
تقي زاده
Soutien de diplomates à un village palestinien que le régime hébreu veut détruire
"Nous voulions manifester notre solidarité à ce village qui est menacé de destruction, pour des raisons à la fois humanitaires (...) et parce que c'est un enjeu majeur de droit international", a déclaré le consul général de France à Jérusalem Pierre Cochard.
"C'est une violation très claire de la 4e convention de Genève qui détermine les obligations des puissances occupantes dans les territoires occupés", a-t-il ajouté.
Iran: tous les courants politiques en soutien à Rohani
Une lettre de louange adressée mercredi au président par le puissant général Ghassem Soleimani, qui commande la branche chargée des opérations extérieure des Gardiens de la Révolution (l'armée d'élite de la République islamique), est emblématique du changement d'atmosphère.
Dans cette lettre publiée par l'agence Fars, le général Soleimani dit "baiser la main" du président à qui il exprime sa reconnaissance pour ses récentes remarques "sages et appropriées" sur Israël et les menaces américaines contre le pétrole iranien.
M. Rohani a déclaré mardi à Berne que l'Iran "considère le régime sioniste comme un régime illégitime" et a émis des doutes sur la capacité des États-Unis à interdire à Téhéran d'exporter son pétrole.
Le président iranien était venu chercher auprès des Européens les garanties économiques demandées par la République islamique pour pouvoir continuer à respecter l'accord international sur le nucléaire iranien de 2015 après le retrait des États-Unis de ce pacte en mai.
Vos "remarques [...] sont une source de fierté", écrit le général Soleimani.
L'armée du régime hébreu s'apprête à démolir un village bédouin de Cisjordanie
Des équipements lourds, comprenant un bulldozer, ont été déployés mercredi autour de la localité ce qui a alimenté la crainte des habitants qu'il s'agisse de préparatifs pour la démolition des habitations.
"Aujourd'hui, ils ont procédé à des travaux d’infrastructures pour faciliter les démolitions et l'expulsion des habitants", a affirmé à l'AFP Amit Gilutz, porte-parole de B'Tselem.
Selon les autorités israéliennes, ce village a été construit illégalement et la Cour suprême a rejeté en mai un appel des habitants contre la démolition.
Les habitants et les militants de B'Tselem soulignent de leur côté qu'obtenir pour des Palestiniens des permis de construire de la part des autorités israéliennes est pratiquement impossible dans ce secteur de la Cisjordanie.
Les autorités israéliennes ont proposé aux habitants de s'installer dans un autre secteur de la région.
L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat mercredi.
Alistair Burt, le ministre d'Etat britannique chargé du Moyen-Orient, avait visité le village en mai et appelé le gouvernement israélien à faire preuve de retenue. Il a affirmé que cette expulsion "pourrait constituer un transfert forcé du point de vue des Nations unies".
Un transfert forcé de population est considéré comme une violation de la Convention de Genève.
Khan al-Ahmar est situé à l'est d'Al-Qods (Jérusalem), sur la route menant à la mer Morte, près de plusieurs colonies israéliennes.
Selon B'Tselem, la poursuite de la construction dans ces colonies pourrait aboutir à une division entre le nord et le sud de la Cisjordanie.
La cérémonie de fermeture du troisième festival des droits de l'homme américains
Les droits de l'homme américains font partie des moyens de la nouvelle colonisation pour faire répression sur les hommes libres, rendre impuissantes les religions divines et développer le libéralisme, a-t-il indiqué.
Cette année, l'anniversaire de la quarantième victoire de la révolution islamique, tous nos ennemis et surtout les Américains se sont donner les mains et déclarent qu'ils veulent renverser la révolution islamique d'Iran. Ceux qui prétendent défendre les droits de l'homme emprisonnent les gens, a-t-il déploré.
Téhéran appelle des ambassadeurs de Belgique, d'Allemagne et de France
Le ministère iranien des Affaires étrangères convoque les ambassadeurs français et belges, ainsi que le chargé d'affaires allemand, pour protester contre l'arrestation d'un diplomate perse.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Seyed Abas Araqchi, a rencontré mardi l'ambassadeur français et le chargé d'affaires allemand à Téhéran, la capitale perse, pour exprimer la forte protestation de la République islamique sur l'arrestation d'un diplomate. Iranien - qui travaille à l'ambassade de la République islamique à Vienne (capitale de l'Autriche) - en territoire allemand, à la demande de la police gauloise.
Le détenu est accusé d'être impliqué dans une prétendue tentative ratée de mener une attaque contre une concentration du groupe terroriste Mujahideen Khalq (MKO, pour son acronyme en anglais), une formation anti-iranienne, à Paris (capitale française).
Araqchi a dénoncé que l'arrestation viole la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques (1961), qui stipule que le personnel diplomatique dans le monde bénéficie de l'impunité judiciaire, et a appelé à la libération "sans délai et conditions" du diplomate perse.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que la détention du responsable iranien était "un complot ourdi en ligne avec les intérêts américains" et Israël, dont l'objectif était de saper les relations entre l'Iran et l'Europe, en particulier à l'heure où le président iranien Hasan Rohani est en visite officielle en Suisse et en Autriche.
L'ambassadeur belge a également été convoqué par le directeur général des Affaires européennes du ministère iranien des Affaires étrangères pour recevoir la protestation de l'Iran pour la demande de Bruxelles de transférer le diplomate iranien détenu d'Allemagne en Belgique. Au total, cinq personnes ont été arrêtées pour l'affaire, dont deux en Belgique, qui, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères perses, Bahram Qasemi, sont membres de l'OMK.
