تقي زاده

تقي زاده

Le président iranien Hasan Rohani a prévenu son homologue américain, Donald Trump, qu'il ferait face à de "graves conséquences" s'il révoquait l'accord nucléaire signé par Téhéran en 2015 avec le groupe 5 + 1 (USA, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, plus l'Allemagne).

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Je dis à la Maison Blanche que la grande nation iranienne frustrera tous les complots qui éclosent contre nous et que s'ils ne respectent pas leurs engagements (stipulés dans le pacte), le gouvernement iranien réagira fermement", a déclaré le président mardi. Persan dans un discours diffusé en direct sur la télévision nationale.

Dans son discours prononcé devant des milliers de citoyens de Tabriz (nord-ouest de l'Iran), le chef du gouvernement iranien a assuré que personne ne fera perdre espoir au peuple perse, car il est "plus puissant que jamais".
 
"Nous sommes plus puissants que jamais et nous restons attachés à nos obligations (concernant l'accord nucléaire), mais si quelqu'un trahit l'accord, il doit savoir qu'il devra faire face à de graves conséquences", a-t-il dit.

Rohani a répondu avec ces mots à la rhétorique anti-Iran de Trump, après qu'il ait menacé en janvier d'abandonner le pacte nucléaire si ses alliés en Europe ne négociaient pas avant le 12 mai un accord supplémentaire pour corriger les "défauts", que son procès, a l'accord actuel.

Dans la révision requise, Washington a l'intention d'inclure des changements substantiels et de restreindre le programme de missiles balistiques de l'Iran: une affirmation selon laquelle la République islamique rejette complètement, arguant qu'il s'agit d'une question d'intérêt national liée à sa "légitime défense".

Quelques semaines après la date limite de Trump, les dirigeants mondiaux, dont beaucoup sont des alliés de Washington en Europe, et les Nations Unies (ONU) ont fait des appels similaires pour convaincre le magnat américain de préserver l'accord nucléaire et de le remplir complètement, tout comme l'Iran le fait.

La République islamique a averti que, si Washington sort du pacte, il a toutes les options sur la table et appliquera celles qui conviennent le mieux à l'Iran.

L’armée israélienne a fait état d’une attaque au mortier contre les positions de l’armée syrienne situées sur le plateau du Golan.

Dans un communiqué publié, mardi 24 avril, l’armée israélienne a annoncé avoir pris pour cible les positions de l’armée syrienne après le tir d’un obus de mortier depuis le territoire syrien sur la partie nord du plateau du Golan.

 

"L’armée israélienne désigne l’État syrien comme responsable de l’attaque et fait face à toute tentative menaçant l’intégrité territoriale d’Israël ainsi que la vie de ses citoyens", prétend l'armée israélienne dans son communiqué.

Le panel des juges du 35ème Concours International du Coran iranien a annoncé les noms des prétendants qui se sont rendus au tour final dans la catégorie de la mémorisation de tout le Coran.
Le Bangladeshi Ahsanullah Abu al-Hashem, l’Iranien Mostafa Esfehanian, le Syrien Mohammad Riyad al-Khaja, le Mauritanien Musa Ahmed Aala, l’Egyptien Muhammad Rashad Abdul Sami Aziz, l’Irakien Aqil Khalil al-Batlat  et le Pakistanais Muhammad Ayyub sont les finalistes dans cette catégorie.Le tour final de ces compétitions était prévu lundi soir à la salle de prière Imam Khomeiny (s) de Téhéran.


Plus de 250 militants du Coran de 84 pays ont participé au concours, qui se déroule dans différentes catégories dans cinq sections, y compris celles pour les hommes, les femmes et les malvoyants.


Le concours se poursuivra jusqu'à mardi et les gagnants des différentes catégories seront annoncés et récompensés lors de la cérémonie de clôture mercredi.


L'événement coranique est tenu chaque année par l'Organisation iranienne d’Awqaf dans le but de promouvoir les activités coraniques et de renforcer l'unité entre les musulmans.

Lors d'une audition, le 11 avril dernier, le chef d’état-major de la Marine nationale française, l’amiral Christophe Prazuck, a été interrogé sur l’incident qui avait impliqué  durant le week-end du 7 février, la frégate multimissions (FREMM) Aquitaine et un avion de combat russe, en Méditerranée orientale.

« En fin de semaine dernière, la FREMM Aquitaine a été survolée par un avion de chasse russe, armé, qui avait décollé de la base de Tartous, bien en-deçà des distances de sécurité généralement observées par les autres appareils », a en effet rapporté l'amiral Prazuck, évoquant un « acte » qui aurait pu « être la source d’un accident ».

