تقي زاده

تقي زاده

lundi, 17 décembre 2018 08:30

Les miracles du Prophète (sawas)

Concernant les animaux sont tous aussi impressionnants les uns que les autres. Des animaux qui le saluent, qui lui parlent, qui se plaignent auprès de lui au sujet de leur maître… Bref, que de beaux récits bouleversants !

Nous en évoquerons une, par le biais de l’ouvrage « Les miracles du Prophète » écrit par l’éminent savant Ibn Kathir.

 

 

 
   

Un autre chameau, quant à lui, s’est plaint à l’Envoyé d’Allah (sawa) du mauvais traitement de son maître. Ce miracle est tout aussi impressionnant car le chameau a reconnu le Prophète (sawa), il s’est approché de lui afin de se plaindre et il en espérait un réconfort, car le Messager d’Allah (sawa) était reconnu pour son comportement exemplaire et donc sa douceur, sa compréhension et son grand cœur.

C’est ainsi que  Ahmed ibn Hambal rapporte que ‘Abd Allah ibn Ja’far a dit :

« Un jour, l’Envoyé d’Allah (sawa) me fit monter en croupe et me tient des

propos que je ne devais divulguer à personne. Quand l’Envoyé d’Allah (sawa)

 allait faire ses besoins, il se dissimulait derrière un monticule ou dans une

palmeraie. Un jour, il entra dans une palmeraie appartenant à un Auxiliaire

Médinois quand soudain un chameau vint à lui en blatérant et en pleurant.

L’Envoyé d’Allah (saw) lui flatta la bosse et l’encolure et le chameau se calma.

 « Qui est le propriétaire de ce chameau ? » demanda le Prophète (saw).

 Un

jeune

Médinois dit : « Ce chameau m’appartient, ô Envoyé d’Allah ! – Ne crains-tu pas Allah dans ton comportement avec cet animal qu’Allah a mis en ta possession ? » lui demanda l’Envoyé d’Allah. « Il s’est plaint à moi en me disant que tu l’affamais et que tu l’épuisais. » Ce miracle met en évidence le fait que ce chameau savait que l’Envoyé d’Allah (sawas) pouvait arranger sa situation. De plus, ce récit met en lumière la grande compassion et la douceur du Prophète (sawas), tant avec les hommes qu’avec les animaux.

 

Les batteries de S-300 russes déployées à l'aéroport de Damas ont-elles été visées à nouveau dans la nuit de dimanche à lundi 10 décembre? 

Une information diffusée par Reuters qui citait SANA a fait état de l'interception d'objectifs par l'armée syrienne près de l'aéroport de Damas. Or une attaque aérienne contre l'aéroport international de la capitale, ayant déclenché une riposte de la DCA syrienne, vient d'être démentie. 

Israël a bombardé le 29 novembre pour la première fois depuis la livraison des batteries de missiles S-300 à l'armée syrienne l'une des bases de l'armée syrienne dans le secteur d'al-Kiswah, au sud de la capitale syrienne. 

Un raid effectué à coup de missiles LORA qui a déclenché une ferme riposte de la DCA syrienne. Certaines sources avaient évoqué une tentative israélienne de brouillage des radars des S-300 ayant suscité une réponse rapide et disproportionnée de la DCA syrienne. Violant systématiquement le ciel libanais, Israël a mené des centaines de frappes en Syrie depuis 2011, affirmant à chaque fois avoir visé des "cibles iraniennes".

Les forces aériennes indiennes et russes entameront, ce lundi 10 décembre, un exercice commun dans la ville indienne de Jodhpour.

Les forces aériennes indiennes et russes vont entamer, ce lundi, à Jodhpour une manœuvre militaire de 12 jours visant à améliorer leur coordination.

L’exercice militaire « Aviaindra » sera unique en son genre dans la mesure où l’armée de l’air russe n’apportera pas ses dispositifs et participera à l’exercice en utilisant les équipements indiens, a déclaré un responsable de l’armée de l’air indienne.

La Russie est un partenaire majeur de l’Inde dans le secteur de la défense et cette coopération ne cesse de se renforcer. En octobre dernier, l’Inde et la Russie ont organisé pour la première fois, une manœuvre militaire de très grande ampleur impliquant l’armée de terre, la marine et les forces aériennes, afin de renforcer la coopération militaire. L’exercice « Indra », qui s’est déroulé en Russie, avait pour but d’assurer la coordination militaire entre les deux pays dans le cadre d’un scénario de commandement intégré aux trois services.

lundi, 10 décembre 2018 08:20

Bombe à retardement US en Irak ?

