تقي زاده

تقي زاده

Ce jeudi 2 février, les forces de sécurité algériennes ont interpellé deux femmes de nationalité française qu’elles soupçonnent d’entretenir des liens avec Daech et ont par la suite procédé à une fouille de leurs ordinateurs et téléphones portables.

« Collusion avec des groupes daechistes », « apologie de la violence », « incitation à des actes terroristes » et « séjour illégal » : tels sont les chefs d’accusation portés contre la première des deux femmes, âgée de 47 ans, dont le mari est présentement en Irak. Elle a été aussitôt placée en garde à vue.

La seconde femme, 42 ans a, quant à elle, été placée immédiatement sous contrôle judiciaire pour apologie du terrorisme et séjour illégal dans le pays. 

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a proposé la création d’une union des pays de l’Afrique du Nord.

En effet, selon Fars News, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a écrit sur sa page Tweeter : « Lors d’une rencontre avec les ministres des Affaires étrangères du Soudan, de l’Algérie, du Nigéria et de la République du Congo en amont du sommet en Éthiopie, nous avons évoqué ensemble plusieurs questions régionales et projets communs. »

Le ministère égyptien des Affaires étrangères voudrait en fait mettre en place en Afrique du Nord une union telle que le Conseil de coopération du golfe Persique.

Choukri a par ailleurs annoncé : « Il a été décidé lors de notre rencontre [avec les dirigeants nord-africains] d’organiser aussi vite que possible une réunion au Caire des ministres des Affaires étrangères des pays concernés. »

Après la détérioration des relations entre Le Caire et Riyad au sujet de plusieurs questions régionales, dont la crise syrienne, l’Égypte cherche à trouver d’autres alliés avec qui créer des coalitions et coopérer dans divers secteurs. 

Le gouverneur de l’État d’Ekiti a demandé au Tribunal fédéral de ce pays de sanctionner ceux qui s’opposent à l’application de la décision du tribunal qui a ordonné la libération du Cheikh Zakzaky, a-t-on appris du site d’information Daily Post — Nigeria News.

« Les forces de sécurité doivent libérer immédiatement le cheikh Zakzaky », a martelé cette autorité nigériane tout en saluant l’ordre émis par le tribunal nigérian de la libération du leader chiite.

« La poursuite de la détention du leader chiite constitue une violation flagrante des droits de l’homme », a affirmé le Mouvement islamique du Nigeria (MIN), siégé dans la province d’Adamawa.

Et ce alors que les manifestations pacifiques organisées par les chiites contre l’armée et les forces de sécurité se sont multipliées dans la ville de Youla dans la province d’Adamawa, dans l’est du Nigeria.   

Le Mouvement islamique du Nigeria avait auparavant précisé que la libération du leader des chiites nigérians et de sa famille était ordonnée par un décret judiciaire.

L’accent est mis sur la mise à exécution de cet ordre alors que les instances de sécurité de ce pays continuent à l’entraver.

D’après l’annonce officielle du tribunal nigérian, la police du pays est tenue de préparer la libération du cheikh Zakzaky et son épouse.

Le 14 décembre 2015, l’armée nigériane a arrêté le cheikh Zakzaky, leader des chiites du Nigeria et son épouse après de sanglants affrontements avec les membres du Mouvement islamique de ce pays.

« Les leaders africains apportent un soutien conditionnel au retrait collectif des pays membres de l’Union africaine de la Cour pénale internationale », a-t-on appris d’un responsable de l’Union européenne.

Un responsable de l’Union européenne, ayant requis l’anonymat, a annoncé le soutien conditionnel de l’Union africaine au retrait collectif des pays membres de la Cour pénale internationale, sans toutefois en évoquer les détails.

À noter que plusieurs dirigeants africains accusent la Cour pénale internationale (CPI) d’avoir procédé à des poursuites injustes et opté pour les politiques inéquitables.

Selon un document dont une copie a été remise à Reuters, avant le Sommet d’Addis-Abeba, l’Union africaine a décidé, à huis clos, de boycotter la CPI au cas où la structure de cette cour resterait inchangée.

