تقي زاده

تقي زاده

Le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a déclaré que l’Iran et l’Algérie devaient travailler ensemble pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza ravagée par la guerre.

Qalibaf a fait cette déclaration lors d’une rencontre avec le président de l’Assemblée populaire nationale d’Algérie, Ibrahim Boughali, mercredi dans la capitale indonésienne Jakarta, en marge de la 19e réunion parlementaire de haut niveau de l’Union parlementaire de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI).

Il a souligné l’importance de forger l’unité et la cohérence face à l’agression israélienne en cours en Palestine et de restaurer les droits du peuple palestinien opprimé dans la bande de Gaza.

Qalibaf a lancé un appel aux pays musulmans pour qu’ils s’unissent et trouvent des solutions concrètes à la crise palestinienne. Il a également exhorté les autres pays à rester attentifs à cette question importante afin d’aider le peuple palestinien à obtenir une victoire finale.

Au sujet des femmes, c’est un sujet dont divers aspects sont abordés dans le monde entier aujourd’hui. Chaque organisation dans chaque partie du monde, s’engage dans des discussions sur les femmes en fonction de ses propres motivations et préjugés. Les capitalistes mondiaux et les politiciens mondiaux qui dépendent de ces capitalistes, interviennent dans le sujet des femmes comme ils le font dans tous les aspects du mode de vie des gens. Aujourd’hui comme dans le passé, les politiciens et les capitalistes du monde entier – ceux-là mêmes qui ont été à l’origine du colonialisme dans le monde – interviennent dans chaque question concernant le mode de vie des êtres humains. Ils ont les médias à leur disposition. Les médias les plus influents du monde sont entre leurs mains et ils connaissent aussi le langage des médias.

Les capitalistes et les colonisateurs ne s’intéressent pas à la question des femmes pour des raisons théoriques ou philosophiques. Ils ne veulent pas non plus promouvoir une théorie philosophique sur les femmes. Ce n’est pas le cas. Ce n’est pas non plus une question d'ordre humanitaire ni qu’ils estiment que les femmes sont opprimées dans certaines régions du monde, et qu’ils veulent les soutenir par souci d’humanité. Ce n’est pas le cas non plus. Il ne s’agit pas non plus d’accomplir un devoir social ou civique. Ce ne sont pas les motivations qui se cachent derrière l’intervention des politiciens et des capitalistes. 

Quel est leur objectif ? Leur véritable objectif est l’ingérence politique et coloniale. Ils interviennent pour préparer le terrain et fournir une couverture pour de nouveaux empiétements, une plus grande ingérence et l’expansion de leur sphère d’influence. Ce motif, qui est en fait un motif criminel et corrompu, se cache derrière un masque philosophique, un masque théorique et une apparence humanitaire. C’est la malhonnêteté de l’Occident. C’est la malhonnêteté des capitalistes occidentaux qui dominent le monde aujourd’hui. Cette malhonnêteté a été observée dans de nombreux domaines. Nous avons vu cette malhonnêteté, ces mensonges et cette hypocrisie dans le comportement des personnalités politiques et économiques occidentales, dans différentes questions.

Par exemple, il y a environ un siècle, ils ont soulevé la question de l'émancipation et de l’indépendance financière des femmes, et proclamé que les femmes devaient avoir une indépendance financière et une liberté. L’idée semblait bonne en surface, mais quelle était la réalité sous-jacente ? La réalité était que leurs usines avaient besoin de travailleurs. Comme il n’y avait pas assez de travailleurs masculins, ils voulaient embaucher des femmes comme ouvrières et les payer moins que les hommes. C’était la réalité sous-jacente. C’était un phénomène qui s’est produit principalement en Europe et dans les sociétés occidentales. Ce n’était pas réservé aux Etats-Unis, ils l’ont dissimulé sous le couvert d’une action humanitaire et ont proclamé que les femmes devaient avoir une indépendance financière, une liberté, la possibilité de quitter la maison et la possibilité de travailler. En d’autres termes, les gens ont également été témoins de cette malhonnêteté, là-bas.

Un autre exemple, qui n’a rien à voir avec la question des femmes, est celui de la libération des esclaves aux États-Unis. Vers 1860, à la fin du XIXe siècle, les Américains dirigés par Abraham Lincoln, alors président des États-Unis et membre du Parti républicain, réclamaient la libération des esclaves. En apparence, ils disaient que les esclaves devaient être libérés. Ils ont même fait passer clandestinement des esclaves du Sud vers le Nord des États-Unis, car le Nord et le Sud étaient en guerre. Mais ce n’était pas la réalité du problème. La réalité était que les Sudistes étaient très doués en agriculture. Il y avait des terres agricoles là-bas, et les esclaves travaillaient sur ces terres gratuitement. Ces esclaves n’avaient même pas de quoi survivre. Les gens du Nord venaient de lancer des industries et avaient besoin de main-d’œuvre. Il n’y avait pas assez de travailleurs disponibles, alors ils voulaient utiliser ces esclaves comme ouvriers dans leurs usines. Le moyen d’y parvenir était de leur dire : « Vous êtes libres ! Venez travailler ici dans nos usines ! » En réalité, ils ont été tirés du statut d’esclaves dans l’agriculture, vers celui d’esclaves dans les usines. Telle était la réalité sous-jacente et la malhonnêteté de l’Occident.

 

C’est la même chose aujourd’hui. Dans la tourmente mondiale actuelle autour de la question des femmes, le féminisme, les droits des femmes et la liberté des femmes sont des choses qu’ils défendent en apparence. Derrière ces questions, se cachent des politiques et des motivations malsaines. Maintenant, en ce qui concerne ces motivations, nous en connaissons certaines aujourd’hui, mais d’autres seront révélées et découvertes plus tard. En tout cas, leurs motivations ne sont ni humaines ni humanitaires. Cette malhonnêteté existe encore aujourd’hui. Les motivations sont purement politiques et coloniales, et sont un moyen d’ingérence. Cependant, cette discussion n’a rien à voir avec cette réunion.

 

Nous sommes aujourd’hui confrontés à une situation dans le monde, où certains évoquent la question importante de la femme, mais manquent de sincérité dans leur discussion. En tant que musulmans, nous voulons aborder la question de la femme, en discuter, présenter notre logique, établir cette logique entre nous et agir en accord avec elle. C’est notre devoir et cela doit être fait aujourd’hui. Bien sûr, cela aurait dû être fait dès le début de la Révolution Islamique. Beaucoup de travail a été fait, mais il faut le terminer et le perfectionner. J’aborderai quelques points sur ce sujet.

