
تقي زاده
PAROLES D’IMAM MUHAMMAD BAQER
Et quiconque aura été aveugle ici-bas sera aveugle dans l'au delà (s17v72).
Imam Muhammad Baqir a dit: Celui qui n'a pas été guidé par la création des cieux et de la terre, l’alternance de la nuit et du jour, la rotation des planètes autour du soleil, la lune et les signes extraordinaires qui montrent que derrière tout cela se cache une réalité plus grande encore " sera aveugle dans l'au delà " il ajouta il sera aveugle vis à vis de ce qu'il n'a pas vu, et encore plus égaré du droit chemin .
Bihar al anwar
La prière surérogatoire de l’aube
Deux raka’ats (comme pour la prière du matin) que l’on peut faire de façon recommandée le matin, juste avant la prière du matin. Cette prière recommandée apporte beaucoup de faveurs.
Elle est la meilleure des prières recommandées. (Man lâ yahduruhu al-faqîh, vol.1 p496)
Lors de la première raka’at, réciter, après al-Hamd (ou al-Fâtiha), la sourate Les Incroyants (CIX), et lors de la seconde, après al-Hamd, Le Culte Pur (CXII). (On peut également réciter Le Culte Pur (CXII) lors de la 1ère raka‘at à la place de la sourate Les Incroyants (CIX))
« Les prières recommandées sont là pour compléter ce qui a été annulé des prières obligatoires. » (de l’Imam Mohammad al-Bâqer)
ET LE SAVANT
Prophète(p):
Que je ne sois pas béni par le lever du soleil d'un jour qui se serait écoulé sans que je ne m'y enrichisse d'un savoir qui me rapprocherait d'Allah, le Très-Haut.
Aspire à devenir demain un savant, un étudiant, un auditeur ou quelqu'un qui aime ces derniers, et ne sois pas le cinquième (aucun de ces quatre types d'homme), car cela équivaudra à ton anéantissement.
Acquérez le savoir et enseignez-le aux gens.
-Imam Mohammad Baqer: Pour Allah, un Savant qui fait profiter de sa Science vaut mieux que mille adorateurs; pour Ibliss (le diable), la mort d'un Savant est préférable à la mort de 70 adorateurs.
#SAVOIR ET LE SAVANT
Prophète(p):
Que je ne sois pas béni par le lever du soleil d'un jour qui se serait écoulé sans que je ne m'y enrichisse d'un savoir qui me rapprocherait d'Allah, le Très-Haut.
Aspire à devenir demain un savant, un étudiant, un auditeur ou quelqu'un qui aime ces derniers, et ne sois pas le cinquième (aucun de ces quatre types d'homme), car cela équivaudra à ton anéantissement.
Acquérez le savoir et enseignez-le aux gens.
-Imam Mohammad Baqer: Pour Allah, un Savant qui fait profiter de sa Science vaut mieux que mille adorateurs; pour Ibliss (le diable), la mort d'un Savant est préférable à la mort de 70 adorateurs.
« Le coeur dépourvu de science est telle une maison en ruine que personne ne construira { pour y habiter }. »
« إنَّ قَلباً لَيسَ فيهِ شَيءٌ مِنَ العِلمِ كالبَيتِ الخَرابِ الَّذي لا عامِرَ لَهُ. »
« The heart without knowledge is like the ruined house that no one will construct {to live in}. »
Imam Muhammad al-Baqer
Magnifique Invocation spirituelle et riche du jour d'Arafah, de Imam Hussein(p)
-Et parmi les invocations connues pour ce jour, celle du Maître des martyrs, l’imam al-Hussein ibn Ali(p), Le Petit Fils du Prophète(sawas), rapportée par Bishr et Bashîr, fils de Ghâleb al-Asadî qui dirent : Nous étions avec al-Hussein fils de ‘Alî(p), l’après-midi de ‘Arafat (le 9ème jour). Il(p) sortit de sa tente, humble, soumis et se mit à marcher lentement à petits pas. Il s’arrêta avec un groupe de gens de sa maison, ses fils et ses affranchis, sur le côté gauche de la montagne, face à la Maison [de Dieu]. Il(p) leva les bras devant son visage comme un miséreux qui demande à manger et dit :
Al-hamduli-llâhial-ladhî laysali-qadâ’ihidâfi‘unn, wa lâ
li-‘atâ’ihi mâni‘unn, wa lâ kasun'ihi sun‘u sâni'inn,
Louange à Dieu qui n’a pas d’objecteur à Son Décret, ni d'opposant à Son Don, et aucune d’oeuvre d’un artisan
n’est semblable à la Sienne,
wahuwa-l-jawâdu-l-wâsi'u, fatara ajnâsa-l-badâ’ i‘ i, wa atqana bi-
hikmatihi as-sanâ’i‘i.
Il est Le Généreux Donateur, Il a créé les espèces de créations originales et a fabriqué à la perfection Ses
créatures par Sa Sagesse
Lâ takhfâ ‘alayhi at-talâ’i‘u wa lâ tadî‘u ‘indahu al-wadâ’i‘u.
Les avant-gardes ne lui sont pas cachées ni les dépôts ne sont perdus chez Lui.
Jâzî kulli sâni'inn, wa râ’ishu kulli qâni‘inn, wa râhimu kulli
dâri'inn, wa munzilu-l-manâfi‘i, wa-l-kitâbi-l-jâmi‘i bi-n-nûri-s-sâti‘i Il récompense tout artisan, enrichit quiconque se contente de peu, fait miséricorde à quiconque L’implore, fait descendre tout ce qui est bénéfique et le Livre rassemblant [tout], par la lumière éclatante
Wa huwa li-d-da‘awâti sâmi-‘unn, wa li-l-kurubâti dâfi'unn, wa lid-darajâti râfi'unn, wa li-l-jâbâbirati qâmi‘unn
Il est Celui qui entend les invocations, qui dissipe les peines, qui élève les degrés, qui réprime les oppresseurs
Fa-lâ ilâha ghayruhu, wa lâ shay’a ya'diluhu, wa laysa ka-mithlihi shay’unn, wa huwa as-samî‘u, al-basîru, al-latîfu, al-khabîru, wa huwa ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn
Point de Dieu autre que Lui, rien ne L’égale, rien ne Lui ressemble et Il est Celui qui entend tout, qui voit tout, le Bienveillant, le Bien-Informé et Il est Puissant sur toute chose
Allahumma, innî arghabu ilayka, wa ashhadu bi-r-rubûbiyyati laka, muqirrann bi-annaka rabbî wa anna ilayka maraddî.
Mon Dieu, j’aspire à Toi et j’atteste que la Souveraineté est à Toi, persuadé que Tu es mon Seigneur et que vers Toi est mon retour.
Abtada’tanî bi-ni‘matika qabla an akûna shay’ann madhkûrann, wa khalaqtanî mina-t-turâbi
Tu m’as commencé par Ta Bienfaisance avant que je ne sois quelque chose dont on fasse mention, Tu m’as créé de
la terre,
thumma askantanî al-aslâba, âminann li-raybi-l-manûni waikhtilâfï-d-duhûri wa-s-sinîna.
ensuite Tu m’as logé dans les lombes, à l’abri des vicissitudes du temps et de la variation des époques et des années
Fa-lam azal zhâ'inann min sulbinn ilâ rahiminn fî taqâduminn mina-l-ayyâmi-l-mâdiyati wa-l-qurûni-l-khâliyati,
Je suis resté me déplaçant des lombes à l’utérus, au fil des jours passés et des siècles écoulés [de génération en génération],
lam tukhrijnî, li-ra’fatika bî, wa lutfika lî, wa ihsânika ilayya, fî dawlati a’immati-l-kufri-l-ladhîna naqadû ‘ahdaka, wa kadhdhabû rusulaka
Tu ne m’as pas fait sortir, par Compassion envers moi, par Bonté pour moi et par Bienfaisance à mon égard, dans l’Etat des chefs des mécréants qui ont violé Ton Pacte, qui ont traité de menteurs Tes Messagers
lakinnaka akhrajtanî li-l-ladhî sabaqa lî mina-l-hudâ, al-ladhî
lahu yassartanî, wa fîhi ansha’tanî
mais Tu m’as fait sortir pour la voie juste qui m’a précédé, que Tu m’as facilitée et dans laquelle Tu m’as fait croître
wa min qablî dhâlika, ra’ufta bî,bi-jamîli sun'ika, wa sawâbighi
ni'amika
Et avant cela, Tu as été Bienveillant envers moi [en m’octroyant] une belle fabrication et de nombreux bienfaits.
Fa-abtada‘ta khalqî min maniy-yinn yumnâ, wa askantanî fi zhulumâtinn thalâthinn, bayna lahminn wa daminn wa jildinn,
Tu as commencé ma création à partir d’un spermatozoïde, puis Tu m’as logé dans trois ténèbres entre la chair, le sang et la peau.
lam tush’hidnî khalqî, wa lam taj‘al ilayya shay’ann min amrî,
Tu ne m’as pas pris à témoin de ma création et Tu n’as
rien laissé me concernant en mon [pouvoir],
thumma akhrajtanî li-l-ladhî sabaqa lî mina-l-hudâ, ilâ ad-dunyâ,
tâmmann, sawiyyann
Ensuite, Tu m'as fait sortir pour la voie juste qui m’a précédé, dans ce monde-ci, étant complet et sain,
wa hafizhtanî fî-l-mahdi tiflann sabiyyann, wa razaqtanî mina-lghidhâ’i labanann mariyyann, wa ‘atafta ‘alayya qulûba-l-hawâdini, wa kaffaltanî al-ummahâti-r-rahâ'ima,
Tu m’as protégé alors que j’étais un petit garçon, Tu m'as nourri de lait délicieux, Tu as attendri le coeur des nourrices sur moi, Tu m’as confié aux mères utérines,
Wa kala’tanî min tawâriqi-l-jânni wa sallamtanî mina-z-ziyâdati wa-n-nuqsâni.
Tu m’as protégé des malheurs des djinns et Tu m’as
préservé des excés et de la privation
Fa-ta’âlayta, yâ rahîmu, yâ rahmanu
Alors que Tu sois Exalté, ô Très-Miséricordieux, ô ToutMiséricordieux !
Hattâ idhâ-stahlaltu nâtiqann bi-l-kalâmi, atmamta ‘alayya sawâbigha-l-in‘âmi
Jusqu’au jour où lorsque j’ai commencé à parler, Tu as complété Tes Bienfaits répandus sur moi.
wa rabbaytanî âyidann (zâi’-dann) fî kulli ‘âminn, hattâ idhâ ak-
tamalat fitratî, wa a'tadalat mirratî,
Tu m’as élevé en force (en croissance) chaque année jusqu’au jour où ma nature originelle (ma fitrat) fût
achevée et ma sagacité arrivée à maturité,
awjabta‘alayyahujjataka, bi-an alhamtanîma'rifataka, wa
rawwa'tanî bi-‘ajâ’ibi hikmatika,
Tü m'as imposé Ton Argument en m’inspirant Ta Connaissance, Tu as suscité en mon coeur l’admiration pour les merveilles de Ta Sagesse,
wa ayqazhtanî limâ dhara’ta fî samâ’ika wa ardika min badâ’i‘i khalqika, wa nabbahtanî li-shukrika wa dhikrika,
Tu m’as éveillé à ce que Tu as créé en belles créatures dans Ton ciel et Ta terre et Tu m’as avisé de Te remercier et de T’évoquer,
wa awjabta ‘alayya tâ'ataka wa ‘ibâdataka, wa fahhamtanî mà jâ’at bihi rusuluka, wa yassarta lî taqabbula mardâtika, wa mananta
‘alayya fî jamî‘i dhâlika bi-‘awnika wa lutfika.
Tu m’as imposé de T’obéir et de T’adorer, Tu m’as fait comprendre ce que Tes Messagers ont amené avec eux, Tu m’as facilité l’obtention de Ta Satisfaction, Tu m’as comblé de tout cela par Ton Aide et Ta Bonté.
Thumma idh khalaqtanî min khayri-th-tharâ, lam tarda lî, yâ
ilâhî, ni'matann dûna ukhrâ,
Ensuite, alors que Tu m’as créé de la meilleure argile. Tu n’as pas accepté pour moi un bienfait sans un autre,
wa razaqtanî min anwâ‘i-l-ma'âshi, wa sunûfi-r-riyâshi, bimannika-l-‘azhîmi al-a‘zhami ‘alayya, wa ihsânika-l-qadîmi ilayya,
Tu m’as prodigué différentes sortes [de moyens] de subsistance et de richesses par Ta Grâce immense et incommensurable pour moi ainsi que par Ta Bienfaisance éternelle à mon égard,
hattâ idhâ atmamta ‘alayya jamî‘a-n-ni‘ami, wa sarafla ‘annî
kulla-n-niqami,
au point que, tout en ayant achevé [de m’octroyer] l’ensemble des Bienfaits et écarté de moi tout
mécontentement,
lam yamna'ka jahlî wa jur'atî ‘alayka an dalaltanî ilâ mâ yuqarribunî ilayka, wa waffaqtanî limâ yuzlifunî ladayka.
mon ignorance ainsi que mon audace à Ton égard ne T’ont pas empêché de me signaler ce qui me rapprocherait de Toi ni de me faire parvenir ce qui me rendrait proche de
Toi.
Fa-in da'awtuka ajabtanî, wa in sa’altuka a'taytanî, wa in ata'tuka shakartanî,
Car si je T’appelle Tu me réponds, si je Te demande Tu
me donnes, si je T’obéis Tu me remercies,
wa in shakartuka zidtanî, kullu dhâlika ikmâlann li-an‘umika
‘alayya wa ihsânika ilayya.
si je Te remercie Tu m'augmentes, tout cela, venant compléter Tes Bienfaits sur moi et Tes Bontés à mon égard.
Fa-subhânaka, subhânaka min mubdî’inn, mu'îdinn, hamîdinn, majîdinn, wa taqaddasat asmâ-’uka wa ‘azhumat âlâ’uka.
Alors, Gloire à Toi, Gloire à Toi, ô Celui qui innove et qui recommence, ô le Très Loué, le Majestueux, Tes Noms sont sanctifiés et Ta Grâce est devenue grandiose.
Fa-ayyu ni'amika, yâ ilâhî, uhsî ‘adadann wa dhikrann, am ayyu ‘atâyâka aqûmu bihâ shukrann.
Aussi, ô mon Dieu, lequel de Tes Bienfaits dénombrer ou évoquer ou pour lequel de Tes Dons Te remercier,
wa hiya, yâ rabbi aktharu min an yuhsîhâ al-‘addûna aw yablugha ‘ilmann bihâ al-hâfizhûna.
alors qu’ils sont, ô Seigneur, plus nombreux que ce qu'énumèrent ceux qui dénombrent, ou ce que connaissent ceux qui retiennent par cœur ?!
Thumma mâ sarafta wa dara'ta‘annî, Allâhumma, mina-d-durri wa-d-darrâ’i aktharu mimmâ zhahara lî mina-l-‘âfiyati wa-s- sarrâ’i.
Et les maux et les calamités que Tu as écartés et repoussés de moi sont plus nombreux que la santé et le bienêtre qui me sont apparus !
Wa anâ ash’hadu, yâ ilâhî, bi-haqîqati îmânî wa ‘aqdi ‘azamâti
yaqînî,
Et moi, j’atteste, ô mon Dieu, au nom de l’authenticité de ma foi, des nouages des déterminations de la certitude, wa khâlisi sarîhi tawhîdî, wa bâtini maknûni damîrî,
de la pureté et de la clarté de mon unicité, de la profondeur cachée de ma conscience,
wa ‘alâ’iqi majârî nûri basarî, wa asârîri safhati jabînî,
des connexions des conduits de la lumière de ma vue, des traits de la face de mon front.
wa khurqi masâribinafsî, wa khadhârîfimârini‘imînî, wa
masâribi simâkhi sam‘î,
des ouvertures perçantes de mon âme, des ailes tendres de l’arête du nez, des canaux du tympan de mes oreilles,
wa mâ dummat wa atbaqat ‘alayhi shafatâya, wa harakâti lafzhi
lisânî, wa maghrazi hanaki famî wa fakkî, wa manâbiti adrâsî,
de ce sur quoi mes deux lèvres ont été rassemblées et appliquées, des mouvements de prononciation de ma langue, de la base du palais de ma bouche et de mes
mâchoires, de la plantation de mes molaires,
wa masâghi mat'amî, wa mashrabî wa himâlati ummi ra’sî, wa
bulûghi habâ’ili fâri‘i ‘unuqî,
du canal par lequel je mange et je bois, de ce qui porte la mère de ma tête [l'encéphale ou le tronc cervical], de l’accès des veines le long de ma nuque,
wamâ-shtamala ‘alayhi nâmûru sadri, wa hamâ’ili habli watînî, wa niyâti hijâbi qalbî, wa aflâdhi hawâshî kabidî,
de ce que comprend l’enveloppe de ma poitrine, de ce qui porte mon artère aortique, de ce qui sert à suspendre le voile de mon coeur, des morceaux des bords de mon foie,
wa mâ hawat’hu sharâsîfu adlâ‘î, wa hiqâqu mafâsilî, wa qabdu
‘awâmilî, wa atrâfu anâmilî,
de ce autour de quoi plane l’épigastre de mes côtes, des cavités arrondies de mes articulations, de ce qui rassemble mes deux jambes, de l’extrémité de mes phalanges,
wa lahmî, wa damî, wa sha‘rî, wa basharî, wa ‘asabî, wa qasabî, wa
‘izhâmî, wa mukhkhî, wa ‘urûqî, wa jamî‘u jawârihî,
de ma chair et de mon sang, de mes cheveux, de ma peau, de mes nerfs, de ma charpente osseuse, de mes os, de mon cerveau, de mes veines, de l'ensemble de mes membres,
wa mâ antasaja ‘alâ dhâlika ayyâma ridâ‘î, wa mâ aqallati-l-ardu minnî,
de ce qui a poussé pendant les jours où j’ai été allaité, de ce que la terre a porté de moi, wa nawmî, wa yaqazhatî, wa sukûnî, wa harakâti rukû'î wa sujûdî,
de mon sommeil et de mon éveil, de mon calme et des
mouvements de mon inclination et de ma prosternation,
an law hâwaltu wa ajtahadtu, madâ-l-a‘sâri wa-l-ahqâbi, law ‘um-
mirtuhâ, an u’addiya shukra wâhidatinn min an‘umika,
[j’atteste] que si j’essayais, si je m’efforçais de réaliser un remerciement pour l’un de Tes Bienfaits, durant les ères et les époques, même en les ayant vécues,
mâ-stata‘tu dhâlika, illâ bi-mannika al-mûjabi ‘alayya bihi shuk-
ruka, abadann, jadîdann, wa thanâ’ann târifann, ‘atîdann ajal.
je ne le pourrais que par Don de Ta Part, ce qui m’obligerait à Te remercier à nouveau, [d’un remerciement] perpétuellement renouvelé, élogieux, imminent.
Wa law harastu anâ wa-l-‘âddûna min anâmika, an tuhsiya madâ in'âmika sâlifihi wa ânifihi, mâ hasarnâhu ‘adadann, wa lâ ahsaynâhu amadann.
Et si je désirais, moi avec Tes créatures qui comptent, évaluer la quantité de Tes Bienfaits précédents et antérieurs, je n’en ferais pas le tour ni en nombre ni en durée.
Hayhâta annâ dhâlika, wa anta-l-mukhbiru fî kitâbika-n-nâtiqi, wa-n-naba’i as-sâdiqi :
Hélàs ! Comment n'en serait- il pas ainsi quand. Toi, Tu nous as informés, dans Ton Livre parlant et la Nouvelle sincère, que :
wa in ta'uddû ni‘mata-llâhi lâ tuhsûhâ, sadaqa kitâbuka, Allâhumma, wa inbâ’uka
.
{si vous vouliez compter les Bienfaits de Dieu, vous ne sauriez les dénombrer} (34/ XIV), Ton Livre dit la vérité, notre Dieu, ainsi que Tes nouvelles.
Wa ballaghat anbiyâ’uka wa rusuluka, mâ anzalta ‘alayhim min wahîka, wa shara'ta lahum wa bihim min dînika.
Tes Prophètes et Tes Messagers ont transmis ce que Tu as descendu sur eux de Ta Révélation et ce queTu as légi-
féré de Ta Religion pour eux et par eux,
ghayra annî, yâ ilahî, ash’hadu, bi-juhdî wa jiddî, wa mablaghi
tâqatî wa us‘î, wa aqûlu, mu’minann, mûqinann :
sauf que moi, ô mon Dieu, j’atteste de mon effort et de mon sérieux, de la limite de mes capacités et de ma force et je dis avec foi et certitude :
Al-hamdu li-llâhi al-ladhî lam yattakhidh waladann, fa-yakûna mawrûthann,
Louange à Dieu qui ne s’est pas donné de fils qui hérit-
erait de Lui,
wa lam yakun lahu sharîkunn fi mulkihi, fa-yudâddahu fimâ abtada‘a, wa lâ waliyyunn mina-dh-dhulli, fa-yurfidahu fimâ sana‘a.
qui n’a pas d’associé dans Sa Royauté qui s’opposerait à Lui dans ce qu’il a créé, ni de protecteur de l’humiliation. qui Le soutiendrait dans ce qu’il a fabriqué.
Fa-subhânahu, subhânahu law kâna fî-himâ ilâhatunn illâ-llâhu la-fasadatâ wa tafattaratâ.
Gloire à Lui, Gloire à Lui, {s’il y avait une divinité dans les deux [le ciel et la terre], autre que Dieu, ils seraient corrompus}(22/XXI) et se briseraient !
Subhâna-llâhi al-wâhidi, al-ahadi, as-samadi al-ladhî lam yalid wa lam yûlad wa lam yakun lahu kufûann ahadunn.
Gloire à Lui, l’Unique, l’Un, l’impénétrable, qui n’engendre pas et qui n’est pas engendré et rien n’est égal à Lui.
