
تقي زاده
LE PIRE SCÉNARIO AU LIBAN : LA GUERRE CIVILE !!!!!
Au Liban, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a averti que les manifestations anti-gouvernementales en cours pourraient conduire au « CHAOS, à l’effondrement et à la GUERRE CIVILE ».
- Quel est le SCÉNARIO d’une GUERRE CIVILE ? Est-ce une Possibilité réaliste ??
- Le PEUPLE LIBANAIS, pense que le soulèvement actuel a été déclenché par les TAXES mensuelles, imposées à l’application de messagerie WhatsApp.
- En fait, il ne s’agissait que de la plus récente d’une série de mesures, à commencer par les sanctions américaines imposées aux Banques libanaises, et aux PERSONNES FORTUNÉES, accusées d’avoir des liens avec le Hezbollah.
- Des RUMEURS, confirmées plus tard par l’administration américaine, se propagent au LIBAN selon lesquelles, davantage de SANCTIONS sont en préparation, et devraient toucher plus de banques et d’alliés libanais du Hezbollah, parmi les groupes chrétiens de la société libanaise.
- De nombreux Libanais riches et de la classe moyenne, ont PANIQUÉ devant les conséquences des attaques américaines visant le pays, avec encore plus de sanctions, déstabilisant le système bancaire et détruisant la confiance ... Créant ainsi, un RISQUE de fuite de capitaux.
- De nombreux Libanais, ont retiré leurs LIQUIDITÉS des Banques, et ont transféré leurs AVOIRS en dehors du pays.
- Malgré des DÉMENTIS répétés, le Président libanais Michel Aoun, a exercé de fortes Pressions sur la BANQUE CENTRALE, pour maintenir la VALEUR de la lire libanaise à 1.500 livres pour un dollar, au lieu de la laisser monter en flèche, à un taux attendu de 3 000 à 5 000 lires pour un dollar.
- Cela aurait eu des CONSÉQUENCES sur la réputation du Président, mais surtout sur la monnaie locale d’un pays, qui utilise le dollar comme base pour chaque achat, même dans un café ou un supermarché.
- En outre, la DETTE libanaise de 85 milliards de dollars, dans un pays infesté de Politiciens Corrompus, et qui importe, annuellement, 16 milliards de dollars, pour 2 milliards de dollars d’exportations, était à elle seule un FARDEAU pour la LIRE libanaise. Le déficit et la DETTE se rapprochent de 155%, du produit intérieur brut.
- Il y a environ 6 millions de Libanais dans le PAYS, mais entre 8 et 9 millions vivent à l’étranger.
- De nombreuses familles dépendent, du SOUTIEN financier de leurs proches. Mais depuis la persécution stricte et continue, des États-Unis contre le Hezbollah et ses partisans, aucun Libanais n’ose envoyer d’argent au LIBAN, de PEUR d’être accusé de
« soutien au terrorisme ».
- Les mesures américaines n’ont pas affecté le Hezbollah en tant qu’organisation, qui reçoit régulièrement des fonds de l’IRAN. Elles ont, toutefois, touché la société libanaise, y compris ceux qui soutiennent le Hezbollah et le commerce, qui a considérablement ralenti.
- L’activité immobilière a presque cessé avec une DÉVALUATION significative des ACTIFS libanais, dans ce secteur.
- Les petites entreprises ont fermé leurs portes et les gens ont du mal à joindre les deux bouts.
- L’électricité fait régulièrement défaut, ce qui ouvre la voie aux entreprises de groupes électrogènes, mais crée un FARDEAU pour les familles libanaises, qui doivent payer leurs factures deux fois par mois.
- C’est la même chose pour l’eau potable dans tout le pays. L’infrastructure est faible, la collecte des ORDURES et le RECYCLAGE sont sporadiques, le trafic est dense, la mer est contaminée, et le prix des marchandises augmente, avec peu de contrôles par le GOUVERNEMENT.
- L’accumulation de dysfonctionnements dans presque tout le LIBAN, pousse les Libanais à s’unir et à se rebeller contre un système politique malsain, et PIRE encore, sectaire. Cette masse critique rend la société libanaise très vulnérable, au pire des SCÉNARIOS.
- De nombreux pays du Moyen-Orient ont cessé leur soutien monétaire habituel au Liban pour plusieurs raisons. L’accusation de « Gouvernement contrôlé par le Hezbollah », est un facteur important.
