تقي زاده

تقي زاده

mardi, 06 novembre 2018 13:20

Arba'în

Arba'în (en arabe : الأربعين)( Arba'ïn signifie en arabe : quarantième) coïncide avec le 20 Safar du calendrier hégirien. C’est le quarantième jour après la tragédie de Karbala où l’Imam al-Husayn (a) et ses compagnons ont été tués en martyre le jour de Achoura de l’an 61 H.

Le martyre de Imam Hussain est toujours célébrée ce jour et des millions de personnes viennent le visiter en ce jour, car il a sacrifié sa vie et celle de sa famille pour défendre les principes d’Islam, quel que soit le prix à payer. C'est cet altruisme qui fait que sa mémoire est toujours en vie aujourd'hui. Inspirant Ghandi dans sa révolution qui a déclaré : "J'ai appris de Houssain comment être victorieux même en étant opprimé". L'histoire de Hussain est celle d'un combat pour la Justice et contre la tyrannie.

C’est le jour où Jâbir b. 'Abd Allâh Ansârî, le grand Compagnon du noble Prophète(p)est arrivé à Karbala pour rendre visite à la tombe de l’Imam al-Husayn (a). Il est cité que, de retour de Syrie à destination de Médine, lescaptifs de Karbala y sont arrivés le 20 safar de l’an 61 de l’hégire lunaire et ont visité la tombe de l’Imam al-Husayn (a).

 Dans les traditions chiites ce jours est considéré comme très important et une des pratiques particulières et très conseillées de ce jour est la Ziyâra de Arbaïn. Cette pratique est considérée, selon une tradition attribuée à l'Imam Hasan al-Askarî (a), un des signes de Mu'min (le vrai chiite dans).

Selon une tradition attribuée à l'Imam Hasan al-Askarî (a) attribué à l’Imam al-Askarî (a), la visite de la tombe del’Imam al-Husayn (a) durant l’Arba'în est considérée comme une preuve de fidélité.

Voici le contenu de hadith :

Les signes de Mu'min (vrai chiite) sont cinq:

  1. de faire 51 rak'ats de prière par jour (24 heure). C'est à dire qu'en plus des 17 rak'ats de prières obligatoires journalières, il effectue aussi 34 rak'atsde nâfila (prière conseillée et non obligatoire),
  2. d'effectuer la Zîyâra d'Arba'ïn,
  3. de mettre une bague dans sa main droite,
  4. de mettre son front sur la terre lors de sa prosternation (pour plus de précision voir Turbat de prière)
  5. de prononcer le «بسم اللّه الرّحمن الرّحيم» à voix haute (lors de ses prières) [1].

 

 La grande marche/procession des croyants qui essaient de se présenter le jour de l’Arba'în à Karbala est l’une des plus importantes cérémonies de deuil auxquelles participent des fidèles du monde entier. Cette marche/procession est en quelque sorte l’application du hadith cité ci-dessus.

La recommandation de la visite de la tombe de l’Imam al-Husayn (a)pendant l’Arba'ïn a fait que des chiites, notamment ceux installés en Irak se dirigent chaque année de différents coins de l’Irak en direction de Karbala. Cette marche effectuée en général à pieds est l’une des plus grandes manifestations et processions religieuses musulmanes à travers le monde.

La procession durant les années récentes

Quant à la période contemporaine, il est important de savoir qu'à l'époque de Saddam Hussein, toute sorte de commémoration et cérémonie de deuil était interdite. Ainsi ce fut pour la première fois, en 2003, que les chiites ont pu effectuer leur marche vers Karbala. La première année après la chute de Saddam, seulement 2-3 millions de personnes y ont participé. Mais depuis, le nombre des participants augmentent très visiblement, chaque année.

En 2013 (1392 h.s.-1435 H.L.) selon certains rapports, autour de 15 millions de personnes, toutes nationalités confondues, avaient participé à cette procession et en 2017 presque 20 millions croyant ont participé à cette marche pacifique, spirituelle d’Arabain !

Il faut préciser que la plupart de ces pèlerins sont des Irakiens, mais il y a aussi ceux qui y viennent d'autres pays. En 2013 par example, 1 300 000 pèlerins y étaient allés d'autres pays.

