تقي زاده

تقي زاده

lundi, 30 avril 2018 14:21

Les Actes du mois sacré de Chaaban

Il est rapporté que le Prophète Mohammad (p.) a dit : " Chaaban est mon mois, celui qui jeûne un jour de mon mois, je le dois le paradis."

Les actes généraux du mois de Chaaban :

1-Demander pardon (al-esteghfar) : le musulman doit dire chaque jour : « Astaghfirou-l-Llah wa as’alouhou al-tawba » (Je demande pardon à Dieu et Lui demande  la repentance), soixante-dix fois. Il a été rapporté que par cet acte, on obtiendra une grande récompense, car le Jour de la Résurrection, Dieu mettra celui qui demande pardon avec les gens du Messager d'Allah (p.), il doit la dignité d’Allah, sera libéré de l’enfer et se mettra sur le bon chemin pour gagner le paradis ; de même, Allah lui pardonnera ses péchés, même s’ils étaient au nombre des étoiles. Il a été signalé que la demande du pardon, soixante-dix fois, en ce mois, c’est comme la demande du pardon, soixante-dix mille fois, dans les autres mois.

2-La charité (al-Sadaqa) : que l’homme fasse de la charité en ce mois, même en donnant  la moitié d’une date... La confirmation de ceci est venue dans plusieurs traditions, et que « celui qui offre une charité en le mois de Chaaban, Allah la gardera comme l’homme garde son enfant, jusqu’à arriver le Jour de la Résurrection et qu’elle soit devenue à la grandeur d’une montagne ».

3-Dire mille fois : « La Ilaha illa Allah, wa la na’bodou illa Iyah, Moukhlisina Lahou al-Dine, walaw kariha al-Mouchrikoun » (Il n'y a pas d'autre dieu qu'Allah, et nous n’adorons que Lui, nous sommes fidèles à Sa religion, même si les idolâtres le détestent).

4-La prière : Il est mentionné dans les Hadiths, de prier tous les jeudis de ce mois, deux rak'ahs :

Dans la première : al-Fatiha une fois et al-Tawhid cent fois. Dans la seconde : al-Fatiha une fois et al-Tawhid cent fois, et quand il fait al-Taslime, il prie sur Mohammad (que la paix soit sur ??le Prophète et sa famille) une centaine de fois, afin que Dieu réponde à tous ses besoins reliés aux questions religieuses et mondaines.

5-Le jeûne : Il est mentionné que les cieux s’ornent tous les jeudis du mois de Chaaban, et les anges disent : Dieu, Pardonne celui qui l’a jeûné, et Répond à sa prière.

Le Hadith dit : « Quiconque jeûne le lundi et le jeudi du mois de Chaaban, Dieu répond à vingt de ses besoins mondaines, et vingt de ses besoins à l'au-delà ».

6-Dire beaucoup de fois « prières sur Muhammad et sa famille ».

7-Lire les supplicationsqui proviennent de l'Imam al-Sajjad (as) à chaque coucher de soleil de chaque jour du mois de Chaaban.

8-Lire al-Mounajat al-Chaabaniya rapportée par le Commandeur des Croyants (as) et de ses fils (as), les Imams, présente dans les livres de supplications.

lundi, 30 avril 2018 13:35

Les Maisons d’Allah Les Mosquées

Aujourd’hui nous allons parler du lieu le plus aimé d’Allah, de Son Messager, de la famille de Son Messager, des croyants, de chaque musulman et musulmane car c’est l’endroit qui a illuminé l’obscurité de ce bas monde. C’est un lieu dans lequel chaque croyant retrouve sérénité et béatitude.

"Les mosquées sont consacrées à Allah : n'invoquez donc personne avec Allah" [Djinn :18]

Quand quelqu’un a des soucis, il vient à la mosquée et il prie, il invoque Allah, ses soucis se dissipent.

Le jour du jugement dernier parmi les sept types de personnes qui se retrouveront sous l’ombre du trône d’Allah, exalté soit-Il, il y aura une personne dont le cœur sera accroché à la mosquée.

