
تقي زاده
3 000 enfants yazidis sont toujours dans les mains de Daech
Selon ces statistiques, quatre ans après l'attaque de Daech, 3 083 enfants Yazidis dont 1 427 filles sont toujours kidnappés par les insurgés de Daech.
Au total, le groupe terroriste Daech a 6 417 personnes ont été kidnappées par Daech dont 3 334 ont été libérées. Le reste est toujours dans les mains de Daech, selon les statistiques.
71 fosses communes et des dizaines de tombe ont été découvertes. Ces gens sont des Yazidis tués par des insurgés de Daech.
Syrie : Israël a-t-il infligé des pertes au CGRI et détruit ses bases ?
L’Iran est présent en Irak et en Syrie à la demande de leur gouvernement et pour des conseils militaires. Et il n'a nullement besoin d'avoir des bases militaires dans ces deux pays, a affirmé le porte-parole des forces armées iraniennes, Abolfazl Chekartchi, en allusion aux prétentions récurrentes d'Israël concernant des attaques contre les "bases iraniennes en Syrie".
« L’Iran ne s’ingère pas dans les affaires intérieures ni de l'Irak ni de la Syrie. Et sur cette base, il n'a pas besoin d'avoir des bases militaires ni en Syrie ni en Irak. Et en l'absence des bases militaires, je ne vois pas comment nos ennemis pourraient les attaquer! », a affirmé le porte-parole des forces armées iraniennes.
En attaquant al-Sukhna, les Américains ont fermé la porte à toute entente avec les Russes
Le représentant spécial des États-Unis pour la Syrie, James Jeffrey, vient d’annoncer qu’il fallait mettre un terme au « processus d’Astana » et confier, à nouveau, la solution politique de la guerre en Syrie à l’ONU. Cette annonce sonne pour de nombreux analystes, le glas d'une entente russo-américaine en Syrie surtout qu'elle succède à un tir de missiles sans précédent le 3 décembre contre une base de l'armée syrienne à Homs. Deux jours auparavant un raid aux missiles israélien a visé le sud syrien dans l'objectif de localiser les batteries de missiles S-300 en Syrie occidentale, raid qui comme des dizaines d'autres tentatives Israël/OTAN/ USA a échoué, suscitant une riposte cinglante de la DCA syrienne.
Mais à quoi rime l'attaque américaine contre l'armée syrienne?
L'attaque a été menée, lundi matin, par les Américains depuis leur base à Al-Tanf aux confins syro-irakiens contre une base de la 21e division de l’armée syrienne dans le sud d’al-Sukhna à l’est de la Syrie. Une première salve de 10 missiles et une seconde, de 14 missiles sol-sol HIMARS ont été tiré contre les positions de l’armée syrienne à Ghorab situé dans le secteur d’al-Sukhna, à al-Tanf. L’attaque n’a fait que des dégâts matériels, mais elle a attiré toutes les attentions puisqu'elle a visé une localité ultra-stratégique près des frontières irako-jordaniennes. Il est vrai que depuis 2011, les Américains n'ont jamais visé une localité syrienne à moins qu'elle occupe une place de choix dans leur stratégie de guerre. Et c'est le cas d'Al-Sukhna.
L'USS John C. Stennis dans le golfe Persique
Depuis samedi 1er décembre les Américains sont à nouveau en état de choc : leur secrétaire d'État accuse l'Iran d'avoir fait un teste balistique non ordinaire qui violerait la résolution 2231 du Conseil de sécurité, laquelle, rappelons-le, a déjà été violée et à tambour battant par les États-Unis eux-mêmes. La France et l'Allemagne, elles, ont mis deux jours avant de se dire "inquiets " par ce teste de missile attribué à l'Iran.
Dans la foulée, les États-Unis ont annoncé l'envoi d’ici la fin de la semaine, du porte-avions polyvalent américain à propulsion nucléaire, USS John C. Stennis (CVN-74) dans le golfe Persique qu'ils feront accompagner par leur flotte. C’est la première fois, depuis 8 mois, qu’un porte-avions américain se déploie d'ailleurs dans la région. Officiellement, et à en croire The Wall Street Journal, ce navire devra "appuyer les opérations américaines contre les résidus de Daech en Syrie et la guerre en Afghanistan" mais dans les faits, "ce navire qui restera 2 mois dans la région du golfe Persique mènera également des opérations de dissuasion face à toute « activité hostile » de l’Iran.
Mais pourquoi cette panique du côté américain?
