
تقي زاده
Les signes de la victoire de la nation iranienne
a) La survivance de la Révolution
C’est une question qui demande réflexion. Quand tout le monde se rendra compte que c’est la volonté et la détermination d’un peuple pieux qui sont sorties victorieuses de cette bataille, ce sera une leçon pour tous les peuples du monde. Cela va devenir une règle dans tous les développements historiques. Une nouvelle philosophie de l’Histoire qui repose sur les principes islamiques et tire ses préceptes de cet événement, verra le jour et gagnera l’approbation de tous. Cela s’est produit.
Jusqu’à présent, la nation iranienne a été victorieuse dans cette bataille et a survécu malgré les complots.
Non seulement la Révolution a survécu mais de jour en jour, devient de plus en plus puissante. Aujourd’hui, nos jeunes qui n’ont pas connu la résistance, la Révolution et la guerre imposée et qui n’ont pas vu l’Imam Khomeiny, font des études, déploient des efforts et vont de l’avant avec les mêmes motivations et la même détermination que les jeunes qui ont fait la Révolution. Ce sont des signes clairs qui prouvent la vitalité de la Révolution.
b) Le progrès croissant de l’Iran islamique
De plus, la République islamique s’est consolidée et ses racines se sont développées. Elle a su transmettre son message au monde entier et les peuples du monde l’a connaissent et reconnaissent sa grandeur. Les peuples musulmans et non-musulmans la respectent.
L’Imam Khomeyni était une personnalité distinguée et éminente, même aux yeux de ses ennemis. La nation iranienne est reconnue dans le monde, comme une nation forte, résistante, pieuse et perspicace, et le régime islamique a réussi à transformer le pays.
L’Iran que vous voyez aujourd’hui n’est pas l’Iran de l’époque prérévolutionnaire. L’Iran de l’époque prérévolutionnaire était un pays arriéré qui avait été oublié et manquait d’innovation. En dépit de toutes ses capacités, en dépit de son héritage historique et de son contexte culturel très riche, notre pays était totalement absent des domaines scientifiques et technologiques, et de la scène politique internationale. Il n’avait aucune idée novatrice à présenter au monde, ni ne pouvait prendre des initiatives au sujet des questions régionales et mondiales. C’était un exemple parfait d’État vassal.
A l’intérieur du pays, à l’exception de quelques régions qui avaient retenu l’attention des représentants du gouvernement et des dirigeants du régime Pahlavi, toutes les régions du pays souffraient d’un état de sous-développement et de misère...
Aujourd’hui, l’Iran a fait des progrès, des travaux ont été effectués, des innovations ont été enregistrées, des jeunes en grand nombre, sont présents dans les domaines scientifiques, dans la construction du pays et dans les autres domaines. Ces choses n’existaient pas à cette époque-là. Notre pays a fait des progrès et c’est une victoire. La Révolution a survécu. La République islamique s’est renforcée chaque jour ainsi que la conscience nationale.
c) La décadence des valeurs américaines
Il n’y a personne dans le monde qui doute du fait qu’au cours des trente dernières années, le pouvoir des Etats-Unis et sa crédibilité ont diminué de plus de trente points. Tout le monde le sait. Même les Américains eux-mêmes le reconnaissent. Les anciens hommes politiques américains se moquent des derniers gouvernements américains et de leurs politiciens ou plutôt de leurs politiciennes, et leur reprochent d’avoir entraîné les Etats-Unis à ce bas niveau et dans ces tristes conditions. Ils ont raison, les Etats-Unis sont en déclin. Aujourd’hui, il n’existe pas de gouvernement dans le monde qui soit aussi détesté que le gouvernement américain. Si les gouvernements de la région ainsi que d’autres gouvernements en dehors de la région avaient le courage de fixer une date pour exprimer leur haine envers le gouvernement américain et disaient à leur peuple de descendre dans la rue à cette occasion, nous assisterions aux plus grandes manifestations de l’Histoire. C’est le statut des Etats-Unis dans le monde aujourd’hui.
En ce qui concerne l’état intellectuel et idéologique des Etats-Unis car un gouvernement ou une nation s’appuie sur des principes intellectuels qu’il ou elle présente et l’argent à lui seul, n’apporte pas de crédibilité aux nations qui ont besoin d’une idéologie et d’une logique, les Américains avaient l’habitude de parler d’un ensemble de principes et de "valeurs américaines" dont ils se vantaient à grands cris dans leur propagande internationale. Regardez ce qui est advenu aujourd’hui de ces valeurs américaines...
La brève conclusion que nous pouvons avancer est que le gouvernement arrogant et prétentieux américain est le perdant dans la bataille qu’il a lancée en 1953 contre la nation iranienne et poursuivie jusqu’à présent, tandis que le gagnant de cette bataille est la nation fière, déterminée et puissante iranienne.
(Discours du Guide suprême, lors d’une réunion tenue le 31 octobre 2012, avec les responsables et les fonctionnaires du gouvernement de la République islamique d’Iran)
Wikipédia : Les cérémonies de l’Arbéïn de l’Imam Hussein à Karbala, le plus grand rassemblement du monde
Bagdad- Présentant un bilan, Wikipédia, encyclopédie en ligne a inscrit les cérémonies de l’Arbéïn de l’Imam Hussein(AS) dans la sainte ville de Karbala comme le plus grand rassemblement d’êtres humains à travers le monde.
Selon le site AlBawabat al Iraqia, l’Encyclopédie Wikipédia annonce que 19 millions de pèlerins avaient participé cette année aux cérémonies de l’Arbéïn de l’Imam Hussein(AS), alors que l’an dernier ce nombre s’élevait à 15 millions.
Selon ce bilan, le nombre des pèlerins de l’Imam Hussein(AS) dans les années 2009 et 2010 étaient entre 10 à 14 millions.
Les cérémonies de l’Arbéïn de l’Imam Hussein(AS) sont célébrées chaque année à Karbala, avec la participation massive des musulmans et non musulmans venus de tout l’Irak et d’autres pays.
De nombreux Irakiens venus des différentes provinces se mettent en marche vers Karbala en signe de sympathie envers la caravane des prisonniers de l’Ahl-ul-Bayt(AS).
Ziyarat du Prophète Muhammad (sawa) de loin
J’atteste qu’il n’y a de Dieu que Dieu, uniquement Lui, point d’associé à Lui !
J’atteste que Mohammed est Son serviteur et Son Messager, qu’il est le maître des premiers et des derniers et qu’il est le Maître des Prophètes et des Messagers !
Mon Dieu, prie sur lui et sur les membres de sa famille, les bons Imams !
Que la paix soit sur toi, ô Messager de Dieu !
Que la paix soit sur toi, ô Ami intime de Dieu !
Que la paix soit sur toi, ô Prophète de Dieu !
Que la paix soit sur toi, ô pur choisi de Dieu !
Que la paix soit sur toi, ô Miséricorde de Dieu !
Que la paix soit sur toi, ô Excellence de Dieu !
Que la paix soit sur toi, ô Bien-aimé de Dieu !
Que la paix soit sur toi, ô Distingué de Dieu !
Que la paix soit sur toi, ô Sceau des Prophètes !
Que la paix soit sur toi, ô le Maître des Messagers !
Que la paix soit sur toi, ô Celui qui se dresse avec justice !
Que la paix soit sur toi, ô Victorieux de Bien !
Que la paix soit sur toi, ô Lieu de la Révélation et de la Descente !
Que la paix soit sur toi, ô celui qui transmet de Dieu !
Que la paix soit sur toi, ô la Lampe lumineuse !
Que la paix soit sur toi, ô celui qui annonce la bonne nouvelle !
Que la paix soit sur toi, ô Celui qui avertit !
Que la paix soit sur toi, ô Celui qui met en garde !
Que la paix soit sur toi, ô Lumière de Dieu par laquelle on s’éclaire !
Que la paix soit sur toi et sur les membres de ta maison, les bons, les purs, les guides, les bien-dirigés !
Que la paix soit sur toi et sur ton grand-père Abd al-Muttaleb et sur ton père Abdallah !
Que la paix soit sur ta mère Amina, fille de Wahab !
Que la paix soit sur ton oncle, Hamzeh, le Maître des martyrs !
Que la paix soit sur ton oncle, Abbas fils de Abd al-Muttaleb !
Que la paix soit sur ton oncle et ton tuteur Abu Taleb !
Que la paix soit sur ton cousin Jafar at-Tayyar dans les jardins éternels !
Que la paix soit sur toi, ô Mohammed !
Que la paix soit sur toi, ô Ahmed !
Que la paix soit sur toi, ô Argument de Dieu à l’encontre des premiers et des derniers, le Devancier pour obéir au Seigneur des mondes, le Prépondérant sur les Messagers, le Sceau de Ses Prophètes, le Témoin à l’encontre de Ses créatures, l’Intercesseur auprès de Lui, le fermement établi pour Lui, celui qui est obéi dans son Royaume, le plus digne de louanges (al-ahmad) pour ses qualités, celui qui est comblé d’éloges (al-Muhammad) pour les autres éminents, le très-noble auprès du Seigneur, celui à qui on a parlé de derrière les voiles, le victorieux de la course, celui qui ne peut être rattrapé,
D’une salutation de paix de quelqu’un qui connaît ton droit, reconnaissant ses manques dans l’accomplissement de tes obligations, ne niant pas ce qui lui est parvenu de tes faveurs, ayant la certitude de surcroîts de ton Seigneur, croyant dans le Livre qui t’a été révélé, considérant licite ton licite et illicite ton illicite,
J’atteste, ô Messager de Dieu, avec tout témoin, et je l’assume, à la place de tout renégat,
Que tu as transmis les messages de ton Seigneur, que tu as conseillé ta nation, que tu as combattu dans la voie de ton Seigneur, que tu as exécuté Son ordre, que tu as supporté le mal que l’on t’a fait à Ses côtés,
Que tu as appelé vers Sa Voie avec sagesse, par une belle et bonne exhortation, que tu as accompli le devoir que tu devais faire,
Que tu as été bon envers les croyants et rude à l’enconter des incroyants, que tu as adoré Dieu avec sincérité jusqu’à ce que la certitude t’ait atteint.
