Les deux programmes des candidats Trump et Biden ne ressemblent pas à ceux des candidats précédents. Il ne s’agit plus d’ajuster les Etats-Unis aux évolutions du monde, mais de définir ce qu’ils seront. La question est existentielle, de sorte qu’il est tout à fait possible que les choses dégénèrent et se terminent dans la violence. Pour les uns, le pays doit être une nation au service des citoyens, pour les autres il doit restaurer son statut impérial.

تقي زاده
Golfe persique : le "tournant sous-marin" dans la guerre US/Iran...
Si l'US Navy a attendu la fin de la méga manœuvre navale iranienne le 12 septembre, deuxième en l'espace d'à peine deux mois, pour annoncer l'entrée du porte-avion USS Nimitz dans les eaux de la mer d'Oman, c'est que l'exercice militaire précité a compté quelques-unes de ces terribles surprises qu'aucune force navale, aussi puissante soit-elle, n'aimerait rencontrer.
Frappe sioniste contre Alep tourne court : un coup signé Gaza-Hezbollah-Syrie
Dans la nuit de jeudi à vendredi, 10 septembre, l'armée israélienne, dont les soldats, mobilisés sur le front Nord, se cachent désormais comme des souris dans des abris souterrains, par crainte d'avoir à faire la cible des snipers du Hezbollah, a décidé de ramer à contre-courant, le courant étant ce déploiement de la DCA intégrée made in Iran, syro-sud-libanaise qui a fait depuis deux mois de l'espace voisin du ciel syrien une trappe aux chasseurs israéliens. En effet, le 31 août alors même que le régime de Tel-Aviv tirait des missiles de croisière en direction du sud de l’aéroport de Damas, l'un de ses F-16 a été touché, poussant l'état-major sioniste à revoir de fond en comble les plans de cette campagne dite
"L'Iran travaille-t-il à concevoir son ICBM?
Les missiles "Chahid Soleimani et "Abou Mahdi" ont renforcé les forces armées de la RII, a déclaré le ministre iranien de la Défense et des forces armées.
Le général Amir Hatami, énumérant les priorités de l’industrie de défense dans la vision quadriennale du ministère de la Défense, s’est exprimé en ces termes : « La disponibilité et la capacité balistique ont toujours été l’une des priorités importantes du pays et du ministère de la Défense et nous nous sommes toujours concentrés sur le renforcement et le développement de ce domaine. Nous avons réalisé des progrès remarquables et extraordinaires dans le domaine balistique.
Soulignant que tant en termes de qualité que de quantité, des évolutions importantes et heureuses ont eu lieu dans le domaine balistique dans le pays, le général Hatami a précisé : “deux exemples marquants de cet événement ont été dévoilés à l’occasion de la journée de l’industrie de la défense. Il s’agit des missiles ‘Chahid Qassem Soleimani’ et ‘Chahid Abou Mahdi Al-Mohandes’ qui comptent parmi les réalisations les plus importantes et les meilleures de l’industrie de la défense.”
Un sous-marin qui met sens dessus dessous la Ve flotte US
C'est de loin l'une des démonstrations de force les plus impressionnantes de l'exercice Zolfaqar 99 : un missile de croisière tiré en immersion à partir d'un sous-marin Ghadir, furtif! Cela s'appelle un foudre qui devrait tôt ou tard s'abattre sur l'un des navires US ...mais qui sait puisque Bahreïn vient de normaliser avec Israël, la Ve flotte US pourrait y passer en premier?
Dans la foulée des exercices militaires conjoints à grande échelle baptisés Zolfaqar-99 qui se déroulent dans les eaux orientales du détroit d'Hormoz, un sous-marin de classe Ghadir a réussi à tirer un missile de croisière sub-surface contre une cible flottante.
Le missile Jask-2 a été conçu pour être transporté par le sous-marin iranien de classe Ghadir. Il comprend une combinaison de missiles, de torpilles, de contrôle de tir et de matériel de communication.
Le 30 novembre 2019, les responsables de la marine iranienne ont annoncé le début de la production en masse du missile de croisière Jask-2 conçu localement. Celui-ci peut être tiré des eaux profondes sans être détectés par les navires ennemis.
Base israélienne : les Émirats chassent les Yéménites
Tout au long de l’histoire, Socotra n’a jamais accepté la présence des agresseurs a fait savoir le gouverneur de l’île pour qui la convoitise des États membres de la coalition d’agression contre le Yémen, ainsi que celle des États-Unis et d’Israël, échouera bientôt.
