تقي زاده

تقي زاده

Une équipe de formateurs russes est arrivée en Syrie pour former les troupes syriennes à manier les systèmes de défense antiaérienne S-300, a rapporté une source diplomatique russe.

Les militaires syriens qui reçoivent actuellement la formation ont suivi en 2011 à Saint Petersburg une série de formations pour apprendre le maniement de ces systèmes de défense. Ce stage de formation a eu lieu dans le cadre d’un accord de coopération militaire signé en 2010 entre Moscou et Damas, précise la source qui affirme que la formation sera terminée d'ici la fin de l'année et sera poursuivie par des tirs tests de l'armée syrienne sur l’un des champs militaires russes.

 

Depuis que les États-Unis ont perdu leur guerre en Syrie, tout comme leurs alliés, et que leur créature takfiriste, Daech, agonise, les Occidentaux et les Israéliens n'ont qu'un seul mot à la bouche : Que l'Iran se retire! Le président russe n'écarte pas un retrait iranien mais rappelle la condition qui pourrait pousser à un retrait des conseilleurs iraniens de Syrie où ils se trouvent à la demande même de l'État syrien. Pour Vladimir Poutine, tout dialogue sur le retrait des forces iraniennes de Syrie dépendra de la garantie sécuritaire à la Syrie et s'engager de ne plus s'ingérer dans les affaires intérieures syriennes.  Mais les États-Unis, l'Arabie saoudite et Israël seront-ils prêts à fournir de telles garanties? À l'heure qu'il est, les Américains travaillent à un nouveau plan à l'est de l'Euphrate... et il serait difficile de croire qu'ils lâcheront prise.

 

Les hauts responsables militaires iraniens et irakiens se sont rencontrés mardi à Bagdad pour discuter des questions liées à la tenue de la marche d'Arbaeen cette année, afin d'améliorer la sécurité des pèlerins.

Les hauts responsables militaires iraniens et irakiens se sont rencontrés mardi à Bagdad pour discuter des questions liées à la tenue de la marche d'Arbaeen cette année, afin d'améliorer la sécurité des pèlerins.

Arbaeen marque quarante jours après le jour de l'Ashura, le jour où l'Imam Hussain (AS) a été martyrisé lors de la bataille de Karbala. Des pèlerins, dont plus de deux millions d'Iraniens, se réunissent chaque année dans la ville sainte de Karbala pour commémorer cet anniversaire. De nombreux pèlerins parcourent des kilomètres à pied pour atteindre Karbala.

Lors d’une réunion avec le comité de coordination iranien Arbaeen, le chef d’état-major militaire iraquien, Osman Al-Ghanemi, a insisté sur la nécessité de renforcer la sécurité et de faciliter l’entrée et la sortie des pèlerins.

L'organisation des contributions et des vœux donnés par la population et les conseils religieux du pays, ainsi que la sécurisation des différentes routes menant à Karbala, le transport des personnes incapables de parcourir de longues distances et la satisfaction des besoins essentiels de la population à Arbaeen ont également été abordés. .

L’Iran n’a ménagé aucun effort pour fournir un large éventail de services aux manifestants au cours de cette période.

La semaine dernière, le corps des gardiens de la révolution islamique a annoncé la création de dix hôpitaux de campagne dans les régions frontalières de Shalamcheh, Chazabe, Mehran et sur les traces des pèlerins en Irak afin de leur fournir les services médicaux nécessaires.

Le ministre de l'Intérieur, Abdolreza Rahmani Fazli, a déclaré la semaine dernière que le gouvernement avait fourni des taux de change secondaires plus abordables aux pèlerins se rendant en Irak voisin pour assister au pèlerinage.

Le ministère iranien des technologies de l’information et de la communication a également fourni aux opérateurs les moyens d’offrir des services Wi-Fi gratuits dans trois points chauds situés à proximité des frontières irakiennes afin de faciliter l’accès des pèlerins à Internet.

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a reçu, ce mercredi 17 octobre, un nombre d’élites et d’élus des olympiades scientifiques ainsi que des chercheurs universitaires iraniens.
L'Iran est régulièrement primé aux olympiades internationaux. L'équipe iranienne a remporté 4 médailles à l'Olympiade d'informatique 2018 au Japon. Des étudiants iraniens ont également reçu 4 médailles d'argent à l'Olympiade internationale de chimie 2018 (IChO) et 3 médailles d'argent et 2 de bronze à la 49e Olympiade internationale de physique (IPHO).
 

