تقي زاده

تقي زاده

Depuis l’annonce d’un renforcement militaire français sur l’île de Mayotte, le gouvernement comorien dénonce une provocation et exige un dialogue. L’île, toujours revendiquée par Moroni, reste un point de friction dans les relations avec Paris.

Le 25 mars, le président de l’Assemblée nationale de l’Union des Comores, Mustadruan Abdou, a fermement condamné la volonté de la France d’étendre sa présence militaire à Mayotte, territoire toujours considéré par Moroni comme occupé illégalement.

« La plus haute instance représentative de la JCE s’associe à la voix du gouvernement pour condamner cette nouvelle confiscation de l’île de Mayotte », a-t-il déclaré, cité par Comores-infos. Le JCE, la Jeune Chambre Économique des Comores, est une structure qui regroupe des représentants de la société civile engagés dans la défense des intérêts nationaux comoriens.

Les États-Unis ont annoncé que l'Ukraine et la Russie ont convenu de cesser les combats en mer Noire et de négocier les détails de l'arrêt des frappes sur les installations énergétiques.

L'Ukraine et la Russie ont toutes deux confirmé l'accord jeudi, bien qu'il semble assorti de sérieuses réserves.

Le Kremlin a déclaré qu'un cessez-le-feu maritime ne serait mis en œuvre qu'en cas d'allègement des sanctions sur les exportations agricoles.

Dans un communiqué, la Russie a déclaré qu'elle respecterait l'accord seulement après que sa banque agricole d'État serait reconnectée au système de paiement international et que les restrictions sur les « opérations de financement du commerce » seraient levées. 

La Maison Blanche semble avoir accepté certaines de ces conditions, précisant que cela  « contribuera à rétablir l’accès de la Russie au marché mondial des exportations agricoles et d’engrais, à réduire les coûts d’assurance maritime et à améliorer l’accès aux ports et aux systèmes de paiement pour ces transactions ».

Ces accords ont été conclus après trois jours de négociations intenses à Riyad, capitale de l'Arabie saoudite, au cours desquels des délégations ukrainienne et russe ont rencontré séparément des médiateurs américains.

 

Le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, affirme que l’Iran n’a pas encore donné suite à une lettre du président américain Donald Trump relative à l’accord nucléaire de 2015.

S’exprimant lors d’une conférence de presse aux côtés de son homologue arménien, Ararat Mirzoyan, qui s’est tenue ce mardi 25 mars à Erevan, la capitale arménienne, M. Araghchi a indiqué que la réponse « est en cours de préparation et qu’elle sera communiquée sous peu par les canaux diplomatiques appropriés et selon la forme requise ».

Le ministre iranien a précisé que l’Iran n’engagerait pas de négociations directes avec l’administration Trump dans le cadre de la campagne de pression maximale.

« Sous la pression maximale, alors que nous assistons aux menaces militaires et au renforcement des sanctions économiques de Washington, nous ne négocions pas directement avec les États-Unis », a-t-il déclaré.

Le chef de la diplomatie iranienne a souligné que l’Iran était toujours prêt à s’engager dans des discussions concernant son programme nucléaire afin de « créer plus de transparence » et qu’il menait déjà des discussions et des consultations avec la troïka européenne et d’autres pays concernés.

« Nous n’avons jamais quitté la table des négociations concernant notre programme nucléaire pacifique et nous ne le ferons pas », a-t-il ajouté.

 

Par l'intermédiaire du représentant officiel du ministère des Affaires étrangères, l’Iran a exprimé une condamnation sans équivoque à l’encontre du massacre d’enfants palestiniens perpétré par le régime israélien dans la bande de Gaza, qualifiant ce massacre de politique systématique de nettoyage ethnique, visant à anéantir l’identité palestinienne.

Dans un message publié ce mardi 25 mars sur X, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a dénoncé le massacre de centaines d’enfants palestiniens par le régime en une seule journée. Cette incommensurable tragédie qui dépasse l’imagination a été qualifiée par le responsable iranien du plus grand infanticide depuis la Nakba de 1948. La Nakba fait référence au moment où les forces israéliennes soutenues par l’Occident ont expulsé les Palestiniens de leur terre natale, marquant ainsi le début de l’exode et du déplacement forcé d’une grande partie de la population palestinienne.

