
تقي زاده
Génocide à Gaza : Israël admet que la majorité des victimes de sa campagne militaire sont des civils
L’armée israélienne a officiellement reconnu que près de 82 % des personnes tuées à Gaza depuis la rupture du cessez-le-feu le 18 mars sont des civils non impliqués dans la guerre, a rapporté le média israélien HaMakom HaKhi Ham.
Selon des sources israéliennes, depuis la violation par Israël de la trêve, au moins 2 780 Palestiniens ont été tués, dont 2 280 civils, tandis que 500 autres ont été identifiés comme « combattant ».
Le ratio de 4,5 civils tués pour chaque combattant présumé est bien pire que celui de nombreuses autres guerres des dix dernières années, a rapporté Drop Site.
L'Observatoire Euro-Med des droits de l'Homme estime quant à elle que le bilan est encore plus lourd, affirmant que 14 civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués pour chaque combattant de la Résistance.
Téhéran qualifie d’insultants les propos de Trump et dénonce la complicité des États-Unis dans les atrocités israéliennes
Le ministère iranien des Affaires étrangères a fermement rejeté les remarques insultantes formulées mardi par le président américain Donald Trump à l'encontre de la République islamique, les qualifiant de « fausses, source de division et trompeuses».
Dans un communiqué publié mercredi, le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné les accusations de Trump comme une tentative de falsifier la réalité de la région et d’imputer la responsabilité des événements à Téhéran.
Il a également décrit les allégations de Trump comme une manœuvre censée détourner l'attention des crimes en cours commis par le régime israélien, l'allié le plus proche des États-Unis dans la région de l’Asie de l’Ouest, et de la complicité de Washington dans les atrocités israéliennes.
Le Hamas condamne l'utilisation de la famine comme arme de guerre contre plus de deux millions de Gazaouis
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a fermement condamné l'utilisation de la famine par Israël comme méthode de guerre contre plus de deux millions de Palestiniens à Gaza.
Dans un communiqué publié ce mercredi 14 mai, le Hamas a noté que le régime d'occupation de Tel-Aviv a imposé un blocus complet sur Gaza depuis plus de soixante-dix jours, consécutifs, empêchant l’acheminement des besoins essentiels tels que la nourriture, les médicaments, l'eau et le carburant vers cette zone.
Ce blocus s’inscrit dans le cadre de d'une offensive militaire de plus en plus brutale et intensifiée, qui, dans son ensemble, équivaut à un acte de génocide perpétré ouvertement et en toute impunité par les forces israéliennes sous le regard indifférent de la communauté internationale.
Emmanuel Macron dénonce la situation dans la bande de Gaza : « ce qui est fait, c’est une honte »
Le président français Emmanuel Macron a fermement dénoncé la politique du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Gaza, la qualifiant de « honte » et d’« inacceptable ».
Dans une récente interview à la chaîne de télévision TF1, Macron a déclaré que la politique de Netanyahu concernant l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza était honteuse.
Il a déclaré que les Européens devraient envisager d’accroître les sanctions contre Israël.
« C’est terrible (…). Il n’y a pas d’eau, il n’y a pas de médicaments. On ne peut plus sortir les blessés », s’est ému le chef de l’Etat français, répondant au témoignage d’un médecin urgentiste qui s’est rendu, à deux reprises, dans l’enclave. « Je le dis avec force, ce que fait, aujourd’hui, le gouvernement de Benjamin Nétanyahu est inacceptable », a insisté Emmanuel Macron, offensif à l’égard du gouvernement de l’Etat hébreu au moment où même le président américain, Donald Trump, semble prendre ses distances avec le premier ministre israélien.
Macron a déclaré qu’il avait lui-même visité la frontière entre l’Égypte et Gaza plus tôt cette année, où il avait constaté que « toute l’aide que la France et d’autres pays fournissent » est « bloquée par les Israéliens ».
« C’est un drame et c’est horrible. Moi, mon boulot, c’est de tout faire pour que cela s’arrête », a-t-il expliqué précisant que la possibilité de revoir les accords de coopération de l’Union européenne avec Israël était sur la table.
Le président français a, une nouvelle fois, critiqué le blocus de l’aide humanitaire par Israël, expliquant que seuls les États-Unis ont « le levier ».
« En vrai, celui qui a le levier c’est le président Trump. Moi j’ai eu des mots très durs, je me suis fâché avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, mais la France, seule et même avec les autres alliés européens, on peut mettre toute la pression du monde, il ne dépend pas de nous. Il dépend des armes américaines », a-t-il ainsi martelé.
Refusant de reprendre la qualification de « génocide », car « ce n’est pas à un responsable politique d’employer ces termes, mais aux historiens », a-t-il expliqué, Emmanuel Macron a dépeint un « drame humanitaire inacceptable, horrible. »
Nucléaire: la réunion de l’Iran avec la troïka européenne se tiendra vendredi à Istanbul
Téhéran et les parties européennes à l’accord nucléaire de 2015 tiendront ce vendredi 16 mai le quatrième cycle de négociations sur la relance du pacte, a fait savoir ce mercredi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï.
