Voilà trois quarts de siècle qu’une colonie anglo-saxonne, devenue un arsenal US, tente de conquérir toutes les terres du Nil à l’Euphrate (l’Égypte, la Palestine, la Jordanie, le Liban, la Syrie et une partie de l’Iraq). Et voici quelques années que des citoyens de cette même colonie aspirent à la transformer en un État normal. Ce conflit d’un autre âge a franchi une étape avec la nomination d’un gouvernement bicéphale : deux Premiers ministres représentant les deux visions politiques vont se paralyser mutuellement. Les seules avancées ne pourront être qu’en matière sociale et de santé, accélérant encore la modernisation de la société et donc, la fin du fantasme colonial.

تقي زاده
Al-Nujaba à Gaza; pourquoi Israël craint-il la présence des Hachd?
Entre le front nord sioniste totalement déstabilisé où l’armée sioniste tire sur tout ce qui bouge par crainte de voir les commandos du Hezbollah traverser comme ils l’ont fait il n’y a pas si longtemps, la barri-re de sécurité et débarquer en pleine Galilée et le front Sud où la Résistance fait désormais des émules en Cisjordanie, l’armée sioniste ne sait à quel sait se vouer. Surtout que les forces dites élites de l’armée israélienne engagée à Ramallah, à Qods, et ailleurs dans les colonies sionistes commencent à cumuler les bourdes pour le grand malheur de l’entité israélienne. Ce matin, un Palestinien de 31 ans a été blessé par les militaires israéliens, non loin du poste de contrôle de Jabbarah, à Toulkarem, en Cisjordanie.
Un mont stratégique tombe: les officiers US et saoudiens prennent la fuite
Les médias yéménites citant des sources bien informées ont fait état du retrait clandestin des militaires saoudiens et officiers américains de leurs bases à Maarib.
Selon les sources, ces militaires y ont laissé leurs équipements et affaires pour que leur déplacement n’attire pas l’attention.
D’autre part, les combattants d’Ansarallah ont réussi à marquer des progrès à proximité de la ville de Maarib et à prendre le contrôle des hauteurs stratégiques d’al-Alaq, dans la région de Medghal. Ces hauteurs surplombent la base militaire de Maas qui appartient aux forces pro-Hadi. Et à l’heure actuelle, les combattants d’Ansarallah ont assiégé cette base depuis trois axes et sont en train d’avancer depuis le désert d’al-Jawf vers la ligne internationale à Maarib au sud. En effet, ils ont étendu leur contrôle sur le Jabal al-Alaq dans le district de Medghal, à la périphérie de la ville de Maarib.
Les Houthis encerclent le camp de Maas depuis le sud-ouest, le sud et le nord.
"La guerre anti-Iran, les USA le feront, le seul hic? ils ne pourraient plus en imposer les règles'"
Il est peut-être tôt pour déclarer que les USA éviteraient le clash aux Caraïbes, mais au moins ils n'ont pas osé porter atteinte aux 4 des 5 pétroliers iraniens qui sont parvenus à leur destination en toute sécurité, sous haute escorte militaire d'une armée vénézuélienne, qui à l'occasion, a exposé à la fois ses capacités aériennes que ses potentiels navals. En effet, l'armée vénézuélienne a escorté chaque pétrolier iranien arrivant à la zone économique exclusive du pays, tout en publiant des photos des avions mais aussi des navires escortant l'expédition de navires citernes iranienne
L'Iran est un exemple parfait de l'unité islamique dans le monde musulman
9 groupes ethniques iraniens constituent des populations sunnites deu pays. Les sunnites iraniens de l'Azerbaïdjan vivent dans les provinces Ardabil et l'Azerbaïdjan-e-Gharbi (de l'ouest). Les sunnites du Kurdistan répandus dans les provinces de Kurdistan, de kermanshah et de l'Azerbaïdjan-e-Gharbi (de l'ouest). Les sunnites de la province Khorasan, les sunnites du sud, les sunnites de Sistan-e-Baloutchistan, les sunnites de Torkaman Sahra, les sunnites du nord (Talech), les sunnites d'Ahwaz et les sunnites du centre (les provinces de Téhéran et d'Alborz) constituent le reste des sunnites de l'Iran.
