
تقي زاده
Irlande: l'explosion à Belfast a fait un blessé
Un gardien de prison a été blessé dans l'explosion d'un engin dissimulé sous un véhicule vendredi matin à Belfast, a annoncé la police de l'Ulster précisant que la victime avait été hospitalisée.
"Nous pouvons confirmer que la personne blessée par l'explosion d'un engin placé sous une camionnette est un gardien de prison", a déclaré un porte-parole de la police.
La victime, dont l'état de santé n'a pas été précisé, est un homme de 52 ans qui travaillait dans un centre de formation, a dit le président du syndicat des gardiens de prison. L'accord de paix conclu en 1998 a globalement mis fin en Ulster à trois décennies de violences entre protestants partisans d'un maintien dans le Royaume-Uni et catholiques favorables à un rattachement à l'Irlande.
"Israël n’est plus sécurisé" ("Ray al-Youm")
«Les Sionistes quittent la Palestine occupée», écrit le journal "Ray al-Youm".
«Que devrait-on faire d’autre, pour arrêter cette vague d’opérations-martyres ? Nous avons détruit les maisons des Palestiniens. Créant des postes de police et postes de contrôle, nous avons limité leur circulation. Nous avons arrêté leurs jeunes et leurs enfants, mais cela a été inutile. Ils continuent, toujours, de nous traquer», c’est ce qu’on a lu dans le journal "Ray al-Youm".
Dans son rapport, le journal "Ray al-Youm" a examiné l’impact de l’Intifada de Qods, sur le processus de l’immigration, en Palestine occupée, et a écrit : «Yossi Klein, un célèbre penseur du régime sioniste, a commenté ce phénomène, en disant que la déception sera, plus tard, une raison, pour qu’un grand nombre de Sionistes, en quête de sécurité, quittent la Palestine occupée, ce qui est un signal d’alarme».
Et d’ajouter : «Certains Sionistes envisagent de quitter la Palestine occupée, en raison de la déception ressentie, avec la perte du sentiment de sécurité individuelle».
Et ce, alors que les récents rapports, publiés dans le quotidien israélien, "Haaretz", concernant les Juifs résidant dans les pays européens, dévoilent l'échec des efforts des responsables du régime sioniste, pour les encourager à immigrer, en Palestine occupée.
Ces rapports témoignent de l’indifférence de la majorité des Juifs européens aux campagnes du régime sioniste, afin de les encourager à l’immigration, en Palestine occupée. Et ce, alors que la politique du régime sioniste, pour faire peur aux juifs d’Europe,- concernant les attentats, qui se produisent, de temps en temps, en Europe- s'est traduite par un échec.
Selon le quotidien "Haaretz", les Juifs d’Europe n’acceptent pas le regard que porte sur eux le régime sioniste et insistent sur leur identité nationale, sur le continent européen.
D’après les statistiques officielles du régime sioniste, publiées annuellement, l’émigration, depuis les pays européens, vers la Palestine occupée- à l’exception de la Russie, qui comprend, seule, quelques milliers de personnes-, ne dépasse pas plus d'une centaine de personnes.
A noter qu’aux dires des responsables sionistes, l’Intifada de Qods a eu beaucoup d’impacts négatifs, sur le tourisme, la production et l’investissement étranger, en Palestine occupée.