Si nous voulons créer une charte islamique sur la femme, je pense que le premier sujet qui devrait être abordé dans cette charte, est la question de la « conjugalité ». Qu’est-ce que j'entends par là ? Je veux dire que les femmes et les hommes forment un couple. Ils se complètent et ont été créés l’un pour l’autre. C’est clairement indiqué dans le Coran : 

« Dieu vous a fait à partir de vous-mêmes, des époux (des épouses) » (Coran 16:72). وَاللَّهُ جَعَلَ لَكُمْ مِنْ أَنْفُسِكُمْ أَزْوَاجًا

Quand il est dit : « … a fait à partir de vous-mêmes », cela ne s’adresse pas uniquement aux hommes. Cela s’adresse à l’humanité dans son ensemble, aux femmes comme aux hommes. « Dieu vous a fait à partir de vous-mêmes, des époux (épouses) » [Cela revient à dire :] « Allah vous a choisi parmi vos semblables, des conjoint(e)s ». Le terme « زوج » n’est pas seulement utilisé pour désigner un homme. Dans le Coran, le mot arabe «زوج» est utilisé aussi bien pour les hommes que pour les femmes. J’ai noté le verset où le mot arabe « زوج» est utilisé pour désigner une femme : « Ô Adam, habite le Paradis toi et ton épouse » (Coran 2:35). Le mot arabe « زوج » ici, désigne son épouse, la partenaire féminine. Dans un autre passage, le Coran dit : « Dieu a bien entendu la parole de celle qui discutait avec toi à propos de son époux » (Coran 58:1). Ici, le mot arabe « زوج » est utilisé pour désigner un homme. Par conséquent, cela signifie : « Nous avons créé pour vous un époux ou une épouse de votre espèce ». Bien entendu, je dois aussi signaler que ce n’est pas exclusif aux êtres humains. C’est un débat qui devrait être mené par ceux qui sont qualifiés pour le faire.

Dans l’islam, selon le point de vue de l’islam, la création, l’histoire humaine et l’histoire du monde reposent sur l’harmonie, le mariage et l’union. C’est exactement le contraire de ce qui existe dans la dialectique de Hegel, de Marx et d’autres comme eux, qui considèrent que le monde repose sur les contraires. Ils disent qu’une entité naît et que son contraire naît. De ce conflit naît une troisième entité qui à son tour, a son contraire qui naît, et ainsi de suite. Ils croient que c’est ainsi que l’histoire se déroule. 

L’islam, au contraire, dit qu’un objet naît et qu’un autre objet est créé pour l’accompagner et être en union avec lui. De cet accompagnement, de cette union et de ce partenariat, naît un troisième objet et l’histoire se déroule de cette manière. Bien sûr, j’ai mentionné que cela devrait être étudié par des experts qui se penchent sur cette question et la suivent pour voir où elle mène. C’est une question importante.

En ce qui concerne les êtres humains, Dieu, Tout-Puissant, a créé l’homme et la femme en couple. C’est-à-dire qu’ils se complètent. Le sens du couple et la nécessité du couple consistent à former une unité. Sinon, ce n’est pas vraiment un couple. Si deux unités se réunissent, s’unissent et forment une union, une troisième unité est créée, qui est la famille. En d’autres termes, la question de la famille a ce genre de fondement intellectuel islamique. La famille est une tradition divine, une règle de la création. Si un homme et une femme se saluent simplement ou se croisent, cela ne signifie pas qu’ils forment un couple. Être un couple signifie former une troisième unité, une famille. C’est ce que signifie être un couple. Bien sûr, l’islam et la culture iranienne soulignent tous deux l’importance de la famille. Heureusement, en Iran, la famille iranienne traditionnelle est l’un des signes les plus importants de la force et de la profondeur de la culture de la nation iranienne. Par conséquent, le premier principe de la charte islamique concerne la formation d’une famille, la question de la conjugalité et la question de la complémentarité entre l’homme et la femme.

Le deuxième point est que ce couple, ces deux personnes, n’ont aucune différence dans leur capacité à atteindre la hayât tayebah (la vie pure), qui est le but de la création humaine. Ni la femme ni l’homme n’ont de supériorité sur l’autre. Bien sûr, les gens ne sont pas tous pareils. Parmi les femmes et parmi les hommes, certains ont de plus grandes capacités et d’autres moins. Mais entre les femmes et les hommes, il n’y a aucune différence dans la réalisation d’une vie pure, en fonction de leur genre. Cela est également mentionné dans le Coran :

 « Quiconque fait le bien, homme ou femme, et est croyant(e), Nous lui donnerons une vie pure » (Coran 16:97). 

مَنْ عَمِلَ صَالِحًا مِنْ ذَكَرٍ أَوْ أُنْثَى وَهُوَ مُؤْمِنٌ فَلَنُحْيِيَنَّهُ حَيَاةً طَيِّبَةً وَلَنَجْزِيَنَّهُمْ أَجْرَهُمْ بِأَحْسَنِ مَا كَانُوا يَعْمَلُونَ ﴿۹۷﴾


 

 

 

 

 

Si les femmes et les hommes accomplissent de bonnes actions et ont la foi, ils sont égaux. C’est ce qui est indiqué dans la sourate An-Nahl, ou dans un noble verset de la sourate Al-Ahzab, que j’ai récité à maintes reprises, lors de réunions avec des femmes, [qui dit] : 

« Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumònes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent de Dieu et invocatrices … » (Coran 33:35). 

إِنَّ الْمُسْلِمِينَ وَالْمُسْلِمَاتِ وَالْمُؤْمِنِينَ وَالْمُؤْمِنَاتِ وَالْقَانِتِينَ وَالْقَانِتَاتِ وَالصَّادِقِينَ وَالصَّادِقَاتِ وَالصَّابِرِينَ وَالصَّابِرَاتِ وَالْخَاشِعِينَ وَالْخَاشِعَاتِ وَالْمُتَصَدِّقِينَ وَالْمُتَصَدِّقَاتِ وَالصَّائِمِينَ وَالصَّائِمَاتِ وَالْحَافِظِينَ فُرُوجَهُمْ وَالْحَافِظَاتِ وَالذَّاكِرِينَ اللَّهَ كَثِيرًا وَالذَّاكِرَاتِ أَعَدَّ اللَّهُ لَهُمْ مَغْفِرَةً وَأَجْرًا عَظِيمًا ﴿۳۵﴾

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a dix qualités attribuées aux femmes et aux hommes dans le mouvement spirituel vers Dieu, dans une vie pure et l’excellence humaine, dans les royaumes divins et les mondes élevés de la spiritualité et du monothéisme. Il n’y a absolument aucune différence [entre les femmes et les hommes] en cela. C’est un autre principe qui devrait être inclus dans cette charte.

