Lorsqu’ils veulent condamner un suspect, les Occidentaux l’accusent de toutes sortes de crimes jusqu’à ce qu’ils se trouvent en situation de prononcer la sentence. Peu importent la Vérité et la Justice, seule compte leur puissance. Revenant sur l’accusation d’usage d’armes chimiques en Syrie, Thierry Meyssan rappelle que si l’accusation ne date que de quelques années, le principe de désigner la Syrie comme coupable est établi, lui, depuis plus de deux mille ans.

تقي زاده
L’armée syrienne a coupé en deux les forces de Daech à al-Hajar al-Aswad
En poursuivant son avancée à al-Hajar al-Aswad dans les zones contrôlées par le groupe terroriste Daech, l’armée syrienne a divisé cette ville de la banlieue sud de Damas en deux parties (nord et sud), coupant ainsi la voie de sortie des terroristes.
L’armée syrienne a franchi un nouveau pas vers l’éradication des daechistes dans le sud de la capitale syrienne, a rapporté Fars News.
L’agence de presse officielle syrienne SANA a annoncé ce jeudi 3 mai qu’en avançant conjointement depuis l’est et l’ouest d’al-Hajar al-Aswad, au sud de Damas, les forces de l’armée syrienne ont divisé cette ville en deux parties sud et nord.
Aujourd’hui, dans la matinée, en libérant l’hôpital Younès, l’école Manif al-Anadi et la ville de Maqbara al-Chohada, situés à l’est d’al-Hajar al-Aswad, l’armée syrienne a pratiquement séparé cette ville du camp de Yarmouk.
Les médias syriens ont qualifié de spectaculaires les avancées réalisées par l’armée syrienne dans l’ouest d’al-Hajar al-Aswad, qui ont permis de détruire les lignes de défense de Daech.
Après que les terroristes dans le sud de Damas n’ont pas accepté d’évacuer les lieux, le gouvernement syrien a lancé des opérations pour libérer al-Hajar al-Aswad et Yarmouk.
L'Iran quitte l'accord nucléaire si les Etats-Unis en sortent
Il encadre strictement les activités nucléaires de Téhéran de façon à garantir leur nature exclusivement pacifique.
"Si les Etats-Unis se retirent de l'accord nucléaire, nous n'y resterons pas non plus", a dit Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, pour les affaires internationales, dans des propos publiés par le site de la télévision d'Etat.
M. Khamenei a le dernier mot sur les grandes affaires du pays, notamment en matière de politique étrangère et nucléaire.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a également lancé une mise en garde aux Etats-Unis, dans une vidéo en anglais publiée jeudi sur YouTube.
"Si les Etats-Unis continuent de violer l'accord ou en sortent, nous userons de notre droit à répondre à notre manière (...) Les menaces n’apporteront pas aux Etats-Unis un nouvel accord", a-t-il prévenu.
M. Zarif a souligné que l'Iran refusait de renégocier l'accord nucléaire ou d'y ajouter quoi que ce soit.
Il a aussi critiqué les pays européens qu'il accuse de vouloir faire de nouvelles "concessions" aux Américains pour les apaiser.
- "Concessions" -
"Durant l'année écoulée, on nous a dit que le président Trump était mécontent de l'accord. Et il apparaît aujourd'hui que la réponse de certains Européens est d'offrir davantage de concessions aux Etats-Unis, de notre poche", a déclaré M. Zarif.
"Lorsque vous achetez une maison (...) vous ne pouvez pas venir deux ans plus tard renégocier le prix", a-t-il affirmé.
Le ministre iranien a ainsi répondu aux récentes déclarations de responsables français, allemand et britannique appelant à ce que l'accord nucléaire soit complété et des négociations ouvertes sur le programme balistique de l'Iran et son rôle régional.
A ce propos, M. Zarif a affirmé qu'en matière de défense et en ce qui concerne la région, c'est "l'Iran et non l'Occident qui a des griefs", sans plus de précisions.
Pour sa part, M. Velayati a également mis en garde les Européens contre l'idée de toute nouvelle négociation et changement de l'accord nucléaire.
"L'Iran accepte l'accord nucléaire tel qu'il a été préparé et n'acceptera pas qu'on y ajoute ou retire quoi que ce soit", a affirmé M. Velayati.
"Même si les pays alliés des Etats-Unis, en particulier les Européens, cherchent à réviser l'accord nucléaire avec les Américains afin d'y rester, l'une de nos options sera un retrait de l'accord", a déclaré M. Velayati.
