
تقي زاده
Le Hamas affirme que Netanyahu fait obstacle à l’accord de cessez-le-feu
Le mouvement de résistance palestinien Hamas affirme que les dernières déclarations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, confirment ses intentions « malveillantes » qui empêchent la fin définitive de la guerre génocidaire du régime à Gaza et entravent tout accord permettant la libération totale des captifs.
Plus tôt cette semaine, Netanyahu a déclaré aux familles des captifs, en marge de sa visite aux États-Unis, qu’un accord « global » pour libérer tous les captifs n’était pas réalisable, alors qu’il tentait de les persuader de soutenir un accord temporaire et partiel, qui est actuellement en cours de négociation indirectement au Qatar.
Netanyahu a déclaré que les négociations sur les conditions d’un cessez-le-feu permanent débuteraient immédiatement après l’entrée en vigueur de la trêve de 60 jours, ce qu’il avait refusé de faire lors du précédent accord de cessez-le-feu, qui a conduit à son échec en mars. Il a également affirmé que le Hamas déterminerait quels captifs seront libérés pendant le cessez-le-feu temporaire.
L'armée ne permettra pas qu'un seul pouce du sol iranien soit séparé (Général Hatami)
Le commandant en chef de l'armée iranienne, le général de division Amir Hatami, a déclaré que les forces armées du pays ne permettraient jamais que la plus petite partie du territoire iranien soit séparée.
Le général Hatami qui s'exprimait lors d'une visite à la base aérienne de Shahid Lachkari à Téhéran, ce vendredi 11 juillet, était accompagné du contre-amiral Habibollah Sayyari, chef adjoint de l'armée iranienne pour la coordination, et du général de brigade Hamid Vahedi, commandant de l'armée de l'air de la République islamique d'Iran (IRIAF), alors qu'ils examinaient l'état de préparation au combat de la base.
« Au cours des huit années de la Défense sacrée, nous avons démontré que nous ne permettrons jamais qu'un seul pouce du territoire iranien soit séparé », a déclaré Hatami, faisant référence à la guerre imposée par l'ancien régime baathiste irakien contre l'Iran.
Il a réaffirmé le devoir de l'armée de sauvegarder la souveraineté du pays, déclarant que les forces armées s'engagent à protéger l’ordre islamique, ainsi qu'à préserver l'intégrité territoriale et l'indépendance de l'Iran.
« L'agression israélo-américaine contre l'Iran constitue une violation du droit international et de la Charte des Nations unies » selon Iravani
L’ambassadeur et représentant permanent de l’Iran auprès des Nations unies a réitéré la condamnation ferme de la République islamique face à l’agression israélienne, soutenue par les États-Unis, contre le territoire iranien, soulignant que cette guerre de 12 jours constitue une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies.
Amir Saïd Iravani a fait cette déclaration jeudi, dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et au président du Conseil de sécurité, Asim Iftikhar Ahmad. Il y a joint un rapport détaillé du ministère iranien des Affaires étrangères concernant l’agression du régime occupant sur le territoire iranien le mois dernier.
« Aux premières heures du 13 juin 2025, alors que les familles iraniennes étaient endormies, le régime israélien bénéficiant d’un soutien militaire, politique et de renseignement des États-Unis et de certains pays occidentaux, a lancé des attaques aériennes, de missiles et de drones coordonnées sur des zones résidentielles, des infrastructures civiles et des installations nucléaires pacifiques en Iran. Ces frappes aveugles et illégitimes ont fait 1 100 martyrs parmi les civils innocents, dont 132 femmes et 45 enfants, et ont blessé plus de 5 700 personnes », a déclaré Iravani. Et de poursuivre : « Ces crimes odieux constituent de graves violations de la Charte des Nations unies, du droit international, du droit international humanitaire, y compris des Conventions de Genève, ainsi que des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, tels que la Déclaration universelle des droits de l’homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP). L’agression militaire américaine survenue le 22 juin 2025 a encore aggravé ces violations. »
L'Iran reste ouvert au dialogue avec Washington sur le dossier nucléaire à condition que les États-Unis reconnaissent leurs erreurs (Araghchi)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, assure que la République islamique reste ouverte au dialogue avec Washington sur le dossier nucléaire, à condition que les États-Unis offrent des garanties contre toute attaque, s’engagent à un respect mutuel et reconnaissent leurs erreurs.