L’Union africaine a également décidé de donner un caractère régional aux lois internationales et de mettre sur pied une cour chargée d’examiner les crimes de guerre en Afrique.

Presque un tiers des 124 membres de la CPI sont les pays africains et le retrait collectif des membres de l’Union africaine de cette cour internationale pourrait paralyser son mécanisme.

En 2016, l’Afrique du Sud, la Gambie et le Burundi se sont retirés de la CPI qui n’a poursuivi, pendant ses quinze années d’existence, que les dirigeants du Kenya et du Soudan.

Cette instance aurait dû examiner les crimes de guerre commis en Europe de l’Est, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud.

Le commandant britannique qui dirige les manœuvres militaires conjointes Grande-Bretagne/France/États-Unis dans le golfe Persique refuse de reconnaître que l’exercice, premier du genre depuis bien longtemps, soit dirigé contre l’Iran.

Selon des médias qui ont rapporté l’information, les forces navales de trois pays étrangers à savoir les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne organiseront dès la semaine prochaine des exercices navals « destinés à simuler une attaque d’envergure contre l’Iran ». Or selon le contre-amiral Wallas, chargé d’organiser ces exercices baptisés United Trident, « cette manœuvre ne constitue en rien une démonstration de force face à l’Iran ». Le militaire qui s’exprimait devant les journalistes a ajouté : « Je l’ai dit et je le redis : ces exercices ont lieu ici parce que le golfe Persique est le meilleur endroit pour organiser ce genre d’exercice. C’est une occasion en or pour que nos trois pays puissent s’exercer ensemble et mener une opération conjointe. C’est réellement par pur hasard que le Golfe (persique) a été choisi pour effectuer ces manœuvres. »

Ces propos sont prononcés alors que les États-Unis ont demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité pour évoquer « un test balistique iranien » qui « aurait violé la résolution onusienne ». Les manœuvres militaires en question se dérouleront non loin des eaux territoriales iraniennes.

Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a annoncé cette semaine son intention de lancer dès la semaine prochaine des exercices aériens et balistiques d’envergure. L’Iran se réserve le droit de préserver sa capacité de défense nationale. Le secteur balistique est l’une des principales composantes de la doctrine défensive iranienne. Au contraire d’Israël, dont les missiles sont porteurs d’ogive nucléaire, les missiles iraniens sont des engins de défense totalement conventionnels.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré vendredi que les menaces américaines n'auraient aucun impact sur la détermination d'Iran à se défendre.
date de publication : Saturday 4 February 2017 17:41Code d'article: 259089

Téhéran reste "indifférent" face aux menaces américaines
"L'Iran est indifférent face aux menaces car nous assurons notre sécurité grâce à notre peuple", a tweeté M. Zarif en réaction aux propos tenus jeudi par le président américain Donald Trump, selon lesquels les Etats-Unis se réserveraient toutes les options vis-à-vis des démarches "provocatrices" de la République islamique d'Iran.

"Nous ne déclencherons jamais la guerre, mais nous pouvons compter sur les moyens de défense", a souligné le diplomate iranien. "Nous n'utiliserons jamais nos armes contre quiconque, à l'exception pour l'autodéfense", a-t-il poursuivi.

Mercredi, Washington a officiellement mis en garde Téhéran suite à son récent tir de missile.

"Le test de missile auquel l'Iran a procédé n'est pas contraire à la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU", a indiqué jeudi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi, cité par la presse.

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi des sanctions contre plusieurs entités et individus impliqués dans le programme de missiles balistiques de l'Iran et accusés d'avoir fourni un soutien à la Garde révolutionnaire iranienne.
date de publication : Saturday 4 February 2017 12:12Code d'article: 259058

Les Etats-Unis imposent des sanctions contre des entités et individus iraniens
Les Etats-Unis ont imposé ces sanctions après l'essai de missile balistique effectué par l'Iran.

Les Etats-Unis avaient officiellement émis un "avertissement" envers l'Iran mercredi, en raison de ses récents tirs de missiles.

Les sanctions annoncées vendredi reflètent l'engagement des Etats-Unisd'appliquer des sanctions contre l'Iran pour son programme de missiles balistiques, a déclaré le Département du Trésor des États-Unis dans un communiqué.