Sourate ash-Shams (le soleil) 91 (1)
سورة الشمس
بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ
Bi-smi-Allâhi ar-Rahmâni ar-Rahîmi,
Par [la grâce du] Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux,
وَالشَّمْسِ وَضُحَاهَا(1) وَالْقَمَرِ إِذَا تَلَاهَا(2)وَالنَّهَارِ إِذَا جَلَّاهَا(3)وَاللَّيْلِ إِذَا يَغْشَاهَا(4)
Wa-sh-shamsi wa duhâhâ, wa-l-qamari idhâ talâhâ, wa-n-nahâri idhâ jallâhâ, wa-l-layli idhâ yaghshâhâ
Par le soleil et sa clarté,(1) par la lune quand elle le suit,(2) par le jour quand il l’éclaire, (3) par la nuit quand elle l’enveloppe,(4)
وَالسَّمَاءِ وَمَا بَنَاهَا(5)وَالْأَرْضِ وَمَا طَحَاهَا(6)وَنَفْسٍ وَمَا سَوَّاهَا(7)فَأَلْهَمَهَا فُجُورَهَا وَتَقْوَاهَا(8)
wa-s-samâ’i wa mâ banâhâ, wa-l-ardi wa mâ tahâhâ, wa nafsinn wa mâ sawwâhâ, fa-alhamahâ fujûrahâ wa taqwâhâ
par le ciel et Celui qui l’a construit,(5) par la terre et Celui qui l’a étendue,(6) et par une âme et Celui qui l’a bien modelée,(7) et qui lui a alors inspiré son immoralité et sa piété, (8)
قَدْأَفْلَحَ مَن زَكَّاهَا(9)وَقَدْ خَابَ مَن دَسَّاهَا(10)
Qad aflaha man zakkâhâ wa qad khâba man dassâhâ
A réussi celui qui l’a purifiée (9) et est perdu celui qui l’a corrompue !(10)
كَذَّبَتْ ثَمُودُ بِطَغْوَاهَا(11)إِذِ انبَعَثَ أَشْقَاهَا(12)فَقَالَ لَهُمْ رَسُولُ اللَّهِ نَاقَةَ اللَّهِ وَسُقْيَاهَا(13)
Kadhdhaba thamûdu bi-taghwâhâ idhi-nba‘atha ashqâhâ, fa-qâla lahum rasûlu-llâhi nâqata-llâhi wa suqyâhâ
Les Thamoud ont crié au mensonge par leur transgression,(11) quand le plus misérable d’entre eux s’est levé.(12) Le Messager de Dieu avait dit : « La chamelle de Dieu ! Laissez-la boire ! »(13)
فَكَذَّبُوهُ فَعَقَرُوهَا فَدَمْدَمَ عَلَيْهِمْ رَبُّهُم بِذَنبِهِمْ فَسَوَّاهَا(14)وَلَا يَخَافُ عُقْبَاهَا(15)
Fa-kadhdhabûhu fa-‘aqarû-hâ fa-damdama ‘alayhim rabbuhum bi-dhanbihim fa-sawwâhâ wa lâ yakhâfu ‘uqbâhâ.
Ils le traitèrent de menteur et lui coupèrent les jarrets [de la chamelle]. Leur Seigneur les détruisit alors tous entièrement à cause de leur péché.(14) Et Il ne craint pas son issue.(15)
Première approche de la sourate en nous aidant de l’interprétation de cette sourate de sayyed TabâTabâ’i dans « al-Mîzan », et de celles de sheikh Makârem Shîrâzî dans al-Amthâl, de sayyed Hassan al-Mustafawî dans son « Tahqîq fî kalimât al-Qurân al-karîm», de docteur Mahmoud Bostani dans « al-Tafsîr al-binâ’î lil-Qorân al-karîm », de shahîd al-Mutaharî, de sheikh Ibn ‘Arabî dans son « Tafsîr al-Qurân » et de « Tafsir é Hoda » compilation traduite par sh. Ishak Vazirhoussen.
Pour faciliter la compréhension de la sourate, nous allons d’abord procéder à une première lecture globale, en repérant ces petits mots de liaison qui nous donnent de précieuses indications sur la structure et le contenu de la sourate.
Cette sourate comprend quinze versets, le « Basmalah »(1) étant inclus dans le premier verset. Pour certains commentateurs, elle fut révélée à Médine et pour d’autres à La Mecque à cause de son contenu relatif au Jour de la Résurrection et de la rétribution des gens.
PREMIÈRE APPROCHE GLOBALE
Si on considère la sourate d’une première approche globale structurale, on peut constater que la sourate commence par un serment se portant sur sept choses différentes (onze, si on tient compte des mots rattachés à ces sept choses), le plus grand nombre rassemblé dans le noble Coran : présence de la particule « wa » suivi par un nom au cas indirect (se terminant par un « i »). Cela concerne les huit premiers versets.
Viennent deux versets introduits par la particule « qad » qui, suivi par un verbe au temps du passé, vient affirmer et renforcer le sens de la phrase qui suit. C’est « la réponse » au serment, la phrase la plus importante de la sourate pour laquelle Dieu a fait le serment sur sept ou onze choses. Son contenu doit être vital et très important.
Viennent ensuite les versets coraniques qui parlent du comportement du peuple de Thamoud avec la chamelle du Prophète Sâlah(p). Sans aucun doute cette histoire vient illustrer la phrase centrale de la sourate et est un exemple ou une corroboration de ce qui a été dit précédemment.
