
تقي زاده
Daech n’est pas le seul prétexte pour la présence des USA en Syrie
Washington, annonce ne pas vouloir se retirer de la Syrie même après l’éradication du groupe terroriste Daech et elle a révélé sa véritable intention d’envoyer des militaires sur le sol syrien.
C’était en 2014 où on murmurait sur la création d’une soi-disant « coalition anti-Daech » en Syrie et en Irak. La question a été petit à petit médiatisée et on a vu que les États-Unis se sont déclarés commandant de cette alliance.
Mais après la publication des nouvelles sur le lancement d’une telle coalition, le gouvernement de Damas a annoncé que toute présence américaine sur le territoire syrien est considérée comme une occupation insistant sur le fait que le véritable objectif des États-Unis n’était pas de combattre Daech, mais de garder la présence de leurs forces en Syrie ad vitam aeternam.
Enfin, les États-Unis ont également révélé leurs intentions hier, selon les mots prononcés par son chef de la diplomatie, Mike Pompeo.
Le 28 août, le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a officiellement annoncé que les forces américaines resteraient en Syrie même après l’éradication de Daech, rapportent les sources d’informations.
Aucune information détaillée n’est disponible pour le moment sur le nombre exact des forces américaines présentes dans le nord et l’est de la Syrie, mais il semble qu’il y ait plus de 4.000 hommes.
Irak : l'élimination par les Hachd de plusieurs résidus de Daech à Ninive
L’armée irakienne a annoncé mardi dans un communiqué que les avions de combat irakiens ont mené une opération sécuritaire contre les résidus de Daech à l’ouest d’al-Anbar, en coordination avec le commandement des opérations de Salaheddine.
Six tunnels appartenant aux terroristes ont été visés et détruits dans l’opération, a rapporté, la chaîne de télévision irakienne, Al Iraqiya citant les sources sécuritaires.
«Étaient placés dans les tunnels visés, 10 bombes, des aliments et des transformateurs d’électricité », ajoute le communiqué.
Les tunnels étaient situés dans une île à l’ouest d’al-Ramadi dans le centre irakien.
Les sources d’informations font état du coup dur pour les terroristes de Daech au nord-ouest de la province de Ninive, qui se situe sur la rive gauche du Tigre.
Les terroristes tentaient de déstabiliser Tal Afar et la route reliant Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive et la seconde ville d'Irak par son importance, dans le nord du pays, à la Syrie.
Les forces irakiennes ont également réussi à éliminer un nombre de terroristes de Daech dans la région.
Simultanément aux opérations conjointes des combattants des Hachd al-Chaabi dans les provinces de Salaheddin et d’al-Anbar, on entend des nouvelles depuis la province de Ninive selon lesquelles les forces du renseignement irakiens ont réussi à identifier un groupe de résidus de Daech qui s’était caché en banlieue du district de Tal Afar, toujours à Ninive.
Selon des sources, les Hachd al-Chaabi, épaulées par les forces de sécurité, sont parvenues à identifier et éliminer, les cellules dormantes de Daech dans la banlieue sud-ouest de la ville de Tal Afar.

Toujours selon des sources sur le terrain, après de violents affrontements, les Hachd ont réussi à tuer et blessés plusieurs éléments de Daech et les opérations visant à identifier d'autres terroristes se poursuivent.
Des forces spécialisées des unités de génie ont, d’autre part, découvert et désamorcé un grand nombre de pièges explosifs dans le village de Baghla, et une fouille de la zone a été menée dans la région pour explorer les tranchées, les caches d’armes et les tunnels des terroristes.
Selon une autre dépêche en provenance de l’axe septentrional de la ville de Tal Afar, les forces de Mobilisation populaire ont mené une opération d’embuscade dans divers villages de la région, et réussi à éliminer plusieurs éléments terroristes.
En menant cette opération, les tentatives des derniers résidus de Daech visant à se réformer et se redresser en banlieue nord de Tal Afar ont échoué. Les forces spécialisées de déminages sont déployées à présent dans la région et s’occupent du désamorçage des mines et des pièges explosifs tendus par les terroristes.
Les cellules dormantes de Daech basées dans le nord-est de la province de Ninive cherchent à déstabiliser la ville de Tal Afar pour ainsi saper la sécurité sur la route stratégique Mossoul-Syrie, ont prévenu les sources.