Une autorité locale en région autonome du Kurdistan irakien a levé le voile sur le rôle des États-Unis dans l’organisation et le fonctionnement du groupe terroriste Daech.

Rechad Galali, responsable du comité de l’Union patriotique du Kurdistan à Makhmour, a déclaré au site SNN que des dizaines d’éléments de Daech s’étaient retranchés dans les hauteurs de la région et qu’ils servaient de vassaux aux États-Unis pour défendre les intérêts américains en Irak.

 

Israël recommande à l’administration américaine de renforcer sa présence militaire à Djibouti pour « contrer la Chine ».

Selon le site web SomTribune, « des responsables des services de renseignement israéliens et des experts indépendants ont recommandé aux États-Unis de renforcer leur présence militaire à Djibouti et dans la région entourant le détroit de Bab-el-Mandeb pour contrer la Chine »

« L’utilisation de lasers par la Chine, en mai dernier, contre les pilotes américains est le plus petit des problèmes auxquels les États-Unis sont confrontés dans la région, prétendent les sources israéliennes. Selon le Pentagone, deux pilotes militaires américains ont été sérieusement touchés aux yeux par des lasers frappant le cockpit de leur avion de transport C-130.

 

Les ouvriers qui s’affrontent aux forces de sécurité françaises dans les rues de Paris auraient pu travailler dans des usines pour fabriquer les pièces détachées d’automobile, destinées au marché iranien. Et voilà le sort d’un État inféodé !

Les conséquences des politiques anti-iraniennes de la France, soit dans le dossier des négociations nucléaires, soit à propos de la restitution des sanctions américaines, ne passent pas inaperçues.

Elles se manifestent plus clairement que jamais dans les rues de Paris et celles d’autres villes de l’Hexagone. Cela fait deux mois que les constructeurs automobiles de France n’envoient plus de pièces détachées à l’Iran. Alors, où sont-ils les ouvriers qui auraient dû travailler dans les usines pour fabriquer ces pièces ? La réponse est facile à trouver ; dans les rues de France en s’affrontant aux forces de sécurité ! Et voilà la destinée d’un État qui suit aveuglément un autre État !

Les Gilets jaunes sont, depuis trois semaines, dans les rues de Paris, transformés pour l'occasion en champs de bataille où jusque-là, trois personnes ont été tuées et 800 autres blessées.

Les protestations s’étendent même dans d’autres villes de l’Hexagone, voire dans d’autres pays de l’Union européenne tels que la Belgique et l’Allemagne. En France, la police se sent incapable de maîtriser la vague de protestation et fait appel à l’armée.

Le thème des protestations se résume en un mot : l'économie. Les manifestants réclament la réduction des impôts, l’augmentation des salaires, la baisse du prix du carburant, l’amélioration des conditions de retraite et voire la démission d’Emmanuel Macron et la mise en place d’une nouvelle République.

La décision du gouvernement français d’augmenter de 4% les taxes sur le carburant, qui aurait dû compenser les quatre milliards de dollars de déficit budgétaire de France, a allumé la mèche des protestations. Il est à noter que le prix du carburant est déjà très élevé par rapport aux revenus des Français.

Selon les chiffres officiels de l’État français, chaque Français gagne, en moyenne, 1 700 euros par mois. L’essence coûte 1,5 euros par litre et son prix a connu une hausse de 27% depuis le début de l’année en cours en raison de la hausse des cours de pétrole sur le marché mondial.

N'y voit-on pas là les traces de Donald Trump ?

Le locataire de la Maison Blanche s’est retiré de l’accord nucléaire et les sanctions ont de nouveau touché l’un des plus grands producteurs de brut au monde. En raison des politiques anti-iraniennes de Donald Trump, les cours de brut ont dépassé les 86 dollars le baril pendant les derniers mois, le prix le plus élevé depuis quatre ans.

Le ministre français des Affaires étrangères a appelé le président américain à ne pas se mêler de politique intérieure de la France.

Jean-Yves Le Drian a réagi, aujourd'hui, dimanche 9 décembre, à une série de tweets du président américain, Donald Trump où celui-ci avait critiqué la France dans le dossier des Gilets jaunes.