Ainsi, la sourate peut être divisée en trois parties : le serment (des versets 1 à 8) ; le nœud de la sourate (les versets 9 et 10) et la dernière qui vient illustrer et confirmer la thèse centrale de la sourate.
Récapitulation des principales particules de cette sourate
wa Particule + nom suivi au cas indirect = pour introduire un serment
qad Suivie d’un verbe au temps du passé, cette articule renforce le sens du passé
Reste à découvrir le sens des principaux mots présents dans la sourate qui nous permettra d’avoir un aperçu sur le sujet de la sourate, même de façon apparente, que nous vous laissons déduire en attendant le prochain numéro de la revue.
LE CHAMP LEXICAL
ŸOn peut remarquer que le serment se porte sur six choses apparentes de l’univers plus une chose propre à l'homme qui sont :
-« ash-shams » = le soleil avec sa clarté « duhâ-hâ »
-« al-qamar » = la lune
-« an-nahâr » = le jour
-« al-layl » = la nuit
-« as-samâ’» = le ciel
-« al-ardu » = la terre
-« nafsinn » = une âme (avec ses possibilités de débauche « fujûra-hâ » et de piété « taqwâ-hâ »)
ŸLes deux versets centraux de la sourate :
-« aflaha » = avoir la victoire/le bonheur après avoir tranché ; sortir de quelque chose négatif vers quelque chose de positif.
-« zakkâ » = purifier, épurer
-« khâba » = échouer, perdre, ne pas réussir
-« dassâ » = corrompre, gâter
Curieux ce verset où il n’y a pas de sujet déterminé si ce n’est un pronom relatif indéfini pour les personnes, « man » (qui, celui qui), ni de complément d’objet directement nommé, si ce n’est un pronom personnel « hâ » renvoyant en général à ce qui a été dit précédemment, le plus probablement au dernier mot, « nafsinn » !
ŸL’histoire du peuple de Thamoud :
-« kadhdhaba » = traiter de mensonge, de menteur
-« taghwâ» = despotisme, pouvoir abusif
-« ashqâ » (de "shaqî") = le plus misérable
-« nâqata » = chamelle
-« ‘aqara » = couper les jarrets, tuer
-« damdama » = anéantir, détruire
-« dhanbi-him » = leurs péchés
-« sawwâ-hâ » = aplanir, niveler
-« yakhâfu » = craindre, avoir peur
-«‘uqbâ-hâ » = ses suites, conséquences
L'Iran attend les premiers résultats de scrutins
Tout au long de la journée, de nombreuses files d'attente se sont formées dans le calme devant les bureaux de vote des grandes villes, dont Téhéran, signe de l'intérêt apparent suscité par ces élections.
Il y a quatre ans, le taux de participation avait été de 64,2% dans le pays.
Les résultats globaux et définitifs, qui devront être confirmés par le Conseil des gardiens de la Constitution, ne sont pas attendus avant plusieurs jours. Mais ceux de province devraient être connus samedi, ceux de Téhéran et de ses 5,5 millions d'électeurs lundi.
En votant, le président Rohani a assuré que le choix des électeurs serait respecté.
Quelque 55 millions d'Iraniens étaient appelés à élire les 290 membres du Parlement et les 88 membres de l'Assemblée des experts.
L’Iran favorable à l’essor des relations avec la Suisse
L’Iran et la Suisse doivent mener des consultations supplémentaires dans le domaine du règlement des questions régionales, c'est ainsi qu'il s'est exprimé, le président iranien lors de la rencontre avec son homologue suisse à Téhéran. S’exprimant lors de la réunion conjointe de hautes délégations iraniennes et suisses à Téhéran, le président iranien Hassan Rohani a déclaré que les relations des deux pays étaient vieilles de 140 ans et très amicales.
Le président Rohani a émis l’espoir que cette visite ouvrirait un nouveau chapitre de l’essor et de la consolidation des relations entre Téhéran et Berne, ajoutant que son pays saluait l’élargissement des relations et le renforcement des liens d’amitié avec la Suisse.
En allusion aux diverses capacités et potentiels de coopérations avec la Suisse, le président Rohani a affirmé : « Tout au long des négociations nucléaires entre l’Iran et les 5+1, la Suisse jouait un rôle constructif et positif ».
