
تقي زاده
Champ pétrolier de Hassaké: les Kurdes syriens auraient conclu un accord avec Damas
Les Unités de protection du peuple (YPG) aurait passé un accord avec le gouvernement syrien en vertu duquel Damas serait chargé du processus de vente de pétrole du champ pétrolier de la province de Hassaké.
Citant des sources kurdes, le quotidien syrien Al-Watan a fait part de la conclusion éventuelle d’un accord entre les Unités de protection du peuple (YPG) et le gouvernement syrien sur le champ pétrolier de la province de Hassaké.
« Les Unités de protection du peuple (YPG) et le gouvernement syrien ont trouvé un accord en vertu duquel le processus de vente de pétrole est à la charge du gouvernement », a écrit Al-Watan citant des sources kurdes dans le nord de la Syrie.
La Corée du Nord renvoie Pompeo et menace de claquer la porte des pourparlers
C'est faux de dire que le sort réservé par les États-Unis à l'accord nucléiare signé en 2015 avec l'Iran n'inquiète pas le Leader nord-coréen. Après l'avoir reçu à deux reprises, Kim Jung-un vient de refouler le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo qui rentre à Washington la queue entre les jambes. Qu'est-ce qui a pu mettre en colère le dirigeant Kim.
C'est que les Américains voient le monde d'entier à traves leur lunette étriquée. Menacant de bloquer les exportantions pétrolières iraniennes, ils veulent que Téhéran reste les bras croisés à observer les alliés arabes de Washington exporter librement le pétrole via le détroit d'Hormuz tout comme ils s'attendent à ce que Kim se désarme puis se soumette à un régime politique version occidentale. Mais le monde ne fonctionne pas comme l'entendent les Américains.

Le ministre nippon des Affaires étrangères Taro Kono a déclaré que Tokyo, Washington et Séoul étaient prêts à donner des "garanties" à Pyongyang pour rassurer ce dernier de la pérennité du système politique en vigueur, ce qui veut dire qu'outre le désarmement nucléaire les Américains auraient formulé sinon des exigences du moins des remarques sur la nature de l'Etat qu'est la République populaire démocratique de Corée.
« Aujourd’hui, nous avons convenu de donner des gages à la Corée du Nord en vertu desquels le régime nord-coréen ne changerait pas. La dénucléarisation complète et totalement vérifiable est la condition préalable de cette garantie », a affirmé le chef de la diplomatie japonaise à l’issue d’une réunion tripartite avec ses homologues américain et sud-coréen.
Or ces déclarations n'ont pas suffi à rassurer Pyongyang qui accuse les Américains de trahison. Le chef de la Diplomatie japonaise a aussi déclaré que Séoul et Tokyo soutenaient entièrement la politique nord-coréenne de Washington.
« Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères et moi, nous appuyons totalement la politique américaine envers la dénucléarisation complète et totalement vérifiable de Pyongyang. Le Japon et la Corée du Sud continueront leur coopération étroite pour résoudre les problèmes liés à la Corée du Nord », a-t-il précisé.
Quant à la ministre sud-coréenne des Affaires étrangères, il veut encore y croire : il a qualifié de « positives » les négociations entre Washington et Pyongyang bien qu’après la visite vendredi du secrétaire d’État américain Mike Pompeo à Pyongyang, la Corée du Nord ait annoncé que les pourparlers de haut niveau avec la délégation américaine étaient « regrettables » et qu'elle ait même accusé les États-Unis d'avoir fait pression sur son pays pour qu’il abandonne son programme nucléaire.
Irak : la chasse aux terroristes atteint un record
Le 17 juin une violente frappe a visé la base des Hachd al-Chaabi à Abou Kamal sur les frontières syro-irakiennes. Le bilan s'est élevé à 22 morts dans les rangs des combattants de la Résistance irakienne. Et pourtant les Hachd avaient pour mission d’empêcher les infiltrations des terroristes de Daech depuis la Syrie vers l’Irak. La frappe a été attribuée aux Américains qui ont aussitôt nié sans doute par crainte de représailles. Mais pourquoi les Américains en veulent-ils autant aux Hachd al-Chaabi ?
Il semblerait que la mission réussie des Hachd de traquer les résidus de Daech en territoire irakien et leur volonté de faire face aux infiltrations terroristes depuis la Syrie vers l’Irak compromettent les plans américains.
