تقي زاده

تقي زاده

Le président iranien a affirmé mardi que la nation syrienne sortirait sans doute vainqueur de la crise qui secoue le pays.

Évoquant les efforts stériles pour créer des troubles en Syrie, Mahmoud Ahmadinejad a ajouté lors d'un entretien à Téhéran avec le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi que: «Seuls, l’arrêt des hostilités, l’entente sociale et la tenue des élections, en Syrie, peuvent être la solution de cette crise, et nous prions que les mauvaises conditions que certains veulent imposer au peuple syrien prendront bientôt fin grâce aux espérances et à l’entente de la nation syrienne ».

Le président iranien a en outre réaffirmé «l'engagement de son pays dans la "coopération" avec la Syrie, sur tous les plans. Et d’ajouter: « l’Iran et la Syrie peuvent exploiter leurs potentiels économiques, dans l’intérêt de leurs peuples.

Téhéran accuse les pays occidentaux et arabes d'armer la rébellion et prône des négociations entre le gouvernement et les rebelles.

De son côté M. Halaqi a affirmé que les "ennemis" de la Syrie ont déployé un maximum d’efforts pour exercer des pressions économiques sur le peuple syrien, en visant "les infrastructures et les installations économiques du pays". « Mais la Syrie résistera de toutes ses forces », a-t-il assuré.

Le chef du gouvernement syrien a entamé mardi une visite de deux jours à Téhéran. Il doit notamment rencontrer mercredi le guide suprême, l'ayatollah Sayed Ali Khamenei.

 

Saïd Jalili, représentant du Guide suprême de la Révolution islamique et secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, s’est entretenu, mardi soir...

Jalili : la destruction des infrastructures syriennes vise à porter préjudice au peuple syrien

Saïd Jalili, représentant du Guide suprême de la Révolution islamique et secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, s’est entretenu, mardi soir...

... Avec Vael Al-Halqui, Premier ministre syrien, qui se trouve, à Téhéran, à la tête d’une délégation composée de plusieurs ministres.

Selon l’Unité centrale d’information de l’IRIB, Saïd Jalili en rendant hommage, lors de cette rencontre, à la résistance du peuple syrien, a affirmé qu’une telle résistance montrait bien l’enracinement de ce principe, en Syrie, depuis quelques décennies. Il a ajouté que la destruction des infrastructures publiques, industrielles, les oléoducs et les lignes électriques, avaient pour objectif de porter préjudice au peuple syrien, et qu’il fallait faire échouer le régime sioniste et ses alliés, en soutenant la résistance syrienne.

Il a rappelé que la logique de l’Occident et des pays qui soutiennent les courants terroristes, en Syrie, allait à rebours des lois internationales.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Ramin Mehmanparast, a affirmé que l'Iran est prêt à aider la résolution de la crise malienne.

"Le Mali est un pays à majorité musulman, alors nous devons aider à résoudre fondamentalement ses problèmes", a déclaré Ramin Mehmanparst en soulignant l'intervention militaire française contre les rebelles dans ce pays.

Précisant que l'Iran est attristé par la situation actuelle de Mali, il a ajouté que Téhéran est prêt à envoyer des aides humanitaires pour les innocents maliens.

Cinq jours après le lancement de l'offensive française contre des rebelles occupant le Nord du Mali, le Président français, François Hollande, entame une visite aux Emirats, qui pourraient apporter leur aide à l'opération Serval. Le chef de l'Etat est ce mardi en voyage officiel aux Emirats arabes unis. Un déplacement éclair prévu de longue date, dont le programme a été modifié.

La France a informé hier le Conseil de sécurité des détails de son intervention au Mali tout en procédant à des échanges de vues avec les membres du Conseil et du secrétariat général de l'ONU.

Devant le conseil de sécurité, la France met en avant l'article 51 de la charte de l’ONU, qui mentionne " le droit de la légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un membre des Nations Unies est l'objet d'une agression armée".

Elle justifie ainsi comme l'annonçait déjà vendredi la lettre adressée au conseil par les autorités de Paris pour agir au Mali.

Selon le représentant permanent de la France près l'Onu, Gérard Araud, son pays a été obligé d'intervenir à cause des attaques conduites par les rebelles.