Dans une autre partie de ses propos, le président Rohani a déclaré que l’Iran et la Suisse devaient mener des consultations supplémentaires dans le domaine du règlement des questions régionales.
Selon ce dernier, les terroristes reçoivent les armements les plus modernes, exploitent le pétrole du territoire qu’ils ont occupé et les transfèrent ouvertement vers d’autres pays.
« Indubitablement, les terroristes qui se sont transformés aujourd’hui en un grand danger pour les pays de la région, menaceront dans l’avenir d’autres pays du monde dont les pays européens », a dit le président iranien.
Plus loin dans ses propos, M. Rohani a insisté sur l’impératif d’acheminer des aides humanitaires, médicales et alimentaires aux réfugiés et aux peuples de la région, victimes du terrorisme, disant que l’Iran et la Suisse devaient examiner les voies susceptibles d’envoyer ces aides aux habitants de la région et de franchir des pas positifs dans ce sens.
Le président suisse Johann Schneider-Ammann s’est félicité de sa visite en Iran, plaidant pour l’essor des relations entre l’Iran et la Suisse dans les domaines scientifique, technique, industriel, universitaire et touristique.
Johann Schneider-Ammann a souligné qu’il fallait trouver une solution conjointe au règlement de toutes les questions de la région et éradiquer le terrorisme.
Le président suisse s'est aussi entretenu avec le chef de la chambre du commerce iranien. "Les relations entre l'Iran et la Suisse sont multidimensionnelles et enracinées dans l'histoire. Ces relations remontent au 19 e siècle. Les secteurs du transport et de la banque ont connu à moment-là un épanouissement, et ce lien d'amitié est resté solide malgré des hauts et des bas." a rappelé le responsable iranien.
"Puisque la Suisse est un ami de longue de date, nous envisageons de simplifier les transactions bancaires entre nous. Les commerçants des deux pays pourront donc acquérir une meilleure connaissance du potentiel existant chez leur partenaire en se rendant mutuellement dans différentes villes des deux pays," a-t-il dit. "Outre cet objectif, nous cherchons à étendre nos relations aux autres secteurs comme par exemple les sciences, les technologies, le tourisme et bien d'autres. Notre économie du secteur privé reste très ouverte à une présence suisse et nous ferons tout avec sincérité pour que ce projet aboutisse."
Lors de ce rendez-vous, M. Mohammad Reza Nematzadeh, le ministre de l'Industrie, des Mines et du Commerce s'est également déclaré convaincu du caractère positif des démarches engagées entre les hautes personnalités des deux pays.
AIEA: L'Iran respecte ses engagements dans le dossier nucléaire
Irak: les forces irakiennes poursuivent leur opération de libération de la banlieue d'al-Ramadi
Le nouveau tour de progressions des forces irakiennes à l'Est d'al-Ramadi, chef-lieu de la province d'al-Anbar, a commencé dans l'objectif de libérer les régions sous occupation des terroristes de Daech.
Le président du Conseil municipal de la ville de Khalediya à al-Anbar, Ali Davoud, a annoncé qu'au moins 160 éléments du groupe terroristes de Daech avaient péri lors de l'opération des forces irakiennes à l'Est d'al-Ramadi.
" Les forces irakiennes et les groupes spéciaux en charge de désamorçage des bombes continuent de nettoyer les régions libérées, des bombes et des engins explosifs.
Par ailleurs, un responsable local a annoncé que des bombes et des explosifs avaient été désamorcés dans deux localités de Sedighiya et Bouyali à l'est de Ramadi, ajoutant que les habitants de ces localités s'apprêtaient à retourner chez eux.
Les forces irakiennes ont attaqué samedi les positions du groupe terroriste de Daech au sud de Kirkouk, tuant au moins 35 terroristes.
an/élections: taux de participation autour des 60%
Environ 60% des électeurs inscrits se sont rendus aux urnes vendredi pour ces élections organisées pour former le Parlement et l'Assemblée des experts qui nomme le guide suprême. Ces deux instances sont actuellement dominées par les conservateurs.
Pour 56 sièges du Parlement
Sur des résultats officiels portant sur 56 sièges du Parlement, soit près de 20% des 290 sièges, il y a 19 élus conservateurs, neuf réformateurs, un élu soutenu à la fois par les conservateurs et les réformateurs et 14 indépendants qui ne figurent sur aucune des deux grandes listes, selon l'agence Isna.