L’Imam al-Hussein (Psl) aimait Dieu comme personne ne L’a aimé. Il était ouvert à Dieu comme personne ne Lui a été ouvert. Comme son père, il aimait Dieu et Son Messager et il était aimé de Dieu et de Son Messager. Il s’est dirigé vers Karbalâ’ pour donner à l’humanité une leçon qui est celle de celui qui porte un message et qui reste fidèle à son message jusqu’au martyre. 

Cette grande commémoration avec laquelle nous vivons al-Hussein (Psl) en tant qu’Imam, en tant que bien-aimé et en tant que dirigeant, continue de renouveler en nous la foi en l’Islam. Elle nous incite à le défendre et à refuser l’oppression et l’arrogance. 

Nous devons faire de la commémoration de l’Imam al-Hussein (Psl) une révolution dans l’action de l’homme pour la dignité et pour la défense de l’Islam et de tous les Musulmans

 

Le Messager de Dieu  (Pslf) a dit : « Hussein (Psl) fait partie de moi-même et moi-même je fais partie de Hussein. Que Dieu aime celui qui aime Hussein ».

Le 20ème du mois de Safar. La commémoration du quarantième jour de l’anniversaire de son martyre se présente pour qu’on se rappelle à travers elle la personnalité de l’Imam al-Hussein (Psl), la personnalité de l’Imam réformateur, sauveur et dirigeant islamique qui a affirmé la dignité sur la voie du Massage.

En mettant le Message devant la Nation et ses contenus doctrinaux, culturels et légaux, il voulait l’inciter à ne pas s’incliner devant l’illégalité. A cette occasion, nous rencontrons l’Imam al-Hussein (Psl). Nous ne sentons pas son absence par rapport à nous, bien qu’il soit tombé en martyr avant quelques quatorze siècles. La présence de l’Imam al-Hussein (Psl) dans tous les épisodes de cette histoire, son rayonnement dans toutes les ténèbres de l’histoire, continuent de s’imposer sur toute raison qui raisonne, sur tout cœur qui aime et sur l’action qui s’élance, qui relève le défi et qui confronte le défi.


Nous sentons que l’Imam al-Hussein (Psl) est présent parmi nous, car il était le révolté de l’Islam, son Imam et son martyr. Il est vrai qu’il est tombé en martyr à Karbalâ et qu’il y ait été enterré avec la pure élite que constituaient les membres de sa famille et ses compagnons. Pourtant, il était le martyr de toute la Nation et de tout l’Islam. Karbalâ’ ne l’a pas réduit à sa seule géographie, mais il a englobé le monde entier à travers l’universalité de l’Islam, cet Islam que l’Imam al-Hussein (Psl) voulait réformer en réformant la Nation de son Grand-père  (Pslf).


Il voulait lutter contre l’ignorance qui gisait dans les cerveaux des gens. Comme son Grand-père (Pslf), il souffrait en voyant la haine nourrie par eux et la déviance qui dirigeait leur vie. 

Comme son Grand-père (Pslf), il portait le Message et disait : « Seigneur ! Dirige mon peuple sur le droit chemin car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Comme son Grand-père qui souffrait pour ceux qui n’ont pas été ouverts à l’Islam, il souffrait pour ceux qui soutenaient Yazîd et Ibn Ziyâd et qui gagneront l’Enfer à cause de ce soutien. 

Il a dit : « Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par arrogance. Je me suis soulevé pour réformer la Nation de mon grand-père, le Messager de Dieu. Celui qui m’accepte ne fait qu’accepter le vrai. Et c’est à Dieu que revient la rétribution pour le vrai ». Comme les prophètes, al-Hussein (Psl) a donc appelé à la réforme et il voulait ordonner le convenable et interdire le blâmable. 

L’armée ennemie a demandé à al-Hussein (Psl) de s’incliner devant l’illégalité et de se soumettre à ceux qui ont mis la main sur le commandement des Musulmans. Il leur a donné la réponse suivante : « Non par Dieu ! Je ne me soumettrai pas à vous comme un humilié ni ne me baisserai devant vous à la manière des esclaves…on nous fait choisir entre deux choses : Entre la mort et l’humiliation. Loin de nous l’humiliation ! Dieu, Son Prophète et les croyants ne l’acceptent pas pour nous». 

Al-Hussein (Psl) a donc pris position pour le Message de l’Islam, pour sa dignité et sa liberté, pour tout ce que l’Islam propose dans ces domaines. Il a consacré toute sa révolution, toute son action, tous ses sacrifices et son martyre à la consolidation de l’Islam. 