Qasemi a appelé mardi les accusations "infondées" selon lesquelles le diplomate arrêté était impliqué dans l'attentat manqué à Paris, et a considéré la mesure comme "un nouveau scénario de l'OMK visant à ruiner la position du pays perse parmi les Européens".
Alors que l'OMK est responsable de la mort de milliers de citoyens et d'officiels iraniens, la France autorise les terroristes de ce groupe à organiser des sommets sur son territoire. Les autorités persanes ont fermement réfuté la décision de Paris, affirmant que Mujahideen Khalq est "plus criminel que le groupe takfiri EIIL (Daesh, en arabe)".
Syrie/opération de l’armée dans le Sud : Israël en sueur
Selon le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Gadi Eizenkot, la domination de l'armée syrienne sur de vastes zones situées autour des frontières de la Palestine occupée, à savoir sur les hauteurs du Golan est préoccupante.
Les inquiétudes se sont multipliées chez les responsables israéliens à la suite des opérations de lundi de l’armée syrienne sur ses frontières du Sud.
L’armée syrienne poursuit ses opérations dans le sud de la Syrie
Après avoir libéré des localités dans le Rif de Deraa, les forces syriennes sont entrées dans la cité d’al-Cheikh Saad.
L’armée syrienne poursuit ses opérations dans la province de Deraa dans le sud de la Syrie. Les forces syriennes ont réussi à entrer depuis l’est dans la cité d’al-Cheikh Saad située à l’ouest de cette province.
Après d’intenses affrontements avec les terroristes, les forces syriennes ont réussi à libérer plusieurs quartiers de cette cité, ont annoncé des sources d’information.
Tous les terroristes présents dans la cité de Basri al-Cham dans le Rif de Deraa ont accepté de rejoindre le processus de la réconciliation, a rapporté le centre d'information al-Alam al-Harbi.
La mise en service de la B61-12 en Turquie
Les USA prévoient de déployer la toute nouvelle version de leurs bombes atomiques en Turquie.
Les sources médiatiques russes font état de l’envoi de la nouvelle version téléguidée de la bombe nucléaire américaine, la B61-12 à des bases de l’OTAN situées en Turquie ainsi que certains pays en Europe.
"Assad n’est pas un problème stratégique" ( John Bolton)
Depuis 2011, la Syrie est plongée dans une guerre qui paraît sans fin. Six longues années d'atrocités et le massacre d'innocents civils. Une guerre déclenchée par les USA, sous prétexte que Bachar al-Assad est un dictateur et qu'il faut établir dans ce pays une démocratie. Mais voici qu'à Washington John Bolton change de discours et affirme que le problème régional ne réside pas en Syrie, mais en Iran. Que signifie cette volte-face? S’agit-il d’une manœuvre destinée à éloigner la Russie de l’Iran au seuil d’une rencontre qualifiée importante entre le président américain et son homologue russe ou bien le pro-israélien Bolton cherche-t-il à faire aligner la Russie à la politique israélienne qui consiste à chercher à éliminer l’Iran de la scène syrienne?
Lors d’une interview accordée à la chaîne américaine CBS News, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton a dévoilé la nouvelle position de l’administration américaine à l’égard de Bachar al-Assad, le président syrien.
« Pour ma part, le problème stratégique n’est pas Assad, mais l’Iran », a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé son opinion sur les victoires réalisées par le président syrien lors de la guerre en Syrie tout en accusant l’Iran de soutenir le terrorisme.
Toute attaque israélienne contre le Liban attisera les flammes de la guerre au Golan
Le Hezbollah libanais a déclaré aux parties internationales que toute attaque israélienne contre le Liban attiserait les flammes de la guerre au Golan. Des sources occidentales prétendent que l'unité élite du Hezbollah serait déjà déployée à Deraa dans le sud syrien.
« Lorsque le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, parle de nouvelles et sérieuses inquiétudes sur la situation de la région, cela veut dire que la situation n’est pas bonne et qu’une nouvelle guerre est dans l’air », ont déclaré au journal Elnashra de hauts responsables au sein du Hezbollah.
Une guerre qui n'aura pas forcément lieu au Liban, mais en Syrie, au Yémen ou encore sur les frontières syro-irakiennes, ajoutent ces sources.
Des sources libanaises disent également que le Hezbollah a averti le gouvernement français de tout nouvel élan aventuriste israélien contre le Liban ; « ce qui attiserait les flammes de la guerre au Golan et apporterait de lourdes conséquences pour l’ennemi ».
Pourtant, à l’intérieur du Liban, le souci d’éviter la guerre n’affecte pas tous les acteurs politiques. Sur fond des pressions exercées par des puissances étrangères sur le gouvernement, certains courants politiques avec à leur tête le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, soutiennent les atermoiements faisant obstacle à la création du gouvernement de Saad Hariri, un gouvernement qui attendrait avec inquiétude les résultats d’une guerre américano-israélienne contre la Syrie, le Yémen et les régions frontalières entre l’Irak et la Syrie, ajoutent ces sources.
De même, des sources libanaises ont révélé que l’armée syrienne et les forces de la Résistance s’apprêtent à nettoyer le sud syrien de la présence des groupes armés avant que cette guerre ne se déclenche.
« Le Hezbollah fera face à l’ennemi au Yémen sur le plan militaire et logistique », disent les mêmes sources.