تقي زاده

تقي زاده

Le président sud-africain Jacob Zuma a reçu mercredi 5 avril, le soutien implicite de son parti qui a appelé à l’unité pour calmer les divisions qui agitent le Congrès National Africain (ANC) depuis un remaniement ministériel controversé.

Si l’ANC a indiqué avoir « réfléchi » aux appels à la démission du président Zuma, le secrétaire général de la formation au pouvoir Gwede Mantashe a insisté mercredi sur « le besoin d’unité du parti et de ses alliés dans l’intérêt de l’Afrique du Sud ».

« Les différents points de vue doivent toujours être écoutés, quelle que soit leur provenance », a poursuivi M. Mantashe lors d’une conférence de presse à Johannesburg.

La personnalité de Jacob Zuma, visé par une série de scandales, divise depuis plusieurs mois son propre parti.

Et dans la nuit de jeudi à vendredi, la nomination de dix ministres et autant de vice-ministres réputés proches du président a mis le feu aux poudres. Le départ forcé de Pravin Gordhan, ministre des Finances respecté, champion de la lutte anticorruption et ennemi n° 1 de M. Zuma au gouvernement, est particulièrement mal passé au sein du parti.

La Cosatu, puissant syndicat allié historique de l’ANC a réclamé mardi la démission du président Zuma tandis que des cadres du parti au pouvoir comme le vice-président Cyril Ramaphosa se sont émus du limogeage « inacceptable » de Pravin Gordhan.

Les marchés ont également sanctionné ce remaniement, l’agence de notation Standard & Poor’s ayant dès lundi dégradé la note de l’Afrique du Sud, en catégorie spéculative (BB+).

Le magazine américain Foreign Affairs publie un article qui parle de l’infiltration militaire et économique « sournoise » de la Russie en Afrique du Nord, alors que le monde a "les yeux virés sur l’ingérence russe aux États-Unis et en Europe".

Cette analyse est publiée alors que l'intervention militaire de l'Otan en 2011 en Libye a provoqué l'effondrement de l'État libyen et par là, l'extension du terrorisme à travers le monde. L'article ajoute : 

"Moscou a déployé des forces spéciales et des drones dans la base militaire de Sidi Barrani située à l’ouest de l’Égypte afin de soutenir les forces du général renégat Khalifa Haftar en Libye. Il prévoit aussi d’installer en Égypte une centrale nucléaire et de lui octroyer 50 hélicoptères d’attaque Kamov Ka-52 Alligator d’ici la fin 2017 et plusieurs chasseurs-bombardiers Mig-29 en 2020."  

Plus loin Foreign Affairs qui semble avoir oublié des siècles d'ingérences occidentales dans cette région et ses retombées politiques, économiques et géostratégiques pour ses populations, s'inquiète de la présence du pétrolier russe en Libye et écrit : 

"Le président du géant énergétique russe Rosneft, proche de Vladimir Poutine, a rencontré en février le président de la compagnie de pétrole libyenne et conclu un accord dans le secteur de l’énergie. Par ailleurs, en 2016, après la suspension de la liaison aérienne de la Russie vers l’Égypte et la Turquie, le nombre des touristes russes en Tunisie a décuplé. Le Kremlin a fait état, en automne dernier, d’un accord pour la construction d’une centrale nucléaire en Tunisie. Les deux pays ont également convenu de régler leurs transactions commerciales en rouble et dinar, au lieu de l’euro et du dollar américain."

Et le texte d'ajouter : "En 2014, la Russie et l’Algérie signaient un accord sur la vente de la technologie russe pour la fabrication de 200 chars, estimé à un milliard de dollars. Cette année, les autorités des deux pays ont négocié la construction de deux sous-marins « Black Hole » par la Russie pour la Marine nationale tunisienne et l’achat de 14 Sukhoi russes Su-30 et deux navires équipés de missile Cruise. Le Maroc a aussi ouvert les bras à la Russie. Le roi Mohammed VI a signé, l’an passé à Moscou, un accord de coopération stratégique, énergétique et dans le domaine de la lutte antiterrorisme."

La revue s'inquiète ainsi des liens croissants entre la Russie d'une part et les pays de l'Afrique du nord de l'autre. Il s'agit d'une inquiétude qui s'ajoute à celle que ressentent les puissances impérialistes à l'idée d'avoir à compter désormais avec la Russie au Moyen-Orient. 