Que Dieu te fasse atteindre la plus noble place de ceux qui sont honorés, le rang le plus élevé des proches, le degré le plus haut des messagers,
De sorte que personne ne te rattrape, ne te dépasse, ne te devance, ni n’ait l’ambition de t’atteindre !
Louange à Dieu qui nous a sauvés par toi de la perdition, qui nous a guidés par toi de l’égarement, qui nous a éclairés par toi des ténèbres,
Alors que Dieu te récompense, ô Messager de Dieu, ô l’Envoyé, de la meilleure récompense qu’il n’ait faite à un Prophète de la part de sa communauté, à un Messager de la part de ceux à qui il a été envoyé !
Que mon père et ma mère soient en rançon pour toi, ô Messager de Dieu, je t’ai visité, connaissant toi droit, reconnaissant ta faveur, clairvoyant de l’égarement de ceux qui ont été à ton encontre et à l’encontre des gens de ta maison, connaissant la bonne direction sur laquelle tu es.
Que mon père et ma mère soient en rançon pour toi, ainsi que moi-même, ma famille, mes biens, mes enfants, je prie sur toi comme Dieu a prié sur toi et ont prié sur toi, Ses Anges, Ses prophètes, Ses Messagers, d’une prière successive, abondante, continuelle, ininterrompue, sans terme ni échéance.
Que Dieu prie sur toi et sur les gens bons et purs de ta maison comme vous en êtes dignes !
Etendre ensuite tes 2 bras et dire :
Mon Dieu, place l’ensemble de Tes Prières, les croyances de Tes Bénédictions, les intervalles de Tes Biens, les meilleurs de Tes Saluts, de Tes Salutations, de Tes Prodiges, de Tes Miséricordes,
Ainsi que les prières de Tes Anges proches, de Tes Prophètes Messagers, de Tes Imams choisis, de Tes adorateurs vertueux, des habitants des cieux et des terres, et ceux qui Te glorifient, des premiers aux derniers, ô Seigneur des mondes,
Sur Mohammed, Ton serviteur, Ton Messager, Ton Témoin, Ton Prophète, Ton Avertisseur, Ton Fidèle, Ton Ferme, Ton Confident, Ton Distingué, Ton Bien-Aimé, ton Ami intime, Ton pur Elu, Ta quintessence, Ton Elite, Ton Particulier, Ton Sincère, Ta Miséricorde, le meilleur de l’Elite de Tes créatures, le Prophète de la Miséricorde, le Réservoir du pardon, le Commandant du Bien et de la Bénédiction, le Sauveur des adorateurs de la perdition avec Ton Autorisation,
Celui qui les appelle à Ta religion droite selon Ton Ordre, le premier des Prophètes du pont de vue du pacte et le dernier d’entre eux du point de vue de l’envoi,
Que Tu as immergé dans la mer des faveurs, des demeures majestueuses, des degrés élevés, des rangs importants,
Que Tu as déposé dans les lombes pures, que Tu as déplacé dans les matrices purifiées par Bonté de Ta part pour lui et par Tendresse de Ta part pour lui,
Quand Tu as chargé, pour sa préservation, sa garde, sa protection et sa prévention, de part Ta puissance, un œil protecteur par lequel Tu l’as protégé des impuretés de l’impudicité et des vices de la luxure,
Jsuqu’à ce que Tu es élevé par lui les regards des serviteurs, que Tu aies fait revivre par lui les morts des pays, en tant que Tu as découvert les ténèbres des voiles, de la lumière de sa naissance et que Tu as revêtu, par lui, Ton lieu sacré, de toges de lumières.
Mon Dieu, alors, comme Tu l’as spécifié par l’honneur de ce noble rang et par les trésors de ces qualités grandioses,
Prie sur lui, comme il a tenu son engagement envers Toi, a transmis Ton message, a combattu les renégats sur Ton Unicité, a coupé les liens de parenté de l’incroyant dans l’affermissement de Ta Religion, a revêtu le vêtement des épreuves dans le combat contre Tes ennemis.
Et tu t’es obligé de lui [donner], pour chaque mal qui l’a touché, ou pour [chaque] piège qu’il a pressenti de la partie qui essayait de le tuer, une faveur qui dépasse les faveurs, par laquelle il possède l’abondance de Tes dons,
Alors qu’il gardait secret la tristesse, dissimulait la lamentation, absorbait la suffocation, et il n’a pas outre-passé ce que Ta Révélation lui a représenté.
Mon Dieu, prie sur lui et sur les gens de sa maison, d’une prière que Tu agrées pour eux, transmets-leur de notre part, un salut multiple et salut de paix et donne-nous de Ta part, dans l’allégeance à eux, une faveur, un bienfait, une miséricorde et un pardon, car Tu détiens la Faveur grandiose.
Ensuite, prier 4 rakaas de la prière de la ziyarat, avec 2 salutations finales, en récitant les sourates qu’on veut. Après, récites les glorifications de Zahra et dis :
Mon Dieu, Tu as dit à Ton Prophète Mohammed (que dieu prie sur lui et sur sa famille) :
« Si ces gens qui se sont faits torts à eux-mêmes venaient à toi en implorant le pardon de Dieu, et si le Prophète demandait pardon pour eux, ils trouveraient sûrement Dieu, revenant à eux et leur faisant miséricorde » (coran 64/4)
Et moi, je n’étais pas présent à l’époque de Ton Messager (que la paix soit sur lui et sur sa famille).
Mon Dieu, je l’ai visité, avec désir, me repentant de mes mauvaises actions, Te demandant pardon pour mes péchés et les reconnaissant devant Toi, alors que Tu les connais mieux que moi, ,’adressant à Toi par l’intermédiaire de Ton Prophète, le Prophète de la Miséricorde (que Tes prières soient sur lui et sur sa famille)
Alors, mon Dieu, par [la grâce de] Mohammed et des gens de sa maison, fais que je sois considéré auprès de Toi en ce monde et dans l’au-delà, et au nombre des proches !
Ô Mohammed, ô Messager de Dieu, que mon père et ma mère soient en rançon pour toi, ô Prophète de Dieu, ô le Maître des créatures de Dieu,
Je me suis adressé à Dieu, ton Seigneur et mon Seigneur, par ton intermédiaire, pour qu’Il me pardonne les péchés, accepte de moi mes actes et qu’Il satisfasse mes besoins,
Alors, sois pour moi un intercesseur auprès de ton Seigneur et mon Seigneur !
Comme est bon celui qui est sollicité, le Maître, mon Seigneur, comme tu es un bon intercesseur, ô Mohammed (que la paix soit sur toi et les gens de ta maison) !
Mon Dieu, rends obligatoires, pour moi de Ta part, le Pardon, la Miséricorde, les Ressources étendues, bonnes, profitables,
Comme Tu les as rendu obligatoires pour celui qui a rejoint Ton Prophète Mohammed (que Tes prières soient sur lui et sur sa famille) de son vivant, qui a reconnu devant lui ses péchés, et pour qui ton Messager (que la paix soit sur lui et sur sa famille) a demandé pardon et Tu lui as alors pardonné de par Ta miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.
Mon Dieu, je place mon espoir en Toi, j’espère en Toi, je me tiens devant Toi et j’aspire à Toi, loin de tout autre que Toi,
Et j’attends déjà Tes récompenses abondantes alors que je reconnais vraiment [mes péchés], ne [les] niant pas, que je me repens à Toi pour ce que j’ai commis [en mauvais actes], et que je cherche protection auprès de Toi, dans cette station, contre ce que j’ai présenté comme actions, celles dans lesquelles Tu T’es présenté à moi, que Tu m’as interdit [de faire] et pour lesquelles Tu m’as promis un châtiment,
Je me réfugie auprès de Ta noble Face, pour que Tu ne me places dans la station de l’avilissement et de l’humiliation, le Jour où les voiles se déchireront, où les secrets et les scandales apparaissent au grand jour et où les muscles des poitrines grondent,
Le Jour de la Consternation et des Regrets, le Jour des Mensonges, le Jour de l’Approche de la Fin, le Jour de la Duperie réciproque, le Jour de la Décision, le Jour de la Rétribution,
Le Jour qui équivaut à 50 000 ans, le Jour du souffle [dans tes trompettes], le Jour où tremblera celle qui tremble, suivi par un autre [tremblement],
Le Jour de la Résurrection, le Jour de l’Etalage, le Jour où les gens se dressent pour le Seigneur des mondes, le Jour où l’homme fuit son frère, sa mère, son père, sa compagne, ses enfants,
Le Jour où se fendent la terre et les sphères du ciel, le Jour où chaque âme arrive et plaide pour elle-même, le Jour où ils [les hommes] retournent à Dieu, alors ils seront informés de ce qu’ils ont fait,
Le Jour où le serviteur ne sera d’aucune utilité pour son Maître, où ils ne seront pas secourus sauf si celui auquel Dieu fera miséricorde, car Il est, en vérité, le Tout-Puissant, le Très-Miséricordieux,
Le Jour où ils seront renvoyés au monde du Mystère et de l’apparence,
Le Jour où ils retourneront à Dieu, leur Maître, la Vérité, ils sortiront de leurs tombes rapidement comme s’ils se précipitaient vers des pierres dressées,
Comme s’ils étaient des sauterelles éparpillées avançant avec crainte vers Celui qui les appelle, vers Dieu, le Jour de celle qui est inéluctable,
Le Jour où la terre sera violemment secouée, le ciel sera semblable à du métal fondu et les montagnes à des flocons de laine, nul ami dévoué ne s’enquerra de son ami,
Le Jour du Témoin et de ce qui est témoigné, le Jour où les Anges seront en rangs.