Les responsables iraniens insistent toujors que le programme de missiles iraniens est purement défensif.

Une mosquée de Montréal a été vandalisée jeudi quelques heures avant que les responsables politiques et des milliers de personnes affichent, lors des funérailles de musulmans tués dimanche à Québec, l'unité du Canada face à l'intolérance.
 
Une vitre a été brisée et des oeufs jetés sur la façade de la mosquée Khadijah, située dans un quartier au sud-ouest du centre de Montréal, a indiqué le député Marc Miller.

"C'est un acte exécrable que je condamne", a déclaré à l'AFP le député qui avait assisté un peu plus tôt à la cérémonie en hommage à trois des six victimes de la fusillade dans une mosquée de Québec survenue dimanche.

Depuis cette tuerie, la police avait renforcé la surveillance aux abords des mosquées dans les grandes villes canadiennes.

"Comme tous les lieux de culte", les mosquées font l'objet d'une surveillance accrue, mais tous les endroits ne peuvent pas être constamment surveillés par les forces de l'ordre, souligne Marc Miller.

Des graffitis ont été peints sur le bas des murs ces derniers jours et, jeudi à l'ouverture de la mosquée, le gardien a découvert les actes de vandalisme, selon les médias locaux.

La police a ouvert une enquête.

Jeudi, les responsables politiques ont tous appelés à l'unité nationale au cours de funérailles de trois des six victimes de la tuerie de la mosquée de Québec.

Lors d'une conférence de presse à l'issue des funérailles, le maire de Montréal Denis Coderre a estimé que la cérémonie avait "été un moment important et historique" en envoyant "un message fort (...) que nous pouvons être égaux et différents à la fois".
mercredi, 01 février 2017 17:06

Les sourires de Madame May

Rien n’est jamais simple. Le changement d’administration à Washington devrait conduire à l’éradication des Frères musulmans et de l’ensemble des groupes jihadistes qu’ils ont formés. Le nouveau président n’a attendu qu’une semaine pour publier un Memorandum sur la manière de combattre réellement Daesh. Cependant, les alliés des États-Unis n’entendent pas s’aligner si facilement sur ce renversement à 180° d’une politique dont ils ont appris à tirer les dividendes.

Le Royaume-Uni envisage différentes options qui s’offrent à lui avec le Brexit : soit se rapprocher de la puissance économique montante, la Chine, soit rejouer l’alliance anglo-saxonne et former un directoire mondial avec les États-Unis. Problèmes : les Chinois ont un très mauvais souvenir de la colonisation britannique et montrent à Hong Kong qu’ils n’ont pas l’intention de poursuivre plus avant l’accord « Un pays, deux systèmes », tandis que les États-uniens espèrent substituer un rayonnement commercial à leur impérialisme militaire.

Donald Trump déclinant pour le moment l’invitation de Londres, la Première ministre Theresa May s’est précipitée outre-Atlantique. Lors d’un étonnant discours prononcé devant les élus républicains à Philadelphie, elle a rappelé l’Histoire commune des deux États et l’influence internationale du Commonwealth ; pour conclure qu’elle était prête à reformer avec le président Trump le couple Reagan-Thatcher qui domina le monde occidental durant les années 80.

Rencontrant le président Trump, la Première ministre s’est faite tout sourire. Elle s’est félicitée de l’annonce par son hôte d’un accord commercial bilatéral, le premier de son mandat. Cependant, celui-ci ne pourra entrer en vigueur qu’une fois le Royaume-Uni sorti de l’Union européenne, c’est-à-dire pas avant un à deux ans.

Pas certaine d’avoir convaincu, Madame May a poursuivi son voyage en Turquie. Lors de sa rencontre avec le président Recep Tayyip Erdoğan, elle a évidemment annoncé un développement du commerce bilatéral. Mais ce n’était pas l’objet de sa visite. L’essentiel des discussions ont porté sur la manière dont Londres et Ankara pourraient ensemble profiter de l’Union européenne, depuis l’extérieur.