« Les EAU tentent depuis le début de l’offensive saoudienne au Yémen d’établir une base militaire et former des milices afin de perturber la sécurité et la stabilité à Socotra, d’autant plus que l’île revêt une importance stratégique dans l’océan Indien », a déclaré Hachem Saad dans une interview avec l’agence de presse yéménite Saba.
« Abou Dhabi a fourni de nombreux services à Israël dans la région et le Yémen a révélé l’étendue des relations entre Abou Dhabi et Tel-Aviv, » a ajouté Saad en se référant aux tentatives des EAU pour établir des bases américaines et israéliennes.
La contre attaque petroliers Venezuela-Iran
Décidément la CIA va de revers en revers au Venezuela. Cette semaine la presse américaine a cru comprendre que la récente allusion du président Maduro à une possible coopération balistique avec l’Iran annonce une évolution encore plus profonde dans les liens de part et d’autre. Une évolution qui ne tarderait pas à aller au-delà de l’économie. En effet, depuis le mois de mai où les 5 pétroliers iraniens ont brisé en mille morceaux le régime des sanctions US en livrant de l’essence aux raffineries vénézuéliennes, l’Iran est de plus en plus présent dans le secteur pétrolier du plus grand producteur de l’or noir au monde. On a même appris que les conseillers iraniens ont aidé à relancer la production pétrolière de l’une des plus grandes raffineries du pays.
Et c’est ce qui fait peur aux Americains bien plus que les missiles antinavires que l’Iran ne tarderait pas à livrer à son allié sud-américain. D’où cette tentative destinée à s’infiltrer dans les réseaux des sites pétroliers vénézuéliens.
Un espion américain a été arrêté peu après qu’un plan destiné à provoquer une explosion dans un complexe pétrolier eut été déjoué.
Lire aussi: Guerre US contre le Venezuela : le CGRI interviendra ?
Le président vénézuélien a précisé que les armements et les dollars saisis avaient été remis au parquet et que l’agent américain avait reconnu sa mission d’espionnage.
Les mesures de sécurité ont été renforcées dans toutes les raffineries du Venezuela, après l’arrestation de l’agent américain.
Quelle sera la politique étrangère du prochain président US ?
- Le Bureau ovale de la Maison-Blanche cherche locataire.
La campagne présidentielle états-unienne 2020 oppose deux visions radicalement différentes des États-Unis : empire ou nation ?
D’un côté, la prétention de Washington de dominer le monde en endiguant (« containment ») les potentiels compétiteurs —stratégie énoncée par George Kennan en 1946 et suivie par tous les présidents jusqu’en 2016— ; de l’autre, le refus de l’impérialisme et la volonté de faciliter la fortune des États-uniens en général —stratégie énoncée par le président Andrew Jackson (1829-37) et reprise uniquement par le président Donald Trump (2017—20).
Chacun de ces deux camps manie une rhétorique masquant sa véritable pratique. Démocrates et Républicains se posent en hérauts du « monde libre » face aux « dictatures », en pourfendeurs des discriminations raciales, de genre et d’orientation sexuelle, et en champions de la lutte contre le « réchauffement climatique ». Les Jacksoniens, quant à eux, dénoncent tour à tour la corruption, la perversité et en définitive l’hypocrisie des précédents tout en appelant à se battre pour leur nation et non pas pour l’empire.
Les deux camps n’ont en commun que le même culte de la force ; qu’elle soit au service de l’empire (Démocrates et Républicains) ou de la nation (Jacksoniens).
Le fait que de manière inattendue les Jacksoniens soient subitement devenus majoritaires dans le pays et aient pris le contrôle du Parti républicain ajoute de la confusion, mais ne doit pas faire confondre le trumpisme avec ce qu’est l’idéologie républicaine depuis la Seconde Guerre mondiale.
Dans les faits, les Démocrates et les Républicains sont plutôt des gens aisés ou des professionnels des nouvelles technologies, tandis que les Jacksoniens —comme les « gilets jaunes » en France— sont plutôt pauvres et liés professionnellement à la terre dont ils ne peuvent pas s’échapper.
Pour la campagne 2020, les Démocrates et les Républicains font bloc derrière l’ancien vice-président Joe Biden. Celui-ci et ses partisans sont extrêmement volubiles sur leurs intentions :
“The Power of America’s Example”, by Joseph R. Biden Jr., Voltaire Network, 11 July 2019.