Il a indiqué que la réunion se tiendra au niveau des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères des pays à Istanbul, en Turquie.
L’ordre du jour principal de la réunion est la poursuite des consultations avec l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, notamment concernant les négociations indirectes entre Téhéran et Washington.
L’Iran et la troïka européenne ont tenu jusqu’à présent trois cycles de négociations sur le dossier nucléaire iranien.
Il était initialement prévu qu’un nouveau cycle de négociations entre l’Iran et l’Europe se tienne à Rome le 30 avril, avant le quatrième cycle de négociations entre l’Iran et les États-Unis. Toutefois, en raison du report de ce tour, la réunion avec l’Europe a également été retardée.
L'UE approuve un nouveau paquet de sanctions contre la Russie et met en garde contre des mesures supplémentaires
L’Union européenne a adopté de nouvelles sanctions contre la Russie, tout en avertissant de mesures supplémentaires si Moscou n’accepte pas un cessez-le-feu en Ukraine.
La présidence polonaise de l’UE a confirmé que les 27 États membres de l’UE avaient donné leur feu vert aux sanctions lors des négociations à Bruxelles.
Le paquet de sanctions, dont l’approbation officielle est prévue mardi, cible près de 200 nouveaux navires fantômes utilisés par la Russie et une trentaine d’entités accusées d’avoir aidé Moscou à contourner les sanctions déjà mises en œuvre.
Les entreprises basées au Vietnam, en Serbie, en Turquie et dans d’autres pays sont confrontées à de nouvelles restrictions en raison de leur implication présumée dans la fourniture d’équipements militaires aux forces russes.
En outre, des dizaines de responsables russes rejoindront la liste existante de près de 2 400 personnes et entités soumises au gel des avoirs et aux interdictions de voyager de l’UE.
Les ambassadeurs des 27 ont averti Moscou qu’il s’exposerait à de lourdes sanctions économiques s’il n’acceptait pas une proposition soutenue par les États-Unis visant à mettre fin à la guerre en Ukraine pendant un mois.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a averti mardi la Russie que de nouvelles sanctions européennes seraient imposées s’il n’y avait pas de « réels progrès » vers la paix en Ukraine cette semaine.
La France expulse les agents algériens titulaires de passeports diplomatiques
Dans un nouvel épisode de la profonde crise diplomatique Paris-Alger, le ministère français des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué hier mardi le chargé d’affaires algérien à Paris pour lui fait savoir que la France expulsera tous les agents algériens titulaires de passeports diplomatiques qui n’auraient pas actuellement de visa. La décision de Paris fait suite à l’expulsion par Alger de 15 fonctionnaires français.
S’exprimant à l’antenne de la chaîne de télévision BFMTV, mercredi 14 mai, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a fait part de cette décision, en indiquant que Paris se réserve la possibilité de prendre d’autres mesures en fonction de l’évolution de la situation. Cependant, le locataire du Quai d’Orsay n’a pas précisé le nombre d’agents algériens qui seront expulsés.
Ceci intervient alors que l’Algérie avait convoqué dimanche le chargé d’affaires de l’ambassade de France à Alger pour lui notifier de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien qui étaient en mission de renfort temporaire.
La connaissance et la compréhension des objectifs et des différentes dimensions du Hadj dans l'optique du Ayatollah Khamenei.
La connaissance et la compréhension des objectifs et des différentes dimensions du Hadj sont des préalables indispensables à l’accomplissement correct de ce devoir sacré.
« L’utilisation du terme "An-Nās" (les gens) dans de nombreux versets liés au Hadj montre que Dieu a institué ce rite pour l’organisation des affaires de toute l’humanité – pas seulement des musulmans. Ainsi, accomplir le Hadj comme il se doit, c’est servir l’humanité. »
En expliquant les dimensions cognitives du Hadj, le Guide suprême l’a décrit comme « le seul devoir religieux dont la forme et la structure sont à 100 % politiques », car il rassemble chaque année les peuples en un même lieu et à un même moment, avec des objectifs précis – ce qui, en soi, confère à cet acte une nature politique.
L’Ayatollah Khamenei a souligné : « Parallèlement à sa dimension politique, le contenu des rites du Hadj est entièrement spirituel et cultuel. Chacun de ces rites est un symbole porteur d’enseignements sur les nécessités et les défis de la vie humaine. »
En illustrant ces symboles, il a présenté la « circumambulation (Tawāf) » comme une leçon sur la nécessité de centrer toute chose autour de l’unicité divine (Tawḥīd). Il a rappelé : « Le Tawāf enseigne à l’humanité que le gouvernement, la vie, l’économie, la famille et toutes les affaires humaines doivent être fondés sur le Tawḥīd. Dans ce cas, les cruautés, les massacres d’enfants et les excès de cupidité disparaîtront, et le monde deviendra un jardin de paix. »
Le Guide suprême de la Révolution a décrit « la marche entre Safā et Marwa (Sa‘y) » comme un rappel de la nécessité pour l’homme de lutter sans cesse contre les montagnes de difficultés, sans jamais s’arrêter ni hésiter.