Les représentants sunnites du parlement iraniens sont venus des villes dont la population ou une partie de la population sont des sunnites. Les chaféites, les hanbalites, les hanafis et les malekis constituent les sectes sunnites de l'Iran.
Les sunnites avaient 21 représentants au parlement iraniens au 9ième parlement iranien. Au 10ième parlement iranien, 20 sunnites représentaient la minorité sunnite. Comme le passé, l'actuel parlement iranien accueille les représentants des sunnites iraniens.
Les représentants sunnites constituent une fraction parlementaire qui influence les grandes décisions du pays.
Au 10 ième parlement iranien, la comission d'Omran (construction) du parlement était témoins de la grande présence sunnite de quatre députés sunnites
La résistance irakienne continue sa lutte contre les groupes terroristes armés par l'Occident
Mardi, les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) ont arrêté le responsable des médias de Daech dans la province de Salaheddin. Les Hachd al-Chaabi ont annoncé dans un communiqué qu’une unité de sa 43e brigade avait effectué une embuscade un dénommé Ayyoub Adai al-Ani, considéré comme responsable des médias de Daech dans la province. Le communiqué a ajouté que le terroriste arrêté mardi était impliqué dans la plupart des opérations criminelles contre les forces de sécurité et les civils dans la province de Salaheddin.
Mercredi, les terroristes ont tué un soldat et blessé un autre lors d’une attaque contre un poste de contrôle au sud de Bagdad. L’agence Sumeria News a cité un communiqué de l’armée selon lequel « un groupe de terroristes affilié à Daech a ouvert le feu sur un poste de contrôle appartenant à la 17e division de l’armée dans le village de Habash (district de Sadr al-Yusufiyah) au sud-ouest de Bagdad ».
L’incident a eu lieu après l’annonce faite par l’armée de l’élimination de quatre membres importants de l’organisation terroriste près de Bagdad lors d’une opération des forces irakiennes.
Campagne internationale pour la gestion du Hadj et des lieux saints d'Arabie saoudite
La décolonisation d’Israël a commencé
La nomination du gouvernement de coalition israélien ne clôt pas la bataille acharnée ouverte depuis six ans entre deux visions opposées et inconciliables d’Israël [1], ni la paralysie gouvernementale qui dure depuis un an et demi. Au contraire, elle marque le début de l’agonie d’un des deux protagonistes et la lente transformation du pays en un État normal.
Il n’est pas fortuit que ce débat ait éclaté sous les coups de l’ex-Soviétique Avigdor Liberman autour des privilèges des étudiants de yeshivas. L’ancien ministre de la Défense en affirmant que l’alibi religieux ne dispense personne du service national a contesté le nœud du mensonge sur lequel est fondé l’Israël d’il y a soixante-douze ans.
L’appel du général Ehud Barack d’en finir avec Benjamin Netanyahu par la voie judiciaire a échoué. Les partisans du rêve colonial sont toujours là. Ils ont plongé leurs concitoyens dans une sorte d’effroi en les persuadant qu’ils sont menacés par les étrangers. Comme au temps des ghettos, pour les « protéger », ils les ont enfermés derrière un Mur qui les sépare même de leurs concitoyens arabes.
Rappelons qu’Israël n’est pas le produit de la culture juive, mais de la volonté des puritains anglais [2].
Dès le XVIIème siècle, le Lord protecteur Cromwell s’engagea à créer un État juif en Palestine, thème qui ne fut pas repris lors de la restauration dynastique. Au XVIIIème siècle, les leaders de la guerre d’Indépendance US, héritiers de Cromwell, se prononcèrent également pour cette création de sorte que le Royaume-Uni et les États-Unis sont les parrains naturels de cette entité. Au XIXème siècle, le Premier ministre de la reine Victoria, Benjamin Disraeli, théorisa le sionisme comme instrument de l’impérialisme britannique et inscrivit la « Restauration d’Israël » au programme du Congrès international de Berlin de 1878. À cette époque aucun juif ne soutenait ce projet farfelu.
- Théoricien de l’Empire britannique, Cecil Rhodes fut Premier ministre de la colonie anglaise du Cap (Afrique du Sud). Il créa la compagnie diamantaire De Beers et donna son nom à la Rhodésie. Les statuts de l’Agence juive sont juste un copier-coller de ceux qu’il rédigea pour la colonisation de l’Afrique australe.