 

Le point suivant est que, bien qu’il existe des différences physiques entre les hommes et les femmes dans leur apparence (l’un est plus grand et a une voix plus grave), ils possèdent tous deux un potentiel infini en termes de capacités intellectuelles et spirituelles, et ne sont pas différents l’un de l’autre en cela. En d’autres termes, les hommes et les femmes peuvent tous deux, rivaliser dans le domaine des sciences. Il est faux de croire que les hommes sont plus instruits que les femmes. Non, il y a eu, tout au long de l’histoire, des femmes de grande valeur qui ont occupé des postes importants dans le domaine des sciences. Bien sûr, cela est des centaines de fois plus visible aujourd’hui, dans les universités et les centres d’enseignement islamique. En termes de science, d’art, d’innovations intellectuelles et pratiques, d’impact social, intellectuel et politique, et d’activités économiques, ces capacités existent chez les deux sexes. Par conséquent, les femmes peuvent et doivent entrer dans ces domaines dans certains cas. Elles peuvent y entrer et dans certains domaines, il est nécessaire et obligatoire pour elles, de le faire. Cela comprend la politique, l’économie, les questions internationales, les questions scientifiques ainsi que les domaines culturels et artistiques – partout. C’est également un sujet qui doit avoir sa place dans la charte islamique sur les femmes.

Le point suivant est que que les femmes et les hommes ont des rôles différents dans l’environnement familial. Cependant, cela n’implique pas une supériorité. Par exemple, l’homme est responsable des dépenses de la famille. Cela n’indique pas une supériorité. La maternité est la responsabilité de la femme. Cela n’indique pas non plus une supériorité. Chacun de ces éléments est un mérite que possèdent à la fois les femmes et les hommes. Les droits des femmes et des hommes ne sont pas déterminés en fonction de ces rôles. Ils ont des droits égaux. Cela est également mentionné dans le Coran : 

« Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations » (Coran 2:228).

 Les droits des hommes et des femmes dans une famille, sont égaux. Ainsi, si nous considérons la famille d’un point de vue juridique, il s’agit de deux individus vivant ensemble qui sont égaux en termes de loi et qui se complètent. Bien sûr, les femmes possèdent certaines caractéristiques émotionnelles. 

À propos des femmes, le Prophète (as) a dit : « La femme est une fleur parfumée et non une servante » (Al-Kafi 5: 510). 

Une femme doit être traitée comme une fleur dans la maison. Une fleur doit être soignée. Il faut en prendre soin pour qu'elle reste fraîche. Il faut profiter de sa fraîcheur et de sa douce fragrance, et l'utiliser pour parfumer l'air. Cela concerne ses émotions. [Mais] en termes de loi, l’homme et la femme sont égaux. Ceci est une autre clause de la charte.

Une autre clause de cette charte est que les hommes et les femmes ont certaines restrictions dans leurs relations sociales. C'est un point que l'Islam souligne. Bien sûr, la promiscuité qui existe aujourd'hui en Occident, n'a pas toujours existé. C'est un phénomène récent qui a commencé il y a peut-être deux ou trois siècles. Lorsque l'on lit certains livres, en particulier certains romans des XVIIIe et XIXe siècles, et les descriptions des femmes européennes, on voit qu'il y avait de nombreuses considérations qui ne sont plus respectées aujourd'hui en Occident. L'Islam met l'accent sur ces considérations, notamment sur des questions telles que l’hijab, la pudeur et le regard. C'est un autre point qui devrait être inclus dans cette charte.

Une question très importante est la valeur spirituelle de la maternité. La maternité est un honneur. Aujourd’hui, je vois certaines personnes, suivant les politiques que j’ai mentionnées précédemment – ​​à savoir les politiques des capitalistes, des colonialistes et des personnes malveillantes dans des sociétés indépendantes, en particulier la nôtre – présenter la maternité sous un jour négatif. Si quelqu’un dit qu’il est nécessaire que les familles aient des enfants, on se moque de lui et on lui reproche de ne vouloir les femmes uniquement pour les enfants et pour la procréation. La maternité est un honneur. Est-ce que l’effort pour l’évolution d’un être humain, que ce soit à l’intérieur de soi ou à l’extérieur, et les difficultés que représente sa croissance en tant qu’être humain – ne sont pas des choses dont on peut être fier ? C’est extrêmement important et précieux. C’est pourquoi l’islam met l’accent sur le rôle des mères.

Quelqu’un a demandé au Prophète(sawas) : « Avec qui dois-je être bon en priorité ? » 

Le Prophète a répondu : « Ta mère ». La personne a demandé : « Et ensuite qui ? » Le Prophète a répondu : « Ta mère » Pour la troisième fois, il a demandé : « Et ensuite qui ? » Le Prophète a encore répondu : « Ta mère » Il [le Prophète] a répété cela trois fois de suite ! L'homme a ensuite demandé : « Et qui après ? » et le Prophète a dit : « Ton père » (Al-Kafi, 2 : 159). 

Cela indique que le père vient en quatrième place. Dans un autre cas, un homme voulait aller au [champ de bataille pour] le djihad. Dans cette histoire et cette situation particulières, il y avait suffisamment de forces disponibles (pour le djihad). Il a ajouté que sa mère n'était pas d’accord pour qu'il y aille. Le Prophète lui a dit de servir sa mère et a déclaré que sa récompense sera plus grande que celle de participer au djihad (Al-Kafi, 2 : 160). Bien sûr, je répète que cela s'applique aux situations où il y a suffisamment de forces disponibles. Cela montre l'importance de la maternité.

Il existe un récit qui dit : « Le paradis se trouve sous les pieds des mères » (Mustadrak al-Wasa'il, 15 : 180). 

L'expression « sous les pieds » est une métaphore et une image. « Le paradis se trouve sous les pieds des mères » signifie qu'il est facilement accessible grâce à elle. Si vous voulez le paradis, allez vers votre mère. Elle vous donnera le paradis. Soyez affectueux, soyez bon avec elle, servez-la, obéissez lui et respectez-la. Elle vous donnera le paradis. Ceci est une autre clause [de cette charte].

Voilà quelques points concernant la question des femmes et le point de vue islamique sur les femmes. Bien sûr, si quelqu’un rédigeait cette charte, elle pourrait contenir trente ou quarante clauses importantes dont certaines que je viens de mentionner.

