تقي زاده

تقي زاده

Le président iranien Massoud Pezeshkian est en Arménie pour signer des accords clés conformes aux intérêts communs et pour discuter des graves préoccupations concernant la présence des États-Unis dans la région.

À la tête d’une délégation de haut niveau, il est arrivé lundi à Erevan, première étape d’un voyage officiel dans deux pays qui le conduira également en Biélorussie.

Le président iranien a été accueilli à l’aéroport international de Zvartnots, à Erevan, par le vice-Premier ministre arménien, Mher Grigoryan.

Au cours de son séjour de deux jours en Arménie, le président Pezeshkian devrait s’entretenir avec le Premier ministre et le président arméniens et signer des documents de coopération bilatérale. Il rencontrera également les élites et les expatriés iraniens, et participera à une réunion avec des acteurs économiques.

À la veille de son départ, le président iranien a tenu une réunion dans la capitale Téhéran avec de hauts responsables iraniens, laquelle a porté sur le développement des relations avec les pays voisins et alliés dans les domaines de l’énergie, des transports, du commerce, des investissements, de la santé, de l’environnement, de la science, de la culture et du tourisme. Un renforcement de la coopération avec les pays partageant les mêmes valeurs, figure parmi les objectifs et priorités importants de la politique étrangère du pays, a noté le président iranien.

« Au cours de cette visite, d’importants accords et protocoles d’accord seront signés, ils ouvriront de nouveaux horizons pour préparer le terrain économique et social approprié dans le pays et favoriser le progrès de notre chère nation. »

Depuis toujours Téhéran a eu un très haut niveau de coopération politique, économique, culturelle et sociale avec les pays amis et voisins, en particulier l’Arménie.

Le président iranien a expliqué que les relations Nord-Sud faisaient partie des principaux sujets de discussion, car elles peuvent offrir de nouvelles opportunités pour le développement de la coopération bilatérale.

Il a néanmoins exprimé la vive inquiétude de l’Iran concernant la présence des entreprises américaines dans la région : « L’expérience passée a montré que certaines de ces entreprises ont mené des actions inattendues et indésirables sous couvert d’activités commerciales. C’est pourquoi nous aurons des discussions sérieuses sur les préoccupations et les défis liés à cette question. »

 

Une récente vidéo acquise par la chaîne d’information télévisée Al Jazeera a révélé les circonstances entourant la mort tragique d’une fillette palestinienne au nord de la bande de Gaza lors d’une frappe de missile tiré par un drone israélien.

Elle s’appelait Amnia Ashraf Abdullah Al-Mufti. Une Palestinienne assoiffée, affamée et terrifiée âgée tout juste de 12 ans. La seule chose qu’elle voulait c’était une gorgée d’eau, mais l’armée du régime israélien l’a réduite en cendres. Elle essayait simplement d’aller chercher de l’eau pour sa famille à l’entrée de l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza. Au lieu de cela, elle a été directement ciblée et brûlée jusqu’à être carbonisée. Les images montrent clairement que l’enfant n’était pas armée.

Dimanche, Al Jazeera a diffusé pour la première fois les images de la frappe de drone qui a tué l’enfant alors qu’elle transportait un récipient d’eau dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de Gaza.

Deux individus, apparemment des ambulanciers, sont ensuite vus en train de récupérer son corps.

Le lieu, l’identité de la victime et la précision de l’arme utilisée ne laissent aucun doute sur le fait que la décision de tuer était délibérée et calculée, constituant ainsi un crime de guerre à part entière.

 

Les derniers développements ont plus que jamais révélé la nature « dominatrice et expansionniste » du régime israélien pour les pays de la région, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

S'adressant aux journalistes lors de sa conférence de presse hebdomadaire lundi 18 août, Esmaïl Baghaï a souligné que les déclarations du Premier ministre israélien sur son intention de réaliser l'idée du soi-disant plan du « Grand Israël », qui comprend une partie importante des terres arabes et islamiques, indiquent que le régime ne connaît aucune frontière dans ses objectifs expansionnistes.

Il a ajouté que la poursuite du génocide par Israël dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, en même temps que ses aspirations sur les territoires de la Jordanie, de la Syrie, du Liban et même d'une partie considérable de l'Arabie saoudite, montrent clairement que le régime représente une menace pour la sécurité et la stabilité régionales.