S-300 en Syrie: la Russie agit contre Israël (Wall Street Journal)
Selon Wall Street Journal, les optimistes qui pensent que Vladimir Poutine va travailler avec Israël et les États-Unis pour pousser l’Iran hors de Syrie, devraient reconsidérer leur réflexion. Lundi, la Russie a annoncé son intention de livrer ses systèmes antiaériens très performants S-300 à l’armée syrienne, dans un délai de deux semaines.
Lundi 17 septembre, un Iliouchine Il-20 a été accidentellement abattu au-dessus de la Méditerranée par une batterie antiaérienne de l’armée syrienne dans le secteur de Lattaquié tandis que l’aviation israélienne effectuait une mission dans la même région. L’avion de reconnaissance de l’armée russe collectait des informations sur les drones pilotés par des terroristes opérant dans la zone de désescalade d’Idlib.
Pour plus d'informations: Il-20 abattu: Poutine se prononce
Or, les tensions entre la Russie et Israël ont monté d’un cran. Après avoir haussé le ton envers Tel-Aviv, le président russe Vladimir Poutine est revenu sur ses propos lors d’une conversation téléphonique, le lundi 24 septembre, avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, soulignant qu’il remettait en cause « précisément les actions » de l’armée israélienne, balayant ainsi la version précédemment apportée par Israël qui avait rejeté toute responsabilité dans la destruction de l’avion russe.
L’incident de Lattaquié a donc persuadé le président russe de l’urgence de fournir à la Syrie des S-300, dans l’objectif de renforcer les moyens de défense de l’armée syrienne. Il en a personnellement informé, dimanche, son homologue syrien, Bachar al-Assad.
Et pour cause : le Wall Street Journal rapporte que le S-300 russe est un système de défense antiaérienne ultrasophistiqué et « meurtrier », qui rate rarement ses cibles. Il représente « une vraie menace pour les avions israéliens ».
« Pour Tel-Aviv, c’est un coup dur : l’idée même du renforcement militaire de l’Iran en Syrie et des 150 mille missiles qui sont en la possession du Hezbollah libanais est insoutenable », indique le journal américain.
Les États-Unis et Israël tentent vainement d’écarter l’Iran du conflit syrien et la livraison des S-300 russes à la Syrie est un nouveau défi pour les Américains et leurs alliés, ajoute-t-il.
Le site israélien DEBKAfile a par ailleurs souligné l’incapacité de la force aérienne d’Israël à contrer une guerre électronique russe en mer Méditerranée.
S-300 en Syrie : Ansarallah juge perspicace la décision de Poutine
Le président du Comité révolutionnaire suprême du Yémen a présenté, ce mardi 25 septembre, ses félicitations au gouvernement et au peuple syriens pour être équipé du système de défense anti-missiles russe S-300.
Le président du Comité révolutionnaire suprême du Yémen, Mohammed Ali al-Houthi, a estimé que la livraison de batterie de S-300 à la Syrie portait un « coup direct » au régime israélien.
Extrémistes détenus derrière l’attaque terroriste en Iran
Services de renseignements iraniens a publié la première vidéo de la détention de certains extrémistes qui étaient derrière l’attentat à la bombe à Ahvaz (sud-ouest de l’Iran).
Lundi de l’identification des cinq auteurs de l’attentat terroriste dans la ville d’Ahvaz, qui étaient soutenus par les « pays arabes réactionnaires », a indiqué le ministère de l’intelligence de l’Iran. Il a également noté que « 22 personnes, qui étaient à l’origine de l’incident, ont été arrêtés ».
L’attaque de samedi, qui gauche 24 morts et environ 60 blessés, a été revendiquée par le groupe takfiri EIIL (Daesh, en arabe), outre par la bande terroriste à Al-Ahvaziya, tous deux soutenus par l’Arabie saoudite et Émirats Arabes Unis (UAE), alliés des Etats-Unis au Moyen-Orient.
Le Président iranien Hasan Rohani, a promis dimanche que le matériel et intellectuel auteurs de ce massacre recevra une réponse ferme et énergique de la part de la République islamique d’Iran.
Russie: le transfert d'armes sophistiquées en Syrie a suscité la colère des Israéliens
M. Netanyahu a réitéré au président russe que la responsabilité de l'incident incombait avant tout à l'armée syrienne qui avait abattu l'appareil.
Le Kremlin a rapporté que le président Poutine avait rejeté la version israélienne des faits et estimé que l'incident avait été provoqué par les actes "prémédités" d'Israël.