Mais avant toute chose, elle a commencé par féliciter le dictateur d’avoir brillamment défendu la démocratie lors de l’abominable coup d’État du 15 juillet dernier ; en réalité une tentative d’assassinat du président Erdoğan commanditée par la CIA. À l’époque, déjà, l’ambassadeur britannique avait été le premier à retourner sa veste et à célébrer la victoire de l’« État de droit ».

La dernière idée du Foreign Office est de régler le conflit chypriote en obtenant des droits économiques particuliers pour la Turquie. De la sorte, Ankara pourrait jouir du marché commun européen sans adhérer à l’Union. Et il permettrait à Londres d’utiliser ce privilège pour continuer à commercer avec l’Union au-delà du Brexit. Une idée, certes astucieuse, mais qui ne respire pas la bonne foi et n’inspire pas la confiance que la même Mme May exige de Bruxelles pour négocier le Brexit.

Theresa May s’est inquiétée du rapprochement russo-turc, malgré l’antagonisme séculaire entre les deux parties. Ayant compris que les négociations d’Astana ne visaient pas à réconcilier les points de vue des Syriens, mais à permettre à la Turquie de faire un premier pas vers Damas, elle a cherché à troubler cette alliance naissante. À ses yeux, le problème n’était pas que M. Erdoğan se prépare à embrasser le président el-Assad après l’avoir longuement combattu, mais qu’il le fasse sous l’impulsion du grand rival russe.

À propos de la Syrie, Londres pourrait aider à lutter contre les Kurdes si Ankara lui laissait le contrôle des jihadistes ; une proposition totalement contradictoire avec celle faite aux « Américains ». Peu importe, c’est une habitude historique de la « perfide Albion » de tenir des discours différents selon ses interlocuteurs et de voir avec le temps ce qui fonctionne ou pas.

mercredi, 01 février 2017 17:00

Du comportement des étudiants

Que le salut et les bénédictions soient sur notre noble Prophète Mohammad et sur sa sainte famille purifiée.

 

Beaucoup d’étudiants, qui recherchent la science, n’acquièrent pas la science, même s’ils travaillent dur, car ils ont perdu le chemin et n’ont pas respecté les règles qu’il faut appliquer pour acquérir la science. Mon but est de montrer le chemin pour apprendre, en résumé et en plusieurs parties.

 

Première Partie : Qu’est-ce que la science ?

   Et quels sont ses bienfaits ?

 Le Prophète (Que la Paix soit sur lui et sa famille) a dit : ” La recherche de la science est obligatoire pour tout musulman et musulmane. ”

 Ici, la science est la science qui nous permet d’obtenir l’argent, c’est-à-dire qui nous permet d’obtenir ce qui est nécessaire pour vivre et c’est la meilleure des sciences. Ainsi dit-on, la meilleure action est de protéger l’argent.

L’étudiant doit apprendre ce qui améliore sa situation (son état).

La science est propre à l’Homme, car toutes les qualités sauf la science, le courage, la force et la pitié sont communes entre l’Homme et les animaux. Et c’est par la science que Dieu a préférée Adam (Que la Paix soit sur lui) aux anges et Il a ordonné aux anges de se prosterner devant Adam (P).

En effet, la science est un moyen pour arriver au bonheur éternel, si on y associe l’action.

Le responsable doit apprendre la science qui lui est obligatoire et on doit l’obliger s’il ne l’apprend pas.

Pour la science dont la nécessité est temporaire, si un groupe de personnes acquiert cette science, les autres n’auront pas à assumer cette responsabilité. Et si personne ne s’en charge, il faut que tout le monde l’acquière.

On dit que la connaissance de ce qui est utile pour la personne dans toutes les situations, comme la nourriture, doit être acquise par chacun et la connaissance de ce qui est utile de temps en temps, est comme le médicament dont on a besoin de temps en temps. Et la connaissance (science) des étoiles est une maladie, elle est interdite : nous ne devons apprendre que ce qui nous permet de connaître les heures de prières et la direction de La Mecque, etc.…

L’étudiant doit apprendre ce qui est bien et ce qui est mal, et il fait le bien et il évite le mal pour que son savoir ne soit pas une preuve [le jour du jugement] contre lui et que sa punition ne se multiplie pas.

 

Deuxième Partie : L’intention.

