
تقي زاده
ARBA`IN DU MARTYRE DE l`IMAM HUSSEIN (AS)
Arba`in est une occasion exceptionnelle pour sentir le temps de l`émergence de Imam Mahdi (Aj).
La voix retentissante d`Imam Hussein(p)continuera de construire la volonté de défi lancé à tous les injustes !
Imam Hussein (as) est l`héritier de tous les Prophètes et Imam Mahdi(Aj) est l`héritier du Imam Hussein (as).
Labaike Ya Hussein: Labaike Ya Hussein est Labaike Ya Mahdi.
Arba`in a deux faces, une face est le message du Maitre des martyres, Imam Hussein (as) et l`autre, le message de Imam Mahdi (عج الله فرجه Que Allah swt accélère son apparition).
La marche à pied d`Arba`in est une préparation pour l`avènement d`Imam Mahdi(Aj).
Arba`in est une occasion exceptionnelle pour sentir le temps de Dhuhur (l`émergence de Imam Mahdi Aj).
L`attente active d`imam mahdi en occultation est le résultat, le fruit d`Achoura.
D`après le Ziyarat d`Achoura, Le véritable vengeur du sang de Imam Hussein (as) est l’Imam Mahdi, le Maitre du Temps (Aj) qui répandra dans le monde, le message de l’Imam Hussein (AS), c'est-à-dire le message du Saint prophète(pslf) pour lequel l’Imam Hossein (AS) est tombé en martyr.
Lors de l'émergence, Imam Mahdi(Aj) va se présenter par l`introduction du maitre des Martyre: Imam Hussein (as). Donc, Arba`in est une occasion unique pour faire connaitre Imam Hussein (as) au monde entier.
Aujourd’hui, Nous vivons dans un état d'attente. La question qui se pose est : quelle est alors notre mission en attendant l’Imam Al-Mahdi (p) ? Et que sera notre responsabilité afin de préparer le terrain à son gouvernement universelle de justice ?
En fait, il est du devoir de tout musulman et de toute musulmane, de se référer au Coran, à la Sunna, et au patrimoine des Imams de la Maison Prophétique (p).
L’Imam Al-Mahdi (p) a donné cette recommandation : "Quant aux affaires à venir, référez-vous aux transmetteurs de nos Hadîths".
Ce qui importe, en plus de l’invocation et de la demande à Allah de hâter l’avènement de l’Imam Al-Mahdi (p), c’est aussi de s’incliner à la volonté divine en appliquant et répandant les vraies valeurs de l’Islam, mode de vie et d’action afin de construire de vraies sociétés islamiques partout dans le monde ainsi préparer le terrain pour son émergence InchaAllah.
Il faut porter le message de maitre des martyres Imam Hussein(p), réalisant ainsi un mouvement islamique ouvert à toutes les dimensions de la vie.
La Voie droite et le seul moyen de parvenir à la félicité et au salut à notre époque, c’est de rechercher à connaître l’Imam du Temps, Imam Mahdi(p) et le reconnaître à travers des preuves instrumentales et rationnelles, de croire en lui, de l’aimer, et de lui obéir. Et pour cela il faut l’éducation de l’âme et la piété du cœur.
N’est-ce pas à cette piété même qu’appelle l’Imam, la Preuve contemporaine d’Allah, al-Hujjat , Al-Mahdi, fils de l’Imam Al-’Askari , en disant:
Craignez Allãh -à la Majesté sublime- et soutenez-nous pour vous sortir d’une sédition qui s’est prolongée pour vous. Craignez donc Allãh, confiez-vous à nous et référez-vous à nous.
La fin sera, par la Grâce d’Allãh - qu’Il soit glorifié -, louable pour eux, tant qu’ils auront évité les péchés interdits.
L’Imam Al-’Askari (p), citant ses prédécesseurs, dit: «La terre ne sera jamais dépourvue d’une «Preuve» (Hujjah) d’Allãh auprès de Sa créature et ce jusqu’au Jour de la Résurrection. Quiconque meurt donc sans connaître l’Imam de son époque mourra en jãhilite».
Une autre responsabilité s’impose à nous: l’injustice domine ce monde, des peuples subissent l’oppression des tyrans, et il est de notre devoir de rétablir la justice et la charité parmi les hommes, puisqu’Allah(swt) nous ordonne de le faire.
Nos devoirs envers Imam al-Hujjat, Al-Mahdi, fils de l’Imam Al-’Askari(As) :
- L’obéissance à Dieu et l’engagement à suivre la méthode de la législation islamique dans tous les détails de la vie
- -La constance dans l’allégeance à l’Imam (as), L’engagement à l’Imam al-Houjjat
-Le désaveu des ennemis d’Ahlul-Bayte
-L’éducation de l’âme
-L’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable
- le Djihad
- Le savoir
Entizar :L’acte qu’Allah SWT aime le plus, c’est l’attente de la délivrance. Une Attente active
-La préparation de son apparition, à le recevoir. Nous devons construire la base. La société doit être prête. Être prêt dans l'attente de l'Imam tout le temps
-La tristesse et les pleurs d’être séparé de lui
-L’invocation pour l’accélération de la délivrance
-Prier pour la protection de l'imam tout le temps et Donner du l`aumône(Sadaqa)
-Devant chaque difficulté, demander l'assistance de l'Imam
-À chaque fois que son nom est récité ou entendu, l'on doit se lever si possible, lui envoyer les salâms, mettre les mains sur la tête et se courber (en forme de salut)
-Si possible, accomplir le Hajj/Oumra pour l'Imam (après son propre wajib Hajj)
- connaître les signes de sa réapparition
-Nous devons nous unifier sous l’étendard des Ahloul Bayte (as) à côté des Oulémas d`Islam,le Wilayat-e-Faqi
- Ziarate d`Imam Mahdi à lire tous les jours
L’Imam al-Baqir (as) : « Il va arriver un temps où l’Imam va disparaitre des gens. Bienheureux ceux qui seront restés fermes sur notre ordre durant ce temps. La plus petite récompense qu’ils recevront est que Dieu Tout-Puissant les appellera et dira : ‘Mes serviteurs, vous avez cru à Mon Secret et vous avez validé Mon Mystère. Je vous annonce une bonne récompense de Ma Part. O Mes serviteurs et Mes Sujets ! En vérité, de vous J’accepte, de vous J’efface et pour vous Je pardonne. Par vous, J’abreuve mes serviteurs de la pluie et Je repousse d’eux les épreuves. Si vous n’aviez pas été-là, J’aurai certainement descendu sur eux Mon Châtiment.’ » (Bihar al-Anwar, vol. 52, p.145, numéro 6; k Bab22 fadl intizhari-l-faraj)
اللهم عجل فرجه و مخرجه و انصرنا به نصراً عزیزاً"
O Dieu ! Sois pour Ton Ami, l'argument, fils d'Al Hassan que tes prières soient sur lui et ses pères
durant cette heure et à toute heure
un Protecteur, un Gardien, un Chef
un Donneur de victoire, un Guide, un Seigneur
Jusqu'à ce qu'il réside sur terre sans contrainte et qu'il y réjouisse longuement.
