تقي زاده

تقي زاده

Les forces armées d'occupation sionistes ont installé la nuit dernière des barrages militaires dans les zones de l'ouest et du sud de la ville de Jénine au nord de la Cisjordanie occupée et ont arrêté un certain nombre de civils palestiniens, en les interrogeant sur le terrain.

Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les soldats israéliens ont mis en place un barrage militaire sur la routez Jénine-Haïfa près de l'entrée du village de Zabouba, tout en arrêtant les véhicules et les citoyens.

Les sources ont souligné que les soldats israéliens menaçaient les civils palestiniens lors de l'arrêt des véhicules qu'ils vivront des jours très difficiles en raison de la continuation de l'intifada de Jérusalem et qu'ils mangeront des ordures à l'avenir.

Les forces armées occupantes ont déjà installé un barrage militaire sur la route de Barta'a au sud de Jénine et ont arrêté les véhicules et les citoyens, tout en vérifiant leurs cartes d'identité.

Le président du haut comité judiciaire des élections en Syrie a fait état du début des campagnes des candidats aux législatives.

Hocham al-Choaor, président du haut comité judiciaire des élections a annoncé que suite à la fin du délai de l’examen des protestations des candidats, les campagnes électorales commencent ce lundi.

Il a aussi ajouté : « Les habitants des provinces où on ne peut pas tenir les élections, peuvent se rendre aux autres provinces pour voter. Le haut comité des élections est une instance indépendante et il ne se laisse influencer par aucune partie. L’enthousiasme des citoyens pour se porter candidats aux élections montre que le peuple syrien est éveillé et conscient envers ses responsabilités et ses droits ».

Le 23 février, le président syrien a annoncé que le 13 avril 2016 serait la date des élections parlementaires en Syrie.

Le dernier groupe des militaires irlandais a quitté l’Afghanistan mettant ainsi fin à 15 ans de mission sous l’égide de l’Otan dans ce pays.

Quelque 226 militaires irlandais étaient présents en Afghanistan.

Le dernier groupe composé de 7 militaires étaient actifs dans le domaine des activités civiles.

Les militaires irlandais étaient chargés entre 2001 et 2012 de lutter contre les bombes artisanales.

lundi, 14 mars 2016 13:33

Fâtima Zahrâ (s)

Ce dimanche 13 mars, coincide avec le jour anniversaire du martyre de l'honorable fille du Noble Prophète de l'islam (PSL). A cette occasion, nous vous présentons un article sur cette grande femme musulmane, fille du Prophète (PSL), épouse de l'imam Ali (as) et mère des imams Hassan et Hussein (as).
Fâtima Zahrâ (s) (en arabe : السيدة فاطمة الزهراء عليها السلام) est la fille du Prophète et sa première épouse Khadija. Elle est née à la Mecque vers 606 de l’ère chrétienne. Elle est l’épouse de ‘Ali, et une des Cinq du manteau ( Âhl al-Kasâ’ ). Chez les chiites duodécimains, elle est considérée comme une des quatorze immaculés. Le deuxième et le troisième Imams des chiites, Hasan et Husayn sont ses fils. Elle fut également la seule femme en compagnie du Prophète le jour de Mubâhala (l’Ordalie) avec les chrétiens de Najran.

Après la mort du Prophète, elle ne fit pas l’allégeance avec Abu Bakr et résista définitivement devant lui. Son discours de Fadakiyah est très réputé pour la défense de califat de l’Imam ‘Ali. Fâtima Zahra décéda peu après la mort du Prophète, le trois Jamadi ul-thani de l’an 11 de l’hégire, équivalent de 632 de l’ère chrétienne. Elle fut enterrée très discrètement dans la nuit.

Fâtima Zahra fait partie des femmes éloquentes de la société arabe de l’époque. Ibn Tayfur (m. 280 H.) a rapporté ses discours dans Balaghât al-Nasâ’. Son discours de Fadak faisait l’objet de l’enseignement pendant des générations parmi les descendants de Abû Tâlib [1].

Fâtima (s), grâce à sa place auprès du Prophète ainsi de l'Imam 'Ali, est appelée " le Confluent des deux lumières " (majma' al-nûrayn), celle qui reflète le lieu de rencontre des deux aspects du chiisme à savoir l'aspect prophétique (nubuwwa) et l'aspect imamite (walâya) [2].