“Why America Must Lead Again. Rescuing U.S. Foreign Policy After Trump”, by Joseph R. Biden Jr., Foreign Affairs, March/April 2020.
Et surtout la déclaration des hauts fonctionnaires de sécurité nationale républicains pour le démocrate Biden :“A Statement by Former Republican National Security Officials”, Voltaire Network, 20 August 2020.
Au contraire, Donald Trump est fuyant par écrit :“Donald Trump Second Term Agenda”, by Donald Trump, Voltaire Network, 24 August 2020 (la politique étrangère est le petit paragraphe en fin de texte).
À mon sens, les principaux litiges ne sont pas énoncés, mais sont constamment sous-entendus.
- Animateur de télévision, Donald Trump rêve de rendre le pays au peuple comme le fit le président Andrew Jackson.
Le programme des Jacksoniens
Dès sa prise fonction, Donald Trump a remis en cause la stratégie Rumsfeld/Cebrowsky d’anéantissement des structures étatiques de tous les pays du « Moyen-Orient élargi » sans exception et il a annoncé son souhait de faire revenir à la maison les troupes égarées dans la « guerre sans fin ». Cet objectif reste en tête de ses priorités en 2020 (« Arrêtez les guerres sans fin et ramenez nos troupes à la maison » - Stop Endless Wars and Bring Our Troops Home)
Dans la foulée, il a exclu le directeur de la CIA et le président du comité des chefs d’état-major des réunions régulières du Conseil de sécurité nationale. Ce faisant, il a privé les partisans de l’impérialisme de leur principal outil de conquête.
Voir :
“Presidential Memorandum : Organization of the National Security Council and the Homeland Security Council”, by Donald Trump, Voltaire Network, 28 January 2017. Et « Donald Trump dissout l’organisation de l’impérialisme états-unien », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 30 janvier 2017.
Il s’en est suivi une bataille pour la présidence de ce conseil avec l’inculpation du général Michael T. Flynn, puis son remplacement par le général H. R. McMaster, l’exceptionnaliste John R. Bolton, et enfin Robert C. O’Brien.
En mai 2017, Donald Trump a sommé les alliés des États-Unis de cesser immédiatement leur soutien aux jihadistes chargés d’appliquer la stratégie Rumsfeld/Cebrowski. Ce fut le discours de Riyad aux chefs d’État sunnites, puis aux chefs d’État et de gouvernements de l’Otan. Le président Trump avait déclaré l’Otan obsolète avant de se raviser. Il a pourtant obtenu non pas l’abandon de la politique d’endiguement (containment) de la Russie, mais la division par deux des crédits utilisés à cet effet et l’attribution des fonds ainsi préservés à la lutte contre le jihadisme. Ce faisant, il a partiellement cessé de faire de l’Otan un instrument de l’impérialisme pour la transformer en une alliance défensive. Il a donc exigé que ses membres abondent à son budget. Le soutien au jihadisme a cependant été poursuivi par les partisans de l’impérialisme avec des moyens privés, notamment le fonds KKR.
Voir :
“Presidential Memorandum : Plan to Defeat the Islamic State of Iraq and Syria”, by Donald Trump, Voltaire Network, 28 January 2017.
“Donald Trump’s Speech to the Arab Islamic American Summit”, by Donald Trump, Voltaire Network, 21 May 2017.
“Remarks by Donald Trump at NATO Unveiling of the Article 5 and Berlin Wall Memorials”, by Donald Trump, Voltaire Network, 25 May 2017.
D’où ses mots d’ordre : « Éradiquez les terroristes mondiaux qui menacent de nuire aux Américains » (Wipe Out Global Terrorists Who Threaten to Harm Americans) et « Demandez aux alliés de payer leur juste part » Get Allies to Pay their Fair Share.
Fixé comme les Démocrates et les Républicains sur le culte de la force, le Jacksonien Donald Trump a décidé de rétablir les capacités de ses armées (« Maintenir et développer la force militaire inégalée des États-Unis » - Maintain and Expand America’s Unrivaled Military Strength). À la différence de ses prédécesseurs, il n’a pas cherché à transformer la gestion délirante du Pentagone en en privatisant un à un les services, mais il a élaboré un plan de recrutement de chercheurs pour rivaliser technologiquement à nouveau avec les armées russes et chinoises.
