
تقي زاده
Le Front populaire tunisien pour la reprise des relations avec Damas
Alors que les relations entre la Tunisie et la Syrie se sont ternies depuis février 2012, le Front populaire tunisien a appelé à la reprise des relations avec la Syrie et à la formation d’un comité suprême conjoint entre les deux pays, pour s’occuper des questions liées aux terrorisme et à la sécurité.
Mohamed Jmour, membre du conseil central du Front populaire tunisien, a déclaré que cette coalition politique fondée dans le but de réaliser les objectifs de la révolution est en train de préparer une visite de la délégation tunisienne en Syrie pour s’entretenir avec le gouvernement de Damas de questions liées à la sécurité, dans l’optique des pourparlers syro-syriens prévus à Astana, capitale kazakhe.
Selon l’agence d’information al-Mayadeen, le déplacement de cette délégation tunisienne à Damas vise à discuter de près avec les autorités syriennes des évolutions en Syrie et à mener des consultations avec cette partie sur les évolutions sécuritaires du pays au seuil des pourparlers d’Astana, dont les résultats sont importants aux yeux de Tunis.
M. Jmour est l’une des éminentes figures tunisiennes qui s’opposent au retour des terroristes dans son pays depuis la Syrie.
En février 2012, la Tunisie a été l’un des premiers pays à rompre ses relations diplomatiques avec la Syrie et à expulser l’ambassadeur syrien, suivant l’exemple des pays du Conseil des coopérations du golfe Persique (CCGP). Cette prise de position sous le mandat du président Moncef Marzouki a fait qu’un grand nombre de jeunes Tunisiens, encouragés par le gouvernement de l’époque, ont quitté le pays pour rejoindre les rangs des terroristes dans les régions en conflit.
Trois ans après, en 2015, le parti laïque Nidaa Tounes, dirigé par Béji Caïd Essebsi, saisissant l’urgence de la lutte antiterroriste, vient d’annoncer l’ouverture d’une représentation consulaire avec la Syrie, pays où 30 000 ressortissants tunisiens menaient ou mènent encore des activités terroristes.
Il s’agit d’un pas allant dans le sens d’une normalisation des relations syro-tunisiennes.
Une nuit sous tension en Palestine : 17 blessés à Qalandiya, un mort au Néguev
Quelques heures après les affrontements opposant les Palestiniens aux Israéliens à Qalandiya, au nord de Qods, un assaut des militaires du régime israélien dans le désert du Néguev a fait au moins un mort parmi les Palestiniens.
Dans l’attaque des militaires israéliens contre le village bédouin d’Umm al-Hiran, un Palestinien a été tué et au moins quatre autres blessés.
Qalandiya, au nord de Qods, a également passé une nuit mouvementée.
Selon la chaîne Al Jazeera, l’attaque de la police israélienne contre Umm al-Hiran se poursuit toujours dans le désert du Néguev, au sud de la Palestine occupée.
La nuit précédente, le nord de Qods était encore le théâtre d’affrontements armés opposant les forces de la résistance populaire et les militaires israéliens.
Ces heurts ont eu lieu après l’incursion des Israéliens dans le camp de Qalandiya. Les militaires israéliens, épaulés par des blindés et des chargeurs sur pneus, ont lancé l’assaut contre ce camp de réfugiés pour détruire certains magasins situés dans sa partie méridionale, près d’un poste de contrôle israélien, ce qui a provoqué ces affrontements.
Selon l’agence d’information palestinienne Safa, 5 personnes ont été blessées dans ces heurts, mais l’agence Ma’aa parle de 17 blessés.
Les forces d’occupation israéliennes ont empêché pendant quelques heures l’arrivée des ambulances au camp.
La méthode morale dans les échanges entre les gens
La méthode morale dans les échanges entre les gens:
La douceur, le ménagement et la bonne parole |
Le Burundi évacue ses forces de l'AMISOM
Le Burundi a retiré une partie de ses troupes de maintien de la paix de la Somalie. La décision fait suite au non-paiement des salaires de ces soldats. Les salaires des effectifs de l’AMISOM sont payés par l’Union européenne.
"Étant donné que les diplomates résidant à Bujumbura se dérobent depuis longtemps à payer les salaires des troupes burundaises engagées au sein la Force de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), le Burundi, tout en concert avec l’Union africaine (UA) entend retirer ses forces de Mogadiscio", a fait remarquer le premier vice-président burundais, Gaston Sindimwo.
Selon ce rapport, l’Union européenne a annoncé qu’elle paiera mensuellement 5 millions d’euros à ces forces, mais Bujumbura estime qu’en vertu de l’ancien contrat, cette instance devait verser 5 300 000 dollars au gouvernement burundais pour que ce dernier le distribue parmi les 5 400 soldats déployés à Mogadiscio qui constitue un quart des forces de maintien de la paix de l’UA.
Il y a un mois, le Burundi a menacé qu'il concrétisera aussitôt que possible cette décision. Or, il a réussi à retirer, ce mardi 17 janvier, la première partie de ces forces de Mogadiscio.
Le Maroc propose l’asile au président sortant gambien Yahya Jammeh
Le Maroc a accepté de recevoir Yahya Jammeh en exil, au cas où il accepterait les résultats des élections.
Selon l’AFP qui se réfère au site d’information marocain Le Desk, il s’agit en fait d’une médiation offerte par le Maroc à Yahya Jammeh, après l’échec de l’initiative du Nigeria et de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), pour convaincre Yahya Jammeh de céder le pouvoir.
« Cette médiation a donc une petite chance d’aboutir », ajoute le rapport. Pour rappel, Jammeh a apporté son soutien à Rabat et signé auparavant un document demandant à l’Union africaine d’annuler l’adhésion du Sahara occidental.