Sa lignée, ses épithètes et ses attributs
Le père de Fâtima Zahra est Prophète de l'islam et sa mère est Khadija fille de Khuwayld b. Asad b. 'Abd al-Uzzâ b. Qusay b. Kilâb[3].

Il est rapporté au sujet du nom de Fâtima que celui-ci fut dérivé d'un des noms d'Allah, al-Fâtir (le Créateur) inscrit sur le Trône divin (al-'arsh).[4].

Fâtima a plusieurs attributs comme : Zahrâ, Siddîqah, Tâhirah, Râziah,Marziah, Mubârakah et Batûl. Parmi tous ces attributs, le plus connu est Zahra, qui vient souvent avec son nom Fâtima ou une combinaison arabe de Fâtima-t-a-Zahrâ'. Zahra remplace même parfois son nom, et signifie : Lumineuse, Radieuse. [5]

On lui attribue aussi des surnoms dont les plus connus sont : Um-Abîhâ (la mère de son père), Um-al-A'imah (la mère des Imâms), Um-al-Hasan (la mère de Hasan), Um-al-Husayn (la mère de Husayn) et Um-al-Muhsin (le mère de Muuhsin)[6].

De sa naissance à son martyre
Le lieu de naissance de Fatimâ fut la maison du Prophète à la Mecque [7]. Mais il y a des divergences entre les chiites et sunnites à propos de la date de sa naissance. Les sunnites considèrent cette date cinq ans avant la Révélation durant l'année de la reconstruction de la Ka'ba. Mais Kulayni écrit dans Oçoul al-Kafi qu'elle est née cinq ans après la Révélation [8]. Par ailleurs Ya'qubi écrit : Fatimâ eut 23 ans au moment de son décès (martyre)[9]. Si on l'admet, sa naissance remontera à l'année de la Révélation. Ce qui est conforme à l'avis de Shaykh Tûsî qui considère que Fatimâ avait 13 ans lors de son mariage avec ‘Ali(ce qui fut cinq mois après l'immigration à Médine) [10].

Il existe, dans les sources chiites et sunnites, de différents récits à propos de la conceptions de Fatimâ.

Il est rapporté que le Prophète prit, d'après l'ordre de Dieu, une retraite conjugale de quarante jours durant laquelle il passa son temps à faire des prières, des supplications et des jeûnes, ensuite il fit une ascenions aux cieux et se nourrit des nourritures célestes, puis il descendit auprès de Khadijah. Ce fut ainsi que la lumière de Fatimâ se posa dans l'être de Khadijah[11].

Les sources chiites et sunnites sont d'accord sur l'année du décès de Fatimâ, et la considère le 11ème année de hégire (632 de l'ère chrétienne). Mais il y a des désaccords sur le jour de sa mort. Certains le définissent 24 jours après la mort du Prophète, d'autre, huit mois plus tard. Parmi les chiites, la plupart pensent qu'elle n'a vécu que trois mois après la mort de son père[12]. Si on admet cela, considerant que la date de la mort du Prophète est le 28 safar, la date de la mort de Fatimâ serait le 3 jumada al-thani [13].

Vu tous ces désaccords sur la date de la naissance et de la mort de Fatimâ, il y a évidemment autant de désaccords sur son âge au moment de son martyre. Dans l'ensemble de sources, son âge est variant entre 18 et 35 ans. Dans deux rapports assez crédibles attribués à l'Imam Sâdiq et à l'Imam Bâqir, elle eut 18 ans et quelques mois au moment de sa mort. Ainsi, sa naissance devrait être cinq ans après la révélation et sa mort, 11 ans après l'immigration [14].


Son enfance
Fatimâ Zahrâ fut élevée dans la maison de son père et éduqué par lui-même. Son enfance coïncidait le début de l'Islam, donc les conflits entre les polythéistes et les musulmans, ainsi que les contraintes nombreuses imposées aux musulmans. Ce fut donc une période très chargée d'épreuves complexes de persécutions [15]. Ce fut dans la même époque que le boycotte économique et sociale, et donc la famine, la soif et la souffrance furent imposés au Prophète et ses partisans dans la sèche et ardente vallée de Sha'b abi-Tâlib [16].

Les êtres les plus chers à Fatimâ, à savoir sa mère Khadijah et son grand oncle Abû Tâlib (les soutiens les plus importants de Muhammad) sont morts à cette même époque. Et ce fut à cette époque qu'on surnomma Fâtima, Um-Abîha (la mère se don père). Par ses soutiens et compactions pour son père, un surnom qui montre d'ailleurs sa grande place auprès du Prophète[17].

