leur pays, à leurs frontières et à leurs institutions. Elles ne sauraient tout accepter », a ajouté le chef d’état-major de l’armée jordanienne, qui a souligné aussi que l’armée était à son plus haut niveau d’alerte et qu’elle ferait face à tous les défis se présentant à elle.

Le général de division Mahmoud Farihat, chef d’état-major de l’armée de Jordanie. ©Tasnim/archives

Le plan appelé « Accord de siècle », initié par Washington et censé mettre un terme au conflit israélo-palestinien, dont personne n’a eu copie encore, semble d’après ce qui se dit dans les médias faire une croix sur le droit au retour des 6 millions de réfugiés et déplacés palestiniens à qui il serait proposé en échange « une patrie de substitution ». Il faut rappeler que des prémices de ce qui dessine ont été vues il n’y a pas si longtemps : la reconnaissance américaine de la sainte ville de Qods comme la capitale du régime israélien et le transfert de l’ambassade américaine dans cette ville.

Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Sayyed Hassan Nasrallah, a prononcé un discours ce jeudi 2 mai à l’occasion du troisième anniversaire du martyre du commandant du Hezbollah Mustafa Badreddine.

Le secrétaire général du Hezbollah a déclaré que les Américains, accompagnés de certains pays européens et des pays du golfe Persique, essaient de créer dans les médias une ambiance suggérant que les Israéliens ont l’intention d’attaquer le Liban.

Les milieux sécuritaires israéliens craignent désormais une influence croissante de la Chine en Syrie, a déclaré un journal israélien.

Le Journal israélien Yediot Aharonot s’est penché dans un article sur la présence de la Chine au Moyen-Orient, et notamment en Syrie. « Le gouvernement israélien est jusqu’ici resté dangereusement indifférent aux projets chinois d’investir des centaines de millions de dollars en Syrie au cours des 30 prochaines années, renforçant ainsi leur présence dans cet État voisin ravagé par la guerre », a-t-il indiqué.

Évoquant le rôle de Pékin dans le processus de reconstruction du pays arabe après huit ans de guerre, Yediot Aharonot a souligné que le gouvernement israélien devait se préparer à un nouveau Moyen-Orient dans lequel la Chine jouera un rôle clé.

« Les instituts de recherche et d’analyse israéliens — aussi bien gouvernementaux que militaires — auraient déjà dû planifier ce qui se passera une fois que la Chine aura établi sa présence sur le territoire syrien. Le gouvernement israélien semble toutefois ne prendre des décisions qu’une fois que le mal est déjà fait », a écrit le journal israélien.

Par ailleurs, il évoque les grands investissements de la Chine dans les ports israéliens qui mettent les intérêts américains en danger.

« En 2015, Israël a autorisé une société chinoise à exploiter une partie du port de Haïfa pour les 25 prochaines années, avec la possibilité de prolonger le bail de 25 ans de plus. La décision a été prise sans comprendre pleinement les implications à long terme de la Chine dans les infrastructures stratégiques du régime israélien », a noté le journal israélien avant d’ajouter :

« Les Américains affirment que l’implication de la Chine dans les activités du port de Haïfa est un coup dur pour la sécurité nationale des États-Unis et que le jour où Israël devra faire un choix entre les États-Unis et la Chine n’est pas loin. En conséquence, le gouvernement tente maintenant de modifier en toute hâte l’accord avec les Chinois afin d’atténuer le choc en ce qui concerne la Maison-Blanche. »

L’implication de la Chine en Syrie pourrait, selon la source israélienne, se révéler beaucoup plus dramatique et compliquée.

« La reconstruction de ce pays déchiré par la guerre est un projet qui coûtera des milliards de dollars et durera probablement des décennies. Depuis le début de la guerre en 2011, l’économie syrienne a perdu quelque 250 milliards de dollars, la moitié des infrastructures du pays a été détruite, six millions de Syriens ont fui le pays et quatre autres millions ont été déplacés dans leur propre pays ».