Dans une interview accordée au journal Le Monde, publié ce jeudi 10 juillet, Araghchi a souligné que les États-Unis devraient d'abord changer de comportement et garantir qu'ils ne mèneraient pas de nouvelles frappes militaires contre l'Iran pendant les négociations.
Il a réitéré que l’Iran a toujours abordé les négociations avec dignité, logique et respect mutuel. « Les contacts et les échanges diplomatiques continuent toujours. Actuellement, une ligne diplomatique directe est en cours d’établissement via des pays amis ou des intermédiaires. »
La population de Gaza diminue de 10 % en raison du génocide commis par Israël
La population de la bande de Gaza a diminué de 10 % en raison de la guerre génocidaire que le régime israélien mène actuellement contre le territoire palestinien, selon de nouvelles données publiées, ce jeudi 10 juillet, par le Bureau central palestinien des statistiques.
Dans un communiqué, le Bureau a averti que « la Palestine, et plus particulièrement la bande de Gaza, subit une catastrophe humanitaire et démographique sans précédent en raison de l'agression israélienne en cours depuis octobre 2023 ».
Selon le rapport, plus de 57 000 Palestiniens ont été tués lors d'attaques israéliennes, dont 18 000 enfants et 12 000 femmes. Ce chiffre représente 2,4 % de la population totale du territoire avant la guerre.
Par ailleurs, près de 100 000 Palestiniens ont quitté la bande de Gaza depuis le déclenchement de la guerre. L'impact combiné des décès et des déplacements a radicalement modifié le paysage démographique.
Ciblage des enfants et des jeunes modifie la pyramide des âges
La population de Gaza s'élevait à 2 226 544 habitants en 2023. Néanmoins, les estimations démographiques indiquent désormais une forte baisse. « Le nombre de la population a diminué à environ 2 129 724 habitants, soit une baisse de 6 % par rapport aux projections de mi-2024 », a déclaré le bureau. Il a également noté que le nombre de la population est passé à 2 114 301 habitants, soit une baisse de 10 % par rapport aux projections de mi-2025.
Le rapport a également souligné une profonde évolution démographique dans la région. « Un changement fondamental » dans la structure de la population est en cours, avec une distorsion visible de la pyramide des âges « en raison du ciblage délibéré des groupes d'âge plus jeunes par l'armée israélienne, en particulier les enfants et les jeunes ».
Un autre journaliste palestinien tué dans une frappe israélienne à Gaza, le bilan s'élève à 229 morts
Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a annoncé qu'un autre journaliste palestinien avait été tué lors d'une frappe israélienne dans le territoire sous blocus, portant à 229 le nombre de journalistes tués depuis le 7 octobre 2023.
Le bureau a indiqué ce jeudi 10 juillet dans un communiqué qu'Ahmad Abu Aisha, correspondant de Palestine Today TV, avait perdu la vie après avoir été directement touché par un drone israélien devant son domicile dans le quartier de Sawarha, à l'ouest du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
Le bureau des médias a condamné « l'assassinat systématique de journalistes palestiniens par Israël à Gaza » et a appelé les institutions de défense des droits de l’homme et les médias à « condamner ces crimes systématiques contre les journalistes de Gaza ».
Le Syndicat des journalistes palestiniens a également condamné cet assassinat, le qualifiant d'« acte délibéré et criminel » visant à faire taire la vérité. Le syndicat a déclaré que le journaliste palestinien avait été directement visé alors qu'il se trouvait devant son domicile, à l'ouest du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza.
Il a été tué sur le coup dans un « crime clair et délibéré contre un journaliste non armé qui accomplissait son devoir professionnel et national ».