 

Dans notre pays, dans cette perspective, nous avons heureusement assisté à une augmentation du nombre de femmes pieuses, instruites et actives, depuis le début de la Révolution Islamoque jusqu’à aujourd’hui. Même dans les dernières étapes du combat (révolutionnaire), dans ses derniers mois ou sa dernière année, la participation des femmes a été un facteur crucial. Sur ce point, l’imam Khomeiny (que Dieu l’agrée) n’a jamais reculé. Il y avait des gens qui s’opposaient à la présence des femmes dans les rassemblements, mais l’imam a fermement rejeté cette façon de penser, ce point de vue et cette opinion. La présence des femmes a été efficace, elle a été vraiment efficace. Lorsque les femmes sont descendues dans la rue, les hommes se sont sentis obligés de sortir aussi, même ceux qui étaient indifférents. Lorsque les femmes se sont impliquées (dans la révolution), leurs maris et leurs enfants ont senti qu’ils avaient le devoir de participer. En un sens, ce sont les femmes qui ont apporté la victoire à la Révolution.

Après la victoire de la Révolution et l’instauration de la République islamique, les femmes sont entrées dans divers domaines. Les dames ont soulevé ici des points qui étaient très importants et précis, et reflétaient une réflexion profonde et mûre. Parmi les personnes réunies ici, il y a certainement des centaines ou plus, d’intellectuelles de ce genre. [De même], il est certain qu’il y a dans le pays, une grande population de femmes qui excellent dans les domaines scientifiques, intellectuels, d'innovation et universitaires. Cela montre qu’un travail a été fait. Les femmes iraniennes ont su protéger l’identité et la culture du pays. 

Elles ont su préserver les traditions historiques et authentiques de la nation, avec leur dignité, leur modestie et leur bienséance. Les femmes sont entrées dans les universités, ont été actives en politique et ont participé à des activités internationales, mais sans être corrompues. C’est très significatif. Elles n’ont pas été touchées par les problèmes que nous voyons aujourd’hui dans de nombreux pays occidentaux, où les femmes sont confrontées à de telles situations. Les femmes iraniennes ont progressé de cette façon jusqu’à aujourd’hui et si Dieu le veut, elles continueront à le faire dans l’avenir. Nos femmes ont brillé lors d’événements majeurs. Elles ont brillé dans la guerre, dans la défense des sanctuaires, dans les luttes politiques, dans les centres de recherche, dans les universités et les centres islamiques.

A l’époque où j’étais au centre d’enseignement islamique, je ne me souviens pas qu’une femme ait atteint le niveau d’ijtihad [raisonnement jurisprudentiel basé sur les lois islamiques]. Mais aujourd’hui, heureusement, il y a beaucoup de femmes qui sont mujtahids et ont atteint le niveau d’ijtihad. Je pense même que dans de nombreuses questions concernant les femmes, que les hommes ne comprennent pas bien, les femmes devraient suivre les femmes mujtahids. Par conséquent, les progrès réalisés par les femmes dans notre pays, depuis la Révolution, sont remarquables. Nous n’avons jamais eu autant de femmes scientifiques, de professeures d’université, de poétesses, d’auteures ou d’artistes. Ces femmes sont aussi des femmes religieuses. Heureusement, nous avons tout cela aujourd’hui. 

 

Mais l’ennemi ne reste pas les bras croisés et est occupé à élaborer des complots.

Les ennemis de la République islamique ont vite compris qu’ils ne pouvaient pas vaincre la Révolution par la force. Ils ont donc eu recours à des méthodes de soft power. Ils ont compris que par la guerre, les bombardements, l’utilisation de fauteurs de troubles, l’incitation aux divisions ethniques et d’autres actions de ce genre, ils ne pourraient pas mettre à genoux l’Iran islamique. Ils ont donc eu recours à des méthodes de guerre d'influence. La guerre d'influence comprend la propagande, les tentations et la malhonnêteté que l’on voit dans leurs slogans. Ils qualifient leurs actions de défense des femmes, de la communauté féminine, d’un groupe particulier de femmes ou de défense d’une femme en particulier. Ils créent des émeutes dans un pays sous couvert de défendre une femme. Ils utilisent des méthodes de guerre d'influence. Nos filles, nos femmes, nos professeures, nos étudiantes et toutes les femmes de notre société doivent comprendre qu’elles ont un devoir à cet égard. Une dame a dit ici, que [le hadith]

 « Quiconque se lève le matin sans se soucier des affaires des musulmans n’est pas musulman » (Ilal al-Shara’yé, 131)

 ne concerne pas seulement les hommes et s’applique également aux femmes. C’est tout à fait vrai. L’une des questions qui nous préoccupe le plus chez les musulmans, est celle des tentations, des tactiques insidieuses, des méthodes soft power et de la guerre d'influence de l’ennemi pour provoquer une déviation des valeurs, notamment en ce qui concerne les questions liées aux femmes. Vous devez en être conscientes. Voilà quelques points concernant les femmes.

 

Extrait  du discours prononcé le 17 décembre 2024 par l'imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d'une réunion avec des milliers de femmes de tout le pays à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de la vénérée Fatimah Zahra (SA), qui est la Journée de la femme en Iran

 Fatimah Zahra (SA), La fille bien aimé du Prophète (sawas), cette noble dame, cette jeune femme, est une des merveilles de la création. Si l’on peut comprendre et percevoir les dimensions de la personnalité de Fatimah Zahra, on verra avec certitude qu’elle est un phénomène exceptionnel dans la création de l’univers. C’est ainsi qu’il faut la considérer, une jeune femme qui a été assassinée dans sa jeunesse. Selon un récit, elle est tombée en martyre à l'âge de dix-huit ans, tandis que d'autres récits mentionnent qu'elle avait environ vingt ou vingt-deux ans. En tout cas, ce qui a été dit de cette noble dame par le Prophète et d'autres, concerne une jeune femme de 17 ou 18 ans. Elle a atteint un tel niveau spirituel, un tel statut, une telle identité et une telle majesté divine que sa colère est la cause de la colère de Dieu, et sa satisfaction, la satisfaction de Dieu. Ce récit a été rapporté à la fois dans les sources chiites et sunnites. Dans les textes chiites, il est dit : « En effet, Allah se met en colère lorsque Fatimah est en colère, et est content lorsque Fatimah est contente » (Al-Amaali, session 61, 384). Cette phrase se trouve dans nos livres. Dans les textes sunnites, on trouve le même récit où le Prophète(sawas) s’adresse à Fatimah Zahra et dit : « Fatimah ! En vérité, Allah est en colère lorsque tu es en colère et Il est satisfait lorsque tu es satisfaite » (Usd al-Ghabah, 6 : 224). C’est extraordinaire ! Nous ne disons pas que cette grande Dame se met en colère quand Dieu est en colère. Non, c’est l'inverse. Quand elle se met en colère, Dieu se met également en colère. Regardez cette grandeur !