Le test de missile au nom de quoi Mike Pompeo exige désormais à l'Europe d'adopter des "sanctions ciblées" contre l'Iran, n'a été au demeurant ni infirmé ni confirmé par les autorités iraniennes qui ont toutefois souligné que l'Iran poursuivra "assidûment" ses testes de missiles, tant qu'il y aura des menaces contre sa sécurité nationale. Samedi 2 décembre, le porte-parole des forces armées iraniennes, le général Abolfazl Chekartchi a été bien clair. Il a indiqué, au grand dam des Américains et d'Israël que ni les tests de missile ni le pouvoir défensif de la République islamique d’Iran ne cesseront d’être au service du pouvoir de dissuasion du pays. » : « Nous assurons aux pays de la région que l’Iran ne menace nullement leurs intérêts. Notre programme vise à développer notre pouvoir de dissuasion et notre défense… Si les États-Unis et leurs alliés commettent la moindre erreur stratégique dans la région, l’Iran leur assénera une gifle dont ils se souviendront pendant longtemps. », a tenu à souligner le général.
Un mythe s'est brisé, celui du soutien des "monarchies arabes" à la Palestine
Pour le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, les pays arabes ne sont plus les ennemis d'Israël et les Palestiniens ne devront plus rien attendre des "pays arabes " et devront par conséquent, "accepter un compromis avec Tel-Aviv". La réponse palestinienne? En Cisjordanie, les Palestiniens intensifient déjà leur action. Un assaut des militaires israéliens contre Tulkarem s'est soldé par la mort en martyr d'un palestinien de 22.
De très violents accrochages ont éclaté mardi matin dans le quartier ouest de Tulkarem quand les soldats sionistes s'en sont pris aux jeunes. Les propos du responsable israélien n'enlève rien au fait que Deal du siècle n'est plus et que les Etats-Unis en inventant ce projet de compris mort-né s'est donné la possibilité de "traire" les régimes arabes et de soutenir le clan au pouvoir à Tel-Aviv. En effet des voix sont de plus en plus nombreuses au sein même du cabinet israélien de qualifier "Deal du siècle" de "nuisible aux intérêts d'Israël".
L'armée syrienne s'apprête à lancer une vaste offensive contre Al Qaida à Lattaquié
Les États-Unis se mettent en ordre de bataille par Al-Nosra interposé et la Turquie y porte sa contribution. Alors même que l'émissaire américain pour la Syrie, le dénommé James Jeffry vient d'appeler à la fin du processus d'Astana, croyant désormais avoir la Turquie en main, les troupes takfiristes de Washington intensifient leur action sur le terrain.
Les terroristes de Hayat Tahrir al-Sham tentent depuis quelques jours de reprendre l’offensive contre les troupes syriennes en violant les clauses de l’Accord de Sotchi. Une de leurs attaques a échoué au nord de Lattaquié où ils ont mené une attaque chimique contre le secteur contrôlé par l'État à Alep. À présent, ils tentent de forcer la route vers Hama, située au confluent de Homs, de Lattaquié et de Tartous et d'Idlib, soit des régions qui occupent chacune une position stratégique : la Russie détient deux bases à Tartous et Lattaquié tandis que Homs est connue pour l'importance qu'elle a dans la stratégie de la Résistance.
Bien craintif à l'idée d'avoir à faire face à une fulgurante offensive de l'armée syrienne et de ses alliés, les terroristes du Front d’al-Nosra se remobilisent. Les sources d’information syrienne ont fait part d'agissements des éléments d'al-Nosra à proximité d’Idlib, de Hama, de Lattaquié.
« Les terroristes du Front al-Nosra ont commencé de nouveaux agissements à Sahl al-Ghab et dans la banlieue nord-est de Lattaquié. Ces agissements sont les plus intenses de leur genre depuis des mois dans le nord de la Syrie. Les terroristes qaidistes ont déjà déployé des canons, des lance-roquettes et des véhicules dotés d’armes lourdes dans ces régions en coordination avec les membres de Hizb al-Turkistani, qui eux sont soutenus directement par la Turquie », ont fait savoir des sources d’information syriennes.
La Russie viserait tous les missiles que les USA déploieraient en Europe
Le porte-parole du Kremlin a averti les États-Unis qu’un éventuel retrait du Traité FNI (Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire) aura des conséquences inquiétantes : si Washington se retire du traité et déploie des missiles en Europe, Moscou serait obligé de réagir pour assurer la parité.
Quelques jours après le Sommet du G20 en marge duquel les deux présidents russe et américain auraient dû s’entretenir, mais la rencontre ayant été annulée par le président américain, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a révélé quelles questions Vladimir Poutine et Donald Trump devraient aborder lors de cette rencontre.