L’étudiant doit émettre l’intention de se rapprocher de Dieu.

L’intention est la base de toute chose.

 Dieu a dit :

 “ Les actions sont par les intentions. ”

De même, le Prophète (S) a insisté sur ” l’intention ”.

Il faut que l’étudiant, celui qui recherche la science, fasse l’intention qu’il recherche la science pour la satisfaction de Dieu, pour enlever l’ignorance de son cœur, pour effacer l’ignorance des gens, pour la préservation de l’Islam, pour que la religion reste vivante en ordonnant le bien et interdisant l’illicite, envers lui-même et ses semblables.

L’étudiant doit avoir de la patience et s’appliquer dans les limites du possible. Il ne doit pas perdre son temps (ses années) car la vie d’ici-bas est éphémère et transitoire. Il ne doit pas s’humilier par l’avidité. Il doit s’éloigner de la rancœur, de la haine et de l’orgueil

Troisième partie : Le choix de la « science », du professeur et de l’associé.

 L’étudiant doit choisir la meilleure des sciences et ce qui lui est nécessaire dans les matières de la religion, puis il doit choisir ce qui lui permet de gagner de l’argent.

Il doit étudier en premier lieu la « science de l’unicité » et la connaissance de Dieu.

Il choisit l’ancien (parmi les livres) et non le nouveau, et il choisit les textes et non les notes.

 

Pour le choix du professeur :

Il doit choisir le plus savant, le plus pieux, le plus âgé.

Il doit demander l’avis de quelqu’un (pour choisir le domaine des sciences).

Si l’étudiant va dans un pays pour acquérir la science, il ne doit pas se précipiter à changer de savant. Ainsi doit-il patienter pendant deux mois pendant lesquels il réfléchit au choix de son professeur. Après avoir choisi son maître, il ne doit pas l’abandonner et en choisir un autre.

Il doit être sûr et patient pour le choix du professeur et du livre.

De même, il ne doit pas changer de matière (science) avant qu’il soit devenu  habile ou « expert » dans cette science et il ne doit pas changer de pays (sauf par nécessité).

Car tout cela empêche de bien acquérir la science, perturbe l’esprit et fait perdre du temps.

 

Pour le choix de l’associé :

Il doit choisir quelqu’un de digne, le plus pieux, celui qui a une bonne éducation.

Il doit se méfier du paresseux, de celui qui parle trop, du corrompu et de celui qui fait des dissensions entre les gens.

Il faut qu’il [l’étudiant] respecte, glorifie la science et les scientifiques (les savants).

On dit que la vénération (le respect) est mieux que la soumission (obéissance).

Il [l’étudiant] ne doit prendre le livre, lire la leçon que s’il s’est purifié. Il doit écouter la science avec respect et non en se moquant.

Il ne doit pas choisir lui-même la matière (le « type de science », le domaine de la science) mais il doit confier cette affaire à son professeur car le professeur a de l’expérience pour cela et il sait ce qui convient à chaque étudiant et ce qui correspond à sa nature. Il ne doit pas s’approcher de son professeur pendant l’apprentissage, sauf par nécessité.

Il faut que l’étudiant s’éloigne du mauvais caractère parce que le mauvais caractère est un « chien » au sens figuré.

Le Prophète (S) a dit :

“ Les anges ne rentrent pas dans une maison où se trouve un chien ou l’image d’un chien. ”

 

Quatrième Partie : L’effort, l’assiduité, la résolution

 Il faut que l’étudiant recherche la science avec un grand effort, avec assiduité et persévérance.

On dit que « celui qui cherche quelque chose avec effort le trouve. Et celui qui frappe à une porte avec insistance, entrera dans la maison. »

On dit qu’ « on a besoin pour l’apprentissage de l’effort de l’étudiant, du professeur et du père (s’il est vivant). »

Il faut que l’étudiant ait de l’assiduité : ainsi doit-il répéter la leçon au début de la nuit et à sa fin et entre Maghreb et Icha et pendant l’aube. On dit que « celui qui veille, sera satisfait (content) la journée. »

Il doit profiter de sa jeunesse.

Il ne faut pas qu’il fasse un effort qui l’affaiblit car cela peut le pousser à arrêter de travailler.

