تقي زاده

تقي زاده

Comment contrer le concert de trahison des monarchies du golfe Persique envers la Palestine? C'est à cette question que la Résistance palestinienne et libanaise tout comme la Syrie et les autres membres de l'axe de la Résistance commencent à porter un début de réponse : Une vidéo datant de 2014 et diffusé par la branche armée de la Résistance palestinienne Hamas a envahi ce lundi la toile mettant en scène les commandos marines des brigades Qassam, scrutant le fond de la Méditerranée, non loin de la côte gazaoui.

Al Jazeera qui diffuse ces images  montre des hommes grenouilles qui auraient été tombés sur une stocks de "missiles  britanniques" datant supposément de 1917, stocks qui auraient servi Gaza de fabriquer des missiles.  S'il  est vrai que des roquettes et des missiles tirés depuis 2014 contre les colonies sionistes n'ont rien de cette "technologie datée british" et que leur charge et leur portée vont bien au-delà de la technologie du 20ème siècle, ces images montrent néanmoins une chose : le gazoduc Eilat-Ashkelon sur quoi la stratégie de normalisation est basée est à la portée des opérations de la Résistance.

48 heures après la fin du méga exercice militaire de l'armée iranienne, Zolfaqar-99, qui s'est déroulé sur une vaste zone géographique de quelques 2 millions kilomètres carrés s'étendant du détroit d'Hormuz à l'océan Indien en passant par le Makran et la mer d'Oman, cette zone ultra stratégique qui a vu en décembre 2019 le premier exercice militaire naval tripartite Iran-Chine-Russie et qui pourrait accueillir bientôt et après la signature du pacte stratégique sino-iranien, le premier centre de commandement naval conjoint,  The National Interest y revient pour s'axer sur les capacités de DCA iranienne. Celles-ci "ont brillé au cours de ces exercices, tout en laissant apparaître des similitudes avec le concept A2/AD chinois. Est-ce un début de concrétisation des accords sino-iraniens passés? 

mardi, 15 septembre 2020 12:53

La triple clé de la victoire du Hezbollah

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, le Cheikh Naïm Qassem, a affirmé que la « lutte armée » constituait l’unique moyen de libérer la Palestine.

La ville de Qom, chef lieu de la province homonyme iranienne au sud de Téhéran, était ce lundi 14 septembre hôte d’un forum intitulé « les Moyens de détruire Israël » organisé à l’initiative du mouvement mondial les « Jeunes de la Résistance ». L’un des intervenants était le numéro 2 du Hezbollah libanais, le Cheikh Naïm Qassem, qui a prononcé un discours important par le moyen de la vidéoconférence :

« Nous devons mener tous nos efforts afin de libérer la Palestine et la noble Qods ; cela ne sera possible que par la Résistance armée. »

La lutte armée constitue l’axe principal de l’axe de la Résistance dans l’optique du Cheikh Naïm Qassem qui a réitéré ce principe en ces termes :

« Israël profite de l’appui politico-militaire des hyperpuissances. Par conséquent, il est impossible de détruire Israël en se référant simplement aux lois prescrites par ces pays. Nous n’allons certainement pas leur quémander une solution censée changer la donne en faveur de la Palestine et d’autres nations de la région, parce que ces pays ont lié leurs intérêts à la sauvegarde de l’occupation israélienne et à sa légitimation. (…) Lutte, jihad, résistance : tel est l’unique moyen de libérer la Palestine… »

Ailleurs dans son discours, le Cheikh Qassem a fait allusion à la normalisation entre les Émirats arabes unis et Israël, ce qu’il a qualifié de « trahison envers le peuple palestinien et la noble Qods ». Le numéro 2 du Hezbollah a indiqué que le régime israélien envisageait d’abuser de ce processus de normalisation comme un atout ou un levier de pression contre les Palestiniens, afin de les priver de leurs droits inaliénables.

Le leader du mouvement populaire yéménite Ansarallah, Abdel Malek al-Houthi, a mis en garde contre le « danger » que représentent l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis pour la région.