Mais, visiblement, cet incident n’était pas inédit, à en croire l’amiral Prazuck. Depuis 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, la Marine nationale déploie une frégate de premier rang au large de la Syrie, ce qui permet d’avoir une appréciation de la situation. Jusqu’à l’été 2017, cela n’avait pas posé de problème aux forces russes.


SUKHOÏ SU-24 FENCER.©avionslegendaires

Seulement, a en effet révélé l’amiral Prazuck, « au cours de ces huit derniers mois, ce type d’événement [le survol d’une frégate française par un avion de combat russe, ndlr] s’est produit à huit reprises. »

Le dernier en date ne peut pas avoir de lien avec la perspective de frappes françaises et américaines contre le régime syrien en réponse à l’attaque chimique de Douma étant donné que cette dernière a eu lieu le même jour que le survol de la FREMM Aquitaine par un Su-24 armé.

Cela étant, la marine russe a surveillé les mouvements du porte-avions Charles de Gaulle lors de ces récents déploiements en Méditerranée orientale. Ainsi, à l’occasion de la diffusion d’un dossier de presse diffusé par l’Élysée, en décembre 2015, l’on avait appris qu’un sous-marin russe « équipé de missiles de croisière » rôdait dans le sillage du groupe aéronaval français.

Un an plus tard, il fut rapporté qu’un sous-marin de type Oscar II, armé de missiles de croisière anti-navire P-700 Granit (code Otan : SS-N-19 « Shipwreck »), susceptibles de déjouer les défenses d’un groupe aéronaval, avait été repéré près des porte-avions Charles de Gaulle et USS Eisonhower.

Source : Zone militaire

Les meilleurs prétendantes dans la section féminine du 35ème Concours coranique International de l’Iran se sont rendus au dernier tour lundi.
La phase préliminaire du concours s'est déroulée les dimanche et lundi 22 et 23 avril à l’Hotel Eram de Téhéran.

Selon le panel des juges, l’Algérienne Aqila bin Karoush, la Norvégienne Asma Fadi Adra, la Bangladeshi Sajida Khatoun, la Tunisienne Hadil bin Fathi, l’Iranienne Hakimeh Nasiri, la Tanzanienne Ashura Aman Layla Naqi et l’Irakienne Zaman Abdul Kadhim ont été choisies les finales qui se dérouleront mardi.

Un total de 28 mémorisatrices du Coran de 28 pays ont pris part au premier tour.

Les lauréates seront présentées et récompensées lors de la cérémonie de clôture mercredi.

Le panel des juges de la section des femmes comprend 14 experts du Coran, 9 d'Iran et 5 d'autres pays.

Le 35ème Concours International du Coran de la République Islamique d'Iran a été officiellement lancé lors d'une cérémonie jeudi.

Il comporte cinq sections, y compris celles pour les hommes, les femmes, les élèves et les étudiants du séminaire.

Près de 370 invités étrangers, y compris les prétendants, les experts du Coran et les membres des panels, de 84 pays sont en Iran pour l'événement coranique.

Le ton est monté d'un cran entre Israël et l’Iran ces dernières semaines. Une véritable tempête semble se soulever aux frontières d’Israël (la Palestine occupée) constatent experts et analystes politiques malgré la tenue des cérémonies du 70e anniversaire de la création du régime israélien qui ont eu lieu récemment.

L’Iran apporte des changements géopolitiques à la région et cela inquiète les responsables israéliens, écrit un récent numéro du journal britannique The Guardian.

Les Israéliens angoissent à l’idée que les Iraniens élargissent leur présence physique et idéologique dans la région. Les Iraniens réitèrent encore leur objectif d’éliminer Israël de la carte géographique de la région et cela aussi, inquiète vivement les Israéliens qui sont loin d’y voir un simple et pur slogan ; d’autant plus que les Iraniens s’approchent chaque jour un peu plus de cet objectif.

D’après Thomas Friedman du New York Times, citant des sources israéliennes, Israël quête le moment pour frapper « des bases iraniennes » en Syrie, en prétextant de soi-disant actes de provocations iraniens.

The Guardian précise que c'est intentionnellement qu’Israël tente de faire escalader le niveau des tensions avec l’Iran. « Toute confrontation avec l’Iran pourrait immédiatement déboucher sur une confrontation entre les forces américaines et russes en Syrie. Mais ce scénario n’est pas aussi simple qu’il pourrait paraître », écrit le journal.

Le transfert de systèmes de missiles antiaériens S-300 Favorit à la Syrie repose en grande partie sur une « entente politique », relatent deux sources au journal Kommersant.

La Russie livrera bientôt à la Syrie des systèmes de défense antimissile S-300 pour défendre Damas et les bases stratégiques de l'armée syrienne contre les attaques israélo-américaines, a déclaré le journal russe.

Les S-300 seront livrés gratuitement dans le cadre d'une assistance militaire et technique de la Russie à Damas. Leur livraison devrait donc se faire dans les plus brefs délais.