- En fait, à cause des récentes guerres au Moyen-Orient, Syrie, Irak et Yémen, les ALLIÉS de l’Iran ont largement contribué à l’échec des PROJETS de changement de RÉGIME, menés par les États-Unis et les pays du Golfe, donnant le dessus à de puissants acteurs non étatiques. soutenant des objectifs similaires à ceux de l’IRAN.
- Les États-Unis et l’Arabie saoudite, en ont marre de « l’Axe de la résistance » : le Hezbollah au LIBAN, et Hashd al-Shaabi en IRAK.
- En aucun cas, ils ne permettront l’expansion de ces groupes, de leurs armes de précision, et de leur Puissance Militaire Révolutionnaire, non loin d’Israël. Chaque occasion d’affaiblir cet AXE, a été utilisée. Il ne reste qu’une chose : la GUERRE CIVILE.
- Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a averti que les manifestations antigouvernementales en cours, pourraient conduire à « un CHAOS, un Effondrement, et une GUERRE CIVILE ».
Quelles sont les perspectives réalistes, d’une GUERRE CIVILE ??
- L’armée libanaise reçoit des armes légères, le LIBAN n’est pas autorisé à recevoir des armes défensives ou offensives, qui pourraient empêcher les violations continues de son territoire, par ISRAËL, de la part de donateurs américains et britanniques.
- Ils forcent l’armée à stocker les armes reçues loin de la zone de contrôle du Hezbollah : l’ARMÉE libanaise se conforme aux souhaits des donateurs, amassant des armes principalement, dans la zone chrétienne du LIBAN.
- Le SCÉNARIO de GUERRE CIVILE, n’est qu’une possibilité, mais ne peut être ignoré. Rien n’est joué, mais certaines parties pensent que les États-Unis et l’Arabie saoudite, n’attendent que l’opportunité de la provoquer.
- Il ne fait toutefois aucun doute, que la direction prise par le LIBAN, ne fera que rendre le Hezbollah plus fort que jamais.
- L’IRAN met au point des ARMES plus sophistiquées, pouvant être utilisées par la guérilla, et partagées avec des ALLIÉS au LIBAN, en IRAK, en SYRIE, et au YÉMEN.
- Par conséquent, la seule possibilité de distraire le HEZBOLLAH, et de détourner l’APPUI dont bénéficie l’organisation, serait de l’engager dans une GUERRE CIVILE.
- L’Arabie saoudite n’envoie plus d’argent au LIBAN, parce que le Premier ministre Saad Hariri, refuse de prendre une position ferme contre le Hezbollah.
- Hariri ne peut pas accepter les souhaits américano-saoudiens, car le Hezbollah et ses ALLIÉS ont le dessus, et la MAJORITÉ au parlement.
- Mais les États-Unis et l’Arabie saoudite, peuvent injecter beaucoup d’argent au LIBAN, comme en SYRIE, pour tenter d’atteindre leur objectif, retourner une grande partie de la Population contre le HEZBOLLAH, même si l’issue n’est pas garantie.
- Si cela se produit, le meilleur candidat pour prendre les armes pourrait être Samir Geagea, l’ancien ALLIÉ d’Israël, qui est aujourd’hui financé par l’équipe américano-saoudienne, contre le Hezbollah.
- Dans ce cas, et si le cours des événements mène à une autre GUERRE SECTAIRE, entre le Hezbollah et les « Forces libanaises » pro-américaines, parallèlement à celle en Syrie, les ALLIÉS du Hezbollah n’hésiteront pas à intervenir.
- Le HEZBOLLAH sera le protecteur des chrétiens, qui ne font pas partie des forces de Geagea, et qui jouent un RÔLE essentiel en matière d’équilibre, non seulement au LIBAN, mais également dans l’ensemble du Moyen-Orient.
- L’IRAN a amené en SYRIE, des ALLIÉS du Pakistan, de l’Iraq, de l’Afghanistan, du Soudan et du Liban. Les mêmes ALLIÉS, qui se trouvent encore en SYRIE, peuvent facilement passer au LIBAN, pour soutenir le Hezbollah.
- De nombreuses questions se poseront dans ce cas : Qu’adviendra-t-il de l’ARMÉE LIBANAISE ??