Ce lundi 14 septembre, le leader du mouvement populaire yéménite Ansarallah, Abdel Malek al-Houthi, a dénoncé le rôle destructif des régimes saoudien et émirati qui « se sont rangés du côté des ennemis », rapporte la chaîne Al-Mayadeen.

« Les deux régimes stipendiés que sont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis représentent à l’heure actuelle un danger pour l’Oumma [islamique]. Ces derniers et le régime des Al Khalifa de Bahreïn sont prêts à concocter toute sorte de complot contre la région. »

 

Dans un rapport, la chaîne de télévision Al-Mayadeen s’attarde sur les objectifs des récents exercices Zolfaqar-99 de l’armée iranienne et sur le message qu’a transmis la RII à l’ennemi à travers ces exercices militaires.

Les exercices conjoints Zolfaqar-99 de l’armée iranienne ont commencé le jeudi 10 septembre avec la participation d’unités navales, mais aussi de l’armée de l’air, de la force de DCA et de la force terrestre de l’armée, et ont duré trois jours, sur une superficie de deux millions de kilomètres carrés dans la zone des eaux de l’est du détroit d’Hormuz, au large des côtes de Makran et dans le littoral de la mer d’Oman et du nord de l’océan Indien, jusqu’au 10ème parallèle nord.

 

Le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères a exprimé sa surprise face à l’allégation d’une publication américaine selon laquelle l'Iran menaçait l'ambassadrice américaine, affirmant que le pays n'avait aucune information à ce sujet.

Cité par l’agence de presse Bloomberg ce lundi 14 septembre, le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères a déclaré que l'allégation du responsable de l’administration Trump sur la menace à l’encontre de l’ambassadrice américaine avait surpris Pretoria.

« Nous n'avons pris connaissance de ce rapport que ce matin », a dit Lunga Ngqengelele par téléphone promettant la publication prochaine du communiqué de Naledi Pandor, ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération.

Par la voix de son porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l’Iran a rejeté les fausses allégations sur la tentative d’assassinat contre Lana Marks, l’ambassadrice américaine en Afrique du Sud.

La normalisation des relations de Bahreïn avec le régime sioniste, qui a eu lieu quelques semaines après l'annonce de la normalisation des relations des Emirats avec ce régime, et le projet de scission de la mosquée d’Al-Aqsa compris dans le texte de l'accord de normalisation, ont provoqué de nombreuses critiques dans le monde arabe. La journaliste, Mersiha Gadzo d'Al Jazeera, dans un article présente les conséquences de la normalisation des relations entre les deux États du Golfe (Persique) et le régime sioniste.
 
« Certains analystes politiques ont déclaré que les questions incluses dans la déclaration faite par les Émirats arabes unis et Bahreïn avec Israël, pourraient conduire à une division du terrain de la mosquée d’Al-Aqsa, car cette normalisation entraine des « changements fondamentaux dans le statu quo » et aura « des conséquences irréparables ». 
 
Selon l'accord de 1967, seuls les musulmans peuvent prier dans le sanctuaire sacré et la zone de la mosquée d’Al-Aqsa qui s'étend sur 14 hectares, et que les non-musulmans sont autorisés à visiter. Cela pourrait ne plus être le cas, selon une déclaration conjointe du 13 août 2020 entre les États-Unis, Israël et les Émirats arabes unis, publiée par le président américain Donald Trump, et tous les lieux de culte à Jérusalem devraient être ouverts aux fidèles épris de paix, de toutes confessions. Selon Tel Aviv [et apparemment selon les États-Unis], tout ce qui se trouve dans le sanctuaire et n'a pas une structure de mosquée est défini comme « un autre lieu saint » à Jérusalem et doit être ouvert à tous, y compris les juifs.  
 
Le choix de termes n'est pas accidentel et peut être considéré que comme une tentative délibérée et bien sûr, secrète d'ouvrir la mosquée d’Al-Aqsa aux Juifs. La même déclaration a été répétée dans l'accord avec Bahreïn, qui a été annoncé vendredi. « Cette mosquée n'est pas dirigée par des musulmans », a déclaré l'avocat palestinien Khalid Zabarqa, dans une autre partie du rapport. 
 