Les Gambiens se rendent aux urnes le 6 avril pour élire les membres du Parlement au cours de premières élections législatives organisées depuis qu’Adama Barrow est devenu président et que l’ancien dirigeant Yahya Jammeh a été contraint à l’exil.

C’est le vote le plus important du pays après les élections présidentielles qui ont abouti à la présidence d’Adama Barrow.

Yahya Jammeh avait pris le pouvoir à la suite d’un coup d’État en 1994 et son gouvernement a été à maintes reprises accusé d’avoir torturé et tué des opposants présumés.

La Gambie est l’un des plus petits pays d’Afrique et elle n’a eu que deux présidents depuis l’indépendance obtenue en 1965.

Jeudi 6 avril, plus de 1.420 bureaux de vote seront ouverts de 8h à 17h, heure de Banjul, pour accueillir les électeurs.

Le pays est divisé en 48 circonscriptions élisant chacune un député. À ces 48 membres élus s’ajouteront 5 députés nommés par le président, ce qui porte donc à 53 le total de sièges au parlement.

239 candidats se présentent aux législatives dont 29 seulement représentent l’Alliance patriotique pour la réorientation et la construction, le parti de l’ancien président Yayha Jammeh, très largement majoritaire au parlement sortant.

Les partis d’opposition avaient formé une coalition pour battre Jammeh l’an dernier. Aux élections du 6 avril, ces partis se représenteront seuls et les analystes attendent de voir si cela affaiblit ou non la coalition pour obtenir la majorité au Parlement.

Dans les rues de la capitale, Banjul, les Gambiens racontent qu’ils sont heureux de s’exprimer librement pour choisir des candidats venant de neuf partis politiques.

Les fonctionnaires de la Commission électorale indépendante ont déclaré eux aussi qu’ils avaient invité une mission d’observation de l’Union européenne pour surveiller le processus électoral.

Aux dernières élections législatives en 2012, le parti de Jammeh avait obtenu 48 des 53 sièges au Parlement.

Le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza a exécuté jeudi par pendaison trois hommes accusés de collaboration avec Israël, grand ennemi du mouvement islamiste palestinien, a constaté un journaliste de l'AFP.
 
Ces exécutions interviennent dans un contexte d'appels à la vengeance de la part du Hamas après le mystérieux assassinat d'un de ses commandants le 24 mars à l'intérieur du territoire. Les hommes exécutés jeudi n'étaient cependant pas mis en cause dans la mort de Mazen Faqha, mais pour des faits antérieurs.
La diplomatie iranienne a réagi par la voix de son porte-parole, aux accusations iranophobes de la Première ministre britannique, Theresa May, tenues lors d’une visite en Arabie saoudite.
Fustigeant les accusations « répétitives » et « injustes » de Theresa May, Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a déclaré que « ses allégations se traduisent par le fait que les Britanniques ne souhaitent pas voir la région sûre et stable ».

« Madame May et ses alliés seraient éventuellement mécontents de voir que leur tractations pour la victoire des groupes terroristes en Irak et en Syrie sont au point mort », a déclaré mercredi, 5 avril, le diplomate iranien, démentant les accusations « sans fondement » et « répétitives » de la Première ministre britannique selon lesquelles « l’Iran joue un rôle déstabilisateur dans la région. »

Critique envers les approches régionales de Theresa May, M. Qassemi l’appelle au sens de la responsabilité et l’invite à ne pas fermer les yeux sur les évolutions de ces dernières décennies:

« Il revient à Madame May de ne pas oublier que les instabilités, les troubles et le développement tardif des pays de la région, sont le fruit amer des politiques colonialistes, expansionnistes et injustes de ses ancêtres agresseurs et de ses alliés qui ont attisé le feu de la guerre dans la région. »

Il a défendu à cette occasion la politique étrangère et régionale de l’Iran qui est « sage », « transparente » et agit pour la paix et la sécurité, contre la terreur et l’extrémisme dans la région si sensible et névralgique du Moyen-Orient.

Plus loin dans ses propos, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a évoqué les contrats de ventes d'armes de Londres avec « les agresseurs » qui en profitent pour massacrer les civils et les innocents dans la guerre injuste et inhumaine du Yémen pour dire que les gestes et les propos des autorités britanniques sont « contradictoires, basés sur un double standard. »
 

À peine quelques heures après des frappes aériennes non identifiés contre les positions de l'armée syrienne dans le sud de la Syrie, près des frontières avec Israël, les Sukhoï syriens ont très violemment bombardé les positions des terroristes takfiristes dans la localité de Deraa al-Balad. 