« O Allah, fais que nous voyions le visage noble et le front sublime (de l’Imam) ! Fais que nous soyons de ses partisans et de ses soldats ! O Allah ! Que Tes Bénédictions soient sur le chargé de Ton Ordre, le Juste, l’Attendu. Entoure-le à sa sortie de Tes Anges les plus proches et assiste-le de l’Esprit-Saint, O Allah ! »
Assalâmu ‘alayka yâ Çâhib-az-zamân السَّلامُ عَلَيْكَ َ يا صاحِبَ الزَّمانِ
Assalâmu ‘alayka yâ Khalîfat-ar-Rahmân السَّلامُ عَلَيْكَ يا خَليفَةَ الرَّحْمان
Assalâmu ‘alayka yâ charîk-al-Qur’ân السَّلامُ عَلَيْكَ يا شَريكَ القُران
Assalâmu ‘alayka yâ Imâm-al-insi wa-l-jânn السَّلامُ عَلَيْكَ يا اِمَامَ الانْسِ وَ الجان
‘ajjalallâhu farajak wa sahhalallâhu makhrajak عَجَّلَ اللَّهُ فَرَجَكَ وَ سَهَّلَ مَخْرَجَكَ
Assalâmu ‘alayka wa rahmatullâhi wa barakâtuh-u السَّلامُ علیک وَرحْمَةُ اللَّهِ وَ بَرَكاتُهُ
Allâhoumma çalli‘alâ Muhammad wa âle Muhammad اللَّهُمَّ صَلِّ على مُحَمَّدٍ وَآل مُحَمَّدٍ
Que la paix soit sur toi ô Maître du Temps !
Que la paix soit sur toi ô lieutenant du Miséricordieux !
Que la paix soit sur toi ô celui dont le nom est inséparable du Coran !
Que la paix soit sur toi ô Imam des hommes et des Djinnes !
Qu’Allâh hâte ta réapparition et facilite ta sortie !
Que la paix d’Allah, Sa Miséricorde et Ses bénédictions soient sur toi !
O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad
À l'occasion du martyre de Roqaya, la fille d'Imam Hussein(as), 5 du mois Safar
Le triste destin de Sayida Roqaya as fille de l'imam Al Houssein as
La caravane des captifs s'était remise en marche, toujours précédée des têtes des Martyrs. Mais plus question de procession triomphale! Obeidullah avait ordonné aux gardes d'emprunter les pistes les moins fréquentées, de peur que des Chiites de l'Imam Hussein ne tentent de délivrer les prisonniers et de venger les Martyrs. Les gardes avaient aussi pour instruction d'être sans pitié avec les femmes et les enfants. L'Imam Ali Zayn Abidine, qui était toujours malade, suivait difficilement. Une lourde chaîne reliait ses pieds à son cou. S'il essayait d'allonger le pas, ou de marcher plus vite, il tombait immanquablement. Alors une brute descendait de cheval, levait le fouet, et frappait...
Pendant cette interminable traversée des déserts de Mésopotamie et de Syrie, il arriva que Soukeina tombe de son chameau. Zaynab, qui se trouvait sur le chameau voisin donna l'alarme. Les gardes ne lui prêtèrent aucune attention. En désespoir de cause, Zaynab dirigea son regard vers la tête de l'Imam Hussein, toujours en tête du cortège, toujours au bout d'une pique:
-Hussein mon frère, tu m'as demandé de veiller de mon mieux sur Soukeina. Mais elle est tombée de sa monture, et je ne puis rien faire pour lui venir en aide!
Après quoi elle demanda à Dieu d'avoir pitié d'elle, et de secourir la malheureuse enfant.
La caravane n'avait pas fait trois pas que la pique supportant la tête de l'Imam Hussein échappa aux mains de l'homme qui la portait. Elle se planta droit dans le sol. L'homme sauta de cheval pour la reprendre et repartir. Il ne parvint pas à l'arracher du sable. C'était comme si elle y avait été cimentée. Cet homme était pourtant un colosse. Il comprit que si ce qui était en train de se produire venait à s'ébruiter, ta panique risquait de gagner les autres gardes, et que ceux-ci s'enfuiraient de tous côtés.
Sans perdre une minute il alla confier à Chamir ce qui venait de se passer. Chamir réfléchit un instant puis, le fouet à la main, se dirigea vers l'Imam Ali Zayn Abidine.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Qui est responsable de tout cela?
L'Imam Zayn Abidine regarda vers la tête de son père, puis dans la direction de sa tante Zaynab. Il lui dit :
-Tante Zaynab, compte les enfants..manque t'il quelqu'un ?