Mon Dieu, aie pitié de ma position durant ce Jour-là par ma position en ce jour-ci et ne m’avilis pas dans cette position parce que j’ai agi injustement à mon encontre,
Place, ô mon Seigneur, durant ce Jour-là, mon point de départ avec Tes Proches-Elus, ma résurrection dans le groupe de Mohammed et des gens de sa maison (que la paix soit sur eux),
Fais que son bassin soit mon abreuvoir, que mon origine soit parmi les illustres nobles, donne-moi mon livre dans la main droite afin que je tire profit de les bonnes actions, que mon visage se blanchisse, que mon compte se fasse facilement, que ma balance penche en ma faveur,
Que j’aille avec les victorieux de Tes serviteurs vertueux, vers Ta satisfaction et Tes Jardins, Dieu des mondes !
Mon Dieu, je cherche refuge auprès de Toi pour que Tu ne me confondes pas en ce Jour-là devant les créatures en révélant mes péchés,
Ni que j’endure l’ignominie et le regret à cause de mes fautes ou pour que, durant ce [jour], mes mauvaises actions n’apparaissent pas [à la place] de mes bonnes actions,
Ou que mon nom ne soit pas cité parmi les créatures, ô Très-Généreux, ô Très-Généreux, le Pardon, le Pardon, la Couverture, la Couverture !
Mon Dieu, je cherche protection auprès de Toi pour qu’en ce Jour-là, ma position ne soit pas parmi les mauvaises gens, ou que mon rang ne soit pas dans celui des misérables !
Et si tu différencies parmi Tes créatures et que Tu mènes chaque groupe selon ses actes vers sa demeure,
Alors mène-moi, par Ta Miséricorde, parmi Tes Serviteurs vertueux et dans le groupe de Tes Proches-Elus, les pieux, vers Tes Paradis, ô Seigneur des mondes !
Ensuite, lui faire ses adieux en disant :
Que la paix soit sur toi, ô Messager de Dieu !
Que la paix soit sur toi, ô celui qui annonce la bonne nouvelle et met en garde !
Que la paix soit sur toi, ô la Lampe lumineuse !
Que la paix soit sur toi, ô l’Ambassadeur entre Dieu et Ses créatures !
J’atteste, ô Messager de Dieu, que tu étais une lumière dans les lombes sublimes et les matrices purifiées,
Que l’ignorance ne t’a pas souillé de ses souillures ni ne t’a recouvert de ses vêtements obscurs,
J’atteste, ô Messager de Dieu, que je crois en toi et dans les Imams des gens de ta maison, étant convaincu par l’ensemble de ce avec quoi tu es venu, satisfait, croyant,
Et j’atteste que les Imams des gens de ta maison sont les Etendards de la guidance, l’Anse la plus solide, l’Argument à l’encontre des gens de ce monde.
Mon Dieu, ne le rends pas le dernier accomplissement de la ziyarat à Ton Prophète (que la paix soit sur lui et sur sa famille),
Et si Tu me fais mourir, alors j’atteste dans ma mort ce que j’atteste durant ma vie, que Tu es Dieu, point de Dieu autre que Toi, uniquement Toi, point d’associé à Toi, et que Mohammed est Ton Serviteur,
Et que les Imams des gens de la maison sont Tes Proches-Elus, Tes Partisans, Tes Arguments à l’encontre des créatures, Tes Lieutenants parmi Tes serviteurs, Tes Etendards dans Tes Pays, les Gardiens de Ton Savoir, les Protecteurs de Ton Secret, les Traducteurs de Ta révélation.
Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et transmets à l’esprit de Ton Prophète et à sa famille, en ce moment et à tout moment, un salut de ma part et une paix !
Que la paix soit sur toi, ô Messager de Dieu, ainsi que la Miséricorde de Dieu et Ses Bénédictions et que Dieu ne la rende pas la dernière salutation de paix de ma part.
le 28 de mois de Safar l’anniversaire de la mort du Prophète (P)
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
A l’occasion de l’anniversaire de la mort du Prophète (P), au vingt-huitième jour du mois de safar(celon certain source), nous célébrons la mémoire de la mort du Prophète Muhammad (P) dont la mort a vu s'interrompre définitivement la Révélation céleste, et se perdre l'un des deux actes de sécurité alloués par Dieu aux habitants de la terre : ((Mais Dieu se refuse de les châtier tant que tu es parmi eux. Dieu ne les châtierait pas alors qu'ils continuent de demander pardon)) (Coran VIII, 33).
le Messager de Dieu (P) a rendu l’âme après avoir transmis le Message et concrétisé la parole divine en étant un Coran s’incarnant dans ses actes comme il était un Coran de par sa lecture et sa transmission.
Le Messager de Dieu (P) fut tout fait de lumière, tout fait de bien, tout fait de clémence et tout fait de message et de bons caractères inégalables . Il était la lumière qui éclairait les raisons des hommes par le Message et leur vie par la loi, et qui ouvrait leurs cœurs vis-à-vis de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire. Dieu, le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre : ((Nous ne t’avons envoyé que par miséricorde pour les univers)) (Coran XXI, 107).il a durant toute sa vie, été tellement éprouvé, lui qui a dit : « Aucun prophète n’a été maltraité comme je l’ai été moi-même ».
Dieu, le Très-Haut, dit : ((Muhammad n’est qu’un messager, -des messagers avant lui ont passé. S’il mourrait donc, ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos talents ? Quiconque retourne sur ses deux talons ne saura faire à Dieu le moindre mal, tandis que Dieu bientôt rétribuera les reconnaissants)) (Coran III, 144).
Dieu, le Très-Haut, a donc affirmé dans ce Verset que le Prophète (P) meurt, mais le Message continue d’exister et que les Musulmans devraient assumer la responsabilité du Message, qu’ils devraient croire au Message, agir pour le Message et appeler les hommes à adhérer au Message.
On sait que le Prophète (Psl) était tombé malade vers la fin de sa vie. Il s’était présenté à la mosquée avec la tête bandée tellement il souffrait. Comme il était faible, il s’appuyait du côté droit sur le Commandeur des croyants, ‘Alî Ibn Abû Tâlib (p) et, du côté gauche, sur al-Fadl Ibn ‘Abbâs(Ra). Monté à la tribune, le Prophète (Psl) a dit : « O gens ! Je ne tarderai pas de vous quitter. Que celui à qui j’ai promis quelque chose vienne pour que je le lui rende. Que celui à qui je dois quelque chose vienne pour me le dire. O gens ! Personne n’a auprès de Dieu quelque chose d’autre que l’action ».
« O gens ! Ne prétendez à rien et ne souhaitez rien. Car, par Dieu qui m’a envoyé par la vérité comme prophète, rien ne me sauvera qu’une action de compassion. Si je désobéis je serais perdant. Ai-je communiqué mon message ? Seigneur ! Sois-en témoin ».
Fâtima az-Zahrâ’ (p) était venue voir le Prophète (P) juste avant sa mort. Il l’a alors couvée de ses bras et, lui chuchotant quelques mots, elle s’est mise à pleurer. Il l’a couvée une seconde fois et là, elle s’est mise à sourire. L’assistance lui a demandé de l’informer sur ce qui se passe mais elle a refusé de dévoiler le secret que le Messager de Dieu (P) lui a communiqué. Elle ne l’a dévoilé qu’après sa mort en disant : « Quand il m’a couvée, la première fois, il m’a dit qu’il allait mourir, et c’est alors que j’ai pleuré. Quand il m’a couvée la seconde fois, il m’a dit que je serai la première parmi les siens qui mourra après lui, et c’est alors que j’ai souri ». Cela prouve que la relation spirituelle était très profonde entre az-Zahrâ’ (p) et son père (P).
Les biographies du Prophète (P) nous parlent de la manière avec laquelle il se préparait pour rencontrer son Seigneur. quelques jours avant sa mort, Il a dit : "L'ordre m'a été donné de demander le pardon pour les habitants de Baqî' (le cimetière de Médine). (C'est donc un enseignement prophétique qui incite à la nécessité de visiter les tombes. Les visiter équivaut à un cadeau qu'on offre à nos morts). en arrivant à Baqî', il a longuement demandé pardon pour les morts avant de leur adresser ces paroles aux morts en ces termes : «Bien à vous le bonheur où vous vivez par comparaison à ce qui est vécu par les vivants… Les discordent s’approchent comme des gros amas de nuit ténébreuse . Les dernières suivent les premières et chacune sera pire que la précédente'" ». Après avoir longuement invoqué Dieu de les pardonner, il s’est tourné vers ‘Alî (p) et il lui a dit : « Gabriel me présentait le Coran une fois par ans et cette année-ci il l’a fait deux fois. Je pense que c’est parce que l’heure de ma mort s’est approchée. Ô ‘Alî, on m’a donné à choisir les trésors de ce monde-ci avec la vie éternelle ou la rencontre avec mon Seigneur et le Paradis, et j’ai choisi ce dernier ».