C'est une intervention qui entre dans la droite ligne de l'exécution des recommandations de la résolution 2085, reconnait le représentant du président en exercice de la Cedeao l'ambassadeur Youssoufou Bamba, qui précise qu'elle répond pleinement à l'urgence signalée conjointement par l'organisation sous régionale et l'Union Africaine.

Les objectifs de l'intervention française au Mali, restent cependant bien précis selon les explications du diplomate français Gérard Araud.

Certaines forces africaines sont déjà en route pour Bamako, a déclaré le représentant français. Quelques pays occidentaux, renchérit-il, ont déjà annoncé également leur appui logistique à la force internationale de soutien au Mali.

Il s'agit entre autres des Etats Unis, de la Grande Bretagne, du Canada et de la Belgique.

Sur le continent, le premier ministre malien Diango Cissoko vient d'achever une visite de deux jours à Alger.

M. Cissoko a eu un entretien avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika en présence notamment de Abdelmalek Guenaïzia, patron de l'armée algérienne, et de Daho Ould Kablia, le ministre de l'Intérieur.

Diango Cissoko a déclaré, à l'issue de sa visite, qu'il y avait "convergence de vue" entre Alger et Bamako sur la crise malienne.

L'Algérie a autorisé les avions engagés dans le nord du mali à "survoler sans limite" son territoire.

Les initiatives ne manquent pas pour contrer les affiches islamophobes de Pamela Geller, la présidente de l’Initiative pour la défense de la liberté américaine (American Freedom Defense Initiative), qui a lancé depuis plusieurs mois une vaste campagne islamophobe dans les bus et métros de plusieurs grandes villes américaines.

Dernièrement, des affiches, illustrées d’une photo des tours du Wall Trade Center en flamme après l’attaque du 11septembre 2001 et du verset du Coran « Nous allons jeter l'effroi dans les cœurs des mécréants », inondaient ainsi le métro new-yorkais dans un but de confondre la religion musulmane au terrorisme.

Akiva Freidlin, un jeune new-yorkais, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, rejette ce message. Il a alors décidé de lancer dans sa ville une contre-campagne en réponse aux affiches haineuses de Pamela Geller.

M. Freidlin, qui se décrit lui-même comme « un jeune trentenaire blanc qui vit à Manhattan » et qui est « le petit-fils de survivants de l’Holocauste installés aux Etats-Unis pour accéder à la liberté, la tolérance et la prospérité qu’ils ont trouvé à New-York », a, pour sa part, lancé la campagne « Talk Back To Hate » (« Parler contre la haine »), rapporte The Huffigton Post.

Il estime que tout le monde, y compris la communauté musulmane a droit de vivre à New-York et compte bien faire passer son message de tolérance. Son projet est présenté sur le site Indiegogo, une plateforme de collecte de fonds qui permet aux internautes de faire un don en ligne.

Le but : récolter les 7500 $ nécessaires pour permettre l’affichage de messages muslim-friendly dans dix stations de métro. Ces affiches délivreront un message de paix et de tolérance dans une ville multiculturelle. Via Indiegogo, les contributeurs peuvent d’ailleurs soumettre leur proposition de messages pour les publicités et voter pour leurs textes préférés.

A l’heure, où nous écrivons ces lignes, 4210 $ ont déjà été récoltés pour le projet dont la collecte prendra fin dans 32 jours. Pour faire un don, il est encore temps.

Dernièrement, les responsables des trois religions monothéistes de Denver, ont également riposté aux affiches islamophobes placardés sur les bus de la ville en lançant une campagne baptisée « Love Thy Neighbor » (« Aimer son prochain ») sur ces même bus.

Quant au Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), sa campagne « MyJihad », dont l'objectif est de déminer les préjugés contre les musulmans, est un succès sur le terrain.

vendredi, 18 janvier 2013 08:37

Chine : le Coran traduit en langue Ouïghour

L’islam illumine les cœurs jusqu’en Chine, où quelque 23 millions de musulmans apportent leur supplément d’âme à la mosaïque d’ethnies qui compose le pays.