Le diplomate a affirmé que tous les pays de la région sont désormais bien conscients quant à la poursuite de l'expansionnisme d'Israël. « Si cet expansionnisme [du régime israélien] n’est pas contenu, notre région sera sans aucun doute confrontée à des guerres sans fin », a averti le porte-parole iranien.

 

Le Hamas et d’autres factions de la Résistance palestinienne auraient répondu positivement à une proposition de cessez-le-feu négociée par les médiateurs égyptiens et qataris, a indiqué un haut responsable palestinien à la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen.

En vertu de cette proposition, les forces israéliennes doivent quitter certaines zones du nord et de l’est de la bande de Gaza sur une distance donnée d’un kilomètre, à l’exception des localités d’al-Shujaiyya et de Beit Lahia dans le Nord, selon le haut responsable palestinien.

La même source a expliqué que l’accord prévoit la libération de 10 captifs israéliens vivants en échange de 140 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité et de 60 autres purgeant des peines de plus de 15 ans. Il inclurait également la libération de 1 500 Palestiniens arrêtés à Gaza.

 

Dans un communiqué publié ce lundi 18 août, le gouvernement burkinabè a déclaré la coordonnatrice résidente des Nations Unies, Carol Flore-Smereczniak, « persona non grata » sur le territoire de ce pays pour sa responsabilité dans un rapport « sans sources objectives, sans preuves ni justificatifs, véhiculant des informations graves et mensongères du secrétaire général de l’ONU sur les enfants et le conflit armé au Burkina Faso ».

« Dans un style narratif citant indistinctement les terroristes et les institutions de défense et de sécurité du Burkina Faso, ce rapport qui ressemble à une compilation des allégations sans fondements et de contre-vérités ne comporte en annexe, ni copies de rapports d’enquêtes, ni arrêts de justice pour étayer les cas prétendus de violations contre des enfants attribués aux vaillants combattants burkinabè », selon le communiqué lu à la télévision nationale de ce pays africain, par le porte-parole du gouvernement, Gilbert Ouédraogo.

Ouagadougou s’est indigné du « total mépris à l’endroit des autorités et institutions burkinabè qui n’ont été ni associées à son élaboration, encore moins informées des conclusions de l’étude ».

Le gouvernement burkinabè s’est étonné de la persistance de certaines agences des Nations Unies au Burkina Faso dans l’utilisation « avec légèreté et à dessein » des terminologies équivoques cachant, selon lui, « une volonté manifeste de légitimation ou de requalification de la barbarie dont le peuple burkinabè est victime depuis une décennie ».

Au regard de tous les graves écarts constatés, et pour préserver et renforcer les acquis importants de la coopération entre le Burkina Faso et les Nations Unies, le gouvernement a conclu que la coordonnatrice de du système de l’ONU « n’est plus une interlocutrice crédible » et a décidé de son expulsion du territoire.

Cette évolution tombe alors que le gouvernement burkinabè avait fait part de ses préoccupations récurrentes, dans un courrier adressé fin juillet à la coordination du système de l’ONU. Celles-ci portaient notamment sur le recrutement d’experts internationaux sans concertation préalable avec les structures nationales concernées, la mise à l’écart de l’expertise nationale au profit d’expatriés, même quand des compétences locales existent, ainsi que la suppression prioritaire de postes occupés par des experts burkinabés, en cas de réduction budgétaire.

Pour éviter que ces pratiques n’altèrent le climat de confiance entre le Burkina Faso et le système des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean-Marie Traoré, avait appelé à un recentrage axé sur les idées du capitaine Ibrahim Traoré, président de transition du Burkina Faso. Il s’agit ainsi de prioriser systématiquement l’expertise nationale, de protéger les postes nationaux en cas de réajustement budgétaire, et d’orienter une part considérable des ressources vers la réalisation d’infrastructures à fort impact pour les populations.

Karamoko Jean-Marie Traoré avait souhaité une évaluation conjointe des experts internationaux du système des Nations Unies pour garantir « leur efficacité et leur alignement avec les priorités nationales ».