Voir :
“National Security Strategy of the United States of America”, December 2017. Et « La Stratégie militaire de Donald Trump », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 décembre 2017.
Seule la volonté de Donald Trump de retrouver la primauté en matière de missiles est soutenue par les Démocrates et les Républicains bien qu’ils ne soient pas d’accord sur la manière d’y parvenir (« Construire un excellent système de défense de cybersécurité et un système de défense antimissile » - Build a Great Cybersecurity Defense System and Missile Defense System) : le locataire de la Maison-Blanche entend que les USA se dotent seuls de ces armes qu’il pourra éventuellement déployer sur le territoire de ses alliés, tandis que ses opposants veulent impliquer les alliés de manière à conserver leur emprise sur eux. Du point de vue des Démocrates et des Républicains, le problème n’est évidemment pas de se retirer des traités de désarmement de la Guerre froide pour construire un nouvel arsenal, mais la perte de moyens de pression diplomatique sur la Russie.
- Politicien professionnel, Joe Biden espère restaurer le statut impérial de l’ex-première puissance mondiale.
Le programme des Démocrates et des Républicains hors parti
Joe Biden propose de se focaliser sur trois objectifs : (1) revigorer la démocratie (2) former la classe moyenne pour faire face à la globalisation (3) reprendre le leadership global.
Revigorer la démocratie : il s’agit selon ses propres mots de fonder l’action publique sur le « consentement éclairé » (informed consent) des États-uniens. Ce faisant, il reprend la terminologie de Walter Lipmann, en 1922, selon qui la démocratie suppose de « fabriquer le consentement » (manufacturing consent). Cette théorie a été longuement discutée par Edward Herman et Noam Chomsky en 1988. Elle n’a évidemment aucun rapport avec la définition formulée par le président Abraham Lincoln : « La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».
Joe Biden estime arriver à son but en restaurant la moralité de l’action publique par la pratique du « politiquement correct ». À titre d’exemple, il condamne « l’horrible pratique [du président Trump] de séparer les familles et de placer les enfants d’immigrés dans des prisons privées », sans dire que le président Trump se contentait d’appliquer une loi démocrate pour en montrer l’inanité. Ou encore, il annonce vouloir réaffirmer la condamnation de la torture que le président Trump a justifiée, sans dire que ce dernier comme le président Obama en a déjà interdit la pratique tout en maintenant la réclusion à perpétuité sans procès à Guantánamo.
Il annonce vouloir réunir un Sommet pour la démocratie afin de lutter contre la corruption, de défendre le « Monde libre » face aux régimes autoritaires, et de faire progresser les Droits de l’homme. Au vu de sa définition de la démocratie, il s’agit d’unir les États alliés en dénonçant des boucs-émissaires de ce qui ne va pas (les « corrompus ») et en promouvant les Droits de l’homme au sens anglo-saxon et surtout pas français. C’est à dire de cesser les violences policières et non pas d’aider les citoyens à participer à la prise de décision. Ce sommet lancera un appel au secteur privé pour que les nouvelles technologies ne puissent pas être utilisées par des États autoritaires pour surveiller leurs citoyens (mais les USA et leur NSA pourront toujours y recourir dans l’intérêt du « Monde libre »).
Enfin, Joe Biden conclut ce chapitre en soulignant son rôle au sein de la Commission transatlantique pour l’intégrité électorale aux côtés de ses amis, l’ancien secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, qui renversa la Jamahiriya arabe libyenne et Michael Chertoff, l’ancien secrétaire US à la Sécurité de la patrie, qui plaça sous surveillance tous les citoyens US. Sans oublier John Negroponte qui organisa les Contras au Nicaragua puis Daesh en Iraq.
Former la classe moyenne pour faire face à la globalisation. Posant le constat que la politique conduite depuis la dissolution de l’URSS implique une rapide disparition des classes moyennes, Joe Biden estime qu’en formant ce qui reste de classe moyenne aux nouvelles technologies, il préviendra la délocalisation de leurs emplois.
Renouveler le leadership états-unien. Il s’agit ici, au nom de la démocratie, de stopper la progression « des populistes, des nationalistes et des démagogues ». Cette formulation permet de comprendre que la démocratie selon Joe Biden, ce n’est pas seulement la fabrication du consentement, mais aussi l’éradication de la volonté populaire. En effet, si les démagogues pervertissent les institutions démocratiques, les populistes servent la volonté populaire et les nationalistes la collectivité.