Le Prophète (Pslf) dit dans un hadith : « Le lieu le plus aimé d’Allah sur Terre c’est la mosquée ... »

Ceux qui fréquentent et qui remplissent les maisons d’Allah sont les alliés d’Allah. Le fait de fréquenter, remplir la mosquée se fait de deux manières, une manière de remplir au sens physique et une manière au sens figuré.

La mosquée a beaucoup de buts : le rassemblement des musulmans pour accomplir la prière ; les prières quotidiennes, la prière du vendredi, la prière de « el-‘aïd ».

Elle a également un but social car c’est l’endroit où les musulmans se réunissent, font connaissance les uns avec les autres. Parmi aussi les buts de la mosquée c’est l’apprentissage de la religion, son enseignement, l’apprentissage du coran et l’éducation de la communauté.

Dans des maisons [des mosquées] qu'Allah a permis que l'on élève, et où Son Nom est invoqué; Le glorifient en elles matin et après-midi " [La Lumière :36]

Quiconque suit Mon guide ne s'égarera ni ne sera malheureux " [Taha :121]


Si l’homme se rattache à ce lieu unique que sont les mosquées, jamais il ne sera soucieux ou égaré , car c’est là que se divulgue la science du coran, du hadith, la vie du prophète, des ahlul-bayt, bref le repas des cœurs, l’élévation des ordres d’Allah, exalté soit-Il, qui nous dit : " Voilà [ce qui doit être observé] et quiconque prend en haute considération les limites sacrées d'Allah cela lui sera meilleur auprès de Son Seigneur "  [Le Pèlerinage :28]

Également c’est un endroit que tous les musulmans partagent. Quand tu rentres à la mosquée il n’y a plus de nationalités, mon frère, tu n’es plus marocain, ni algérien, ni tunisien… tu es musulman.

Tu te mets côte à côte avec ton frère, que tu sois plus riche ou plus pauvre car on est tous dans la même rangée. Il n’y a de différence entre nous que par la piété et la piété c’est Allah qui la connaît.

Parmi les bienséances de la mosquée on peut citer les suivantes:

Pour venir à la mosquée il faut se préparer

Se faire beau, mettre de beaux habits, se parfumer.

Le petit-fils du prophète avant chaque prière se préparait, se lavait, mettait de beaux habits, se parfumait pour aller à la mosquée. On lui a posé la question de savoir pourquoi et il a répondu : " Allah est beau et Il aime la beauté. Alors je me fais beau pour aller à la mosquée car Allah nous dit dans le coran :

" ô enfants d'Adam, dans chaque lieu de Salat portez votre parure (vos habits) " [7:31]

"Les États-Unis devront quitter la région. L’ère « frappons et prenons la fuite » est révolu », a souligné le Leader de la Révolution islamique.

Ce lundi 30 avril, à la veille de la Journée mondiale du travail, le Leader de la Révolution islamique d'Iran, l'Ayatollah Ali Khamenei a reçu en audience un grand nombre d’ouvriers venus de quatre coins de l'Iran.

Le Leader de la Révolution islamique a souligné que l’un des instruments trop prisés des ennemis pour nuire à l'Iran consiste à entretenir "une guerre économique permanente" qui ne peut être contrée qu'à l'appui des "capacités intérieures" et d'une "plus grande focalisation sur la production nationale " et d'un refus obstiné des produits de fabrication non nationale".

Selon le Leader, cette guerre économique s’ajoute aux conflits militaires que les États-Unis propagent et alimentent dans la région.

Et l’Ayatollah Khamenei de préciser : « Ce sont les États-Unis qui doivent quitter la région et non la RII. L’ère de " frappons et prenons la fuit" est révolu. Les Américains ne sauront agir impunément. Ils ne le savent que trop bien : s'ils entrent en guerre contre l’Iran, les Américains seront les premiers perdants ».

« Les Américains s’efforcent d’inciter les Saoudiens et certains autres pays de la région contre la RII. C'est à eux de faire preuve d'intelligence et de vigilance et de ne pas se laisser berner par les États-Unis car tout ce que l'Amérique veut, c'est de faire leur guerre avec l'Iran aux frais des pays arabes », a averti l’Ayatollah Khamenei.