Al-hamdu li-llâhi, hamdann yu'âdilu hamda malâ'ikatihi-lmuqarrabîna wa anbiyâ’ihi-l-mursalîna,
Louange à Dieu, d’une louange qui égale la louange de Ses anges proches et de Ses Prophètes-Messagers,
wa sallâ-llâhu ‘alâ khiyaratihi Muhammadinn, khâtami-nnabiyyîna wa âlihi at-tayyibîna, at-tâhirîna, al-mukhlasîna, wa sallama.
que Dieu prie sur la meilleure [de Ses Créatures], Mohammed, le sceau des Prophètes et sur sa famille, les saints, les purs, les sincères et qu’il les protège !
Ensuite il se laissa entraîner par la question, puis se concentra sur l’invocation et dit, les larmes ruisselant de ses yeux:
Allâhumma,aj‘alnîakhshâka ka-anniarâka, wa as‘idnî bi-
taqwâka, wa lâ tushqinî bima'siyatika,
Mon Dieu, fais en sorte que je Te craigne comme si je Te voyais, rends-moi heureux par ma piété à Ton Egard, ne me
fais pas souffrir à cause de ma désobéissance à Toi,
wa khir lî fi qadâ’ika, wa bârik lî fi qadarika, hattâ là uhibba ta'jîla
mâ akhkharta, wa là ta’khîra mâ ‘ajjalta.
choisis-moi dans Ton Décret immuable, bénis-moi dans Ta Prédestination, au point que je n’aime pas l’anticipation de ce que Tu as retardé ni le report de ce que Tu as avancé !
Allâhumma, aj‘al ghinâya fi nafsî, wa-l-yaqîna fi qalbî, wa-l-
ikhlâsa fi ‘amalî, wa-n-nûra fi basarî, wa-l-basîrata fi dînî,
Mon Dieu, place ma richesse au niveau de mon âme, la certitude dans mon coeur, la sincérité dans mes actes, la lumière dans ma vision, la clairvoyance dans ma religion,
wa matti'nî bi-jawârihî, wa-j‘al sam‘î wa basarî al-wârithîna
minnî,
laisse-moi jouir de mes membres, fais en sorte que mon
ouïe et ma vue soient mes héritiers,
wa-nsurnî ‘alâ man zhalamanî, wa arinî fihi thârî wa ma’ribî, wa aqirra bi-dhâlika ‘aynî.
rends-moi victorieux contre ceux qui ont été injustes à mon encontre et montre-moi ma vengeance contre eux et mon dessein et que j’y trouve du plaisir.
Allâhumma, ikshif kurbatî, wa-stur‘awratî, wa-ghfir lî khatî’atî, wa-khsa’ shaytânî, wa fukka rihânî, wa-j‘al lî, yâ ilâhî, ad-darajatal-‘uliyâ fi-l-âkhirati wa-l-ûlâ.
Mon Dieu, dissipe mon chagrin, couvre mes parties intimes, pardonne-moi mes fautes, chasse mon démon, libère mes gages [paye mes dettes], donne-moi, ô mon Dieu, le degré élevé dans l’Au-delà et le Premier.
Allâhumma,lakaal-hamdu, kamâkhalaqtanî fa-ja‘altanî
samî'ann, basîrann,
Mon Dieu, à Toi la louange pour m’avoir créé et m’avoir
fait alors entendant et voyant,
Wa laka al-hamdu kamâ khalaqtanî, fa-ja‘altanî khalqann sawiyyann, rahmatann bî, wa qad kunta ‘an khalqî ghaniyyann.
et à Toi la louange pour m’avoir créé et m’avoir alors fait une créature parfaite, par Miséricorde pour moi alors que Tu n’avais pas besoin de ma création.
Rabbi, bimâ bara’tanî, fa-‘addalta fïtratî, rabbi, bimâ ansha’tanî, fa-ahsanta sûratî,
Seigneur, par le fait que Tu m’as créé et que Tu as alors parfait ma nature profonde, Seigneur, par le fait que Tu as commencé ma création et que Tu as alors perfectionné ma forme,
rabbi, bimâ ahsanta ilayya, wa fî nafsî ‘âfaytanî, rabbi, bimâ kala’tanî, wa waffaqtanî,
Seigneur, par le fait que Tu as été Bienfaisant envers moi et que Tu as donné la santé à mon âme, Seigneur, par
le fait que Tu m’as protégé et que Tu m’as fait réussir,
rabbi, bimâ an‘amta ‘alayya, fa-hadaytanî, rabbi, bimâ awlaytanî,
wa min kulli khayrinn a‘taytanî,
Seigneur, par le fait que Tu m’as comblé de bienfaits et que Tu m’as alors guidé, Seigneur, par le fait que Tu m’as
gratifié et que Tu m’as octroyé tout bien,
rabbi, bimâ at'amtanî wa saqaytanî, rabbi, bimâ aghnaytanî, wa aqnaytanî, rabbi, bimâ a'antanî, wa a'zaztanî.
Seigneur, par le fait que Tu m’as nourri et que Tu m’as donné à boire, Seigneur, par le fait que Tu m’as enrichi et que Tu m’as comblé. Seigneur, par le fait que Tu m’as aidé
et que Tu m’as chéri,
rabbi, bimâ albastanî min sitrika-s-sâfî, wa yassarta lî min
sun‘ika-l-kâfî,
Seigneur, par le fait que Tu m’as couvert de Ton Voile pur et que Tu m’as facilité [les choses] par Ta Fabrication
suffisante,
salli 'alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa a‘innî ‘alâ
bawâ’iqi-d-duhûri wa surûfï-l- layâlî wa-l-ayyâmi,
prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, et soutiensmoi contre les fléaux des époques et les infortunes des nuits et des jours,
wa najjinî min ahwâli-d-dunya wa kurubâti-l-âkhirati, wa ikfinî
sharra mâ ya‘malu-zh-zhâlimûna fî-l-a’rdi.
sauve-moi des affres de ce monde et des angoisses de l’Au-delà, préserve-moi du mal que font les oppresseurs sur terre.
Allâhumma, mâ akhâfu fa-ikfinî, wa mâ ahdharu fa-qinî, wa fî nafsî wa dînî fa-hrusnî, wa fî safari fa-ahfazhnî, wa fî ahlî wa mâlî faakhlufnî,
Mon Dieu, de ce dont j’ai peur, préserve-moi, et de ce dont je me méfie, protège- moi, sauvegarde-moi dans moimême et dans ma religion, protège-moi durant mon voy-
age, supplée à ma famille et à mes biens pour moi,
wa fîmâ razaqtanî fa-barik lî, wa fi nafsî fa-dhallilnî, wa fi a‘yuni-
n-nâsi fa-‘azhzhimnî,
comble-moi de Tes Bénédictions dans ce que Tu m’as donné, humilie-moi à mes yeux et grandis-moi aux yeux des gens,
wa min sharri-l-jinni wa-l-insi fa-sallimnî, wa bi-dhunûbî falâ
tafdahnî,
sauvegarde-moi du mal des djinns et des hommes, ne
me confonds pas à cause de mes péchés,
wa bi-sarîratî falâ tukhzinî, wa bi-‘amalî falâ tabtalinî, wa ni‘amaka falâ taslubnî, wa ilâ ghayrika falâ takilnî.
ne m’humilie pas à cause de mon for intérieur, ne me mets pas à l’épreuve à cause de mes actes, ne me retire pas
Tes Bienfaits, ne me confie pas à un autre que Toi
Ilâhî, ilâ man takilunî, ilâ qarîbinn fa-yaqta‘unî, am ilâ ba‘îdinn fa-yatajahhamunî, am ilâ-l-mustad‘ifîna lî, wa anta rabbî wa malîku amrî.
Mon Dieu, à qui me confierais-Tu ? A un proche qui se coupera de moi ou à quelqu'un d’éloigné qui se mettra en colère contre moi, ou bien encore à ceux qui me méprisent, et Toi, Tu es mon Seigneur et le Maître de mon ordre ?
Ashkû ilayka ghurbatî, wa bu‘da dârî, wa hawânî ‘alâ man mallaktahu amrî.
Je me plains auprès de Toi de mon dépaysement et de l’éloignement de ma demeure, ainsi que de mon humiliation devant celui à qui Tu as transféré l’autorité de mon ordre.
Ilâhî, falâ tuhlil ‘alayya ghadabaka, fa-in lam takun ghadibta
‘alayya falâ ubâlî, Subhânaka, ghayra anna ‘âfiya-taka awsa‘u lî,
Mon Dieu, n’abats pas Ta Colère sur moi, car si Tu ne Te mets pas en colère contre moi, rien ne m’importe alors, Gloire à Dieu, excepté que Ton Salut/Santé est plus étendu pour moi,
fa-as’aluka, yâ rabbi, bi-nûri wajhika, al-ladhî ashraqat lahu alardu wa-s-samâwâtu, wa kushifat bihi azh-zhulumâtu, wa saluha bihi amru-l-awwalîna wa-l-âkhirîna,
aussi, je Te demande, ô Seigneur, par la lumière de Ta Face, par laquelle la terre et les cieux ont brillé, les ténèbres ont été dissipées, l’ordre des premiers et des derniers a été arrangé,
an lâ tumîtanî ‘alâ ghadabikawa lâ tunzil bî sakhataka.
de ne pas me faire mourir sous Ta Colère et de ne pas descendre Ton Courroux sur moi.
Laka al-‘utbâ, laka-l-‘utbâ hattâ tardâ, qabla dhâlika.
A Toi la concession, à Toi la concession jusqu’à ce que Tu sois Satisfait avant cela.
Lâ ilâha illâ anta, rabba-l-baladi-l-harâmi, wa-l-mash‘ari-lharâmi, wa-l-bayti-l-‘atîqi, al-ladhî ahlaltahu al-barakata, wa ja‘altahu li-n-nâsi amnann.
Point de divinité autre que Toi, Seigneur du pays d’alHarâm [la Mecque], des stations sacrées et de la maison al-‘Atîq [la Ka'bah], sur laquelle Tu as descendu la Bénédiction et que Tu as rendu sûre pour les gens.
Yâ man ‘afa ‘an ‘azhîmi-dh-dhunûbi bi-hilmihi, yâ man asbagha-
n-na‘mâ’a bi-fadlihi, yâ man a‘tâ-l-jazîla bi-karamihi,
Ô Celui qui a pardonné les péchés très graves par Sa
Mansuétude, ô Celui qui a comblé de bienfaits par Sa Faveur, ô Celui qui a donné l’abondance par Sa Générosité,
yâ ‘uddatî fî shiddatî, yâ sâhibî fi wahdatî, yâ ghiyâthî fî kurbatî, yâ waliyyî fî ni‘matî,
ô Provision dans mon besoin, ô Compagnon dans ma solitude, ô Secours dans ma détresse, ô Maître de mon
Bienfait,
yâ ilâhî wa ilâha âbâ’î, Ibrâhîma wa lsmâ‘îla wa Is’hâqa wa
Ya‘qûba,
ô mon Dieu et le Dieu de mes pères Ibrahim, Ismaïl,
Isaac et Yaacoub,
wa rabbaJabrâ'îlawaMîkâ’îla waIsrâfîla,wa rabba
Muhammadinn khâtami-n-nabiy-yîna, wa ilâha-l-muntajabîna,
Seigneur de Gabriel, Mikaïl et Isrâfîl et Seigneur de Mohammed, le Sceau des Prophètes, et de sa famille, les Elus,
wa munzila-t-tawrâti wa-l-injîli wa-z-zabûri wa-l-furqâni, wa munazzila ka-ha-ya-‘ayn-sad, wa ta-ha, wa ya-sîn, wa-l- qurâni-lhakîmi,
Celui qui a descendu la Torat, l’Evangile, les Psaumes et la Loi (al-furqan) et qui a fait descendre Ka-Ha-Yâ-‘Âyn-
Sâd, Ta-Ha, Yâ-Sîn et le sage Coran,
anta kahfî hîna tu‘yînî al- madhâhibu fî sa‘atihâ, wa ta-dîqu biya
al-ardu bi-ruhbiha, wa law lâ rahmatuka la-kuntu mina hâlikîna,
Tu es mon refuge lorsque les routes me fatiguent dans leur étendue, et que la terre devient étroite malgré son ampleur, et sans Ta Miséricorde, j’aurais été perdu,
Wa anta muqîlu ‘athratî, wa law lâ satruka iyyâya, la-kuntu minal-mafdûhîna.
Tu es celui qui me relève de mes faux-pas, et sans Ta
Dissimulation de mes [péchés], j’aurais été confondu,
wa anta mu'ayyidî bi-n-nasri ‘alâ a‘dâ’î, wa law lâ nasruka iyyâya,
la-kuntu mina-l-maghlûbîna.
Tu es mon soutien dans la victoire contre mes ennemis, et sans Ton Aide, j’aurais été vaincu.
Yâ man khassa nafsahu bis-sumuwwi wa-r-rifati, fa awliyâ’uhu
bi-‘izzihi ya'taz-zûna,
Ô Celui qui s’est réservé la Grandeur et l’Elévation, aussi
Ses Proches-Elus se glorifient-ils de Sa Gloire,
yâ man ja'alat lahu al-mulûku nîra-l-madhallati ‘alâ a'nâqihim
fahum min satawâtihi khâ’ifûna
Ô celui qui a fait que les rois s’humilient devant Lui par crainte de Son Autorité
ya‘lamu khâ’inata-l-a‘yuni, wa mâ tukhfî-s-suddûru, wa ghayba
mâ ta’tî bihi al-azminatu wa-d-duhûru.
Il connaît la perfidie des regards et ce qui est caché dans les coeurs et le mystère de ce qui arrive avec le temps et les époques.
Yâ man lâ ya'lamu kayfa huwa illâ huwa, yâ man lâ ya'lamu mâ
huwa illâ huwa, yâ man lâ ya'lamu mâ ya'lamuhu illâ huwa,
Ô Celui que nul ne sait comment Il est sauf Lui, ô Celui que nul ne sait qui Il est sauf Lui, ô Celui que nul ne connaît ce qu’il connaît sauf Lui,
yâ man kabasa al-arda ‘alâ-l-mâ’i, wa sadda-l-hawâ’a bi-s-samâ’i, yâ man lahu akramu-l- asmâ’i, yâ dhâ-l-ma‘rûfi-l-ladhî lâ yanqati'u abadann,
ô Celui qui a pressé la terre sur l’eau, qui a limité l’air par le ciel, ô Celui qui a les Noms les plus nobles, ô Maître
des Bienfaits qui ne se tarissent jamais,
yâ muqayyida-r-rakbi li-Yûsufa fi-l-baladi-l-qafri,wa mukhrijahu
mina-l-jubbi wa jâ'ilahu ba‘da-l-‘ubûdiyyati malikann,
ô Celui qui a dirigé la caravane vers Joseph dans le désert, qui l’a fait sortir du puits et l’a fait roi après
l’esclavage,
yâ râddahu ‘alâ Ya'qûba ba‘da ani-abyaddat aynâhu mina-l-huzni
fa-huwa kazhîmunn,
ô Celui qui l’a rendu à Ya'coub après que [ce dernier] devint aveugle de tristesse tant il était oppressé par la douleur,
yâ kâshifa-d-durri wa-l-balwâ ‘an Ayyûba, wa mumsika yaday
Ibrâhîma ‘an dhab’hi ibnihi ba‘da kibari sinnihi wa fanâ’i ‘umurihi,
ô Celui qui a écarté le mal et le fléau d’Ayoub, qui a retenu les mains d’Ibrahim lors du sacrifice de son fils après qu’il fut devenu vieux et que les années se furent écoulées.
yâ mani-istajâba li-Zakariyyâ fa-wahaba lahu Yahya wa lam yada'hu fardann wahîdann,
ô Celui qui a exaucé Zaccharia et lui a offert Yehyia et ne l’a pas laissé seul, isolé.
yâ man akhraja Yûnusa min batni-l-hûti, ô Celui qui a fait sortir Younès du ventre de la baleine,
yâ man falaqa-l-bahra li-banî Isrâ’îla, fa-anjâhum wa
ja'ala fir‘awna wa junûdahu mina-l-mughraqîna,
ô Celui qui a fendu la mer pour Bani Israël, et les a alors sauvés tandis que Pharaon et ses soldats périrent noyés,
yâ man arsala-r-riyâha mubashshirâtinn bayna yaday rahmatihi, yâ man ya‘jal ‘alâ man asâhu min khalqihi,
ô Celui qui a envoyé les vents annonciateurs de (la bonne nouvelle) devant Sa Miséricorde, ô Celui qui ne se
hâte pas contre Sa créature qui lui a désobéi,
yâ mani-stanqadha-s-saharata min ba‘di tûli-l-juhûdi, wa qad ghadaw fî ni‘matihi, ya’kulûna rizqahu wa ya‘budûna ghayrahu, wa qad hâddûhu wa nâd-dûhu wa kadhdhabû rusulahu,
ô Celui qui a délivré les magiciens après une longue période d’abjuration, alors qu’ils étaient dans son Bienfait, mangeaient de Sa Richesse, adoraient autre que Lui et qu’ils L’avaient contredit, Lui avaient attribué un semblable et qu’ils avaient traité de menteurs Ses
Messagers,
yâ Allâhu, yâ Allâhu, yâ badî’u, yâ badî‘ann, lâ nidda laka, yâ dâ’imann là nafadha laka, yâ hayyann hîna lâ hayya, yâ muhîya al-mawta,
ô Dieu, ô Dieu, ô Celui qui commence, ô seul Novateur, point de semblable à Toi, ô Permanent, point de limite pour Toi, ô seul Vivant alors qu’il n’y a pas de vie, ô Celui qui donne la vie aux morts, yâ man huwa qâ’imunn ‘alâ kulli nafsinn bimâ kasabat
ô Celui qui se tient auprès de chaque homme comme té-
moin de ce qu’il fait,
yâ man qalla lahu shukrî falam yahrimnî, wa ‘azhumat khatî’atî fa-lam yafdahnî, wa ra’anî ‘alâ-l-ma‘âsî fa-lam yash’hamî,
ô Celui qui ne m’a pas privé bien que mon remerciement soit minime, qui ne m’a pas confondu malgré la gravité de mes fautes et qui ne m’a pas dénoncé bien qu’il m’ait vu commettre les péchés,
yâ man hafizhanî fî sigharî, yâ man razaqanî fî kibarî, yâ
man ayâdîhi ‘indî lâ tuhsâ, wa ni‘amuhu lâ tujâzâ,
ô Celui qui m’a protégé pendant mon enfance, ô Celui qui m’a gratifié quand j’ai grandi, ô Celui dont les dons pour moi ne se comptent pas, dont les Bienfaits ne peuvent être remerciés [tant ils sont nombreux],
yâ man ‘âradanî bi-l-khayri wa-l-ihsâni, wa ‘âradtuhu bil-isâ’ati wa-l-‘isyâni, yâ man hadânî li-l-îmâni, min qabli an a‘rifa shukra-l-imtinâni,
ô Celui qui s’est présenté à moi par le Bien et la Bonté et Auquel j’ai répondu par le mal et le péché, ô Celui qui m’a guidé vers la foi avant que je ne connaisse le remerciement pour Ses Bienfaits,
yâ man da‘awtuhu marîdann fa-shafanî, wa ‘uryânann
fa-kasânî,
ô Celui que j’ai appelé et Qui m’a guéri [alors que j’étais]
malade, Qui m’a habillé [alors que j’étais] nu,
wa jâ’i‘ann fa-ashba‘anî, wa ‘atshânann fa-arwânî, wa dhalîlann fa-a‘zzanî,
Qui m’a rassasié [alors que j’étais] affamé, Qui m’a abreuvé [alors que j’étais] assoiffé, Qui m’a considéré [alors que j’étais] humilié,
wa jàhilann fa-‘arrafanî, wa wahîdann fa-kaththaranî,
wa ghâ’ibann fa-raddanî,
Qui m’a appris [alors que j’étais] ignorant, Qui m’a multiplié [alors que j’étais] seul, Qui m’a ramené [alors que j’étais] absent,
wa muqillann fa-aghnânî, wa muntasirann fa-nasarani wa ghaniyyann falam yaslubnî, wa amsaktu ‘an jamî‘i
dhâlika fa-btada’anî,
Qui m’a pourvu [alors que j’étais] indigent, Qui m’a rendu victorieux [alors que je] demandais la victoire, Qui ne m’a pas privé [de Ses Bienfaits]
[alors que j’étais] riche et Qui, lorsque je me suis abstenu de [demander] tout cela, a
[pourtant] pris l’initiative [de me donner par Sa Faveur], fa-laka ai-hamdu wa-sh-shukru, yâ man aqâla ‘athratî,
wa naffasa kurbatî,
aussi à Toi la Louange et le Remerciement, ô Celui qui
m’a relevé de mes faux-pas, qui a soulagé mes peines,
wa ajâba da‘watî, wa satara ‘awratî, wa ghafara dhunûbî,
wa ballaghnî talibatî, wa nasaranî ‘alâ ‘aduwwî.
qui a répondu à mon appel, qui a dissimulé mes parties intimes, qui a pardonné mes péchés, qui m’a fait parvenir ma demande, qui m’a donné la victoire sur mon ennemi.
Wa, in a‘udda ni‘amaka wa minanaka wa karâ’ima minahika, lâ uhsîhâ.
Si je faisais le compte de Tes Bienfaits, de Tes Dons et de
Tes généreuses Gratifications, je ne le pourrais pas.