Il fallut attendre l’affaire Dreyfus en France pour que Theodor Herzl s’engage à convertir la diaspora juive au sionisme anglo-US. Il conçut un système colonial sur le modèle de celui mis en pratique par Cecil Rhodes en Afrique et parvint à rallier progressivement de nombreux intellectuels juifs athées.
Lorsque les gouvernements britannique et états-unien furent occupés par des puritains (David Llyod George et Woodrow Wilson) durant la Première Guerre mondiale, un accord fut conclu entre les deux pays pour créer Israël. Le principe d’un « foyer national juif » fut rendu public par une lettre du ministre des Affaires étrangères Lord Balfour à Lord Rotschild, puis le président Wilson fixa officiellement la création d’Israël comme l’un des 14 buts de guerre des États-Unis. À la conférence de la paix, l’émir Fayçal souscrivit au projet sioniste et s’engagea à le soutenir.
Des juifs commencèrent à coloniser la Palestine mandataire avec l’aide de la bourgeoisie locale, mais au détriment du petit peuple, puis à s’émanciper de Londres. En 1948, un juif athée, Ben Gourion, précédant cette fois de cinq ans le modèle rhodésien, proclama l’indépendance d’Israël avant que les Nations unies n’en aient défini les frontières. Ce n’est qu’alors que les rabbins apportèrent massivement leur soutien au projet colonial.
Depuis soixante-douze ans, la Palestine endure une guerre perpétuelle. À l’issue de plusieurs vagues d’immigration successives, l’État d’Israël s’est inventé de toutes pièces une « culture » autour d’un peuple imaginaire (incluant des ethnies allant du Caucase à l’Éthiopie), d’une langue artificielle (l’hébreu actuel n’a pas grand rapport avec le patois antique et s’écrit en caractères araméens) et d’une histoire fictive (malgré les objurgations de l’Unesco, on a confondu l’antique cité-État de Jérusalem avec l’État d’Israël). L’assimilation de cette création intellectuelle au projet colonial puritain s’est solidifiée autour d’une interprétation sacralisée de certains crimes nazis, qualifiés d’« holocauste » par les puritains et de « shoah » par les juifs.
Rien dans cette construction factice ne résiste à l’analyse. Tout y est fait pour faire accroire en la continuité d’un Peuple et d’un État, alors qu’il ne s’agit que d’une colonie anglo-saxonne.
Cependant tous les États coloniaux ont disparu aujourd’hui à l’exception d’Israël et, avec le temps, la majorité des Israéliens d’aujourd’hui sont nés en Israël. Désormais deux conceptions de cet État cohabitent : d’un côté les partisans du colonialisme anglo-saxons qui revendiquent la souveraineté des terres du Nil à l’Euphrate. Ils se pensent en île des pirates, abritant des criminels du monde entier et refusant tout accord d’extradition. Ils s’affirment comme un « peuple élu », supérieur aux autres hommes, et considèrent Israël comme « L’État juif ».
de l’autre des gens qui veulent vivre en paix avec leurs voisins, quelle que soit leur religion ou leur absence de religion et quelle que soit leur ethnie. Ils ne veulent rien avoir à faire avec les fantasmes coloniaux des siècles passés, mais n’entendent rien abandonner de ce qu’ils ont hérité de leurs pères, même si ceux-ci l’ont volé. Ils aimeraient que l’on résolve les ahurissants problèmes sociaux de leur patrie.
Ce sont deux visions inconciliables qui sont incarnées par deux Premiers ministres, Benjamin Netanyahu et son « suppléant » le général Benny Gantz.
Jamais ce tandem ne pourra résoudre quoi que ce soit des conflits avec les peuples arabes. Tout au plus pourra-t-il enfin considérer les terribles injustices du pays. Par exemple près de 50 000 citoyens étant passés par les camps de la mort nazis survivent aujourd’hui dans le pays comme ils peuvent, sans aide de l’État qui les ignore, mais a encaissé les indemnités qui leur étaient destinées en prétendant les sauver.
Par la simple pression du Temps et de la Démographie, après trois élections législatives successives et inutiles, la décolonisation d’Israël a commencé.