Mais il doit être indulgent pour cela et l’indulgence est la base importante de toute chose.

Il faut que l’étudiant ait une grande résolution pour acquérir la science.

« L’être humain vole grâce à sa résolution comme l’oiseau vole grâce à ses ailes. »

Il faut qu’il soit résolu à apprendre tous les livres pour qu’il puisse en acquérir une partie. Si sa résolution est forte et qu’il acquiert une partie du savoir, il faut augmenter son effort, son assiduité, son apprentissage en réfléchissant sur les bienfaits des sciences.

« Le savoir (la science) reste et le reste est éphémère et c’est une vie éternelle. »

On dit que « les savants sont vivants même s’ils meurent. »

La paresse vient d’un excès d’expectoration et de moiteur qui diminue en mangeant peu (moins) parce que l’oubli provient d’un excès d’expectoration et cela provient du fait que l’on boit trop d’eau qui s’explique lui-même par le fait que l’on mange trop. Le pain sec détruit la glaire et l’humidité (moiteur).

On ne doit pas manger trop de raisins secs pour éviter de boire de l’eau.

As-souwak (se brosser les dents) augmente l’apprentissage et l’éloquence et diminue l’expectoration.

Il faut réfléchir sur le fait de manger peu. Ses bienfaits sont : la santé, la vertu.

Il faut réfléchir aux conséquences néfastes de manger trop, qui sont : les maladies, des comportements défaillants (la fatigue).

La gourmandise (l’indigestion) éloigne l’intelligence (la sagesse).

Il [l’étudiant] ne doit pas manger des aliments gras.

Il ne cherche pas à dormir et à manger sauf pour accomplir les actes d’obéissance (prière, jeûne) [cas recommandés par la Sunnah].

 

Cinquième Partie : Le commencement de l’apprentissage (de la leçon, compétition).

 Il faut que le commencement soit le mercredi.

Ainsi, le Prophète a dit :

« Toute chose qui commence le mercredi se réalisera, il est inévitable qu’une bonne action ne se produise pas le mercredi. »

Car le mercredi est le jour où Dieu créa la lumière et c’est un jour béni pour les croyants.

Au début (commencement) de l’apprentissage (leçon), l’étudiant doit répéter [sa leçon] 2 fois doucement et progressivement.

Si l’apprentissage (la leçon) est long, au début il doit répéter 10 fois.

Il ne doit pas négliger (renoncer à) la répétition. On dit que « la leçon d’une lettre et la répétition est de mille fois. »

Il doit commencer par une leçon qui soit la plus proche de la compréhension. Les professeurs choisissent pour le débutant des phrases simples à comprendre.

L’étudiant ne doit pas écrire des choses qu’il ne comprend pas car cela entraîne « un mauvais comportement (défaillant) » et cela éloigne l’intelligence et fait perdre du temps.

Il doit faire un effort pour comprendre en réfléchissant, en méditant, en répétant sans cesse.

Si l’apprentissage diminue et que la répétition et la réflexion se renforcent (augmentent), il comprendra.

On dit que l’apprentissage de 2 lettres est mieux que d’écouter deux pages.

Il ne doit pas négliger  la compréhension, mais il doit travailler dur et prier Dieu. Il doit implorer Dieu car IL exauce (répond) à celui qui L’implore, Il ne trompe pas les espérances.

L’étudiant doit discuter (débattre) mais avec équité, avec réflexion et méditation. Il doit se méfier de la colère, de la bagarre. La réflexion et la discussion permettent de trouver la vérité.

On dit que la réflexion d’une heure est meilleure que la répétition d’un mois.

Mais on ne doit discuter qu’avec une personne qui un bon comportement, une bonne morale. Et surtout on ne doit pas discuter avec celui qui a une mauvaise éducation.

L’étudiant doit être pensif et réfléchir sans cesse sur les doctrines de la science.

On dit : « Réfléchis, tu comprendras. »

On doit, avant de parler, réfléchir pour dire le vrai. Car la parole est comme la flèche et c’est pour cela que nous devons réfléchir, pour que notre pensée soit correcte, sur les bases de la jurisprudence musulmane.