D'après Ibn Sa'd, qui le tient de Abû Sa'îd al-Khudarî, le Prophète (P) a dit :
"O gens les croyants sont des frères, et les biens de l’un ne sont pas licites pour un autre contre son gré. Ai-je bien communiqué mon Message ? Seigneur, sois-en témoin! Ne redevenez pas après moi des incrédules qui s'entretuent. O gens votre Seigneur est un et votre père est un. Votre père à tous est Adam, et Adam est créé de poussière. Le plus noble d’entre vous est celui qui est le plus pieux. Un Arabe n’est supérieur à un non Arabe que par la piété". Il a dit aussi : "Je ne tarderai pas à être appelé et j’irai. Je vous laisse les deux Choses Grandioses : Le Livre de Dieu et les Membres de ma Famille, une corde tendue entre le ciel et la terre. Le Subtil, l’Informé m’a annoncé qu’elles ne se sépareront pas avant de venir me rejoindre au bord du Bassin. Voyez donc comment les traiter après ma mort".
Le Commandeur des croyants, ‘Ali, la Paix soit sur lui, rapporte des souvenirs des derniers instants de la vie fructueuse du Sceau des prophètes, Dieu le bénisse lui et les siens, qui sont amers pour tout . Il dit:
«ولقد قبض رسول الله و انّ رأسه علي صدري، و لقد سألت نفسه في كفّي، فأمررتها علي وجهي، ولقد ولّيت غسله والملائكة أعواني...»
«L’Envoyé de Dieu, Dieu le bénisse lui et les siens, alors qu’il avait sa tête sur ma poitrine, a rendu l’âme, et sa vie s’est écoulée dans ma paume, que j’ai passée sur son visage. J’ai été le régisseur du ghosl (le bain rituel) du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, et les anges divins m’aidaient.»
Puis il poursuit:
«Il semblait que toute la maison, à ce moment d’affliction, pleurait d’une même voix avec les djinns et les hommes et [tous] se lamentaient du fait du deuil du Prophète(psl). Un groupe d’anges descendait et un autre groupe remontait vers le ciel.
J’entendais clairement le murmure de la prière qu’ils récitaient sur lui. Ce jusqu’au moment où nous avons enseveli le Noble Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, dans sa chambre.
lors de sa mort, il versait les larmes du deuil et au moment de laver le corps sacré du Prophète psl, il déclarait avec ces mots la grande tristesse qui emplissait son cœur et se consolait ainsi lui-même:
«بأبي انت و أمّي يا رسول الله. إنقطع بموتك ما لم ينقطع بموت غيرك من النبوّة و الأنباء و أخبار السماء»
«Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi ô Envoyé de Dieu! Avec ta mort une relation est coupée alors que cela n’avait pas été ainsi avec la mort des autres; avec ta mort, la suite de la Prophétie est rompue et la descente des révélations célestes est interrompue.»
«و لولا أنّك أمرت بالصبر و نهيت عن الجزع لأنفدنا عليك ماء الشؤون، و لكان الدّاء مما طلاً والكمد محالفاً، و قلّالك، و لكنّه ما لا يملك ردّه ولا يستطاع دفعه. بأبي أنت و أمّي أذكرنا عند ربّك و اجعلنا من بالك»
«Si tu ne nous avais pas ordonné la patience et l’endurance et ne nous avais pas empêché de nous lamenter, nous aurions pleuré jusqu’à ce que nos larmes tarissent et cette douleur pénible aurait été perpétuellement renouvelée en nos cœurs, ma tristesse serait restée éternelle.
Bien entendu, ceci est insignifiant face à ta peine. Que puis-je faire? La vie ne peut revenir après la mort et on ne peut empêcher la mort! Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi! Souviens-toi de nous en présence de Dieu et confie-nous aux souvenirs.»
‘Ali(p), a fait ce jour-là ses adieux au Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, et l’a confié à la terre.
Que Dieu prie sur Son Messager et permette qu’il intercède pour nous auprès de Lui au Jour Dernier.
L'Iran soutient le plan d'Assad
Le ministre des Affaires étrangères de l'Iran, Ali Akbar Salehi, a déclaré que l'Iran soutenait la mesure innovatrice de Bachar el-Assad dans la présentation d'un plan général afin de résoudre les tensions politiques syriennes.
Mentionnant ce plan, Ali Akbar Salehi a souligné: "le contenu du plan syrien comprend le démenti de la violence et du terrorisme, le refus de toute sorte d'intervention étrangère, tracer l'avenir de ce pays à base du pluralisme politique, l'établissement d'une bonne occasion pour former et accomplir le procès politique suivant la charte nationale et la rédaction des nouvelles Constitutions et organiser l'élection parlementaire et enfin constituer un nouvel Etat".
Selon lui, l'un des avantages de ce plan est d'inspirer et de tenir compte des principes de la charte de l'ONU et les axes communs de tous les programmes régionaux et internationaux déjà présentés.
"La mettre en œuvre de ce programme pourrait aider les syriens et les pays de la région à construire un avenir prometteur et stable", a-t-il confirmé.
Ali Akbar Salehi a, aussi, apprécié la mise en accent sur la continuation du support des idéaux palestinien du président syrien, Bachar el-Assad.
La négociation avec l’Amérique
Les négociations qui sont menées sous les menaces et les pressions ne sont pas de véritables négociations. Il n’est pas acceptable que l’un des côtés de négociations menace et pressurise l’autre côté d’une manière impérialiste, impose des sanctions et montre une main de fer et en même temps crier que les deux parties doivent s’asseoir à une table et négocier. Ce ne sont pas considérées comme des négociations.
Nous ne nous engagerons avec personne dans ce genre de négociations. Par conséquent, l’Amérique a toujours entré dans l’arène des négociations dans ce sens.
L’Amérique n’entre pas dans les négociations de manière honnête. L’Amérique y entre d’une manière impérialiste. Et nous, nous n’allons pas négocier avec tout pays qui fait un geste impérialiste. Ils doivent mettre de côté leurs tendances impérialistes. Ils doivent mettre de côté les menaces. Ils doivent mettre de côté les sanctions. Ils ne doivent pas supposer un résultat prédéterminé pour les négociations.... La République islamique ne céderait pas à de telles pressions, et elle répondra à toutes les pressions de sa propre manière.
S’ils n’ont pas recours à l’intimidation et descendent de l’échelle de l’impérialisme - qui est une échelle pourrie- nous n’aurons pas de problèmes avec les négociations. Mais les négociations sont impossibles tant qu’ils se comportent de cette manière.
Ben Laden: la CIA nie l'acte de torture
Les techniques d'interrogatoire utilisées sur certains détenus pour localiser Oussama ben Laden n'étaient pas des actes de torture, a affirmé dimanche l'ancien responsable de ce programme de la CIA. Elles ne ressemblaient en rien aux scènes du film sur la traque du chef d'Al-Qaïda, selon lui.
"Personne n'a été ensanglanté ou frappé pendant le programme de techniques d'interrogatoire renforcées que j'ai supervisé de 2002 à 2007", écrit José Rodriguez, dans une chronique du "Washington Post".
L'ancien responsable a tenu à intervenir dans la controverse qui agite le renseignement américain sur le film "Zero Dark Thirty", qui sort sur la plupart des écrans aux Etats-Unis, le 11 janvier. Le long métrage, bien placé dans la course aux Oscars, s'ouvre sur une scène de torture de détenus qui finissent par livrer des informations essentielles à la localisation de Ben Laden.
"Personne n'a été pendu au plafond. Les réalisateurs du film ont emprunté les scènes des colliers pour chiens aux abus commis par le personnel militaire à (la prison) d'Abou Ghraib en Irak. Rien de tel n'a jamais été commis dans les 'prisons dites secrètes' de la CIA", écrit M. Rodriguez.
Autorisation de Washington
"Pour donner la moindre claque sur le visage d'un détenu, les responsables de la CIA devaient recevoir une autorisation écrite de Washington", dit-il.
"Les détenus avaient la possibilité de coopérer. S'ils étaient récalcitrants et qu'on avait des raisons de croire qu'ils détenaient des informations cruciales, ils étaient soumis - avec l'accord de Washington - à certaines techniques renforcées, comme être attrapé par le col, privé de sommeil, ou en de rares occasions, soumis à une simulation de noyade".
M. Rodriguez admet que trois des "pires terroristes de la planète", actuellement détenus à Guantanamo, ont ainsi subi une simulation de noyade pour les "inciter à coopérer", en utilisant des "petites bouteilles d'eau et non un seau" comme on le voit dans le film.
Le CIA a des prisons secrètes dans différents pays où les détenus subissent des torutres et sont privés d'un jugement fiable.
Assad lance une solution de trois étapes pour régler la crise syrienne
Le président syrien Bachar al-Assad a prononcé, dimanche, à Dar al-Opéra (maison de l'opéra) à Damas une allocution dans laquelle il a abordé les derniers développements en Syrie et dans la région.
"Je regarde les visages des mes compatriotes, tous tristes et mélancoliques, les yeux des enfants d'où s'est effacé le sourire, et les mains des vieilles femmes levées au bon Dieu le priant pour un fils, une fille ou un petit-fils". Par ces mots le président al-Assad a commencé son discours ajoutant: "Nous nous rencontrons aujourd'hui alors que la souffrance règne en Syrie d'où la sécurité et la sûreté s'est absentée, que des mères ont perdu leurs fils, des familles ont perdu leur chef, des enfants devenus orphelins, des martyrs, des déplacés et des portés disparus".
Selon sana, le président Bachar al-Assad a rappeé que les nuages noirs cachent les rayons du soleil, c'est vrai, mais elles apportent la pluie, la pureté et l'espoir.
"Du sein de la douleur naît l'espoir et du fond de la souffrance les meilleures solutions peuvent être tirées", a fait noter le président al-Assad, faisant remarquer que l'état affectif seul ne suffit pas pour compenser la perte de ceux qu'on aime, rétablir la sécurité dans le pays ou bien assurer le pain, l'eau et le médicament.