« L’opinion publique mondiale reconnaît désormais clairement que le massacre des enfants par le régime d’occupation est une politique systématique, menée avec l’intention génocidaire de nettoyage ethnique et d’“extermination coloniale” du peuple palestinien », peut-on lire dans le message de Baghaï qui a en outre condamné le silence des organisations internationales, en particulier celui des Nations Unies, face à ces atrocités meurtrières.

« Le meurtre et la torture des enfants palestiniens innocents ont profondément blessé la conscience de l’humanité, et l’indifférence de l’ONU et des organismes compétents en matière de droits de l’homme ne fait qu’aggraver ces blessures », a-t-il ajouté.

Le représentant officiel de la diplomatie iranienne a désigné les États-Unis, principal allié du régime de Tel-Aviv, mais aussi le Royaume-Uni et d’autres soutiens occidentaux du régime comme les responsables de la poursuite des violences.

« Avec la complicité totale et l’appui indéfectible des États-Unis, du Royaume-Uni et de certains autres États occidentaux, et encouragé par l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU, le régime israélien considère qu’il jouit d’une impunité totale pour perpétrer des crimes d’une extrême gravité, notamment des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des actes de génocide ».

Ces commentaires sont formulés en même temps que l’annonce de la mort d’au moins 200 enfants à Gaza au cours des derniers jours, après les frappes aériennes israéliennes. Un chiffre confirmé par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

 

Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a mis en garde l’Occident contre l’utilisation « injuste » du mécanisme dit de snapback (réimposition automatique des sanctions) contre l’Iran, affirmant qu’une telle action entraînerait une réponse ferme et proportionnée de la part de la République islamique.

Behrouz Kamalvandi a fait ces remarques dans un communiqué ce mardi 25 mars, alors que l’Occident menace d’activer le mécanisme de snapback prévu par l’accord nucléaire de 2015, également connu sous le nom de Plan global d’action commun (PGAC).

« La menace d’un retour en arrière est une menace creuse et vide ; même dans l’administration précédente, on a répondu que l’utilisation injuste du mécanisme de retour en arrière conduirait à une réaction appropriée et forte de l’Iran », a déclaré Kamalvandi.

 

Dans le contexte des conflits armés qui secouent la Syrie, une frappe aérienne a été menée par les forces armées israéliennes sur un quartier résidentiel de la province de Deraa, dans le sud-ouest du pays. Cet acte d’agression constitue le dernier en date d’une série de violences perpétrées contre la nation arabe depuis la chute du gouvernement du président Bachar al-Assad.

Selon les informations communiquées par la chaîne de télévision panarabe libanaise al-Mayadeen, les victimes ont été tuées lorsque les forces israéliennes ont bombardé mardi le village de Kuwaya, à l’ouest de la capitale provinciale de Deraa.

Des rapports font également état d’attaques terrestres menées par Israël dans la région.

Les médias locaux rapportent que l’agression a provoqué la peur et la panique dans le village.

 

*Dua de la 25eme nuit du Mois Béni de Ramadan*

Ô Celui qui a fait de la nuit un voile, du jour le moment de la vie (pour rechercher les moyens de subsistance), de la terre un lit de repos, des montagnes des piliers (pour stabiliser la terre),

Ô Dieu, ô Conquérant, ô Dieu, ô Celui qui domine et contraint, ô Dieu, ô Celui qui entend, ô Dieu, ô Proche, ô Dieu, ô Celui qui exauce.

Ô Dieu, ô Dieu, ô Dieu, à Toi sont les plus Beaux Noms, les Exemples les plus élevés, la Grandeur et les Bienfaits,

Je Te demande de prier sur Mohamad et la famille de Mohamad, de mettre mon nom, durant cette nuit, avec les Bienheureux, mon esprit avec les martyrs, mes bonnes actions au degré des ‘Iliyyines et de me pardonner mes mauvaises actions,

Je te demande de m’accorder une certitude par laquelle Tu entreprends mon cœur, une foi qui dissipe le doute en moi, de me rendre satisfait de ce que Tu as divisé pour moi,

De nous donner un bienfait en ce monde-ci et un bienfait dans l’Au-delà, de nous protéger du châtiment du Feu brûlant,

De m’accorder l’évocation de Toi, la reconnaissance envers Toi, le désir de Toi, le regret des péchés, le repentir et la réussite pour ce que Tu as accordé à Mohamad et la famille de Mohamad (que la paix soit sur lui et sur eux). 