Syrie/Alep : 55 tribus et clans du nord de la Syrie ont soutenu l’armée et le gouvernement
Plus de 50 tribus se sont réunies dans le gouvernorat d’Alep dans le nord de la Syrie pour soutenir l’armée syrienne dans sa lutte contre le terrorisme et contre la présence militaire américaine, française et turque ainsi que pour réitérer la nécessité de la sauvegarde de l’unité et de la souveraineté syrienne.
55 tribus et clans du nord de la Syrie se sont rencontrés, samedi 7 juillet, dans le gouvernorat d'Alep, a rapporté l'agence de presse syrienne (SANA). La réunion était intitulée "En représailles à la présence US, française et turque en Syrie". Au cours de la réunion, les 55 tribus et clans ont réaffirmé leur soutien à l'armée syrienne et au gouvernement fédéral syrien.
Détroit d'Hormuz: guerre pétrolière en vue?
Le détroit d’Hormuz est l’un des plus importants passages maritimes pour le transfert du pétrole dans le monde. Le transit de 40% du pétrole mondial se fait via ce détroit, qui sépare les eaux du golfe Persique, de celles de la mer d’Oman et de l’Océan indien et qui constitue la seule voie maritime pour l’Irak, le Koweït, le Qatar et Bahreïn.
Après l’intensification par les États-Unis des sanctions anti-iraniennes, Téhéran a prévenu de fermer ce détroit stratégique. La question qui s’impose pour les analystes, en la matière, est de savoir si les responsables iraniens sont sérieux dans la réalisation de cet avertissement ou non. Pour d’aucuns, la fermeture du détroit d’Hormuz constitue un levier de pression pour contrer les menaces israélo-américaines.
Si jamais les États-Unis ou leurs alliés décident d’appliquer leurs mesures anti-iraniennes, Téhéran pourrait, facilement, fermer cette artère vitale des pays du bassin du golfe Persique. Et avec la fermeture du détroit d’Hormuz, près de 90% des exportations du pétrole brut des pays du bassin du golfe Persique, dont l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, le Koweït et l’Irak seront stoppées et le monde serait témoin d’une hausse des cours du brut.
« La menace de l’Iran vise tout le monde du pétrole. Ce détroit est le point de transit de plus de 40% de pétrole mondial. Cela porterait un grand préjudice à l’économie de l’Arabie saoudite, dont 88% du pétrole sont exportés via ce passage, sans compter l’Irak et les Émirats arabes unis et les autres pays du golfe Persique qui subiraient des dégâts considérables en matière d’économie. Il est même possible que l’économie pétrolière de ces pays s’effondre en un seul jour », a averti Abeer Kayed, professeur des sciences politiques à l’université Harvard à Washington.
« L’annonce par l’Iran de sa décision de fermer le détroit d’Hormuz au cas où les États-Unis empêchent ses exportations en pétrole est un levier de pression contre le président américain Donald Trump. La menace iranienne a conduit certains pays à réfléchir aux conséquences de la crise créée par les États-Unis après leur retrait unilatéral du Plan global d’action conjoint. Si Téhéran réalise sa menace, tous les pays y compris la Chine et les pays arabes connaîtraient de grands dommages matériels », a averti Abeer Kayed.
Lors d’une réunion lundi soir à Genève avec des ressortissants iraniens résidents en Suisse, le président iranien Hassan Rohani a déclaré : « Les Américains ont prétendu vouloir arrêter complètement les exportations pétrolières de l’Iran. Ils ne comprennent pas le sens de cette déclaration, car le fait que le pétrole iranien cesse d’être exporté alors que celui de la région continue de l’être n’a aucun sens. »
Réduire à zéro les exportations iraniennes de pétrole, tel est le nouveau mantra de l’administration américaine concernant la République islamique. Un objectif qui se traduit par un nouvel ultimatum, adressé à l’ensemble de la communauté internationale et en premier lieu à « tous les alliés » des États-Unis : stopper tout achat de pétrole iranien d’ici le 4 novembre.
Si l’importation de pétrole iranien est stoppée, le marché international souffrira d’une pénurie qui fera flamber les cours du pétrole. C’est surtout l’Arabie saoudite qui serait le grand bénéficiaire de cette nouvelle conjoncture.
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que ses forces étaient prêtes à fermer le détroit d’Hormuz, qui est la voie navigable stratégique reliant les producteurs de pétrole du Moyen-Orient aux principaux marchés mondiaux, si les États-Unis rétablissent les sanctions visant le pétrole iranien.