« Je dis à Donald Trump et le président de la République (Emmanuel Macron) lui a dit aussi : nous ne prenons pas partie dans les débats américains, laissez-nous vivre notre vie de nation », a-t-il déclaré dans l'émission Le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, cité par l’AFP.

Jean-Yves Le Drian s'est ensuite dit préoccupé pour la démocratie et les institutions françaises, après trois semaines de mobilisation des Gilets jaunes.

« Quand j'entends un certain nombre de déclarations, je suis inquiet (…) je sais combien la démocratie est fragile », a-t-il déclaré en évoquant des appels à « l'insurrection ». « Le danger, c'est la mise en cause de nos propres institutions, de notre vivre ensemble », a-t-il averti, selon l’AFP.

Hier, samedi 8 décembre, Donald Trump a fustigé, dans un tweet, l’accord de Paris sur le changement climatique, simultanément à la mobilisation des Gilets jaunes.

L’armée syrienne est en train de renforcer ses positions à l’est de la province d’Idlib, au nord du pays.

L’armée envoie des renforts et des équipements lourds ainsi que 35 véhicules militaires à al-Zahabiyeh. Le but de l’armée est de contrer les attaques de plus en plus nombreuses des groupes terroristes dans le nord du pays.

Selon des sources locales, les forces de l’armée ont été mises en état d’alerte pour réagir aussitôt au moindre agissement des groupes terroristes. L’armée est en train de se préparer pour une grande opération militaire dans le nord du pays en raison des cas nombreux de violation du cessez-le-feu par les organisations terroristes.

Selon l’agence syrienne SANA, une unité de l’armée a attaqué des terroristes qui étaient partis de Mork (dans la banlieue nord de Hama) vers la zone démilitarisée à Idlib. Plusieurs terroristes ont été tués dans cette opération de l’armée.

Une autre unité de l’armée a riposté à une attaque contre un point de contrôle militaire lancée par un groupe terroriste s’abritant dans le village de Skeik à Khan Cheikhoun au sud d’Idlib.

Au nord-ouest de la province d’Idlib, une unité de l’armée a pris pour cible un groupe de terroristes qui avait tenté de s’infiltrer depuis le village de Tal al-Sakheir à travers les terres agricoles et les oliveraies pour attaquer des points de contrôle militaire dans la zone de Muhardeh Chamali.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré que dans le climat tumultueux qui règne actuellement au Moyen-Orient, le dialogue et le respect du droit international comptent parmi les principaux facteurs qui permettent de renforcer la région.

« Ce dont nous avons besoin, c'est beaucoup plus une région forte que des hommes forts. Pour cela, nous avons besoin du dialogue et du respect du droit international », a déclaré M. Zarif dans un tweet posté dimanche sur son compte twitter.

Le haut diplomate iranien a également mentionné « l’intégration, la convergence de la mise en réseau et de la sécurité, la coopération économique et les relations entre les peuples», parmi les autres facteurs susceptibles d'aider les États de la région à atteindre l'objectif d'une région plus forte.

Il a également critiqué les « hommes forts » qui ont pris le pouvoir dans les pays du Moyen-Orient et qui y ont engendré des destructions. « Notre région a beaucoup trop d'hommes forts qui ont uniquement provoqué la guerre et la misère », a-t-il écrit sans faire référence directement à un dirigeant en particulier.

Dans son tweet, M. Zarif a évoqué quelques points clés de la déclaration du président iranien Hassan Rohani à la conférence des présidents des Parlements des pays de la région qui a eu lieu samedi à Téhéran. Le président iranien y avait déclaré que le renforcement du multilatéralisme dans les relations diplomatiques et économiques, la mise en place d'un réseau de sécurité entre tous les pays voisins et le respect mutuel de la souveraineté nationale étaient primordiaux. Il a également appelé au renforcement des capacités de défense globales et à la réduction du militarisme au niveau régional.

Dans une allocution lors la cérémonie de clôture de la conférence, le président du parlement iranien, Ali Larijani, a réaffirmé que les États-Unis cherchaient à engager les pays asiatiques dans des guerres dans le but d'épuiser leurs ressources économiques et énergétiques et d'entraver leurs progrès.

Téhéran a accueilli, le samedi 8 décembre, la deuxième conférence sur la lutte antiterroriste et la connectivité régionale et interrégionale. Des parlementaires venus d'Afghanistan, de la Chine, du Pakistan, de la Russie et de la Turquie ont assisté à l'événement.