Joe Biden précise alors qu’il cessera les guerres « pour toujours » ; une formulation qui semble soutenir le même but que les Jacksoniens, mais qui diffère néanmoins de terminologie. Il s’agit en fait de valider l’adaptation actuelle du système aux limites imposées par le président Trump : pourquoi faire mourir des soldats US à l’étranger alors que l’on peut poursuivre la stratégie Rumsfeld/Cebrowski avec des jihadistes à moindre frais ? D’autant que lorsqu’il n’était que sénateur d’opposition, Joe Biden avait donné son nom au plan de partition de l’Iraq que le Pentagone tenta d’imposer.
Suit un couplet sur l’élargissement de l’Otan aux alliés latino-américains, africains et du Pacifique. Loin d’être obsolète, l’Alliance redeviendra le cœur de l’impérialisme US.
Enfin Joe Biden plaide pour le renouvellement de l’accord 5+1 avec l’Iran et des traités de désarmement avec la Russie. L’accord avec le président Hassan Rohani vise à diviser classiquement les pays musulmans en sunnites et chiites, tandis que les traités de désarmement visent à confirmer que l’administration Biden n’envisagerait pas de confrontation planétaire, mais la poursuite de l’endiguement (containment) de son compétiteur.
Le programme du candidat du Parti démocrate et des Républicains hors parti se conclut avec l’assurance de rejoindre l’accord de Paris et de prendre le leadership de la lutte contre le réchauffement climatique. Joe Biden précise qu’il ne fera pas de cadeaux à la Chine qui délocalise ses industries les plus polluantes le long de la route de la soie. Il omet par contre de dire que son ami, Barack Obama, avant d’entrer en politique, fut le rédacteur des statuts de la bourse de Chicago des échanges des droits d’émission de carbone. La lutte contre le réchauffement climatique n’est pas tant une question écologique qu’une affaire de banquiers.
Conclusion
Force est de constater que tout s’oppose à une clarification. Quatre ans de bouleversements par le président Trump ne sont parvenus qu’à substituer aux « guerres sans fin », une guerre privée de basse intensité. Il y a certes beaucoup moins de morts, mais c’est toujours la guerre.
Les élites qui jouissent de l’impérialisme ne sont pas près d’abandonner leurs privilèges.
Aussi doit-on craindre que les États-Unis ne soient contraints d’en passer par un conflit intérieur, une guerre civile, et de se disloquer comme jadis l’Union soviétique.
Sage conseil du Luqman Hakim
Trois situations durant lesquelles Dieu prend soin des nos affaires
L'Imam Ali (as) a dit : “Luqman (as) a dit la chose suivante parmi les sages conseils qu’il (as) a donné à son fils. ‘Ô mon fils ! Celui qui est faible en Certitude et dont la croyance en l’approvisionnement de sa subsistance est faible peut regagner en assurance s’il prend en considération les trois occasions pour lesquelles Dieu, Le Béni, Le Sublime à pris soin de son sort et lui a fourni sa subsistance, alors qu’il n’est pas capable de faire quoique ce soit et ne peut gagner sa subsistance. La première occasion est le temps durant lequel il est dans le ventre de sa mère où il n’a pas le pouvoir de faire quoique ce soit mais Dieu lui fournit sa subsistance et le maintient dans un lieu sûr et stable où il est protégé de la chaleur et du froid. La seconde occasion est une fois qu’il est né et n’a aucun pourvoir de faire quoique ce soit. Néanmoins, il est nourri par le lait maternel jusqu’à ce qu’il grandisse et cesse d’être allaité. La troisième occasion est quand il est sevré du lait maternel et n’en a plus besoin, qu’il n’a pas le pouvoir de faire quoique ce soit mais que Dieu fournisse sa subsistance au travers les revenus de son père et par l’amour qu’IL a placé dans le cœur de son père de sorte à ce qu’il fasse toujours passer son fils en priorité concernant le fait de le nourrir et de l’habiller, avant lui-même. Ensuite, l’homme grandit et va travailler pour s’octroyer sa propre subsistance. Dès qu’il fait défaut et ne peut plus gagner assez, il oublie cela et devient gravement suspicieux à propos du fait que Dieu, Le Béni, Le Sublime, lui fournisse sa subsistance et rend la vie de son épouse et de ses enfants difficile. Ô mon fils ! Une telle personne est un mauvais croyant !”