Les frappes aériennes contre Deraa al-Balad ©liveuamap.com

Des informations officieuses faisaient état ce jeudi matin des raids menés par "des avions inconnus" contre les positions de l'armée syrienne dans la région stratégique de Deraa où l'armée syrienne et le Hezbollah sont largement présents. 

L'aviation syrienne, selon les sources militaires, aurait littéralement pulvérisée les positions des terroristes qui agissent en bras exécutant du régime israélien et de ses alliés dans le sud syrien. Des informations toujours non confirmées prétendent que les frappes avaient été menées cette fois non pas par le régime israélien mais bien par la "coalition placée sous commandement US". 

Depuis deux jours, il y a une surenchère américaine "autour d'un supposé bombardement chimique de l'armée syrienne contre Idlib", Damas étant accusé à tort et sans preuve. Mercredi, le président américain, jusqu'ici adepte inconditionnelle de la solution politique en Syrie, a menacé "Bachar al-Assad de punition" et du fait qu'il ne supporterait plus "un Assad qui a tué des enfants " et qui "a dépassé les lignes rouges". Trump a très clairement annoncé avoir changé son point de vue sur la guerre dans ce pays et sa vision sur le président syrien Bachar al-Assad.

L’ambassadrice américaine à l’ONU a menacé de représailles le gouvernement syrien, si la résolution onusienne portée par la France, le Royaume-Uni et les États-Unis était bloquée. Une menace à peine voilée contre la Russie qui, de son côté, a jugé inacceptables ces sorties sans preuve…

La France dont le président a réclamé mercredi une "action militaire" contre Assad, a toutefois mis de l'eau dans son vin ce jeudi par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault qui a dit que la France "n'a pas l'intention de s'engager militairement en Syrie pour répondre aux sentiments du président américain". 

L'information sur le raid militaire US contre les positions de l'armée syrienne dans le sud syrien n'est toujours pas confirmée.  

Une autre information rapportée par le porte-parole de l'armée israélienne fait état d'une manœuvre militaire américano-israélienne en Méditerranée. À en croire Avikhaï Adraï, "ces exercices se sont déroulés la semaine dernière en Méditerranée en présence des unités de commandos israéliens". 

Les commandos israéliens n'ont brillé dans aucune des guerres déjà menées par Israël ni celles contre Gaza ni celles contre le Liban. Adraï confirme aussi la présence des navires de guerre et de différentes unités de l'armée israélienne dans ces manœuvres militaires qui ont tout pour ressembler à une "menace brandie contre la Russie". 

Adraï a dit que l'armée américaine cherchait surtout à mettre à l'épreuve ses capacités de combat asymétriques et à renforcer les échanges d'informations et d'expériences avec les Américains. 

L'analyste de Sputnik revient sur la campagne de dénigrement lancée depuis mardi contre le gouvernement Assad et son rôle supposé dans le bombardement chimique d'Idlib pour commenter les prises de position de la France et de certains pays occidentaux dans cette affaire. 

L'analyste de Sputnik, Naowaf Ibrahim. ©Farsnews

Naowaf Ibrahim estime que la position française dans cette affaire et les propos particulièrement virulents du président Hollande qui en appelle désormais à "une action militaire" contre la Syrie, n'est qu'une "tentative destinée à faire chanter Damas aux pourparlers de Genève". 

Pour cet analyste politique, " l'attaque terroriste dans le métro de Saint-Pétersbourg n'est pas à interpréter séparément de ce qui vient de se produire à Idlib ". " L'explosion terroriste de Saint-Pétersbourg le jour où Poutine s'y trouvait, était en réalité porteur d'un message à l'adresse du président russe, l'un des rares dirigeants au monde à combattre réellement le terrorisme ", a-t-il affirmé. 

" Poutine s'entretenait avec son homologue biélorusse au moment où l'attentat a eu lieu. Il s'est produit à 6 kilomètres du lieu où Poutine évoquait avec le président Alexandre Loukachenko la lutte contre le terrorisme. Les commanditaires de l'attaque cherche à faire pression sur Moscou et faire reculer Poutine en Syrie", ajoute cet expert.