LA FRONTIÈRE ENTRE L'UNICITÉ ET LE POLYTHÉISME

Où se situe la frontière entre l'Unicité théorique et le polythéisme théorique ?  Entre l'Unicité pratique et le polythéisme pratique ? Quelle est la nature de la pensée polythéiste? Quelle action relève de l'Unicité et laquelle est polythéiste?

 

Croire en l'existence d'un autre que Dieu

Les créatures de Dieu sont les manifestations de Son émanation. De ce fait, la croyance dans l'existence d'une créature en tant que créature, ne fait que compléter et parachever la doctrine de l'Unicité, à laquelle elle n'est pas opposée. La frontière entre l'unicité et le polythéisme n'est donc pas représentée par la croyance ou non en l'existence d'une chose autre que Dieu.

 

Croire dans le rôle des créatures dans la causalité

Est- que croire que les créatures ont une influence subie ou causée du polythéisme? (Polythéisme au niveau de la création et de l’acte). Est-ce que l'Unicité des actes exige de nier le système de la causalité dans le monde, en faisant remonter tout effet directement à Dieu sans intermédiaire, refusant tout rôle aux causes, comme le fait de refuser par exemple le rôle du feu dans les incendies ou le rôle de l'eau dans le soulagement de la soif, ou de la pluie dans le développement, ou du remède dans la guérison ? Considérant que c’est Dieu qui incendie, soulage la soif développe et guérit, de manière directe, ces intermédiaires n'ayant aucune valeur, même si Dieu a l'habitude d'accomplir ces actes en présence de ces intermédiaires comme cet écrivain qui s'est habitué à écrire, la tête' couverte d’un bonnet, la présence ou l'absence du bonnet n'ayant aucune influence sur la rédaction de son ouvrage?

Une catégorie (les Ash'arites et les jabirites) a répondu à ces questions posées par l'affirmative, affirmant que la croyance dans les causes et les conséquences est une croyance dans l'existence d'associés à Dieu.

Cette conception n'est pas correcte non plus. Tout comme la croyance en l'existence d'une créature n'implique pas le polythéisme au niveau de l'essence, ni la croyance en un autre dieu ni à l'existence d'un autre pôle en face de Dieu, mais est plutôt complémentaire de la croyance en un Dieu Un et Unique, il en est de même pour la croyance  dans le système de la causalité, et le rôle des créatures dans le système du monde, qui ne relève pas du polythéisme mais est complémentaire de la croyance en l'Acte Créateur de Dieu, en considérant que les existants ne sont indépendants ni au niveau de l’influence qu'ils exercent, ni dans leur essence car ils existent par l’existence  de Dieu et sont influents par Son influence.

Par  contre, croire que les créatures sont indépendantes, qu'elles sont mandatées pour «influer», relève du polythéisme, car cela signifie que  le rapport de Dieu au monde est semblable à celui du fabricant à l'outil fabriqué, au rapport du fabricant de voitures, par exemple, à la voiture, ce qui relève du polythéisme. Pour être fabriqué, l'outil a besoin d'un fabricant, mais il poursuit ensuite son parcours, selon les lois mécaniques, sans que le fabricant n'intervienne dans le processus de l'acte. Si nous ramenons les facteurs naturels, comme l'eau, la pluie, l'éclair, la chaleur, le sol, les plantes, les animaux et aussi l'homme, à Dieu, à la manière de ce rapport (du fabricant à son outil), cela sera assurément du polythéisme.

La créature a besoin de Dieu pour apparaître et pour demeurer.

Elle a besoin de Lui dans sa permanence et son influence aussi intensément qu'elle a besoin de Lui lors de son apparition. Le monde est le lieu de l'émanation et celui de la liaison. C'est pourquoi l'influence exercée par les choses et leur causalité sont le lieu de l'exercice de l'influence divine et de Sa causalité. La créativité des forces déposées dans l'humain et autres que l'humain est le lieu de la Créativité de Dieu et du déploiement de Son action.