L’Imam al-Hussein (Psl) aimait Dieu comme personne ne L’a aimé. Il était ouvert à Dieu comme personne ne Lui a été ouvert. Comme son père, il aimait Dieu et Son Messager et il était aimé de Dieu et de Son Messager. Il s’est dirigé vers Karbalâ’ pour donner à l’humanité une leçon qui est celle de celui qui porte un message et qui reste fidèle à son message jusqu’au martyre. 

Cette grande commémoration avec laquelle nous vivons al-Hussein (Psl) en tant qu’Imam, en tant que bien-aimé et en tant que dirigeant, continue de renouveler en nous la foi en l’Islam. Elle nous incite à le défendre et à refuser l’oppression et l’arrogance. 

Nous devons faire de la commémoration de l’Imam al-Hussein (Psl) une révolution dans l’action de l’homme pour la dignité et pour la défense de l’Islam et de tous les Musulmans.

Le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a condamné le massacre des musulmans nigériens dans la journée d'Arbaïn.
Selon l'agence Tgahrib (APT), le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a publié une déclaration dans laquelle, il a condamné l'attaque de l'armée nigérienne contre les musulmans dans la journée d'Arbaïn.

Nous avons appris, une autre fois, le douloureux massacre des musulmans nigériens dans la journée d'Arbaïn du vénéré Imam Hussein qui réclamaient la libération du religieux cheikh Ebrahim Zakzaki, indique la déclaration.

Nous condamnons ce crime lâche et croyons que ce crime sera noté parmi les crimes commis par les arrogants contre les nations musulmans dont le massacre des Palestiniens par les sionistes, insiste la déclaration.

Nous condamnons également l'attribution de ces massacres à d'autres écoles et sectes religieuses parce que ces crime ne sont pas commis contre une école religieuse ou une ethnie mais contre toute l'humanité, ajoute la déclaration.
 
 
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué lundi comme "un jour historique" le rétablissement par les Etats-Unis de sanctions contre l'Iran. 
 
Six mois après s'être retiré unilatéralement de l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, le président américain Donald Trump a rétabli lundi des sanctions draconiennes contre les secteurs pétrolier et financier iraniens, qui avaient été levées sous Barack Obama.

"C'est un jour historique", a dit M. Netanyahu à des parlementaires de son parti, selon des propos rapportés par ses services.

C'est aussi "un grand jour pour l'avenir d'Israël", a-t-il indiqué.

Le secrétaire au Trésor américain Steven Mnuchin a expliqué la semaine dernière que les Etats-Unis souhaitaient déconnecter l'Iran de Swift, comme c'était le cas de 2012 à 2016.

M. Netanyahu a présenté le rétablissement des sanctions comme une victoire personnelle.

"Nous voyons aujourd'hui le résultat de cette longue bataille ininterrompue", a-t-il déclaré.
Trois Palestiniens ont été tués dimanche dans un raid aérien israélien à Gaza, a annoncé le porte-parole du ministère de la Santé de l'enclave palestinienne, Achraf al-Qodra. 
 
Le ministère n'a pas donné leur identité, soulignant uniquement que ces trois Palestiniens, dont les corps ont été transportés vers un hôpital de Gaza, "semblaient mineurs".
 
L'armée israélienne a affirmé avoir mené un raid aérien contre trois Palestiniens qui s'étaient approchés de la clôture de sécurité séparant la bande de Gaza et les territoires palestiniens occupés par Israël "avec l'intention de l'endommager", sans donner plus de précisions sur leur sort.

Après sa guerre dévastatrice contre la Bande de Gaza, l'armée israélien mène souvent des raide contre l'enclave palestinienne sous blocus.

Le Leader de l’Iran a déclaré que la République islamique avait réussi à surmonter tous les défis créés par les États-Unis au cours des 40 dernières années.

"L’objectif des Etats-Unis a été de restaurer la domination qu’ils avaient (avant la victoire de la Révolution islamique en 1979) mais il a échoué. Washington a été battu par la République islamique ces 40 dernières années ", a déclaré le chef de la révolution islamique iranien, Seyed Ali Khamenei, dans un discours prononcé samedi lors d'une réunion avec des milliers d'étudiants iraniens. 

Au cours des quatre dernières décennies, a ajouté le dirigeant iranien, les États-Unis ont défié l'Iran, mené des guerres militaires, psychologiques et médiatiques, mais la République islamique d'Iran a toujours été du côté des vainqueurs de ce champ de bataille.