Parmi eux, les Ouïghours, au nombre de ۹ millions, vivent dans la province du Xinjiang, et font régulièrement l’objet de restrictions et de discriminations de la part de la main de fer du pouvoir, qui n’a pas son pareil pour étouffer dans l’œuf tout mouvement indépendantiste.

Aussi, la récente publication du Coran en langue ouïghoure afin de faciliter la vie religieuse de cette communauté, oscillant entre intégration et répression, est-elle une belle marque de reconnaissance envers des fidèles souvent accusés des pires maux et affublés à tort du nom d’oiseau de « voleurs » par leurs concitoyens.

Ce projet de traduction, initié en ۲۰۰۸ par l'Association islamique de Chine et celle de Xinjiang, a bénéficié du soutien du Département du Travail du Front uni du Comité central du PCC et de l'Administration générale de la presse et de la publication.

vendredi, 18 janvier 2013 08:32

Plus de 11 % des Français achètent halal

les consommateurs français sont 11,4 % à acheter régulièrement ou occasionnellement des produits halal, et 5,3 % des produits casher, d’après les résultats d’un sondage mené par l’institut Toluna pour l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC).

Les résultats de l’enquête réalisée par Internet en France et en Belgique, du 20 au 30 décembre 2012, auprès d'un échantillon de 2009 personnes, indiquent également que les consommateurs belges sont 10,6 % à acheter des produits halal et 3,1 % à se fournir en produits casher.

Selon saphirnews, la consommation de ces deux types de produits dans l’Hexagone est en augmentation depuis plusieurs années. A présent, un consommateur sur sept achète casher ou halal. Les acteurs du marché le constatent et investissent particulièrement le marché du halal. C’est le cas de marques nationales et spécialisées comme Isla Délice, Fleury Michon, Herta, des marques de distributeurs (Casino, Carrefour...) mais aussi d’enseignes spécialisées.

Toujours d’après le sondage Toluna, 78% des personnes sondées pensent que les produits halal et casher doivent avoir un rayon spécialisé plutôt que d'être présentés dans le rayonnage habituel du produit. Près de 20 % de moins, 56 %, estiment qu’il faudrait un emplacement spécifique pour les produits bio, et encore moins, 46 %, pour les produits issus du développement durable et du commerce équitable.

« Ces résultats confirment que le casher et halal sont des marchés émergents pour les fabricants et la grande distribution, d'où le succès du marketing ethnique. Cette offre s'ajoute aux différents labels et appellations existants (bio, développement durable, label Rouge, santé, minceur...). Les rayons de supermarchés ont bien changé en quelques années : la consommation de masse fait place à des approches plus segmentées », constate Philippe Guilbert, le directeur général de Toluna, rapporte Emarketing.fr.

En leur accordant cette place, la grande distribution contribue toujours plus à la croissance de la consommation de ces produits et tout particulièrement au halal qui, affichant un taux de croissance double de celui du bio, séduit à l'envi les industriels.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast, a déclaré mardi qu'un décret religieux (fatwa) concernant l'interdiction des armes nucléaires est obligatoire en République islamique, qui est prête à l'enregistrer comme un "document international".

En février 2012, le leader suprême iranien, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que le pays considère la recherche et l'acquisition d'armes nucléaires comme un "péché".

S'adressant aux journalistes lors de son point de presse hebdomadaire, M. Mehmanparast a déclaré que l'Iran a répété son opposition à l'utilisation d'armes de destruction massive (ADM) et est "prêt pour que cette fatwa soit enregistrée comme un document international".

L'enregistrement de la fatwa comme un document international aidera à désarmer les pays occidentaux, qui tentent d'imposer leurs points de vue sur l'Iran, a-t-il souligné, exhortant un terme à la querelle entre l'Occident et l'Iran sur le programme nucléaire de ce dernier.

Les remarques du porte-parole sont venues un jour avant le nouveau tour de négociations entre l'Iran et une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Téhéran.

L'Iran et l'AIEA a tenu une réunion en décembre 2012 sur les questions en suspens des activités nucléaires de l'Iran. Les deux parties ont annoncé des progrès dans leurs négociations vers un accord qui, selon l'AIEA, pourrait lui permettre de reprendre l'enquête sur les installations nucléaires de l'Iran.