Une grande attention au projet de loi sur la réforme du droit des religions en Bulgarie, attire ces derniers jours l’attention des cercles religieux, et les parties et le gouvernement sont parvenus à un accord sans précédent, sur les nouvelles modifications à apporter à la loi.
La gestion des institutions religieuses est un des problèmes les plus importants en Bulgarie, et a attiré l’attention des institutions gouvernementales au cours de ces dernières années. La présence de la Bulgarie dans l'Union européenne, oblige le gouvernement à se rapprocher des normes de cette union, très strictes en matière de promotion des différentes religions et en particulier très sensibles aux activités étrangères dans ce domaine. Les partis du parlement et du gouvernement sont parvenus à un accord sur la modification des droits des religions en Bulgarie, et seuls les orthodoxes et les musulmans auront le droit de recevoir une aide de l'État. Les responsables musulmans bulgares ont souvent souligné les difficultés financières auxquelles ils étaient confrontés et lors d’une réunion, le responsable culturel de cette institution religieuse, a évoqué un retard des salaires de plusieurs mois, des imams de la prière du vendredi et des mosquées. 

Selon le rapport des services culturels iraniens en Bulgarie transmis à IQNA, le motif fondamental de ce projet de loi proposé par les trois partis politiques, est la sécurité nationale. Le principal motif de ce projet de loi est l'interdiction et la transparence des aides financières de la part de pays, d'individus, d'institutions et d'organisations étrangères, ainsi que l'interdiction de recourir à des citoyens étrangers pour les activités religieuses, qui sont une menace pour la sécurité nationale, le système social, la santé, les libertés et les droits des citoyens. La supervision par le gouvernement, de la construction et de la restauration des sites religieux, est due à l'évolution de la situation internationale et à la lutte contre le terrorisme qui définit avec précision, les responsabilités des gouvernements. Pour de nombreux analystes et juristes, cette loi est discriminatoire pour les minorités religieuses et l'examen global du projet de loi est le souhait de l'opposition. Des objections ont été soulevées non seulement par les minorités religieuses mais également, par les chrétiens et les musulmans. De nombreuses personnes se sont interrogées sur la forme des subventions gouvernementales, en raison de la liberté de l’appartenance religieuse des citoyens. 28% des Bulgares n'ont pas déclaré leur religion lors du dernier recensement et dans des régions comme celle de Zlatograd à majorité musulmane, 70% des habitants ont refusé de déclarer leur religion, annulant les possibilités d'aides publiques. Le projet de loi n'autorise pas la création d’établissements scolaires pour les religions dont les adeptes ne représentent pas 1% de la population alors que certains sont les adeptes de grandes religions dans le monde. Un autre problème majeur est la participation du gouvernement au contrôle des affaires religieuses qui est inacceptable pour beaucoup.

اصلاحات قانون ادیان بلغارستان؛ تسلیم در برابر اتحادیه اروپا یا شفاف‌سازی کمک‌های خارجی؟

La principale source financière de ces institutions religieuses est depuis longtemps, l'aide étrangère et notamment celle de la Turquie. Tout pays ayant accepté les coûts financiers de telles institutions exercera une plus grande influence. Par conséquent, l'influence de la Turquie, étant donné ses nombreuses contributions financières, les paiements en espèces et la reconstruction des lieux de culte musulmans, et étant donné les affinités culturelles de la communauté musulmane de Bulgarie, la langue commune, la proximité géographique et les liens de parenté avec la Turquie, est évidente. L’influence religieuse de la Turquie est si importante qu’un représentant de la Diyanat est présent à l’ambassade de Turquie en Bulgarie, et les responsables de l’ambassade de Turquie ont une place de choix lors des rassemblements religieux. Bien sûr, cette présence turque dans sa nouvelle forme et bien planifiée, profite à la communauté musulmane et au gouvernement, et a empêché l'infiltration des salafistes radicaux qui ont fait de nombreux efforts politiques, économiques et religieux pour s’infiltrer dans le pays. D'autre part, l'Église orthodoxe de Bulgarie a toujours été influencée par l'Église orthodoxe russe et cela exigeait que l'influence de la Russie soit contrôlée dans le domaine des activités religieuses. Dans un premier temps, il était nécessaire que le gouvernement répare le vide financier des institutions religieuses en allouant des subventions d’État pour contrôler l’aide étrangère, mais ce budget ne peut pas couvrir tous les coûts des centres religieux. Par conséquent, l'aide étrangère aux institutions religieuses de Bulgarie, sera limitée mais ne peut pas être interrompue. 