L'Ayatollah Khamenei a souligné que les États-Unis sont maintenant "beaucoup plus faibles qu'il y a 40 ans" et a expliqué que "les États-Unis sont en déclin". Les puissances américaines douces et dures ils rétrécissent en ce moment, a souligné le Leader.

"Le pouvoir coercitif des Etats-Unis, c'est-à-dire son pouvoir économique et militaire, est également en déclin. C'est pourquoi Washington a été contraint de recourir à des sociétés (militaires privées) telles que Blackwater pour atteindre ses objectifs militaires", a-t-il déclaré.

Aujourd'hui, a déclaré le leader, le monde entier s'oppose à la politique américaine et aux décisions prises par son administration présidée par Donald Trump. "Ce nouveau président américain (...) a discrédité ce qui restait du prestige pour les Etats-Unis et la démocratie libérale", a-t-il déclaré.

"L'objectif des sanctions américaines est de paralyser et d'arrêter l'économie iranienne, mais ces restrictions ont favorisé l'autosuffisance du pays persan", a déclaré l'ayatollah Khamenei, évoquant les embargos qui entreront en vigueur lundi et cibleront les secteurs des transports, des finances et de l'énergie de l'Iran.

L'Ayatollah Khamenei a qualifié de "mensonge honteux" les affirmations des autorités américaines selon lesquelles les embargos sont dirigés vers le gouvernement et non vers le peuple iranien. "C'est un mensonge honteux car ils (les Américains) sont opposés à la volonté et à la résistance de la nation perse", a-t-il déclaré.

Dans une autre partie de son discours, le dirigeant a précisé que la République islamique d’Iran continuera à résister contre l’hostilité des États-Unis jusqu'à ce que Washington mettre de côté ses pratiques impérialistes.
 
« Vous pouvez avoir une interaction avec États-Unis quand il laisse ses politiques impérialistes, mais c’est très peu probable puisque l’impérialisme se caractérise par ses pratiques de domination » a souligné l’Ayatollah Khamenei.

Le leader de la révolution islamique a défendu à la fin de son discours le droit des nations de la région, notamment l'Irak, le Liban et la Syrie, de renforcer leur culture de résistance, affirmant que la population de ces pays détestait l'expansionnisme des États-Unis. 

Le leader iranien a fait ces déclarations en face de la « fête nationale de la lutte contre l’hégémonie », qui est célébré le 4 novembre, 13 d’Aban le mois iranien. L’année 1979, à cette date, les étudiants révolutionnaires conscients des actes d’espionnage qui a effectué de Washington contre le pays de Perse a pris l’ambassade américaine à Téhéran.

À cet égard, le 4 novembre de chaque année, le jour du prélèvement de la dite nid d’espionnage, Iraniens descendent dans la rue pour montrer leur détermination et de volonté dans la lutte et la résistance contre les puissances hégémoniques.

Le 5 novembre, au lendemain de cette commémoration nationale, Washington envisage de réimposer la deuxième série de sanctions contre le secteur des hydrocarbures et le secteur bancaire en Iran. La première série de sanctions concernant l'achat de dollars américains, le commerce de métaux précieux et l'industrie automobile de Téhéran a été appliquée en août dernier.

L’Iran affirme avoir déjoué de nombreuses attaques contre ses infrastructures de communication nationales organisées par le régime israélien.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Un régime dont les antécédents d'utilisation d'armes cybernétiques telles que le virus Stuxnet sont clairs a tenté cette fois de porter atteinte aux infrastructures de communication de l'Iran, mais n'a pas atteint son objectif grâce à la surveillance des équipes techniques", a-t-il tweeté lundi le ministre iranien des technologies de l'information et de la communication, Mohamad Javad Azari Jahromi.

Le ministre persan a toutefois souligné que le gouvernement persan ne se détournerait jamais des "actes hostiles" d'Israël, mais porterait sa cause de cybercriminalité devant les organisations internationales.
 
Peu de temps auparavant, le président de la Société iranienne des infrastructures de télécommunications (TIC, Hamid Fatahi, avait signalé l'interception de ses services. Au début de cette journée, plusieurs tentatives d'infiltration de leurs systèmes.

"Aujourd'hui, certaines de nos infrastructures de communication ont été attaquées au moyen d'un régime illégal. Les vaincre a été très facile! (Les Israéliens) ont montré à la communauté internationale que leur accusation d'Iran sur des cyberattaques (#CyberAttacks) n'était rien d'autre qu'une illusion ridicule. Rappelez-vous Stuxnet, "Fatahi a tweeté.