L'AIEA souhaite la finalisation du cadre lors du nouveau tour de discussions à Téhéran mercredi et le début de sa mise en œuvre bientôt.

Mardi, le porte-parole iranien a exprimé l'espoir que "tous les droits nucléaires" de son pays soient reconnus et que le nouveau tour de négociations avec l'AIEA portent des fruits dans un proche avenir.

L'Iran est également prêt à prendre des mesures pour répondre aux préoccupations concernant la technique de ses activités nucléaires, a-t-il conclu.

Au moins 17 personnes ont été tuées et 168 blessées au cours d'une vague d'attentats survenue mercredi matin à Bagdad et au nord de l'Irak, a-t-on appris de sources médicale et sécuritaire.

L'attentat le plus sanglant s'est produit à Kirkouk, à 240 km au nord de Bagdad, lorsqu'un kamikaze a fait exploser une voiture piégée, tuant au moins 10 personnes et blessant 140 autres, a indiqué Sadiq Omar Rassoul, chef des services sanitaires de la province.

Kirkouk, où cohabitent Arabes, Kurdes et Turkmènes, fait partie d'une bande de territoire que revendiquent aussi bien le gouvernement central irakien que la région autonome du Kurdistan irakien.

Un peu plus au sud, à Touz Khourmatou, deux civils ont été tués dans l'explosion d'une voiture piégée, également conduite par un kamikaze. L'attaque visait des assaïch, des forces de sécurité kurdes, et s'est produite à proximité de locaux de l'Union patriotique du Kurdistan du président irakien Jalal Talabani. Au moins 26 personnes ont été blessées.

A Bagdad, trois attaques distinctes ont fait cinq morts, dont trois policiers.

Les attentats n'ont pas été revendiqués, mais l'Etat islamique d'Irak, branche d'Al-Qaïda dans le pays, mène régulièrement des attaques dans l'espoir de déstabiliser le gouvernement et d'attiser les tensions religieuses.

L’Imâm Rizâ (a.s) a dit : La prière en commun est supérieure à la prière individuelle au point qu’une rak‘at de prière en commun équivaut à mille rak‘at de prière individuelle. Bihâr ul-Anwâr/ vol.88/p.4

Le huitième Imam des chiites a egalement dit à ce sujet:

La prière en commun a été placée parmi les commandements religieux afin que la sincérité, la croyance en l’Islam et les pratiques de dévotion apparaissent ; ainsi les peuples de l’occident et de l’orient peuvent réaliser les preuves divines qui viennent appuyer la manifestation des piliers de la justice ; de ce fait, l’impiété et l’hypocrisie ne peuvent demeurer face à la vérité ainsi que l’obscurité face à la clarté et donc, se désagrègent.

Par ailleurs, les personnes qui prétendent à la foi par leurs langues et méprisent la prière sont obligées de participer à la prière en commun et ainsi, les actes des gens de la com-munauté s’unifient. Les gens de la communauté se connaissent en participant à la prière en commun et peuvent s’entraider afin de résoudre les problèmes de la société, afin de préserver la religion et d’éviter de commettre des péchés.

Bihâr ul-Anwâr/vol.88/p.12

Le ministère israélien du Logement a publié mercredi des appels d'offres pour 198 nouveaux logements dans des colonies de Cisjordanie occupée, selon l'observatoire anticolonisation Terrestrial Jerusalem.

Ces appels d'offres surviennent à moins d'une semaine d'élections législatives dont le Premier ministre de droite Benjamin Netanyahu, qui cherche le soutien du lobby des colons, est donné grand favori.

L'Administration foncière israélienne a publié de nouveaux appels d'offres pour 84 unités à Hébron et 114 à Efrat, une colonie proche de la ville palestinienne de Bethléem, a précisé à l'AFP Danny Seideman, le directeur de Terrestrial Jerusalem.

Par ailleurs, dans un rapport diffusé mercredi, l'ONG La Paix Maintenant a indiqué que 2012 avait été une année record en matière de colonisation, le gouvernement de M. Netanyahu ayant donné son feu vert à 6.676 nouveaux logements dans les implantations de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.