« Nous, nous appartenons à cette région. Le golfe Persique et l’Asie de l’ouest sont notre maison mais vous, vous êtes des intrus qui cherchent à y semer la discorde », a renchéri le Leader avant de marteler : « Mais sachez que vous ( les États-Unis et leurs alliés, NDLR) finirez par rebrousser chemin, par quitter la région. »

À peine quelques heures après avoir lancé une offensive contre les terroristes de Daech dans l'est de l'Euphrate, les chasseurs américains ont bombardé, dans la nuit de dimanche à lundi, l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance dans la banlieue ouest de Deir ez-Zor.

Les frappes visaient à contrer l'avancée des forces "alliées" depuis l'ouest vers l'est de Deir ez-Zor. Les raids ont fait au moins deux morts dans les rangs de l'armée syrienne et nombre de blessés.

Dans la foulée, les forces syriennes se sont retirées de quatre villages libérés samedi dans la banlieue ouest de Deir ez-Zor pour éviter de nouvelles pertes. Samedi le village d'al-Jia'a avait été repris par l'armée syrienne aux miliciens des FDS alliés des Américains.

 

Consécutivement à cette victoire, les chasseurs US s'étaient mis à survoler intensément l'est de Deir ez-Zor tandis que les FDS se dirigeaient vers les cités de Hajin et d'al-Sousa sur fond de l'arrivée massive d'armes et d'équipements sur la rive nord de l'Euphrate dans la banlieue de Deir ez-Zor.

Les États-Unis occupent par Daech et FDS interposés la partie est de la province pétrolifère de Deir ez-Zor.

L’Inde et le Pakistan se sont dits prêts à participer aux nouvelles manœuvres conjointes des pays de l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) devant se tenir en Russie.

Les exercices conjoints des pays de l’OCS qui s'inscrivent dans le cadre du renforcement de la coopération entre les membres, sont prévus en septembre et se dérouleront cette année en Russie, exercices auxquels participeront Islamabad et la Nouvelle Delhi, a confirmé la ministre indien des Affaires étrangères, Nirmala Sitharaman.

La tension monte d'un cran entre Moscou et Tel-Aviv qui a menacé de frapper les S-300 que la Russie est sur le point de livrer à la Syrie qui est elle-même déjà la cible depuis un mois des frappes non seulement israéliennes mais aussi américaines, françaises et britanniques.

Selon le journal libanais, Addiyar, le président russe, Vladimir Poutine aurait lancé une sévère mise en garde à Israël, en réponse aux menaces israéliennes de ces derniers jours. " Toute frappe contre les S-300 en Syrie serait considérée comme une attaque contre la Russie (...) qui n'hésiterait pas à remplacer les S-300 par des S-400 et des S-500".   

Addiyar indique que c'est bien la 1ère fois depuis ces quelques jours de profération de menaces de destruction des S-300 à livrer à la Syrie que le président Poutine prend la parole. Et force de constater que comme à son habitude, Poutine attend avant de répondre et de le faire de manière ferme et sans détour. 

 

"Après les menaces de frappes contre les batteries de S-300, le président russe a explicitement mis en garde Israël contre tout agissement contre la Syrie qui est un allié de la Russie", précise le journal qui cite Poutine : " Assad est un allié de la Russie et Israël n'a pas le droit de s'ingérer dans les relations de la Russie avec ses alliés. Toute ingérence constituerait une atteinte à la souveraineté russe alors que la Russie est une puissance et qu'elle n'a pas à demander la permission d'Israël ou des États-Unis ou de l'Europe pour prendre ses décisions". 

Les missiles sont des éléments de la défense nationale iranienne et le Corps des gardiens de la Révolution islamique n’acceptera jamais que l'Iran soit dépossédé de ses moyens de défense, a souligné le commandant en chef adjoint du CGRI, le général Hossein Salami.