Yâ mawlâya, anta-l-ladhî mananta, anta-l-ladhî an‘amta, anta-l-ladhî ahsanta,
Ô mon Maître, c’est Toi qui combles de faveurs, c’est Toi
qui dispenses les bienfaits, c’est Toi qui fais le bien,
anta-l-ladhî ajmalta, anta-l-ladhî afdalta, anta-l-ladhî
akmalta, anta-l-ladhî razaqta,
c’est Toi qui embellis, c’est Toi qui améliores, c’est Toi qui parfais, c’est Toi qui pourvois à la subsistance,
anta-l-ladhî waffaqta, anta-l-ladhî a‘tayta, anta-l-ladhî aghnayta, anta-l-ladhî aqnayta,
c’est Toi qui donnes la réussite, c’est Toi qui donnes,
c’est Toi qui enrichis, c’est Toi qui procures (les richesses),
anta-l-ladhîâwayta,anta-l-ladhî kafayta, anta-l-ladhî
hadayta, anta-l-ladhî ‘asamta,
c’est Toi qui abrites, c’est Toi qui suffis, c’est Toi qui
guides, c’est Toi qui préserves,
anta-l-ladhî satarta, anta-l-ladhî ghafarta, anta-l-ladhî
aqalta, anta-l-ladhî makkanta,
c’est Toi qui dissimules, c’est Toi qui pardonnes, c’est
Toi qui élèves, c’est Toi qui raffermis,
anta-l-ladhîa'zazta,anta-l-ladhî a‘anta, anta-l-ladhî
‘adadta, anta-l-ladhî ayyadta,
c’est Toi qui renforces, c’est Toi qui assistes, c’est Toi qui
aides, c’est Toi qui soutiens,
anta-l-ladhî nasarta, anta-l-ladhî shafayta, anta-l-ladhî
‘âfayta,
c’est Toi qui portes secours, c’est Toi qui guéris, c’est Toi
qui donnes la santé, anta-l-ladhî akramta, anta-l-ladhî tabârakta wa ta'âlayta, c’est Toi qui honores, c’est Toi qui es Béni et très Loué,
fa-laka al-hamdu, dâ’imann, wa laka-sh-shukru, wâsîyann, abadann.
aussi à Toi la Louange toujours et à Toi les Remerciements continuellement, perpétuellement.
Thumma anâ, yâ ilâhî, al-mu‘tarifu bi-dhunûbî, fa-gh-
firhâ lî,
Ensuite, ô mon Dieu, c’est moi qui ai reconnu mes
péchés, alors pardonne-les-moi,
anâ-l-ladhîasâ’tu,anâ-l-ladhî akhta’tu, anâ-l-ladhî
hamamtu,
c’est moi qui ai fait du mal, c’est moi qui ai fauté, c’est moi qui ai pensé à mal,
anâ-l-ladhîjahiltu,anâ-l-ladhî ghafiltu, anâ-l-ladhî
sahawtu,
c’est moi qui ai ignoré, c’est moi qui ai été négligent,
c’est moi qui ai été distrait,
anâ-l-ladhî a‘tamadtu, anâ-l-ladhî ta'ammadtu, anâ-l-
ladhî wa’adtu,
c’estmoiquiaiprisladécision, c’estmoiqui ai
prémédité, c’est moi qui ai promis,
anâ-l-ladhî akhlaftu, anâ-l-ladhî nakathtu, anâ-l-ladhî
aqrartu,
c’est moi qui ai manqué [à ma promesse], c’est moi qui
ai failli [à ma parole], c’est moi qui ai fait des aveux, anâ-l-ladhî-a‘taraftu bi-ni‘matika ‘alayya, wa ‘indî wa
abû’u bi-dhunûbî, fa-ghfirhâ lî,
c’est moi qui ai reconnu Tes Bienfaits à mon égard et ai
avoué mes péchés alors pardonne-les-moi,
yâ man lâ tadurruhu dhunûbu ‘ibâdihi, wa huwa-l-ghaniyyu ‘an tâ'atihim, wa-l-muwaffiqu man ‘amila sâlihann minhum, bi-ma‘ûnatihi wa rahmatihi, falaka al-hamdu.
ô Celui à qui les péchés de Ses serviteurs ne portent pas préjudice, qui n’a pas besoin de leur obéissance, qui fait réussir celui de Ses serviteurs qui agit bien avec Son Aide et Sa Miséricorde, aussi à Toi la Louange !
Ilâhî wa sayyidî, Ilâhî, amartanî fa-asaytuka wa nahaytanî fartakabtu nahyaka,
Mon Dieu et mon Maître, mon Dieu, Tu m’as ordonné et je T’ai désobéi, Tu m’as interdit [de faire quelque chose] et j’ai accompli ce que Tu m’avais interdit,
fa-asbahtu lâ dhâ barâ’atinn lî fa-a‘tadhiru, wa lâ dhâ
quwwatinn fa-antasiru.
aussi, n’ai-je aucune excuse pouvant m’innocenter, au-
cune force me permettant de triompher.
Fa-bi-ayyi shay'inn astaqbiluka yâ mawlâya. A bi-sam‘î am bi-basarî, am bi-lisânî, am bi-yadî, am bi-rijlî.
Alors, avec quoi vais-je me présenter à Toi, ô mon Maître ? Avec mon ouïe, ma vue, ma langue ou ma main, ou encore avec mes pieds ?
A laysa kulluhâ ni'amaka ‘indî, wa bi-kullihâ ‘asaytuka, yâ mawlâya, fa-laka al-hujjatu wa-s-sabîlu ‘alayya
Ne sont-ils pas tous des Bienfaits chez moi que TU m’as [accordés], et moi, au moyen de tout cela, je T’ai désobéi, ô mon Maître ? Alors, à Toi, l’argument et la voie pour me
[châtier].
Yâ man sataranî mina-l-âbâ’i wa-l-ummahâti an yazjurûnî, wa mina-l-‘ashâ’iri wa-l-ikhwâni an yu‘ayyirûnî, wa mina-s-salâtîna an yu'âqibûnî,
Ô Celui qui m’a protégé de la réprimande des pères et des mères, du déshonneur des tribus et des frères, des châtiments des tyrans,
wa lawi attala'û, yâ mawlâya, ‘alâ mâ attala‘ta ‘alayhi
minnî, idhann mâ anzharûnî, wa la-rafadûnî wa qata‘ûnî.
s'ils avaient eu connaissance, ô mon Maître, de ce que Tu as vu de moi, ils ne m'auraient pas donné un délai mais m’auraient repoussé et se seraient séparés de moi.
Fa-hâ anâ dhâ, yâ ilâhî, bayna yadayka, yâ sayyidî, khâdi'unn, dhalîlunn, hasîrunn, haqîrunn, lâ dhû barâ’atinn fa-a‘tadhiru, wa lâ dhû quwwatinn fa-antasiru, wa lâ hujjatinn fa-ahtajju bihâ,
Aussi me voici, ô mon Dieu, devant Toi, ô mon Maître, soumis, humble, oppressé, misérable, n’ayant aucune excuse pouvant m’innocenter, ni aucune force me permettant de triompher, ni aucun argument me permettant de discuter,
wa lâ qâ'ilunn lam ajtarih, wa lam a'mal sû’ann, wa mâ
‘asâ-l-juhûdu.
ni aucune parole [me permettant] de me disculper ni d'un éventuel désaveu d’avoir accompli une mauvaise action.
Wa law jahadtu, yâ mawlaya, yanfa‘nî kayfa, wa annâ dhâlika wa jawârihî kulluhâ shâhidatunn ‘alayya bimâ qad
‘amiltu.
Et si je le niais, ô mon Maître, comment cela me serait-il profitable alors que tous mes membres sont témoins contre moi de ce que j’ai fait.
Wa ‘alimtu yaqînann ghayra dhî shakkinn, annaka sâ’ilî min ‘azhâ’imi-l-umûri.
De plus, je sais avec certitude, sans aucun doute, que Tu m’interrogeras sur les choses les plus grandioses, wa annaka al-hakamu, al-‘adlu al-ladhî lâ tajûru, wa ‘ad-
luka muhlikî, wa min kulli ‘adlika mahrabî
que Tu es l’Arbitre, le Juste qui ne lèse pas, que Ta Justice est ma perte et [en même temps que] mon échapp-
atoire de toute Ta Justice,
fa-in tu‘adhdhibnî, yâ ilâhî, fa-bi-dhunûbî ba‘da hujjatika ‘alayya.
car si Tu me châties, ô mon Dieu, c’est du fait de mes péchés après [l’accomplissement] de Ta Preuve contre moi.
wa in ta‘fu ‘annî, fa-bi-hilmika wa jûdika wa karamika.
et si Tu me pardonnes, c’est grâce à Ta Mansuétude, à Ta
Libéralité et à Ta Générosité.
Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-zhzhâlimîna.
Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des injustes.
Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-lmustaghfirîna.
Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui implorent Ton Pardon !
Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-lmuwahhidîna.
Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des monothéistes !
Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-lkhâ’ifîna.
Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des apeurés !
Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-lwajilîna.
Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des effrayés !
Lâ ilâha illâ antâ, subhânaka, innî kuntu mina-r-râjîna
Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des confiants !
Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-rrâghibîna.
Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des aspirants !
Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-lmuhallilîna.
Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui déclarent ‘point de divinité autre que Toi’ !
Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-s-sâ’ilîna.
Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui sollicitent !.
Lâ ilâha illâ an ta, subhânaka, innî kuntu mina-lmusabbihîna.
Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui célèbrent les louanges [de Dieu] !
Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, innî kuntu mina-lmukabbirîna.
Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui disent ‘Dieu est plus Grand’ !
Lâ ilâha illâ anta, subhânaka, rabbî wa rabbu âbâ’iya alaw-walîna.
Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, mon Seigneur et le Seigneur de mes premiers pères !
Allâhumma, hadhâ thanâ’î ‘alayka, mumajjidann, wa ikhlâsî li-dhikrika, muwahhidann, wa iqrârî bi-âlâ’ika, mu'addidann,
Mon Dieu, voici mon éloge de Toi en Te glorifiant, ma sincérité pour T’évoquer en proclamant Ton Unicité et ma gratitude envers Tes Bienfaits, en les dénombrant,
wa in kuntu muqirrann, annî lam uhsihâ li-kathratihâ,
wa subûghihâ, wa tazhâhurihâ, wa taqâdumihâ,
même si je suis persuadé que je ne pourrais pas les
compter tant ils sont nombreux, abondants et manifestes,
ilâ hâdithinn, mâ lam tazal ta-ta‘ahhadunî bihi ma'ahâ,
mundhu khalaqtanî wa bara’tanî min awwali-l-‘umri,
depuis les temps très anciens jusqu’à maintenant, lorsque Tu T’es engagé, dès les premiers moments où Tu m’as
créé et m’as donné la vie jusqu’à maintenant,
mina-l-ighnâ’i mina-l-faqri, wa kashfï-d-durri, wa tasbîbi-l yusri, wa daf i-l-‘usri, wa tafrîji-l-karbi, wa-
l-‘âfiyati fi-l-badani, wa-s-salâmati fï-d-dîni,
à me préserver de la pauvreté, à écarter de moi le malheur, à m’assurer la facilité, à repousser de moi les difficultés, à me délivrer des calamités, à me donner la santé
corporelle et le salut dans la religion,
wa law rafadanî ‘alâ qadri dhikri ni'matika jamî‘ul-‘âlamîna, mina-l-awwalîna wa-l-âkhirîna, mâ qadartu wa lâ hum ‘alâ dhâlika,
et même si l’ensemble des mondes, des premiers aux derniers, venaient m’aider pour évoquer Tes Bienfaits, je ne le pourrais pas et eux non plus,
taqaddasta wa ta'âlayta min rabbinn, karîminn, ‘azhîminn, rahîminn, lâ tuhsâ âlâ’uka wa lâ yublaghu
thanâ’uka wa lâ tukâfâ na‘mâu’ka,
que Tu sois Sanctifié et Elevé, Seigneur Généreux, Sublime, Miséricordieux, Tes Dons ne [peuvent] être dénombrés, ni Ton Eloge atteint, ni Tes Bienfaits compensés,
salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa atmim ‘alaynâ ni‘amaka, wa as'idnâ bi-tâ‘atika, Subhânaka, lâ ilâha illâ anta.
prie sur Mohammed et la famille de Mohammed, achève sur nous Tes Bienfaits et rends-nous heureux par notre
obéissance à Toi, Gloire à Toi,
Allâhuma, innaka tujîbu-l-mudtarra wa takshifu-s-sû’a, wa tughîthu-l-makrûba, wa tashfi-s-saqîma, wa tughnî-lfaqîra,
Mon Dieu, Tu réponds à celui qui est dans la nécessité, Tu éloignes le mal, Tu sauves celui qui est dans l’affliction,
Tu soignes le malade, Tu enrichis le pauvre,
wa tajburu-l-kasîra, wa tarhamu-s-saghîra, wa tu‘înu-l-
kabîra,
Tu panses celui qui est brisé, Tu fais miséricorde au
petit, Tu assistes le vieux,
Wa laysa dûnaka zhahîrunn, wa la fawqaka qadîrunn, wa anta al-‘aliyyu al-kabîru.
il n’y a pas de soutien en-deçà de Toi, ni de puissant audessus de Toi, Tu es le Très- Elevé, le Très-Grand.
Yâ mutliqa al-mukabbali-l- asîri, yâ râziqa at-tifli-ssaghîri, yâ ‘ismata-l-khâ’ifi-l-mustajîri, yâ man lâ sharîka lahu wa lâ wazîra,
Ô celui qui libère l’entravé, le prisonnier, ô Celui qui pourvoit aux besoins du petit enfant, ô Celui qui protège l’effrayé qui cherche asile, ô Celui qui n’a pas d’associé ni d’assistant,
salli‘alâMuhammadinn wa âli Muhammadinn, wa
a‘tinî, fi hadhihi-l-‘ashiyyati,
prie sur Mohammed et la famille de Mohammed et
donne-moi, ce soir,
afdala mâ a'tayta wa analta ahadann min ‘ibâdika, min ni'matinn tûlîhâ, wa âlâ’inn tujaddiduhâ, wa baliyyatinn tasrifuhâ,
mieux que ce que Tu as donné et accordé à quiconque de Tes serviteurs, en bienfaits distribués, en grâces renouvelées, en épreuves repoussées,
wa kurbatinn takshifuhâ, wa da‘watinn tasma‘uhâ, wa hasanatinn tataqabbaluhâ, wa sayyi’atinn
tataghammaduhâ,
en calamités écartées, en appels entendus, en bonnes ac-
tions acceptées et mauvaises actions dissimulées,
innaka latîfunn bi-mâ tashâ’u, khabîrunn wa ‘alâ kulli
shay-’inn qadîrunn.
car Tu es Bienveillant, Bien- Informé de ce que Tu veux, Puissant sur toute chose.
Allâhumma, innaka aqrabu man du‘iya, wa asra'u man ajâba, wa akramu man ‘afâ, wa awsa'u man a‘tâ, wa asma‘u
man su'ila,
Mon Dieu, Tu es le plus Proche à être sollicité, le plus Rapide à répondre, le plus Généreux pour pardonner, le plus Enclin à donner, le plus [Attentionné] à écouter celui qui demande.
y â rahmâna-d-dunya wa-l-âkhirati, wa rahîmahumâ laysa ka-mithlika, mas’ûlunn, wa lâ siwâka ma’mûlunn.
Ô le Tout-Miséricordieux de ce monde-ci et de l’Au-delà, le Très-Miséricordieux de ces deux mondes, personne n’est sollicité comme Toi et en nul autre que Toi, les espoirs sont placés.
Da‘ awtukafa-aj abtânî, wa sa’al-tuka fa-a‘taytanî, wa raghibtu ilayka fa-rahimtanî, wa wathiqtu bika fa-najjaytanî, wa fazi‘tu ilayka fa-kafaytanî.
Je T’ai appelé et Tu m’as répondu, je T'ai sollicité et Tu m’as exaucé, j’ai aspiré à Toi et Tu m’as fait Miséricorde, j’ai placé ma confiance en Toi et Tu m’as sauvé, je me suis réfugié vers Toi et Tu m’as défendu.
Allâhumma, fa-salli ‘alâ Muhammadinn, ‘abdika wa rasûlika wa nabiyyika, wa ‘alâ âlihi at-tayyibîna at-tâhirîna ajma'îna,
Mon Dieu, prie sur Mohammed, Ton serviteur, Ton Messager, Ton Prophète et sur l’ensemble de sa famille sainte et pure,
wa tammim lanâ na'mâ’aka, wa hanni’nâ ‘atâ’aka, waktubnâ laka shâkirîna, wa li-âlâ’ika dhâkirîna, âmîna, âmîna, rabba-l-‘âlamîna.
achève pour nous Tes Bienfaits, gratifie-nous de Tes Dons, inscris-nous au nombre de ceux qui Te sont reconnaissants et qui évoquent Tes Bienfaits, exauce- nous, exauce-nous, Seigneur des Mondes.
Allâhumma, yâ man malaka fa-qadara, wa qadara fa-qa-
hara, wa ‘usiya fa-satara, wa-stughfira fa-ghafara,
Mon Dieu, ô Celui qui a possédé et qui a alors mesuré, ô Celui qui a mesuré et qui a alors dominé, ô Celui qui a été désobéi et qui a alors dissimulé, ô Celui à qui on a demandé le pardon et qui a alors pardonné,
yâ ghâyata-t-tâlibîna ar-râghibîna, wa muntahâ amali-r-
râjîna,
ô But de ceux qui demandent et de ceux qui désirent, ô
Summum de l’espoir de ceux qui supplient,
yâ man ahâta bi-kulli shay’inn ‘ilmann, wa wasi‘a al-
mustaqîlîna ra’fatann, wa rahmatann, wa hilmann,
ô Celui qui a englobé toute chose dans Son Savoir et qui a inclus les repentants par Bonté, Miséricorde et Mansuétude,
Allâhumma, innâ natawajjahu ilayka fi hadhihi al-‘ashiyyati al-latî sharraftahâ, wa ‘azh-zhamtahâ biMuhammadinn, nabiyyika wa rasûlika, wa khiyaratika min khalqika,
Mon Dieu, nous nous adressons à Toi, durant cette soirée que Tu as honorée et magnifiée par Mohammed, Ton
Prophète, Ton Messager, la Meilleure de Tes créatures,
wa amînika ‘alâ wahîka, al-bashîri, an-nadhîri, as-sirâji al-munîri al-ladhî an'amta bihi ‘alâ-l-muslimîna, wa ja‘altahu rahmatann li-l-‘âlamîna,
Ton Fidèle dans Ta Révélation, l’Annonceur de la bonne nouvelle et l’Avertisseur, la Lanterne lumineuse, dont Tu as fait don aux Musulmans et queTu as érigé en Miséricorde pour les mondes,
Allâhumma, fa-salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, kamâ Muhammadunn ahlunn li-dhâlika,
Notre Dieu, prie sur Mohammed et la famille de Mohammed, comme Mohammed en est digne,
yâ ‘azhîmu, fa-salli ‘alayhi, wa ‘alâ âlihi al-muntajabîna at-tayyibîna at-tâhirîna ajma'îna, wa tagham-madnâ bi-‘afwika ‘annâ, fa-ilayka ‘ajjati-l-aswâtu bi-sunûfi-llughâti,
ô Sublime, alors, prie sur lui et sur toute sa famille, les élus, les saints, les purs et couvre-nous de Ton Pardon, car c’est vers Toi que s’élèvent les voix en différentes langues,
fa-j‘al lanâ, Allâhumma, fî hadhihi-l-‘ashiyyati, nasîbann
min kulli khayrinn, taqsimuhu bayna ‘ibâdika,
accorde-nous, notre Dieu, dans cette soirée, une part de
tout bien que Tu partages entre Tes serviteurs,
wa nûrann tahdî bihi, wa rahmatann tanshuruhâ, wa
barakatann tunziluhâ,
une lumière par laquelle Tu nous guides, une miséricorde que Tu répands, une bénédiction que Tu fais
descendre,
wa‘âfiyatanntujalliluhâ,wa rizqanntabsutuhu, yâ
arhama-r-râhimîna.
une santé/salut que Tu étends, une richesse que Tu déploies, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.
Allâhumma, iqlibnâ, fî hadhâ-l-waqti, munjihîna, muflihîna, mabrûrîna, ghânimîna,
Notre Dieu, retourne-nous, en ce moment, ayant réussi, ayant remporté le succès, accepté et bénéficiant du butin,
wa lâ taj‘alnâ mina-l-qânitîna, wa lâ tukhilnâ min rah-
matika, wa lâ tahrimnâ mâ nu’ammiluhu min fadlika,
ne nous fais pas perdre espoir, ne nous retire pas Ta Miséricorde, ne nous prive pas de ce que nous espérons de
Ta Faveur,
wa lâ taj'alnâ min rahmatika mahrûmîna, wa lâ li-fadli
mâ nu’ammiluhu min ‘atâ’ika qânitîna,
ne nous place pas parmi les démunis de Ta Miséricorde, de ceux qui ont perdu espoir de recevoir ce qu’ils espèrent de Ton Don,
wa lâ taruddanâ khâ'ibîna, wa lâ min bâbika matrûdîna,
yâ ajwada-l-ajwadîna, wa akrama-l-akramîna.
ne nous renvoie pas, égarés, chassés de Ta Porte, ô le plus Généreux des généreux, le plus Noble des nobles.
llayka aqbalnâ mûqinîna, wa li-baytika al-harâmi âmmîna qâsidîna, fa-a‘innâ ‘alâ manâ-sikinâ wa akmil lanâ hajjanâ wa-‘fu ‘annâ wa ‘âfmâ,
C’est vers Toi que nous nous sommes tournés avec assurance et c’est Ta Maison sacrée que nous sommes venus visiter, alors, aide-nous dans [l’accomplissement] des rites [du Hajj] et parachève pour nous notre pèlerinage,
pardonne-nous et sauve-nous [des péchés],
fa-qadmadadnâilayka aydînâ, fa-hiya bi-dhillati-l-
i‘tirâfi, maw-sûmatunn.
déjà, nous avons tendu vers Toi, nos mains marquées par l’humiliation de la reconnaissance [de nos péchés].
Allâhumma, fa-a‘tinâ fi hadhi- hi-l-‘ashiyyati mâ sa’alnâka, wa-kfmâ mâ-stakfaynâka,
Notre Dieu, accorde-nous ce que nous T’avons demandé ce soir et suffis-nous dans tout ce que nous T’avons de-
mandé de faire le nécessaire, fa-lâ kâfiya lanâ siwâka, wa lâ rabba lanâ ghayruka.
car nul ne nous suffit autre que Toi, il n’y a pas de
Seigneur pour nous autre que Toi,
nâfidhunn finâ hukmuka, muhîtunn binâ ‘ilmuka, ‘adlunn finâ qadâ'uka
Ton règlement est exécutoire pour nous, Ton savoir nous englobe, Ton arrêt est justice pour nous. Iqdi lanâ al-khayra wa-j'alnâ min ahli-l-khayri.
décrète pour nous le bien et place-nous parmi les gens de bien.