Le cycle du mensonge
Les Occidentaux assurent qu’une « guerre civile » a débuté en Syrie en 2011. Pourtant, le Congrès US adopta, puis le président George W. Bush signa, une déclaration de guerre à la Syrie et au Liban, en 2003 (le Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restoration Act [1] c’est-à-dire la Loi sur la responsabilité de la Syrie et la restauration de la souveraineté libanaise).
Après la vaine tentative du secrétaire d’État Colin Powell, en 2004, de transformer la Ligue arabe en un tribunal régional (sommet de Tunis), l’agression occidentale débuta avec l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, en 2005.
L’ambassadeur US à Beyrouth, Jeffrey Feltman —qui avait probablement lui-même organisé ce crime— accusa immédiatement les présidents Bachar el-Assad et Émile Lahoud. Une mission d’enquête fut dépêchée par l’Onu, puis un pseudo-Tribunal international fut constitué par les Exécutifs de l’Onu et du Liban, sans ratification ni par l’Assemblée générale des Nations unies, ni par le Parlement libanais. Dès sa création il disposa de témoignages et de preuves convaincants. Les deux présidents furent placés au ban des nations en attendant leur imminente condamnation, des généraux furent arrêtés par l’Onu et incarcérés des années durant sans même être inculpés. Pourtant, les faux témoins furent démasqués, les preuves perdirent de leur pertinence et l’accusation s’effondra. Les généraux furent libérés avec des excuses. Bachar el-Assad et Émile Lahoud redevinrent des personnalités fréquentables.
13 ans plus tard, Jeffrey Feltman est le numéro 2 des Nations Unies et l’affaire du jour est la prétendue attaque chimique de la Ghouta. Là aussi, on dispose de témoignages (les Casques blancs) et de prétendues preuves convaincantes (des photos et des vidéos). Le présumé coupable est comme à l’accoutumée le président el-Assad. L’accusation a été soigneusement préparée par diverses rumeurs depuis 2013. Sans attendre la vérification des faits par l’OIAC, les Occidentaux se sont érigés en juges et bourreaux, ont condamné la Syrie et l’ont bombardée.
Sauf que, cette fois-ci, la Russie est redevenue une super-puissance à l’égal des États-Unis. C’est donc elle qui a exigé le respect des procédures internationales et l’envoi d’une mission de l’OIAC à Damas. C’est encore elle qui a amené à La Haye 17 témoins oculaires de la pseudo-attaque chimique pour attester la manipulation des Casques blancs.
Comment ont donc réagi les 17 pays de l’alliance occidentale présents ? Ils ont refusé d’entendre les témoins et de les confronter aux Casques blancs. Ils ont publié un bref communiqué dénonçant le show russe [2]. Oubliant qu’ils avaient déjà condamné et puni la Syrie, ils ont souligné que cette audition empiétait sur la responsabilité de l’enquête en cours de l’OIAC. Ils ont rappelé que le directeur de l’Organisation mondiale de la Santé avait déjà confirmé l’attaque chimique et qu’il était donc indécent de la remettre en question. Et bien sûr, ils ont appelé la Russie à respecter le Droit international qu’ils ne cessent de violer.
Il se trouve que la déclaration de l’OMS contrevient à ses prérogatives ; qu’elle n’est pas exprimée à l’affirmative, mais au conditionnel ; et qu’elle n’est pas fondée sur les rapports de ses fonctionnaires, mais sur le seul témoignage d’ONG partenaires rapportant les accusations… des Casques blancs [3].
Cela fait deux mille ans que l’Occident scande « Carthago est delenda ! » (Il faut détruire Carthage !) [4] sans que personne ne sache ce qu’on reprochait à ce comptoir syrien de Tunisie. En Occident, ce sinistre slogan est devenu un réflexe.
Partout, la sagesse populaire assure que « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». C’est la morale de la fable des Panchatantra indiens, du Grec Ésope, du Français Jean de La Fontaine et du Russe Ivan Krylov, mais elle provient peut-être de l’antique sage syrien Ahiqar.
Or, depuis leur pantalonnade du bombardement raté du 14 avril, les Occidentaux ne sont « les plus forts » qu’en matière de mensonge.
[1] The Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restauration Act, H.R. 1828, S. 982, Voltaire Network, 12 December 2003.