"Les sentiments de la douleur, de tristesse, de défi et de résolution sont une énergie géante, et la Syrie ne sortira de son épreuve que lorsque cette énergie serait transformée en mouvement national généralisé qui sauvera le pays de l'offensive féroce sans précédent dans l'histoire de la région qui la vise", a poursuivi le président al-Assad, ajoutant que le mouvement national est le baume pour les blessures qui ont touché profondément la société et le seul à préserver la Syrie géographiquement et à la rendre plus forte sur les plans social, culturel et moral.
Il a fait noter dans ce sens qu'il est de la responsabilité de chaque citoyen de donner quelque chose, quoique simple qu'il considère. La Patrie est à tous et nous le défendrons tous, chacun dans ses possibilités", a-t-il insisté, ajoutant que par l'idée, par la position, par l'édification et par la préservation des biens du peuple on défend la patrie.
"Comme l'offensive est portée à toute la patrie, chaque citoyen avait compris que le négativisme et laisser la chose au temps pour résoudre le problème c'est aller par le pays vers l'abîme", a-t-il averti, poursuivant que ne pas participer aux solutions fait retourner a patrie en arrière.
"Beaucoup, étant tombés dans la piège en leur avoir présenté la question comme conflit entre régime et opposition, ou comme conflit de pouvoir, s'étaient mis à l'écart et observé le silence et la neutralité. Il est de notre devoir tous de redresser la vision vers la boussole qu'est la patrie, parce que le conflit est en effet, entre la patrie et ses ennemis, entre le peuple et les tueurs criminels, entre le citoyen, son pain, son eau, son réchauffement, et celui qui les en prive, et entre la sécurité et la peur", a-t-il expliqué.
Et de poursuivre: "Ils ont tué les innocents et les civils pour éteindre la lumière dans notre pays, assassiné les compétences et les cerveaux pour répandre leur ignorance, saboté les infrastructures édifiés par les fonds du peuple pour le laisser souffrir dans sa vie, privé les enfants d'aller à l'école pour détruire l'avenir du pays, saboter l'électricité, les communications et le ravitaillement de carburant pour laisser les enfants et les vieillards souffrir du froid et manquer de médicaments, et ce qui montre le plus leur barbarie c'est leur actes contre les silos et le vol du blé et de la farine", se demandant: "Est-ce un conflit sur un poste? Où bien c'est un conflit entre la patrie et ses ennemis? Est-ce un conflit sur le pouvoir ou bien une vengeance contre le peuple qui n'a pas donné aux terroristes le mot clé pour démembrer la Syrie et la société syrienne?".
"A début, ils l'avaient donnée comme une "prétendue" révolution. Mais le peuple s'en était révolté
Les nuages noirs cachent les rayons du soleil, c'est vrai, mais elles apportent la pluie, la pureté et l'espoir.
et leur avait refusé la couveuse populaire. Ils ont alors voulu l'imposer par l'argent, l'information et par l'arme, à commencer clandestine. Echouant, ils ont battu les masques du "pacifique" et laisser paraître les armes qu'ils utilisaient en effet dès le début mais clandestinement et commençaient par tenter de conquérir les villes d'après lesquelles ils entendaient attaquer, comme les loups, les autres villes. Ils ont frappé barbarement; mais à chaque coup, le peuple, conscient et ferme, les avait démasqués et les avait bannis. A ce stade ils avaient décidé de se venger de ce peuple en répandant arbitrairement le terrorisme et partout", a poursuivi le président al-Assad, ajoutant: "Ils l'appelaient révolution et elle en est tout à fait loin".
Le président al-Assad a fait noter qu'une révolution repose sur une pensée. "La révolution, pour en être une, a besoin des personnes de pensée, où est-ce cette personne dans cette révolution? A besoin d'un leader, où en est-il? Les révolutions se basent sur la pensée et le savoir et non sur l'ignorance, vise à promouvoir le pays et non à la mener des siècles en arrière, s'emploie à répandre la lumière dans la société et non à priver le peuple de l'électricité".
Et de poursuivre: "S'appelle révolution celle d'un peuple et non celle des personnes importées de l'extérieur pour se révolter contre le peuple; la révolution se fait pour et non contre les intérêts du peuple. Dites donc, cette dite révolution en est une?, et ceux dite révolutionnaires, le sont-ils? Non, ceux ne sont qu'un groupe de criminels".
Le président al-Assad a fait noter que derrière ceux-ci, des takfiris travaillaient dans les rangs arrières par des opérations d'explosion et de tuerie collective, laissant les gangs agir et les soutenant. "Mais à la limité de l'effondrement grâce aux coups portés, la main dans la main, par l'armée et le peuple, ils s'étaient vus obligés à passer aux lignes premières prenant en main le gouvernail du navire du sang et de la tuerie". "Parce que la pensée takfirie n'est pas de notre pays, ils avaient du l'importer.
L'équation alors s'était renversée: Takfiris, terroristes, Qaïda, arrivent de partout sous titre de Djihadistes pour diriger les opérations terroristes sur le terrain, alors que les personnes armées, ayant échoué, passaient aux rangs arrières jouant le rôle de serviteurs et dans les meilleurs cas, d'espions ou d'agents contre leurs compatriotes au compte des assassins qui ne parlent qu'égorgement et mutilation", a expliqué le président a-Assad, poursuivant: Ce sont ceux-ci que nous combattons. Beaucoup parmi eux ne sont pas des Syriens. Ils étaient venus en Syrie avec de fausses notions qu'ils appelaient Djihad et qui sont les plus éloignées du Djihad comme de l'Islam.
Le président al-Assad a trouvé opportun de rappeler comment avait poussé ce genre de terrorisme "Nourri il y a trois décennies par l'occident, et par les fonds arabes en Afghanistan". "Sa mission de disloquer l'Union soviétique et de le faire sortir de l'Afghanistan achevée, il s'est déchaîné et commencé à frapper dans le monde arabe et dans le monde islamique, et passé ensuite en occident. Ils avaient tenté de s'en débarrasser par une guerre en Afghanistan, puis par différents moyens après l'invasion de l'Irak, sans réussir; ce terrorisme persistait, se répandait et commençait à s'introduire dans les sociétés occidentales. L'occasion s'était présentée aux forces occidentales, à la faveur des événements dans le monde arabe, notamment en Syrie, pour transférer le plus grand nombre de ces terroristes en Syrie la leur présentant comme terre de Djihad, ainsi elles se débarrasseraient à la fois de deux gênants: Elles en finiraient avec les terroristes et affaiblirait la Syrie, nœud gênant pour l'occident".
Le président al-Assad s'est rappelé une organisation travaillant sur la question du terrorisme, qui avait publié il y a un mois environs un rapport sur le recul des actes terroristes en Asie est et centrale. "C'est vrai puisque la majorité des terroristes en Syrie y étaient venus de ces pays; alors qu'autres étaient venus des pays occidentaux", a précisé le président al-Assad, mettant l'accent
Ils ont tué les innocents et les civils pour éteindre la lumière dans notre pays.
sur la gravité de l'accès de ces terroristes dans la société non seulement au niveau sécuritaire mais encore idéologique et social. "Au niveau sécuritaire il n'est pas impossible qu'on les repousse mais quand ce genre d'idéologie s'infiltrent dans une société, cette société devient un monstre", a avertit le président al-Assad, affirmant qu'il est de notre devoir de passer au-dessus de nos différends et de nous unifier pour affronter ce danger.
Le président al-Assad a souligné que la crise a d'autres dimensions qui ne sont pas uniquement intérieures. "Ce qui se passe à l'intérieur est claire à celui qui veut voir", mais il y en a aussi ceux au niveau régional qui veulent la partition de la Syrie, d'autres cherchaient à l'affaiblir, certains fournissaient les fonds et les armes aux criminels et les entraînaient. Des pays de la région fondés sur l'occupation et l'agression, nous ne sont pas étonnés de ce qu'ils faisaient. Des pays voisins ont fait tort à la Syrie et à son peuple pour l'affaiblir et le dominer. Et d'autres se cherchaient une place qui lui manque dans l'histoire mais qu'ils l'avaient écrit par le sang des innocents du peuple arabe, syrien particulièrement", a-t-il expliqué, ajoutant que la Syrie et son peuple sont plus forts et plus fermes et que le peuple de Syrie leur promet qu'il ne l'oubliera pas.
Quant au niveau international, le président al-Assad a tenu à assurer que la Syrie était et restera libre et souveraine et qu'elle n'acceptera ni la soumission ni la tutelle, "la chose qui avait dérangé l'Occident et le dérange encore".
"L'occident avait voulu exploiter les événements intérieurs pour faire sortir la Syrie de l'équation politique dans la région, pour s'en finir avec ce nœud et la pensée de la résistance, et pour nous transformer en acolytes comme beaucoup d'autres qui nous entourent", a dit le président al-Assad, faisant noter que la communauté internationale n'est pas seulement l'Occident, qu'il y a beaucoup de pays dans le monde, dont en tête la Russie, la Chine et le groupe de BRICS, qui refusent toute intervention dans les affaires des pays et la déstabilisation de la région et qui respectent la souveraineté, l'indépendance de la Syrie et la liberté de sa décision. Il a tenu à leur adresser, tous, les remerciements, et l'expression du respect et de l'estime.