*Mafatih Al jinan*

*La plainte du Saint Coran à l'égard des gens*

*L'Imam Abou Abdillah Ja'far As'Sadiq (que la paix soit sur lui) a dit :*
*" Trois choses se plaignent à Allah, le Tout-Puissant :*
*(1) une mosquée abandonnée où ses habitants ne prient pas,*

*(2)un savant parmi des ignorants,*

*(3) et un Coran suspendu couvert de poussière qui n'est pas lu."*

*_Source: zl-kafi, T: 2, P: 613_*

*Enseignements sociaux :*

*1. Importance de la pratique collective dans les lieux de culte*

Message social : Une mosquée abandonnée symbolise une communauté négligente dans ses devoirs spirituels et sociaux. Cela reflète un affaiblissement des liens communautaires et de la solidarité.

Application moderne : Encourager l'utilisation des espaces communautaires (comme les mosquées) pour renforcer les liens sociaux, organiser des activités éducatives et promouvoir la cohésion sociale.

*2. Nécessité de valoriser le savoir*

Message social : La présence d'un savant parmi des ignorants souligne l'importance de l'éducation et du partage des connaissances. Une société qui ignore ses savants risque la stagnation intellectuelle et morale.

Application moderne : Investir dans l'éducation, respecter les enseignants et les intellectuels, et promouvoir le dialogue entre les experts et le grand public pour résoudre les problèmes sociaux.

*3. Préservation du patrimoine culturel et spirituel*

Message social : Un Coran couvert de poussière représente une négligence envers les valeurs spirituelles et culturelles. Cela peut mener à une perte d'identité et de direction morale.

Application moderne : Encourager la lecture, l'étude et l'application des enseignements spirituels dans la vie quotidienne pour maintenir une société éthique et équilibrée.

*4. Responsabilité collective*

Message social : Ces trois plaintes mettent en lumière la responsabilité collective de préserver les institutions spirituelles, d'honorer le savoir, et de maintenir une connexion vivante avec les valeurs religieuses.

Application moderne : Promouvoir des initiatives communautaires pour revitaliser les lieux de culte, soutenir l'éducation, et intégrer les valeurs éthiques dans les politiques sociales.

*5. Cohésion sociale à travers la spiritualité*

Message social : En négligeant ces trois éléments (lieux de culte, savoir et spiritualité), une société risque de perdre sa cohésion sociale. Ces éléments sont essentiels pour construire une communauté harmonieuse.

Application moderne : Utiliser la spiritualité comme un outil pour rassembler les individus autour d'objectifs communs tels que la justice sociale, l'entraide et le respect mutuel.

Conclusion :

*Ce hadith met en évidence trois piliers essentiels pour toute société : la pratique spirituelle collective, la valorisation du savoir, et l'attachement aux valeurs éthiques. En appliquant ces enseignements dans un contexte moderne, il est possible de renforcer la cohésion sociale, promouvoir l'éducation, et préserver un équilibre entre spiritualité et vie quotidienne.*

Réponse : Il n’échappe à personne que les textes rapportés dans les sources musulmanes concernant la détermination de la nuit du Destin (Laylat al-Qadr) diffèrent. Dans les sources des autres écoles, elle est indiquée comme étant parmi les dix derniers jours du mois de Ramadan, voire dans tout le mois. Quant aux sources chiites (imamites), elle est indiquée comme étant soit la dix-neuvième, la vingt-et-unième ou la vingt-troisième nuit.