[2] « Déclaration conjointe de l’Allemagne, l’Australie, la Bulgarie, le Canada, le Danemark, l’Estonie, des Etats-Unis d’Amérique, de la France, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, des Pays-Bas, de la Pologne, la République tchèque, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et de la Slovaquie », Réseau Voltaire, 26 avril 2018. Voir le commentaire de Nicolas Boeglin : « "Armes chimiques" en Syrie et OIAC : à propos d´une récente déclaration conjointe », Réseau Voltaire, 30 avril 2018.
[3] « L’OMS s’inquiète de la suspicion d’attaques chimiques en Syrie », Réseau Voltaire, 11 avril 2018.
[4] Carthago est delenda ! était un slogan popularisé par Caton l’Ancien. Le sénateur le proclamait à la fin de chacun de ses discours. Le seul crime de Carthage semble d’avoir été plus prospère que Rome.
Syrie : un avion russe s'abîme en mer
Un chasseur Su-30 de l'armée de l'air russe s'est abîmé en Méditerranée, non loin de la ville côtière de Jabla dans la province de Lattaquié. La province abrite la base aérienne russe, Hmeimim, où se trouvent le gros de l'arsenal de la bataille aérienne à savoir les Sukhoï et les MiG.
L'information a été annoncée par le site Qasioun, proche des terroristes syriens avant d'être confirmée par le ministère russe de la Défense. Selon RT, les deux pilotes de l'appareil ont péri dans l'incident.
La ville de Jabla se trouve à 25 kilomètres du sud de la ville de Lattaquié dans le nord de la Syrie. Les détails de l'incident n'ont pas encore été divulgués. En février, un Su-25 s'était écrasé, abattu par les lances-missiles appartenant aux terroristes. L'appareil en question s'était décollé de l'aéroport militaire Hmeimim.
La Chine installe des missiles de croisière en mer de Chine méridionale
La Chine a déployé des missiles de croisière antinavires et des systèmes de missiles sol-air sur trois de ses bases en mer de Chine méridionale, a rapporté mercredi CNBC, citant des sources de renseignement américaines.
Les installations, si elles étaient confirmées, marqueraient les premiers déploiements de missiles chinois dans les îles Spratleys, où plusieurs pays asiatiques, dont le Vietnam et Taiwan, ont des revendications rivales.
Selon des sources non citées, la chaîne de télévision américaine CNBC a indiqué que selon les évaluations des services secrets américains, les missiles de croisière ont été installés dans les trois bases militaires chinoises en mer de Chine méridionale au cours des 30 derniers jours.
Le département de la Défense des États-Unis, qui s'oppose à l'installation par la Chine de ses installations militaires dans les bases qu'elle a construites dans la mer de Chine méridionale, a refusé tout commentaire dans ce domaine. Quant à Pékin, il n'a fait aucune mention de déploiements des missiles, mais affirme que ses installations balistiques sur les îles litigeuses Spratleys sont purement défensives et qu'elle peut faire ce qu'elle veut sur son propre territoire.
Greg Poling, un expert de la mer de Chine méridionale au centre de réflexion du Centre d'études stratégiques et internationales de Washington, a déclaré que le déploiement de missiles sur les avant-postes serait important.

CNBC a dévoilé que les missiles de croisière anti-navires YJ-12B étaient capables de frapper des navires à 295 miles nautiques. Les missiles sol-air HQ-9B à longue portée pourraient cibler des avions, des drones et des missiles de croisière dans un rayon de 160 milles marins.
Le mois dernier, l'amiral Philip Davidson, nommé à la tête du commandement américain du Pacifique, a déclaré que les «bases opérationnelles» chinoises en mer de Chine méridionale semblaient complètes.
"La Chine est désormais capable de contrôler la mer de Chine", a-t-il déclaré.
Syrie : Damas exige la fin de la présence US
Le ministère syrien des Affaires étrangères a adressé, ce jeudi 3 mai, deux lettres séparées au président du Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU dans lesquelles il a exigé la fin de la présence des troupes américaines et des forces étrangères déployées illégalement en Syrie ainsi que le massacre du peuple sans défense de ce pays.
« La poursuite de l’agression de la Syrie par la soi-disant coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis montre que cette coalition ne cherche qu’à porter atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Syrie et à prolonger la crise dans ce pays », lit-on dans les lettres du ministère syrien des Affaires étrangères.