Différentes sources perses ont indiqué que la société israélienne Golden Line, basée à Tel Aviv (ouest des territoires palestiniens occupés) et spécialisée dans la téléphonie fixe et mobile, était le principal responsable de la cyberattaque.
 
En juin 2010, le virus Stuxnet a contaminé des équipements industriels dans le monde entier. Elle visait les installations industrielles iraniennes, notamment la centrale nucléaire de Bushehr, située dans le sud de la Perse.

Selon un documentaire réalisé en 2016 par le réalisateur américain Alex Gibney, le projet Stuxnet aurait été lancé principalement par les États-Unis, bien que l'armée israélienne se soit ralliée par la suite. Le virus faisait partie d'un projet beaucoup plus vaste des services de renseignement américains et Israël d'attaquer l'infrastructure nucléaire du pays persan.

En 2013, Edward Snowden, ancien employé de la CIA (Agence centrale de renseignement des États-Unis), a également assuré que et Israël avait créé le virus informatique Stuxnet pour saboter le programme nucléaire iranien.

MONOTHÉISME 

L’idée erroné: l'associationnisme au niveau de l'essence divine

Cette idée est celle qui relève le plus du polythéisme, selon les critères de l'Unicité.

Nous avons abordé, en répondant à la théorie des Ash'arites, que ces derniers ont nié l'influence et la causalité dans les choses, croyant que le fait d'approuver l'influence et la causalité des choses entraîne; la croyance en des sources créatrices autres que Dieu. Nous avions; répondu que les choses, pour constituer des pôles face à Dieu, doivent bénéficier d'une essence indépendante. Il en découle que les Ash'arites ont cru, sans le savoir, en l'indépendance de l'essence des choses, ce qui est le polythéisme même. Les Ash'arites ont voulu prouver l'Unicité des actes au niveau création de Dieu en niant l'influence des choses, mais ils sont tombés, sans le savoir, dans cette forme d'associationnisme au niveau de l'essence. 

C'est de la même manière que nous répondons aux Salafites et les wahhabites.Ils ont cru, sans le savoir, en une certaine indépendance de l'essence des choses, ce qui les amenés à croire que l'existence d'une force supra-naturelle dans les choses nécessite la croyance en des associés à Dieu, négligeant que l'existant est lié, dans toute son identité, à la volonté divine, car il est dépourvu de toute entité indépendante qui ne s'appuie pas, pour exercer son influence supra-naturelle ou naturelle à la fois, sur Dieu le Très-Haut, plus que sur lui-même. Cet existant n'est qu'un sillon pour le passage de l'émanation divine vers les choses. Est-ce que le fait de croire que Gabriel est un moyen pour l'émanation de l'inspiration et de la science, ou que Mikael est un moyen pour la subsistance, Isra’il un moyen de l'émanation des âmes et Isra'il l'ange de la mort, relève du polythéisme?

Cette idée est la pire forme de polythéisme dans le cadre de l'Unicité dans la création, car elle croit en une division de l'action entre le Créateur et la créature. Les actes métaphysiques, selon cette pensée, sont du domaine divin et les actes naturels sont propres à la créature ou communs entre le Créateur et les créatures. Définir un cadre pour les actes des créatures constitue le polythéisme même au niveau de l'acte, et consacrer un cadre commun pour le Créateur et la créature est une autre forme de polythéisme au niveau de l'acte.

Contrairement à ce qui est couramment admis, le wahhabisme n'est pas une théorie hostile seulement à l'Imamat, mais elle est également hostile à l'Unicité et à l'être humain.  Cette idée est hostile à l’unicité car elle croit en la division entre les actes divins et les actes humains, tout comme elle pratique une sorte de polythéisme subtil, comme  nous l'avons indiqué plus haut. Elle est hostile à l'être humain car elle n'a pas compris les avantages déposés dans l'homme, qui lui permettent de s'élever au-delà des anges, pour devenir le vicaire de Dieu sur terre, selon le texte coranique, en le rabaissant au niveau de la bête animale.

De plus, différencier ainsi entre le mort et le vivant, en considérant que les morts, même dans la vie future, ne sont pas vivants, et limiter la personnalité de l'être humain à son corps matériel, qui se transforme en une matière inanimée après sa mort, sont des idées matérialistes hostiles à la pensée divine. Nous aborderons cette question dans d'autres lieux, en parlant de la résurrection.