Les savants musulmans ont divergé sur la raison des différences entre les textes concernant la détermination de la nuit du Destin (Laylat al-Qadr), et cela se résume à deux opinions principales :

Première opinion :
La raison des différences entre les textes est que la nuit du Destin change et se déplace chaque année. Ainsi, une année, elle peut être la dix-neuvième nuit, une autre année la vingt-et-unième nuit, et ainsi de suite. Chaque hadith vient donc clarifier l'un de ses moments possibles, et il n'y a donc pas de contradiction entre eux. En d'autres termes, les hadiths rapportés concernant la détermination de la nuit du Destin – malgré leurs différences – sont dans une perspective de clarification réelle et non dans une perspective de généralité ou d'obscurcissement.

C’est l’opinion d’un certain nombre de savants des autres écoles. An-Nawawi a dit : « Al-Qadi a dit :  « Les savants ont divergé sur la localisation de la nuit du Destin. Un groupe a dit qu’elle est changeante, se trouvant une année dans une nuit et une autre année dans une autre nuit, et ainsi de suite. C’est ainsi que l’on concilie les hadiths, en disant que chaque hadith mentionne l’un de ses moments possibles, et il n’y a donc pas de contradiction entre eux. » Il a ajouté : « Une opinion similaire a été soutenue par Malik, Ath-Thawri, Ahmad, Ishaq, Abou Thawr et d’autres. Ils ont dit qu’elle change parmi les dix derniers jours de Ramadan.
D’autres ont dit qu’elle peut se trouver dans tout le mois. D’autres encore ont dit qu’elle est fixe et ne change jamais, étant toujours la même nuit chaque année. » [Charh Sahih Muslim, vol. 8, p. 57 ; Al-Majmou’, vol. 6, p. 459]

La raison pour laquelle ils ont choisi l’idée que la nuit du Destin est changeante est la nécessité de concilier les hadiths qui indiquent sa localisation à différentes nuits du mois de Ramadan. Selon leur prétention, il n’y a pas d’autre moyen de concilier ces hadiths qu’en affirmant qu’elle est changeante.

Ainsi, cette opinion – à savoir que la nuit du Destin est changeante – ne repose sur aucune preuve claire, mais elle est simplement une manière de concilier les textes. Cependant, il est évident que la méthode de conciliation ne se limite pas à l’idée que la nuit du Destin change chaque année. En effet, il existe une autre approche – comme nous le verrons dans l’explication de la deuxième opinion – qui est plus digne d’être acceptée et plus conforme à la vérité.

Deuxième opinion :

La raison des différences entre les textes est que l’Infaillible (que la paix soit sur lui) a délibérément évité de la clarifier de manière explicite, afin qu’elle reste cachée et voilée pour certaines sagesses, comme c’est le cas pour le Nom Suprême (Al-Ism al-A'zam) et d’autres choses. Il se peut que la sagesse derrière son occultation soit d’encourager les musulmans à se consacrer à l’adoration pendant plusieurs nuits au lieu d’une seule, ou il se peut que la sagesse soit autre.

Cela signifie que la nuit du Destin est fixe chaque année, elle ne change pas et ne se déplace pas d’une année à l’autre. Ainsi, elle n’est pas la vingt-et-unième nuit une année, la vingt-troisième une autre année, et la dix-neuvième une troisième année, et ainsi de suite. Au contraire, elle est une nuit unique, fixe et déterminée. Les textes rapportés concernant sa détermination sont dans une perspective de généralité et de flou, afin d’encourager les musulmans à la rechercher et à accomplir des actes d’adoration dans les nuits où elle est susceptible de se trouver.

Afin de nous imprégner de bénédictions dans ce contexte, nous citerons un seul récit : Cheikh At-Tousi a rapporté, avec une chaîne de transmission fiable, d’après Zourah, qui a dit : « J’ai interrogé Abou Ja'far (que la paix soit sur lui) au sujet de la nuit du Destin. Il a dit : « C’est la nuit du vingt-et-un ou du vingt-trois. »
J’ai dit : « N’est-ce pas une seule nuit ? »
Il a répondu : « Si. »
J’ai dit : « Alors informe-moi de laquelle il s’agit. »
Il a dit : « Et qu’est-ce qui t’empêche de faire le bien pendant deux nuits ?»
(Tahdhib al-Ahkam, vol. 3, p. 58 ; Al-Amali, p. 689)

Ce récit est clair dans son indication que l’hésitation de l’Imam avec le mot « ou » vise à laisser la nuit dans le flou pour l’interlocuteur et à ne pas vouloir la révéler explicitement. C’est ce qu’il a confirmé – lorsqu’on lui a demandé de la préciser à nouveau – en disant : « Et qu’est-ce qui t’empêche de faire le bien pendant deux nuits ? » Cela signifie que l’Imam est dans une perspective de généralité et de non-clarification, ce qui indique qu’il s’agit d’une seule nuit chaque année.