Celle-ci raconta la chute de Soukeina, et l'indifférence des gardes. Chamir rebroussa chemin. Il découvrit la fillette inanimée. Elle avait été blessée dans sa chute. Dès qu'elle eut été installée dans les bras de Zaynab, la pique supportant la tête de l'Imam Hussein put être retirée du sable, sans le moindre effort.
La traversée du désert de Syrie, parsemé de buissons épineux, fut pour l'Imam Ali Zayn Abidine un supplice épouvantable. D'autant plus que les monstres à forme humaine qui menaient la caravane le forçaient à lutter de vitesse avec les chameaux marchant d'un pas soutenu! La nuit, on s'arrêtait à peine quelques heures, et pendant que les gardes festoyaient, les malheureux captifs recevaient à peine de quoi ne pas mourir de soif et de faim.
Une nuit, la caravane fit halte près d'un ermitage. Le moine qui vivait là avait passé toute sa vie en prière et en méditation, et dans l'adoration de Dieu. Chamir confia les têtes à sa garde, certain qu'elles ne risqueraient pas d'être volées. Un simple regard au visage de l'Imam Hussein convainquit l'ermite qu'il s'agissait là de la tête d'un Saint. Il la prit avec lui et la garda à son chevet pendant qu'il prenait quelque repos. Il vit en songe tous les Prophètes et les Anges descendre du Ciel et se promener sur la tête qui reposait près de lui...
Il s'éveilla, et se demanda ce qu'il devait faire. Il décida d'interroger le chef de la caravane au sujet de l'identité des personnes décapitées et des femmes et des enfants qu'ils détenaient prisonniers. Il sortit donc de son ermitage, réveilla Chamir, et le questionna. Chamir lui révéla que c'était le petit-fils du Prophète Mohammad, qu'il avait refusé de reconnaître l'autorité religieuse de Yazid, et qu'il avait été tué pour cette raison, en même temps que ses parents et ses partisans. Il lui dit que les captifs étaient les survivants de la Famille du Prophète, et qu'ils étaient conduits auprès de Yazid qui déciderait quel châtiment devait leur être infligé. Au comble de l'indignation le saint homme s'écria:
- Que la Malédiction de Dieu soit sur vous! Ne réalisez-vous pas l'horreur du crime dont vous vous êtes rendus coupables en décapitant le petit-fils de votre Prophète? Nul doute que cet homme était un grand Saint! Honte à vous, lâches! Non contents de l'ignominie que vous avez commise, vous brutalisez des femmes sans défense et des enfants innocents!
Chamir, qui était déjà de fort mauvaise humeur d'avoir été réveillé en pleine nuit, fut pris d'un accès de rage. Il saisit son épée et, d'un coup, trancha la tète de l'ermite. Il n'eut pas le moindre respect pour les injonctions du Saint Prophète concernant la protection qui doit être accordée à ceux qui se retirent du monde et vouent leur existence à la prière et à la pénitence. Mais celui qui avait montré tant de mépris pour la vie du petit-fils du Prophète, pouvait-il accorder quelque importance aux Commandements de l'Envoyé de Dieu?
Progressant à marche forcée, la caravane atteignit bientôt Damas. Elle fit halte devant les remparts qui ceinturaient la ville. Un messager fut envoyé au palais du Calife, pour recevoir les instructions de Yazid. Celui-ci avait été averti par Obeidullah des incidents qui s'étaient produits à Koufa. Il avait juré prudent de ne pas dévoiler l'identité des captifs, et avait fait répandre la rumeur qu'un prince arabe s'était révolté contre son autorité, qu'il avait affronté son armée invincible et avait été défait, avec ses quelques partisans. Un crieur public confirma officiellement cette nouvelle, précisant que pour servir d'exemple les têtes des coupables avaient été tranchées et apportées devant le Calife, en même temps que la famille du prince félon. La journée d'aujourd'hui était proclamée jour de fête, pour célébrer la victoire du Commandeur des Croyants.
On décora la ville à la hâte, on prépara le festin offert au peuple, et tous les courtisans et les ambassadeurs en poste à Damas furent convoqués à la grande réception qui devait avoir lieu le soir même au palais. Pendant que les préparatifs battaient leur plein, les captifs attendaient en plein soleil. Des groupes de curieux approchaient pour apercevoir les prisonniers qu'on menait au Calife. Le spectacle de ces femmes, et surtout des enfants, à moitié morts de faim et de soif, maigres à faire peur, enchaînés, couverts de poussière et de sang séché émut plus d'un témoin. Quelques-uns des curieux lancèrent aux enfants des dattes sèches, qu'on utilisait alors pour faire l'aumône.
Les malheureux enfants affamés se saisirent des dattes et s'apprêtaient à soulager leur faim, mais Zaynab et les autres femmes leur interdirent d'en manger une seule, et leur ordonnèrent de les renvoyer à ceux qui les lançaient. Zaynab, le visage toujours prit la parole:
- Je vous remercie de votre sollicitude envers nos enfants affamés. Mais nous sommes la Famille du Prophète, et l'Envoyé de Dieu nous a interdit de manger les aumônes. En aucun cas il ne nous est possible de transgresser ses ordres.
Les gens étaient abasourdis d'entendre cette réponse. Ils ne savaient ce qui était le plus étonnant, du refus de laisser manger les enfants ou du fait que des membres de la Famille du Prophète soient captifs et dans un tel état. La rumeur s'enfla en ville, les interrogations et les suppositions allaient bon train.
L'ordre arriva enfin de conduire les captifs au palais. Quand ils parurent devant lui, Yazid ne put croire que c'était là la Famille du Prophète. Quoi, ces gens hagards, décharnés, presque des fantômes... Ces squelettes en haillons recouverts de poussière, saignant par endroits des dernières blessures infligées par les chutes ou les coups de fouet... Ces spectres enchaînés, affamés, épuisés...