Allâhumma, awjib lanâ, bijûdika, ‘azhîma-l-ajri, wa karîma-dh-dhukhri, wa dawâ-ma-l-yusri, wa-ghfir lanâ dhunûbanâ ajma'îna.
Notre Dieu, accorde-nous, par Ta Largesse, une récompense grandiose et un trésor généreux, une aisance permanente et pardonne-nous tous nos péchés.
wa lâ tuhliknâ ma‘a-l-hâlikîna, wa lâ tasrif ‘annâ ra’fataka wa rahmataka, yâ arhama ar-râhimîna.
ne nous mène pas à notre perte avec ceux qui y sont, ne nous retire pas Ta Bienveillance et Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.
Allâhumma, aj'alnâ fi hadhâ-l-waqti mimman sa’alaka fa-a‘taytahu, wa shakaraka fazidtahu,
Notre Dieu, place-nous, en ce moment, au nombre de ceux qui T’ont sollicité et à qui Tu as donné, qui T’ont remercié et pour qui Tu as augmenté Tes Dons,
wathâba ilayka fa-qabiltahu, wa tanassala ilayka min dhunûbihi kullihâ fa-ghafartahâ lahu, qui sont revenus à Toi et que Tu as accueillis, qui se sont excusés de leurs péchés auprès de Toi et à qui Tu as pardonné,
yâ dhâ-l-jalâli wa-l-ikrâmi, Allâhumma, wa naqqinâ, wa
saddidnâ, wa-qbal tadarru‘anâ.
ô Maître de la Majesté et de la Noblesse, notre Dieu, purifie-nous, dirige-nous, accepte notre humilité.
Yâ khayra man su’ila, wa yâ arhama mani-sturhima, yâ man lâ yakhfâ ‘alayhi ighmâdu-l-jufûni, wa lâ lahzhul-‘uyûni,
Ô le Meilleur de celui qui est sollicité, ô le plus Miséricordieux de ceux à qui on demande miséricorde, ô Celui à qui n’échappent pas la fermeture des paupières ni l’observation des yeux,
Wa lâ mâ-staqarra fî-l-maknûni, wa lâ mântawat ‘alayhi mudmarâtu, a lâ kullu dhâlika qad ahsâhu ‘ilmuka wa wasi'ahu hilmuka.
ni ce qui est installé dans le for intérieur, ni ce qu’impliquent les secrets des cœurs. Et tout cela, Ton Savoir ne l’a-til pas déjà dénombré et Ta Mansuétude ne l’a-t-elle pas déjà contenu ?!
Subhânaka wa ta'âlayta ‘am-mâ yaqûlu azh-zhâlimûna, ‘uluwwann kabîrann.
Gloire à Toi, Tu es Très-Elevé au-dessus de ce que disent les oppresseurs, d’une hauteur incommensurable !
Tusabbihu laka as-samâwâtu-s-sab‘u wa-l-aradûna wa man fî-hinna, wa in min shay’inn illâ yusabbihu bihamdika.
Les sept cieux et les terres célèbrent Ta Louange ainsi que ceux qui y sont, et il n’y a rien qui ne célèbre pas Ta Louange.
fa-laka-l-hamdu wa-l-majdu wa ‘uluwwu-l-jaddi, yâ dhâl-jalâli wa-l-ikrâmi, wa-l-fadli wa-l-in'âmi, wa-l-ayâdî-ljisâmi, wa anta al-jawâdu al-karîmu, arra’ûfu ar-rahîmu.
Alors, à Toi la Louange, la Gloire et l’élévation suprême de la Dignité, ô Maître de la Majesté et de la Noblesse, de la Faveur, des Bienfaits et des Soutiens énormes, Tu es le
Libéral, le Généreux, le Bienveillant, le Miséricordieux !
Allâhumma, awsi‘ ‘alayya min rizqika-l-halâli, wa ‘âfinî fi badanî wa dînî, wa âmin khawfi wa a‘tiq raqabatî mina-nnâri.
Mon Dieu, répands sur moi Ta Richesse licite, donnemoi la santé/salut au niveau de mon corps et de ma religion, rassure-moi de mes peurs, libère-moi (la nuque) du feu !
Allâhumma, lâtamkur bî, wa làtastadrijnî, wa lâ
takhda‘nî, wa-dra’ ‘annî sharra fasaqati-l-jinni wa-l-insi
Mon Dieu, n’use pas de stratagèmes à mon encontre, ne m’entraîne pas progressivement [du fait de mes péchés], ne me trahis pas et écarte de moi le mal des djinns et des hommes corrompus.
Ensuite, il leva la tête et regarda le ciel, les yeux remplis de larmes, comme s’ils étaient deux grandes outres, puis il dit à voix haute :
Yâ asma‘a-s-sâmi‘îna, yâ absara-n-nâzhirîna, wa yâ asra‘a-l-hâsibina, wa yâ arhama ar-râhimîna,
Ô le plus Entendant de ceux qui entendent, ô le plus Voyant de ceux qui regardent, ô le plus Prompt de ceux qui font les comptes, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux,
salli ‘alâ Muhamrhadinn wa âli Muhammadinn, assâdati al-mayâmîna
prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, les nobles et bienheureux descendants du Prophète,
wa as’aluka, allâhumma, hâjatî al-latî, in a'taytanîhâ lam yadurranî mâ mana'tanî, wa in mana'tanîhâ lam yanfa'anî mâ a'taytanî
je Te présente, mon Dieu, mon besoin, qui, si Tu me le satisfais, ce dont Tu m’aurais privé ne m’aurait pas nuit, et si Tu m’en prives, ce que Tu m’aurais donné ne m’aurait
pas été profitable, as’aluka fakâka raqabatî mina-n-nâri. je Te demande de me libérer (la nuque) du feu.
Lâ ilâha illâ anta, wahdaka lâ sharîka laka, laka-l-mulku wa laka-l-hamdu, wa anta ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn, yâ rabbu, yâ rabbu.
Point de divinité autre que Toi, uniquement Toi, point d'associé à Toi, à Toi la Royauté, à Toi la Louange, Tu es
Puissant sur toute chose, ô Seigneur, ô Seigneur.
Il répétait : «Ô Seigneur !». Ceux qui étaient présents autour de lui(p) se laissèrent distraire de l’invocation pour eux-mêmes et se mirent à écouter l’Imam(p), en disant «Amen !» (Exauce-nous!). Leurs voix s’élevèrent, pleurant avec lui(p). Puis, le soleil se coucha et les gens se dispersèrent avec lui. Je dis : Ici s’achève l’invocation de l’imam al-Hussein(p) le jour de ‘Arafat selon ce qu’a rapporté al-Kafa‘amî dans son livre al-Balad al-Amîn et AlMajlisî a fait de même dans son livre Zâd al- Ma'âd. Mais Ibn Tâ’ûs, dans son livre al-Iqbàl, poursuivit après «O
Seigneur !» de cet ajout :
Ilâhî, anâ-l-faqîru fî ghinâya, fa-kayfa lâ akûnu faqîrann
fî faqrî
Mon Dieu, je suis l'indigent dans ma richesse, comment ne le serais-je pas dans ma pauvreté ?!
Ilâhî, anâ-l-jâhilu fî ‘ilmî fa kayfa lâ akûnu jahûlann fî jahlî.
Mon Dieu, je suis l'ignorant dans mon savoir, comment ne le serais-je pas dans mon ignorance ?!
Ilâhî, inna ikhtilâfa tadbîrika, wa sur ‘ata tawâ’i maqâdîrika, mana ‘â ‘ibâdaka al-‘ârifîna bika, ‘ani-s-sukûni ilâ ‘atâ’inn, wa al-ya’si minka fî balâ’inn.
Mon Dieu, la diversité de Tes Arrangements et la rapidité des oscillations de Tes Mesures ont empêché Tes serviteurs les plus versés dans la connaissance de Toi, de s’endormir sur le Don et de désespérer de Toi dans le malheur.
Ilâhî, minnî mâ yalîqu bi-lu’umî, wa minka mâ yalîqu bikaramika
Mon Dieu,ce qui convient à ma bassesse, et ce qui convient à Ta Générosité[provient]de Toi.
Ilâhî, wasafta nafsaka bi-l-lutfi wa-r-ra’fati lî qabla wujûdi da‘fî, a fa-tamna‘unî minhumâ ba'da wujûdi da‘fî.
Mon Dieu, Tu T’es Toi-même attribué la Bienveillance et la Bonté à mon égard avant l’existence de ma faiblesse, vasTu m’en priver après la présence de ma faiblesse ?!
Ilâhî, in zhaharati-l-mahâsinu minnî fa-bi-fadlika wa laka-l-minnatu ‘alayya, wa in zhaharati-l-masâwâ’u minnî fabi-‘adlika wa laka-l-hujjatu ‘alayya.
Mon Dieu, si de bonnes actions proviennent de moi, c’est par Ta Faveur et je T’en suis obligé, et si apparaissent de chez moi des mauvaises actions, c’est par Ta Justice et Tu as l’argument à mon encontre.
Ilâhî, kayfa takilunî wa qad takafïalta lî, wa kayfa udâmu wa anta-n-nâsiru lî, am kayfa akhîbu wa anta-l-hafiyyu bî.
Mon Dieu, comment me confierais-Tu à d’autres alors que Tu T’es porté Garant pour moi, comment serais-je opprimé puisque Tu es mon Défenseur, comment serais- je déçu puisque Tu es Celui qui me fait bon accueil ?!
Ha anâ atawassalu ilayka bi-faqrî ilayka, wa kayfa atawassalu ilayka, bimâ huwa mahâlunn an yasila ilayka.
Me voici, me recommandant à Toi par mon besoin de Toi, et comment Te solliciter avec ce qui ne peut pas T’atteindre ?!
Am kayfa ashkû ilayka hâlî, wa huwa lâ yakhfâ ‘alayka, am kayfa utarjimu bi-maqâlî, wa huwa minka barazunn ilayka.
Ou comment me plaindre de ma situation auprès de Toi alors qu’elle ne T’est pas inconnue, ou comment expliquer mon propos alors qu’il est de Toi et qu’il T’est clair ?!
Am kayfa tukhayyibu âmâlî, wa hiya qad wafadat ilayka, am kayfa lâ tuhsinu ahwâlî, wa bika qâmat.
Comment mes espoirs seraient-ils déçus alors qu’ils Te sont présentés, comment mes états ne seraient-ils pas bons alors qu’ils se dressent en Toi ?!
llâhî, mâ altafaka bî ma'a 'azhîmi jahlî, wa mâ arhamaka
bî ma'a qabîhi fi'lî
Mon Dieu, comme Tu es Bienveillant avec moi malgré l’immensité de mon ignorance comme Tu es Miséricordieux avec moi malgré la laideur de mes actions !
llâhî, mâ aqrabaka minnî wa ab'adanî ‘anka, wa mâ
ar’afaka bî famâ al-ladhî yahjubunî 'anka
Mon Dieu, comme Tu es Proche de moi, comme je suis éloigné de Toi, et comme Tu es Bon avec moi, alors qu’estce qui me voile de Toi ?!
llâhî, 'alimtubi-ikhtilâfi-l-âthâri, wa tanaqqulâti-l-atwâri, anna murâdaka minnî, an tata'arrafa ilayya fi kulli shay’inn, hattâ lâ ajhalaka fî shay’inn.
Mon Dieu, j’ai su, [à partir ] de la diversité de Tes Traces et des transformations des états, que ce que Tu veux de moi, est de Te faire connaître à moi dans toute chose, jusqu'à ne pas T’ignorer en quoique ce soit.
llâhî, kullamâ akhrasanî lu’mî antaqanî karamuka, wa
kullamâ âyasatnî awsâfî at‘amatnî minanuka.
Mon Dieu, chaque fois que ma bassesse me rend muet, Ta Générosité me pousse à parler et chaque fois que mes attributs me désespèrent. Tes Dons me réconfortent.
Ilâhî, man kânat mahâsiriuhu masâwi’a, fa-kayfa lâ takûnu masâwi’uhu masâwi’a
Mon Dieu, celui dont les bonnes actions sont mauvaises, comment ses mauvaises actions ne seraient- elles pas mauvaises ?
Wa man kânat haqâ’iquhu da‘âwâ, fa-kayfa lâ takûnu da'âwâhu da'âwâ.
Celui dont les vérités sont dénuées de tout fondement, comment ses allégations ne seraient-elles pas dénuées de tout fondement ?
Ilâhî, hukmuka an-nâfidhu, wa mashî’atuka al-qâhiratu lam yatrukâ li-dhî maqâlinn maqâlann, wa lâ lidhî hâlinn hâlann.
Mon Dieu, Ton Jugement exécutoire et Ta Volonté impérieuse ne laissent aucun propos à celui qui tient des propos, ni aucune affaire à celui qui détient des affaires.
Ilâhî, kam min tâ‘atinn banaytuhâ, wa hâlatinn shayyadtuhâ hadama a'timâdî ‘alayhâ ‘adluka, bal, aqâlanî minhâ fadluka.
Mon Dieu ,combien d’actes d’obéissance ai-je bâtis et combien d’états ai-je érigés dont Ta Justice a détruit le crédit et même dont Ta Faveur m’a démuni !
Ilâhî, innaka ta'lamu annî, wa in lam tadumi-t-tâ‘atu minnî fi'lann, jazmann, faqad dâmati mahabbatann wa ‘azmann
Mon Dieu, Tu sais, Toi, que si mon obéissance à Ton Egard n'a pas duré dans les faits de façon catégorique, par contre elle a duré en amour et en détermination.
llâhî, kayfa a‘zimu wa anta-l- qâhiru, wa kayfa lâ a'zimu
wa anta-l-âmiru.
Mon Dieu, comment (se) décider alors que Tu es l’impérieux et comment ne pas (se) décider alors que Tu es le Commandant.
llâhî,taraddudîfî-f-âthâri yûjibubu‘da-l-mazâri, fa-
ajma'nî ‘alayka bi-khidmatinn tûsilunî ilayka.
Mon Dieu, ma dispersion dans les traces implique l’éloignement du lieu de la Rencontre, alors concentre- moi sur Toi par un service qui me conduit à Toi !
Kayfa yustadallu‘alayka bimâ huwa fî wujûdihi muftaqirunn ilayka.
Comment Te déduire par ce qui est, en son existence, dépendant de Toi ?!
A yakûnu li-ghayrika mina-zh-zhuhûri, mâ laysa laka hattâ yakûna huwa-l-muzhhira laka.
Autre que Toi aurait-il une apparition que Tu n’aurais pas, de sorte qu’il soit, lui, celui qui Te fait apparaître ?!
Matâ ghibta hattâ tahtâja ilâ dalîlinn yadullu ‘alayka.
Quand as-Tu disparu pour que Tu aies besoin d'un indice qui T’indique ?!
Wa matâ ba'udta hattâ takùna-l-âthâru hiya-l-latî tûsilu ilayka
Quand T’es-Tu éloigné pour que ce soient les traces, elles, qui me conduisent à Toi ?!
‘Amiyat ‘aynunn lâ tarâka‘alayhâ raqîbann, wa khasirat safqatu ‘abdinn, lam taj'al lahu min hubbika nasîbann
Aveugle est l’oeil qui ne Te voit pas alors que Tu es son Gardien, perdante est l’affaire du serviteur à qui Tu n’as pas placé une part de Ton Amour.
Ilâhî, amarta bi-r-rujû‘i ilâ-l-âthâri, fa-arji‘nî ilayka bikiswati-l-anwâri, wa hidâyati-l-istibsâri hattâ arji'a ilayka minhâ
Mon Dieu, Tu m’as ordonné de revenir aux traces alors ramène-moi à Toi, drapé de lumières et guidé par l’inspiration, afin de revenir à Toi [à partir] d’elles,
kamâ dakhaltu ilayka minhâ masûna-s-sirri ‘ani-nnazhari ilayhâ, wa marfû‘a-l-himmati ‘ani-l-a‘timâdi
‘alayhâ, innaka ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn.
comme je suis entré vers Toi d’elles [les traces], le fin fonds de l’âme protégé du regard sur elles, l’ardeur (spirituelle) débarrassée du fait de compter sur elles car Tu es
Puissant sur toute chose.
Ilâhî, hadhâ dhullî zhâhirunn bayna yadayka, wa hadhâ
hâlî lâ yakhfâ ‘alayka minka, atlubu-l-usûla ilayka,
Mon Dieu, cette humiliation qui est mienne T’est apparente à Toi, et cet état qui est mien ne T’est point caché, je
Te demande de me conduire à Toi,
wa bika astadillu ‘alayka, fa-ihdini bi-nûrika ilayka, wa
aqimnî bi-sidqi-l-‘ubûdiyyati bayna yadayka.
et par Toi, je T’ai déduit alors guide-moi à Toi par Ta
Lumière, fais-moi T’adorer avec sincérité devant Toi.
Ilâhî, ‘allimnî min ‘ilmika-l- makhzûni, wa sunnî bisitrika-l-masûni.
Mon Dieu, apprends-moi de Ta Science emmagasinée et protège-moi de Ton Voile protégé.
Ilâhî, haqqiqnî bi-haqâ’iqi ahli-l-qurbi, wa asluk bî maslaka ahli-l-jadhbi.
Mon Dieu, réalise-moi par les vérités de Tes Proches et fais- moi suivre la voie des exaltés [par Toi].
Ilâhî, aghninî bi-tadbîrika lî ‘an tadbîrî, wa biikhtiyârika ‘ani ikhtiyârî, wa awqifnî ‘alâ marâkizi idtirârî.
Mon Dieu, supplée mon intendance par Ton Intendance, et mes choix par Tes Choix et fais-moi m’arrêter aux centres où je me trouve dans la nécessité [de Toi].
Ilâhî, akhrijnî min dhulli nafsî, wa tahhirnî min shakkî wa sharkî, qabla hulûli ramsî.
Mon Dieu, fais-moi sortir de l’avilissement de moimême et purifie-moi de mes doutes et de mon associationnisme, avant que je ne sois enterré.
Bika antasiru fa-nsumî, wa ‘alayka atawakkalu falâ takilnî, wa iyyâka as’alu falâ tukhayyibnî,
C’est par Toi que je cherche la victoire, alors donne-lamoi, c’est sur Toi que je compte, alors ne me confie pas à
d’autres, c’est Toi que je sollicite, alors ne me déçois pas,
wa fî fadlika arghabu, falâ tahrimnî, wa bi-janâbika antasibu falâ tub‘idnî, wa bi-bâbika aqifu fa-lâ tatrudnî.
c’est à Ta Faveur que j’aspire alors ne m’en prive pas, c’est à Toi que je me suis accroché alors ne m’éloigne pas, à Ta Porte, je me suis posté alors ne me chasse pas
Ilâhî, taqaddasa ridâka an yakûna lahu ‘illatunn minka, fa-kayfa yakûnu lahu ‘illatunn minnî.
Mon Dieu, Ta Satisfaction est sanctifiée pour avoir une cause venant de Toi, alors comment pourrait-elle être causée par une cause venant de moi ?
Ilâhî anta-l-ghaniyyu bi-dhâtika an yasila ilayka an-nafu minka, fa-kayfa lâ takûnu ghaniyyann ‘annî.
Mon Dieu, Tu Te suffis à Toi- même, à l’abri de l’atteinte du profit venant de Toi, alors comment neseraisTupasdans l’état de Te passer de moi ?
Ilâhî, inna-l-qadâ’a wa-l-qadara yumannînî, wa inna-lhawâ bi-wathâ'iqi-sh-shahwati asaranî,
Mon Dieu, Ton Arrêt et Ta Mesure me font espérer mais mes passions m’ont rendu prisonnier des suppôts des
désirs,
fakun anta-n-nasîra lî, hattâ tansuranî wa tubassiranî,
wa aghninî bi-fadlika hattâ astaghniya bika ‘an talabî.
alors, sois pour moi mon Défenseur jusqu’à me donner la victoire et la clairvoyance et accorde-moi de Tes Faveurs jusqu'à ce que je Te dispense par Toi de mes demandes.
Anta al-ladhî ashraqta-l-anwâra fî qulûbi awliyâ’ika, hattâ ‘arafûka wa wahhadûka,
C’est Toi qui as illuminé les coeurs de Tes Elus jusqu’à ce qu’ils Te connaissent et T’aient unifié,
wa anta-l-ladhî azalta-l-agh-yâra ‘an qulûbi ahibbâ’ika,
hattâ lam yuhibbû siwâka, wa lam yalja’u ilâ ghayrika,
et Toi, Tu as fait disparaître les autres des coeurs de ceux qui T'aiment, au point qu'ils n'aiment plus que Toi et ne se réfugient qu’en Toi,
anta-l-mu’nisu lahumu haythu awhashat’humul-‘awâlimu, wa anta-l-ladhî hadaytahum haythu astabânat lahum al- ma‘âlimu.
Tu es pour eux l’Ami Intime alors que les mondes les ennuient, c’est Toi qui les a guidés lorsque les signes leur devinrent manifestes.
Mâdhâ wajada man faqadaka. wa mâ-l-ladhî faqada man wajadaka.
Qu’a trouvé celui qui T’a perdu et qu’a perdu celui qui
T’a trouvé ?
Laqad khâba man radiya dûnaka badalann, wa laqad khasira man baghâ ‘anka mutahawwilann.
Déjà est déçu celui qui s'est contenté d’un autre que Toi et est perdu celui qui s'est détourné de Toi.
Kayfa yurjâ siwâka, wa anta mâ qata‘ta-l-ihsâna, wa kayfa yutlabu min ghayrika, wa anta mâ baddalta ‘âdata-limtinâni.
Comment espérer en un autre que Toi alors que c'est Toi qui arrêtes les bienfaits, comment demander à un autre que Toi alors que Tu n'as pas changé [Ton] habitude de combler ?