C’est l’opinion des savants chiites (qu’Allah élève leur parole) ainsi que de certains savants des autres écoles.

Nous n’avons trouvé personne parmi les savants chiites qui ait soutenu l’idée que la nuit du Destin change chaque année. Cela est probablement dû à leur consensus sur son caractère fixe et immuable, en raison de la clarté des textes sacrés rapportés dans nos sources à ce sujet. Cela repose sur de nombreuses raisons, dont nous mentionnerons quelques-unes :

1. Le titre "Nuit du Destin" (Laylat al-Qadr) est un titre indicatif. Il désigne une nuit spécifique en réalité, même si elle est cachée en apparence, tout comme le titre "Le Nom Suprême" (Al-Ism al-A'zam) désigne un nom précis et déterminé en réalité, même s’il nous est caché.

2. Les textes sacrés rapportés dans nos sources concernant la détermination de la nuit du Destin, bien que certains d’entre eux l’indiquent comme étant parmi trois nuits, montrent qu’elle se situe entre la vingt-et-unième et la vingt-troisième nuit. De plus, un ensemble de textes indiquent clairement qu’elle est la vingt-troisième nuit. Cheikh As-Sadouq a même dit : « Nos maîtres – qu’Allah les agrée – sont unanimes sur le fait qu’elle est la vingt-troisième nuit du mois de Ramadan. » (Al-Khisal, p. 354)

3. Les textes sacrés dans nos sources décrivent les caractéristiques des nuits susceptibles d’être la nuit du Destin. Chaque nuit a une caractéristique spécifique, comme dans le récit rapporté par Cheikh Al-Koulayni avec une chaîne de transmission fiable, d’après Zourah, qui a dit : « Abou Abdillah (que la paix soit sur lui) a dit : « La détermination (At-Taqdir) a lieu la dix-neuvième nuit, la confirmation (Al-Ibram) la vingt-et-unième nuit, et l’exécution (Al-Imda’) la vingt-troisième nuit. » (Al-Kafi, vol. 4, p. 159)
Ce hadith montre que chaque nuit parmi les nuits possibles a une caractéristique spécifique, et non que ces nuits partagent les mêmes caractéristiques.

*Hazrat AMIROUL MOUMININE*
*1er IMAM ALI IBN ABÎ TALIB (as)*
              
                 *(1ère partie)*

C’était un Vendredi de l’an 30 Âmmoul Fîl (l’année de l’éléphant), soit 23 ans avant l’Hégire, et 10 ans avant Be’assat, Eelan e Nabouwwat, la Proclamation Solennelle de la Prophétie, précisément le 13 du Noble Mois de Rajab, naquit à l’intérieur de la Kaabah, *ALI (as),* fils de Hazrat Abou Talib Ibn Abd Al Mouttalib et de Hazrat Fatima bint Assad (as).

Cousin germain et gendre du Saint Prophète de l’Islam, Hazrat Mouhammad (saww), l’époux de Hazrat Fatima Zahra (as), sa fille et son unique Descendante, issue de Oummoul Mouminine, Hazrat Khadija Al Koubra (as), père de nos deux Imams Hassan et Houssain (as), il est l’ancêtre de tous les neuf Imams de la Descendance  d’Al Houssain (as), Imam Al Mahdi, le dernier, celui qui vit dans l’Occultation, en fait partie. C’est pourquoi il est nommé *Aboul A’immah* qui signifie le père des Imams (as).

Personne avant lui, ni après lui, n’a eu cet honneur extrêmement élevé, de naître dans le Baytoullah ou la Maison d’Allah, le Qiblah des Musulmans et le lieu de culte le plus important de l’Islam. C’est autour de la Kaabah qu’ils accomplissent le *Tawaf* les circumambulations, s’integrant dans le rituel de Hajj, le Pèlerinage. C’est aussi vers la Kaabah qu’ils se tournent lors de leurs Prières quotidiennes. C’est encore, la face orientée en direction de la Kaabah, qu’ils enterrent leurs morts.