Il nous faut indiquer ici que la croyance des Ash'arites concernant le rôle des choses dans le monde, jugée comme étant du polythéisme, est en fait le polythéisme même, car ceux qui l'approuvent croient, inconsciemment. en l'indépendance de l'essence des existants, face à l'Essence divine, ce qui les entraîne à considérer que les existants capables d'exercer une influence sont indépendants quant à leur influence et sont associés à Dieu, gloire à Lui.

Nous comprenons par conséquence que la frontière entre l'Unicité et le polythéisme ne se situe pas dans la croyance ou non en l'existence d'un rôle influent et causal d'un existant autre que Dieu.

 

Croire en une force supra-naturelle chez quelques existants

Il y a certain qui prétendent que croire en la présence d'une force supra-naturelle (située au-delà des lois naturelles communes) chez un être donné, qu'il soit ange ou humain (prophète ) relève du polythéisme, faisant de cette question le fondement distinguant la foi du polythéisme. Ils prétendent aussi que la croyance en la force et l'influence exercée par un homme défunt relève aussi du polythéisme, car l'homme décédé devient une matière inanimée, et toute matière inanimée ne jouit d'aucun sentiment, d'aucune puissance ou volonté. Par conséquent, la croyance dans l'existence d'une perception chez le mort, le fait de le saluer, de le respecter, de s'entretenir avec lui ou de lui réclamer quelque chose relève du polythéisme car ces actes impliquent la croyance en une force supra-naturelle chez un autre que Dieu.

Ils ont également prétendu que la croyance en l'existence d'influences subtiles et inconnues opérées par les choses, comme la croyance en l'aptitude d'un sol précis pour la guérison ou en l'influence d'un lieu donné pour exaucer un vœu, relève du polythéisme car cela impliquerait la croyance en une force supra-naturelle dans une chose, ce qui constitue une association à Dieu. 

à suivre...

 

Extrait du livre du concevoir le monde, La vision de l’Islam (par Professeur Mortada Motahari)
samedi, 20 octobre 2018 14:02

Imam Haasan al-Mujtaba(as) se présent:

Imam Haasan al-Mujtaba(as) se présent:

Quand il est devenu le 5e Khalife, il a fait un discoure dans laquelle il s'est présenté en ces termes:

Je suis le fils de celui qui vous apportait le bon présage.

Je suis le fils de celui qui vous prévenait.

Je suis le fils de celui qui rappelle à Dieu par Son ordre.

Je suis le fils de la lampe lumineuse !

Je suis d'une famille que Dieu a purifiée et a éloignée d'elle toute souillure.

Je suis d'une famille dont Dieu a imposé l'amitié dans Son Livre en disant : " Dis : Je ne vous demande pour cela aucune rémunération sauf l'amitié pour mes proches. Quiconque manifeste une bonté d'œuvre, nous l'augmenterons pour lui "

Est-il que la bonté d'œuvre est notre amitié, nous Ahloul Beyt !

Ici, Abdullah Ibn Abbas, cousin et compagnon du prophète(p) se leva et dit : "ô , les gens, c'est celui-ci le fils de votre prophète et le tuteur désigné par votre Imam, allez-y, prêtez-lui serment de fidélité et d'obéissance."

Les gens répondirent favorablement à l'appel d'Ibn Abbas et dirent : "Comme il est aimable ! Et comme elle est obligatoire son obéissance !" Et ils s'avancèrent, l'un après l'autre pour prononcer la formule de la bèy'âh (serment d'obéissance). Et c'est ainsi que l'Imam Hassan (Psl) fut désigné comme 5e calife des musulmans.

Son Khalifat a duree que 5 mois, due au complots et la révolte de Muawyah, soucieux de l’unité des musulmans et pour éviter une guerre inter musulmane et faute de combattants,Imam Al-Hassan a conclu un traité de réconciliation avec Muawyah et renonça au califat.

Son attitude entraîna la réconciliation des deux groupes belligérants, ce qui réalisa ainsi la parole du Prophète (p), qui a dit : « Mon que voici est un maître. Et Allah réconciliera grâce à lui deux parties musulmanes  » (Boukhari).