Parmi ces 14 indépendants, six sont proches des conservateurs et cinq des réformateurs. La tendance des trois autres est inconnue.
Un second tour sera organisé, à une date indéterminée, pour 13 sièges non pourvus.
Rafsanjani et Rohani en tête
A l'élection pour l'Assemblée des experts, le président Hassan Rohani et l'ex-président Akbar Hachemi Rafsandjani, arrivent en tête dans la province de Téhéran sur 1,5 million de bulletins dépouillés (sur un total de 3,9 millions).
Les religieux conservateurs, l'ayatollah Ahmad Janati, chef du Conseil des gardiens de la constitution, l'ayatollah Mohammad Yazdi, chef de l'Assemblée des experts, et l'ayatollah Mohammad Taghi Mesbah Yazdi, figurent également en position d'être élus.
Taux de participation
Environ 33 millions des 55 millions d'électeurs ont voté, selon le ministère de l'Intérieur, soit environ 60%, moins que lors des législatives de 2012 (64,2%). A Téhéran, la participation a été de 42%, contre 48% en 2012.
Les résultats définitifs, qui devront être confirmés par le Conseil des gardiens de la constitution, ne sont pas attendus avant plusieurs jours. Ceux de Téhéran et de ses 5,5 millions d'électeurs sont au plus tôt attendus lundi.
Tout au long de la journée de vendredi, de nombreuses files d'attente se sont formées devant les bureaux de vote des grandes villes, dont Téhéran, signe de l'intérêt apparent suscité par ces élections.
Les Iraniens étaient appelés à élire les 290 membres du Parlement et les 88 membres de l'Assemblée des experts.
Ces élections étaient les premières depuis la conclusion en juillet d'un accord entre les grandes puissances et Téhéran sur le programme nucléaire iranien, et la levée des sanctions internationales, dont la plupart ont été levées mi-janvier.
Des milliers de migrants bloqués à la frontière gréco-macédonienne
Le nombre des migrants bloqués à la frontière gréco-macédonienne a dépassé les limites.
Environ 6 500 migrants étaient bloqués, samedi 27 février, au poste-frontière d’Idomeni, dans le nord de la Grèce, au lendemain de la décision de quatre pays des Balkans d’instaurer des nouveaux quotas.
« Cette situation sera réglée d’ici 15 jours », a assuré le ministre hellène en charge de la politique migratoire, Yiannis Mouzalas. Il a précisé que le gouvernement comptait installer des camps provisoires à travers le pays. Ces derniers pouvant abriter jusqu’à 2 000 ou 3 000 personnes, doivent répondre aux besoins élémentaires pour une durée limitée.
Seuls 150 réfugiés avaient pu traverser la frontière macédonienne, jeudi, avant la fermeture d’Idomeni. Le nombre total de migrants et réfugiés sur le sol grec s’élève actuellement à 20 000 personnes, selon les autorités.
Syrie : une paix relative après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu
Le calme règne dans les provinces centrales de Homs et de Hama. Pour la première fois depuis cinq ans, les régions de Syrie tenues par les rebelles se sont réveillées dans le calme, après l'entrée en vigueur, dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 février, d'un cessez-le-feu soutenu par l'ONU.
« Nous sommes à un tournant et avons la possibilité de tourner la page du conflit syrien », a dit l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
Pourtant, plusieurs obus sont tombés samedi en milieu de journée sur Damas, tirés par des groupes terroristes à Douma et Jobar, quelques heures après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, a indiqué l'agence officielle Sana.
L'armée de l'air russe a d'ores et déjà annoncé la suspension, pour la journée de samedi, de toutes les sorties de son aviation au-dessus de la Syrie afin de soutenir l'accord de cessez-le-feu et empêcher toute erreur de bombardement.
La trêve, soutenue par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, est la première de cette ampleur dans un conflit qui a fait plus de 270.000 morts depuis 2011, déplacé plus de la moitié de la population et qui voit s'affronter une multitude d'acteurs, syriens et internationaux.
Dans la nuit, l'émissaire de l'ONU a annoncé son intention de convoquer de nouvelles discussions inter-syriennes de paix le lundi 7 mars à Genève « à condition que la cessation des hostilités tienne globalement, si Dieu le veut, et que l'accès humanitaire soit maintenu ».