Plus loin dans ces lettres cette instance syrienne a indiqué : « Nous appelons le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité commis par la coalition anti-Daech en Syrie. »
La diplomatie syrienne a encore précisé : « Les chasseurs de la coalition soi-disant anti-Daech dirigée par les États-Unis ont frappé, mardi 1er mai au matin, le village de Fadel près de la ville de Chadadi dans la banlieue sud de Hassaké, tuant 25 civils, dont des femmes et des enfants et blessant une centaine d’autres. Cette nouvelle agression de la coalition a aussi endommagé de nombreuses habitations et détruit les biens des habitants sans oublier que les infrastructures névralgiques de cette région ont été réduites à néant. »

Le gouvernement syrien appelle le Conseil de sécurité à remplir ses obligations afin de réinstaurer la paix et la sécurité internationales et à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux crimes de guerre et des crimes inhumains commis par la coalition envers le peuple syrien, de mettre un terme à la présence des forces américaines et d’autres troupes étrangères qui sont illégalement présentes dans le pays et arrêter le plan américain visant à démembrer la Syrie et piller ses richesses.
Guerre commerciale Pékin/Washington : la Chine avertit tout acte déstabilisant l’économie chinoise
Alors que le spectre d’une taxation américaine sur l’importation chinoise d’une valeur de 50 milliards de dollars hante l’économie du pays, Pékin sous-estime pour autant les frictions commerciales avec les États-Unis.
En pleine surenchère verbale entre Pékin et Washington après les menaces commerciales de Trump contre la mondialisation à la chinoise, une délégation de haut niveau américaine est arrivée, mercredi 2 mai, à Pékin pour commencer des « franches discussions » avec leurs homologues chinois.
« Depuis son arrivée au pouvoir, Trump s’applique à entraver par tous les moyens le développement de la Chine dans le domaine des hautes technologies, mais à l’époque de la mondialisation, les États-Unis ne peuvent que se contrôler eux-mêmes », a précisé Sputnik citant Li Kai, universitaire chinois.
Selon lui, Washington ne sera pas à même d’entraver l’avancement de la technologie de pointe chinoise.
Le président américain qui ne semble pas tenir à modérer ses ambitions démesurées se prépare maintenant à un bras de fer avec le géant économique de l’Asie.
Dans ce sens, le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, est arrivé hier à Pékin pour discuter des contentieux qui l’opposent à Washington. Il est par ailleurs accompagné du secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, du représentant au commerce, Robert Lighthizer, et du conseiller économique de la Maison Blanche, Larry Kudlow.
Pékin a, ces jours-ci, pointé du doigt les États-Unis, les considérant comme étant responsables du marasme économique global et des tensions entre les deux pays qui n’épargnent pas le monde.
L’Iran laisse Israël loin derrière lui dans le domaine scientifique
Bien que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu tente d’entraver d’une manière ou d’une autre le programme nucléaire iranien, les résultats des récents classements scientifiques montrent que l’Iran a dépassé de loin Israël.
Lundi 30 avril, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a montré, dans un show médiatique, des images et des données montées de toute pièce sur le programme nucléaire iranien. En réalité, Netanyahu ne voulait pas que le peuple israélien s’aperçoive de la percée iranienne, car l’Iran a dépassé Israël dans le domaine de recherche scientifique.
Alors que les médias israéliens prétendent qu’il y a 20 ans, Israël se trouvait à la tête des classements de recherches scientifiques au Moyen-Orient, d’autres nations l’ont dépassé aujourd’hui.
Au cours des deux dernières décennies, l’Iran a fait de grands progrès pour devenir une superpuissance scientifiques et sa productivité dans la recherche a évolué de façon exponentielle, laissant Israël loin derrière, comme le reconnaissent les médias israéliens.

Selon de nouvelles données publiées par le centre de recherches de l’Université de Grenade sur le SCImago Journal et du Country Rank, appartenant au grand éditeur de la revue scientifique Elsevier, l’Iran a dépassé ces vingt dernières années Israël en termes de volume des recherches scientifiques. Ce dernier a toujours tiré profit du soutien financier des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France pour recruter des scientifiques d’autres pays pour effectuer leurs recherches scientifiques au nom d’Israël. Selon le classement publié par le portail The SCImago Journal & Country Rank, l’Iran a produit 388.673 articles scientifiques entre 1996 et 2016.