 

-Par ailleurs, Son grand-père, Le Messager d'Allah (p) l’aimait beaucoup et disait de lui et de son frère al-Husayn Ibn 'Alî: « Voici mes fils, les fils de ma fille Fatima. Seigneur, je les aime. Aime-les donc et aime ceux qui les aiment » (At-Tirmidhî).Il dit également :« Voici un Ange qui n’est jamais descendu sur la terre avant cette nuit. Il a demandé la permission à son Seigneur pour venir me saluer et m’annoncer la bonne nouvelle que Fatima serait la meilleure femme des habitants du Paradis et que al-Hassan et al-Hussayn en seraient les deux meilleurs jeunes gens »(At-Tirmidhî).

Au nom Allah le plus miséricordieux

Le Messager de Dieu (P) disait : « Al-Hassan et al-Hussein sont les deux maîtres des jeunes du Paradis. Celui qui les aime m’aime et celui qui les déteste me déteste » 

Ces propos, et beaucoup d'autres ont été émis par le Prophète (P) alors que al-Hassan et al-Hussein (p) étaient encore très jeunes. C'était, pour lui, une façon de parler aux Musulmans de l'avenir de ses deux petits fils. Une façon de leur dire qu'à partir de leur attachement à Dieu, de leur fidélité à Dieu, de leur appel à Dieu, de leur action pour assainir la religion de leur Grand-père, de leur lutte pour la cause de Dieu, leur avenir est celui de deux personnes qui allaient vivre au Paradis en tant que les deux seigneurs de ses habitants.

Il existe un Hadîth que rapportent les Sunnites et les Chiites, à savoir le Hadîth dit de la "Couverture". On le trouve dans les "Sunan" de Tirmidhî, qui le tient  qui le tient de 'Umar Ibn Abû Salama qui a été élevé par le Messager de Dieu (P). Il y dit : "Ce Verset,  ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33) a été révélé dans la maison de sa mère, 'Umm Salama, l'épouse du Messager de Dieu (P). Le Prophète (P) avait appelé Fâtima, 'Alî, al-Hassan et al-Hussein (p) et, se glissant tous sous une couverture, il a dit : 'Voilà les Gens de ma Famille ! Seigneur, Fais écarter d'eux la souillure et fais-les purifier totalement !'. Alors Umm Salama a dit : "Suis-je avec eux, ô Messager de Dieu ?". Il a répondu : "non mais Tu as ta place et tu auras du bien". Cela constitue une réfutation des allégations qui disent que ce Verset ait été révélé au sujet des femmes du Prophète (P), du fait que 'Umm Salama était l'une de ses femmes. Mais le Prophète (P) a indiqué ainsi que "Ceux de la Couverture" étaient exclusivement les Gens de sa Famille. Ce même Hadîth a été rapporté de 'Umm Salama par Ma'qil Ibn Yasâr, Abû al-Hamrâ' et Anas Ibn Mâlik.

Ibn 'Asâkir, qui le tient de Zayd Ibn Arqam, a dit : "Je me trouvais avec le Messager de Dieu dans sa Mosquée. Et voilà qu'accompagnée de ses deux fils, al-Hassan et al-Hussein et suivie par 'Alî, Fâtima sort de sa maison et se dirige vers la chambre du Messager de Dieu (P). Alors, le Messager (P) m'a regardé en disant : 'Celui qui aime ceux-là m'aime, et celui qui les hait me hait' ''. Un autre rapport que relate al-Barâ' Ibn 'Azib dit : "J'ai vue le Messager de Dieu (P) portant al-Hassan Ibn 'Alî (p) sur son épaule en disant : "Seigneur, je l'aime. Aime-le donc". Anas Ibn Mâlik a dit : "Personne ne ressemblait au Messager de Dieu autant que al-Hassan Ibn 'Alî. Lorsque le Messager de Dieu (P) manquait aux gens, il regardaient al-Hassan pour y voir les traits du Messager".

D'autres savants affirment que "Al-Hassan (p) était le plus magnanime parmi les gens et le plus facile de caractère". Ils supportaient les préjudices qu'on lui portait, il pardonnait ceux qui les lui portaient. Il ne répondait pas à leurs mauvaises actions que par des bonnes. Ces conduites étaient celles du Messager de Dieu (p) à partir desquelles l'Imâm al-Hassan et l'Imâm al-Hussein (p) étaient éduqués.