En ce qui concerne la solution de la crise en Syrie, le président al-Assad a estimé qu'on ne peut pas parler du règlement de la crie sans prendre en considération les trois facteurs intérieurs, régionaux et internationaux. "Toute mesure ne prenant pas en considération ces facteurs ne serait d'aucun d'effet
Sur le plan intérieur, a indiqué le président al-Assad, certain avaient considéré le conflit comme étant entre opposition et un pro-régime. Pour mois, il ne l'était pas. Un tel conflit dans le monde civilisé se porte sur la manière d'édifier et d'évoluer la patrie et non de le détruire et de la faire retourner des décennies en arrière. L'équation opposition et pro-régime est entre l'intérieur et l'intérieur. Quand l'une des deux parties serait liée à l'extérieur, l'équation devient entre l'intérieur et l'extérieur, entre l'indépendance de la Patrie et l'hégémonie, entre son maintenu souveraine et son occupation politiquement. La question passe alors à une question de défense de toute la patrie, et tous alors s'unifient pour affronter l'agression venue de l'extérieur. Donc quand on parle de l'opposition de l'extérieur nous n'entendons pas le lieu de leur présence, mais celui où elle avait mis son cœur et son esprit, leurs rapports et leurs paris, et surtout leur financement. Il y en a beaucoup qui habitent à l'étranger mais qui défendaient la patrie".
"La question donc n'est pas seulement celle d'opposition et de pro-régime, ou d'armée face à des gangs et à des tueurs. Nous sommes devant un état de guerre par excellence. Nous affrontons une agression extérieure féroce inédite avec une nouvelle forme plus dangereuse et plus meurtrière que les guerres traditionnelles car elle n'utilisait pas ses outils pour frapper mais se servait de certains syriens avec nombre d'étrangers pour l'exécuter", a indiqué le président
Takfiris, terroristes, Qaïda, arrivent de partout sous titre de Djihadistes pour diriger les opérations terroristes sur le terrain.
al-Assad affirmant que ce genre de guerre doit être affronté par la défense de la patrie parallèlement avec la réforme, nécessaire pour nous tous, qui ne changera pas peut être pas dans cette guerre mais frtifie le pays et l'unité nationale.
Le président al-Assad a tenu à souligner que "la réforme sans sécurité comme sécurité sans réforme, l'une ne réussit pas sans l'autre. Ceux qui ont à plusieurs reprises déclaré que la Syrie a choisi la solution sécuritaire, ne voient et n'entendent pas. Nous avons dit, à maintes reprises: Réforme et politique d'une main et lutte contre le terrorisme de l'autre", a poursuivi le président al-Assad, s'adressant à ceux qui renversent dans ce sens les faits: Quand une personne subit une agression et se défend, nous disons qu'elle se défend ou choisit la solution sécuritaire. " Lorsque l'Etat défend le peuple et le peuple défend la patrie pourquoi on dit qu'ils ont choisi la solution sécuritaire ?", s'est interrogé le président al-Assad.
Il a insisté sur le fait que la défense de la patrie est un devoir juridique, constitutionnel et légitime et c'est indiscutable. Il a qualifié d' "incorrectes" toutes les paroles sur le choix de l'Etat de la solution sécuritaire. "Nous n'avons pas choisi la guerre mais celle-ci s'était imposée à la Syrie", a-t-il indiqué.
"Nous n'avons pas refusé le règlement politique que nous avions proclamé dès le ۱er jour à travers son fondement essentiel à savoir le dialogue. Mais avec qui nous allons mener le dialogue? Avec ceux qui ont une pensée extrémiste et qui ne sachent que le langage de sang, de tuerie et de terrorisme, avec des gangs qui prennent leurs instructions de l'étranger, notamment des pays régionaux dont les responsables connaissent que la sortie de la Syrie de sa crise enterrera leur avenir politique, ou bien avec des marionnettes fabriquées par l'Occident? Le dialogue serait avec le maître et non pas avec le disciple", a affirmé le président al-Assad qui a précisé que c'est l'Occident, qui est d'origine colonialiste et le créateur de la politique de division et de conflit confessionnel qui a fermé la porte devant le dialogue.
"Ceux qui parlent seulement de la solution sécuritaire et ferment les yeux devant ces faits, sont ignorants ou bien humiliants qui présentent la patrie aux criminels et à ceux qui sont derrière et qui vendent gratuitement le peuple et les sangs des martyrs, ce que nous ne permettrons pas", a-t-il indiqué.
Il a affirmé que la solution doit être globale basée sur des axes qui sont la solution politique, la lutte contre le terrorisme et la solution sociale.
Au sujet de la solution sociale, il a abordé des modèles appliqués à Homs et à Daraa où la situation s'améliore grâce à des nationalistes qui ont procédé à certaines initiatives entre l'Etat et des personnes impliquées dans les événements, soient des personnes armées et des terroristes. "Ces initiatives avaient des résultats très importants sur le terrain", a-t-il souligné. Il a tenu à remercier ces nationalistes qui n'appartiennent pas à des partis et qui n'ont pas un programme politique.
"Nous tendrons toujours la main au dialogue. Nous dialoguerons avec toute personne contraire à notre politique et qui s'oppose à nos positions. Nous dialoguerons avec des partis et des individus n'ayant pas vendu leur patrie à l'étranger et avec ceux qui jettent les armes. Nous serions des partenaires sincères à toute personne nationaliste travaillant dans l'intérêt de la Syrie, de sa sécurité et de son indépendance", a-t-il ajouté.
Le président al-Assad a indiqué qu'à partir des constantes de principe, dont la souveraineté de l'Etat, l'indépendance de sa décision, et des principes de la charte de l'ONU et de la loi internationale qui confirment la souveraineté des pays, leur indépendance, leur intégralité territoriale et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures et partant de la foi en la nécessité du dialogue entre les Syriens sous une direction syrienne pour rétablir la sécurité et la stabilité en Syrie, la solution politique en Syrie sera comme suivant:
La ۱ère étape: Premièrement, les pays régionaux et internationaux concernés respectent l'arrêt du financement, de l'armement et de l'hébergement des personnes armées parallèlement
La Syrie était et restera libre et souveraine et elle n'acceptera ni concession ni tutelle
avec l'arrêt de leurs actes terroristes pour faciliter le retour des déplacés à leurs foyers avec sécurité, c'est ensuite que les opérations militaires des forces armées prendront fin tout en sauvegardant leur droit à riposter en cas de toute agression menaçant la sécurité du citoyen et de la patrie ou contre les établissements publics et privés. Deuxièmement, trouver un mécanisme pour s'assurer du respect par toutes les parties de l'article précédent et du contrôle des frontières. Troisièmement, le gouvernement actuel commence des contacts intensifs avec toutes les composantes de la société syrienne pour tenir une conférence de dialogue national à laquelle participeront toutes les forces désireuses de trouver une solution à la crise en Syrie.
Et le président al-Assad de poursuivre: "La ۲ème étape: L'actuel gouvernement appelle à tenir une conférence de dialogue national global pour parvenir à une charte nationale qui sauvegarde la souveraineté de la Syrie et l'intégrité territoriale, refuse toute intervention dans ses affaires, rejette le terrorisme et la violence sous toutes ses formes et trace l'avenir politique de la Syrie et le système constitutionnel et judiciaire, les traits politiques et économiques et les nouvelles lois sur les partis, les élections et l'administration locale. La charte sera ensuite soumise au référendum populaire pour la formation par la suite d'un gouvernement élargi représentant toutes les composantes de la société syrienne et l'organisation d'un référendum populaire sur la constitution. Après l'adoption de la constitution, le gouvernement élargi adoptera des lois faisant l'objet d'un accord lors de la conférence du dialogue conformément à la nouvelle constitution, dont la loi des élections, pour organiser des nouvelles élections parlementaires".
Quant à la ۳ème phase, le président al-Assad a dit que cette phase comprend la formation d'un nouveau gouvernement conformément à la constitution, la tenue d'une conférence générale de réconciliation nationale, l'amnistie des détenus du fait des événements tout en maintenant les droits civils, et la réhabilitation des infrastructures, la reconstruction et l'octroi des indemnités aux citoyens endommagés du fait des événements.
Le président al-Assad a ajouté que ces trois étapes sont les traits principaux d'une solution politique et les simples titres qui ont besoins de détails que le gouvernement s'en occupera pour présenter cette vision comme initiative dans les prochains jours.
Il a tenu à rassurer que le gouvernement ne s'arrête pas sa lutte contre le terrorisme tant qu'il y a un terroriste en Syrie et que cette initiative ne signifie absolument pas d'être tolérant dans la lutte contre le terrorisme.
"Cette initiative est adressée à tous ceux qui veulent le dialogue et une solution politique dans un proche avenir en Syrie", a-t-il fait noter, soulignant que "nous écoutons beaucoup de refus par des parties connues et nous disons: Pourquoi vous refusez des choses qui ne sont pas adressées à vous", a-t-il indiqué.
Le président est de poursuivre: "Toute initiative lancée par une partie, une personnalité ou un Etat doit se baser sur cette vision syrienne. Toute initiative est une aide initiative et non pas un substitut", ajoutant:"Si on se demande comment des initiatives étrangères pourront nous aider car il y des axes: le travail politique et la lutte contre le terrorisme. Pour le premier axe, les Syriens sont capables de mener un processus politique. Ceux qui veulent aider la Syrie d'une manière pratique et sincère doivent concentrer sur l'arrêt de l'infiltration des personnes armées et du trafic d'armes et d'argents en Syrie", a insisté le président al-Assad.
Il a souligné que l'appui par la Syrie des initiatives étrangères ne signifie pas qu'elle accepte leurs explications. "Nous n'acceptons aucune interprétation de toute initiative sauf si elle verse dans l'intérêt syrien", a-t-il insisté.