"Le Premier ministre israélien a exprimé sa confiance dans la fiabilité de l'enquête de l'armée israélienne et dans ses conclusions, et a de nouveau dit que la responsabilité de l'incident malheureux incombe à l'armée syrienne qui a abattu l'appareil", selon les services de M. Netanyahu.
Le 17 septembre, un Iliouchine Il-20 de l'armée russe a été abattu par erreur au-dessus de la Méditerranée par la défense antiaérienne syrienne, et ses 15 membres d'équipage ont été tués. Les avions israéliens qui effectuaient alors des frappes sur des objectifs dans le nord-ouest de la Syrie, sont accusés d'avoir suscité le tir qui a touché l'appareil russe.
L'entretien entre MM. Netanyahu et Poutine est intervenu peu après l'annonce par la Russie lundi de son intention de renforcer la défense antiaérienne de son allié syrien avec ses batteries S-300 et de brouiller certaines communications sur la Méditerranée, suite à la destruction de l'avion russe.
Lors de leur conversation, le Premier ministre israélien a mis en garde contre le "transfert de systèmes d'armes sophistiquées dans des mains irresponsables qui augmenterait les risques dans la région".
Un jeune Palestinien tué à Gaza par des tirs israéliens
Mohamed Abou Sadek, 21 ans, a été tué d'une balle dans la tête tirée par des snipers israéliens dans le nord-ouest de l'enclave palestinienne, a rapporté un communiqué de ce porte-parole, Achraf al-Qodra.
Il a ajouté que 10 autres Palestiniens avaient été blessés par balles.
Des milliers de Palestiniens s'étaient rassemblés dans le nord-ouest de l'enclave palestinienne dans le cadre des manifestations organisées depuis le 30 mars le long de la barrière avec les territoires occupés Israël pour demander la levée du blocus israélien et pour le droit au retour des Palestiniens qui ont été chassés ou ont fui leurs terres à la création d'Israël en 1948.
Rohani à la tribune de l'ONU dans un climat tendu par le président américain
En 2017, pour sa première apparition lors de l'Assemblée générale de l'ONU, le tempétueux locataire de la Maison Blanche avait, dans un discours enflammé, désigné deux cibles: Pyongyang et Téhéran.
Si la Maison Blanche laisse planer le doute sur un éventuel tête-à-tête entre les deux hommes, le dirigeant iranien a assuré sur la chaîne NBC que "rien n'était prévu en ce sens", jugeant que les Etats-Unis n'étaient "ni honnêtes ni sincères".
Habile communiquant, il a par ailleurs prévu une conférence de presse mercredi, juste après une réunion inédite du Conseil de sécurité centrée sur l'Iran et présidée par Donald Trump.
- "Conditions insultantes" -
Après des échanges d'une rare violence au cours de l'été, lorsque le président américain avait menacé l'Iran de représailles apocalyptiques, l'impasse est totale.
Washington a posé ses conditions - draconiennes - pour un nouvel accord. Téhéran a dénoncé une "longue liste de conditions préalables insultantes".
Les Etats-Unis ont provoqué l'ire de leurs partenaires européens en se retirant de l'accord international avec l'Iran, que Donald Trump juge trop laxiste.
Washington a rétabli toutes les sanctions levées après sa signature en 2015, avec un sévère contrecoup pour de nombreuses entreprises européennes, sommées de quitter l'Iran sous peine d'être frappées par des mesures punitives américaines.
Lundi soir, les alliés européens de Donald Trump ont répliqué en annonçant la création d'une entité spécifique pour pouvoir commercer avec l'Iran, notamment pour l'achat de pétrole, en dépit des sanctions américaines.
Pour Rob Malley, ancien conseiller de Barack Obama et président de l'International Crisis Group, l'approche de la Maison Blanche peut se résumer ainsi: "Mettons le maximum de pression et regardons ce qui se passe".
Or, met-il en garde, "il est peu probable que l'Iran revienne négocier un accord avec un pays qui vient juste de violer le précédent". Et l'accroissement des tensions entre les deux pays couplé avec l'absence de canaux diplomatiques augmentent le risque d'un "affrontement accidentel et périlleux".
Le président américain devrait aussi défendre le bien-fondé des guerres commerciales qu'il a engagées sur plusieurs fronts, Chine en tête.
Selon un responsable de la Maison Blanche, il appellera "à la réforme du système commercial international", ainsi que celle d'autres institutions internationales pour les rendre "plus efficaces".