 

La différenciation entre l'effet invisible et subtil et l'effet visible et claire, considérant la première comme relevant de la métaphysique et la seconde non, est une forme de polythéisme.

 

D'où la parole du messager de Dieu, que la prière soit sur lui et sur sa famille: Le polythéisme est plus imperceptible que le glissement des fourmis sur un rocher, dans la nuit noire ».

 

 
à suivre....

Un aperçu sur le  livre du concevoir le monde, La vision de l’Islam par Professeur Mortada Motahari

L'Arabie saoudite n'a aucune intention d'imposer à ses clients occidentaux un embargo sur le pétrole comme celui de 1973 et continuera à dissocier le pétrole de la politique, a déclaré lundi le ministre saoudien de l'Énergie en pleine crise provoquée par la mort du journaliste Jamal Khashoggi.

" Nous n'en avons aucune intention ", a répondu Khaled al-Faleh à l'agence russe Tass qui lui demandait s'il existait un risque de nouveau choc pétrolier.

Khaled al-Faleh, ministre saoudien de l'Énergie. ©Reuters

La version officielle avancée par Riyad d'une mort "accidentelle" de Jamal Khashoggi au cours d'une altercation dans le consulat saoudien à Istanbul n'a pas convaincu grand monde, à l'exception de Donald Trump qui s'est efforcé de désamorcer la crise en évoquant des explications "crédibles". Plusieurs responsables républicains au Congrès ont en revanche renouvelé leurs critiques contre l'Arabie saoudite et en particulier le prince héritier Mohammed ben Salman, dont plusieurs proches sont directement impliqués.

"Cet incident passera", a laconiquement répondu Khaled al-Faleh à Tass. "Mais l'Arabie saoudite est un pays extrêmement responsable. Nous avons utilisé depuis des décennies notre politique pétrolière comme un outil économique responsable séparé de la politique."

Le ministre saoudien a néanmoins ajouté qu'il ne pouvait pas exclure que le prix du baril de brut remonte au-dessus de 100 dollars après l'entrée en vigueur des sanctions américaines visant le secteur pétrolier iranien. "Je ne peux pas vous le garantir, car je ne sais pas ce que vont faire les autres producteurs", a-t-il dit. "Il y a des sanctions contre l'Iran et personne ne sait ce que deviendront les exportations iraniennes. Il y a aussi des baisses de production potentielles dans différents pays comme la Libye, le Nigeria, le Mexique et le Venezuela", a détaillé Khaled al-Faleh. "Si la production baisse de trois millions de barils par jour, nous ne pourrons pas couvrir ce volume. Nous devrons donc taper dans nos réserves", a-t-il poursuivi.

Ces dernières semaines, la Russie a adopté une position plus dure à l'égard de l'activité de l'armée de l'air israélienne près des frontières syriennes, a rapporté un quotidien en ligne israélien.

Selon Haaretz, la Russie en déployant de nouveaux systèmes de défense antiaérienne envisage de limiter les activités des avions de combat israéliens dans le ciel syrien.

Le site israélien s’est penché dans un article sur les conséquences du crash de l’avion Il-20 russe. Il considère que les relations entre Tel-Aviv et Moscou se sont beaucoup dégradées ajoutant que les Russes exigent des coordinations préalables de la part des forces de défense israéliennes via la « ligne de communication spéciale » destinée à empêcher tout affrontement aérien entre les deux parties.

Pour limiter davantage la marge de manœuvre des avions de guerre israéliens, la Russie a déployé de nombreux radars de défense antiaériens en Syrie.

Haaretz fait état de plusieurs avertissements lancés à l’encontre des chasseurs israéliens durant la semaine dernière quand ils se sont rapprochés des frontières syriennes depuis le nord des territoires occupés palestiniens.

Le comportement de la Russie est interprété en Israël comme une réponse à l’incident au cours duquel un missile antiaérien syrien a abattu un avion du renseignement russe, le 17 septembre, près de Lattaquié dans le nord-ouest de la Syrie.

Sous l’ordre direct du président russe, Vladimir Poutine, le ministère russe de la Défense a livré le 1er octobre des systèmes de défense antiaérienne S-300 à Damas.

Haaretz a qualifié de publiques et diplomatiques, les mesures de Moscou indiquant que la Russie signalait à Israël son intention de limiter sa liberté de manœuvre dans le ciel syrien.