Pour M. Ibrahim, le bombardement chimique attribué à Damas contre la ville d'Idlib entre dans le cadre d'un matraquage médiatique comme en ont le secret les médias occidentaux " à chaque fois qu'un événement majeur est sur le point de se produire ". 

" Dans le cas particulier de la France, on le voit très clairement: la classe politique lâchée par l'opinion cherche à booster une campagne électorale molle et sans intérêt sur le dos d'Assad et de l'armée syrienne", estime Ibrahim. En accusant Assad d'avoir gazé son peuple, Paris veut convaincre les Français du rôle présumé qu'il joue sur la scène internationale ", rôle qui reste au stade des mots. 

Il relève que ce genre de campagne de calomnie n'est pas chose nouvelle et se produit, chaque fois que " l'armée syrienne et ses alliés réalisent une nette avancée et franchissent le point de non retour ". " Depuis 2011, les États-Unis, la France et la Grande Bretagne ont habitué le monde à ce genre d'excès de propagande et de menaces d'action militaire contre la Syrie ".  

La raison est bien claire: " En mal de succès stratégiques, le camp occidental s'efforce de défier la Chine et la Russie au Conseil de sécurité. Ce Conseil est à vrai dire un arène politique où la Syrie et ses alliés sont combattus sur le plan politique et diplomatique. Des résolutions anti-syrienne par quoi passent régulièrement la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, constituent une autre face de la guerre. " 

La France a tout intérêt à tirer leçon de la manière dont les États-Unis se comportent envers de leurs alliés:

" Regardez l'Arabie saoudite. Le ministre saoudien de la Défense s'est rendu à Washington quelques semaines après la visite du roi Salmane à Moscou. Le discours de Trump a tout pour séduire l'Arabie saoudite mais le problème est que Riyad n'a plus de confiance en la Maison Blanche d'où ses efforts pour ne pas rompre totalement avec Moscou." 

Naowaf Ibrahim relève " tout ce qui fait la différence entre la Russie et les États-Unis ": " Au contraire des Américains, la Russie a établi ses relations avec les autres pays sur le principe de respect mutuel et de fiabilité. La Russie n'a pas l'habitude de tourner le dos à ses alliés. Riyad devra le comprendre mieux que tout autre pays, lui qui fait les frais lourds des désengagements successifs de Washington à son égard. L'Arabie saoudite finira, elle aussi comme la Turquie, par se mettre à la table des négociations sur le dossier syrien et là, ce sera le début des grands changements. " 

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean Marc Ayrault, a déclaré aujourd’hui, jeudi 6 avril : « Paris cherche à faire voter sa résolution par le Conseil de sécurité de l’ONU sur la Syrie et l’on est convaincu que les échanges diplomatiques devraient avoir la priorité sur de possibles mesures militaires. »

En effet, selon l’agence de presse iranienne ISNA, Ayrault a annoncé dans un entretien avec la chaîne CNews : « La France cherche toujours à avoir des discussions avec ses partenaires au sein du Conseil de sécurité, notamment avec les membres permanents, et plus particulièrement avec la Russie. »

Et à la question posée qui était de savoir si la France allait se joindre à une éventuelle action militaire américaine en Syrie après cette attaque chimique à Idlib, Ayrault a répondu : « La priorité de la France est toujours de parvenir à une résolution diplomatique sur la question. »

Enfin, le ministre français des Affaires étrangères a indiqué : « Le premier pas sera d’arriver à une résolution, puis il faudra reprendre les négociations de paix à Genève. Nous n’entrerons pas dans la guerre en Syrie à cause des émotions ou de la colère du président américain Donald Trump. »

Le président américain, sans attendre que des enquêtes adéquates soient menées sur cette nouvelle catastrophe humanitaire en Syrie et alors qu’il se trouvait à une réunion avec le roi Abdallah II de Jordanie, a déclaré hier à propos des enfants tués dans l’attaque : « Leur mort est un affront à l’humanité. Ces actes odieux commis par le régime d’Assad ne sauraient être tolérés ! »