- Omar fils de Saad! Tu t'es moqué de moi! Ce ne sont pas là les sœurs et les filles de Hussein... Où as-tu acheté ceux-ci, et où as-tu caché les autres?
Yazid était ivre. Il était assis sur un trône élevé. A ses pieds, dans un plat d'or massif, il avait fait placer la tête du petit-fils du Prophète. A la main, il tenait une coupe de vin qu'un échanson remplissait avant qu'elle soit vide. Yazid écumait de rage, les yeux injectés de sang. Omar fils de Saad se jeta à ses pieds.
- Aie pitié de moi, Commandeur des Croyants! Ton humble esclave a agi exactement selon tes ordres.
Ceux qui sont devant toi sont bien Zaynab et Koulsoum, les sœurs de Hussein, Omm Layla et Omm Rabab ses veuves, Soukeina et Roukayya ses filles, et les autres sont les parentes et les orphelins de ses proches et de ses Chiites. Et devant toi j'ai amené aussi Ali Zayn Abidine, le fils de Hussein.
Yazid regardait les captifs. Il ne pouvait dévisager les femmes qui, toutes, cachaient leur visage. L'une d'elles semblait en outre se cacher derrière une très vieille femme. Yazid la désigna du doigt:
- Celle-là là-bas qui se cache! Qui est-ce?
- Majesté, c'est Zaynab, répondit Omar, qui s'était relevé. C'est la fille d'Ali et de Fatima. La vieille qui la cache s'appelle Fizza. Elle se glorifie de se nommer elle-même l'esclave de Fatima et de Zaynab!
Yazid éructa:
- Je ne permets à personne de cacher mes prisonniers à ma vue. Chamir! Fais dégager la vieille, que je puisse contempler à loisir la fille de Fatima!
Chamir approcha, le fouet levé. Fizza, avisant les esclaves abyssins qui se tenaient, sabre au poing, derrière le trône du Calife, les interpella:
- O mes frères! Qu'est il advenu de votre sens de la fraternité et de votre honneur? Laisserez-vous molester devant vous, sans réagir, une vieille dame de votre peuple, une princesse de votre pays, alors que chacun de vous tient une arme à la main?
A ces mots de Fizza, plusieurs esclaves firent un pas en avant. L'un d'eux s'adressa à Yazid:
- Commandeur des Croyants! Dis à cet homme de ne pas lever son fouet sur notre princesse. Sinon le sang va couler à flots dans ton palais! Il avait beau être ivre, Yazid se rendit compte que l'homme parlait sérieusement. Ses esclaves se révoltaient! Le couard déguisé en prince paniqua. Il répondit, avec un large sourire:
- Mes fidèles serviteurs! Je suis fier de voir à quel point vous avez su conserver le sens de l'honneur. Je vous promets que personne ne maltraitera votre compatriote.
Yazid calma son angoisse en avalant encore un peu plus de vin. Il tremblait de fureur. Comment laver l'affront qu'il venait de subir publiquement? Autour de lui, près de mille courtisans et ambassadeurs étaient rassemblés. Tous avaient été témoins de son humiliation. Dans la main qui ne tenait pas la coupe de vin, il avait une canne, ornée d'un pommeau en or. Il s'en servit pour frapper les lèvres de l'Imam Hussein. Il ricana:
- Ah, les jolies lèvres qu'a embrassées Mohammad! Comme mes ancêtres seraient heureux de contempler ce spectacle! Tous mes valeureux ancêtres qu'a tués Mohammad, de Badr jusqu'à Honayn! Leurs âmes doivent être contentes aujourd'hui en voyant que moi, Yazid, je les ai vengés en détruisant la famille de leur ennemi!
Les captifs restaient silencieux. Ni Zaynab, ni Ali Zayn Abidine ne voulurent s'abaisser à donner la réplique à l'ivrogne. Mais l'ambassadeur d'un pays étranger, écœuré, révolté par tant d'ignominie, se leva. Il s'appelait Abdoul-Wahab:
-O roi ! J'aimerais savoir qui était l'homme dont la tête est à tes pieds, et quels crimes impardonnables il a commis pour que tu traites ainsi sa dépouille et sa famille, même après sa mort!
- Ce sont les gens de la Famille du Prophète de l'Islam! Ils ont osé défier mon autorité. Ces femmes et ces; enfants sont mes esclaves, et je vais leur faire subir un traitement que personne encore n'a jamais fait subir à un être humain. Ainsi, plus personne n'osera plus jamais lever le petit doigt contre moi!
Abdoul-Wahab était un homme instruit. Il avait aussi beaucoup étudié la vie et les Enseignements du Saint Prophète et de ses Descendants. Il réfléchit un moment. Pleinement conscient de ce que lui vaudrait ce qu'il allait dire, il laissa de côté toute diplomatie:
- O roi! Tu as commis le plus odieux des crimes contre ta Religion et contre l'humanité. Tu as massacré de la façon ta plus odieuse la Famille de ton propre Prophète, des gens qui étaient pieux et qui vivaient saintement! Tu traites leurs survivants plus brutalement que tu ne traiterais des animaux! Les gens de mon peuple me montrent du respect pour la seule raison que je suis le descendant de l'un de leurs Prophètes. Mais toi, tu es tombé dans la plus basse abjection!
Se tournant alors dans la direction d'Ali Zayn Abidine, Abdoul-Wahab poursuivit:
-Ali fils de Hussein, ce que j'ai vu et entendu aujourd'hui m'a convaincu que ton père était la plus noble âme sur toute la surface de la terre, et le plus courageux des hommes pour avoir ainsi combattu l'injustice, la tyrannie et l'oppression. Je déclare ma Foi dans la Religion de ton père, cette Religion pour la défense de laquelle il a versé son sang. Je te choisis comme témoin de ma profession de Foi!