Le syndicat a condamné Israël pour sa politique délibérée visant les journalistes et les institutions médiatiques, en violation directe du droit international humanitaire censé garantir la protection des professionnels des médias dans les zones de conflit.
Il a appelé à une action internationale urgente et demandé à la Cour pénale internationale de tenir les dirigeants israéliens responsables des crimes commis contre les journalistes.
« Les journalistes palestiniens sont devenus des cibles simplement parce qu'ils font leur travail : transmettre la vérité au monde », peut-on lire dans le communiqué.
La réunion d'urgence du Groupe de La Haye prévoit des « mesures concrètes » contre l'apartheid israélien
Des dizaines de pays sont attendus à une réunion d’urgence du Groupe de La Haye la semaine prochaine pour annoncer des « mesures concrètes » visant à contraindre Israël à mettre fin à sa guerre génocidaire dans la bande de Gaza.
Le Groupe de La Haye, lancé le 31 janvier, est composé actuellement de neuf États : la Bolivie, la Colombie, Cuba, le Honduras, le Belize, la Malaisie, la Namibie, le Sénégal et l’Afrique du Sud. Il a été formé dans le but de demander des comptes à Israël pour ses crimes contre les Palestiniens.
Outre les États membres, de nombreux autres pays participeront à la réunion prévue les 15 et 16 juillet à Bogota, en Colombie. Selon des diplomates cités jeudi par Middle East Eye, on y retrouvera notamment l’Algérie, le Bangladesh, le Brésil, le Chili, la Chine, Djibouti, l’Indonésie, l’Irlande, le Liban, le Nicaragua, Oman, le Portugal, l’Espagne, le Qatar, la Turquie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, l’Uruguay et la Palestine.
18 Dhul-Hajja, Le jour de Ghadir khom
C'était le 18 Dhul-Hajja, 10AH
Al Hakem a rapporté de Zayd ibn Arqam qui a dit que : Lorsque l'envoyé de Dieu(s) était revenu du pèlerinage d'adieu, il était stationné à Ghadîr Khom(entre la Mecque et Médine).
Le Prophète(s) poursuit :
«Je vous laisse deux choses lourdes. La plus grande d'elles est le Livre de Dieu qu'Il soit Exalté. L'autre chose lourde est ma famille, les Gens de ma Maison(Mon Ahlulbayte). Ces deux choses ne se sépareront jamais jusqu'à ce qu'elles me rejoignent au paradis. Je vous rappelle, au Nom d’Allah , mes Ahlul-Bayt. (Il a répété 3 fois)
Ensuite il dit : Dieu est mon Gardien et je suis le gardien de tous les croyants ».
«N’ai-je pas sur les croyants plus d’autorité qu’ils n’ont sur eux-mêmes » ? « Mais si, répondirent-ils ». « Seigneur ! Sois-en témoin. Répliqua-t-il».
Puis il a prit la main de Ali ibn AbiTalib et la leva haut, il s'écria : « Celui dont je suis le maître, Ali est son maître, ensuite il leva les mains au ciel et invoqua Dieu : « O Allah, sois l’ami de celui qui est son ami et sois l’ennemi de celui qui est son ennemi. Aide celui l’aide et abandonne celui qui l’abandonne, et fais que la vérité soit avec lui là où il se dirige. Ai-je transmis le message ? Seigneur ! Sois-en témoin ».
Les compagnons s'avançaient par groupes vers Ali pour le féliciter !...
Trente compagnons du Prophète (pslf) ont rapporté ce hadith et la plupart des chaînes de transmission sont reconnues soit comme authentiques soit comme bons.
Cette hadith est authentifié par Albani, se trouve dans plusieurs sources sunnites (complet ou partiel) comme:
*Sahih Muslim, vol. 4, p. 1873, hadith no. 2408.
*Al-Tirmidhi, al-Sunan, vol. 6, p. 79, hadith no. 371.
*Al-Albani, Sahih Sunan al-Tirmidhi, vol. 5, p. 633, 366 et Vol.4, p.331.