Le Prophète (S) a dit :

« La sagesse est le but du croyant, où qu’il la trouve, il la prend. »

L’étudiant doit remercier Dieu en sachant que c’est LUI qui lui a donné la compréhension, la science et il doit LUI demander qu’IL soit satisfait de lui et qu’IL l’aide dans sa recherche de la science.

« Et quiconque place sa confiance en Dieu, alors IL lui suffit. » (Sourate « Le divorce », verset 3, traduction de M. Hamidullah).

L’étudiant doit avoir une grande résolution et il ne doit pas envier (être avide de) l’argent des gens. Le Prophète (S) a dit :

« Eloigne-toi de la cupidité (convoitise) car c’est une pauvreté qui est présente. »

Il ne doit pas mettre en évidence son argent mais il doit dépenser pour lui et ses semblables.

Le Prophète (S) a dit :

« Tous les gens qui ont peur de la pauvreté sont pauvres, dans un premier temps on apprend un métier puis on apprend la science afin de ne pas convoiter les autres. »

Le savant qui est avide ne gardera même pas une lettre de la science et ne dira pas la vérité.

L’étudiant doit répéter la leçon plusieurs fois. Il doit répéter la leçon de la veille : 5 fois, la leçon de l’avant-veille : 4 fois, la leçon d’avant : 3 fois et celle d’avant encore : 2 fois et celle d’avant : 1 fois.

La leçon et la répétition doivent se faire avec effort et application.

Il ne doit pas travailler jusqu’à ce qu’il fatigue son esprit pour qu’il s’arrête de répéter. La meilleure des choses est son milieu.

 

Sixième Partie : La confiance en Dieu.

L’étudiant doit avoir confiance en Dieu et il ne doit pas s’inquiéter de son gagne-pain (ses ressources).

Il doit patienter, avec la science c’est une chose très honorable.

Le plaisir d’acquérir la science est un plaisir plus fort que tous les plaisirs de cette vie.

Il ne doit pas se détourner de la jurisprudence musulmane, des hadiths, de la compréhension (du commentaire) du Coran.

 

Septième Partie : L’heure de l’apprentissage.

On dit : « On doit chercher la science dès la naissance jusqu’à la mort. ».

La meilleure époque est l’époque de la jeunesse et la meilleure heure est pendant l’aube et entre maghreb et icha.

S’il [l’étudiant] se lasse d’un savoir, il doit en prendre un autre.

Mohammad, fils de Hassan (P), ne dormait pas la nuit, il avait plusieurs cahiers (livres) et quand il se lassait d’un, il en prenait un autre. Il se lavait le visage avec de l’eau pour enlever la fatigue.

Huitième Partie : La miséricorde, le conseil.

 L’étudiant doit être miséricordieux et donner des conseils, la jalousie. Mais il doit viser la perfection.

Le professeur doit avoir comme but que son élève devienne un savant, il doit être miséricordieux avec son élève.

L’élève ne doit se disputer [avec] personne car cela fait perdre du temps.

On dit : « Tu dois t’occuper à purifier ton âme et non à te battre contre ton ennemi. » et tu ne dois pas penser du mal sur les croyants (car cela crée les conflits).

 

Neuvième Partie : L’avantage (le profit).

 L’étudiant doit profiter de la science à tout moment. Il doit donc avoir en permanence avec lui un crayon pour qu’il puisse écrire ce qui est intéressant.

Un homme a dit à son fils : « Apprend chaque jour une partie de la science… »

La science est large et l’âge est court. L’étudiant ne doit pas perdre son temps. Il ne doit pas passer ses nuits à dormir trop. L’étudiant doit connaître les gens âgés et tirer les leçons d’eux.

 

Dixième Partie : La dévotion à Dieu.

Le Prophète (S) a dit :

« Celui qui n’est pas pieux et qui fait des études islamiques, Dieu lui donne une de ces trois choses : ou bien IL le fait mourir dans sa jeunesse ou bien  ou bien IL le met au service du roi (de l’autorité). »

Plus l’étudiant craint Dieu, plus son savoir sera utile.

Il doit s’éloigner de l’indigestion et ne doit pas parler beaucoup sur ce qui n’a aucun intérêt.