Un flot d'injures sortit de la bouche de Yazid. Il ordonna que l'on arrête l'ambassadeur et qu'on l'exécute séance tenante. Un silence pesant régnait maintenant. Tous les témoins étaient restés muets d'admiration devant le courage d'Abdoul-Wahab et la vérité de ses paroles...
Yazid essayait de calmer ses nerfs en buvant coupe sur coupe. Il fallait absolument qu'il rétablisse son autorité en se vengeant sur quelqu'un. Il se leva, tendit le bras vers Ali Zayn Abidine. Il hurla:
- Toi ! C'est toi qui es responsable de tout cela! C'est toi qui as encouragé ce fou à m'insulter! Il se tut un instant, comme s'il essayait de réfléchir à travers les vapeurs de l'alcool.
- Je vais te faire trancher la tête ici même, devant moi! Devant tout le monde! Devant ta mère, et tes sœurs, et tes tantes, et tous les autres!
Il vida encore une coupe.
-Non, cette mort serait trop douce pour toi! Je vais te torturer pour que tu meures à peu. Je vais te faire souffrir ce que personne n'a encore jamais souffert. C'est toi-même qui viendras me supplier de t'achever! A ces mots, Yazid éclata de rire. C'était le rire hystérique d'un démon ivre, qui avait perdu tout contrôle de lui-même.
L'Imam Ali Zayn Abidine répondit, d'une voix faible mais claire et ferme:
- Yazid! Les tortures que tu nous as déjà infligées ne peuvent pas être surpassées en honneur par tout ce que ton esprit malade pourrait imaginer. Pour moi, la pire des tortures, c'est être en ta présence, avec les femmes de la Famille du Prophète, pour préserver leur visage de ton regard vicieux. Ne crois surtout pas que ni moi ni mes proches soyons effrayés ou intimidés par tes menaces. Nous, Gens de la Famille du Prophète, sommes éduqués depuis l'enfance pour être à même de supporter toutes les épreuves, toutes les souffrances. Ceux que Dieu aime, IL les soutient dans toutes les épreuves et, dans l'Au-delà, ils jouiront de Ses Faveurs!
Des murmures d'admiration s'élevèrent dans l'assistance. Tous étaient forcés de reconnaître qu'Ali Zayn Abidine était bien le digne descendant de l'Envoyé de Dieu. Yazid se rendit compte des sentiments qui animaient les gens présents. Il craignit que certains ne songent à le renverser pour installer sur le trône le fils de l'Imam Hussein. Le caractère rusé qu'il avait hérité de son père vint à son secours. Il éclata de rire.
- Ali, tu me blâmes! Mais n'est-ce pas Dieu Lui même Qui a fait mourir ton père? N'est-ce pas Dieu Qui l'a puni pour s'être rebellé contre le Commandeur des Croyants?
- Non tyran! Ne déforme pas les Versets coraniques. Ne change pas leur signification! Dans Son Infinie Sagesse, Dieu donne à chacun le temps et les occasions pour agir en bien ou en mal, avec justice ou en oppresseur. Le Châtiment Divin atteint toujours les tyrans, tôt ou tard! Le Saint Coran ne raconte-t-il pas les tribulations des Prophètes, qui ont souffert mille maux de la part des peuples auxquels ils avaient été envoyés?
Yazid ne savait que répondre. Son esprit était trop imbibé d'alcool pour trouver une réplique. Un courtisan, toujours à l'affût d'obtenir une faveur, eut une idée pour faire baisser la tension qui montait dangereusement: Il s'avança vers le trône et, se prosternant aux pieds de Yazid, demanda:
- O Commandeur des Croyants! O mon Maître! J'implore ta Majesté de m'accorder une récompense pour les services que je lui ai rendus. Offre-moi en esclave Soukeina, la fille de Hussein.
Zaynab serra Soukeina dans ses bras. Elle répliqua:
- Pour qui te prends-tu, minable larbin de Yazid? As-tu perdu tout sens de la mesure? Crois-tu être d'un si haut naissance que l'on te donne en esclave la petite-fille du Prophète?
- Tais-toi, coupa Yazid! C'est moi qui décide ici, et je fais ce que je veux!
- Non, Yazid. Ce n'est pas toi qui commandes! Ni ici, ni ailleurs! Dieu ne te laisserait commettre une telle abomination que si tu rejetais publiquement l'Islam et embrassais une autre religion.
- C'est à moi que tu parles de la sorte? A moi, le Commandeur des Croyants? C'est ton père, qui est sorti de la Religion, et aussi ton frère!
- Tu mens, ennemi de Dieu! Tu te prétends le Commandeur des Croyants alors que tu ordonnes l'injustice, que tu combats la vertu, que tu opprimes les faibles sans défense! C'est dans la religion de mon grand Père et et de mon père que vous vous êtes guidé toi et ton père.
Le courtisan insista:
- Donne-moi cette fille...
Yazid le repoussa:
- Reste plutôt célibataire! Que Dieu te donne la mort!
Le cachot était plongé dans l'obscurité. Pourtant au dehors, brillait un soleil éblouissant. L'Imam Ali Zayn Abidine priait, le front posé sur le sol. Les autres survivants de la Famille du Prophète aussi priaient, dans les ténèbres de la prison. Zaynab priait assise, tant ses forces avaient décliné. La nourriture était si mesurée qu'elle laissait sa maigre part aux enfants, se contentant pour elle-même d'un peu d'eau. Elle était trop faible maintenant pour tenir debout.
Les heures passaient. Les prisonniers priaient toujours. Ils n'interrompaient leurs actes de dévotion que pour pleurer amèrement au souvenir des êtres chers qu'ils avaient perdus à Karbala. Dehors la nuit avait succédé au jour, mais qu'est-ce que cela changeait dans la nuit du cachot ?
Un cri et des pleurs redoublés attirèrent Zaynab près de Roqaya.