[1] “The Geopolitical Approach : Two States for Two Peoples”, by Commanders for Israel’s Security, Voltaire Network, 30 October 2014. La solution à deux États pose l’inégalité essentielle des Juifs et des Arabes. Elle est profondément raciste, mais elle représente une rupture avec le projet de conquête coloniale en lui opposant une forme de paix. L’assassinat de son concepteur, le Premier ministre Yitzhak Rabin, en 1995, atteste qu’Israël n’était pas encore prêt à y renoncer.
[2] « Qui est l’ennemi ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 août 2014.
Les derniers moments (Sakrat al-Mawt), 2ème partie
C’est le pire sentiment et à ce moment une seule pensée nous vient à l’esprit : Ô Seigneur ! Si seulement tu pouvais me redonner la vie ! Il y a aussi un autre niveau de regret, il s’agit des regrets envers les actions obligatoires, de nos devoirs envers Allah (swt).
« J’ai 20 ans, je vais approximativement vivre jusqu’à 80 ans. Je prierai plus tard, laissez-moi profiter de la vie avant d’accomplir ces obligations… »
Le sentiment de regret apparaîtra ainsi : « On n’a pas arrêté de me dire d’aller au Hajj…mais j’ai toujours reporté, tous les ans, jusqu’à aujourd’hui, mais c’est trop tard. »
On regrettera toutes ces années où l’on n’a pas parlé à notre frère, notre cousin ou à un membre de notre famille. On voudra pardonner, on voudra demander pardon, mais ce sera trop tard…
Si par exemple, nous avons un membre de notre famille qui est hospitalisé, que pouvons-nous faire pour atténuer sa souffrance ?
S’il existe un remède contre sa maladie, vous ne pouvez pas refuser ce remède, ni le matériel médical mis à disposition. Mais vous pouvez refuser uniquement si c’est pour améliorer le confort du malade.
L’euthanasie ou le suicide assisté est interdit même si le malade est dans un état végétatif, même s’il souffre. L’euthanasie est différente de la morphine qui est autorisée.
L’euthanasie est interdite car la personne que vous croyez être en stade final ne l’est peut-être pas. Le pouvoir d’une invocation peut l’aider ! Souvent, une personne est sur le point de mourir mais un dou’a sincère peut la sauver.
Les juifs estiment que nous avons souffert au moment de venir au monde et nous souffrirons au moment de le quitter. Nous avions du mal à respirer la première fois et nous aurons du mal à respirer la dernière fois.
Le Christianisme dit que l’euthanasie n’est pas autorisé car la douleur et la souffrance à la fin de la vie constituent un moment spirituel, c’est un test spirituel pour le malade. C’est un test de la foi et de la patience. Des savants de la religion disent qu’il s’agit d’une purification de notre âme qui a été terni par nos péchés. Nous sommes purifiés intégralement avant de rencontrer notre Seigneur, nous retournons à Lui dans un état où Il est satisfait de nous.
Il y a des péchés qui affectent la foi d’un individu durant ses derniers moments avant de rendre l’âme :
- La médisance : ceux qui pratiquent la médisance font partie des personnes qui auront un doute sur leur foi au moment de quitter ce bas-monde. Certains disent que la médisance c’est dire une chose vraie derrière le dos d’une personne. Non, médire c’est dire une chose vraie derrière le dos d’une personne qui n’aurait pas aimé que quelqu’un aille le raconter aux autres.
- L’envie touche ceux qui ne supportent pas de voir plus beaux qu’eux, plus intelligents qu’eux, plus riches qu’eux, plus célèbres qu’eux. Cette jalousie coutera très cher à l’approche de la mort.
- Les alcooliques : Même s’ils ont un amour inconditionnel pour l’Imam Houssain (a), ils ne peuvent se séparer de l’alcool. Ces individus souffriront beaucoup.
- Le fait de ne pas respecter sa mère ou de couper toute relation avec elle : Peu importe la raison, continuez à faire salam à votre mère et à garder des relations avec elle car un jour arrivera où elle ne sera plus dans ce monde.
Un jour, un jeune homme allait mourir. Le Saint Prophète (s) lui a dit de réciter la Shahaadah. Il n’arrivait pas. Le Saint Prophète (s) lui a demandé à plusieurs reprises et malgré tous ses efforts, le jeune homme n’y arrivait pas. Il ne pouvait pas prononcer « Laa ilaaha ilallah ».