Quand il faisait le pèlerinage il y faisait le parcours à pied et il lui arrivait d’y aller à pieds nus. Il évoquait Dieu chaque fois qu'il entreprenait de faire quelque chose. Il était le plus sincère et le plus éloquent en parlant. Chaque fois qu'il arrivait devant la porte de la mosquée, il relevait son visage vers Dieu et disait : 'Seigneur, Ton hôte est devant Ta porte. O Bienfaiteur, le malfaiteur vient vers Toi. Efface, Généreux, ce que j'ai de mauvais par ce que Tu as de bon' !". On dit que chaque fois qu'il faisait ses ablutions, il prenait un teint pâle et tremblait de tous son corps. Interrogé sur ce qui lui arrivait, il a répondu : 'Il est normal, pour tout chacun qui se tient devant le Seigneur du Trône, de pâlir et de trembler".   

L'Imâm al-Hassan (p) et son père, l'Imâm 'Alî (p) insistaient sur la nécessité de mettre par écrit la science, à savoir les Hadîth du Messager de Dieu (P). Mais les autres califes s'y opposer car ils craignaient les voir se mélanger au Coran, ce qui n'était pas assez juste et pertinent du fait des différences qui distinguaient le style du Coran de celui du Hadîth. As-Suyûtî écrit, à ce propos, que des dissensions séparaient les Ancêtres, les Compagnons et les Suivants sur cette question de la mise par écrit de la science. Nombreux parmi eux n'y étaient pas d'accord. Mais beaucoup d'autres, dont 'Alî et son fils al-Hassan l'ont fait.

L'Imâm al-Hassan (p) était identique à son père quant à sa raison, son jihâd et sa patience. De son côté, 'Alî (p) avait confiance en son fils al-Hassan (p), mais aussi en son fils al-Hussein (p). Il les invitait à l'accompagner dans toutes les situations difficiles.

Lorsque le groupe de Talha et de Zubayr se révoltait à Bassora, le 4e Calife l'Imâm 'Alî, (p) a envoyé son fils al-Hassan (p) accompagné par 'Ammâr Ibn Yâssir à Kûfa, où il a prononcé un discours dans lequel il a montré au peuple la place que l'Imâm 'Alî (p) occupait auprès du Messager de Dieu, ainsi que la légalité de 'Alî (p). 'Alî (p) envoyait même les gens à al-Hassan (p) pour se renseigner auprès de lui, lui qui portait le science de son Grand père et de son père. Lui qui était la personne digne de lui succéder au califat. Mais avec la mort de l'Imâm 'Alî (p), une grande confusion a eu lieu suite aux complots fomentés par Mu'âwiya. Puis la guerre a éclaté entre le 5e Calife, al-Hassan (p) et Mu'âwiya et al-Hassan a été contraint 6 mois apres son Califat, de signer une paix avec lui mais sans reconnaître sa légalité. Puis, l'Imâm al-Hassan (p) a quitté Kûfa(Iraq) pour Médine où il s'est mis à enseigner et à instruire les gens.

Le testament laissé par al-Hassan (p) à son frère al-Hussein (p)   

 "Voici ce que al-Hassan Fils de 'Alî a recommandé à son frère al-Hussein Ibn 'Alî. Il a déclaré qu'il témoigne qu'il n'y a pas de divinité en dehors de Dieu, Unique et sans associé, et qu'il L'adore comme il se doit, sans Lui prendre d'associé dans Son Royaume, et sans s'écarter de l'humilité dans la reconnaissance de Son Autorité. Il a créé toute chose selon des mesures. Il est le plus digne d'être adoré et le plus méritant d'être loué. Celui qui Lui obéit réussit, celui qui Lui désobéit se perd et celui qui revient vers Lui se retrouve. Je te recommande, ô Hussein, d'être attentif envers ceux que j'ai laissé parmi les membres de ma famille, mes enfants et les membres de ta famille. Je te recommande de pardonner ceux qui, parmi eux, font du mal et d'accepter ce qui provient de ceux, parmi eux, qui font du mal. Je te recommande de me remplacer et d'être pour eux un père. Je te recommande, ô mon frère, de m’enterrer près de la tombe de mon grand-père. Si on s'y refuse, je te demande au nom de la parenté par laquelle Dieu nous a reprochés, et au nom de notre parenté proche qui nous lie au Messager de Dieu (P), de ne pas faire couler, dans cette affaire, ne serait-ce qu’une seule goutte de sang, et ce en l'attente de notre rencontre avec le Messager de Dieu (P) devant qui nous nous disputeront et nous lui rendront compte du mal que les gens nous ont fait après sa mort ».