Abordant dans ce sens l'initiative de Genève, le président al-Assad a affirmé que cette initiative soutenue par la Syrie comprend un article ambigu et inexpliqué sur l'étape de transition. "Nous passons dans cette étape d'où à où? Nous allons passer d'un pays libre
Nous tendrons toujours la main au dialogue. Nous dialoguerons avec toute personne contraire à notre politique.
souverain à un pays sous occupation ou bien d'une décision nationale autonome à une décision dictée par l'étranger?", s'est-il interrogé.
Il a affirmé que la transition est, pour la Syrie, un passage de l'instabilité à la stabilité. "Toute autre interprétation ne nous concerne pas", a-t-il insisté. Le président al-Assad a précisé que toute initiative acceptée par la Syrie part de l'idée de la souveraineté et de la décision du peuple. "Même la charte nationale qui pourrait être approuvée lors de la conférence de dialogue ne passera qu'à travers un référendum", a-t-il affirmé, ajoutant dans ce sens que toute idée venant de l'intérieur ou de l'extérieur doit passer par un référendum populaire et non pas par le président, le gouvernement ou par le dialogue.
Par ailleurs, le président al-Assad a indiqué que la Syrie accepte les conseils et non pas les diktats et elle accepte l'aide mais elle n'accepte pas la tyrannie. Il a indiqué que toute explication hors de la souveraineté syrienne n'est qu'un rêve, affirmant que la Syrie ne procédera à aucune initiative ou acte qu'à partir de la situation syrienne et de l'intérêt et désir du peuple.
Selon sana, le président al-Assad a précisé que la sécurité requise ne provient pas à travers l'impartialité ou en restant dans l'expectative, affirmant que la patrie n'appartient aux personnes qui y résident mais à celles qui la défendent. Il a, à ce propos, indiqué que la patrie quand elle remportera la victoire n'oubliera jamais ceux qui ont sacrifié pour la patrie qui est le droit et ce droit va donner à toute personne ayant droit son droit.
Le président al-Assad a rendu hommage aux propriétaires du droit le plus grand à savoir les hommes de l'armée syrienne, aux officiers, aux sous-officiers et aux soldats intrépides qui ont sacrifié leur sang pour la Syrie et qui mènent une guerre la plus féroce. '' Les forces armées ont écrit les épopées de l'héroïsme grâce à leur cohésion, à la fermeté et à l'unité nationale, qui reflètent celles du peuple", a-t-il ajouté.
Le président al-Assad a affirmé que la Syrie reviendra plus forte et elle ne concédera jamais ses principes ou ses droits, précisant que ceux qui parient pour l'affaiblissement de la Syrie illusionnent, le Golan est à nous et la Palestine est notre cause pour laquelle nous avons présenté les sacrifices les plus chers et les plus précieux, le sang et les martyrs. "On ne cessera pas de soutenir la résistance contre le seul ennemi, la résistance est une méthode et non pas des personnes, pensée et exercice et non pas des concessions ou une saisie d'opportunités", a-t-il indiqué.
Le président al-Assad a précisé que toute tentative d'impliquer les Palestiniens dans les événements en Syrie a pour objectif de dévier la boussole de l'ennemi réel et n'est qu'une tentative ratée avant son commencement, étant donné que le Palestinien en Syrie accomplit son devoir envers sa deuxième patrie comme tout Syrien. Le président al-Assad a rendu hommage à tout Palestinien honnête en Syrie qui a tenu sa promesse et apprécié les positions syriennes.
Et le président de poursuivre :'' Je viens du peuple et je resterai ... Les postes sont transitoires, mais la patrie est éternelle ... Les larmes des mères éplorées vont rafraîchir les âmes pures de leurs fils disparus et brûler les assassins criminels qui ont volé les rires de nos enfants et voilà ils essayaient de voler leur avenir d'une patrie sécurisée ferme et stable", a-t-il indiqué.
Le président al-Assad a affirmé enfin qu'en dépit de ce qu'ils ont planifié contre la Syrie, mais ils n'ont jamais pu nous changer ... Le patriotisme coule dans notre sang et la Syrie est la plus précieuse de toute chose. "Votre ténacité près de deux ans dit au monde entier que la Syrie est imperméable à l'effondrement et son peuple ne se soumettra pas... Main dans la main, malgré toutes les blessures, nous irons de l'avant, en prenant la Syrie vers un avenir plus ferme et plus lumineux ne craignant ni leurs balles ni leur rancune étant donné que nous sommes les propriétaires du droit et Dieu est toujours et jamais avec le droit", a conclu le président al-Assad.
Lettre de l’Imam Khomeyni à Mikhaïl Gorbatchev
Au Nom de Dieu,
le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
A Monsieur Gorbatchev[1], Président du Soviet Suprême de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, avec mes vœux de bien-être et de bonheur pour vous et pour le peuple soviétique.
Depuis votre arrivée aux affaires, on a le sentiment que dans l’analyse des événements politiques mondiaux, et particulièrement en ce qui concerne les questions soviétiques, Votre Excellence s’est engagée dans une nouvelle phase de révision, de changement et d’action, et il se peut fort bien que votre audace et votre hardiesse soient le point de départ de mutations et viennent bouleverser les rapports qui régissent actuellement le monde. De ce fait, il m’a paru nécessaire d’évoquer certaines questions, bien qu’il soit possible que votre réflexion et vos décisions nouvelles ne soient qu’une démarche visant à résoudre vos difficultés de parti et, parallèlementen marge de cela[Y1], certains des problèmes de votre peuple. Même dans cette mesure, le courage de réviser une doctrine qui a enfermé des années durant les révolutionnaires du monde entier dans des murailles d’airain serait louable, mais si votre réflexion va au-delà, le premier point qui entraînerait à coup sûr votre réussite serait de revoir la politique de vos prédécesseurs visant à l’élimination de Dieu et de la religion de la société, politique qui a sans conteste porté le coup le plus dur et le plus important à la société soviétique. Sachez qu’il n’est pas d’autre voie pour aborder de manière réaliste les questions mondiales.
Certes, il est possible qu’après les méthodes et les actions erronées des précédents dirigeants communistes dans le domaine économique, le “vert paradis” du monde occidental se montre chatoyant, mais la vérité est ailleurs. Si, à ce stade, vous vouliez simplement résoudre les nœuds gordiens de l’économie socialiste et communiste en cherchant refuge dans le club du capitalisme occidental, non seulement vous ne guéririez aucun mal de votre société, mais il faudrait encore que d’autres viennent ensuite réparer vos erreurs, car si le marxisme est aujourd’hui dans une impasse économique et sociale, le monde occidental aussi a des problèmes dans les mêmes domaines – mais d’une autre manière, bien entendu– et dans d’autres domaines encore.
Monsieur Gorbatchev,
il faut faire face à la réalité : le principal problème de votre pays n’est pas la question de la propriété, de l’économie et des libertés, votre principal problème est l’absence d’une véritable croyance en Dieu, ce même problème qui a également entraîné l’Occident – ou qui l’entraînera – dans la dégradation et dans l’impasse. Votre principal problème réside dans votre long et vain combat contre Dieu, principe de l’existence et de la création ! [2]
Monsieur Gorbatchev,
il est clair pour tous que le communisme devra désormais être cherché dans les musées de l’histoire politique du monde, cela parce que le marxisme ne répond à aucun des besoins véritables de l’homme : c’est en effet une doctrine matérialiste, or ce n’est pas avec le matérialisme que l’on peut faire sortir l’humanité de la crise d’agnosticisme qui est le mal le plus fondamental dont souffre la société humaine, tant à l’Est qu’à l’Ouest.
Monsieur Gorbatchev,
il se peut que, ne voulant pas à certains égards tourner le dos au marxisme, vous continuiez encore d’exprimer dans des interviews votre entière conviction en lui, mais vous savez bien vous-même qu’il n’en va pas réellement ainsi. Le dirigeant chinois a porté le premier coup au communisme et vous lui avez vous-même assené le second et apparemment dernier : le communisme n’est désormais plus de ce monde[3]. Cependant, je vous prie instamment de ne pas vous laisser prendre au piège de l’Occident et du Grand Satan[4], alors même que vous détruisez les murs des illusions marxistes. J’espère que vous aurez réellement l’honneur d’éliminer de l’histoire et de votre pays les derniers résidus putrides de soixante-dix années de déviation du monde communiste. Désormais, les Etats qui partageaient vos idées, et dont le cœur bat pour leur patrie et pour leur peuple, ne seront plus jamais disposés à utiliser encore leurs ressources agricoles et minières pour établir la réussite d’un communisme dont ils ont entendu les os se briser.
Monsieur Gorbatchev,
lorsque des minarets des mosquées de certaines de vos républiques s’est élevé l’appel « Allâh akbar ! Dieu est plus grand ! » et l’attestation de la mission de Sa Seigneurie le Sceau* des Prophètes, que Dieu prie sur lui et sa famille et leur donne la Paix, cela a fait pleurer d’émotion tous les partisans du pur islam de Mohammad. Il m’a paru alors nécessaire de m’adresser à vous pour que vous reconsidériez les deux visions du monde : la vision matérialiste et la vision métaphysique.
Considérant dans leur vision du monde que les sens sont le critère de la connaissance, les matérialistes excluent du domaine du savoir tout ce qui n’est pas perceptible par les sens, et considérant que l’existence va de pair avec la matière, ils n’accordent pas d’existence à ce qui n’a pas de matière. Inévitablement, ils considèrent sans distinction comme “mythe” tout ce qui relève du domaine suprasensible, comme l’existence de Dieu le Très-Haut, la Révélation, la Prophétie, la Résurrection…
Dans la vision métaphysique, par contre, le critère de la connaissance comprend à la fois les senset l’intelligence, et ce qui est perceptible par l’intelligence appartient au domaine du savoir, bien que ce ne soit pas perceptible par les sens. Ainsi, l’existence comprend à la fois le sensible et le suprasensible, et une réalité immatérielle peut fort bien exister. Et de même que l’existant matériel a un fondement immatériel, la connaissance sensible repose également sur la connaissance intelligible.