Au cours d'une cérémonie consacrée à la célébration de la Journée nationale du golfe Persique, le lundi 30 avril, le commandant en chef adjoint du CGRI s’est attardé sur la récente visite en Arabie saoudite du secrétaire d’État américain Mike Pompeo et ses menaces et allégations contre la RII : « À ce stade des évolutions, la stratégie américaine consiste à imposer une nouvelle équation sécuritaire et partant, un nouveau rapport de forces. »

Le commandant en chef adjoint du CGRI, le général Hossein Salami. ©Tasnim

« Dans cette nouvelle stratégie qui inclut le bassin sud du golfe Persique et l’Asie de l’Ouest, les États-Unis tentent de représenter la RII comme étant une menace et un soutien aux terroristes, et ce, en dépit d'une cuisante réalité qui fait de l'Iran l'un des rares États au monde à s'engager directement dans la guerre contre le terrorisme et à en être même l'un des pionniers », a souligné le général Salami.

« Fort d'une sagesse séculaire et d'un sens d'anticipation, l'Iran a soutenu les États irakien et syrien et a mis fin à la mainmise de Daech dans la région et il finira par l'éradiquer, définitivement. Or, les États-Unis essaient d'inverser la donne et de présenter l’Iran comme une menace pour les pays arabes. C'est un prétexte qui lui permet de justifier sa présence militaire dans la région pour ainsi changer le rapport de forces en défaveur de l’Iran », a noté le commandant en chef adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique.

Et de poursuivre : « À la faveur d'une telle stratégie, les États-Unis parviennent à vendre plus facilement une quantité non imaginable d'armes aux pays arabes et à colmater leurs infinis trous budgétaires. »

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a affirmé que tant qu’il y aura une complicité néfaste entre Riyad et Washington, les nations de la région seront privées de la sécurité, de l’apaisement et des progrès économiques.

En réaction aux déclarations du nouveau secrétaire d’État américain prononcées lors de sa conférence de presse avec son homologue saoudien, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi a affirmé :

« Ce qu’appelle Pompeo, le partenariat États-Unis/Arabie saoudite », n’a pour but que de rendre instable la région, de semer la guerre, d’accélérer la course aux armements et de propager les pensées extrémistes.

« Tout ça n'ira évidemment que dans le sens des intérêts des « va-t-en-guerre » maladroits du régime saoudien. Tant qu’il y aura une telle complicité néfaste entre Riyad et Washington, les nations de la région seront privées de la sécurité, de l’apaisement et des progrès économiques. »

Rencontre entre le roi Salman d'Arabie saoudite et le nouveau secrétaire d'État américain, Mike Pompeo à Riyad, le 29 avril 2018. ©Twitter

Se rapportant à la situation déplorable et tragique que vit le peuple yéménite, on peut bien voir où mène ce « partenariat » dont parlent les chefs de la diplomatie américaine et saoudienne, indique Qassemi.   

Le Porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi. ©Mehr News

Bahram Qassemi explique :

« Les allégations de Pompeo et d’al-Jubeir concernant la présence militaire de la RII dans certains pays de la région sont répétitives et infondées. Des conseillers militaires iraniens ont été envoyés  en Irak et en Syrie à la demande des gouvernements légitimes de ces deux pays et pour concourir à la lutte contre les terroristes qui sévissent dans toute la région. Tant que Bagdad et Damas nous le demanderont, nous leur offrirons notre soutien ! »

Pour ce qui est de l’intervention de la RII au Yémen, Qassemi a précisé :

« De telles allégations sont montées de toute pièce et elles cherchent à induire en erreur l’opinion publique et à masquer les crimes que commet quasi-quotidiennement l’Arabie saoudite au Yémen. »

 
lundi, 30 avril 2018 13:27

Pourquoi Israël menace l'Iran?

En Israël, l'heure est à la confusion. Après l'échec de la mission de Joseph Votel, chef du Commandement central américain à Tel-Aviv où l'intéressé a réitéré, malgré l'opposition ferme de Tel-Aviv, la volonté américaine de retirer ses troupes de la Syrie, le régime israélien a dépêché son ministre des Affaires militaires à Washington. Après avoir rencontré le secrétaire à la Défense Mattis puis  l'ami Bolton, conseiller à la sécurité nationale, Lieberman a trouvé pour seule tribune le journal saoudien Elaph pour accueillir les effusions de haine de Lieberman contre l'Iran. 