 Après la mort de l'Imâm al-Hassan (p), l'Imâm al-Hussein (p) a voulu l'enterrer près de la tombe du Messager de Dieu (P). Mais les Umayyâdes, dirigés par Marwân Ibn al-Hakam, l'ont empêché de le faire, et il a fini par l'enterrer à Baqî', près de la tombe de sa grand-mère, Fâtima fille de Asad.

L'Imâm al-Hassan (p) était très versé dans la science. Il se distinguait par sa spiritualité, par sa fidélité à Dieu et à Son Messager (P), par ses bons caractères et sa mansuétude. Il est un bon exemple à suivre par tout Musulman. Que la Paix soit sur lui, le jour où il est né, le jour où il est tombé en martyr et le jour où il sera ressuscité.   

Ce qui se passe dans la région des Balkanes pourrait ouvrir la voie à une "syrisation" de cette région stratégique qui a connu dans les années 90 l'une des pires guerres de la fin de 20ème siècle. La revue russe Nezavissmaïa Gazeta est revenue sur la récente décision de l’OTAN d’élargir sa présence dans les Balkans et a établi un parallèle entre les guerres au Moyen-Orient surtout en Syrie et la situation que vit actuellement les Balkans.

Selon la revue, l'Alliance atlantique prévoit, en fait, de réactiver des "cellules de guerre asymétriques" aux Balkanes et de  plonger ainsi la région stratégiques des Balkans dans d’interminables guerres, à l’exemple de ce qui se passe en Syrie. Il semble que l'OTAN veuille jeter son dévolu sur le Kosovo, le faire remonter contre la Serbie, dans la mesure où les deux parties ne se sont pas remises de la guerre fratricide des années 90.

Le comité militaire de l’Alliance atlantique a tenu ainsi une réunion à Varsovie début octobre et ce, en présence des ministres des Affaires étrangères et des chefs d'état-major des pays membres de l'Alliance. Au menu des discussions?  «La préparation, la réactivité, la modernisation et les recommandations concernant les futurs opérations, exercices et événements de l'Alliance, incluant une coopération plus étroite avec les organisations internationales ».

En fait, l’OTAN a décidé d’opter pour de nouvelles approches, abandonnant des tactiques classiques de guerre. Les think tanks financés par l’Alliance ont mis en avant l’utilisation de drones et de missiles à courte et très courte portée, et à bas prix. 

Selon des sources concordantes, 14 gardes-frontières iraniens ont été enlevés, ce mardi 16 octobre à l'aube, dans la ville de Mirjaveh, dans la province du Sistan-et-Baloutchistan. Les éléments terroristes qui seraient à l'origine de cet enlèvement avaient été repoussés à plusieurs reprises, ces deux derniers mois. 

Selon Téhéran 24, des membres du Bassij (Corps des mobilisés) ainsi que des soldats de l'armée figurent au nombre des forces enlevées. L'enlèvement a eu lieu à Lolkadan, localité située à 50 kilomètres de la ville de Mirjaveh, proche des frontières avec le Pakistan.

Des cellules takfiristes soutenues par Riyad sont actives au Pakistan voisin. L'une d'entre elles, la dénommée Jaish al-Adl, procède à des enlèvements et des attaques terroristes visant les gardes-frontières iraniens. 

Ce groupuscule a revendiqué l'enlèvement des gardes-frontières iraniens. 

 

Le martyre de Rokaya fille de l'Imam Hussein(p)

Hazrat Ruqaya (P), fille de l’Imam al-Hussein (Psl), a participé à l’épopée de Karbala en mourant en martyre. Elle créa un autre héroïsme aussi bien que les autres, aussi bien que les autres «gens de la maison» et des personnes présentes.

 
Ruqaya , son nom dérive de «roqiyy» signifiant «s’élever» et «progrès». Il faut mentionner que ce nom fut son titre honorifique, bien que son vrai nom ait été «Fatima». 

Son honorable mère 
La mère de Ruqaya (P) s’appelait Om Esagh, elle était considérée comme une dame vénérable et vertueuse.