Yâ mari adhâqa ahibbâ’ahu halâwata al-mu’ânasati, faqâ mû bayna yadayhi mutamal-liqîna, wa yâ man albasa awliyâ’ahu malâbisa haybatihi, fa-qâmû bayna yadayhi mustaghfirîna,
Ô Celui qui a fait goûter à ceux qu'il aime la douceur de Sa Compagnie, alors ils se dressent devant Toi, pour Te courtiser, ô Celui qui a revêtu Ses Proches-Elus de Son auguste Parure, alors ils se dressent devant Lui, pour implorer Son Pardon,
anta-dh-dhâkiru qabla-dh-dhâ-kirîna, wa anta-l-bâdî’u
bi-l-ih-sâni qabla tawajjuhi-l-‘âbidîna,
Tu es Celui qui se souvient avant ceux qui se souviennent, Tu es Celui qui prend l'initiative des Bienfaits avant que les serviteurs ne s'adressent à Toi,
wa anta-l-jawâdu bi-l-i‘tâi’ qabla talaba-t-tâlibîna, wa a’nta-l-wahhâbu, thumma limâ wahabta lanâ mina-lmustaqridîna.
Tu es Celui qui prodigue les Dons avant que les solliciteurs ne Te le demandent, Tu es le Donateur et pour ce que Tu nous as donné, Tu T’es placé en emprunteur.
Ilâhî, atlubnî bi-rahmatika hattâ asila ilayka, wa ijdhibnî bi-mannika hattâ uqbila ‘alayka.
Mon Dieu, demande-moi par Ta Miséricorde jusqu’à parvenir à Toi, attire-moi par Ta Grâce jusqu’à arriver auprès de Toi.
Ilâhî, inna rajâ’î lâ yanqati‘u ‘anka wa in ‘asaytuka, kamâ anna khawfî lâ yuzâyilunî wa in ata‘tuka,
Mon Dieu, je n’ai pas cessé d’avoir espoir en Toi, même si je T’ai désobéi, de même ma crainte de Toi ne me quitte pas même si je T’ai obéi
faqad dafa‘atnî al-‘awâlimu ilayka, wa qad awqa‘anî ‘ilmî
bi-karamika ‘alayka
déjà les mondes m’ont poussé vers Toi et ma connaissance de Ta Générosité m’a fait me précipiter vers Toi.
Ilâhî, kayfa akhîbu wa anta amalî, am kayfa uhânu wa
‘alayka muttakalî
Mon Dieu, comment être déçu alors que Tu es mon Espoir, comment être offensé alors que Tu es mon Support
!
Ilâhî kayfa,asta ‘izzu wa fî-dh-dhillati arkaztanî, am kayfa lâ asta‘izzu wa ilayka nasabtanî ?!
Mon Dieu, comment faire sentir ma puissance alors que Tu m’as établi dans l’humiliation et comment ne pas le faire alors que Tu m’as relié à Toi.
Ilâhî, kayfa lâ aftaqiru wa anta-l-ladhî fî-l-fuqarâ’i aqamtanî, am kayfa afataqiru wa anta-l-ladhî bi-jûdika aghnaytanî.
Mon Dieu, comment ne pas être dans le besoin alors que c’est Toi qui m’as logé parmi les indigents, et comment être dans l’indigence alors que c’est Toi qui m’as enrichi par Ta Générosité.
Wa anta, al-ladhî lâ ilâha ghayruka, ta'arrafta li-kulli shay’inn, famâ jahilaka shay-’unn,
C’est Toi, point de divinité autre que Toi, qui T’es fait connaître à toute chose, aussi nulle chose ne T’ignore,
wa anta-l-ladhî ta'arrafta ilayya fi kulli shay’inn, fara’aytuka zhâhirann fi kulli shay’inn, wa anta-zh-zhâhiru li kulli shay’inn
c’est Toi qui T’es fait connaître à moi dans toute chose, alors je T’ai vu Apparent dans toute chose et Tu es le Manifeste pour toute chose
Yâ mani-stawâ bi-rahmâniyya-tihi, fa-sâra al-‘arshu ghaybann fî dhâtihi
Ô Celui qui s’est maintenu par le fait de sa Miséricorde [Il s’est manifesté en tant que Miséricordieux], le Trône disparaissant dans Son Essence,
mahaqta-l-âthârabi-l-âthâri, wa mahawta-l-aghyâra bi-
muhîtâti aflâki-l-anwâri
Tu as fait disparaître les traces par d’[autres] traces. Tu as effacé les autres [autres que Dieu, dans une différenciation par rapport à Dieu] par les atmosphères orbitales de lumières.
Yâ mani-htajaba fî surâdiqâti ‘arshihi, ‘an an tudrikahul-absâru,
ô Celui qui s’est voilé dans les tentes de Son Trône, empêchant les regards de L’atteindre,
yâ man tajallâ bi-kamâli bahâ’ihi, fa-tahaqqaqat ‘azhamatuhu mina-l-istawâ’a
ô Celui qui s’est manifesté par la plénitude de Sa Splendeur, Sa Sublimité se réalisant alors de la Maintenance,
kayfa takhfâ wa anta-zh-zhâhiru, am kayfa taghîbu wa anta ar-raqîbu al-hâdiru.
comment [pourrais-]Tu disparaître alors que Tu es le Manifeste, ou comment [pourrais-]Tu T’absenter alors que Tu es l’Observateur, le Présent ?!
Innaka ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn, wa-l-hamdu li-llâhi wahdahu
Car Tu es Puissant sur toute chose, Louange à Dieu, uniquement à Lui.
-En tout cas, de nombreux actes et invocations sont rapportés pour ce jour pour ceux qui ont la chance d’être à ‘Arafat. Le meilleur acte pour ce noble jour est l’invocation. Ce jour est le jour par excellence pour l’invocation. Et il faut en ce jour, multiplier les invocations pour les frères croyants, vivants et morts.
-Lire, durant ce jour, la 3ème ziyârat al-jâmi’at (Cf.
Livre III p 1695)
-Dire à la fin de la journée de ‘Arafat :
Yâ rabbi, inna dhunûbî lâ tadurruka, wa inna maghfirata-ka lî lâ tanqusuka, fa-a‘tinî tnâ lâ yanqusuka, wa ighfir lî mâ lâ yadurruka.
O Seigneur, mes péchés ne Te nuisent pas et Ton Pardon pour moi ne Te diminue pas, alors, donne-moi ce qui ne Te diminue pas et pardonne-moi ce qui ne Te nuit pas.
-Dire également :
Allâhumma, lâ tahrimnî khayra mâ ‘indaka li-sharri mâ
‘indî,
Mon Dieu, ne me prive pas du bien qui se trouve auprès
de Toi à cause du mal qui se trouve chez moi,
fa-in anta lam tarhamnî bi-ta'abî wa nasabî, fa-lâ tahrimnî ajra-l-musâbi ‘alâ musîbatihi.
et si Tu n'as pas pitié de ma fatigue et de mes difficultés, [au moins] ne me prive pas de la récompense de celui qui est touché par un malheur.
ISRAËL FAIT COURIR À L'HUMANITÉ LES PLUS GROS RISQUES D UNE TROISIÈME GUERRE MONDIALE (*)
Le Colonel Thomas McCrary, de la Navy Air Force Américaine a fait des déclarations tonitruantes le 14 Juillet 2019 à la très grande base militaire NAFA implantée dans la banlieue de San Francisco en Californie aux USA.
Les observateurs politiques notamment occidentaux et arabes ont été très surpris par ses affirmations.
D'aucuns avancent qu'une aile du Pentagone commence à se lasser de la politique agressive et expantionniste à outrance d'Israel qui implique les USA dans des guerres interminables notamment au Moyen-Orient.
Le Colonel T. McCrary a dit en substance :
" Israël pousse les Etats-Unis vers la 3ème guerre mondiale. Si elle n'est pas stoppée à temps, la capacité de nuisance d'Israël risque de provoquer une apocalypse nucléaire où les vivants envieront les morts.
Israël veut abattre son ennemi le plus redoutable : l'Iran. Mais comme pour l'Irak, la Libye et la Syrie, elle fait faire les guerres par les puissances occidentales."
Les commentateurs dans les plus grands organes de presse à très grands tirages dans le monde et notamment dans certains pays du Moyen-Orient ont souligné : " qu'Israël voudrait détruire un pays qui l'empêche de réaliser son rêve fou, d'étendre son espace géographique du Nil à l'Euphrate, en provoquant une guerre contre un pays qui est le socle de l'Axe de la Résistance : la Perse millénaire, berceau de l'humanité."
Les commentateurs ont rapporté que le Colonel McCrary a ajouté :
" Je ne cesse depuis 4 ans de présence sur FB de dénoncer le régime criminel et raciste d'Israël. Je ne cesse de tenter d'éveiller les consciences sur la menace que représente cet Etat terroriste pour le Moyen Orient mais aussi pour le monde.
Nous Occidentaux, nous avons bien compris que les sionistes contrôlent la politique des trois puissances nucléaires majeures que sont les USA, le Royaume Uni et la France.
Et même si nous ne parvenons pas à comprendre pourquoi nos gouvernements soutiennent le régime criminel sioniste envers et contre tous, il faudra bien que les peuples de ces trois pays se décident à agir contre ce danger qui nous menace tous.
N'en doutons pas, les sionistes ont un pouvoir très puissant pour conduire le monde vers la catastrophe et les guerres et révolutions du XXème siècle le démontrent d'une manière évidente.
Et cela arrivera à nouveau si nous restons silencieux, passifs ou indifférents.
Le plus grand danger qui menace l'humanité aujourd'hui c'est le sionisme, l'autre face du nazisme ."
.........................
(*) Vienne - Reuter, Dossier Presse Mondiale.
Amitié
L’Islam a aussi confirmé et ancré le principe de l’amitié et de l’entente dans la société musulmane par la mise en oeuvre d’une éducation favorisant l’épanouissement des sentiments humains entre les Croyants.
Il ne permet pas qu’un musulman aisé et opulent vive dans l’indifférence à l’égard des pauvres, et voue un amour exclusif à l’accumulation de l’argent, car l’avarice et la parcimonie pourraient le conduire à violer les droits des musulmans démunis sur les riches.
Le Coran explicite cette réalité dans ce verset:
«Que ceux qui sont avares de ce que Dieu leur donne de par Sa grâce ne comptent point que ce soit bon pour eux: au contraire c’est mauvais pour eux: bientôt au Jour de la Résurrection, on leur attachera en guise de collier ce dont ils sont avares. A Dieu l’héritage des Cieux et de la terre. Et Dieu est bien informé de ce que vous faites.»
Les musulmans doivent se soumettre aux principes de l’amitié, du réconfort et de l’entente, et faire reposer leur vie sur les bases de l’entraide et de la solidarité. Leurs coeur seront aussi toujours animés de bons sentiments. Comme l’abjection et l’avarice constituent des freins à l’épanouissement de ces derniers, l’Islam les combat avec véhémence.
Le Prophète- que la paix et les salutations infinies de Dieu soit sur lui et sur sa Famille- a affirmé:
«Rien ne nuit à l’Islam autant que la mesquinerie.»
La cupidité est un défaut blâmable qui fait table rase de tout repos et de toute tranquillité.
Le Messager de Dieu Mohammad Ibn Abdollah a dit aussi:
«De tous les hommes, l’avare est celui qui connaît moins de repos.»
Un savant occidental dit:
«L’homme qui manque d’affection, en souffre généralement, et se reproche ses propres actes dont il n’est pas satisfait. C’est pourquoi beaucoup d’entre nous envient les autres, qu’ils soient riches ou pauvres, ils trouveront toujours un prétexte pour les blâmer et être malveillants à leur endroit.
Sayyed Moujtaba Moussavi Lâri dans "problèmes moraux et psychologiques"
Hadith de Imam Jafar Sadiq(p) sur l'événement " Ghadir "
L’imam Jafar Sadiq a dit : « lorsque que Le Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم)sorti pour la Mecque pour le pèlerinage d’adieu , et qu’il l’eut terminé , arriva Gabriel et Lui dit : « O messager d’Allah , Allah te salue et il Lui récita ce verset : O messager transmets ce que tu as reçu de ton Seigneur » alors le Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم)lui dit : « O Gabriel , les gens ont accepté le pacte de l’islam , j’ai peur qu’ils ne soient forcés et n’obéissent pas » alors Gabriel (a.s) remonta , il revint vers le deuxième jour vers le Prophète(صلی الله علیه وآله وسلم) alors qu’Il(صلی الله علیه وآله وسلم) s’était près de ghadir et Il (a.s) Lui dit : « Allah a dit : O messager , transmet ce que tu as reçu de ton Seigneur , si tu ne le fais pas tu n’auras pas transmis ton message alors le Prophète (s.a.w.s) dit à Gabriel (a.s) : « O Gabriel , j’ai peur que mes compagnons ne me désobéissent » alors Gabriel remonta , puis revint le troisième jours alors que le Prophète (s.a.w.s) était dans un endroit que l’on appelle ghadir khoum et Lui dit : « O messager d’Allah , Allah a dit : O messager , transmet ce que tu as reçu de ton Seigneur , si tu ne le fais pas tu n’auras pas transmis ton message , et Allah te protégera des gens lorsque que Le Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم) entendit ce qu’il lui avait était rapporté , Il dit aux gens : « arrêtez ma chamelle , je ne quitterai pas cet endroit temps que je n’aurai pas transmis le message de mon Seigneur ! » il ordonna qu’on dresse un chaire avec des scelles de chameaux ; il l’a monta et se dressa debout et Ali sorti avec Lui , il prôna un discours éloquent , Il exhorta , avertis et ensuite dit en dernières paroles :
« O gens ne suis-je pas plus en droit sur vous que vous-même ? »
ils répondirent : « bien sûr, O Prophète d’Allah !» Il dit alors : « lève-toi Ali » , Ali se leva , le Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم)attrapa la main de Ali et la leva tellement haut que l’on pouvait apercevoir la blancheur de Ces aisselles et Il dit (صلی الله علیه وآله وسلم):
« Celui pour qui je suis le maitre alors celui-ci Ali est son maitre, O Allah soutiens celui qui le soutient, sois l’ennemis de celui qui est son ennemis, secoures celui qui le secoure, abandonnes celui qui l’abandonne »,
ensuite le Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم) descendit du chaire, les compagnons arrivèrent et félicitèrent l’émir des croyants de sa nouvelle autorité, le premier qui le félicita était omar ibnou khatab qui Lui dit : O Ali tu es devenu mon maitre et le maitre de tous les croyants et les croyantes !! , c’est alors que (l’ange) Gabriel (a.s) descendit avec ce verset :
Aujourd’hui j’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j’ai agréé l’islam comme religion pour vous. »
On a questionné l’imam Sadiqsur le verset : [ ils reconnaissent le bienfait d’Allah , puis , ils le renient … ] il dit :
« ils reconnaissent » le jour de ghadir , « ils le renient» le jour du malheur (décès du Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم) ) »
Le dernier sermon de Prophète(sawas) le 18 Dhul-Hijja à Gadir Khome, l`an 10AH
À la dixième année hijir, Le saint prophète (pslf) a accompli son premier et dernière Hajj après l`immigration, L'entreprise de ce Pèlerinage fut désignée parfois sous le vocable de Hajdjat Al-Tarikhiyya-Le Pèlerinage historique; puis, dans les ouvrages d'Histoire et du Hadith, sous les vocables de Hadjdjat Al-Wada 'â-Le Pèlerinage de l'Adieu ou bien Hadjdjat Al-Balagh-Le Pèlerinage de la transmission ou bien encore Hadjdjat Al¬Islam-Le Pèlerinage de l'Islam. Ces différents vocables s'expliquent par le fait des contextes différents selon lesquels est expliqué le Pèlerinage
Des Historiens affirment que le Prophète (pslf) prononça plusieurs sermons lors de ce Pèlerinage, saisissant chaque opportunité pour faire découvrir les préceptes de son Message divin. Il a prononcé un sermon à Arafat, un sermon à Mina, durant la période de hajj, et le dernier sermon historique le 18 Dhul hejja à Gadir Khome sur le trajet de retour vers Médine.
Faisant ses adieux à sa ville natale, le Prophète saws quitta la Mecque pour Médine le 14 Thil hajja. Sur la route, le 18 Thil hajja, il ordonna qu'on fasse halte à Ghadîr Khum, une région aride aux abords de la vallée de Johfa, à trois étapes de Médine, après avoir reçu la révélation suivante: "O Prophète ! Fais connaître ce qui t'a été révélé, Si tu ne le fais pas, tu n'auras pas fait connaître Son Message. Dieu te protégera contre les hommes; Dieu ne dirige pas le peuple incrédule" (Sourate al-Mâ'idah, verset 67).
Aussi fit-il halte sur le lieu même où il reçut le rappel. Le terrain étant déblayé, une chaire fut formée de celles de chevaux, et Bilâl, le Muezzin, s’écria à haute voix : Hayya `Alâ Khayr-il-`Amal (O, gens, accourez à la meilleure des actions). « Les Pèlerins dans l'intention de protéger le Prophète (pslf) de l'ardeur des rayons du soleil, recouvrirent les branches d'un arbre de burnous, puis à l'ombre de cet arbre, le Prophète (pslf) dirigea la prière de Zohr. Après la prière rituelle, du haut d'un tas fait des selles et des bâts des chameaux en guise de Minbar, entourés des Pèlerins, le Prophète (pslf) prononça un sermon à haute voix.
Et une fois les gens rassemblés autour de la chaire, le Prophète (pslf) se leva prenant à sa droite Ali, dont le turban noir à deux bouts suspendus sur ses épaules avait été arrangé par le Prophète (swas) lui-même.
Un extrait de ce sermon :
Le Prophète (saws) loua tout d'abord Dieu,Louange à Dieu! À Lui nous demandons le secours; en Lui nous croyons; sur Lui nous prenons appui; en Lui nous trouvons le refuge contre les maux de nos âmes et contre nos actes coupables. Celui en dehors de Qui il n'y a pas de Guidance pour celui qui s'égare, ni égarement pour celui qu'Il guide; celui qui est guidé, Dieu ne l'égare pas. Je témoigne qu'il n'y a de Dieu que Dieu et que Mohammed est Son Serviteur et Son Messager.
, puis s'adressant à la foule, il dit : "Vous croyez qu'il n'y a de dieu que Dieu, que Mohammad est Son Messager et Son Prophète, que le Paradis et l'Enfer sont des vérités, que la mort et la Résurrection sont certaines, n'est-ce pas ?" Ils répondirent tous "Oui, nous le croyons". Il a dit :ma durée de vie arrive à son terme, je vais être appelé par mon Seigneur et je répondrai. Je suis responsable et vous êtes responsables également. Que direz-vous? - Ils répondirent: Nous attestons que tu as transmis, exhorté, appelé à la Religion et que Dieu t'a honoré du Bien.
« Le Messager de Dieu (pslf) : Attestez-vous qu'il n'y a de Dieu que Dieu et que Mohammed est Son Serviteur et Son Messager, que Son Paradis est véridique, que l'Heure viendra en toute certitude, et que Dieu a le Pouvoir de ressusciter ceux qui sont dans les sépultures. Ils affirmèrent: Oui! Nous l'attestons!
« Le Messager de Dieu (pslf) : Allahoumma Ach 'had ! Ô mon Dieu, sois Témoin! Je laisse parmi vous Al-Thaqalaïn-Les Deux Charges pesantes afin de vous préserver de l'égarement tant que vous y demeurerez fidèlement attachés. Un homme demanda à voix haute: Par mon père, par ma mère! Ô Messager de Dieu (pslf) ! Que sont Al-Thaqalaïn-Les Deux Charges pesantes?
Le Messager de Dieu (pslf) répondit:
Le Livre de Dieu, le Lien dont une extrémité est entre les mains de Dieu et l'autre extrémité entre les vôtres. Demeurez-y attachés fermement. Quant à l'autre: c'est 'ltrati Ahlu Bayti :Ma Descendance. Al-Latif Al-Khabir-Le Doux et Le Connaisseur m'a informé qu'ils ne se sépareront pas l'un de l'autre jusqu'à ce qu'ils reviennent auprès de moi, au Ciel, à la Fontaine de Kawthar" Hawd-Bassin.
Ne les devancez pas car, vous disparaîtrez; ne demeurez pas en arrière car, vous disparaîtrez. Prenez garde dans votre conduite envers eux après ma disparition. Et d'ajouter : "Dieu est mon Gardien et je suis le gardien de tous les croyants
« Alors, le Prophète (pslf) prit la main de Ali (s), la leva bien haut au point où les présents de l'assemblée virent la blancheur de la peau de l'aisselle du Prophète (pslf) et de celle de Ali (s). Tous les présents virent très bien la scène. Puis, le Messager de Dieu (pslf) dit:
Ô vous, les gens! Quel est celui dont l'autorité est la plus excellente sur les Croyants que celle envers eux-mêmes? - Ils répondirent: Dieu et Son Messager en sont les plus informés! Le Messager (pslf) dit:
Dieu est mon Maître; je suis le maître des Croyants. Je suis Awla bihim min anfousihim-celui dont l'autorité envers vous est supérieure à l'autorité dont vous faites preuve envers vous-mêmes. Pour celui dont je suis le maître, Ali, est son maître-Faman kountou mawlah fa Hadha Ali mawlah ! - Pour celui dont je suis le maître, Ali, est son maître-Faman kountou mawlah fa Hadha Ali mawlah! - Pour celui dont je suis le maître, Ali, est son maître-Faman kountou mawlah fa Ali mawlah !
Le Messager de Dieu répéta par trois fois cette exhortation à des fins d'enlever tout doute ou contestation.
« Le Messager de Dieu (pslf) dit: Ô mon Dieu ! Sois l'Ami de celui qui le prend pour ami; considère comme Ton ennemi celui qui est son ennemi; accorde la victoire à celui qui l'assiste; renie celui qui l'abandonne; aime celui qui l'aime; hais celui qui le hait; accompagne-le de la vérité partout où il va »….
Après, il descendit de la plate-forme dressée et fit asseoir `Ali dans sa tente où les gens vinrent le féliciter. `Omar Ibn al-Khattâb fut le premier à congratuler `Ali et à le reconnaître comme le "Tuteur de tous les croyants"(Amiral-Moe’menin, le titre que Prophète(p) lui a attribué).