Fatimah Zahra (as) a consolé le Prophète(sawas) dans les moments difficiles, a été la compagne du Commandeur des Croyants [l’Imam Ali (as)] dans le djihad, une adoratrice impressionnante aux yeux des anges, et une oratrice exceptionnelle en politique, qui a prononcé des discours bien argumentés, éloquents et pleins de ferveur. Les sermons de Fatimah Zahra, dans la mosquée Nabawi, aux Muhajir et aux Ansar, et ceux prononcés pour les femmes de Médine, englobent la politique, la compréhension de l’islam, les plaintes et les louanges. Ils contiennent tout cela. Ils sont extraordinaires et sont exprimés dans les mots les plus fins et les plus éloquents, comme les sermons du Nahj-ul-Balaghah d'Imam Ali. Elle a été l’éducatrice de l’Imam Hassan, de Imam Hussein et de Zeynab (as). Lorsque ces qualités sont placées côte à côte, elles nous révèlent vraiment une merveille de l’univers. Son enfance est un modèle, sa jeunesse est un modèle, son mariage est un modèle et toute sa vie est un modèle. Tous ces aspects sont les plus hauts modèles que peut rechercher une femme musulmane. Elle est un sommet et l’Islam invite les femmes à aspirer à ce sommet. Il est vrai que tout le monde ne peut pas atteindre ce sommet, mais chacun peut y aspirer. En outre, il s’agit du plus beau, du plus éloquent et du plus expressif modèle de la femme musulmane, que les dames ont appelé « le troisième modèle ». Fatimah Zahra est un modèle. 

 

Extrait  du discours prononcé le 17 décembre 2024 par l'imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d'une réunion avec des milliers de femmes de tout le pays à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de la vénérée Fatimah Zahra (SA), qui est la Journée de la femme en Iran.

1er Mai, La Journée mondiale des Travailleurs: voici des hadiths noble sur les travailleurs.

 
**Le Prophète Muhammad (sawas) a dit :** 
 
*"Allah aime le serviteur croyant qui exerce un métier, et aucun d'entre vous ne mange une nourriture plus pure que celle acquise par son propre labeur."* 
 
 
  ظُلمُ الأجيرِ أجرَهُ مِنَ الكَبائِرِ

**"L’injustice envers le travailleur dans le paiement de son salaire est un péché majeur."* 
? **Bihar al-Anwar, vol. 103, p.170** 

 **Imam Ali (as):
امام علي‌عليه السلام :
نَهي [رَسُولُ اللَّهِ‌صلي الله عليه وآله] أن يُستَعمَلَ أجيرٌ حَتّي يُعلَمَ ما اُجرَتُهُ
 
 
 
Imam Ali ibn AbiTalib (as) a dit ,Le Messager d'Allah (sawas) a interdit d’employer un travailleur sans avoir fixé son salaire au préalable."* 
? **Kitab Man La Yahduruhu al-Faqih, vol. 4, p. 10** 

امام علي‌عليه السلام :
اِرحَم مَن دُونَكَ يَرحَمكَ مَن فَوقَكَ
 
 **Imam Ali (as):
*"Sois miséricordieux envers ceux qui sont en dessous de toi, afin que ceux qui sont au-dessus de toi te témoignent de la miséricorde."* 
? **Mizan al-Hikmah, h. 6960** 
 
 
أعطِهِم اُجورَهُم قَبلَ أن يَجِفَّ عَرَقُهُم
 
 
? **Imam Jafar Sadiq(as):
*"Payez leur salaire aux travailleurs avant que leur sueur ne sèche."* 
? **Al-Kafi, vol. 5, p. 289** 


مَنِ استَأجَرَ أجيراً ثُمَّ حَبَسَهُ عَنِ الجُمُعَةِ يَبوَءُ بِإثمِهِ وَ إن كانَ هُوَ لَم يَحبِسهُ اشتَرَكا فِي الأجرِ
 
 
? **Imam Sadiq (as) a dit :** 
*"Celui qui engage un travailleur et l’empêche de participer à la prière du vendredi portera son péché. Et s'il ne l'empêche pas, il partagera sa récompense."* 
? **Tahdhib al-Ahkam, vol. 2, p. 175** 

Ces paroles montrent la profonde importance de la justice sociale et du respect des droits des travailleurs. ✨
 
Lors de rencontre d'Ayatullah khamenei avec les travailleurs â l'occasion de la journée internationale des Travailleurs 10Mai2025, Il a souligné:
Gagner sa vie par des moyens licites, sans exploitation, parasitisme ou empiètement sur les biens d'autrui, et répondre aux besoins de la société en produisant des biens et des services, sont deux caractéristiques humaines précieuses. »
Il a souligné également qu'aux yeux de Dieu, un tel travail est une œuvre vertueuse...
« Selon la philosophie marxiste, le lieu de travail est un lieu de conflit, et les travailleurs doivent être les ennemis des propriétaires d'usines. Avec cette notion erronée, ils se sont bloqués eux-mêmes et le monde pendant des décennies. L'Islam, en revanche, considère le lieu de travail comme un cadre d'alliance, de coopération et de synergie. Dans un tel espace, les deux parties doivent travailler sincèrement pour faire avancer la cause de la production. »
jeudi, 15 mai 2025 17:24

Quelle est l'utilité de l'Imam ?*

_Le Coran et le Prophète (pslf) ne nous suffisent-ils pas ? Pourquoi avons-nous besoin d'un Imam pour nous guider, alors que nous avons le Coran et la Sunna du Prophète (pslf) ?"_

La réponse à cette question peut être abordée à travers plusieurs points :

1. Dieu, le Tout-Puissant, qui a créé l’homme et lui a prescrit cette
religion, sait mieux que quiconque comment la transmettre aux gens.
C’est pourquoi Allah dit dans Son Livre : {À chaque peuple un guide} (Sourate Ar-Ra'd, 7).
Ce texte est clair, et tous ses termes sont de portée générale. Il indique l'existence d'un guide pour chaque communauté - et ce guide est l'Imam dans la doctrine chiite imamite.

2. La Tradition prophétique (Sunna) a confirmé à travers de nombreux textes la nécessaire association de la Famille prophétique (Al-'Itra) au Coran, guidant les gens et les exhortant à s'attacher aux Ahl al-Bayt (membres de la Famille prophétique, paix sur eux) conjointement avec le Coran, comme le stipule le Hadith al-Thaqalayn (des Deux Poids) - un hadith authentique, voire massivement transmis (mutawâtir).
[Référence : Consulter l'ouvrage : "Al-Zahra al-'Atira fi Hadith al-'Itra" (La Fleur Parfumée dans le Hadith de la Famille Prophétique) par Sheikh Abou al-Moundhir Sami al-Misri.]