L’Ayatollah Khamenei a également expliqué que « la marche vers ‘Arafāt, Muzdalifa et Minā » symbolise le mouvement perpétuel et le rejet de l’immobilisme. Il a ajouté : « Le sacrifice (Qurbānī) est, quant à lui, une allusion symbolique à cette vérité : l’homme doit parfois renoncer à ce qu’il a de plus cher, faire des sacrifices, voire se sacrifier lui-même. »
Enfin, il a interprété « la lapidation des stèles (Ramy al-Jamarāt) » comme un rappel divin : l’homme doit reconnaître les démons, qu’ils soient djinns ou humains, et les combattre où qu’ils se trouvent.
Le Guide suprême de la Révolution Islamique a également évoqué « le port de l’Ihrām » comme un symbole d’humilité et d’égalité entre les êtres humains devant le Créateur, ajoutant : « Tous ces rites orientent la vie de l’humanité vers un but sublime. »
En s’appuyant sur un verset du Coran, l’Ayatollah Khamenei a déclaré que l’objectif du rassemblement du Hadj était de saisir et d’atteindre divers bienfaits pour l’humanité. Il a affirmé : « Aujourd’hui, il n’y a pas de bienfait plus grand pour l'Oummah islamique que son unité. Si cette unité, cette harmonie et cette synergie existaient, les tragédies actuelles à Gaza et en Palestine ne se produiraient pas, et le Yémen ne subirait pas une telle pression. »
Il a souligné que la division et la discorde au sein de l'Oummah islamique ouvrent la voie à l’imposition des intérêts et des ambitions des colonialistes, des États-Unis, du régime sioniste et d’autres forces expansionnistes aux dépens des nations. Il a ajouté : « C’est par l’unité de l'Oummah que la sécurité, le progrès et la coopération entre les pays islamiques deviennent possibles, tout comme leur entraide mutuelle. C’est sous cet angle qu’il faut considérer l’opportunité du Hadj. »
Le Guide suprême de la Révolution a par ailleurs qualifié le rôle et la responsabilité des gouvernements islamiques, en particulier celui qui accueille les pèlerins, comme essentiels dans l’explication de la vérité et des objectifs du Hadj. Il a déclaré : « Les responsables des pays, les oulémas, les intellectuels, les écrivains et toutes les personnalités influentes sur l’opinion publique ont le devoir d’expliquer les vérités du Hadj aux peuples. »
HAJJ: Espoir et crainte entre Safa et Marwa
Espoir et crainte entre Safa et Marwa
La course entre ces deux montagnes est l'incarnation de l'espérance d'une femme qui, avec confiance en la miséricorde divine, cherche de l'eau pour son enfant dans un désert aride. Avec une agitation intérieure, elle va de Safa à Marwa et de Marwa à Safa. En d'autres termes, elle passe de la sincérité à la magnanimité et à la force, puis revient à la sincérité et à la pureté. Finalement, par sa foi et sa persévérance, elle atteint extérieurement l'eau de Zamzam et intérieurement la source de vie. Grâce à sa patience, ses efforts et sa détermination, elle contribue à l'édification de la Maison d'Allah et élève sa descendance à une position honorable.
Le rituel de Safa et Marwa nous enseigne que dans le désespoir, il y a toujours de l'espoir. Hajar, la mère d'Ismaïl, a cherché de l'eau là où il n’y en avait pas. Et Allah, d'une manière qu'elle ne pouvait imaginer, l'a récompensée en lui procurant l'eau.
L'Imam Zayn al-Abidin (paix sur lui) a dit :
*"Sais-tu quel est le sens du va-et-vient entre les montagnes de Safa et Marwa ? Cela signifie : Ô Allah ! Je me tiens entre la crainte et l'espérance. Je ne ressens ni peur absolue ni espoir absolu. Ce n'est pas que je sois seulement effrayé sans aucun espoir, ni que j'aie un espoir total sans aucune crainte. Ce mouvement entre Safa et Marwa est celui de l'équilibre entre la peur et l'espérance."*
Cette profonde réflexion nous rappelle l'importance de la foi et de la persévérance dans nos épreuves.
Téhéran et Moscou sont déterminés à approfondir leurs relations stratégiques
Les présidents iranien et russe ont souligné leur détermination à approfondir leur coopération stratégique et à mettre pleinement en œuvre l’accord de coopération global récemment signé par les deux États.
Lors d’une conversation téléphonique portant sur les relations bilatérales ainsi que sur les derniers événements régionaux et internationaux, le président iranien Massoud Pezeshkian et son homologue russe Vladimir Poutine ont évalué l’avancement des projets communs, notamment dans les secteurs financier et bancaire, le transport ferroviaire et routier ainsi que l’énergie.
Selon le site officiel de la présidence iranienne, les deux présidents ont décrit la signature de l’Accord de coopération stratégique global comme un signe clair de la profondeur des relations entre Téhéran et Moscou et un tournant dans le renforcement de leur coopération politique, économique, commerciale et sécuritaire.