Le Saint Prophète (s) s’est tourné vers la maman du garçon et lui a demandé : « Cela fait combien de temps qu’il ne vous parle plus ? »
D’après des traditions, la maman a dit que cela faisait maintenant 6 ans. Le Saint Prophète (s) a dit : « Sans aucun doute, une personne qui a ainsi coupé les relations avec sa maman ne pourra jamais prononcer la Shahadah ! »
Des personnes disent qu’ils n’ont pas besoin de prier toute leur vie, ils n’ont qu’à réciter la shahaadah avant de mourir et ce sera suffisant. Mais comment pouvez-vous savoir si vous aurez cette chance de la réciter ou non ? Aurez-vous tous vos sens pour la réciter ?
Ne soyez pas comme Pharaon !
Que pouvons-nous réciter pour nos proches lorsqu’ils sont en plein Sakrat al-Mawt ?
Récitez le Dou’a-e-Adeelah, la Sourate al Yassine, la Sourate al Safaat, la Sourate al Ahzaab, les 3 derniers versets de la Sourate al Baqarah.
Ces Sourates vont aider et joueront le rôle de bouclier pour contrer les murmures de Shaytan lorsqu’il tentera de ternir la croyance du mourant.
Récitez également « Ya Allahou Ya Rahmanou Ya Rahimou, Ya Mouqalibal Qouloub, Sabith Qalbi ala deenika » et « Allahoumaj’al Mahya, Mahya Mouhammad wa ale Mouhammad, wa Mamaati, Mamaat Mouhammad wa ale Mouhammad. »
Traduit par l’équipe Shia974 ✨
Les derniers moments (1e partie)
À quoi ressemble les derniers moments de la vie ? Que ressentons-nous à l’approche de la mort ? Cette discussion nous affecte tous. Nous avons déjà médité sur ces moments : Comment allons-nous mourir ? Paisiblement ou plein de remords ? Allons-nous mourir en sommeil ou serons-nous torturés ou allons-nous souffrir ?
Si nous regardons autour de nous, nous remarquons que certains décèdent paisiblement. Les gens sont heureux car cette personne n’aura pas souffert au moment de quitter ce bas monde. D’autres souffrent, avant de décéder ; ils doivent passer par différentes thérapies douloureuses. Nous souhaitons tous mourir sans souffrir, sans subir de pression physique ou émotionnelle.
Cependant, nous avons beaucoup de questions : Est-ce que si je souffre avant de mourir ou si mes parents souffrent avant de mourir, cela voudrait dire qu’ils étaient des pécheurs ? Est-ce qu’il s’agit d’une épreuve pour eux ?
Il y a des années, des gens réclamaient l’autorisation de l’euthanasie afin que personne ne puisse souffrir en mourant puisque s’il est aussi difficile pour nous de voir un individu souffrir, que doit-il ressentir, lui ? Quel doit être son degré de souffrance ?
Est-ce qu’au moment de mourir, j’aurai atteint le niveau spirituel que j’ai toujours voulu ou est-ce qu’à ce moment, je commencerai à questionner ma foi ? Est-ce que Shaytan arrivera à me faire douter ?
Nous examinerons les derniers moments de la vie comme suit :
- Pourquoi ces derniers moments avant la mort sont-ils connus sous le nom de Sakrat al-Mawt ? Quel lien a ce terme avec l’état d’intoxication ?
- Comment Imam Ali (a) décrit-il les derniers moments sur Terre et comment, après ces derniers moments, un sentiment de regret nous envahit ?
- Un proche que j’apprécie beaucoup est en train de souffrir alors qu’il passe les derniers moments de sa vie sur le lit d'hôpital : Puis-je demander à l’euthanasier pour atténuer sa souffrance ?
- Spirituellement, comment une personne appréhende-t-elle la souffrance de son bien-aimé alors que ce dernier est en plein Sakrat al-Mawt ?
- Quelles sont les actions qui ne me serviront pas et qui au contraire m’apporteront beaucoup de difficultés durant ces moments ?
- Quelles actions puis-je accomplir ou que ma famille peut accomplir après ma mort qui m’aidera à consolider ma foi et ne pas me laisser avoir par Shaytan ?