- Ma tante! Dans mon rêve j'ai vu mon père! Je ne l'avais pas vu depuis qu'il m'a quitté, ce jour horrible... Alors je lui ai tout raconté. Tout ce que nous avons enduré jusqu'à aujourd'hui. Il m'a dit : "Roqaya, tes souffrances ont assez duré! Roqaya, ma fille chérie, je suis venu te chercher!"
Roqaya éclata en sanglots. Alors toutes les femmes, et les enfants aussi se mirent à sangloter. Yazid, qui passait à ce moment-là près d'un soupirail de la prison, demanda ce qui se passait. Des gardes lui dirent que Roqaya, la fille de l'Imam Hussein voulait voir son père. Yazid donna des ordres.
"Envoyer lui la tête De Son Père pour qu'elle s'en divertisse "
Des gardes entrèrent bientôt dans le cachot. L'un d'eux portait un plateau d'argent recouvert d'une étoffe de soie. Le garde déposa le plateau devant Roqaya.
Elle pensait qu'on lui apportait a manger..
Elle dit :
-Tante Zaynab, dis lui que je ne veux pas manger, je veut mon Père.
Il retira l'étoffe. La torche qu'il brandissait éclaira la tête de l'Imam Hussein.
Roqaya s'empara de la tête de son père. Elle la serra contre elle, l'embrassant comme elle l'avait embrassée des milliers de fois quand il était vivant. Au bout d'un moment ses sanglots se calmèrent.
L'imam Ali Zayn Al Abidine(as)dit a Zaynab :
-"Ma tante, relève ma soeur Roqaya de sur la tête de mon Père..
Zaynab lui dit :
-"O Ali, laisse la en profiter, il lui manque énormément et la douleur est forte ...!!!
L'imam lui dit :
-Ma Tante ma soeur Roqaya est morte sur la tête de mon Père..
Était ce possible ?? Elle venait de lui parler...
Zaynab s'approcha de Roqaya qui était immobile, recroquevillée autour de la relique de l'Imam.
- Roqaya ma fille, ne reste pas ainsi courbée sur la tête de ton père.
Roqaya ne répondait pas.
Zaynab voulut secouer doucement l'épaule de l'enfant. Mais Roqaya avait cessé de vivre. Son père tant aimé avait tenu la promesse qu'il lui avait faite en rêve. Maintenant elle était avec lui, au Paradis.
Tous se mirent a sangloter
Roqaya est allée rejoindre son cher Père au Paradis ..
Les événements du mois Safar
Les événements du mois Safar
Le 1 Safar
En ce jour de l’an 37 de l’hégire débuta le combat dans la campagne de Çiffine (qui opposa les partisans de Mu‘ãwiyah à l’armée de l’Imam Ali (Psl) ).
Selon certaines sources, c’est en ce jour de l’an 61 de l’hégire que la tête du Maître des Martyrs, l’Imam Al-Hussein Ibn Ali, assassiné et décapité à Karbalã’, fut amenée à Damas, ce qui conduisit les Omayyades, les instigateurs de son assassinat et de sa décapitation à décréter ce jour, jour de fête!
Le 3 Safar
Il est recommandé d’accomplir en ce jour deux génuflexions de prière:
- Dans la première on récite la Sourate Prologue et la Sourate La Victoire Eclatante, et dans la seconde également la Sourate Prologue mais suivie de la Sourate Le Culte Pur.
- Après quoi, on récite cent fois la prière sur Mohammad (Pslf) et sur sa Famille ( O mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur sa Famille )
- Et on maudit cent fois les assassins du petit-fils du Prophète (P), l’Imam Al-Hussein (Psl), ensuite, on récite l’istighfãr ( Je demande pardon à Allãh et je me repens auprès de Lui ).
- On demande à Allãh enfin d’exaucer ses vœux.
Le 7 Safar
C’est le jour anniversaire du martyre de l’Imam Al-Hassan Ibn Ali, Al-Mujtabã (Psl) ( le 28 du même mois selon une autre version ), décédé en l’an 50 de l’hégire.
Le même jour de l’an 128 naquit l’Imam Mûssã Ibn Ja‘far (Psl), à Abwã’ situé entre la Mecque et Médine.
Le 20 Safar
C’est l’anniversaire du quarantième jour du Martyre de l’Imam Al-Hussein (Psl).
C’est aussi le jour anniversaire du retour de sa famille de Damas à Médine après la Tragédie de Karbalã’, survenue le 10 Moharram.
Ce jour marque aussi l’anniversaire, de la venue à Karbalã’, du Compagnon Jãber Ibn Abdullãh Al-Ançãrî, le premier à avoir effectué cette visite pieuse depuis l’assassinat du petit-fils du Prophète.
Il est donc très recommandé de se rendre ce jour à Karbalã’, auprès de sa tombe.
Selon l’Imam Al-Hassan Al-‘Askarî (Psl), le père de l’Imam Al-Mahdî (qa) , les signes du bon croyant sont au nombre de cinq:
1- L’accomplissement de 51 génuflexions de prière ( 17 obligatoires et 34 surérogatoires ) par jour.
2- La visite pieuse du tombeau de l’Imam Al-Hussayn, le jour du Quarantième.
3- Le port d’une bague à la main droite.
4- Le frottement du front sur le sol ( lors de la prosternation ) et
5- La prononciation à haute voix du Besmillãh ( dire Au Nom d’Allãh, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux ) dans la lecture de la prière .
Le 28 Safar
C’est le jour anniversaire du décès du Sceau des Prophètes, notre Noble Prophète, Mohammed Ibn Abdullâh (Pslf) ( décédé le lundi 28 çafar de l’an 10 de l’hégire ) à l’âge de 63 ans.
Il avait reçu la Révélation à l’âge de 40 ans. Il prêcha l’Unicité pendant treize ans à la Mecque. Puis, il émigra, à l’âge de 53 ans, à Médine où il décéda 10 ans plus tard.