Pour les Shias, ALI (as) est le Successeur direct du Messager d’Allah (swt), sans aucun intermédiaire, son Calife Légal, il est le seul à porter le titre exclusif *d’Amiroul Mouminine,* le Prince, le Commandeur, le Leader des Croyants. Il est le Wali d’Allah *(Waliyyoullah),* Maître désigné par Lui, ainsi que Son *Houjjah,* Représentant sur terre et *l’Imam* des Musulmans.

Imam Ali (as) avait dix ans quand la Révélation arriva au Prophète (saww), alors âgé de quarante ans. Il fut le premier homme et Hazrat Khadija la première femme à effectuer la Prière derrière lui, devant la Kaabah, sous la protection de Hazrat Abou Talib (as), et les regards ébahis des polythéistes de la Mecque.

Trois ans après la Révélation, quand le Prophète d'Allah(saww) invita quarante des membres de sa famille proche et les grands des tribus de la Mecque, pour rendre publique sa Sainte Mission, Ali le soutint, fils de Hazrat Abou Talib, l’un des puissants de la Mecque, le Protecteur, le Secours, le défenseur, et l’oncle du Prophète Mohammad (saww) qui nomma Ali (as) son frère, son Légataire, son Calife et son Successeur immédiat. Cet événement est connu sous l’appellation de *Yawm Ad Dâr* (l’évènement de la maison du Prophète)

Quand les Qourayshites tentèrent d’assassiner l’Envoyé d’Allah (swt), Ali (as), le fils d’Abou Talib, connu par *Saqâyat Al Hajj,* celui qui distribue de l’eau aux Pèlerins, âgé seulement de 23 ans, se porta volontaire à coucher dans son lit, faisant fi du danger qui l’attendait, pour le protéger et lui permettre de partir secrètement de la Mecque vers Madinah, en cette nuit appelée *Laylat Al Mabît* (la nuit du sommeil). Allah glorifia l’Imam Ali (as) et révéla le Verset 207 de la Sourate Al Baqarah. C’était la célèbre nuit de *l’Hégire.*

Ce fut avec Ali (as), *Nafs ar Rassoul* (l’Esprit du Messager), *Ya’ssoub ad Dine* (Chef de la Religion), que le Prophète d’Allah (swt) noua le pacte de fraternité à Madinah, comme il le fit pour les autres, entre Mouhajirounes et Ançars.

Approximativement *trois cents Versets* du Saint Qour’an chantent les vertus d’Ali (as), sans que son nom y soit cité.

À l’aube du 19 de ce Mois d’Allah, où les jeûneurs sont appelés ses invités, dans Sa Maison, la Mosquée de Koufa (en Iraq), la Mosquée étant la Maison d’Allah, en l’an 40 AH, à l’âge de 63 ans, celui qui vit le jour dans la Vénérable Kaabah, une autre Maison, l’Imam Ali Ibn Abî Talib (as)fut frappé à la tête, au moyen d’une épée empoisonnée, par le maudit Abdour Rahmane ibn Mouljim Mourâdî, au moment où il levait sa tête de la Prosternation.

Cette nouvelle déchirante mit le monde Musulman en deuil qui pleurait son Imam ou son 4è Calife pour certains, le Successeur véritable du Prophète de l’Islam(saww), le *Waliyyoullah,* le meilleur de la création après le Prophète (saww), son cousin et son gendre, l’Emir des Croyants, celui pour lequel Allah révéla l’union de son âme à celle du Prophète (saww), fut blessé mortellement.

Ce qui arriva ce jour fut parmi les pires catastrophes qui frappèrent la Nation Islamique.

Par Allah ! Les piliers de la Bonne voie sont détruits, les étoiles du ciel et les drapeaux de la dévotion sont disparus, le lien ajusté s’est brisé, le cousin de Moustafa est tué, Ali Al Mourtaza est tué ! Fut le cri de l’Archange Gabriel entre ciel et terre.