L’Iran est également très bien classé par rapport au nombre de fois ou leurs articles a été cités dans des revues d’une renommée internationale. Ainsi, l’Iran se trouve au 22e rang dans le classement mondial. En revanche, Israël a perdu 3 places, occupant maintenant la 25e place.
Syrie : découverte d’armes de fabrication israélienne à Homs
L’armée syrienne a réussi à mettre la main sur des camions transportant des armes de fabrication israélienne avant qu’elles ne tombent aux mains des terroristes dans la banlieue nord de Homs.
Selon la chaîne d’information libanaise Al-Manar, des forces spéciales syriennes ont découvert et saisi, ce mercredi 2 mai à Homs, une importante quantité d’armes et de médicaments dont certains étaient de fabrication israélienne.
Des obus de mortier, des roquettes, différents types d’armes légères et moyennes ainsi que des médicaments de fabrication israélienne, figuraient parmi les saisies de l’armée syrienne.
C’est la énième fois que l’armée syrienne découvre et saisit des armes et des équipements militaires de fabrication israélienne dans les zones étant sous l’emprise des terroristes.
Quelle est alors notre mission en attendant l’Imam Al-Mahdi (p) ?
Le Coran et la descendance du Prophète (P) sont inséparables. Le Prophète (P) affirme le caractère éternellement inséparable du Coran et de la descendance prophétique : "Je vous laisse deux choses grandioses. L’une d’elle est plus grande que l’autre : Le Livre d’Allah et ma descendance. Prenez garde dans votre conduite envers eux après ma mort. Ils ne se sépareront pas l’un de l’autre jusqu’à ce qu’ils reviennent auprès de Moi au bord de la Fontaine".
Tant que le Livre d‘Allah sera bien lu, il y aura une personne appartenant à la descendance du Prophète (P) qui agira afin d’introduire le message divin aux gens, en suivant l’exemple du Prophète (p) et en agissant comme lui.
Nous vivons donc dans un état d'attente. La question qui se pose est : quelle est alors notre mission en attendant l’Imam Al-Mahdi (p) ? Et que sera notre responsabilité afin de préparer le terrain à son gouvernement ? En observant le mouvement de l’Imamat, nous constatons que la mission des Imams (p), des pères d’Al-Mahdi (p), était de répandre l’Islam dans le monde, et ce dans leurs Hadîths, dans leurs recommandations, dans leurs leçons, et dans leurs conduites afin que toutes les qualifications et les concepts de l'Islam soient à la disposition des Musulmans. Lorsque ce fut son époque, l'Imam Al-Mahdi (p) a rempli sa mission et, avant son occultation, il a, en réponse à une question, donné cette recommandation : "Quant aux affaires à venir, référez-vous aux transmetteurs de nos Hadîths". En effet, il n’y a rien concernant l'Islam, l'interprétation du Coran et de la Sunna, qui ne leur aurait pas été transmis à un point où les gens avaient à leur disposition tous les jugements légaux concernant les affaires islamiques.
Notre responsabilité à l'ère de l'Occultation majeure
C'est ainsi que, selon la Volonté d’Allah, commença l'occultation majeure. Mais, malgré l'absence de l'Imam (p), les affaires islamiques que les imams (p) avaient traitées étaient toujours à la disposition des gens. En fait, il est du devoir de tout musulman et de toute musulmane, mais aussi de tout savant et de tout ouléma, qui sont les héritiers des prophètes et des imams (p) et les porteurs des dépôts qu’ont laissés les messagers (p), de transmettre leur savoir aux gens. Ils doivent tous se référer au Coran, à la Sunna, et au patrimoine des Imams de la Maison Prophétique (p). A cet égard, un Hadîth du Prophète (P) prévient et menace les oulémas qui restent assis chez eux sans remplir leurs mission: "Lorsque les innovations commencent à apparaître, le savant doit présenter son savoir au public, sinon il aura la malédiction d’Allah".
En effet, nous devons agir pour répandre les valeurs de l’Islam en tant que culture, mode de vie et d’action partout dans le monde, chacun selon son niveau de culture, ses moyens et ses conditions. Allah, à Lui La Gloire et La Puissance, a chargé chaque personne qui connaît une qualification légale ou un concept islamique de la responsabilité de les expliquer et de les enseigner aux gens. Ce qui importe, en plus de l’invocation et de la demande à Allah de hâter l’avènement de l’Imam Al-Mahdi (p), c’est aussi de s’incliner à la volonté divine en appliquant et répandant les vraies valeurs de l’Islam, afin de construire de vraies sociétés islamiques partout dans le monde.