Les deux hommes pourraient discuter du retrait éventuel des États-Unis du Traité FNI et arriver finalement à un dialogue potentiel sur le sujet, a précisé Dmitri Peskov, dimanche 2 décembre à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou (MGIMO).
Le responsable russe n’a pas manqué d’exprimer l’inquiétude du Kremlin des « conséquences auxquelles pourrait conduire une possible sortie des États-Unis du Traité FNI ».
« Si les Américains se retirent finalement de ce Traité, le risque qu’ils déploient ces missiles en Europe est grand. C’est une expansion de l’OTAN en direction de nos frontières. Si des missiles sont déployés en Europe, la Russie sera obligée de réagir pour assurer la parité », a averti Peskov cité par Sputnik.
Les USA ont frappé les positions de l’armée syrienne avec des lance-missiles HIMARS
Suite à l’échec des attaques de la semaine dernière de l’armée israélienne contre les positions de l’armée syrienne et la riposte d’envergure de la DCA syrienne, les forces d’occupation américaines ont tenté leur chance pour perturber la stabilité créée ces derniers mois en Syrie.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme basé au Royaume-Uni prétend que les forces américaines déployées sur la base militaire américaine dans la région d'al-Tanf ont tiré vers 22h00 (heure locale) plus de 14 missiles sur un convoi de l'armée syrienne à Ghorab situé dans le secteur d'al-Sukhna alors qu'il traversait le désert, à l'extrême Est de la province de Homs.
Ces missiles lancés par le système de lance-missiles multiples américain HIMARS, n'aurait fait que dégâts matériels. Les systèmes américains HIMARS étaient auparavant installés en Jordanie, mais ils ont été déplacés l’année dernière en Syrie, dans la base militaire d'al-Tanf, au sud du pays.
Les États-Unis utilisent la base militaire d’al-Tanf comme une caserne pour donner des formations militaires aux terroristes. Cette base américaine abrite plusieurs groupes terroristes. Elle sert également de QG aux Américains, aux Israéliens et aux forces de l'OTAN qui pilotent à la fois les attaques des terroristes de Daech et leurs supplétifs des FDS pour contrer l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance.
Syrie: Israël dépassera-t-il la ligne rouge de Moscou ?
« Israël ne se lancera dans aucun élan aventuriste ; des frappes contre les S-300 sont la ligne rouge de la Russie », estime un professeur des sciences politiques à l’Université du Caire.
L’universitaire égyptien s’attarde à l’antenne d’Al-Mayadeen, sur les problèmes auxquels est confrontés le Premier ministre israélien.
« Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu fait l’objet à l’heure actuelle de critiques virulentes, mais ces critiques n’ont encore eu aucun important effet négatif sur son avenir politique. S’il s’avère nécessaire, le parti Likoud de Netanyahu n’hésitera pas à représenter un autre candidat pour les futures élections », écrit le site web de la chaîne Al-Mayadeen, citant le professeur Tareq Fahmi.
« Se montrant réticent pour la tenue des élections prématurées, Netanyahu tente de sauver la face après la crise causée par la démission de Lieberman », ajoute l’article.
D’après ce professeur des sciences politiques, Netanyahu cherche aussi à apaiser le front de Gaza, comme un prélude à un échange de prisonniers. « Même si le Deal du siècle échoue, Israël connaît suffisamment les capacités de la Résistance pour ne pas s’embourber dans une offensive d’envergure contre Gaza », estime Tareq Fahmi.
Quand la furtivité du destroyer iranien Sahand devient embarrassante pour l’US Navy
La marine iranienne a ajouté samedi à sa flotte un nouveau destroyer furtif de fabrication nationale. Selon le site américain spécialisé dans les affaires militaires, Task and Purpose, le dévoilement du destroyer Sahand représente un défi technologique pour les navires de la US Navy opérant dans la région.
Lors d’une cérémonie officielle, samedi 1er décembre, le destroyer iranien Sahand a intégré la flotte navale. Le destroyer Sahand qui est équipé d’un système de défense antiaérienne de pointe Kamand et d’un système furtif qui lui permet d’éviter les radars de l’ennemi, est également apte à mener, sans ravitaillement, ses missions pendant cinq mois durant.
Le navire dispose d'un poste de pilotage pour hélicoptères, lance-torpilles, canons antiaériens et antinavires, missiles sol-sol et sol-air et une parfaite capacité de guerre électronique.