 

Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, met en garde contre le programme français « Pause », présenté comme une initiative académique, mais qui, selon elle, cache un dispositif de contrôle opéré par des structures liées à l’armée française. Elle appelle les scientifiques russes à la prudence face à cette manœuvre, rapporte RT français.

Le ministère russe des Affaires étrangères a mis en garde les scientifiques russes contre les véritables intentions du programme « Pause », mis en place par les autorités françaises. Ce dispositif, censé offrir un refuge académique aux chercheurs étrangers, serait en réalité une manœuvre d’encadrement militaire déguisée.

Créé au sein du Collège de France en 2017, PAUSE, le soi-disant Programme d’Aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques et Artistes en Exil, soutient chercheurs et artistes dont les libertés académiques et artistiques seraient menacées ou qui sont contraints à l’exil, et ce, grâce à des financements incitatifs.

Selon les déclarations de la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, publiées le 17 août 2025 sur sa chaîne Telegram, la France, après avoir suspendu toute forme de coopération scientifique avec la Russie via le CNRS (Centre national français de la recherche scientifique), cherche désormais à attirer des chercheurs russes à travers un programme présenté comme académique, mais piloté par des personnes liées à la Défense.

Le programme est dirigé par Laura Lohéac, ancienne militaire française ayant travaillé dans une unité du ministère de la Défense chargée des relations avec les pays post-soviétiques.

Des traces de cette carrière sont toujours accessibles sur plusieurs anciens sites, comme le confirme Zakharova.

La diplomate explique : « Ceux qui s’installent en France pour y faire de la science académique se retrouvent en réalité sous le contrôle direct des forces armées françaises. »

Elle critique également le double discours de Paris : d’un côté, un rejet ouvert de la coopération avec les institutions scientifiques russes, de l’autre, une volonté manifeste de faire venir des chercheurs russes pour travailler dans des structures affiliées aux services de sécurité français.

 

Lundi 18 août, le Tribunal de Gaza a appelé à une intervention militaire internationale urgente pour mettre fin à la phase la plus létale du génocide perpétré par Israël dans l’enclave palestinienne, avertissant qu’une inaction constituera « un échec historique de l’humanité ».

Lors d’une conférence de presse tenue à Istanbul, le président de ce tribunal indépendant, Richard Falk, professeur émérite de droit international à l’université américaine de Princeton et ancien rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens (2008-2014), a exhorté les gouvernements à contourner le Conseil de sécurité et à habiliter l’Assemblée générale des Nations Unies à autoriser une intervention militaire.

« Si nous ne prenons pas de mesures sérieuses et drastiques à ce stade, toute action plus modérée sera trop tardive pour sauver les survivants déjà traumatisés par plus de 22 mois de génocide », a déclaré M. Falk.

En outre, il a indiqué que le monde entier est plus que jamais conscient de la transparence d’un génocide commis en temps réel, avant de souligner que cela met l’humanité au défi. Il a aussi critiqué les démocraties occidentales qui ont eu un comportement complice dans les crimes de guerre à Gaza.

« Nous essayons de nous adresser à la conscience de tous et d’encourager le type d’activisme qui produira des changements de gouvernement à venir, en particulier un embargo sur les armes et diverses formes de sanctions… y compris le type de solidarité avec la lutte palestinienne qui s’est avéré si efficace dans la campagne anti-apartheid », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, M. Falk a dénoncé les agressions systématiques du régime israélien pour réduire au silence ceux qui disent la vérité, en faisant référence aux rapporteurs onusiens des droits de l’homme ainsi que le récent assassinat des journalistes palestiniens de la chaîne d’information Al Jazeera.

 

Les organisateurs de l'une des foires internationales les plus importantes d'Italie, Nuova Fiera del Levante, ont exclu Israël de l'événement de cette année en raison de préoccupations éthiques et politiques concernant le génocide que mène actuellement le régime de Tel-Aviv à Gaza, a-t-on appris de l'agence de presse italienne ANSA.

La foire Nuova Fiera del Levante devrait se tenir dans la ville de Bari, dans le sud de l'Italie, du 13 au 21 septembre. Le boycott a été confirmé après que le maire de la ville, Vito Leccese, a exigé l'exclusion du régime sioniste.