Ainsi, on s’attend à ce que les envoyés du roi Mohammed VI à Banjul, le ministre délégué des Affaires étrangères et de la coopération Nasser Bourita, et le chef des services secrets du pays fassent tous leur possible pour que leur mission aboutisse avant le 19 janvier. En visite depuis quelques jours en Gambie, Ils doivent tenter de persuader Yahya Jammeh de quitter le pouvoir et d’accepter le résultat des élections présidentielles.
Le président sortant gambien Yahya Jammeh a perdu les élections du 1er décembre 2016 et refuse de quitter le pouvoir.
Nigeria: l'armée vise un camp de déplacés
Au Nigeria, l’armée a estimé que l’aviation avait commis une « bavure », ce 17 janvier, en prenant pour une cible un camp de déplacés.
Selon Fars News, un bombardier nigérian a attaqué un camp de déplacés à Rann (État de Borno), dans le nord-est nigérian, faisant une centaine de morts.
Lucky Irabor, général de l’armée nigériane, a confirmé que l’aviation nigériane avait commis un massacre, en évoquant une « bavure grave ».
Des employés locaux de l’Organisation de Médecins sans frontière (MSF), du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et deux soldats ont également été blessés dans cet incident.
L’armée nigériane a affirmé que son aviation voulait cibler un fief des terroristes de Boko Haram.
Syrie: l'armée américaines parachutent des armements à Daech
En Syrie, les aides en armements de l’armée américaine tombent entre les mains des terroristes de Daech.
Selon le journal américain USA Today qui se réfère à l’armée syrienne, de plus en plus de groupes d’opposition en Syrie reçoivent chaque jour des armes et des munitions offertes par le Pentagone. Cependant, il n’est pas exclu que ces armes tombent aux mains des terroristes, au lieu de servir à la lutte contre Daech, ajoute la même source.
De grandes quantités d’armes américaines sont parachutées à destination des opposants syriens, regroupés actuellement autour du bastion de Daech à Raqqa.
Selon le général Carlton Everhart, commandant de « l’US Air Mobility Command », ces armes sont censées aider les forces de l’opposition à combattre Daech. Pourtant, il arrive que ces armes finissent exactement entre les mains de Daech.
L’Armée de l’air américaine utilise la technologie GPS ou la géolocalisation par satellite afin de parachuter des armes et munitions sur les zones de débarquement.
Daech a auparavant publié des vidéos, montrant les scènes de parachutage des caisses de munitions américaines qu’il a bel et bien reçues.
Explosion dans la base militaire de Hatzor au sud de la Palestine occupée
Un certain nombre d’activistes israéliens annoncent qu’il y a eu une explosion dans la base aérienne de Hatzor, au sud d’Israël.
Selon le site dimpenews.com qui cite la presse libanaise, les utilisateurs de Twitter sur place ont aussi entendu des déflagrations. Un problème technique serait survenu dans le dépôt de carburant pour avions.
En plus, ils avancent que ces explosions pourraient être l’œuvre du Hezbollah en représailles aux bombardements menées par Israël contre l’aéroport militaire de Mazzeh (aux abords de Damas, ndlr). La presse israélienne a gardé le silence après l’explosion.
Le site d’information Dimpenews a rapporté la nouvelle de cette explosion en y ajoutant sa propre analyse : « Le rapprochement entre ces deux événements est indéniable. De plus, le silence profond autour de l’explosion de Hatzor prouve qu’il ne s’agit pas d’un simple accident. Y a-t-il eu des morts, des blessés, des dégâts ? Que s’est-il passé ? Ce sont, habituellement, des informations que des journalistes essaient d’obtenir, à moins que le secret-défense ne leur ait été imposé. Ce qui serait le cas s’il s’agissait d’une riposte syrienne, qui révélerait l’impuissance du dôme de fer, tant vanté auprès du public israélien et international. »
Palestine/Cisjordanie: un Palestinien tué par des soldats israéliens
Le ministère a identifié le Palestinien tué comme Qoussai Hassan Al Amour, 17 ans. Il a été atteint à la poitrine, selon des villageois.
Depuis le 1er octobre 2015, 249 Palestiniens ont été tués par les forces isréliennes, selon un décompte de l'AFP.
La crise de l'électricité à Gaza en passe d'être résolue
L'autorité de l'électricité de Gaza a déclaré lundi qu'elle fournirait de nouveau de l'électricité par intervalles de huit heures après un engagement du Qatar à verser rapidement plus de 11 millions d'euros à l'Autorité palestinienne pour résoudre le problème.
L'émir du Qatar Tamim ben Hamad al-Thani a fait cette annonce dimanche après une rencontre à Doha avec Ismaïl Haniyeh, le numéro deux du Hamas.
La compagnie d'électricité gérée par le Hamas a confirmé dimanche avoir reçu le premier des trois versements mensuels de 3,7 millions d'euros promis par le Qatar.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole du COGAT, l'organe du ministère de la Défense coordonnant les activités israéliennes dans les Territoires palestiniens, a confirmé, sans donner d'autres détails, des informations selon lesquelles 390.000 litres de carburant avaient été acheminés lundi dans la bande de Gaza, via les territoires occupés par le régime israélien.
Depuis Ramallah, en Cisjordanie occupée, le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah a remercié les gouvernements du Qatar et de la Turquie pour leur aide lors d'une conférence de presse lundi.
Il a précisé que les détails d'un accord avec la Turquie pour la livraison de 15.000 tonnes de carburant industriel seraient bientôt finalisés.
Il a aussi critiqué certains membres du Hamas pour avoir orchestré "une campagne de diffamation et de désinformations" contre l'Autorité palestinienne, qui siège à Ramallah.
L'unique centrale électrique de la bande de Gaza a été confrontée à des pénuries de carburant.