Selon certains récits, l’âge béni de Ruqaya (P) lors de son martyre, était de trois ans mais selon certains autres récits, elle avait quatre ans, ou encore quelqu’un d’autre affirma qu’elle avait cinq ou sept ans.


Ruqaya (que le salut soit sur elle) dans Achoura 
La présence de Hazrat Ruqaya (P) dans l’épopée d’Achoura montre une autre dimension de la gloire et de la grandeur de cet évènement. La présence de cette petite fille dans le mouvement rouge al-Husseini ne fut pas un événement simple et insignifiant. 
 

Selon les témoignages des chroniqueurs et de ceux qui traitèrent le drame de Karbala, le trépas de Ruqaya (que le salut soit sur elle) en tant qu’enfant martyr âgée de trois ou quatre ans, peu de temps après l’épopée sanglante de Karbala, eut lieu en 61 H.


Ruqaya (P), bien qu’étant toute jeune, passa les frontières de l’histoire et atteignit l’éternité. Il semble que ce soit peut-être la première chose merveilleuse à propos de Ruqaya (P), de même que pour son frère, Ali Asghar (Psl), un nourrisson, parvenir à une telle vénération, autrement dit il semble qu’un autre événement important de l’épopée d’Achoura soit la diversité des âges de ses personnages, du plus jeune au plus âgé (Habib ibn Mazaher).


Les malheurs et les épreuves que Ruqaya (P) a subis de Karbala à Koufa, de Koufa à Damas étaient si tristes et si effroyables qu’ils choquèrent la conscience de tout homme libre et pieux mais aussi touchèrent et blessèrent l’âme et le cœur.

Supporter la chaleur intense et la soif, la présence sur le champ de bataille du martyre de ses parents, être otage et témoin de comportements odieux, de persécutions et tourments physiques et spirituels, la nostalgie de son père dans les ruines de Syrie,… furent les signes des grandes épreuves auxquelles une petite enfant fut confrontée...


La famille de Imam Hussein(p) fut amenée comme prisonniers de guerre de ville en ville jusqu'a Sham, le capital. Parmi ce groupe prisonnier de guerre, se figure Roukhaya, la fille d’Imam Hussein. Prophète psl avait une fille au même nom également. Roukhaya n`avait que 4 ans. Elle a trop souffert par perte de son père, aussi elle a été maltraite durant ce voyage horrible, une nuit elle s’est réveillée en pleurant disant a sa tante Zaynab la fille de Fatma p, Ma tante ! Dans mon rêve j'ai vu mon père ! Je ne l'avais pas vu depuis qu'il m'a quitté, ce jour horrible... Alors je lui ai tout raconté. Tout ce que nous avons enduré jusqu'à aujourd'hui. Il m'a dit : "Roukhaya, tes souffrances ont assez duré ! Roukhaya, ma fille chérie, je suis venu te chercher !»

Roukhaya éclata en sanglots. Alors toutes les femmes, et les enfants aussi se mirent à sangloter. Yazid,le Calif Tyran qui passait à ce moment-là près d'un soupirail de la prison, demanda ce qui se passait. Des gardes lui dirent que Roukhaya, la fille de l'Imam Hussein voulait voir le visage de son père. Yazid donna des ordres.
Des gardes entrèrent bientôt dans le cachot. L'un d'eux portait un plateau d'argent recouvert d'une étoffe de tissue. Le garde déposa le plateau devant Roukaya. Il retira l'étoffe. La torche qu'il brandissait éclaira la tête de l'Imam Hussein.
Roukaya s'empara de la tête de son père. Elle la serra contre elle, l'embrassant comme elle l'avait embrassée des milliers de fois quand il était vivant. Au bout d'un moment ses sanglots se calmèrent.
Dame Zaynab s'approcha de Soukeina qui était immobile, recroquevillée autour de la relique de l'Imam.
- Roukhaya ma fille, ne reste pas ainsi courbée sur la tête de ton père.
Soukeina ne répondait pas. Zaynab voulut secouer doucement l'épaule de l'enfant. Mais Soukeina avait cessé de vivre. Son père tant aimé avait tenu la promesse qu'il lui avait faite en rêve. Maintenant elle était avec lui, au Paradis.
Sa tombe est à Damas en Syrie d’aujourd’hui ,un lieu de visite.