تقي زاده

تقي زاده

Le Hezbollah irakien a révélé les localités où se cachent les terroristes de Daech et les éléments des Forces démocratiques syriennes sur la rive orientale de l’Euphrate.

Les Kataeb Hezbollah, aussi appelées le Hezbollah irakien, ont révélé, le mercredi 27 juin, les localités où se cachent les terroristes de Daech et les éléments des Forces démocratiques syriennes, soutenus par les États-Unis, sur la rive orientale de l’Euphrate. Le Hezbollah irakien a souligné que les États-Unis tentaient d’empêcher l’armée régulière syrienne de déloger les terroristes opérant sur la rive orientale de l’Euphrate.

« Les Américains comptent réorganiser les terroristes de Daech en Irak, d’où leurs attaques visant les combattants des Hachd al-Chaabi sur la frontière irako-syrienne », a déclaré le porte-parole du Hezbollah irakien, Mohammed Mohi.

Et d’ajouter : « Sur la rive orientale de l’Euphrate, il existe une région avec une superficie de 2.000 km² qui couvre al-Qaïm jusqu’à Tall Safouk, au sud de Tal Afar, et c’est bien dans cette région que les résidus des terroristes de Daech se sont abrités. De l’autre côté en Syrie, sont déployés les militaires américains et les éléments des FDS qu’ils soutiennent. Les combattants des Hachd al-Chaabi sont, pour leur part, déployés sur la frontière irako-syrienne afin de repousser les attaques terroristes de Daech. »

Le porte-parole du Hezbollah irakien, Mohammed Mohi. (Photo d'archives)

Le porte-parole du Hezbollah irakien a souligné que les Américains et les éléments des FDS empêchaient, d’une part, l’armée syrienne de s’approcher de l’est de l’Euphrate et de libérer cette zone et d’une autre part ils mettaient sous pression les combattants des Hachd al-Chaabi afin de perturber leur mission et de rendre le terrain propice à la réorganisation de Daech à l’intérieur de l’Irak.

« La meilleure réaction aux mesures des Américains est le renforcement de notre présence sur la bande frontalière sans fournir de prétexte aux Américains qui souhaitent contraindre Bagdad de nous faire reculer de nos positions », a-t-il réaffirmé.

 

La France a rappelé son attachement à l’accord nucléaire en réponse aux récentes menaces des Américains qui intiment l'ordre à l'Europe de réduire à zéro ses achats du pétrole iranien d'ici le 3 novembre. 

Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé, le mercredi 27 juin, que Paris resterait attaché à la mise en œuvre du Plan global d’action conjoint (PGAC), signé entre l’Iran et les 5+1.

Interrogé pour savoir quelle sera la réaction de la France à la demande du département d’État américain appelant ses alliés à ramener leurs importations de pétrole iranien à zéro d’ici le mois de novembre, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré :

« Nous avons pris note des déclarations américaines et nous aurons rapidement l’occasion de les examiner avec nos partenaires européens. Nous restons attachés à la mise en œuvre du PGAC dans toutes ses dimensions. C’est pourquoi nous étudions les moyens avec attention avec nos partenaires internationaux pour que l’Iran continue de bénéficier des contreparties économiques de l’accord, et pourvu qu’il continue de respecter intégralement ce dernier. »

Dans la foulée, une conférence, portant sur les défis auxquels seront confrontées les sociétés françaises après le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire, aura lieu ce jeudi 28 juin, au Sénat de France, à l’initiative du Centre Iran-France.

« Les États-Unis ont déjà renoncé au renversement du gouvernement Assad », a-t-on appris du quotidien britannique The Independent.

Robert Fisk, analyste renommé du quotidien britannique The Independent, a fait paraître, le mardi 26 juin, un article pour expliquer comment les Américains ont lâché leurs alliés en Syrie.

« On l’appellera la grande trahison. Et elle est en cours depuis longtemps. Le message décevant de Washington aux miliciens anti-Assad qu’il soutenait dans le sud de la Syrie, le message selon lequel ils ne pourront plus attendre aucune aide de la part de l’Occident pour lutter contre le gouvernement Assad ou les Russes, restera gravé dans l’Histoire. Il s’agit d’un tournant dans la guerre en Syrie : une trahison honteuse si vous faites partie des résidus de l’Armée syrienne libre ou de ses acolytes autour de la ville de Deraa ou une nouvelle victoire pour le gouvernement Assad qui compte reprendre le contrôle de la Syrie dans son entièreté.

Des missiles russes et des bombes syriennes frappent déjà la campagne au sud et à l’est de Deraa ainsi qu’à l’extérieur de Quneitra et de Soueïda après que les miliciens ont refusé une paix négociée la semaine dernière.