À Washington, le ministre israélien a donc redit des insanités du genre "les 13 milliards de dollars iraniens dépensés jusqu'ici en Syrie !" et a menacé de frapper non seulement les "bases iraniennes" en Syrie mais également la capitale iranienne, Téhéran, puisque selon lui les "jours de l'État iranien sont comptés".

Mais comment expliquer ce coup de colère inhabituel? 

La Syrie a durci le ton contre le refus du coordinateur des Nations unies de traiter le dossier du Golan occupé.

Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies a déclaré, ce jeudi 26 avril, lors d’une session du Conseil de sécurité, que la souveraineté de la Syrie sur le Golan ne ferait jamais l’objet de négociations.

« Israël commet les crimes les plus abjects et des actes de nature terroriste contre les Palestiniens. Le dernier cas remonte à quelques semaines où les forces israéliennes ont tué et blessé des milliers de civils palestiniens qui ne faisaient que participer à des manifestations pacifiques à l’occasion de la Journée de la Terre et dont l'objectif était simplement de revendiquer le droit au rapatriement des réfugiés palestiniens. Le gouvernement syrien reste campé sur sa position concernant le droit au rapatriement des réfugiés palestiniens et réserve à la nation palestinienne le droit de mettre en place un État indépendant couvrant tous les territoires palestiniens avec pour capitale la ville de Qods dans le cadre de la résolution 194, adoptée en 1948 », a déclaré Bachar al-Jaafari, représentant permanent de la Syrie à l’ONU.

L'ambassadeur syrien à l'ONU, Bachar Jaafari, prend la parole lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU au siège des Nations unies à New York, le 14 avril 2018. ©AFP

La représentation syrienne à l’ONU désapprouve le refus intentionnel du coordinateur des Nations unies pour la paix au Moyen-Orient de traiter le dossier du Golan occupé et de négliger les violations d’Israël dans cette région syrienne.

Alors que la situation au Golan occupé fait partie des thèmes de la mission du responsable onusien, celui-ci n’évoque jamais dans ses rapports les crimes que commet la partie israélienne au Golan occupé.

« Cette personne ne remplit pas les conditions nécessaires pour occuper ce poste », a martelé Bachar al-Jaafari.

Et d’ajouter : « Aujourd’hui, des participants à cette réunion ont tenté de mettre en avant des questions qui ne sont pas à l’ordre du jour afin de détourner l’attention du Conseil de sécurité des actes illégaux des Israéliens. Pas une seule fois, la nécessité de mettre fin de l’occupation israélienne, n’a été évoquée lors de cette session comme si cela ne relevait pas du droit de la nation syrienne de récupérer le Golan et comme si le Golan n’appartenait pas à la Syrie. Les mêmes représentants n’ont nullement évoqué la lutte contre le terrorisme et le soutien aux droits de l’Homme et aux lois humanitaires internationales alors que nombreux sont les citoyens syriens qui sont arrêtés et emprisonnés par les Israéliens ».

L’ambassadeur de la Syrie à l’ONU a ensuite rappelé l’arrestation récente de Sadqi al-Maqat, activiste syrien, par les forces israéliennes, l’assimilant à un Mandela syrien.

« Les Israéliens ont arrêté al-Maqat, car il avait régulièrement collecté des preuves et des documents faisant part d’une coopération continue entre Israël et les terroristes de Daech et du Front al-Nosra au Golan occupé. Pourquoi les pays occidentaux ne protestent-ils pas au pillage des ressources naturelles du Golan occupé comme le pétrole, le gaz et l’eau ? Ces mêmes pays sont restés silencieux lorsque la compagnie américaine Genie Energy a procédé à l’extraction du pétrole sur le plateau du Golan occupé alors que cette compagnie a son siège à New Jersey et qu’elle est dirigée par plusieurs anciens hommes d’État américain ».