Nous ne devons pas limiter notre action à attendre la sortie de l’Imam (p) et qu’il se mette à répandre les valeurs de l’Islam dans le monde. En fait, nous devons porter ces valeurs au fond de soi, les appliquer et les répandre nous-mêmes pendant son occultation, réalisant ainsi un mouvement islamique ouvert à toutes les dimensions de la vie. Une autre responsabilité s’impose à nous: l’injustice domine ce monde, des peuples subissent l’oppression des tyrans, et il est de notre devoir de rétablir la justice et la charité parmi les hommes, puisqu’Allah nous ordonne de le faire. Il nous demande d’être justes avec tous afin de réaliser le grand but de l’Imam Al-Mahdi (p). Nous devons soutenir toute cause juste dans le monde, appuyer tout peuple qui revendique ses droits en particulier et la justice en général, qu’il soit musulman ou non, puisqu’Allah, à Lui La Puissance et La Gloire, n’accepte pas l’injustice vis-à-vis des gens même s’ils sont mécréants. Un Hadîth raconte, à ce propos, qu’ « Allah, le Très-Haut a révélé à un Prophète qui vivait sous le règne d’un tyran : « Va retrouver ce tyran et dis-lui que je l’ai rendu roi pour qu’il empêche les plaintes des opprimés de Me parvenir. Je ne M’abstiendrai pas de les assister même s’ils étaient des mécréants ». Il nous est illicite d’assister toute personne qui traite injustement les gens et usurpent leurs droits dans tous les domaines de la vie.
Dans ce monde, Allah a nommé une catégorie de gens « Al-Mustad’afînes » (les opprimés ou les déshérités). Ce sont les personnes dominées par les Etats arrogants. Nous devons nous soucier des causes et des problèmes de ces opprimés, les soutenir et les aider. En effet, le 15 Shaaban est leur jour, puisqu’Allah les désigne dans le Coran quand Il dit : ((Mais Nous avons voulu favoriser ceux qui avaient été opprimés sur la terre, Nous avons voulu en faire des chefs, en faire des héritiers)) [28:5]
Nous devons donc les soutenir, les unir, appuyer leurs causes pour qu’ils deviennent une force face aux arrogants, qui puisse faire face à leur tyrannie.
A cela s’ajoutent d’autres actions qu’Allah nous ordonne de faire durant l’occultation majeure de l’Imam Al-Mahdi (p). Nous devons agir pour répandre l’Islam et la justice partout dans le monde et œuvrer pour renverser les arrogants. Une fois l’Imam sorti, nous devons accourir vers lui et lui dire : « O notre Imam, O Argument d’Allah face à Ses Créatures, nous avons assumé toutes les responsabilités dont Allah nous a chargés ». Nous devons lui prêter serment d’allégeance, puisqu’en le faisant, nous le prêtons à la justice, au Message et à la cause d’Allah.
Gare aux prétentieux
Nous devons nous méfier de tous ceux qui essaient de tromper les gens sous prétexte qu’ils sont les ambassadeurs de l’Imam Al-Mahdi (p) et qu’ils le rencontrent. Ce sont des imposteurs et des tricheurs. Ils exploitent les sentiments des gens et il nous faut les décourager, les combattre, les écarter de la scène et œuvrer pour condamner leur mensonge. En fait, l’Imam Al-Mahdi (p) ne s’est jamais réuni avec personne depuis la fin de la période des ambassadeurs, par la suite, les prétentions de ces imposteurs sont sans fondements.
De nos jours, nous attendons l’Imam (p) par l’action, par le message, par la justice et l’action sérieuse qui vise à rétablir la justice dans tous les domaines de la vie. Ainsi, nous soutenons tous ceux qui défendent une cause juste, même s’ils ont une opinion différente ou s’ils sont de religion différente puisqu’Allah veut que la justice règne sur tous les hommes.
« O Allah, fais que nous voyions le visage noble et le front sublime (de l’Imam) ! Fais que nous soyions de ses partisans et de ses soldats ! O Allah ! Que Tes Bénédictions soient sur le chargé de Ton Ordre, le Juste, l’Attendu. Entoure-le à sa sortie de Tes Anges les plus proches et assiste-le de l’Esprit-Saint, O Allah ! »