Dans Al-Mustadrak de Al-Hakim : "D'après Ibn Wathila, il entendit Zayd ibn Arqam (que Dieu l'agrée) dire : « Le Messager de Dieu (paix et salut sur lui) s'arrêta entre La Mecque et Médine près de cinq grands arbres. Les gens nettoyèrent le sol sous les arbres, puis le Prophète se leva en fin d'après-midi, pria, puis fit un sermon. Après avoir loué Dieu, il dit : 'Ô gens ! Je vous laisse deux choses : si vous vous y attachez, vous ne vous égarerez jamais - le Livre de Dieu et ma famille, mes Ahl al-Bayt.' [Al-Mustadrak ala al-Sahihayn, vol.3 p.118].

Dans le Musnad d'Ahmad : "Je vous laisse deux successeurs : le Livre de Dieu - un cordon tendu entre le ciel et la terre - et ma famille, mes Ahl al-Bayt. Ils ne se sépareront jamais jusqu'à ce qu'ils me rejoignent au Bassin du Paradis."[Musnad Ahmad 5/182, Fada'il al-Sahaba 2/603, authentifié par Al-Albani dans Al-Sunna li Ibn Abi Asim, 337].

Nous soulignons ici qu'il est incorrect d'examiner les chaînes de transmission (isnad) d'un hadith une fois son caractère massivement transmis (tawatur) établi.

De ce qui précède, nous observons que :

● Le texte coranique affirmant l'existence d'un guide pour chaque communauté correspond parfaitement au texte prophétique sur l'inséparation de la Famille prophétique (Al-'Itra) du Livre.

● Cela indique clairement l'existence permanente d'un Imam issu de la Famille prophétique à chaque époque.

3. Nous ne trouvons aucune preuve dans le Coran ou la Sunna qui limiterait les sources à suivre uniquement le Coran et la Sunna.
Quant au hadith : "Je vous ai laissé deux choses : le Livre d'Allah et ma Sunna" :

● Il s’agit d’un hadith faible (da'if)

● Certains savants le considèrent même comme fabriqué (mawdu')

● Parmi ceux qui l'ont affaibli : Ahmad Sa'd Hamdoun :
"Sa chaîne est faible, elle contient Salih ibn Moussa al-Talhi..."
[Charh Oussoul I'tiqad Ahl al-Sunna, p.8 - Takhrij Ahmad Sa'd Hamdoun, Helmi Kamel Asaad dans son commentaire de "Al-Ghaylaniyat" (1/510) : "Sa chaîne de transmission est très faible.", Fawaz Ahmad Zamrli dans son commentaire de "Aqa'id A'immat al-Salaf" : "Je dis : Sa chaîne est très faible.", Sheikh Mohammed al-Amin : Sur le forum "Muntada Ahl al-Hadith" : [A confirmé sa faiblesse], Sheikh Hatim al-Sharif : Sur le site "Islam al-Yawm" :
"Ce hadith est rapporté par Imam Malik dans al-Mouwatta' sous forme 'balaghan' (non connecté), n°2618. Certains savants l'ont complété par des chaînes non valides. Aucune de ses voies ne renforce les autres...", Hassan al-Saqqaf :
"Ce hadith est fabriqué (mawdou')" (Sahih Sifat Salat al-Nabi, p.289)

Cette analyse révèle la faille dans la question posée, qui va à l'encontre du Coran et des déclarations du Prophète (pslf).

En approfondissant l'examen, nous constatons que le Coran et la Sunna ne suffisent pas à garantir :
○ L'unité de la communauté musulmane
○ La prévention des divisions
○ L'évitement des excommunications mutuelles

Preuve évidente : Toutes les branches de l'islam prétendent suivre le Coran et la Sunna (les groupes chiites y ajoutant l'Imam comme référence complémentaire (qui démontrent le véritable sunna prophétique)).

De plus, les savants - y compris au sein d'une même école - divergent dans l'interprétation :
● Des significations du Coran
● De la Sunna prophétique

Ce constat est clair pour quiconque étudie :
● Les ouvrages de jurisprudence (fiqh)
● Les exégèses coraniques (tafsir)
● Les commentaires de hadiths
Si le Coran et la Sunna suffisaient vraiment, pourquoi les sunnites eux-mêmes seraient-ils divisés ? Leurs divergences concernent :
● Non seulement le droit islamique (fiqh)
● Mais aussi les croyances fondamentales (aqida)

Exemple concret : Les trois courants sunnites majeurs :
1. Salafis (atharites)
2. Ash'arites
3. Maturidites
S'opposent sur des questions cruciales comme :
● La conception de l'unicité divine (tawhid)
● De nombreuses questions théologiques

Conclusion logique : Cette réalité historique démontre la nécessité d'une autorité interprétative infaillible (l'Imam) pour préserver l'unité doctrinale.

4. Le Coran et la Sunna demeurent silencieux : ils nécessitent impérativement un interprète capable d'en expliciter les significations avec une certitude absolue, non par simple conjecture ou supposition. Les Compagnons eux-mêmes divergèrent dans leur compréhension de ces textes sacrés, tout comme les Successeurs (Tābi'ūn) et les générations ultérieures. Les érudits persistent dans leurs divergences jusqu'à notre époque contemporaine.
Certains pourraient invoquer à tort le hadith : "Les divergences de ma communauté constituent une miséricorde". Or ce hadith ne trouve aucun fondement dans les sources sunnites. Bien au contraire, il est unanimement reconnu comme un hadith fabriqué (mawdū'), ainsi que l'ont clairement établi:
● L'imam al-Albānī dans son ouvrage Silsilat al-Aḥādīth al-Ḍa'īfa (vol.1 p.76, hadith n°57)
● L'imam Ibn Ḥazm avant lui dans Al-Iḥkām fī Uṣūl al-Aḥkām (vol.5 p.61)

5. Les textes du Livre (le Coran) et de la Sunna sont limités. Selon la majorité (des savants), il n’existe qu’environ 500 hadiths portant sur les règles juridiques, comme le rapporte Ibn Ḥajar dans Bulūgh al-Marām, ce qui est un nombre restreint par rapport à la multitude de questions juridiques qui ont émergé au fil des siècles – et les questions nouvelles continuent d’apparaître. Cette rareté des hadiths portant sur les règles est due à la brièveté de la période de la législation islamique selon la majorité, puisque la mission prophétique a duré 23 ans, dont les lois furent surtout révélées pendant la période médinoise, qui dura environ dix ans.