Car depuis l'hémicycle rassemblant les 193 Etats membres de l'ONU, Donald Trump aura aussi à coeur de parler à sa base électorale à six semaines d'élections parlementaires qui s'annoncent difficiles pour les républicains.
Le président Rohani a dénoncé le terrorisme économique des Etats-Unis
En référence aux violations des accords internationaux par l’administration Trump, M. Rohani dit que l’administration américaine actuelle semble être déterminée à ne tenir compte d’aucun accord international.
« Comment l’Iran pourrait-il conclure un accord avec les politiques de violation des États-Unis ? », s’est interrogé le président iranien en réaction aux demandes américaines sur la conclusion d’un nouvel accord avec Téhéran, jugeant le retrait unilatéral des États-Unis du Plan global d’action conjoint (PGAC) illégal.
« L’ironie est que les États-Unis ne cachent même pas leur plan pour renverser le même gouvernement qu’ils invitent aux pourparlers », a-t-il indiqué.
M. Rohani a noté que les États-Unis ont non seulement violé eux-mêmes l’accord nucléaire de 2015, mais qu’ils invitent de surcroît d’autres pays à le violer et à ne pas respecter leurs engagements. Il a précisé que les sanctions illégitimes des États-Unis contre l’Iran avaient un impact sur d’autres pays et sur le commerce mondial.
Le président Rohani a également réitéré que la politique étrangère de l’Iran avait toujours été basée sur la défense du multilatéralisme.
Il dit que la politique américaine contre l’Iran était mal avisée dès le début, ajoutant que les Iraniens ont prouvé à travers l’histoire qu’ils ne céderont jamais à la pression.
Rappelant la récente attaque terroriste contre un défilé militaire dans la ville iranienne d’Ahwaz, le président Rohani a déclaré que les Iraniens étaient victimes de terroristes soutenus par certains pays occidentaux. « Les chefs de certains groupes terroristes anti-Iraniens vivent dans des pays occidentaux. »
En ce qui concerne la Syrie, M. Rohani a rappelé la position iranienne qui consiste à son opposition contre toute intervention étrangère dans les affaires internes syriennes.
« La guerre de trois ans au Yémen ne peut être résolue que par des pourparlers inter-yéménites », a estimé M. Rohani.
Évoquant la violente répression de l’armée israélienne contre les Palestiniens, le président iranien dit que les crimes israéliens contre les Palestiniens ne seraient pas possibles sans l’aide des États-Unis.
Il a enfin conclu son discours en disant que l’Iran ne cherchait pas la guerre.
Le Conseil de sécurité a fermement condamné l’attentat d’Ahwaz
Une fois n'est pas coutume : le Conseil de sécurité des Nations unies a "fermement" condamné, lundi soir, dans un communiqué l’attentat terroriste qui a frappé le défilé des forces militaires samedi 22 septembre à Ahwaz, chef-lieu de la province du Khouzestan, au sud-ouest de l'Iran. L'attentat qui a fait au moins 25 morts et plus de 60 blessés a été revendiqué sur l'antenne d'une chaîne de TV basée à Londres, par le numéro deux du groupuscule terroriste Al Ahwaziya.
Samedi 22 septembre, un commando composé de cinq hommes (le nombre des terroristes a été revu à la hausse suivant les résultats de l'enquête qui avance, NDLR) issus d’une cellule terroriste se revendiquant d'Al Ahwaziya a tiré à l’aveuglette sur les spectateurs et les militaire qui participaient au défilé marquant la journée nationale des forces armée.
Le dernier bilan s'établit à 25 morts dont un enfant de 4 ans. Quant aux blessés, le bilan s'élève à plus de 60 dont une quarantaine ont déjà quitté l’hôpital.
Dans le communiqué, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU expriment "leur compassion" avec les familles des victimes et le gouvernement iranien, en espérant que les blessés se rétabliront rapidement.
Les membres du Conseil de sécurité ont mis l’accent sur la nécessité de la traduction en justice des organisateurs de "cet acte odieux et lâche" avant de souligner "la nécessité de tenir responsables les auteurs, les organisateurs, les financiers et les commanditaires de ces actes de terrorisme répréhensibles et de les traduire en justice, conformément à leurs obligations les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, à coopérer activement avec le Gouvernement de la République islamique d’Iran et toutes les autres autorités compétentes à cet égard".