Soulignant le fait que la reconstruction de la Syrie durera jusqu’à 30 ans, le journal israélien énumère ensuite les différentes possibilités et les acteurs majeurs de ce processus :

« Les Russes n’ont pas la capacité d’investir en Syrie au-delà des infrastructures militaires, tandis que l’Iran (un autre allié de Bachar al-Assad) doit se concentrer sur sa propre économie, fragilisée suite au rétablissement des sanctions américaines. Les Américains n’ont aucun intérêt à investir dans ce pays. Les Européens n’ont pas d’argent, tandis que les États du golfe Persique, à la tête desquels l’Arabie saoudite, ne feront jamais rien qui puisse potentiellement renforcer le pouvoir d’Assad en raison de sa relation étroite avec Téhéran. »

L'unité balistique de l’armée yéménite et d’Ansarallah a tiré ce jeudi 2 mai plusieurs missiles de type Zelzal-1 sur les positions de l’armée saoudienne au point de passage d’al-Alab, dans la province saoudienne d’Assir.

Par ailleurs, les unités de missiles yéménites ont pris pour cible avec des missiles Zelzal-1 le lieu de rassemblement des militaires saoudiens dans le district de Harad, dans le gouvernorat de Hajjah, a rapporté Al-Alam.

La chaîne de télévision arabophone iranienne, citant une source militaire sur le terrain, a indiqué que les missiles ont visé le rassemblement des mercenaires saoudiens à l’est de Jabal al-Nar, dans le district de Harad, infligeant d'importants dégâts aux agresseurs.

La source a ajouté que les combattants de l’armée et ceux d’Ansarallah avaient également ciblé un véhicule blindé des forces saoudiennes dans le district de Hayran.

Sur un autre front, un certain nombre de mercenaires de la coalition pro-Riyad ont été tués suite à une opération réussie des combattants yéménites dans la ville de Taëz, au sud du Yémen.

Selon la chaîne de télévision yéménite Al-Masirah, les forces de l’armée et d’Ansarallah ont pris pour cible les mercenaires saoudiens à Taëz, laissant plusieurs morts dans les rangs des agresseurs.

S’exprimant depuis Téhéran, le secrétaire général de l’OPEP a déclaré qu’il était « impossible » d’éliminer le brut iranien du marché mondial, et ce, alors que les États-Unis intensifient leurs efforts pour réduire à zéro les exportations de brut iranien.

Mohammed Barkindo, secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), s’est confié jeudi en marge de la 24eExposition internationale du pétrole, du gaz, du raffinage et de la pétrochimie organisée dans la capitale iranienne, Téhéran.

Évoquant les défis auxquels est confronté l’Iran, membre de l’OPEP, suite au durcissement des sanctions pétrolières contre le pays, Barkindo s’est dit convaincu que Téhéran parviendrait à les surmonter grâce à l’expérience acquise au cours de ces dernières années dans la gestion de mesures aussi restrictives.

Le chef de l’État vénézuélien accuse l’opposition soutenue par les Occidentaux de diriger le pays vers une guerre civile dont les États-Unis profiteront pour lancer une intervention militaire. Conjointement, des millions de Cubains ont protesté contre les pressions exercées par l’administration américaine contre le Venezuela.

Cité par Sputnik, le président vénézuélien Nicolas Maduro averti que si les troubles au Venezuela s’intensifient et deviennent violents, les États-Unis en profiteront pour lancer une intervention militaire visant à occuper le pays.

« Ils [les membres de l’opposition] veulent nous mener à une guerre civile. Je leur demande ce qui se passerait si nous envoyions des chars, des véhicules blindés et des forces spéciales ? Il y aurait un massacre parmi les Vénézuéliens et Washington le célébrerait et ordonnerait le début d’une intervention militaire visant à occuper le pays de Bolivar », a déclaré Maduro dans un discours prononcé lors d’une manifestation à Caracas à l’occasion de la fête du Travail, retransmise par une chaîne de télévision publique. « Washington utilise cela comme prétexte pour justifier une intervention militaire et occuper le pays de Bolivar », a-t-il averti.