Sanad : (Le compilateur de ce livre a rapporté) que son père - puisse Dieu être satisfait de lui - a rapporté que Sa’ed ibn Abdullah a cité Al-Qasim ibn Muhammad, sous l’autorité de Suleiman ibn Davood, sous l’autorité de Hammad ibn Isa, sous l’autorité de Aba Abdullah as-Sadiq (as) que le Commandant des Croyants Imam Ali (as) a rapporté ce récit.
[Al Khisal - Saduq]
SALAT, LA PRIÈRE
Les savants ont classé ceux qui prient en 4 catégories :
Verset du jour
يَٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوا لَا تُقَدِّمُوا بَيْنَ يَدَىِ ٱللَّهِ وَرَسُولِهِ وَٱتَّقُوا ٱللَّهَ إِنَّ ٱللَّهَ سَمِيعٌ عَلِيمٌ
« Ô vous qui avez cru ! Ne devancez pas Allah et Son messager. Et craignez Allah. Allah est Audient et Omniscient. ».
Coran : Sourate Al-Hujurat (49), Verset 1
Les trois sourates Al-Maïda, Al-Hujurat et Al-Mumtahana ont commencé par ce passage :
« Ô vous qui avez cru »
La sourate Maïda (5), verset 1 : « Ô les croyants ! Remplissez fidèlement vos engagements.» Et le début de la sourate Mumtahana (60) : « Ô vous qui avez cru ! Ne prenez pas pour alliés Mon ennemi et le vôtre, leur offrant l'amitié »
Ce verset veut éduquer les croyants comme les anges, car le Coran dit à ce sujet: « Ils ne devancent pas Son Commandement et agissent selon Ses ordres » (Sourate les prophètes,27)
Le Noble Coran, absolument, interdit tout le devancement au Dieu et au prophète (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui et sur sa famille) dans chaque dimension ; Car quiconque dépasse Dieu et le prophète interfère dans la gestion du système islamique et, en fait, utilise le système législatif comme un jouet pour ses désirs.
Agir selon ce verset empêche de nombreuses déviations. C'était une opposition claire et nette à ce verset qu’une personne agir selon son opinion personnelle au lieu d'agir selon l'opinion du Prophète(sawas) et causer des problèmes à la communauté musulmane. L’exemple clair de cette déviation dans l'histoire de l'Islam était d'agir selon les propres souhaits et désirs au lieu de suivre le message du Prophète sawas, le jour de Ghadir. Le jour de Ghadir, l'Imam Ali a présenté par le noble Prophète (s.a) comme l'Imam de la communauté et le successeur du Prophète (s.a) pour après le Prophète (s.a),...
Les Exemples historiques de devancer au prophète (s.a) :
1. Le jour de l'Aïd al-Adha, un groupe ont sacrifié devant le Prophète(sawas). Selon certain des interprétations du Coran comme Kachchaf ce verset en question a révélé pour les réprimander.
2. Le prophète (s.a) de l'islam a envoyé un groupe aux infidèles pour propager l'islam. Les infidèles ont tué les représentants du Prophète (s.a) et seuls trois ont pu s'échapper. Sur le chemin du retour, ces trois ont tué deux infidèles de la tribu des Bani Amer pour se venger du meurtre de leurs amis, alors que ces deux étaient innocents. Le Coran les a réprimandés pour cet acte arbitraire et a révélé ce verset en question.
3. La tribu de Bani Tamim a demandé au Prophète (s.a) du dirigeant. Chacun des premier et deuxième califes proposa d’une personne et disputèrent que mon candidat est meilleur. Ce verset en question a révélé pour les réprimander.
4. Bien que le mariage temporaire a été légal selon la sunna du prophète (s.a) mais le deuxième calife l'a interdit selon sa propre opinion. C'était un exemple de devancer au Dieu et au prophète (s.a).
5. Au cours de la huitième année de l'hégire, lorsque le Prophète (s.a) quitta Médine pour conquérir la Mecque, certains musulmans n'ont pas rompu leur jeûne pendant ce voyage, même s'ils savaient que le voyageur ne jeûne pas et ils ont vu que le Prophète (s.a) ne jeûne pas et il a rompu son jeûne. En fait, ils voulaient devancer le Prophète (s.a).
والله اعلم