Quant aux Imāmites (chiites duodécimains), le recueil Wasāʾil al-Shīʿa de al-Ḥurr al-ʿĀmilī (mort en 1104 H) contient plus de trente mille hadiths, et ce nombre est encore plus important si l’on y ajoute Mustadrak al-Wasāʾil de Mirzā al-Nūrī.
Cette abondance [de hadiths] chez les Imāmites s’explique par la présence continue de l’Imam parmi les chiites, lequel accompagnait les événements et répondait aux questions nouvelles. Parmi les raisons de cette richesse également, figure la longue durée de la période de la législation islamique chez les Imāmites, laquelle s’est prolongée jusqu’en l’an 329 de l’hégire, date marquant le début de la Grande Occultation du douzième Imam — paix sur eux.

6. Le Coran est porteur de multiples sens, et la Sunna contient des versets abrogeants et abrogés, des textes absolus et restreints, généraux et spécifiques, ambigus et explicites. L’absence d’un Imam qui clarifie le sens correct des textes est une cause de divergence et d’incapacité à atteindre le jugement religieux exact auquel Dieu nous a ordonné de nous conformer.

7. On dit aussi : si le projet du Prophète — que la paix soit sur lui et sa famille — avait été de faire du Livre (le Coran) et de la Sunna les deux seules références pour la communauté, il aurait procédé à la rédaction complète du Coran et à l’écriture de tout ce dont les gens ont besoin concernant le licite et l’illicite, ainsi que les connaissances de l’islam. Or, il ne l’a pas fait selon la croyance de la majorité des musulmans, ce qui indique que le Livre et la Sunna ne suffisent pas à eux seuls pour guider les gens et garantir l’absence de divergence.


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Par Ivan Kesic

Des médias ont cité mercredi des responsables américains anonymes affirmant que le président Donald Trump annoncerait lors de sa prochaine visite en Arabie saoudite que les États-Unis n’utiliseraient plus le nom de golfe Persique, mais plutôt de « golfe Arabique » ou de « golfe d’Aden ».

Le nom de golfe Persique est largement utilisé pour désigner cette étendue d’eau stratégique, le troisième plus grand golfe du monde, située entre la péninsule arabique et le sud-ouest de l’Iran.

Cependant, une telle décision ne serait pas sans précédent, car le Commandement central des États-Unis (CENTCOM), officiellement désigné comme organisation terroriste par l’Iran, avait recommandé dès 2010 à son personnel d’utiliser le terme « golfe Arabique » au lieu du nom original de golfe Persique.

En janvier, Trump avait signé un décret ordonnant aux agences fédérales d’adopter le nouveau terme « golfe des Amériques » à la place de « golfe du Mexique ».

Bien que ce changement ait affecté certains services américains, plateformes de cartographie et médias, il n’a eu aucun impact en dehors des États-Unis et n’a pas influencé les organisations internationales concernées par la terminologie hydrographique.

Les analystes politiques estiment que, si les spéculations médiatiques se confirment, Trump cherche à flatter les pays arabes et à provoquer l’Iran en changeant le nom du golfe Persique.

Mercredi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que les noms des voies navigables régionales « n’impliquent pas la propriété d’une nation particulière, mais reflètent plutôt un respect partagé pour le patrimoine collectif de l’humanité ».

« Je suis convaincu que Donald Trump est conscient que le nom « golfe Persique » est vieux de plusieurs siècles et reconnu par tous les cartographes et organismes internationaux, et qu’il était même utilisé par tous les dirigeants de la région dans leurs communications officielles jusqu’aux années 1960 », a déclaré Araghchi.

« Si toute mesure à courte vue à cet égard n’aura aucune validité ni aucun effet juridique ou géographique, elle ne fera qu’attirer la colère de tous les Iraniens, de tout horizon et de toutes tendances politiques, en Iran, aux États-Unis et dans le monde entier », a-t-il ajouté.

Le journaliste et auteur américain Max Blumenthal, s’exprimant mercredi sur le site Press TV, a qualifié cette idée de « ridicule » et l’a comparée à la manœuvre des États-Unis consistant à renommer les frites « frites de la liberté ».

L’écrivain et historien britannique Louis Allday, s’exprimant lors d’un événement organisé par le Festival international des médias Sobh à Téhéran jeudi, a déclaré que le terme golfe Persique était utilisé depuis des siècles, même par les dirigeants arabes, et que la tentative de Trump de le renommer n’était qu’un coup politique qui ne méritait pas d’être discuté.

D’où vient le nom du golfe Persique ?

L’étymologie du golfe Persique est basée sur l’ancienne région iranienne de la Perse (Fars) et les Perses qui se sont installés sur ses côtes dès le début du 1er millénaire avant J.-C., et le plus ancien document historique évoquant cet hydronyme est les inscriptions de Darius de Suez (vers 500 avant J.-C.).

Le nom de golfe Persique (latin : Sinus Persicus) s’est rapidement répandu dans tout le monde occidental, comme en témoignent de nombreux ouvrages d’auteurs grecs, hellénistiques et romains de l’Antiquité, qui ont simultanément appelé la mer Rouge le « golfe Arabique » (latin : Sinus Arabicus).

Ce nom apolitique et historique a persisté même après la chute de la monarchie sassanide, comme en témoignent les travaux des géographes et cartographes musulmans qui ont appelé cette étendue d’eau « mer Persique » (arabe : Baḥr Fāris) ou « golfe Persique » (arabe : Ḫalīǧ Fāris).

Au Moyen Âge et au début de l’époque moderne, les géographes et cartographes européens ont également largement utilisé le nom de « golfe Persique », bien qu’il existe quelques exceptions dues à des problèmes d’identification des données géographiques ou à la confusion des noms de golfe Persique, de mer d’Arabie et de mer Rouge.

Par exemple, Gerardus Mercator et ses successeurs Jodocus Hondius et Johannes Janssonius au 16ème siècle ont baptisé la mer Rouge et le golfe Persique comme « Golfe Arabique » (latin : Sinus Arabicus) sur les mêmes cartes, bien que Janssonius ait utilisé plus tard exclusivement « Golfe Persique » (Sinus Persicus) pour ce dernier.

D’autre part, des cartographes comme Emanuel Bowen ont correctement utilisé le nom de « golfe Persique », alors que sur ces mêmes cartes, ils ont incorrectement désigné la mer d’Arabie voisine comme « mer de Perse ».

Ces confusions et erreurs ont ensuite alimenté, au XXe siècle, un débat chez les nationalistes arabes sur le contexte historique artificiel de l’expression « golfe Persique ». Le nord du golfe Persique était parfois désigné sous d’autres noms, notamment « golfe de Qatif » et « golfe de Bassorah ».