Le National Crime Information Center (NCIC) fait état d’au moins 17 morts et 42 blessés suite aux 64 fusillades qui se sont produites durant 24 heures, de mardi à mercredi, dans plusieurs villes américaines. Pour autant, le président américain continue à plaider pour la libre circulation des armes à feu.

Suite à la fusillade dans une résidence dans la ville de Marrow dans l’État de Louisiane, une personne a été tuée et deux autres blessées, tandis qu’une querelle se déroulant à l’extérieur d’un restaurant dans la ville d’Indianapolis dans l’Indiana s’est soldée par des fusillades faisant deux blessés.

À Boston dans le Massachusetts, des coups de feu ont fait un mort et trois blessés. Selon un témoin oculaire, un individu a tiré sur des passants qui marchaient sur le trottoir puis a pris fuite.

Deux personnes dans la ville de Birmingham dans l’Alabama et deux autres à Jacksonville en Floride ont également été tuées au cours de fusillades.

NCIC a en outre dressé le bilan des victimes des fusillades qui ont eu lieu au cours des 24 heures du mardi 30 avril au mercredi 1er mai dans plusieurs villes et États américains. 113 fusillades ont fait 23 morts et 55 blessés, alors qu’aucune victime n’a été enregistrée dans 48 des cas.

Selon NCIC, 177 cas de fusillade ont été rapportés en 48 heures (de lundi à mercredi) dans des villes américaines. Au total, ils ont fait 40 morts et 97 blessés.

Le centre d’observation aérienne russe a fait part du survol par des avions d’espionnage américains des frontières sud et ouest de la Russie.

Un Boeing RC-135V de l’United States Air Force (grand avion d'espionnage, déployé sur la base militaire américaine au Royaume-Uni) a été observé aux environs de 12 h, heure de Moscou, près de la frontière de Kaliningrad en mer Baltique. Il volait à une vitesse de 692 km/h et à une altitude approximativement de 8.000 mètres. 

En outre, mardi, un avion P-8A de l’United States Air Force a décollé de la base de Sikonya sur l’île de Sicile en Italie avant de se diriger vers la ville de Novorossiisk. Peu après, un avion de reconnaissance a survolé pendant 3 heures les frontières sud de la Crimée. Cet avion volait à une vitesse de 567 km/h et à une altitude de 4,6 km.

Mettant en garde Israël contre toute nouvelle agression ou tentative d’assassinat des dirigeants et commandants de la Résistance, le secrétaire général du Jihad islamique a affirmé que son mouvement riposterait à tout acte terroriste du régime israélien sans prendre en considération les lignes rouges ni les accords signés.

Le secrétaire général du Jihad islamique palestinien, Ziad Nakhala, a averti que la Résistance répondrait à toute opération d’assassinat israélienne contre les combattants de la Résistance.

Il a dit que la raison d’être de la Résistance est l’existence d’Israël et que tant qu’il existera, la Résistance continuera à lui faire face.

Le haut responsable du Jihad islamique a averti Israël que, s’il assassinait les dirigeants du mouvement, ce dernier « frappera les grandes villes [israéliennes] à titre de représailles ».

Un membre du Comité national pour la Marche du grand retour et la levée du blocus a appelé de ses vœux une participation massive à la marche du retour de demain, baptisée « vendredi du Golan syrien ».

Selon ce rapport, Mohamed al-Harazine a appelé les habitants de la bande de Gaza à participer ce vendredi, comme tous les précédents vendredis depuis le 30 mars 2018, à la Marche du grand retour.

Lors de la manifestation de demain, les Gazaouis dénonceront l'occupation du Golan syrien par Israël et la reconnaissance par le président américain Donald Trump de son annexion à Israël.