- Si le HEZBOLLAH et ses ALLIÉS prennent le contrôle de l’ARMÉE, le monde va-t-il boycotter et encercler le LIBAN, comme il l’a fait avec le Hamas à Gaza ??
- L’armée libanaise, sous sa direction actuelle, ne peut intervenir directement en faveur d’une partie ou de l’autre.
- Cependant, ses officiers seront divisés et des initiatives personnelles seront prises, comme lors de la GUERRE CIVILE de 1975-1989, au moment de la division de l’armée.
- Les États-Unis exerceront leur influence pour soutenir les membres de l’ARMÉE qui combattront le HEZBOLLAH, sur le schéma de l’Armée syrienne libre en SYRIE.
- Et si le HEZBOLLAH et ses ALLIÉS chrétiens l’emportent, la réponse est simple : toute guerre va certainement impliquer la RUSSIE, une superpuissance installée de l’autre côté de la frontière libanaise en Syrie, pour mettre FIN au CONFLIT, et certainement pas les États-Unis.
- Moscou a réussi en SYRIE, et peut réussir à contrecarrer les PLANS de changement de régime américain au LIBAN. Il peut développer les gisements de pétrole et de GAZ du LIBAN, et empêcher Israël de violer sa souveraineté, apportant ainsi plus de stabilité à la région, et empêchant toute exacerbation du conflit palestinien.
- Sur le PLAN économique, l’IRAN construit des installations électriques et médicales, et développe l’industrie pharmaceutique en Syrie.
- Il est impatient de faire la même chose au LIBAN. L’IRAN a déclaré qu’il était prêt à fournir des ARMES, à l’armée libanaise.
- La RUSSIE a renouvelé son OFFRE, de faire de même, en vain à cause des pressions américaines sur le Liban.
- L’IRAN, la RUSSIE et la CHINE, peuvent également développer des routes, des moyens de communication, participer à la reconstruction du PAYS, et faire oublier les infrastructures médiévales du PAYS.
- La Route de la soie et un service ferroviaire entre toutes les villes libanaises et le monde extérieur, sont sur la table depuis la CHINE, prêts à démarrer lorsque l’embargo américain sur la relation libano-chinoise sera levé.
- Le HEZBOLLAH restera plus fort que jamais, seule garantie du LIBAN, contre les attaques israéliennes.
- La RUSSIE a sa propre politique, et voudra peut-être garder une certaine distance dans la lutte Hezbollah-Israël. Le HEZBOLLAH peut lancer des MISSILES contre ISRAËL, sans craindre une OPPOSITION interne.
- Il est FAUX de PENSER qu’une GUERRE CIVILE au LIBAN, se ferait au détriment du HEZBOLLAH, bien au contraire !
- Certes, déclencher une GUERRE CIVILE n’est pas dans l’intérêt du HEZBOLLAH, car les Libanais en ont assez de la guerre.
- Cependant, si un tel CONFLIT lui est imposé, le HEZBOLLAH ne sera pas vaincu in-sha-Allah.
- La question demeure : les États-Unis sont-ils CONSCIENTS, qu’avec chaque ERREUR qu’ils commettent, ils poussent le LIBAN dans les BRAS du HEZBOLLAH ????
(Texte de Elijah J. Magnier - Middle East Politics, le 14 novembre 2019)
Les nouveaux missiles iraniens inquiètent Israël
L’Iran a récemment dévoilé des équipements capables de convertir des missiles surface-surface non guidés en armes guidées, écrit le journal National Interest.
Se référant à l’hebdomadaire Jane’s Defense Weekly, le National Interest écrit que la batterie de missile « Labayk » ressemble visiblement au système de guidage utilisé dans la famille des missiles Fateh-110 au propergol solide, avec cependant de légers changements sur ses surfaces de contrôle triangulaires qui sont au nombre de quatre.
D’après l’analyse de Jane’s Defense Weekly qui repose sur des images diffusées par la télévision iranienne, les pièces de contrôle du missile Fateh-110 sont installées entre le moteur et l'ogive de la fusée pour assurer le guidage du missile. Ces équipements semblent être compatibles avec les missiles de 610 millimètres d'artillerie lourde connus sous le nom de Zelzal, ajoute le rapport.