Les déplacés fuient à nouveau les villes, mais les mots utilisés dans le message américain destiné aux miliciens, un message auquel Reuters a eu accès et qui n’a jusqu’ici pas été nié par les États-Unis, sont à la fois décevants et frustrants : “Vous ne devriez pas prendre vos décisions sur fond de l’hypothèse ou de l’attente d’une intervention militaire de notre part. L’administration américaine comprend les conditions difficiles auxquelles vous êtes confrontés et elle conseille toujours aux Russes et au régime syrien de ne pas prendre de mesure militaire qui viole la zone [de désescalade].”

Selon un accord conclu entre le gouvernement afghan et les Émirats arabes unis, Abou Dhabi envoie quelque 200 soldats en Afghanistan.

Le quotidien afghan Weesa vient de révéler ce mercredi que près de 90 militaires israéliens, qui maîtrisent parfaitement la langue arabe, seront expédiés en Afghanistan sous la couverture de troupes émiraties.

Cette décision a été prise en secret après les consultations des Émirats arabes unis avec Israël et les États-Unis, selon le journal. La coopération de plus en plus étroite entre Israël et les Émirats arabes unis a suscité de vives inquiétudes à Kaboul en ce qui concerne les objectifs cachés de la présence des militaires émiratis en Afghanistan.

Il y a un mois, le journal Afghanistan Times avait rapporté que les États-Unis voulaient confier aux militaires israéliens la mission de combattre les talibans dans la province de Farah près de la frontière iranienne.  

Le président iranien Hassan Rohani a déclaré que son gouvernement se trouvait en première ligne d’une guerre économique menée par les États-Unis.

S’adressant lors d’un discours à la nation iranienne ce mercredi 27 juin au soir, le président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani, a déclaré que Téhéran ne céderait jamais aux menaces proférées par les États-Unis et aux demandes qu’ils ont faites après leur retrait unilatéral de l’accord nucléaire signé en 2015 entre l’Iran et les 5+1.

M. Rohani a souligné que l’Iran résisterait aux pressions américaines et qu’il était même prêt à payer cher pour préserver son indépendance, sa dignité et sa liberté.

 

Le directeur du Conseil stratégique des relations extérieures de l’Iran a appelé à un dialogue entre les puissances régionales pour résoudre les conflits au Moyen-Orient. L’Iran, la Turquie, l’Arabie saoudite et l’Égypte doivent se réunir pour trouver une solution aux problèmes de la région.

« Un dialogue entre les puissances régionales et une intervention plus sérieuse des Nations unies constituent une issue à la crise yéménite. Pour mettre fin à l’agression au Yémen, il faut d’abord couper les soutiens en armements, notamment de la part de l’Europe. Et la RII est prête à contribuer au règlement de cette crise », a affirmé le directeur du Conseil stratégique des relations extérieures de l’Iran, Seyyed Kamal Kharrazi, lors de la réunion tenue pour examiner les relations géopolitiques irano-françaises.

Kamal Kharrazi, directeur du Conseil stratégique des relations extérieures de l’Iran. (Archives)

« L’Iran et la France partagent des intérêts identiques, tels que la préservation de la culture, qui peut être une bonne plateforme pour développer les relations », a précisé Kharrazi.

Faisant référence à l’historique des relations scientifiques avec la France, Kharrazi a considéré ces interactions comme une autre plateforme pour le développement des relations entre les deux pays.

Les hauts et les bas des relations irano-françaises

« Les relations entre les deux pays ont connu des vicissitudes comme l’aide en armements de la France au régime de Saddam ou le refuge donné aux terroristes anti-iraniens en les autorisant d’être actifs dans l’Hexagone, une action qui n’est compatible avec aucune règle internationale », a-t-il ajouté.

Kharrazi a soutenu que l’accueil de l’Imam Khomeiny (que le paradis lui soit réservé) à Paris pendant la Révolution islamique avait laissé un bon souvenir dans l’esprit des Iraniens.

L'ayatollah Vahid Khorassani, un des grands oulémas chiites iraniens a honoré les sunnites en indiquant que les chiites doivent participer aux prières collectives organisées par les sunnites. 
 
Dans une rencontre avec l'ayatollah Araki secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, l'ayatollah Vahid Khorassani a insisté sur son fatwa dans lequel il a précisé que les chiites doivent respecter les sunnites. Lors de cette rencontre il a énuméré des points précieux que les chiites doivent prendre en considération en côtoyant les gens qui développent la discorde au sein de la société musulmane.

 Ceux qui développent la discorde au sein du chiisme ont pris distance du fiqh islamique. Ce grand mudjtahid chiite a marqué que les vénérés Imam chiites (membres du noble prophète de l'islam) insistaient sur l'unité des musulmans.

Le grand scientifique religieux a expliqué que les vénérés Imam chiites (membres de la famille du noble prophète de l'islam) ont expliqué comment les chiites peuvent développer l'islam et l'unité entre les musulmans.
 
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti mercredi que l'armée pourrait intensifier ses opérations contre la bande de Gaza dirigée par le mouvement palestinien Hamas. 
 