Après les hommes, toutes les femmes du Prophète saws ainsi que les autres dames vinrent féliciter `Ali. À la fin de cette cérémonie d'installation, le célèbre verset suivant du Coran fut révélé au Prophète saws:
"Aujourd'hui, j'ai perfectionné votre religion et j'ai parachevé Ma grâce sur vous; j'agrée l'Islam comme étant votre Religion" (Sourate al-Mâ'idah, verset 3). Le prophète saws se prosterna en signe de gratitude.
Alors, le Prophète (pslf) dit à voix haute: Allahu Akbar! Al-Hamdou Lillah 'ala ikmal al-Din wa itmami al-ni 'ma wa ridhâ al-Rabb bi risalati wa wilayat Ali Ibn Abi Tâleb min baadi.Dieu est Le Plus Grand! Louange à Dieu pour avoir rendu parfaite la Religion; pour avoir parachevé Sa Bienveillance; et accordé Son Agrément de Seigneur à mon Message ainsi que pour la wilaya-autorité de Ali Ibn Abi Tâleb (s) après moi.
Ce Hadith est authentique et mutavater selon les sources sunnite et chiite, ce qui diffère c`est l`interprétation de mot Mawla :
Les transmetteurs de La Déclaration deGhadir Khumm
« Des centaines de célèbres rapporteurs de hadiths, exégètes, historiens, jurisconsultes et théologiens de Ahl-as-Sunnah ont mentionné le hadith de Ghadir dans leurs ouvrages et selon des récits similaires.
« Tabarî, célèbre historien sunnite, dans son ouvrage Al-Wilâyafi Tarîqi Hâdis Al-Ghadir, transmet le hadith selon une chaîne aux maillons multiples dont le point d'ancrage est le Prophète (pslf). Ibn Uqdah Al-Kufi!, dans son ouvrage Al¬Wilâya le rapporte à travers une multitude de personnes. Abû Bakr Mohammed Ibn Omar AI-Bagdâdî, connu sous le nom de Ya'ânî, a cité le hadith à travers une chaîne de vingt-cinq maillons. Le nombre de frères sunnites qui ont écrit à propos de cet événement bien particulier arrive à vingt-six.
« Tirmidhi dans son Sahîh, écrit: Ce hadith est qualifié de bon-hasan et fiable-sahîh [Al-Yâmi As-Sahih de At-Tirmidhi, tome 2, p. 298]. Ibn Abdel Birr Al-Qurtubi, dans son Isti 'âb, citant ce hadith et d'autres le concernant, écrit: Toutes sont des chroniques correctes et prouvées [Al-Isti 'ab, tome 2, p. 273]
« Shams-ud-Dîn Adha-Habbî a écrit un ouvrage consacré uniquement au hadith de Al-Ghâdir, et il en a fait mention selon divers maillons de chaînes de transmission dans Talkhîs AI-Mustadrak, considérant corrects la plupart de ces maillons de transmission.
« Ibn Hayar Al-Mekkî déclare dans son As-Sawâ 'iq : C'est là un hadith correct sur lequel il n'y a aucun doute, il a été cité par un groupe composé de At- Tirmidhî, An-Nisâ'î et Ahmad. Ces maillons de transmission sont nombreux [As-Sawâ-ïq Al¬Muhriqah, p. 25]
« Ibn Hayar Al-Asqalânî a cité le hadith dans de nombreux passages de son Tahdhîb-ut Tahdhib, et à son propos, il commente ainsi: Ibn Jarîr - At-Tabarî a fait mention d'une chaîne de transmission du hadith dans un ouvrage à part, le considérant sahîh-correct. De même, Ibn Uqdah a compilé les chaînes de transmission en un seul chapitre, les rattachant à soixante dix Compagnons [Tahdhib-ut Tahdhib, tome 7, p. 339]. Les voies de ce hadith sont nombreuses, et bon nombre d'entre elles sont correctes et fiables [Fath-ul Bâri fi Sahih Al-Bukhari. tome 7, p, 61].
« Les affirmations ci-dessus sont les conclusions de quelques sages spécialisés en hadith et Riyâl de Ahl As-Sunnah, ce qui vient conforter l'authenticité du hadith deGhadir. Ajouter à cela les noms suivants de transmetteurs du hadith de Ghadir:
Ibn Mâyah dans son Sunan [Tome 1, pp.28-29]; Ahmad dans son Musnad [Tome 4, p. 281] ; An-Nisâ'i dans Al-Khasâ 'is, [p. 21] et Ibn' Abd-ul Birr dans Al-Isti 'âb [Tome 2, p. 473] ont transmis du Compagnon Al-Barâ' ibn' Âzib. Ibn Kazir dans Al-Bidâiah uan Nihâiah [Tome 5, p. 209] et Kanz-ul 'Ummâl [Tome 6, p. 398] est transmis de Jâbir ibn 'Abd-ullah. At- Tirmidhi [Tome 2, p, 298] ; Al-Fusûl Al-Muhimmah (p. 25) et Al-Bidâiah wa Nihâiah [Tome 5, p. 209] ont transmis de Hudhaifah ibn Asid Al-Giffâri ; Musnad Ahmad [Tome 4, p 368] ; Al-Khasâ 'is [pp. 21-22] ; Mustadrak Al-Hâkim [Tome 3, p. 109] ; Al-Isti 'âb [Tome 2, p. 473J et Ta 'rikh-ul Califâ [p. 114] ont transmis de Zaid ibn Arqam, Ibn Mâyah [Tome l, p. 30] ; Al-Khasâ 'is [pp 4, 22, 25] et Hiliat-ul Awliâ' [Tome 4, p. 356] ont transmis de Sa'd ibn Abî Waqâs. Al-Bidâiah uan Nihâiah [Tome 7, p 349] ; Dhakhâ 'ir-ul 'Uqbâ [p. 67] et Ar¬Riiad-un Nadirah [Tome 7, p. 161] ont transmis de 'Umar ibn AI-Khattâb, Al-Khasâ 'is [p. 9] ; Musnad Ahmad [Tome 1, p. 331] ; Al-Mustadrak [Tome 3, p. 132) et Al-Bidâiah wa Nihâiah [Tome 7, p. 337] ont transmis de 'Abd-ullah ibn Abbâs », Texte pris dans El Mensaje de Az-Zaqalain: Imam Ali (5) - Sumaia Younes - éd. : Hodjatolislam Mohsen Rabbany - Publication: La Assemblea Mundial de Ahlul Bait (s) - Qom - R.1. d'Iran - Safar 1420-Juin 1999 - N° 13 - p. 43 et suivantes - Adaptation de l'espagnol au Irançais : A. Stroïli-Benabderrahmane.
Les actes de piètes le 18 Dhil-Hajja, La Fête d’al-Ghadir
1)Le jeûne qui est une amende compensatoire aux péchés de 60 ans. Il est rapporté que le jeûne de ce jour équivaut au jeûne de l’époque et équivaut à 100 Hajjs et ‘Umrahs.
2)La douche rituelle (les grandes ablutions).
3)La visite (ziyârat) au Prince des croyants(p). L’homme doit s’efforcer, où qu’il se trouve, de se rendre sur la tombe du Prince des croyants(p). Trois ziyârâts sont évoquées pour ce jour, notamment la ziyârat connue sous le nom d’Amîn Allah avec laquelle on peut le (p) visiter de près et de loin. Elle est également une des ziyârâts al-jâmi ’at absolues.
4)Chercher protection auprès de Dieu, selon l’invocation rapportée par Sayyed in al-Iqbâl du Prophète(s).
5 )Prier 2 raka’ats puis se prosterner et remercier Dieu Tout- Puissant 100 fois.
Puis lever la tête de la prosternation et dire :
Allâhumma, innî as’aluka bi-anna laka al-hamdu, wahdaka lâ sharîka laka, wa annaka wâhidunn, ahadunn, samadunn, lam talid wa lam tûlad, wa lam yakun laka kufuann ahadunn,
Mon Dieu, je Te sollicite en tant qu’à Toi est la Louange, uniquement Toi, pas d’associé à Toi, en tant que Tu es Unique, Un, Impénétrable, Tu n’engendres pas et Tu n’es
pas engendré et nul n’est égal à Toi,
wa anna Muhammadann ‘abduka wa rasûluka, salawâ-tuka
‘alayhi wa âlihi,
et en tant que Mohammed est Ton Serviteur et Ton Mes-
sager (que Tes Prières soient sur lui et sur sa famille),
yâ man huwa kulla yawminn fi sha'ninn, kamâ kâna minsha’nika an tafaddalta ‘alayya, bi-an ja'altanî min ahli ijâbatika, wa ahli dînika, wa ahli da‘watika,
ô Celui qui est chaque jour dans une affaire, comme il était de Ton Affaire de m’avoir fait la faveur de me placer parmi ceux qui ont répondu [à Ton Appel], les gens de Ta
Religion, les gens de Ton Appel,
wa waffaqtanî li-dhâlika, fi mubtada’ khalqî, tafaddulann minka,
wa karamann, wa jûdann.
et de m'avoir accordé la réussite pour cela depuis le début de ma création, par Faveur, Générosité et Largesse de Ta Part.
Thumma, ardafta-l-fadla fadlann, wa-l-jûda jawdann, wa-lkarama karamann, ra’fatann minka wa rahmatann.
Ensuite, Tu as complété la faveur par une faveur, la largesse par une largesse, la générosité par une générosité, par Bonté et Miséricorde de Ta Part
ilâ an jaddadta dhâlika al-‘ahda lî tajdîdann, ba‘ada tajdîdika khalqî, wa kuntu nasyann, mansiyann, nâsiyann, sâhiyann,
ghâfilann,
jusqu’à renouveler à nouveau cet engagement pour moi après avoir renouvelé ma création alors que j’étais totalement oublié, oubliant, distrait, négligent.
fa-atmamta ni‘mataka bi-an dhakkartanî dhâlika, wa mananta
bihi ‘alayya, wa hadaytanî lahu,
Tu as alors achevé Ton Bienfait en tant que Tu m'as rappelé cela, Tu as été Bienveillant envers moi en cela et TU m’as guidé à cela.
fa-l-yakun min sha’nika, yâ ilâhî wa sayyidî wa mawlâya, an tu-
timma lî dhâlika, wa lâ taslubunîhi,
Alors, qu’il soit de Ton Ressort, ô mon Dieu, ô mon Suzerain, ô mon Maître, d’achever cela pour moi et de ne
pas m’en dépouiller,
hattâ tatawaffânî ‘alâ dhâlika, wa anta ‘annî râdinn, fa-innaka
ahaqqu-l-mun‘imîna an tutimma ni'mataka ‘alayya.
jusqu’à me faire mourir dans cet [état], en étant Satisfait de moi car Tu es le plus Digne des bienfaiteurs pour achever Ton Bienfait à mon égard.
Allâhumma, sami'nâ wa ata‘nâ, wa ajabnâ dâ'iyaka bi-mannika, fa-laka al-hamdu, ghufrânaka, rabbanâ, wa ilayka al-masîru.
Mon Dieu, nous avons entendu, nous avons obéi et nous avons répondu à Ton Appel par Ta Grâce, alors, à Toi est la Louange, Ton Pardon, notre Seigneur, et le devenir est vers
Toi !
Aminnâ bi-llâhi, wahdahu lâ sharîka lahu, wa bi-rasûlihi, Muhammadinn, sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi, wa saddaqnâ wa ajabnâ
dâ'iya-llâhi,
Nous avons cru en Dieu, uniquement Lui, point d’associé à Lui, et en Son Messager Mohammed (que Dieu prie sur lui et sur sa famille), nous avons certifié, nous avons répondu à l’Appel de Dieu,
wa attaba‘nâ-r-rasûla, fî muwâlâti mawlânâwa mawlâ-l-
mûminîna amîri al-mû’minîna, ‘Aliyyi bni abî tâlibinn,
nous avons suivi le Messager dans l’allégeance à notre Tuteur et le Maître des croyants, le Prince des croyants ‘Alî
fils d’Abî Tâleb,
‘abdi-llâhi, wa akhî rasûlihi, wa-s-siddîqi al-akbari, wa-l-hujjati ‘alâ bariyyatihi, almu’ayyidi bihi nabiyyahu wa dînahu,
Serviteur de Dieu et le frère de Son Messager, le plus grand Sincère, l’Argument à l’encontre de Tes créatures, l’Auxiliaire de Son Prophète et de Sa Religion,
al-haqqa al-mubînu, ‘alamann li-dîni-llâhi, wa khâzinann li-‘ilmihi, wa ‘aybata ghaybi-llâhi, wa mawdi‘a sirri-llâhi, wa amînallâhi ‘alâ khalqihi, wa shâhidahu fî bariyyatihi.
la Vérité évidente, la Bannière de la Religion de Dieu, Réservoir de Son Savoir, Dépositaire des Mystères de Dieu, Lieu de dépôt du Secret de Dieu, le Fidèle de Dieu pour Ses créatures, Son Témoin parmi Ses créatures.
Allâhumma rabbanâ innanâ sami‘nâ munâdiyann yunâdî li-lîmani, an aminû bi-rabbikum, fa-amannâ, rabbanâ, fa-ighfir lanâ dhunûbanâ, wa kafïir ‘annâ sayyi’âtinâ, wa tawaffanâ ma‘a-l-abrâri, rabbanâ, wa âtinâ wa‘adtanâ ‘alâ rusulika, wa lâ tukhzinâ yawma-lqiyâmati, innaka lâ tukhlifu al-mî‘âda.
Mon Dieu, {notre Seigneur, nous avons entendu un crieur criant pour nous appeler à la foi : « Croyez en Votre Seigneur ! » et nous avons cru. Notre Seigneur, pardonnenous nos péchés, efface nos mauvaises actions, rappelle nous à Toi avec ceux qui sont bons. Notre Seigneur, accorde-nous ce que Tu nous as promis par la voix de Tes Prophètes, ne nous afflige pas le Jour de la Résurrection car Tu ne manques jamais à Ta Promesse} (193-194/III).
Fa-inna, yâ rabbanâ, bi-mannika wa lutfika, ajabnâ dâ‘i-yaka, wa attaba‘nâ ar-rasûla, wa saddaqnâhu, wa saddaqnâ mawlâ-lmû’minîna, wa kafar-nâ bi-l-jibti wa-t-tâghûti.
Car, ô notre Seigneur, c’est grâce à Ton Bienfait et à Ta Bienveillance que nous avons répondu à celui qui a appelé à Toi, que nous avons suivi le Messager, que nous l’avons attesté, que nous avons attesté le Maître des croyants, que nous avons renié les fausses divinités et les tyrans,
fa-wallinâ mâ tawallaynâ, wa ahshumâ ma‘a a’immatinâ,fa-innâ bihim mu’minûna, mûqinûna, wa lahum musallimûna,
alors fais-nous suivre ceux qui se sont chargés de nous, rassemble-nous avec nos Imams car nous croyons en eux
avec certitude, nous sommes soumis à eux,
âmannâ bi-sirrihim wa ‘alâ-niyatihim, wa shâhidihim wa ghâ’ibi-
him, wa hayyihim wa mayyitihim,
nous croyons en leurs secrets et en ce qui est de notoriété publique, en ce qui est visible d’eux et ce qui est caché
d’eux, les vivants d’entre eux et les morts,
wa radîna bihim a’immatann, wa qâdatann, wa sâdatann, wa hasbunâ bihim baynanâ wa bayna-llâhi dûnâ khaliqihi.
nous sommes satisfaits d’eux comme Imams, comme chefs, comme souverains. Ils nous suffisent entre Dieu et nous à l’exclusion des autres créatures.
Lâ tabtaghî bihim badalann, wa lâ nattakhidhu min dûnihim
walîjatann,
Nous ne voulons pas les remplacer et nous ne prenons
aucun intrus en dehors d’eux,
wa bari’nâ ilâ-llâhi, min kulli man nasaba lahum harbann, mina-l-
jinni wa-l-insi, mina-l-awwalîna wa-l-âkhirîna,
nous nous dédouanons devant Dieu de tous ceux qui se sont dressés contre eux, des djinns ou des êtres humains, des premiers aux derniers,
wa kafarnâ bi-l-jibti, wa-t-tâghûti, wa-l-awthâni al-arba‘ati, wa
ashyâ‘ihim wa atbâ‘ihim,
et nous renions les fausses divinités, les quatre idoles, leurs partisans, leurs sympathisants,
wa kulli man wâlâhum, mina-1-jinni wa-l-insi, min awwali-ddahru ilâ âkhirihi.
et tous ceux qui leur ont prêté allégeance des djinns et
des êtres humains, des premiers temps aux derniers temps.
Allâhumma, innâ nushhiduka innâ, nadînu bimâ dâna bihi Muhammadunn wa âlu Muhammadinn, sallâ-llâhu ‘alayhi et
‘alayhim,
Mon Dieu, nous attestons devant Toi que nous adhérons à ce à quoi adhèrent Mohammed et la famille de Mo-
hammed (que Dieu prie sur lui et sur eux),
wa qawlunâ mâ qâlû, wa dînunâ mâ dânû bihi, wa qâlû bihi qul-
nâ, wa mâ dânû bihi dinna, wa mâ ankarû ankarnâ,
que ce que nous disons est ce qu'ils disent, notre religion est ce qu’ils professent, ce qu’ils disent, nous le (lisons, ce à quoi ils adhèrent, nous adhérons et ce qu’ils renient, nous le renions,
wa man wâlû wâlaynâ, wa man‘âdû ‘âdaynâ, wa man la‘anû
la'annâ,
à ceux à qui ils prêtent allégeance, nous prêtons allégeance, à qui ils sont hostiles, nous sommes hostiles et ceux qu’ils maudissent, nous les maudissons,
wa man tabarra’û minhu tabarra'nâ minhu, wa man tarahhamû
‘alayhi tarahhamnâ ‘alayhi.
de ceux de qui ils se dédouanent, nous nous dédouanons, et à ceux à qui ils font miséricorde, nous faisons miséricorde.
Amannâ, wa sallamnâ wa radînâ wa attaba'nâ mawâlînâ, salawâtu-llâhi ‘alayhim.
Nous avons cru, nous nous sommes soumis, nous sommes satisfaits et nous suivons nos maîtres (que les prières de Dieu soient sur eux).
Allâhumma, fa-tammim lanâ dhâlika, wa lâ taslubnâhu wa-j‘alhu, mustaqirrann, thâbitann ‘indanâ, wa lâ taj‘alhu musta'ârann,
Notre Dieu, alors achève pour nous cela, ne nous le retire pas et fais que cela reste constant, stable en nous et ne le rends pas éphémère, wa ahyinâ mâ ahyaytanâ ‘alayhi, wa amitnâ idhâ amattanâ ‘alayhi.
fais-nous vivre, tant que Tu nous feras vivre selon cela et
fais-nous mourir quand Tu nous feras mourir selon cela.
Âli Muhammadinna'immatunâ, fa-bihim wa iyyâhum nuwâlî, wa‘aduwwahum wa ‘aduwwa-llâhi nu'âdî,
Les [membres] de la famille de Mohammed sont nos Imams, alors, par eux et à eux, nous prêtons allégeance et, à leurs ennemis et aux ennemis de Dieu, nous sommes
hostiles,
fa-aj‘alnâ ma‘ahum fî-d-dunyâ wa-l-âkhirati, wa mina-lmuqarrabîna fa-innâ bi-dhâlika râdûna, yâ arhama ar-râhimîna. place-nous avec eux en ce monde et dans l’Au-delà et parmi les proches, car nous en sommes satisfaits, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.