Récemment, et lors de sa
campagne présidentielle au
Liban, pour courtiser les
Franco-Libanais Chrétiens -
d’ailleurs tous acquis à sa
cause- Marine Le Pen, candidate
avait été rappelée à l’ordre
par le Premier Ministre
libanais Monsieur Rafik Hariri,
musulman chiite, pour lui
demander d’arrêter d’assimiler
l’Islam au terrorisme.
A peine installé à la Maison
Blanche, Donald Trump avait
aussitôt décrété l’interdiction
aux musulmans ressortissants
de sept pays d’entrer aux Usa.
Parmi ceux-ci, l’Iran et le
Yémen pays Chiites, le
Soudan, et la Lybie, Sunnites.
Donc les autorités occidentales
et américaines, ne font pas le
distingo entre Musulmans
Chiites et Musulmans
Sunnites. Ce qui leur importe,
c’est l’éradication de l’Islam
tout court.
Et c’est dans cette politique
de diabolisation et de combat
que ces autorités ont travesti et
galvaudé les termes et le sens
de «Jihad» et de résistance
contre l’envahisseur et l’oppresseur,
en les assimilant au
terrorisme. Les analystes et
observateurs avertis constatent
maintenant que ce sont bel
et bien les occidentaux qui sont
derrière les kamikazes et les
attentats Jihadistes des
groupes terroristes.
«Et cramponnez- vous tous
ensemble au «habl» (câble)
d’Allah et ne soyez pas divisés
; et rappelez-vous le bienfait
d’Allah sur vous : lorsque vous
étiez ennemis, c’est Lui qui
réconcilia vos coeurs. Puis, par
Son bienfait, vous êtes
devenus frères» (sourate 3
verset 103).
Pour la défense et la survie
de l’Islam, nous invitons les
Saoudiens sunnites, et les
Iraniens chiites, à mettre en
pratique cette injonction divine
ci- dessus. Ils devront beaucoup
méditer, sur l’histoire des
Horaces et des Curiaces. Si les
Curiaces, n’avaient pas permis
au troisième et dernier Horace
de les attaquer séparément,
les Curiaces l’auraient vaincu.
Faute d’union, les Curiaces ont
été éliminés chacun à son tour,
par le Horace restant.
Quand on analyse le décret
interdisant l’entrée de certains
musulmans aux USA, on
s’aperçoit vite qu’il y a une
volonté de tenter de diviser les
musulmans, à l’instar de ce qui
était malheureusement arrivé
aux Curiaces. Les ressortissants
d’Egypte, de l’Arabie
Saoudite, du Pakistan etc, tous
pays majoritairement musulmans
et Sunnites, ne sont pas
concernés par ce décret de
Donald Trump. Est-ce parce
que ces pays sont des alliés
historiques et stratégiques des
USA, et font partie du Giron
Américain ?
Et pourtant, dans ces pays il
n’y a pas de démocratie, les
droits de l’Homme y sont
régulièrement piétinés, et la
plupart de leurs régimes sont
issus d’un coup d’Etat militaire.
Contrairement à la République
Islamique d’Iran, où la presse
est libre, multiple et diversifiée
et où les élections municipales,
législatives et présidentielles
se déroulent régulièrement
depuis plus de 30 ans. Avec six
changements de présidents de
la République élus au suffrage
universel direct, tous portés
par différents partis politiques.
Tout cela pour démontrer l’inconséquence
et la folie de
Donald Trump, dont tout le programme
se résume à la diabolisation
de l’Islam et à son
assimilation au terrorisme.
L’histoire récente, a permis à
l’opinion internationale de
découvrir le vrai visage des
Républicains américains, qui
sont généralement des
racistes, des xénophobes et
des pyromanes qui jouent aux
pompiers après avoir mis le
feu.
En 1991, pour pouvoir liquider
Saddam Hussein, s’emparer
du pétrole Irakien et
sécuriser d’avantage Israël,
Bush l’avait faussement
accusé de posséder des armes
chimiques de destruction massive.
Après avoir tué Saddam
et détruit l’Irak, la communauté
internationale s’était tardivement
rendue compte qu’il ne
s’agissait en fait qu’un simple
et pur mensonge de l’Etat
américain. Aujourd’hui, pour
pouvoir bombarder et détruire
des pays musulmans, dont les
ressortissants sont interdits
d’accès aux USA, c’est le
même scenario que les forces
de la coalition dite «internationale
» ont reconduit, à la
seule différence que cette foisci,
les Américains ne parlent
plus d’armes chimiques mais,