Le gouvernement a pour objectif d'empêcher que les activités religieuses servent de couverture à des activités dans d’autres domaines comme la sécurité nationale, le système social, la santé, les libertés et les droits des citoyens. En plus de l'aide étrangère, les religions en particulier les musulmans, reçoivent des dons traditionnels et le gouvernement, en adoptant ce projet de loi et en obligeant ces centres à déclarer leurs revenus tous les trois mois, acquiert sur ces centres, une certaine autorité. Par exemple, la communauté des Alaouites possède un vaste domaine agricole dont les revenus sont consacrés aux cérémonies religieuses et ces dernières années, beaucoup de ces propriétés ont été saisies par le gouvernement. La communauté musulmane dirige la formation du Conseil suprême des musulmans et des conseils régionaux, et organise des élections pour la nomination du mufti et des responsables. Cette structure cohérente et démocratique, très probablement influencée par l'assistance de la Turquie, constitue un atout des musulmans par rapport aux adeptes des autres religions. Toutefois, l’adoption du projet de loi, dans un proche avenir, malgré toutes ses lacunes, constituera une étape importante du domaine religieux en Bulgarie, et malgré la mise en place de mécanismes de surveillance, les musulmans pourront profiter de l’aide publique accordée à la communauté musulmane, en fonction des résultats du recensement. 

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La loi sur les religions en Bulgarie, a été adoptée lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité nationale en présence du président. L'interdiction de recevoir des dons non transparents, tant nationaux qu'étrangers et d'institutions et d'organes bulgares, et le contrôle de ces contributions par le Bureau des religions du Conseil des ministres, sont les éléments principaux de la nouvelle loi. Parmi les modifications apportées à cette loi, figurent l’attribution d’aides d’État aux centres religieux, la détermination des salaires et des traitements du personnel, un contrôle plus précis des dépenses de réparation des lieux de culte et l’interdiction des dons aux religieux. 

Les aides gouvernementales seront limitées aux religions qui lors du dernier recensement, concernent plus d’1% de la population. Toutefois, leur montant annuel ne peut dépasser les 15 millions. En conséquence, chaque religion enregistrée en Bulgarie, qui compte plus de 73000 adeptes, recevra une aide de l'État. À l'heure actuelle, les partis en Bulgarie reçoivent une subvention de 5,5 euros pour chaque membre. Selon le dernier recensement de 2011, la Bulgarie comptait 7 364000 habitants. En cas d'adoption de cette loi, l'Église orthodoxe recevra d'aides d'État s'élevant à 15 millions de levs et les musulmans 5,7 millions de levs (monnaie nationale de Bulgarie) en 2018. 

Le projet de loi comprend également des règles spécifiques concernant le coût et l'utilisation des subventions gouvernementales. À la fin du mois de janvier de l'année prochaine, chaque centre religieux devra préciser comment les subventions publiques ont été utilisées. Les dépenses courantes, comme les salaires du personnel administratif, les activités éducatives, etc., seront contrôlées par le Bureau religieux. En ce qui concerne la détermination du salaire des employés, de nouvelles lois sont envisagées. Dans la première étape, le montant de ces paiements sera déterminé par les centres religieux. Le coût de la réparation des lieux de culte, de la construction et de la mise en place de centres éducatifs ainsi que de l’entretien des cimetières, sera également défini après l’approbation du Cabinet ministériel. La nouvelle loi prévoit un cadre solide de contrôle des coûts religieux émanant de l'administration fiscale et de la Cour des comptes. En conséquence, les centres religieux seront tenus de déclarer aux autorités religieuses quatre fois par an, les montants reçus de personnes physiques ou morales. Bien entendu, le projet de loi ne spécifie pas de montant spécifique pour ces contributions. 

Les centres religieux remplissant les conditions requises, pourront créer des écoles religieuses à tous les niveaux, dans le cadre de la loi sur la création des centres d'éducation. Les centres religieux pourront également ouvrir des lycées. Un sujet qui a longtemps été poursuivi était l’approbation officielle de la création de l’Université islamique au cours des dernières années, mais en raison du manque de locaux et d’autorisation de la municipalité de Sofia, l’autorisation de construire l’Université n’a pas encore été donnée.