Cette évolution augmente les inquiétudes des experts militaires israéliens qui vivent déjà dans la peur « d’un arsenal estimé à 150 000 missiles du Hezbollah dirigés contre Israël ». L’article ajoute qu’actuellement la plupart de ces armes sont des armes « muettes ».
Syrie: la Résistance chassera bientôt les USA
Au cours des derniers jours, l’armée syrienne et les miliciens kurdes ont réagi avec fermeté aux tentatives d’Ankara et de ses supplétifs armés destinées à occuper la région stratégique de Tall Tamer, appartenant à la province de Hassaké.
Selon le quotidien libanais al-Binaa, « les évolutions en Syrie ne se bornent pas aux aspects militaire et politique, car l’accord, signé à Sotchi entre Moscou et Ankara, portant sur l’est et l’ouest de l’Euphrate, reste également un sujet de controverse d’autant plus que la teneur de l’accord pourrait faire l’objet de modifications conformément aux intérêts géopolitiques de la Syrie et aux acquis militaires de l’armée régulière syrienne ».
Le quotidien libanais s’attarde par la suite sur les tentatives des pays agresseurs visant à entraver le déploiement de militaires syriens dans le nord et l’est de la Syrie. « La Turquie semble être totalement focalisée sur Tall Tamer et Ras al-Aïn », ajoute al-Binaa.
« Malgré le cessez-le-feu, issu de l’accord de Sotchi, l’armée turque et ses supplétifs armés attaquent, depuis un certain temps, les positions de l’armée syrienne et des Forces démocratiques syriennes, dirigées par les Kurdes, en banlieue de la ville de Ras al-Aïn, dans le nord-ouest de Hassaké, car ils ne se contentent plus des régions qu’ils ont occupées pendant le mois dernier dans le nord de la province de Raqqa et du nord-ouest de Hassaké. Or, les militaires syriens et leurs alliés kurdes ne restent pas les bras croisés et leur montrent une réaction ferme et appropriée. Tall Tamer doit son importance stratégique à son positionnement au bord de la route internationale Alep-Hassaké. Tall Tamer constitue une porte d’entrée pour la ville de Hassaké et la sépare en même temps de Ras al-Aïn. Tall Tamer est aussi un point de jonction entre Hassaké et d’autres provinces et elle mène à Qamichli, à al-Darbasiyah et à Amouda. D’où les agissements d’Ankara pour prendre le contrôle de cette ville stratégique qui lui permettra d’étendre son influence vers d’autres régions ».
Le quotidien libanais continue : « La Turquie envoie en effet des convois militaires sur place afin de durcir la pression sur les Forces démocratiques syriennes en souhaitant que celles-ci se retirent de Tall Tamer. Dans ce droit fil, la Turquie déploie des armes lourdes et des chars aux alentours de Tall Tamer pour ainsi empêcher l’armée syrienne de poursuivre son avancée dans les régions voisines. Des dizaines de blindés transportant les éléments terroristes à la solde de la Turquie sont déjà arrivés aux villages et aux petites villes qui sont situés dans le nord de Tall Tamer. Simultanément à ces agissements, Ankara et Moscou sont assis à la table du dialogue pour discuter de Tall Tamer et de la route internationale ».
Les USA allumeront-ils la mèche d'un conflit qui coûtera à Israël son existence?
Alors qu'à Manama, les Etats-Unis d'Amérique et la France ont littéralement déclaré la guerre à l'Iran en l'accusant et toujours sans preuve, de projeter des "attaques" contre ses voisins, à l'Est-syrien, un front de combat, celui opposant les USA et leurs alliés d'une part à la Syrie et ses alliés de l'autre se forme: Samedi soir et sous prétexte d'avoir à mener une opération contre un Daech que le Pentagone continue à soutenir, à former et à financer dans la base d'al-Tanf, les Etats-Unis ont lancé une opération à Deir ez-Zor. La chaîne Sky News citant la coalition US a ajouté que « lors de cette opération, les forces spéciales d’un nombre de pays membres de la coalition, ont pris part au "nettoyage" des positions des terroristes de Daech dans le gouvernorat de Deir ez-Zor ». Selon ce rapport, certains éléments de Daech auraient été tués et plusieurs autres arrêtés.
Quelques heures avant cette soi-disant opération anti-Daech, le chef du CENTCOM, le général Kenneth McKenzie avait déclaré qu’il y avait 500 membres du personnel américain dans l’est de la Syrie, ajoutant qu’il s’attendait à une reprise des opérations anti-Daech dans les jours et les semaines à venir.