à la place, ils prennent le prétexte
de la présence de Daesh
(Etat Islamique) en Irak, en
Syrie, en Lybie etc. Daesh, on
le sait, est ce groupe terroriste
créé, armé et financé par le
truchement de la CIA et par les
Français, comme ce fut le cas
en Afghanistan dans les
années 80 avec Ben Laden qui
a été créé de toutes pièces en
même temps que son Al-Qaïda
pour combattre contre les
Soviétiques. De la même
manière que le contrôle de Ben
laden leur avait échappé,
Daesh est devenu ce monstre
qu’ils ont créé et qu’il ne peuvent
plus contrôler. Fait troublant
d’ailleurs, Daesh, si
proche d’Israël parce que se
situant en plein Proche-Orient,
n’a jamais menacé ni attaqué
l’état hébreu, preuve que les
Américains, protecteurs
d’Israël sont bien les parrains
de ce mouvement terroriste.
Autre preuve de la création
d’Al Qaida en Afghanistan, des
Talibans au Pakistan et en
Afghanistan, des Chebabs
(jeunesse) en Somalie, de
Boko Haram au Nigeria et de
Daesh (Etat islamique) en Irak
et en Syrie qui se réclament
tous de l’Islam, groupes créés
par la Cia américaine dans
l’objectif de discréditer et salir
l’image de l’Islam, c’est le fait
que malgré l’engagement de
l’Iran aux côtés de ceux qui
combattent Daesh en Syrie, les
Usa s’opposent à ce que l’aviation
iranienne bombarde les
positions tenues par Daesh. -
Groupe Terroriste. Et paradoxalement,
Donald Trump a
inclut au même moment la
République islamique d’Iran
dans la liste du décret d’interdiction
d’entrée des
Musulmans aux Usa, alors que
Téhéran, ennemi juré d’Israël
combat actuellement, militairement
l’Etat islamique, Daesh,
en Syrie à côté du Président
Bashar Al Assad pour défendre
l’intégrité territoriale de ce
pays. C’est donc parce que
Daesh a échappé au contrôle
de la Cia (qui l’a créé), comme
naguère Al Qaida leur avait
échappé, que les Américains
sont décidés aujourd’hui à le
combattre en le présentant
comme une organisation terroriste
internationale. Qui veut
noyer son chien…
Vu l’acharnement, le battage
médiatique, et les fausses
accusations portées contre
l’Islam qu’ils assimilent au terrorisme,
l’histoire actuelle confirme
les propos d’André MALRAUX,
athé, intellectuel
Français auteur de la « condition
humaine » qui avait prédit,
que le 21ème siècle sera
religieux ou ne sera pas. Avec
la présente campagne de dénigrement
et de stigmati-sation
de l’Islam ; déjà, dans les
années 90, et par la voie de
l’Américain SAMUEL HUNTINGTON,
des cercles occidentaux
avaient prédit le choc des
civilisations entre Islam et culture
occidentale. C’est pour
dire, que rien n’est du hasard
dans ce qui se déroule
actuellement dans le monde.
Car tout est devenu clair,
depuis la déclaration de guerre
contre les musulmans par
DONALD TRUMP. Et tout
s’explique donc du camouflage
de la CIA Américaine derrière
DAESH (Groupe Etat
Islamique) en Asie, Bokou
Haram en Afrique etc. pour
d’abord discréditer l’Islam,
ensuite pour mieux le combattre.
Toutes les guerres qui se
déroulent en Irak, Lybie, Syrie
etc. ont été projetées, provoquées
et bien planifiées, par
des forces occidentales qui crient
aujourd’hui au terrorisme.
Les raids de l’aviation
Israëlienne du 17 Mars 2017,
contre l’Armée Syrienne, mettent
à nu la collaboration
secrète entre les Américains,
Israël et Daesh (Etat
Islamique), Groupe Terroriste
qui sevit en Syrie et en Irak.
Cheikh Oumar TALL

Un séisme d'une magnitude de 6 degrés sur l'échelle de Richter a frappé ce mercredi matin le nord-est de l'Iran, près de la ville sainte de Machhad, ont rapporté les médias. Le tremblement de terre a fait au moins deux morts et sept blessés.

L'épicentre du séisme se trouve non loin de la localité de Sepidsang, située à environ 80 kilomètres au sud-est de Machhad, à une profondeur de 10 kilomètres. Il s'est produit à 07h09 (10h39, heure locale).

Il a été fortement ressenti à Machhad, seconde ville du pays. "C'était horrible. Il y a eu un grand bruit. Tout tremblait", a déclaré une habitante.

Les équipes de secours ont été mises en alerte.