- Je demande à Allah (swt) de faire en sorte que je vive la vie du Saint Prophète (s) et de sa famille et de m’accorder la mort du Saint Prophète (s) et de sa famille, ainsi, il n’y a pas d'inconvénient si je souffre avant de mourir puisqu’ils ont également souffert ?
Sakrat al-Mawt est normalement traduit par « les derniers moments avant la mort » mais dans le Saint Qour’an, nous lisons : « L’agonie de la mort fait apparaître la vérité : « Voilà ce dont vous vous écartiez ! » » (50 : 19)
Ici, Sakrat al-Mawt est traduit par « l’agonie de la mort ». Ceux qui connaissent l’arabe peuvent confirmer que le mot Sakrat a une autre signification : un individu ivre dans la rue est appelé Sakraan car il est affecté par un stupéfiant qui est ici l’alcool.
Ainsi, cette intoxication affecte de nombreuses manières, notamment la perte de la raison et c’est pour cela que l’Islam a interdit sa consommation. Les individus qui en consomment se battent souvent, voient les choses différemment, ils ne sont pas dans leur état normal et sont capables de faire des choses qu’ils ne feraient pas en temps normal.
Et le lendemain, si vous leur demandez : Comment était votre soirée ?
Ils répondront que cette soirée était incroyable ! Mais qu’ils ne se rappellent de rien.
Comment une chose peut être incroyable si l’on ne se rappelle même pas de ce qui s’est passé ?
Une deuxième chose qui arrive lors d’une intoxication est la perte des sens : Pourquoi y a-t-il une loi qui interdit aux personnes ivres de conduire ? Car quand vous conduisez, vous avez besoin de votre raison, de vos sens ou sinon, vous pouvez faire un accident et tuer une personne.
Peut-être que vous trouverez des avantages à l’alcool, mais les inconvénients sont beaucoup plus nombreux.
Une personne ivre perd ses sens et n’arrive pas non plus à parler. Remarquez que cette personne ne pourra jamais terminer ses phrases même si elle est la personne la plus éloquente !
Le Saint Qour’an nous informe que lors de ces derniers moments, l’être humain est dans la même situation qu’une personne intoxiquée qui perd ses sens.
Imam Ali (a) dit dans le Nahjoul Balagha que lorsque nous sommes sur le point de mourir, nous pouvons regarder autour de nous et nous pouvons voir nos parents, les membres de notre famille, nos amis. Nous pouvons également les entendre et nous pouvons légèrement leur répondre. Mais soudain, l’intoxication de la mort commence à prendre le dessus. Une personne peut nous demander si nous allons bien, nous le voyons, nous l’entendons, mais nous ne pouvons plus lui répondre. C’est le Sakrat al-Mawt. Ensuite, petit à petit, nous n’arrivons plus à entendre ce qui se passe autour de nous et enfin, nous perdons la vue. Tout disparaît et c’est à ce moment que l’âme quitte le corps.
Nous qui pensions être si puissant, nous qui pensions qu’aucune chose ne pouvait nous affecter ! C’est un moment très difficile car nous perdons nos sens ! Imam dit que non seulement l’intoxication de la mort s’empare de nous, mais il y a également le sentiment de regret qui nous envahit : Combien de choses ai-je manqué ? Ai-je négligé ? Aurai-je pu faire ?
[À suivre inshAllah…]
Traduit par l’équipe Shia974 ✨
La conjecture de l'homme est le critère de son intelligence* ? *_Imam Ali (as)*
La conjecture de l'homme est le critère de son intelligence* ?
*_Imam Ali (as)*_
Asbagh ibn Nabatah a rapporté que l'imam Ali (a.s) a dit ceci
Gibril (as) vint chez Adam (a.s) et lui dit:
" J'ai reçu l'ordre de te proposer le choix entre trois choses, tu peux en choisir une et laisser les deux autres".
Adam (as) le questionna: "Quelles sont ces trois choses ? "
Gibril répondit: " La raison, l'honneur et la religion.
Adam dit, " je choisis la raison. "
Alors, Gibril garda l'honneur et la religion, laissant la raison avec Adam.
La religion et l'honneur parlèrent à Gibril:
"Ô Gibril, nous avons reçu l'ordre d'ètre avec la raison où qu'elle soit."
Gibril leurs dit: " Vous resterez alors avec elle. " et il remonta aux cieux.