« Nous espérons que ce plan exprimé par notre président sera mis en œuvre si nécessaire... Nous ferons comprendre à l’ennemi que tout le monde peut utiliser le détroit d’Hormuz ou personne », a déclaré Mohammad Ali Jafari, commandant en chef du CGRI.
Des milliers de Syriens rentrent chez eux dans le sud
Au terme de deux semaines de bombardements aériens sur les secteurs rebelles de la province, un accord sur un cessez-le-feu a été conclu vendredi, fruit de tractations entre Moscou, allié de la Syrie, et les groupes insurgés.
Femmes et enfants ont pris place à bord de camionnettes ou de tracteurs transportant parfois des chèvres, des matelas et des chaises en plastique, pour retourner chez eux dans l'est de la province, selon un correspondant de l'AFP sur place.
La présence des États-Unis à al-Tanf empêche l’éradication de Daech (Moscou)
La présence militaire des États-Unis dans la région d’al-Tanf, au sud de la Syrie, empêche l’éradication du groupe terroriste Daech, a affirmé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Maria Zakharova a souligné le jeudi 5 juillet lors d’une conférence de presse que l’éradication définitive des terroristes en Syrie était en grande partie compliquée par la présence militaire américaine illégale et totalement injustifiée dans la région d’al-Tanf.
« En effet, c’est devenu une cachette pour les éléments de Daech qui n’ont pas été éliminés. Les Américains empêchent l'accès des forces syriennes à ce vaste territoire », a-t-elle précisé.
Les États-Unis, qui dirigent la soi-disant coalition anti-Daech, ont commencé, au premier trimestre 2014, à créer des bases militaires dans l’est et le nord de la Syrie, sous prétexte de combattre les terroristes de Daech.
Missiles prohibés d'Israël à Hudaydah (Khaleejonline)
Certaines sources de la commission du renseignement du Sénat américain ont dit au site d’information "Khaleejonline" que la coalition saoudienne utilisait des armes israéliennes au cours de son offensive contre le port de Hudaydah, sur la cote ouest yéménite.
Des sources proches de la commission du renseignement du Sénat américain ont dit sous couvert d’anonymat au site web "Khaleejonline" qu’Israël avait livré des "missiles prohibés" à l’aviation saoudienne pour mener sa guerre au Yémen. Selon elles, Riyad les utilise lors du bombardement des provinces contrôlées par Ansarallah, entre autres Hudaydah.
Israël aurait bombardé le siège du Hezbollah irakien à Abou Kamal
Alon Ben David, journaliste militaire israélien, rejette de facto la responsabilité américaine ou britannique dans la frappe du 17 juin contre le QG des Hachd al-Chaabi à Abou Kamal, sur les frontières syriennes avec l'Irak, affirmant que ce sont 'les avions de combat israéliens qui ont bombardé le siège de Kataeb Hezbollah (Hezbollah irakien)". Selon des sources bien informées, si la Grande-Bretagne et Israël tentent de se faire endosser la responsabilité de ce crime, c'est en partie pour sauver la peau du "maître US" désormais bien exposé aux risques d'une vengeance des Hachd al-Chaabi d'Irak.
Le chroniqueur militaire de Jerusalem Post, Alon Ben David dit que le bombardement du siège de Kataeb Hezbollah (Hezbollah irakien) situé à la frontière avec la Syrie est l'oeuvre d'Israël. Il refuse évidemment de dévoiler les sources qui lui ont fourni cette information.
Golan : Israël désemparé face à l’avancée de l’armée syrienne
Le régime israélien vient de se rendre compte de la réalité sur le terrain en Syrie qui consiste à l’avancée rapide des forces de l’armée syrienne dans la province de Deraa vers la région du Golan occupé. Israël est militairement et politiquement en état d’alerte.
Alors que les forces de l’armée syrienne poursuivent leur opération dans le sud du pays, les terroristes vont de défaite en défaite et le régime israélien se sent de plus en plus menacé, a rapporté la chaîne de télévision Al-Manar.
Alors que l’éradication des terroristes dans le sud de la Syrie touche à sa fin et que l’armée syrienne va bientôt se déployer sur les frontières du Golan occupé, Israël demande expressément le retour à l’accord conclu en 1974 entre Israël et la Syrie et l’application de toutes ses clauses, dont le désengagement des forces armées des deux parties, ce qui témoigne encore de sa défaite face à Damas et de ses efforts pour renforcer sa souveraineté sur le sud de la Syrie.