 
Avant l'aube, des avions israéliens ont mené une série de raids contre des positions du Hamas dans Gaza en riposte à des tirs de roquettes et d'obus en direction d'Israël, rappelant l'extrême volatilité de la situation autour de l'enclave palestinienne sous blocus israélien.
 

S'exprimant lors d'une cérémonie militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a menacé qu'Israël "intensifierait" ses opérations contre la bande de Gaza si "cela s'avérait nécessaire".

Selon l'armée, les appareils israéliens ont frappé 25 positions.

Cinq Palestiniens ont été légèrement blessés par les frappes, selon des sources médicales palestiniennes.

Selon les dernières estimations, les frais de réparation du F-35 dépasse deux millions de dollars. Le coût du chasseur américain de cinquième génération peut s'avérer inabordable pour le budget américain. En outre, il y a des problèmes techniques qui suscitent des inquiétudes.

Le journal Marine Corps Times a annoncé le 22 juin la perte d’un premier avion de chasse de type F-35. En effet, un incendie s’est déclaré lors du démarrage du moteur le 23 septembre 2016 sur la base aérienne de Mountain Home dans l’Idaho. L'avion endommagé était l'un des sept F-35A de l'escadron 61 basé à Luke en déplacement à Mountain Home. Le pilote a pu évacuer l’avion, mais a été traité à l’hôpital pour des brûlures, ainsi que trois militaires de l’équipe au sol.

Les frais de réparation extravagant de l’appareil évalués à 2 millions de dollars ont contraint l'US Marine Corps à se désister de la restauration.

Cependant, aucun communiqué n'a annoncé officiellement la mise hors service du F-35B défectueux. Le Corps hésite encore à l'utiliser comme entraîneur de mission ou pièce de musée.

Le rapport annuel de l’inspecteur spécial de l’armée israélienne qualifie de « critique » la situation dans laquelle se trouvent les soldats israéliens, affirmant que le départ précoce des jeunes officiers est devenu un « phénomène ».

Les plaintes et doléances des soldats de l’armée israélienne auprès du ministère des Affaires militaires est en hausse. Ils fustigent en particulier le comportement abusif et raciste des commandants de Tsahal, annonce un rapport accablant publié lundi.

Le major-général réserviste Yitzhak Brick, médiateur de l'armée israélienne depuis 2008. ©Ynetnews

« Le 10e rapport annuel du major-général réserviste Yitzhak Brick, médiateur de l'armée israélienne, dresse un tableau accablant de la situation dans laquelle se trouve l'armée, et annonce, pour la deuxième année consécutive, que le départ précoce de milliers de soldats avec le raccourcissement de la durée de service compromet la capacité [de l'armée israélienne] à remplir ses missions », a rapporté le journal israélien Haaretz.

Les effectifs restant endossent donc des tâches supplémentaires, créant ainsi un déséquilibre, un « préjudice à la performance, à la discipline et au moral des soldats », affirme le rapport du médiateur de l’armée israélienne qui met aussi en garde contre le danger que représentent les smartphones et les réseaux sociaux sur le commandement de l’armée et les relations interpersonnelles.

« Lorsque l'utilisation des réseaux sociaux et des smartphones est si répandue, la difficulté de protéger le droit à la vie privée devient extrêmement complexe », a écrit Brick, ajoutant que la commission d’enquête avait reçu des plaintes de soldats filmés dans des circonstances embarrassantes par leurs propres commandants.

« L'utilisation inappropriée des téléphones portables dans de nombreuses unités militaires nuit au commandement et à la gestion des affaires par les commandants de l’armée », a-t-il ajouté.

Certains commandants ont même « abandonné le dialogue direct avec leurs subordonnés », et vont jusqu'à leur envoyer des textos même s'ils se trouvent à proximité. « Les commandants se doivent d'agir de façon responsable. Il est du devoir et de la responsabilité de chaque commandant de Tsahal de protéger les droits, la dignité et le bien-être de ses subordonnés », écrit-il, proposant l'envoi d'un message avertissant que « toute conduite excessive et inappropriée sera sévèrement punie ».

Brick a déclaré qu'en plus de « l'attitude abusive, méprisante et raciste des commandants vis-à-vis de leurs subalternes », il y avait aussi une baisse significative du nombre de personnes issues des groupes minoritaires dans les cours de formation.

Le rapport indique également que les responsables militaires faisaient face à une réduction de l'engagement des officiers dans une longue carrière militaire, en particulier dans le domaine de la technologie, la plupart d'entre eux préférant occuper des postes civils auprès de l'armée.

Il cite en outre une pénurie importante de médecins et de psychiatres, des unités dont des postes restent non pourvus pendant des mois, des officiers assurant trois emplois simultanément.

En somme, il y a eu une augmentation de 5% des plaintes écrites déposées en 2017 (7 002) par rapport à l'année précédente (6 758), et 20 334 plaintes supplémentaires ont été reçues par le centre d'appels de la Commission. Les soldats en service militaire obligatoire ont déposé 3 734 plaintes, soit 53% de l'ensemble des demandes.