Les composants des S-300 (stations radar, machines de chargement, postes de contrôle, lanceurs, etc.) seront bientôt livrés à la Syrie soit par transport aérien, soit par la marine russe.

Le temps que les officiers de l'armée syrienne acquièrent la technique de manier ces systèmes, les experts russes s’occuperont de leur maintenance en coordination complète avec Damas, ajoute le journal.

En conséquence, la Russie estime que la livraison des S-300 à la Syrie pourrait stabiliser le pays et empêcher les États-Unis et le régime israélien d'effectuer des frappes aériennes. Elle a également averti que si le régime d’Israël attaquait ces systèmes, il devrait s’attendre à une réponse « impitoyable ».

Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait déclaré qu'après les frappes des États-Unis en coordination de la France et du Royaume-Uni le 14 avril dernier, il n'y avait plus d’obstacle à la vente de systèmes S-300 à la Syrie.

Assameh Manshari, mémorisateur algérien de 28 ans, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré que l’enseignement du Coran en Algérie, était d’un niveau très élevé. 
Le mémorisateur algérien  a indiqué : « Tous les ans, des compétitions sont organisées pendant le ramadan, et une semaine est consacrée au Coran. Je suis professeur d’allemand dans un lycée, et j’ai mémorisé le Coran en deux ans, et j’enseigne aussi le Coran à la mosquée. J’ai participé à des compétitions et obtenu le premier prix aux compétitions nationales de mémorisation.»

« Au sujet des compétitions iraniennes, je dirais que l’organisation est excellente et que nous avons été très bien accueillis. Le grand nombre des concurrents est une particularité de ces compétitions mais il faut attendre pour parler de leur niveau. Les compétitions, les réseaux sociaux et les sites internet peuvent jouer un rôle important dans le rapprochement des spécialistes coraniques, les échanges d’expériences et l’enseignement des sciences coraniques. Ils peuvent aussi être une solution dans la lutte contre les extrémismes et le terrorisme, et contribuer à l’union des musulmans », a-t-il dit.

Les 35èmes compétitions coraniques internationales de la République islamique d’Iran qui rassemblent 84 pays, se déroulent du 20 au 27 avril au Mossalah « Imam Khomeiny » de Téhéran, à Machhad pour les étudiants des centres islamiques, et à l’Hôtel Eram pour les compétitions féminines.

lundi, 23 avril 2018 20:25

Comment Poutine a ligoté Israël?

Le journal en ligne Vzgliad revient sur la perspective de la livraison des batteries de missiles S-300 russes à la Syrie. L'information a suscité colère et crainte en Israël qui s'est à mis à menacer la Russie et à évoquer des frappes contre toute batterie S-300 déployée pour le compte d'Assad en Syrie.

Le journal relève en effet comment le redoutable dispositif de défense anti-aérien est propre à réduire de façon significative la marge de manœuvre de l'aviation israélienne dans le ciel syrien. Simon Bougdasarov, directeur du centre d'études pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale estime que les S-300 une fois livrés à l'armée syrienne se transformeront en une source de tension permanente entre Moscou et Tel-Aviv.

« Remis à la DCA syrienne, ces missiles ligoteront l'armée de l'air israélienne qui ne sera plus libre de faire ce que bon lui semble de l'espace aérien syrien. Dans ce contexte, il est impossible que les relations Tel-Aviv-Moscou restent intactes. Mais les dirigeants russes ont visiblement fait leur choix. Car au stade où en est aujourd'hui la guerre syrienne, il importe aux Russes de faire plier le camp atlantiste plutôt que de plaire à Israël. »

Et le journal de poursuivre :

« Les experts russes de l'industrie militaire y vont eux aussi de leur commentaire : "Avec les S-300 braqués sur le ciel syrien voire libanais, Israël aura du mal à frapper des cibles en Syrie non pas seulement depuis le ciel syrien, mais aussi depuis l'espace aérien libanais d'où il a lancé presque la quasi-totalité de ses récents raids contre la Syrie". Pour Israël, si la Russie franchit le pas il ne reste plus aucun autre choix: " les batteries S-300 devront être détruites. »

Une attaque syrienne contre Israël [ Palestine occupée] aura de graves conséquences sur Damas et la personne de Bachar al-Assad, le président de la Syrie, a affirmé Yuval Steinitz, le ministre israélien de l'Énergie.

Pour le ministre israélien, si Bachar al-Assad permet à quiconque, que cela soit l’Iran ou toute autre partie, de déclarer la guerre contre Israël depuis le sol syrien, alors, il sera lui-même responsable de sa vie et de sa mort. 

Le ministre israélien de l'Énergie, Yuval Steinitz. ©Flash90