« Maintenant, j'ai environ 500 membres du personnel américain généralement à l'est de l'Euphrate, à l'est de Deir ez-Zor, jusqu'à Hassaké dans l'extrême nord-est de la Syrie », a déclaré McKenzie à la presse samedi. « Nous avons l'intention de rester dans cette position en travaillant avec nos partenaires des SDF (Forces démocratiques syriennes) pour poursuivre les opérations contre l'Etat islamique (Daech, ndlr) dans la vallée de l'Euphrate, où ces cibles se présentent », a-t-il déclaré.
La raison de la colère de Mike Pence?
Pour être culotté les Américains le sont : le passage-éclair du numéro 2 américain Mike Pence à Al-Anbar où l'intéressé, boudé et humilié, s'est mis à menacer l'Etat irakien, à insulter l'Iran, à draguer les Kurdes, s'est toute de suite soldée par un retour des "fauteurs de trouble" dans les rues de la capitale et des villes du sud irakien. Parallèlement les médias saoudiens ont fait publier des pamphlets contre le ministre irakien de la Défense accusant d'implication dans une affaire des mœurs et tout ceci sur fond d'un regain d'agissements coté ambassade US. Mais très visiblement la mayonnaise a du mal à prendre.
Car l'armée irakienne qui, avant Daech, était largement infiltrée par des agents US, n'est plus ce qu'elle était depuis que les Hachd ont fusionné avec, sinon comment comprendre ce pamphlet anti Shemmari figurant dans les journaux saoudiens ou encore le fait que les unités antiterroristes irakiennes, créées par le Pentagone voient leur compte supprimer par instagram et facebook. L'édifice US se fissure en Irak.
Aussi, à peine monté dans son avion qui devait le reconduire aux Etats-Unis, Mike Pence a eu la désagréable surprise d'apprendre qu'une vaste opération de la Résistance irakienne venait à être lancée à Al-Anbar, cette province où le Pentagone fait tout depuis des mois pour semer la discorde au sein des Hachd sunnites et chiites, mais sans succès.
Après la surprise des HQ-9 chinois, devra-t-on s'attendre à une nouvelle surprise asiatique ?
Depuis que la Chine aurait donné son feu vert à ce que ses S-300 remplacent ceux de la Russie, trop silencieux par les temps qui courent, la presse israélienne évoque de plus en plus la Corée du Nord. Passé le piteux état dans lequel se trouvent désormais les pourparlers de compromis Washington-Pyongyang avec pour corollaire la détérioration de la situation sécuritaire en mer de Chine, Israël a maintes raisons pour avoir peur du leader Kim. Certaines sources affirment que l'une des options nord-coréennes pour se venger des sanctions US lesquelles se maintiennent toujours et se renforcent même, consisterait à jouer "un intelligent tour" au régime israélien. Aussi les HQ-9 (S-300 chinois) pourraient ne pas être les seuls engins dont devraient se soucier l'Amérique et son poulain sioniste. Après tout, les USA se permettent de jouer avec tous leurs alliés-affidés sur l'échiquier syrien, pourquoi la Chine, elle n'en ferait pas autant ?
La Chine mais aussi la Russie dont les liens avec Kim ne cessent de s'approfondir. Surtout que déçue par les promesses vides de l'administration Trump, la Corée du Nord est, dit-on, largement tentée de livrer à Damas de quoi surprendre l'axe Tel-Aviv-Washington. Les démonstrations de force ne manquent pas d'ailleurs du côté nord-coréen.
Les médias nord-coréens ont annoncé que les forces de l’armée nord-coréenne avaient débuté les exercices de tirs d’artillerie à la frontière intercoréenne en mer Jaune. C'est le dirigeant nord-coréen qui a donné un ordre de tirs pendant une visite dans une unité militaire sur île de Chargrin, sur la côte ouest de ce pays. Depuis les négociations nucléaires Kim/Trump, c’est la première fois que le leader de la Corée du Nord visite une unité militaire en début de la manœuvre. L’île de Chargrin se situe dans le nord de la frontière entre les deux Corées et elle a été plusieurs fois la scène de tensions sanglantes entre les deux pays, ces dernières années.