Il doit éviter de manger [des choses] du marché car les plats tout-prêts sont plus proches de l’impureté et plus éloignés de rappel de Dieu, le plus Haut.

Il doit s’éloigner de la diffamation et de ceux qui parlent trop.

« Celui qui parle trop vole ton âge et te fait perdre ton temps. »

Pendant la répétition il doit se mettre vers la Qibla et de même pendant la lecture.

Il doit prêter attention aux bonnes mœurs. Il ne doit pas négliger la morale et les règles de conduite et celui qui néglige cela, s’éloigne des obligations et de l’au-delà.

Il doit augmenter ses prières en les faisant avec la crainte de Dieu, cela aide à acquérir la science.

Il doit toujours avoir avec lui un cahier et un crayon.

 

Onzième Partie : Ce qui entraîne l’apprentissage.

  Ce qui entraîne l’oubli.

 Les causes de l’apprentissage sont : l’effort, manger peu, la prière de la nuit avec la crainte de Dieu, la lecture du Coran, surtout ayat-ol-korsi.

Le Prophète (S) a dit : « La meilleure des choses  pour mon peuple est la lecture du Coran et prier sur le Prophète et sa famille. »

Il doit manger du miel, utiliser as-souwak et manger 21 raisins rouges chaque jour.

Les causes de l’oubli : les péchés, la tristesse sur des choses d’ici-bas, manger une pomme acide, lire les plaques des pierres tombales, jeter un pou vivant sur la terre.

Douzième Partie : Ce qui entraîne la pauvreté et

   Ce qui entraîne la richesse et la longue vie.

L’étudiant doit être en bonne santé.

Ce qui augmente l’argent, c’est l’invocation (ad-do’a) de Dieu.

Les péchés, surtout le mensonge, entraînent la pauvreté, ainsi que l’excès de sommeil, dormir nu, faire ses besoins nu, brûler la peau de l’oignon et de l’ail, balayer pendant la nuit, laisser les poubelles dans la maison, marcher devant les personnes âgées, appeler les parents par leur prénom, se laver les mains avec le sable, s’asseoir sur les marches, coudre l’habit lorsqu’on le porte, sécher son visage avec son habit, garder les toiles d’araignées, négliger la prière, partir vite de la mosquée, partir trop au marché et traîner pour en revenir, faire du mal aux parents, laisser la vaisselle (se désister de faire la vaisselle, se peigner avec un peigne cassé, le fait de ne pas faire des Dua  pour les parents, mettre un turban assis et un pantalon debout, l’avarice, le gaspillage, la paresse, la négligence, le laisser-aller dans les affaires.

Le Prophète (S) a dit :

« Faites descendre la richesse par l’aumône et soyer matinal, cela augmente les bienfaits et surtout la richesse. »

La bonne écriture est l’une des clés de la richesse et la bonne parole augmente la richesse.

L’Imam Hossein, fils de Ali, (P) a dit :

« S’abstenir de l’adultère, balayer la cour, laver la vaisselle, entraînent la richesse. »

Les plus grandes causes de l’augmentation de la richesse sont : la prière avec exaltation, avec vénération, la lecture de la sourate « L’échéant » surtout la nuit et pendant l’heure de la prière du soir (icha) et la lecture des sourates « YaSin » et « La Royauté » à l’heure de la prière du matin, se trouver à la mosquée avant l’appel à la prière, faire l’ablution régulièrement, faire les prières sunnah du Fajr et du witr à la maison, ne pas dire des choses futiles (ne pas parler sur des choses futiles).

[L’Imam] Ali (P) a dit :

« Plus on est sage, moins on parle. »

Ce qui augmente la durée de la vie : s’abstenir de l’insulte, le respect des personnes âgées, avoir des relations avec [les gens de] parenté, éviter de couper la luzerne (les plantes fourragères) sauf par nécessité, accomplir l’ablution selon toutes les règles, garder la santé.

Il est nécessaire que l’étudiant apprenne une partie de la médecine du cheikh, l’imam Abou Abbas Al-Mustagfari dans le livre qui s’intitule « La médecine du Prophète (S). »