Dans un communiqué daté du 1er juillet, M. Leccese a déclaré que la foire ne devrait « pas laisser Israël participer à l'événement, ni aux activités institutionnelles et économiques ».

Le comité organisateur de l'événement a non seulement approuvé l'appel du maire, mais également, a publié une déclaration de condamnation.

« Etant donné une vision commune tant sur le plan ethnique que politique, la Nuova Fiera del Levante a exprimé dès le début une nette distanciation par rapport aux atrocités du génocide en cours contre le peuple palestinien et a soutenu l'initiative de proposer le prix Nobel de la paix 2025 aux enfants de Gaza », a-t-il écrit.

La campagne de nomination des enfants de Gaza pour le prix Nobel a été lancée par la fondation culturelle L’isola che non c’è, basée dans la région des Pouilles, qui comprend également Bari.

Les organisateurs de la foire ont décrit cette initiative comme « un appel moral à la communauté internationale pour qu’elle reconnaisse le droit à la paix et à la vie pour chaque enfant, partout dans le monde ».

 

Des manifestants israéliens ont organisé des rassemblements anti-régime, exigeant la fin de la guerre génocidaire menée depuis des années par les forces sionistes contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.

Des manifestants à travers Israël ont appelé dimanche à la fin de la guerre à Gaza et à un accord pour libérer les 50 captifs israéliens qui y sont retenus par le mouvement de résistance palestinien Hamas depuis 2023.

La police israélienne a déclaré avoir arrêté des dizaines de manifestants pour avoir troublé l'ordre public dans de nombreux endroits des territoires palestiniens occupés. Les médias locaux ont fait état de manifestations dans de nombreuses villes et localités en Palestine occupée. 

À Tel-Aviv, les manifestants ont déployé un immense drapeau recouvert des portraits des captifs restants.

« Les Israéliens ne sont pas tous pareils. Une partie importante… s'oppose à la politique officielle », a déclaré un protestataire au milieu de la foule de manifestants, certains arboraient des drapeaux sur lesquels était inscrit « 681 », le nombre de jours de détention des captifs à Gaza.

Les manifestants ont également bloqué des routes, notamment l'autoroute reliant Tel-Aviv à Al-Qods où ils ont incendié des pneus, selon des images des médias israéliens.

 

Des appels à « tout bloquer » en France le 10 septembre 2025 se diffusent largement sur les réseaux sociaux, émanant de collectifs citoyens dissociés des syndicats traditionnels et partis politiques.

Par voie de publications sur les réseaux sociaux, les organisateurs appellent à un véritable arrêt du pays, combinant boycott, désobéissance et solidarité. « À partir du 10 septembre 2025, nous entrons en arrêt total et illimité… nous ne payons plus, ne consommons plus, ne travaillons plus… notre seul pouvoir est le BOYCOTT TOTAL », peut-on lire dans l'une des publications les plus reprises.

Cet appel vise à paralyser le pays pour contester le projet de budget du gouvernement et les 44 milliards d'euros d'économie prévus et notamment la suppression des deux jours fériés annoncés par François Bayrou, en opérant un « boycott » ou une « grève générale ». 

Une enquête coordonnée par la presse française décrit un mouvement « à l’état gazeux » qui s’est diffusé sur diverses plateformes sociales. Les messages invoquent des revendications telles que le référendum d’initiative citoyenne (RIC), de meilleures pensions, une résistance ou une grève générale. Le mouvement a émergé dès le mois de mai, mais a pris de l’ampleur à la suite des annonces budgétaires du mois de juillet.

Ce mouvement se revendique apolitique, mais a été relayé par d’anciens Gilets jaunes, des étudiants, des précaires, des soignants et d’autres groupes, bien que leurs objectifs puissent diverger. 

Certaines fédérations de la CGT (chimie, commerce, Mines-Énergies) ainsi que Force Ouvrière ont déposé des préavis de grève dès le 1ᵉʳ septembre et appellent à des actions le 10, avec des mobilisations concrètes envisagées. Des responsables de La France insoumise, comme Jean-Luc Mélenchon, ont exprimé leur adhésion au mouvement, tout en soulignant son indépendance.