Lorsque les Emirats acceptent une telle clause, cela signifie donner le feu vert à la domination israélienne sur la mosquée d’Al-Aqsa et il s'agit d'une violation claire, généralisée et légalisée de la mosquée d’Al-Aqsa [après l'occupation de Jérusalem en 1967]. 
 
Au fil des ans, le soi-disant « mouvement du temple » s'est développé, dirigé principalement par la droite extrémiste juive religieuse et nationaliste, et a cherché à changer le statu quo. L'ONG israélienne Ir Amim a publié de nombreux rapports ces dernières années, mettant en garde contre ce groupe qui fait désormais partie du mouvement politique et religieux dominant et bénéficie de liens étroits avec les responsables israéliens. 
 
Daniel Seidemann, avocat sioniste et expert des questions géopolitiques, profondément préoccupé par ce qui se passe, a déclaré : « Nous assistons à Jérusalem, à une croissance des factions religieuses qui arment la religion. Nous sommes sur un chemin qui mène à un conflit. Nous savons que chacun de ces paragraphes a été rédigé conjointement par une équipe américano-israélienne. Le remplacement du terme « mosquée Al-Aqsa » par « sanctuaire sacré » n'est pas du tout accidentel ». 
Touba kermani, la secrétaire général de l’Assemblée mondiale des femmes musulmanes est décédée samedi à l’âge de 73 ans à la suite d’une maladie de foie.
 
 
Mme. Touba kermani, première femme philosophe de l’Iran a été l’une des personnalités les plus actives du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques depuis sa création. Elle a consacrée toute sa vie dans le domaine du rapprochement islamique.

La conseillère du secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, le membre de la commission des femmes et des jeunes du Conseil de discernement de l'intérêt, le membre du conseil des donateurs de la Santé du pays, le membre du conseil central du conseil culturel-social des femmes, la première femme chargée de l’envoyé culturel de l’Iran en Grèce, la directrice du livre scientifique ‘‘Femmes’’, auteur et traductrice distinguée de la section internationale de l’université de Téhéran, l’ex-directrice générale des affaires sociales et des Iraniens résidents à l’extérieur du pays et le membre du conseil de la planification des femmes d’Ahlulbayt (AS) faisait partie de ses postes.

La rédaction de plus 60 article, l’écriture et la correction de 12 livres scientifiques et sociaux  et la participation à plus de 80 congrès nationaux et internationaux font partie de ses activités.  
A la suite de la disparition de Dr. Touba Kermani, la secrétaire générale de l’Assemblée des femmes musulmanes, hujjat ul-islam val moslemni Hamid Shahriari, le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a lancé un message de condoléance.
"Certes nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons"(verset coranique). La triste disparition de l’élite érudite, chercheuse du domaine de la science et la collègue travailleuse, Mme le Dr. Touba Kermani, la secrétaire générale de l’Assemblée des femmes musulmanes nous a causé un grand regret, a indiqué le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques dans son message.

Cette défunte, issue d’une noble famille, faisait partie de personnalités distinguées ayant une relation serrée avec les cercles scientifiques et culturelles du monde musulman, précise le message.

Je présente mes condoléances, premièrement à son mari, à ses enfants et à d’autres membres de la famille Kermani. Je présente ensuite mes condoléances à tous les activistes du domaine du rapprochement islamique et à ces collègues à l’Assemblée mondial des femmes musulmanes, ajoute le message. 
 

Une fois n'est pas coutume un journaliste israélien dit la vérité : " A quoi bon le fait de normaliser avec Bahreïn? Certes ce petit royaume est la coulisse de la politique saoudienne et il fraie le chemin à la normalisation d’Israël avec l'Arabie des Salmane mais à part ceci, y a -t-il réellement un intérêt à ce que les relations Tel-Aviv-Manama qui sont même plus vieilles que celles qu'entretient Israël avec les Emirats soient connus du public?, s'interroge Yediot Aharonot.