*Al-Haythami, Majma‘ al-Zawa’id, vol. 9, p. 104.
*Al-Nisa’i, al-Sunan al-Kubra, vol. 5, p. 131, hadith no. 8469.
*Ibn Majah, al-Sunan, vol. 1, p. 43, hadith no. 116.
*Ahmad b. Hanbal, al-Musnad, vol. 5, p. 501, hadith no. 18838.
*Al-Bukhari, Ta'rikh [al-Kabir], volume 1, part 1, page 375
L’Iran affirme que la résolution de l’AIEA est motivée par des considérations politiques et dénuée de tout fondement technique ou juridique
L’Iran a condamné une résolution « politiquement motivée » adoptée par le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), affirmant qu’elle ne repose sur aucune base technique et juridique.
L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) et le ministère des Affaires étrangères ont publié, jeudi, un communiqué conjoint après l’adoption par le Conseil des gouverneurs, composé de 35 États membres, d’une résolution accusant l’Iran de « non-respect » de ses engagements nucléaires.
La résolution, rédigée par les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, a été adoptée par 19 voix pour, 3 contre et 11 abstentions. La Russie, la Chine et le Burkina Faso ont voté contre. Parmi les pays qui se sont abstenus figuraient l’Afrique du Sud, l’Inde, le Pakistan, l’Égypte, l’Indonésie et le Brésil.
« Comme nous l’avons déjà annoncé, la République islamique d’Iran n’a d’autre choix que de répondre à cette résolution politique », indique le communiqué conjoint publié en réaction à l’adoption du texte.
Le communiqué précise que le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, a donné les instructions nécessaires pour construire un nouveau centre d’enrichissement dans un endroit sûr.
« Le nouveau site remplacera les centrifugeuses d’enrichissement de première génération de l’installation nucléaire de Fordow par des centrifugeuses avancées de sixième génération », a-t-il été précisé.
Le ministère iranien des Affaires étrangères et l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (OIEA) ont déclaré que la résolution adoptée constituait une nouvelle instrumentalisation du Conseil des gouverneurs, motivée par des considérations politiques et dénuée de fondements techniques et juridiques.
Les autorités iraniennes ont une nouvelle fois réaffirmé l’attachement absolu de la République islamique d’Iran aux garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), soulignant qu’aucun des rapports émanant de cette instance n’a jamais fait état de violations ou d’anomalies dans les activités nucléaires de l’Iran.
Les centres d’aide humanitaire sont devenus des pièges mortels pour les Gazaouis
Lors de son discours hebdomadaire, le leader d’Ansarallah yéménite s’est penché sur les évolutions palestiniennes et a déclaré : « L’ennemi sioniste a transformé les centres de distribution d’aide en lieu d’exécution ».
Le leader du mouvement Ansarallah au Yémen, dans son discours hebdomadaire sur les derniers développements en Palestine, a déclaré que l’ennemi sioniste a transformé les centres de distribution d’aide humanitaire en pièges mortels et en centres d’exécution.
Abdelmalik Al-Houthi, leader du mouvement yéménite Ansarallah, a annoncé dans un discours prononcé ce jeudi 12 juin dans l’après-midi que l’ennemi sioniste a commis des crimes cette semaine qui ont fait plus de 2 400 martyrs et blessés.
Il a souligné que l’ennemi sioniste a commis des crimes cette semaine tuant ou blessant plus de 2 400 personnes.
Al-Houthi a souligné que l’ennemi sioniste a transformé les centres de distribution d’aide humanitaire en pièges mortels et en centres d’exécution.
« L’ennemi sioniste empêche l’aide humanitaire d’entrer à Gaza depuis plus de cent jours », a-t-il précisé.
Il a également évoqué la prise pour cible des centres de distribution d’aide humanitaire à Gaza et a déclaré : « prendre pour cible les personnes qui attendent de l’aide est le crime le plus odieux. »
« L’ennemi américain est en train de planifier un génocide par la famine, les pièges mortels et les centres d’exécution », a-t-il averti.