Le Noble Coran critique le fondement de la pensée matérialiste et à ceux qui s’imaginent que Dieu n’est pas, car sinon on le verrait – [comme ceux qui disaient au Prophète*] « nous ne croirons pas en toi tant que nous ne verrons pas Dieu de nos propres yeux » (Cor. 2.55) –, il répond : « Les regards ne le saisissent pas, mais Lui saisit les regards : Il est le Subtil, l’Informé ! » (Cor. 6.103). Mais laissons de côté le Noble et Précieux Coran et ses arguments à propos de la Révélation, de la Prophétie et de la Résurrection, car vous n’en êtes qu’aux préliminaires de cette recherche.
Je n’ai aucunement l’intention de vous plonger dans les complexités des questions traitées par les philosophes, en particulier par les philosophes musulmans. Je me contenterai de deux exemples simples, relevant de la nature et de la conscience humaines, et dont même les politiciens peuvent tirer profit :
1. Il est évident que la matière et le corps, quels qu’ils soient, sont inconscients d’eux-mêmes : chaque partie d’une statue de pierre – ou d’une autre matière –représentant un homme est inconsciente des autres parties. Or nous constatons que l’homme et l’animal ont conscience de ce qui les entoure : ils savent où ils se trouvent, ce qui se passe autour d’eux, quelle animation remplit le monde… Il y a donc en l’animal et en l’homme quelque chose d’autre qui est au-delà de la matière, qui n’appartient pas au monde matériel et qui ne meurt pas avec la matière mais survit.
2. De par sa nature originelle, l’homme veut toute perfection de manière absolue. Vous savez fort bien vous-même que l’homme veut être la puissance mondiale absolue et qu’il ne s’attache à aucune puissance imparfaite : même s’il tenait le monde entier en son pouvoir et qu’on lui disait qu’il existe encore un autre monde, il voudrait, de par sa nature, tenir aussi cet autre monde en son pouvoir. Et aussi savant que soit un homme, si on lui disait qu’il existe encore d’autres savoirs, par nature, il voudrait les apprendre. Il faut donc bien, pour que l’homme s’y attache ainsi, qu’il y ait une “puissance absolue” et un “savoir absolu” : il s’agit de Dieu le Très-Haut, vers qui nous sommes tous orientés, même si nous l’ignorons. L’homme veut atteindre la Réalité absolue afin de se fondre en Dieu. Et, de fait, l’ardente aspiration à une vie éternelle qui se trouve au fond de tout homme est un signe qu’il existe un monde éternel où la mort n’a pas de place.
Si Votre Excellence souhaitait faire des recherches en ces domaines, vous pourriez ordonner aux spécialistes de ce genre de sciences de se référer, en sus des livres des philosophes occidentaux en ce domaine, aux écrits de philosophie péripatéticienne[5] de Fârâbî[6] et d’Avicenne[7], que Dieu leur fasse miséricorde, pour qu’il apparaisse clairement que le principe de causalité – sur lequel repose toute forme de connaissance – est d’ordre intelligible et non pas sensible, et que la perception des idées et des principes universels – sur lesquels se fonde toute forme d’argumentation – est intelligible et non pas sensible.
En se référant également aux livres de philosophie illuminative de Sohrawardî[8], que Dieu lui fasse miséricorde, qu’ils expliquent à Votre Excellence que le corps et tout autre existant matériel ont intrinsèquement besoin [pour exister] de la Pure Lumière qui est au-delà du domaine sensible, et que la conscience intuitive que l’homme a de sa propre réalité n’a rien à voir avec un phénomène sensible.
Et demandez aux grands professeurs de se référer à la philosophie transcendante de Sadr al-Mota’allehîn[9], que Dieu le Très-Haut soit satisfait de lui et le ressuscite avec les Prophètes et les vertueux, pour bien comprendre que la connaissance est en réalité une existence immatérielle et que toute pensée, quelle qu’elle soit, transcende la matière et n’est pas assujettie aux lois de la matière.
Je ne vais pas vous importuner plus et je ne citerai pas les livres des gnostiques*, en particulier de Mohye d-dîn Ibn ‘Arabî[10]. Si vous souhaitiez prendre connaissance des questions traitées par cet homme éminent, envoyez à Qom[11] quelques uns de vos experts à l’esprit pénétrant et ayant une solide maîtrise de ce genre de questions, afin qu’en quelques années, en s’en remettant à Dieu, ils prennent connaissance de la profondeur spirituelle et des subtilités extrêmement fines des étapes de la Connaissance gnostique*, car il n’est pas possible de prendre connaissance de cela sans ce voyage.
Monsieur Gorbatchev,
après ces questions et préliminaires, je vous demande de faire sérieusement des recherches et investigations sur l’islam, cela non parce que l’islam et les musulmans auraient besoin de vous, mais en raison des sublimes valeurs universelles de l’islam qui sont capables d’apporter quiétude et délivrance à tous les peuples et de résoudre tous les problèmes fondamentaux de l’humanité. Un examen sérieux de l’islam pourrait vous délivrer définitivement de la question d’Afghanistan et d’autres questions du même ordre de par le monde. Quant à nous, nous considérons les musulmans du monde entier du même œil que ceux de notre pays et nous nous considérons toujours associés à leur destin.
En accordant une relative liberté de culte dans certaines républiques soviétiques, vous avez montré que vous ne pensiez plus que la religion est l’opium du peuple. Vraiment, une religion qui a fait de l’Iran une montagne inébranlable face aux superpuissances est-elle l’opium du peuple ? Est-ce qu’une religion qui aspire au règne de la justice dans le monde et tient à ce que l’homme soit affranchi des chaînes matérielles et immatérielles est l’opium du peuple ? Certes, une religion qui sert à livrer les richesses matérielles et immatérielles des pays musulmans et non-musulmans entre les mains des grandes et superpuissances et qui crie aux masses que la religion n’a rien à voir avec la politique, [une telle religion] est l’opium du peuple ! Mais ce n’est plus alors la véritable religion : c’est ce que notre peuple appelle “la religion à l’américaine” !
Pour finir, j’exprime clairement que, en tant que plus grande et plus puissante base du monde musulman, la République islamique d’Iran peut aisément combler le vide de conviction religieuse qui touche votre régime. Quoi qu’il en soit, comme par le passé, notre pays croit aux règles de bon voisinage et de relations bilatérales et les respecte.
« Que la Paix soit avec ceux qui suivent la guidance » (Cor. 20.47)
Rûhollâh al-Mûsawî
al-Khomaynî
Le cortège du chagrin, de l’Irak ..au Liban
Les Musulmans chiites, de par le monde, sont au rendez-vous, ce jeudi, pour commémorer le quarantième jour de l’Achoura (qui correspond au 20 Safar de l’Hégire).
A karbala, en Irak, ce sont près de 15 millions de pèlerins, qui continuent à affluer au mausolée de l’Imam Hussein, troisième Imam de la pure descendance du prophète Mohammad, pour pleurer son martyre et celui de ses compagnons et des membres de sa famille.
Venus des quatre coins du monde, une grande majorité des visiteurs, Irakiens et d’autres nationalités arabes, préfèrent se rendre à pied au mausolée, traversant des centaines de kilomètres.
Cette marche est un signe de solidarité avec le convoi des rescapés de la famille de l’Imam Hussein, qui ont été faits prisonniers par les soldats du despote Yazid, fils de Muawiya, et qui ont dû parcourir des centaines de kilomètres, avant d’arriver, en Syrie, où se trouve le palais de Yazid.
Pour cette raison, on trouve, dans la longue procession des fidèles paralysés, des vieux, sur des chaises roulantes poussées par des jeunes, des hommes, qui portent à dos, leurs mères et des enfants malades, voire, des nourrissons, dans les bras de leurs parents. Tout le monde ici cherche à s’identifier à la famille du prophète de l’Islam, qui a beaucoup enduré, pour assurer la survie de la religion du Messager de Dieu, Mohammad (pssl).
Sur leurs périples vers Damas, et tout au long de leur parcours estimé à 900 km, les captifs de la sainte famille du prophète ont essuyé des jets de pierres et des insultes, de la part des populations locales, croyant qu’ils étaient des rebelles ou des bandits.
Mais, une fois la véritable identité des captifs révélée au grand jour, des révoltes ont éclaté contre les gouvernements locaux, dans les villes, par lesquelles est passé le convoi, comme à Tikrit, Mossoul, Alep, Sham et autres. Au cours de la commémoration de l’Achoura, les pèlerins, tout en larmes, se rappellent tous les chagrins de la famille du prophète.
Bien que les Musulmans chiites commencent à commémorer le martyre du petit-fils du prophète, dès le premier jour de Muharram (premier mois de l’Hégire), le quarantième jour constitue le point culminant du deuil.
Commémoration à Baalbek
Au Liban, aussi, des dizaines de milliers affluent, dès le petit matin, au mausolée de Sayeda Khawla, à Baalbeck, (Nord-Est du Liban), l’une des filles de l’Imam Hussein, morte en route vers Damas, pour commémorer le deuil de l’Achoura.
Baptisé le cortège du chagrin, les fidèles renouvellent, comme à chaque année, leur engagement de persévérer, sur la voie de l’Imam Hussein et de sa famille, pour réaliser soit la victoire sur l’ennemi de l’Islam, soit le martyre.
Dans les deux cas, on est vainqueur. Sur le chemin de Karbala, pas de place aux défaites. Rien que les victoires éternelles.