Macronie: "Sidi Bouzid" arrive en France
Alors que la France s'apprête à s'engager militairement dans le golfe Persique pour ce que le Quai d'Orsay qualifie d''engagement sécuritaire indéfectible envers Israël", un premier cas d'auto-immolation est rapporté en France. La raison ? extrême précarité. Pour un régime macronien qui s'apitoie sur le sort des consommateurs iraniens de l'essence et qui se permet de donner des leçons du respect des droits de l'homme, de la liberté ou encore des leçons d'égalité au reste du monde, c'est plutôt limite. Il s'agit d'un étudiant à Lyon dans l’Est de la France qui accuse, dans une note retrouvée sur les lieux de son immolation, les trois derniers présidents français de lui avoir volé sa jeunesse!
Se référant à la récente tentative d’un étudiant de 22 ans qui a tenté de s’immoler à Lyon en signe de protestation contre la précarité à laquelle il est confronté, le New York Times fait part de l’intensification des protestations estudiantines en France.

Le journal américain évoque en effet dans un rapport la tentative de suicide d’un étudiant originaire de Saint-Etienne devant le bâtiment du Crous (centre régional des œuvres universitaires et scolaires) de l’université Lyon II début novembre :
« Après qu’un étudiant a tenté de s’immoler par le feu à Lyon, des centaines de personnes se sont rassemblés dans différentes villes pour dénoncer le gouvernement d’Emmanuel Macron de créer ‘des incertitudes sur l’avenir de tous’ »
Iran: attentat terroriste contre le complexe d'Assalouyeh déjoué
En faisant infiltrer des éléments armés et entraînés dans les rangs des protestataires contre la hausse du prix à la pompe en Iran, le royaume saoudien aurait tenté une petite riposte. Il est vrai que militairement parlant, cette riposte ne lui est pas possible, sa guerre contre Ansarallah s'étant lamentablement enlisée. C'est donc par des chemins détournés que Riyad aurait tenté de réagir. Le complexe d'Assalouyeh, le plus grand complexe pétrochimique de l'Iran (Sud) aurait dû ainsi faire l'objet d'un vaste incendie. Sauf que le plan de sabotage a lamentablement échoué.
Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Ali Chamkhakni a annoncé que l’attentat terroriste ayant visé le complexe d’Assalouyeh a été déjoué.
Les officiers de l'ex garde présidentielle rallient Ansarallah; les secrets militaires des Salmane percés?
Sur fond de divergences qui ne faiblissent pas malgré l'accord-parodie signé à Aden, la coalition dirigée par l’Arabie saoudite connait de nouveaux déboires : la désertion des officiers fidèles à l'ex président Saleh. Or ces désertions ne vont pas sans laisser de graves séquelles, ces militaires ayant servi depuis cinq ans sous la bannière saoudo-émirati et étant par conséquent au courant de bien des secrets militaires. Pour de nombreux observateurs, ces officiers seraient chacun en possession des informations propres à changer la donne militaire en faveur de la Résistance surtout sur le front du sud-saoudien particulièrement fragile. Mais ce n'est pas tout.
A Sanaa, une cérémonie a été organisée en présence de personnalités tribales et officielles pour accueillir un nouveau groupe de militaires et d’officiers de haut rang ayant déserté les rangs des mercenaires à la solde du régime saoudien.
« La désertion des troupes et des commandants des rangs de la coalition saoudo-émiartie et leur adhésion à l'armée yéménite se poursuivent. À peine deux jours après qu’un autre groupe ait refusé de servir la coalition, quatre autres officiers sont arrivés à Sanaa après avoir claqué la porte de la coalition saoudienne », a rapporté le correspondant de la chaîne d’information libanaise, al-Mayadeen.
Le PDG du géant public algérien des hydrocarbures est limogé
Rachid Hachichi avait lui-même été choisi en avril dernier pour remplacer Abdelmoumen Ould Kaddour, qui était depuis 2017 à la tête de Sonatrach, groupe entièrement détenu par l’État algérien, qui tire 60 % de son budget et 95 % de ses recettes à l’exportation des hydrocarbures et qui jusqu'ici a surtout réussi à contrer la mainmise des multinationales sur ce secteur stratégique.
Géologue de formation, Kamel-Eddine Chikhi occupait depuis 2018 le poste de directeur des partenariats de Sonatrach.