L’Imam Ali (Psl) s’occupa alors du lavage rituel de son corps ( ghusl al-mayyet ), de son embaument, de son enveloppement. Puis il pria sur lui.
Les Compagnons venaient ensuite par fournées pour prier sur lui individuellement et sans imam de prière qui les dirige.
Après quoi, l’Imam Ali (Psl) l’enterra sur place ( l’endroit même où il était décédé ).
Le célèbre Compagnon Anas Ibn Mâlik témoigne : “ Lorsque nous avons terminé l’enterrement du Prophète (Pslf), Fâtimah est venue vers moi et m’a dit:
“ Comment avez-vous pu jeter de la terre sur le visage du Messager d’Allah. Ensuite elle se mit à pleurer et dit : “ O mon père! O toi, celui qui a répondu à l’appel du Seigneur Qui l’avait rappelé auprès de lui ! O mon père ! Que tu es près de ton Seigneur ! ”;
Puis, elle ramassa, selon un récit digne de foi, une poignée de terre de la sainte tombe et y posa ses yeux en récitant quelques vers plaintifs et élégiaques.
Le dernier jour de Safar
C’est le jour anniversaire du martyre de l’Imam Ar-Ridhã (Psl) le huitième Imam d’Ahl-ul-Bayt ) mort des suites de son empoisonnement ( avec des raisins empoisonnés ), en l’an 203 de l’hégire, à l’âge de 55 ans.
Mois de Safar
Safar est un mois connu pour être néfaste. ll n’y a rien de plus efficace pour dissiper cela que l’aumône, les invocations et les demandes de protection [auprès de Dieu] rapportées par les Infaillibles (as).
Celui qui veut se protéger contre les épreuves qui descendent durant ce mois, doit dire 10 fois tous les jours, comme l'a rapporté al-Fayd al-Kashânî (et d'autres):
Ô Toi dont le châtiment est sévère! Ô Toi dont les forces sont redoutables! Ô Tout-Puissant! Ô Tout-Puissant! Ô Tout-Puissant! Toute Ta créature s’est humiliée devant Ta Grandeur, épargne-moi donc le mal de Tes créatures, ô Toi le Bienveillant, ô Toi, l’Obligeant, ô Toi, le Bienfaiteur, ô Toi, le Pourvoyeur des faveurs! Ô Toi, en dehors de Qui il n’y a de divinité que Toi! “Gloire à Toi! J’étais au nombre des injustes”. “Nous l’exauçâmes, Nous le sauvâmes de l’angoisse. Ainsi sauvons-nous les croyants”. Allah prie sur Muhammad et sur les Membres purs et purifiés de sa Famille).
Le premier jour du mois de safar, c’est en ce jour de l’an 61 de l’hégire que la tête du Maître des Martyrs, l’Imam al-Hussain Ibn Ali, assassiné et décapité à Karbalâ’, fut amenée à Damas, ce qui conduisit les Omayyades, les instigateurs de son assassinat et de sa décapitation à décréter ce jour, jour de fête!
Le mois de Safar est connu pour son caractère funeste. Or, rien n'est plus efficace, pour conjurer les malheurs, que l'aumône, les do'â' et les invocations de protection prescrits.
Aussi quiconque veut se protéger des événements néfastes propres à ce mois, qu'il lise dix fois l'invocation suivante chaque jour de ce mois :
TRANSLITTERATION
BISMILLAHIR RAHMANIR RAHEEM
YA CHADID-AL-QUWA WA YA CHADID-AL-MIHALI!
YA `AZIZ-U, YA `AZIZ-U, YA `AZIZ-U!
THALLAT BI-`ADHAMATIKA JAMI`U KHALQIKA,
FA-KFINI CHARRA KHALQIKA,
YA MUHSINU, YA MUJMILU,
YA MUN`IMU, YA MUF-DHILU,
YA LA ILAHA ILLA ANTA SUBHANAKA
INNI KUNTU MIN-ADH-DHALIMIN-A
FA-STAJIBNA LAHU WA NAJJAYNAHU MIN-AL-GHAMMI WA KATHALIKA NUNJI-AL-MU'MININ-A.
WA CALLA-LLAHU `ALA MUHAMMADIN
WA ALIHI-T-TAYYIBIN-A-T-TAHIRIN-A.
TRADUCTION
Par la grâce du nom d'Allàh,
le Tout Miséricordieux,
le Très Miséricordieux.
Ô Toi dont le châtiment est sévère!
Ô Toi dont les forces sont redoutables!
Ô Tout-Puissant! Ô Tout-Puissant! Ô Tout-Puissant!
Toute Ta créature s'est humiliée devant Ta Grandeur, épargne-moi donc le mal de Ta créature.
Ô Toi le Bienveillant, ô Toi l'Obligeant, ô Toi le Bienfaiteur, ô Toi le Pourvoyeur des faveurs!
Ô Toi en dehors de Qui il n'y a pas de divinité! Gloire à Toi! J'étais au nombre des injustes.
Nous l'exauçâmes, Nous le sauvâmes de l'angoisse. Ainsi sauvons-nous les croyants.
Allàh a prié sur Mohammad et sur les Membres purs et purifiés de sa Famille.
L'Iran et la Turquie discutent des moyens de stimuler la coopération en matière de transport
Au cours de la réunion, les deux parties ont également déclaré que les vols d'affaires réguliers entre les deux pays allaient reprendre dans un avenir proche et dans le cadre de protocoles sanitaires au milieu de la crise COVID-19.
L'Iran a proposé de mettre en place une nouvelle ligne de chemin de fer avec la Turquie, a déclaré en août le ministre des routes et du développement urbain, Mohammad Eslami.