Le premier apparaît sur certaines cartes européennes, tandis que le second est apparu dans l’Empire ottoman après la conquête du sud de la Mésopotamie et est encore utilisé localement en Turquie aujourd’hui (en turc : Basra Körfezi).

Dans l’ensemble, en 1890, parmi les 6 000 cartes historiques différentes, peu d’exceptions nomenclaturales étaient relevées, la grande majorité utilisant le terme « golfe Persique ».

Après les victoires navales britanniques dans le golfe Persique en 1840, le magazine londonien The Times l’a triomphalement appelé la « mer britannique » dans un article, mais un tel nom n’a pris nulle part, pas même au Royaume-Uni.

En général, les noms alternatifs n’eurent aucune influence sur l’usage général dans le monde, et le nom historique de « golfe Persique » fut activement utilisé dans les documents portugais, britanniques, ottomans et arabes, indépendamment des circonstances politiques.

Comment la controverse sur le nom du golfe Persique a-t-elle commencé ?

Les controverses sur le nom du golfe Persique ont émergé après la Seconde Guerre mondiale, avec la montée du nationalisme arabe dans la région, lorsque les pays du monde arabe ont commencé à l’appeler le « Golfe Arabique ».

Plus précisément, les racines du conflit remontent au début des années 1950, lorsque le conflit politique irano-britannique a éclaté au sujet des concessions pétrolières.

Charles Belgrave, commissaire britannique pour les protectorats arabes, a été le premier à prôner ouvertement l’utilisation de « Golfe Arabique » comme nouveau nom, qui a rapidement été largement accepté dans les cercles nationalistes arabes.

La Ligue arabe a adopté le nouveau nom comme nom officiel et, dans les années 1960, il était présent dans tous les documents et manuels scolaires du monde arabe.

Les tensions se sont encore accrues dans les années 1970 avec l’indépendance de Bahreïn, du Qatar et des Émirats arabes unis, qui insistent sur le fait que le nom « golfe Persique » a des connotations politiques.

L’Iran et les organisations hydrographiques démentent cette hypothèse, arguant que les mers voisines, telles que le golfe d’Oman, la mer d’Arabie et l’océan Indien, sont également des noms historiques adoptés au niveau international, à l’instar du golfe Persique.

Le conflit territorial entre les Émirats arabes unis et l’Iran a finalement abouti à l’interdiction légale de l’utilisation du terme « golfe Persique » dans le pays, et même à la suppression de ce nom sur les cartes historiques des musées émiratis.

Le gouvernement iranien a protesté auprès des institutions internationales contre les initiatives arabes dès le début, et certains responsables politiques iraniens ont qualifié les tentatives de modification de la terminologie d’« inciviles ».

La politisation arabe de la nomenclature historique s’est en partie reflétée dans certaines publications cartographiques occidentales.

Par exemple, l’adjectif « Persique » est omis dans le Times Atlas, ou apparaît uniquement sous la forme « Golfe », mais le nom historique « golfe Persique » est resté intact dans la plupart des publications renommées, comme le National Geographic Atlas.

L’Organisation des Nations unies (ONU) et les principaux instituts cartographiques et hydrographiques du monde n’ont pas cédé à la politisation arabe de la nomenclature et continuent d’utiliser officiellement le nom historique établi.

Un groupe d’experts en toponymie de l’ONU a déclaré que le golfe Persique était le seul nom correct, soulignant qu’en raison de circonstances historiques, le nom « Golfe Arabique » ne pouvait être utilisé que pour la mer Rouge.

L’Organisation hydrographique internationale (OHI) utilise deux noms officiels : « golfe d’Iran » et « golfe Persique ».

L'Iran doit s'opposer aux régimes qui tuent des enfants et à leurs soutiens et mettre fin à l'oppression. Il continuera de le faire, même si cette position nourrit l'hostilité envers la République islamique, souligne le Leader de la Révolution islamique.

Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, lors d'une réunion lundi avec les travailleurs humanitaires iraniens, a comparé les soldats israéliens à Gaza à « des animaux sauvages sous forme humaine qui attaquent des ambulances, bombardent des hôpitaux, tuent des malades, et massacrent sans pitié des enfants innocents et sans défense ».

« Qui peut prétendre, et croire sincèrement, que face à ces barbaries, à cette soif de sang, l'être humain n'a aucune responsabilité ? Qui peut affirmer cela ? Nous avons tous un devoir », a-t-il fait remarquer.

 

L’Iran a exprimé ses inquiétudes quant à la poursuite des affrontements armés meurtriers dans la capitale libyenne Tripoli, appelant à la fin immédiate des violences et des effusions de sang.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fait ces déclarations ce jeudi 15 mai dans un contexte d’informations faisant état d’affrontements entre le groupe armé Radaa et la brigade 444, fidèle au Premier ministre Abdulhamid al-Dbeibeh, à Tripoli.

Il a exhorté toutes les parties impliquées dans les confrontations à contribuer à rétablir le calme en Libye, à poursuivre la voie du dialogue et de l’interaction pour résoudre leurs différends et à ne pas permettre une ingérence étrangère destructrice dans les affaires de la Libye.

Le porte-parole a également exprimé sa sympathie aux familles des personnes tuées et blessées dans les violences.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a fermement rejeté les récentes accusations et menaces proférées par son homologue américain, Donald Trump à l’encontre du pays, affirmant que la République islamique ne se laisserait pas intimider par ces provocations et resterait résolue dans sa quête du développement national et de la paix régionale.

Pezeshkian a fait ces remarques le mercredi 14 mai lors d'une réunion avec les élites et les intellectuels de la province de Kermanshah, située à l'ouest de l'Iran, dans le cadre de son cinquième voyage provincial.

Ces déclarations interviennent après la visite du président américain Donald Trump en Arabie saoudite mardi, lors de laquelle il a accusé l’Iran d’être à l’origine de l’instabilité dans la région.

Le chef de l’exécutif iranien a remis en question la crédibilité de telles accusations, soulignant, entre autres, la crise humanitaire à Gaza, causée par le soutien américain à l'agression israélienne continue.

 

Le mouvement de résistance islamique palestinien Hamas a salué une opération de représailles en Cisjordanie occupée, affirmant que les Palestiniens continueraient de lutter contre les crimes et les complots israéliens visant à s'accaparer davantage de terres.

Le Hamas a fait cette annonce mercredi, après qu'un véhicule passant a essuyé des tirs près de Bruqin, ville du gouvernorat de Salfit, au centre de la Cisjordanie.

Deux colons israéliens ont été blessés lors de l'attaque, dont l'un a succombé à ses blessures à l'hôpital.