اَللّـهُمَّ اِنِّى اَسْاَلُكَ بِاَنَّ لَكَ الْحَمْدَ وَحْدَكَ لا شَرِيكَ لَكَ، وَاَنَّكَ واحِدٌ اَحَدٌ صَمَدٌ لَمْ تَلِدْ وَلَمْ تُولَدْ وَلَمْ يَكُنْ لَكَ كُفُواً اَحَدٌ، وَاَنَّ مُحَمّداً عَبْدُكَ وَرَسُولُكَ صَلَواتُكَ عَلَيْهِ وَآلِهِ، يا مَنْ هُوَ كُلَّ يَوْم فى شَأن كَما كانَ مِنْ شَأنِكَ اَنْ تَفَضَّلْتَ عَلَىَّ بِاَنْ جَعَلْتَنى مِنْ اَهْلِ اِجابَتِكَ، وَاَهْلِ دِينِكَ، وَاَهْلِ دَعْوَتِكَ، وَوَفَّقْتَنى لِذلِكَ فى مُبْتَدَءِ خَلْقى تَفَضُّلاً مِنْكَ وَكَرَماً وَجُوداً، ثُمَّ اَرْدَفْتَ الْفَضْلَ فَضْلاً، وَالْجُودَ جُوداً، وَالْكَرَمَ كَرَماً رَأفَةً مِنْكَ وَرَحْمَةً اِلى اَنْ جَدَّدْتُ ذلِكَ الْعَهْدَ لى تَجْدِيداً بَعْدَ تَجدِيدِكَ خَلْقى، وَكُنْتُ نَسْياً مَنْسِيّاً ناسِياً ساهِياً غافِلاً، فَاَتْمَمْتَ نِعْمَتَكَ بِاَنْ ذَكَّرْتَنى ذلِكَ وَمَنَنْتَ بِهِ عَلَىَّ، وَهَدَيْتَنى لَهُ، فَليَكُنْ مِنْ شَأنِكَ يا اِلهى وَسَيِّدى وَمَولاىَ اَنْ تُتِمَّ لى ذلِكَ وَلا تَسْلُبْنيهِ حَتّى تَتَوَفّانى عَلى ذلِكَ وَاَنتَ عَنّى راض، فَاِنَّكَ اَحَقُّ المُنعِمِينَ اَنْ تُتِمَّ نِعمَتَكَ عَلَىَّ، اَللّـهُمَّ سَمِعْنا وَاَطَعْنا وَاَجَبْنا داعِيَكَ بِمَنِّكَ، فَلَكَ الْحَمْدُ غُفْرانَكَ رَبَّنا وَاِلَيكَ المَصيرُ، آمَنّا بِاللهِ وَحدَهُ لا شَريكَ لَهُ، وَبِرَسُولِهِ مُحَمَّد صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ، وَصَدَّقْنا وَاَجبْنا داعِىَ اللهِ، وَاتَّبَعْنا الرَّسوُلَ فى مُوالاةِ مَوْلانا وَمَوْلَى الْمُؤْمِنينَ اَميرَ المُؤْمِنينَ عَلِىِّ بْنِ اَبيطالِب عَبْدِاللهِ وَاَخى رَسوُلِهِ وَالصِّدّيقِ الاكْبَرِ، وَالحُجَّةِ عَلى بَرِيَّتِهِ، المُؤَيِّدِ بِهِ نَبِيَّهُ وَدينَهُ الْحَقَّ الْمُبينَ، عَلَماً لِدينِ اللهِ، وَخازِناً لِعِلْمِهِ، وَعَيْبَةَ غَيْبِ اللهِ، وَمَوْضِعَ سِرِّ اللهِ، وَاَمينَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ، وَشاهِدَهُ فى بَرِيَّتِهِ، اَللّـهُمَّ رَبَّنا اِنَّنا سَمِعْنا مُنادِياً يُنادى لِلايمانِ اَنْ آمِنُوا بِرَبِّكُمْ فَآمَنّا رَبَّنا فَاغْفِرْ لَنا ذُنُوبَنا وَكَفِّرْ عَنّا سَيِّئاتِنا وَتَوَفَّنا مَعَ الابْرارِ، رَبَّنا وَآتِنا ما وَعَدْتَنا عَلى رُسُلِكَ وَلا تُخْزِنا يَوْمَ الْقِيامَةِ اِنَّكَ لا تُخْلِفُ الْميعادَ فَاِنّا يا رَبَّنا بِمَنِّكَ وَلُطْفِكَ اَجَبنا داعيكَ، وَاتَّبَعْنَا الرَّسُولَ، وَصَدَّقْناهُ وَصَدَّقْنا مَوْلَى الْمُؤْمِنينَ، وَكَفَرْنا بِالجِبْتِ وَالطّاغُوتِ، فَوَلِّنا ما تَوَلَّيْنا، وَاحْشُرْنا مَعَ اَئِمَّتَنا فَاِنّا بِهِمْ مُؤْمِنُونَ مُوقِنُونَ، وَلَهُمْ مُسَلِّمُونَ آمَنّا بِسِرِّهِمْ وَعَلانِيَتِهِمْ وَشاهِدِهِمْ وَغائِبِهِمْ وَحَيِّهِمْ وَمَيِّتِهِمْ، وَرَضينا بِهِمْ اَئِمَّةً وَقادَةً وَسادَةً، وَحَسْبُنا بِهِمْ بَيْنَنا وَبَيْنَ اللهِ دُونَ خَلْقِهِ لا نَبْتَغى بِهِمْ بَدَلاً، وَلا نَتَّخِذُ مِنْ دُونِهِمْ وَليجَةً، وَبَرِئْنا اِلَى اِلله مِنْ كُلِّ مَنْ نَصَبَ لَهُمْ حَرْباً مِنَ الْجِنِّ وَالاِنْسِ مِنَ الاَوَّلينَ وَالاخِرِينَ، وَكَفَرْنا بِالْجِبْتِ وَالطّاغُوتِ وَالاوثانِ الارْبَعَةِ وَاَشْياعِهِمْ وَاَتْباعِهِمْ، وَكُلِّ مَنْ والاهُمْ مِنَ الْجِنِّ وَالاْنْسِ مِنْ اَوَّلِ الدَّهرِ اِلى آخِرِهِ، اَللّـهُمَّ اِنّا نُشْهِدُكَ اَنّا نَدينُ بِما دانَ بِهِ مُحَمَّدٌ وَآلَ مُحَمَّد صَلّى اللهُ عَلَيْهِ وَعَلَيْهِمْ، وَقَوْلُنا ما قالُوا وَدينُنا ما دانُوا بِهِ، ما قالُوا بِهِ قُلْنا، وَما دانُو بِهِ دِنّا، وَما اَنْكَرُوا اَنْكَرْنا، وَمَنْ والَوْا والَيْنا، وَمَنْ عادُوا عادَيْنا، وَمَنْ لَعَنُوا لَعَنّا، وَمَنْ تَبَرَّؤُا مِنهُ تَبَرَّأنا مِنْهُ، وَمَنْ تَرَحَّمُوا عَلَيْهِ تَرَحَّمْنا عَلَيْهِ آمَنّا وَسَلَّمْنا وَرَضينا وَاتَّبَعْنا مَوالينا صَلَواتُ اللهِ عَلَيْهِمْ، اَللّـهُمَّ فَتِمِّمْ لَنا ذلِكَ وَلا تَسْلُبْناُه، وَاجْعَلْهُ مُسْتَقِرّاً ثابِتاً عِنْدَنا، وَلا تَجْعَلْهُ مُسْتَعاراً، وَاَحْيِنا ما اَحْيَيْتَنا عَلَيْهِ، وَاَمِتْنا اِذا اَمَتَّنا عَلَيْهِ آلُ مُحَمَّد اَئِمَّتَنا فَبِهِمْ نَأتَمُّ وَاِيّاهُمْ نُوالى، وَعَدُوَّهُمْ عَدُوَّ اللهِ نُعادى، فَاجْعَلْنا مَعَهُمْ فِى الدُّنْيا وَالاخِرَةِ، وَمِنَ الْمُقَرَّبينَ فَاِنّا بِذلِكَ راضُونَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ .
-Se prosterner une seconde fois et dire 100 fois :
Al-hamdu li-llâhi.
Louange à Dieu !
-Puis 100 fois :
Shukrann li-llâhi.
Merci à Dieu !
-Il est rapporté que celui qui fait cela est comme s’il avait été présent en ce jour et avait prêté serment au Messager de Dieu(s) pour le Tutorat.
-Le mieux est de prier cette prière près de midi, qui est le moment où le Prince des croyants fut désigné à Ghadîr Khom devant les gens et de réciter [après al-Hamd], lors de la 1ère raka'at, la sourate al-Qadr (XCVII) et lors de la 2de, Le Culte Pur (CXII).
6)Faire la douche rituelle (les grandes ablutions) et prier 2 raka'ats, une demi-heure avant que le soleil n’arrive au zénith. Réciter pour chaque raka’at, après al-Hamd, Le Culte Pur (CXII) 10 fois, le verset du Trône (255/II) 10fois, al-Qadr (XCVII) 10 fois. Cette action équivaut auprès de Dieu Tout-Puissant à 100 000 Hajjs et 100 000 ‘Umrahs. Il impose à Dieu Très-Généreux de satisfaire les besoins de son monde ici-bas et de son Au-delà, avec facilité et santé /salut.
Sayyed, dans son Iqbâl, a mis la sourate al-Qadr avant le verset du Trône dans cette prière et le savant al-Majlisî l’a suivi en cela in Zâd al-Ma’âd, comme d’ailleurs je l’ai fait dans mes autres livres.
Mais en poursuivant mes recherches, j’ai trouvé que la majorité de ceux qui ont évoqué cette prière a mis le verset du Trône avant la sourate al-Qadr. La supposition d’un moment d’inattention de la part de Sayyed lui-même ou de ceux qui ont recopié son livre est, dans les deux cas, source de désaccords ; les deux, le nombre d’alHamd et l’avancement de la sourate al-Qadr, sont très peu probables. Il en est de même en ce qui concerne l’hypothèse que ce qu’a évoqué Sayyed soit un travail indépendant contraire à ce qui est connu. Dieu Très-Elevé est Celui qui sait.
-Le mieux est d’invoquer [Dieu] de cette invocation, après la prière, «Notre Seigneur, nous avons entendu un crieur…» l’invocation dans toute sa longueur.
7)Invoquer [Dieu] de l’invocation La Lamentation (an-Nudbah).
(Cf. le Livre III pl629)
8)Invoquer [Dieu] de cette invocation que Sayyed Ibn Tâ'ûs a rapportée de Sheihk al-Mufîd.
Allâhumma, innî as’aluka, bi-haqqi Muhammadinn nabiyyika, wa ‘Aliyyinn waliyyika, wa-sh-sha’ni, wa-l-qadri al-ladhî khasastahumâ bihi dûna khalqika,
Mon Dieu, je Te demande, par le droit de Mohammed, Ton Prophète, de ‘Alî, Ton Tuteur, de l’importance et de la Mesure que Tu as spécifiées pour eux à l’exclusion de Tes [autres] créatures,
an tusalli ‘alâ Muhammadinn wa ‘Aliyyinn, wa an tabda’a, bihimâ,kullakhayrinn ‘âjilinn.
de prier sur Mohammed et ‘Alî et de commencer tout bien incessant par eux deux !
Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, al-
a’immati al-qâdati, wa-d-du‘âti as-sâdati, wa-n-nujûmi az-zâhirati, Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, les Imams, les dirigeants, les Apôtres (ceux qui appellent à Dieu), les Suzerains, les Etoiles étincelantes.
wa-l-a‘lâmi al-bâhirati, wa sâsati-l-‘ibâdi, wa arkâni-l-bilâdi, wan-nâqati al-mursalati, wa-s-safinati an-nâjiyati, al-jâriyati fî-l-lujaji al-ghâmirati.
les Marques éblouissantes, les Dirigeants des serviteurs, les Piliers des pays, la Chamelle envoyée, le Bateau sauveur voguant dans les abîmes de la mer !
Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, khuzzâni ‘ilmika, wa arkâni tawhîdika, wa da‘â’imi dînika, wa ma'âdim karâmatika, wa safwatika min bariyyatika,
Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, les réservoirs de Ton Savoir, les Piliers de Ton Unicité, les Soutiens de Ta Religion, les Sources de Ta Noblesse, Tes Elus de Tes créatures,
wa khiyaratika min khalqika al-atqiyâ’i, al-anqiyâ’i, an-nujabâ’i, al-abrâri wa-l-bâbi al-mubtalâ bihi an-nâsu, man atâhu najâ, wa man abâhu hawâ.
les meilleures de Tes créatures, les pieux, les purs, les bien-nés, les vertueux, la porte par laquelle les gens sont mis à l’épreuve : celui qui la franchit est sauvé et celui qui la refuse est perdu.
Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, ahlidh-dhikri, al-ladhîna amarta bi-mas’alatihim,
Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, les gens du Rappel à qui Tu as ordonné de nous
adresser pour les interroger,
wa dhawî-l-qurbâ al-ladhîna amarta bi-mawad-datihim, wa faradta haqqahum, wa ja'alta al-jannata ma‘âda mani aqtassa athârahum.
les proches envers qui Tu as ordonné l’affection, dont Tu as imposé le Droit, et Tu as fait du Paradis, le retour de celui qui suit leurs traces.
Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, kamâ amarû bi-tâ‘atika, wa nahaw ‘anma'siyatika, wadallû ‘ibâdaka ‘alâ wahdâniyyatika.
Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, comme ils ont ordonné de T’obéir et ont interdit de Te désobéir, ont indiqué à Tes serviteurs Ton Unicité.
Allâhumma innî as’aluka, bi-haqqi Muhammadinn, nabiyyika wa najîbika wa safwatika wa amînika wa rasûlika ilâ khaliqika,
Mon Dieu, je Te demande, par le droit de Mohammed, Ton Prophète, Ton Distingué, Ton Elu, Ton Fidèle et Ton
Messager pour Tes créatures,
wa bî-haqqi amîri-l-mu’minîna wa ya‘sûbi-d-dîni wa qâ’idi-lghurri al-muhajjilîna, al-wasiyyi, al-wafiyyi, as-siddîqi al-kbari, wa-lfârûqi bayna-l-haqqi wa-l-bâtili,
et par le droit du Prince des croyants, le Maître de la Religion, le Chef de ceux au front et aux pieds blanchis [par les ablutions], le Légataire, le Fidèle, le Sincère le plus grand, celui qui sépare le vrai du faux,
wa-sh-shâhidi laka, wa-d-dâla 'alayka, wa-s-sâdi‘i bi-amrika, wa-
l-mujâhidi fi sabîlika, lam ta’khudhhu fika lawmatu lâ’iminn,
le Témoin pour Toi, celui qui T’indique, obéissant à Ton Ordre, combattant dans Ta Voie, à qui aucun blâme de celui
qui blâme n’a été fait à Ton Propos,
an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa an taj'alnî, fî hadhâ-l-yawmi, al-ladhî ‘aqadta fîhi li-waliyyika, al-‘ahda fî a'nâqi khalqika, wa akmalta lahumu ad-dina,
de prier sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, de me placer, en ce jour durant lequel Tu as contracté pour Ton Tuteur le pacte au cou de Tes créatures et que Tu as
complété pour eux Ta Religion,
mina-l-‘ârifina bi-hurmatihi wa-l-muqirrîna bi-fadlihi, min ‘utaqâ’ika wa tulaqâ’ika mina-n-nâri, wa lâ tushmit bî hâsidî-nni‘ami.
parmi les connaisseurs de son honneur, au nombre de ceux qui reconnaissent sa faveur, de Tes affranchis et de Tes libérés du Feu [de l’Enfer], et que ceux qui jalousent les bienfaits ne se réjouissent pas de mon malheur !
Allâhumma, fa-kamâ ja‘altahu ‘îdaka al-akbara, wa sammay-tahu fî-s-samâ’i, yawma al‘ahdi-l-ma‘hûdi, wa fî-l-ardi, yawma al-mîthâqil-ma’khûdhi, wa al-jam‘i al-mas’ûli,
Mon Dieu, comme Tu as fait de ce jour Ta grande Fête et Tu l’as appelé au ciel le ‘‘jour de rengagement bien connu' et sur terre le ‘Jour du pacte pris et du Rassemblement qui sera interrogé’,
salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa aqrir bihi ‘uyûnanâ, wa ajma‘ bihi shamlanâ, wa lâ tudillanâ ba‘da idh hadaytanâ,
prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, fais plaisir à nos yeux, par lui, rassemble-nous par lui, ne nous égare pas après nous avoir guidés,
wa aj'alnâ li-‘an‘umika mina-sh-shâkirîna, yâ arhama arrâhimîna.
et fais que nous Te remercions pour Tes Bienfaits, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !
Al-hamdu li-llâhi al-ladhî ‘ar-rafanî fadla hadhâ al-yawmi, wa bassaranâ hurma-tahu, wa karramanâ bihi, wa sharrafanâ bi-ma‘rifatihi, wa hadânâ bi-nûrihi.
Louange à Dieu qui nous a fait connaître la faveur de ce jour, nous a fait voir son honneur, nous a honorés par lui, nous a fait l’honneur de sa connaissance, nous a guidés par sa lumière,
yâ rasûla-llâhi, yâ amîra-l-mu’minîna, ‘alaykumâ wa ‘alâ ‘itratikuma, wa ‘alâ muhibbîkuma minnî, afdalu as-salâmi, mâ baqiya-l-laylu wa-n-nahâru,
ô Messager de Dieu, ô Prince des croyants, que le meilleur salut de paix de ma part soit sur vous deux, sur les gens de vos familles, sur ceux qui vous aiment, tant que
restent la nuit et le jour,
wa bi-kumâ, atawajjahu ilâ-llâhi, rabbî wa rabbikumâ, fî najâhi talibatî wa qadâ’i hawâ’ijî wa taysîri umûrî.
et par vous deux, je me tourne vers Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur, pour le succès de ma demande, la satisfaction de mes besoins, la facilité de mes ordres.
Allâhumma, innî as’aluka, bi-haqqiMuhammadinn wa âli
Muhammadinn, an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn,
Mon Dieu, je Te demande, par le droit de Mohammed et de la famille de Mohammed, de prier sur Mohammed et sur la famille de Mohammed,
wa an tal'ana man jahada haqqa hadhâ al-yawmi, wa ankara hurmatahu, fa-sadda ‘an sabîlika li-itfâ’i nûrika, fa-abâ-llâhu illâ an yutimma nûrahu.
de maudire celui qui a désavoué le droit de ce jour, a nié son honneur, a alors obstrué Ta Voie pour éteindre Ta Lumière alors que Dieu veut absolument parachever Sa Lumière.
Allâhumma, farrij ‘an ahli bayti Muhammadinn, nabiyyika, wa akshif ‘anhum wa bihim ‘ani-l-mu'minîna, al-kurubâti.
Mon Dieu, soulage les gens de la Maison de Mohammed, Ton Prophète, dissipe les afflictions pour eux et par eux pour les croyants !
Allâhumma, amla’i-l-arda bihim‘adlann, kamâ muli’at zhulmann wa jawrann wa anjiz lahum mâ wa‘adtahum, innaka lâ tukhlifu-lmî‘âda.
Mon Dieu, remplis la terre de justice par eux comme elle s'est remplie d'injustice et d'oppression, accomplis pour eux ce que Tu leur as promis car Tu ne faillis pas à Tes
Promesses !
اَللّـهُمَّ اِنّى اَسْاَلُكَ بِحَقِّ مُحَمَّد نَبِيِّكَ، وَعَلِىّ وَليُّك وَ الشَأن وَ الْقَدر اَلَّذي خَصَصَتْها بِه دونَ خَلقِكَ اَنْ تُصَلّى عَلى مُحَمَّد وَ علىٍّ وَاَنْ تَبْدَأَ بِهِما فى كُلِّ خَيْر عاجِل، اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد الاَْئِمَّةِ الْقادَةِ، وَالدُّعاةِ السّادَةِ، وَالنُّجُومِ الزّاهِرَةِ، وَالاَْعْلامِ الْباهِرَةِ، وَساسَةِ الْعِبادِ، وَاَرْكانِ الْبِلادِ، وَالنّاقَةِ الْمُرْسَلَةِ، وَالسَّفينَةِ النّاجيَةِ الْجارِيَةِ فِى الْلُّجَجِ الْغامِرَةِ، اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد خُزّانِ عِلْمِكَ، وَاَرْكانِ تَوْحِيدِكَ، وَدَعآئِمِ دينِكَ، وَمَعادِنِ كَرامَتِكَ وَصِفْوَتِكَ مِنْ بَرِيَّتِكَ وَخِيَرَتِكَ مِنْ خَلْقِكَ، الاَْتْقِيآءِ الاَْنْقِيآءِ النُّجَبآءِ الاَْبْرارِ، وَالْبابِ الْمُبْتَلى بِهِ النّاسُ، مَنْ اَتاهُ نَجى وَمَنْ اَباهُ هَوى، اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد اَهْلِ الذِّكْرِ الَّذينَ اَمَرْتَ بِمَسْأَلَتِهِمْ، وَذَوِى الْقُرْبى الَّذينَ اَمَرْتَ بِمَوَدَّتِهِمْ، وَفَرَضْتَ حَقَّهُمْ، وَجَعَلْتَ الْجَنَّةَ مَعادَ مَنِ اقْتَصَّ آثارَهُمْ، اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد كَما اَمرَوُا بِطاعَتِكَ، وَنَهَوْا عَنْ مَعْصِيَتِكَ، وَدَلُّوا عِبادَكَ عَلى وَحْدانِيَّتِكَ، اَللّـهُمَّ اِنّى اَسْاَلُكَ بِحَقِّ مُحَمَّد نَبِيِّكَ وَنَجيبِكَ وَصَفْوَتِكَ وَاَمينِكَ وَرَسُولِكَ اِلى خَلْقِكَ، وَبِحَقِّ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ، وَيَعْسُوبِ الدّينِ، وَقائِدِ الْغُرِّ الُْمحَجَّلينَ، الْوَصِىِّ الْوَفِىِّ، وَالصِّدّيقِ الاَْكْبَرِ، وَالْفارُوقِ بَيْنَ الْحَقِّ وَالْباطِلِ، وَالشّاهِدِ لَكَ، وَالدّالِّ عَلَيْكَ، وَالصّادِعِ بِاَمْرِكَ، وَالُْمجاهِدِ فى سَبيلِكَ، لَمْ تَأخُذْهُ فيكَ لَوْمَةُ لائِمِ، اَنْ تُصَلِّىَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَاَنْ تَجْعَلَنى فى هذَا الْيَوْمِ الَّذى عَقَدْتَ فيهِ لِوَلِيِّكَ الْعَهْدَ فى اَعْناقِ خَلْقِكَ، وَاَكْمَلْتَ لَهُمُ الّدينَ مِنَ الْعارِفينَ بِحُرْمَتِهِ، وَالْمُقِرّينَ بِفَضْلِهِ مِنْ عُتَقآئِكَ وَطُلَقائِكَ مِنَ النّارِ، وَلا تُشْمِتْ بى حاسِدىِ النِّعَمِ، اَللّـهُمَّ فَكَما جَعَلْتَهُ عيدَكَ الاَْكْبَرَ، وَسَمَّيْتَهُ فِى السَّمآءِ يَوْمَ الْعَهْدِ الْمَعْهُودِ، وَفِى الاَْرْضِ يَوْمَ الْميثاقِ الْمَاْخُوذِ وَالجَمْعِ المَسْؤولِ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَاَقْرِرْ بِهِ عُيُونَنا، وَاجْمَعْ بِهِ شَمْلَنا، وَلا تُضِلَّنا بَعْدَ اِذْ هَدَيْتَنا، وَاجْعَلْنا لاَِنْعُمِكَ مِنَ الشّاكِرينَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ، الْحَمْدُ للهِ الَّذى عَرَّفَنا فَضْلَ هذَا الْيَوْمِ، وَبَصَّرَنا حُرْمَتَهُ، وَكَرَّمَنا بِهِ، وَشَرَّفَنا بِمَعْرِفَتِهِ، وَهَدانا بِنُورِهِ، يا رَسُولَ اللهِ يا اَميرِ الْمُؤْمِنينَ عَلَيْكُما وَعَلى عِتْرَتِكُما وَعَلى مُحِبِّيكُما مِنّى اَفْضَلُ السَّلامِ ما بَقِىَ اللّيْلُ وَالنَّهارُ، وَبِكُما اَتَوَجَّهُ اِلىَ اللهِ رَبّى وَرَبِّكُما فى نَجاحِ طَلِبَتى، وَقَضآءِ حَوآئِجى، وَتَيْسيرِ اُمُورى، اَللّـهُمَّ اِنّى اَسْاَلُكَ بِحَقِّ مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد اَنْ تُصَلِّىَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَاَنْ تَلْعَنَ مَنْ جَحَدَ حَقَّ هذَا الْيَوْمِ، وَاَنْكَرَ حُرْمَتَهُ فَصَدَّ عَنْ سَبيلِكَ لاِطْفآءِ نُورِكَ، فَاَبَى اللهُ اِلاّ اَنْ يُتِمَّ نُورَهُ، اَللّـهُمَّ فَرِّجْ عَنْ اَهْلِ بَيْتِ مُحَمَّد نَبِيِّكَ، وَاكْشِفْ عَنْهُمْ وَبِهِمْ عَنِ الْمُؤْمِنِينَ الْكُرُباتِ، اَللّـهُمَّ امْلاِِ الاَْرْضَ بِهِمْ عَدْلاً كَما مُلِئَتْ ظُلْماً وَجُوْراً، وَاَنْجِز لَهُمْ ما وَعَدْتَهُمْ اِنَّكَ لا تُخْلِفُ الْميعادَ .