Soulignant la nécessité d'améliorer le transport ferroviaire et les liaisons entre l'Iran et la Turquie, M. Eslami a déclaré que le poste frontière de Razi-Kapikoy est actuellement la seule liaison ferroviaire entre les deux pays.
Appelant à une augmentation du nombre de voies ferrées, il a déclaré que l'Iran a désigné la gare de Cheshme-Sorayya comme point de connexion pour le lancement d'une nouvelle ligne de chemin de fer avec la Turquie et a envoyé les résultats de ses études à Ankara.
Nous ciblerons ceux qui sont derrière l'assassinat du général Soleimani
L'Iran se vengera de manière juste, a déclaré le commandant, ajoutant : "C'est pourquoi nous n'avons pas ciblé vos soldats à Ain al Asad."
"Nous ciblerons ceux qui ont eu un rôle direct ou indirect dans le martyre du lieutenant général Ghasem Soleimani", a déclaré le général de division.
"Pensez-vous que nous allons cibler une femme ambassadeur en réponse au sang de notre martyr", a demandé le général Salami, faisant référence aux allégations des médias américains contre l'Iran sur les prétendus complots iraniens visant à assassiner l'ambassadeur américain en Afrique du Sud en réponse à l'assassinat du général Soleimani.
"Les Américains devraient savoir que nous allons cibler toute personne ayant joué un rôle dans le lâche assassinat du général Soleimani et c'est un sérieux avertissement", a-t-il déclaré.
"Vous nous menacez d'une attaque mille fois plus importante alors que vous êtes bloqués dans vos problèmes internes, mais lorsque nous avons ciblé Ain al Asad, nous pensions que vous réagiriez et avions alors préparé des centaines de missiles pour détruire les cibles au cas où vous réagiriez".
Il a poursuivi en disant que les États-Unis recevraient une réponse forte si elle blessait ne serait-ce qu'un cheveu d'un soldat iranien.
"Ce sont des avertissements sérieux. Nous ne nous engageons pas dans une guerre de mots mais nous laissons tout au champ d'action", a-t-il ajouté.
Le Hezbollah a-t-il entreposé ses armes en Europe? la France répond...
Alors que les États-Unis ont accusé vendredi le Hezbollah d’avoir introduit et stocké des produits chimiques, tels que du nitrate d’ammonium, dans plusieurs pays d’Europe, dont la France, le Royaume-Uni, la Grèce, et l’Italie, Paris a déclaré qu’« aucun élément tangible ne permet de confirmer une telle allégation en France aujourd’hui à notre connaissance ».
Pourquoi les USA menacent-ils d'assassiner Assad?
Qu'est qui a poussé cette semaine le duo US/Israël à reconnaître avoir projeté d'assassiner le président Assad et le secrétaire général du Hezbollah? Il y a quelques jours, Trump affirmait lors d'un entretien avoir projeté d’assassiner Bachar Assad mais que son ex-secrétaire à la Défense, Mattis l'en avait empêché arguant que cela "compliquerait trop la situation". Vendredi 18 septembre, le commandant du Front Nord, le général Baram a repris presque la même rhétorique soulignant que l'entité sioniste était capable d'éliminer physiquement Nasrallah mais qu'il refuse pour l'heure de le faire. A peine une semaine après l'annonce de la "normalisation", les Américains et leurs acolytes sioniste et golfiens commencent-ils à réaliser l'impossible tâche qu'ils se sont fixés à savoir "briser l'axe de la Résistance" en introduisant le "facteur sioniste dans le golfe Persique". Rai al -Youm y répond : "Que Trump menace d'assassiner Assad ou qu'Israël dise chercher à éliminer Nasrallah, tout ceci ne renvoie qu'à une chose : l'axe US-Israël est militairement dans l'impasse et ce, malgré la fanfaronnade de ces derniers jours autour de l'aspect militaire du traité d'Abraham..
Pourquoi les USA envoient précipitamment des radars Sentinel et des blindés sur la rive est de l'Euphrate?
Il y a effectivement un mouvement de balançoire : depuis que la Turquie otaniste a commencé à saigner à Idlib, ayant perdu une dizaine de soldats rien que ces dix derniers jours par de mystérieuses attaques menées à l'aide de missiles antichars AT13 Metis-M, de fabrication russe et qu'elle commence à émettre des signes d’essoufflement en disant "oui et non" au demande de retrait de la Russie de ses pseudo bases d'observation dans le nord syrien, le Pentagone a compris que le "scénario turc" a fait son temps, Ankara ayant échoué à mettre en place une DCA propre à battre les aviations russes et syriennes au nord de la Syrie et créé par la même occasion une zone no-fly au grand dame de la base aérienne russe de Qamichli qui, rappelons-le, abrite non seulement des hélicoptères promptes à chasser les blindés américains mais encore les batteries de missiles S-400.
Pacte stratégique Iran-Chine : la ligne de front anti US/anti Israël se précise
Cet archipel de Socotra que les Emirats arabes unis occupent depuis plus d'un an et où ils disent, peut être un peu trop confiants, vouloir érigé une base de renseignement à l'intention de l'ami sioniste, se place au beau milieu des routes maritimes de la mer Rouge étendue depuis le golfe Persique à l’océan Indien. La presse israélienne ne cesse d'y voir ces derniers jours "un atout stratégique majeur", face à l'Iran, surtout si par riposte à une attaque américaine, l’Iran venait à fermer le détroit d’Hormuz. Ce bout de terre de 133 kilomètres de longueur, une quarantaine de kilomètres de largeur pour une superficie de 3 579 km², peut-il devenir une base US/OTAN/Israël ? Pas si sûr: c'est depuis 2017 que les Emirats et Israël travaillent à ce projet qui n'a pas trop avancé. Le méga obstacle? la Résistance. Mais désormais, la perspective d'ériger un gendarme sioniste au carrefour ultra stratégique qu'est Socotra risque de buter sur un autre écueil de taile: la Chine.