-Lire, dans la mesure du possible, les longues invocations que Sayyed a rapportées dans al-Iqbâl.
9)Féliciter les frères croyants que l’on rencontre par ces paroles :
Al-hamdu li-llâhi al-ladhî ja‘a-lanâ mina al-mutamassikîna biwilâyati amîri-l-mu’minina wa al-a’immati, ‘alayhimu as-salâmu.
Louange à Dieu qui nous a placés parmi ceux qui se sont accrochés au Tutorat du Prince des croyants et des Imams
(que la paix soit sur eux).
Dire également :
Al-hamdu li-llâhi al-ladhî akramanâ bi-hadhâ-l-yawmi, wa ja'alnâ mina-l-mûfîna bi-‘ahdihi ilaynâ,
Louange à Dieu pour nous avoir honorés par ce jour, nous avoir placés parmi ceux qui tiennent l’engagement
pris envers nous par Lui,
wa mîthâqihi al-ladhî wâthaqanâ bihi min wilâyati wulâti amrihi,
wa-l-quwwâmi bi-qistihi,
[qui s’acquittent du] pacte qu’Il a contracté avec nous, de l’allégeance (wilayat) à ceux qui obéissent à Son Ordre et qui se dressent pour [établir] Sa Justice,
wa lam yaj‘alnâ' mina-l-jâhidîna wa-l-mukadhdhibîna bi-yawmid-dîni.
et ne pas nous avoir placés parmi les renégats, parmi ceux qui démentent le Jour du Jugement Dernier.
اَلْحَمْدُ للهِ الّذى جَعَلَنا مِنَ الْمُتَمَسِّكينَ بِوِلايَةِ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ وَالاَئِمَّةِ عَلَيْهِمُ السَّلامُ ويقول أيضاً : اَلْحَمْدُ للهِ الَّذى اَكْرَمَنا بِهذَا الْيَوْمِ وَجَعَلَنا مِنَ الْمُوفنَ، بِعَهْدِهِ اِلَيْنا وَميثاقِهِ الّذى واثَقَنا بِهِ مِنْ وِلايَةِ وُلاةِ اَمْرِهِ وَالْقَوّامِ بِقِسْطِهِ، وَلَمْ يَجْعَلْنا مِنَ الْجاحِدينَ وَالْمُكَذِّبينَ بِيَوْمِ الدِّينَ .
10)Dire 100 fois :
Al-hamdu li-llâhi al-ladhî ja‘ala kamâla dînihi, wa tamâma ni'matihi bi-wilâyati amîri-l-mu’minîna, ‘Aliyyi bni abî tâlib, ‘alayhi as-salâmu.
Louange à Dieu qui a parfait Sa Religion et a achevé Ses Bienfaits par le Tutorat du Prince des croyants ‘Alî fils d’Abû Tâleb (que la Paix soit sur lui).
اَلْحَمْدُ للهِ الّذى جَعَلَ كَمالَ دينِهِ وَتَمامَ نِعْمَتِهِ بِوِلايَةِ اَميرِ الْمُؤمِنينَ عَلىِّ بْنِ اَبى طالِب عَلَيْهِ السَّلامُ .
-Il est rapporté pour ce jour, beaucoup de faveurs. Parmi les actes : mettre de beaux vêtements et se parer, mettre du parfum, manifester le contentement et la joie, rendre heureux les partisans du Prince des croyants (que les prières et la paix de Dieu soient sur lui), leur pardonner, satisfaire leurs besoins, lier les liens de famille, prodiguer des biens à la famille, nourrir des croyants, donner à manger pour la rupture du jeûne des jeûneurs, saluer (serrer leurs mains) les croyants, les visiter, leur sourire, leur envoyer des cadeaux, remercier Dieu Très-Elevé pour Son Bienfait le plus grandiose, le bienfait du Tutorat, multiplier les prières sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, multiplier les actes d’adoration etd’obéissance à Dieu. Un dirham donné en ce jour à son frère croyant équivaut à 100 000 dirhams donnés durant les autres jours, donner à manger au croyant en ce jour équivaut à donner à manger à l’ensemble des Prophètes et des sincères.
-Du sermon du Prince des croyants(p), le jour d'al-Ghadir : «Celui qui donne à manger à un croyant durant sa vie est comme s’il avait donné à manger à un 'fi’âm' (groupe ou troupe d’hommes) et il répéta 10 fois de la main un ‘fi’âm'. Une personne se leva et demanda : «Ô Prince des croyants, qu’est-ce qu’un ‘fi’âm’ ?» Il(p) répondit : «200 000 Prophètes, sincères et martyrs. Alors que dire pour la personne qui prend en charge un nombre de croyants et de croyantes ! Et moi, je suis alors son Garant auprès de Dieu Très-
Elevé, l’Assurance contre l’incroyance et la pauvreté.»
-En résumé, les faveurs de ce noble jour sont beaucoup plus nombreuses que ce qui est évoqué. C’est le jour de l’acceptation des actes des shi’ites, le jour de la dissipation de leurs soucis, le jour où [le Prophète] Moussa(p) l’emporta sur les magiciens, le jour où Dieu Très-Elevé rendit le feu ‘fraîcheur et sûreté’, pour [le Prophète] Ibrahim(p), le jour où [le Prophète] Moussa(p) désigna son légataire Yushu’a fils de Nûn et [le Prophète] ‘Issa prit Shama’ûn asSafâ comme son légataire, le jour où [le Prophète] Sulayman(p) fit témoigner son peuple de la succession de Assef fils de Barkhîâ et le jour où le Messager de Dieu(p) établit un rapport de fraternité entre ses compagnons.
-C’est pourquoi il faut en ce jour que le croyant établisse un rapport de fraternité avec son frère, et cela, selon ce qu’a rapporté notre sheikh in Mustadrak al-wasâ 'il, le prenant de Zâd alFardaous : On met sa main droite sur celle de son frère croyant et on dit :
Akhîtuka fî-llâhi, wa sâfaytuka fî-llâhi, wa sâfahtuka fî-llâhi,
Je te prends comme frère en Dieu, je purifie [mon coeur] pour toi en Dieu, je te sers la main en Dieu.
wa ‘âhadtu Allâha wa malâ’i-katahu wa kutubahu, wa rusulahu,
wa anbiyâ'ahu wa-l-a’immata al-ma‘sûmîna ‘alayhimu as-salâmu, et
je fais la promesse à Dieu, à Ses Anges, Ses Livres, Ses Messagers, Ses Prophètes, Ses Imams Infaillibles, que la
paix soit sur eux,
‘alâ annî, in kuntu min ahli-l-jannati wa-sh-shafâ‘ati, wa udhina lî, bi-an adkhulâ-l-jannata là adkhuluhâ illâ wa anta ma‘î.
que, si je suis digne du Paradis et de l’intercession, et qu’il m’est permis d’entrer au Paradis, de n’y entrer qu’accompagné de toi.
وَاخَيْتُكَ فِي اللَّهِ وَ صَافَيْتُكَ فِي اللَّهِ وَ صَافَحْتُكَ فِي اللَّهِ وَ عَاهَدْتُ اللَّهَ وَ مَلائِكَتَهُ وَ كُتُبَهُ وَ رُسُلَهُ وَ أَنْبِيَاءَهُ وَ الْأَئِمَّةَ الْمَعْصُومِينَ عَلَيْهِمُ السَّلامُ عَلَى أَنِّي إِنْ كُنْتُ مِنْ أَهْلِ الْجَنَّةِ وَ الشَّفَاعَةِ وَ أُذِنَ لِي بِأَنْ أَدْخُلَ الْجَنَّةَ لا أَدْخُلُهَا إِلّا وَ أَنْتَ مَعِي
Le frère croyant dit alors :
Qabiltu.
J’accepte !
Ensuite on dit :
Asqattu ‘anka jamî‘a huqûqi-l-ukhuwwati, mâ khalâ ashshafâ‘ata, ad-du‘â’a wa-z-ziyârata.
Je t’affranchis de l’ensemble des droits de la fraternité, à l’exclusion de l’intercession, de l’invocation et de la visite.
Al-Fayd al-Kashânî a également mentionné l’obligation d’établir des liens de fraternité dans son livre Khulâsat al-Adhkâr, d’une façon proche de ce que nous avons évoqué : «Ensuite, l’autre partie accepte pour lui ou pour la personne déléguée par une parole qui indique l’acceptation. Ensuite, les deux sont affranchis de l’ensemble des droits de la fraternité à l’exception de l’invocation et de la
visite.»
L'ACCOMPLISSEMENT DU MESSAGE DIVIN, À GHADIR KHOM !!
- << Ô Messager, transmets ce qui t'as été descendu, de la part de ton SEIGNEUR. Si tu ne le fais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son MESSAGE. Et ALLÂH te protégera des Gens. Certes, ALLÂH ne guide pas les GENS MÉCRÉANTS >>. (Sourate 5 - Verset 67)
- Le Messager de DIEU s'est préparé pour faire ses adieux à sa communauté, lors du PÈLERINAGE à la maison de DIEU.
- De son coté, la communauté s'est préparée aussi, pour accompagner leur GUIDE à la MECQUE.
- Après avoir appris la nouvelle du Pèlerinage du Saint Prophète, tout le monde souhaitait aller accomplir les RITES de ce grand PÈLERINAGE, avec le Guide de la communauté islamique.
- Ce PÈLERINAGE avait connu une forte participation des musulmans, venus de tous les coins de la région.
- C'est après l'accomplissement de ce devoir religieux, que le verset : « Ô MESSAGER, transmets ce qui t'as été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le fais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son MESSAGE. Et ALLÂH te protégera des gens. Certes, ALLÂH ne guide pas les Gens Mécréants », fût révélé à l'envoyé de DIEU (pslp).
• Quelle est cette recommandation que DIEU avait faite, à Son ENVOYÉ ???
• N'est-ce pas que le Prophète Mohammad (pslp), avait déjà transmit le Message de DIEU pendant vingt trois ANS ???
• Quel est ce MESSAGE, qui pouvait annuler toute une MISSION PROPHÉTIQUE, si elle n'était pas transmit ???
• Quel est ce MESSAGE, dont l'annonce nécessitait une PROTECTION DIVINE ???
- Depuis que la RÉVÉLATION avait commencé, le saint Prophète n'avait pas reçu une recommandation aussi GRANDE, que celle qu'il avait reçue le 18 Dhul hijja à Ghadîr Khum, une terre aride aux bords de la vallée de Johfa.
- C'est ce Jour-là que ce verset fût révélé : « En ce Jour, J'ai PARACHEVÉ pour vous votre RELIGION, et J'ai COMPLÉTÉ pour vous, Ma FAVEUR, et Je vous ai agréé l'ISLAM, comme religion ». (Sourate 5 - Verset 3)
- Ce Jour-là, est appelé « le Jour de Ghadîr Khum », c'est le Jour où DIEU le Très-haut, avait PARACHEVÉ Sa RELIGION, agréé l'ISLAM comme religion pour tous les hommes, et COMPLÉTÉ SA FAVEUR, pour ces derniers.
- C'est le Jour, où le Messager de DIEU avait désigné publiquement, Ali ibn Abi taleb comme son HÉRITIER et SUCCESSEUR après lui, c'est-à-dire, CALIFE et IMÂM des musulmans.
- Le rassemblement de Ghadîr Khum fût le plus important rassemblement de l'ISLAM, car ce Jour-là, plus de cent mille PÈLERINS s'étaient réunis à cet endroit, pour écouter le SERMON d'ADIEU de leur GUIDE.
- Pour annoncer ce MESSAGE DIVIN, on aménagea une chaire pour le Messager de DIEU (pslp).
- Ce Jour-là, le Prophète de DIEU avait transmit le plus important MESSAGE de sa MISSION : Un Message par la transmission duquel, seraient obtenus
1- l'AGRÉMENT DIVIN.
2- la PERFECTION du MESSAGE.
3- et l'accomplissement de la GRÂCE DIVINE.
- L'événement de Ghadîr Khum, n'est pas rapporté seulement par les traditionnistes CHIITES, mais certains savants sunnites aussi l'ont rapporté : C'est le cas de Ahmad ibn Hanbal dans son Musnad, tome 4 page 281, qui a rapporté que le Prophète avait dit aux musulmans :
- «Ô GENS ! Qui est-ce qui a priorité sur vous avant même vos propres personnes ? » Ils dirent : « DIEU, et Son ENVOYÉ, sont plus SAVANTS ».
Le Prophète poursuivit :
- « Celui dont je suis le MAÎTRE, voici ALÎ est son MAÎTRE ».
- « Ô DIEU, sois l'ami de celui qui lui vouera son AMITIÉ, et sois l'ennemi de celui qui lui déclarera son inimitié ».
- Al Hakim aussi a rapporté de Zayd ibn Arqam qui a dit que : Lorsque l'envoyé de DIEU, était revenu du pèlerinage d'adieu, il était stationné à Ghadîr Kum.
- Il avait dit : « Ô GENS ! Bientôt arrivera le moment où je serai appelé, et je répondrai. Je serai certainement interrogé, et vous serez certainement interrogés. Que diriez-vous alors ? »
- Les musulmans répondirent : "Nous attesterons que tu as transmis ton MESSAGE, que tu as combattu et que tu nous as conseillés, et que DIEU t'en récompensera en profusion de Bien".
Le Prophète poursuit :
- « Je vous laisse deux choses lourdes. La plus grande d'elles, est le LIVRE de DIEU qu'IL soit Exalté. L'autre chose lourde est ma famille, les Gens de ma Maison. Ces deux CHOSES ne se sépareront jamais, jusqu'à ce qu'elles se rejoignent au PARADIS.
- Ensuite il dit : DIEU est mon Gardien, et je suis le gardien de tous les croyants ».
- Il prit la main d'Ali (psl) dans sa main, et la leva haut, il s'écria : « Celui dont je suis le MAÎTRE, Ali aussi est son MAÎTRE. Que DIEU assiste celui qui assiste ALÎ, et qu'IL soit l'ennemi de celui qui devient l'ennemi d'Ali ».
- Les musulmans s'avançaient par groupes vers ALÎ, pour le féliciter. Les compagnons, se rendirent tous auprès d'Ali, pour lui présenter leurs FÉLICITATIONS.
- C'est ainsi que DIEU avait PARACHEVÉ SA RELIGION, en désignant ALÎ ibn Abi Taleb comme GUIDE de la communauté islamique, après le Prophète Mohamad (pslf).
- EÏD Moubarak À Toute la communauté musulmane, et surtout aux amoureux des AHLOUL-BEYT (as) ..
- Et aussi, à notre MAÎTRE et BIEN-AIMÉ, IMÂM AL-MAHDI (ajf) ..
Ghadir selon le récit de l'Imâm 'Ali ibn Moussa al-Rezâ (as)
Il a été rapporté de l'Imâm 'Ali ibn Moussa al-Rezâ (as) au sujet de l'éminence et de la grandeur du jour de Ghadir : "Au Jour de la Résurrection, quatre des jours de ce monde auront une place semblable à celle de jeunes mariées apprêtées."
On lui demanda : "Quels sont-ils ?"
L’Imâm répondit : "Le jour de la fête du sacrifice ('id al-adhâ), celui de la fin du mois du Ramadan ('id al-fitr), le jour de vendredi, et le jour de Ghadir, avec cette différence que ce dernier aura une splendeur et une importance particulière vis-à-vis des trois autres. Il sera comme la lune par rapport aux étoiles, car de grands évènements sont survenus en ce jour:
Le prophète Abraham, le proche ami de Dieu, a été sauvé du feu de Nemrod le jour de Ghadir (18 Dhu al-Hijja) et a jeuné en ce jour en guise de remerciement ;
Ghadir est le jour où Dieu a porté à son accomplissement Sa religion et où, sur ordre divin, le noble Prophète (s) a présenté 'Ali (as) comme l'Emir des croyants, en rappelant sa prééminence vis-à-vis des autres personnes et en faisant de lui son légataire. Il a également jeûné en ce jour ;
Ghadir est le jour où Satan est désespéré et humilié, et le jour où les actes des partisans et des amis de la famille de Mohammad sont acceptés ;
Ghadir est le jour de la diffusion du savoir, le jour de l’annonce de la bonne nouvelle et de la plus grande fête. En ce jour, les invocations sont exaucées. On y revêt des habits élégants et on met de côté les vêtements de deuil ; c'est le jour où l'on éloigne tout chagrin et où l'on pardonne aux pécheurs.
Ghadir est le jour où l'on cherche à devancer les autres dans la réalisation de bonnes actions, d'envoyer le plus de salutations possible à Mohammad et à sa famille (as) ; c’est le jour de la satisfaction et de la fête de la famille de Mohammad (as), le jour de la quiétude et de la paix pour les partisans de la foi, ainsi que celui où l'on proclame son amitié à l’égard de cette noble famille et où l'on atteint la miséricorde et la pureté. C'est le jour où l'on se libère des grands péchés et des fautes, où l'on se voit offrir une occasion d'effectuer des actes d'adoration et d'offrir un repas de rupture du jeûne à ceux qui y jeûnent.
En ce jour, chaque croyant qui rencontre son frère lui dit :
"الحمدلله الذي جعلنا من المتمسكين بولايِة اميرالمؤمنين و الائمة عليهم السلام."
"Louange à Dieu qui a fait de nous des personnes dévouées à la wilâya (autorité et proche amitié) du Prince des croyants et des Imâms - que le salut soit sur eux."
Ghadir est le jour de la joie, et toute personne qui sourit et regarde avec joie le visage de son frère en ce jour se verra regarder avec miséricorde par Dieu le Jour de la Résurrection.
Ghadir est le jour de l’ornement, et quiconque se pare et s'apprête en l'honneur de ce jour se verra octroyer le pardon divin."
?Mosnad al-Imâm al-Rezâ (as), vol. 2, p. 17
Le verset 55 du Sourate 5, al-Maeeda قسمت قران
Comment un homme comme Ali iIbn Abi Talib (as) dont le cœur est, lorsqu'il prie, totalement absorbé par Dieu et tout son être tourné vers lui, pourrait av oir entendu le mendiant et l'avoir aidé au milieu de sa prière ? (Fakr Razi, Al-Tafsir al-Kabir, Vol. 12, pp. 30-31.)
Nous pouvons répondre à cette objection de plusieurs façons : d'abord en invalidant l'hypothèse inverse, puis en fournissant d'autres réponses.
Première réponse: Il n'y rien de contradictoire entre le fait d'entendre une parole et le recueillement dans la prière. Le Prophète (sawas) lui-même réagissait lorsqu'il entendait des paroles alors qu'il était en état de prière et de recueillement.
Tirmidhi et quelques autres savants sunnites rapportent qu'un homme qui faisait sa prière derrière le Prophète éternua et dit : "Louange à Dieu, une louange abondante, bonne, bénie dans tous les aspects comme l'aime Dieu, et qu'Il soit satisfait".
La prière achevée, le Prophète se retourna et dit : "Qui a parlé durant la prière ?" (Mohammad ibn 'Issa al-Tirmidhi, Sonan al-Tirmidhi, Vol. 1, p. 251, b292, h402.)
Ceci est un exemple évident que le fait d'entendre une parole et de prier n'ont rien de contradictoires et que l'un n'empêche pas l'autre.
Deuxième réponse: Avoir une profonde piété et se remettre corps et âme à Dieu est incompatible avec les affaires mondaines. Les différents aspects de la piété et de la consécration du cœur impliquent tous une concentration et une élévation vers Dieu. Or, entendre l'appel du mendiant et l'aider ne fait aucune différence avec le fait de porter attention à Dieu – c'est même l'attention à Dieu même. Ali (as), hors de lui-même et ayant oublié sa propre personne, se tient face à Dieu et il accomplit sa prière. Cependant, se couper du monde et donner l'aumône est aussi considéré comme être hors de soi-même et oublier sa propre personne. Autrement dit, ici, s'acquitter de l'aumône est une adoration réalisée dans le cadre d'une autre adoration. Ajoutons que l'attention portée à Dieu et le fait d'être immergé en Lui ne signifie pas perdre toute sensation et contrôle de soi. (A ce sujet, voir Nasser Makarem Shirazi, Tafsir Nemouneh, Vol. 4, p. 428.)
Troisième réponse : L'origine de ces objections et critiques se trouve dans la tendance à éviter le droit chemin et à adhérer aux différentes sectes. Car si avant de formuler leurs critiques, leurs auteurs avaient lu le Coran avec attention, ils auraient compris que le Coran lui-même loue des gens qui prient et qui, en état d'inclination, s'acquittent de l'aumône. Si une telle chose va à l'encontre des rites de la prière et du recueillement, dans ce cas, pourquoi Dieu loue-t-Il une telle personne et pourquoi considère-t-Il qu'une telle personne, c'est-à-dire Ali Ibn Abi Talib (as), mérite le rang de la Wilayat et d'être le guide des croyants ?! (Nasser Makarem Shirazi, Payam-e Qoran, Vol. 9, p. 212.)