Elle fut encore très jeune quand le Prophète et ses compagnons ont immigrés à Yathrib (Médine ou en arabe: مدینة النبی ). Fâtima rejoignit son père peu après son départ. D'après Baladhurî : Zayd b. Hâritha et Abû Râfi' étaient chargés accompagner Fâtima et Um-Kulthum de la Mecque à Médine [18]. Mais d'après Ibn Hishâm ce fut Abbas b. 'Abd al-Muttalib qui l'accompagna[19]. Ya'qubi écrit à ce propos qu'elle est arrivée à Médine en compagnie de 'Ali b. Abi Tâlib[20]. Les sources chiites confirment l'avis de Ya'qubi[21]. Parmi ces sources on peut mentionner Amâlî de Shaykh Tûsî dans le quel il écrit que le Prophète s'était arrêté à Qubâ' et n'entrait pas à la ville de Médine et disait: "Je n'y entre pas jusqu'à ce que mon cousin (c'est à dire ‘Ali ) et ma fille arrivent".
Selon la même source, en plus de Fâtima, la mère de Imam ‘Ali, Fatima bint Asad ainsi que Fâtima fille de Zubayr b. Abd al-Muttalib étaient avec eux [22].

Son mariage
Plusieurs musulmans prétendaient épouser Fâtima dont des grandes figures de l'Islam et importants compagnons du Prophète , comme Abâbakr, Umar, 'Abdul Rahman b. 'Awuf, etc. Mais le Prophète ne les acceptait pas, et disaient en leurs réponses: "Fâtima est trop jeune encore". D'autre musulmans du groupe de Ansâr ont également prétendu épouser Fâtima, mais le Prophète leur disait: "L'affaire du mariage de ma fille, Fâtima, est avec Dieu et personne d'autre. S'Il veut, s'Il le considère bien, cela se fera. J'attends donc la volonté de Dieu (انی انتظربها القضاء). Alors quand ‘Ali prétendit, le Prophète accepta, et dit à Fâtima: "Je te fais épouser le premier musulman". (en arabe : زوّجتکِ أقدم الاُمة اسلاماً).

Le mariage de ‘Ali et Fâtima fut durant la deuxième année de l'hégire à Médine. La dot de Fâtima fut plus ou moins de 400 Dirham. ‘Ali a vendu un des ses objets pour obtenir cette somme. Il y a des désaccords à propos de la nature de cet objet. Certains historiens disent que ce fut son armure, d'autres disent que ce fut un chameau, la peau de mouton ou un manteau de Yémen. En tous cas il prépara cette somme et la déposa auprès du Prophète. Le Prophète la prit, et sans la compter en donna une part à Bilâl, et lui dit: "Achète avec cet argent un bon parfum pour ma fille". Il donna ensuite le reste à Abûbakr et lui dit: "Prépare pour ma fille avec cette argent se dont elle a besoin". Il fit accompagner 'Ammar Yassir et quelques autres personnes avec Abûbakr pour qu'ils préparent le trousseau de Fâtima.

Shaykh Tûsî écrit à propos de détails du trousseau que ce fut constitué d'une robe de 7 Dirham, un foulard de 4 Dirham, une robe de bain en noir et tissé à Khaybar, un lit de feuille de palmier, deux matelas couverts de draps housses de coton dont un remplis de fibre de palmier et l'autre de laine de mouton, quatre oreillers de housses en cuir de Ta'if remplis d'une plante qu'on nommait "paille mecquoise", un rideau en laine, un tapis tissé en paille de Hajr (en endroit au centre de Bahreïn). Un petit moulin, un bassin en cuivre, une gourde en cuir, une gourde d'eau, une vase en bois, un seau profond pour traire le lait, une aiguière plaquée d'une résine particulière (nommée zoft), une cruche verte et quelques poteries.

Quelques jours après le mariage, l'éloignement de Fâtima sembla difficile au Prophète, il pensa alors à héberger les mariés chez lui. Il voudrait que le seul souvenir de sa femme bien aimée Khadija, son seul soutien, Fâtima, soit auprès de lui, sauf que maintenant sa fille était l'épouse de ‘Ali et devrait rester auprès de son époux. Il voudrais donc leur faire une place chez lui, mais ce fut fort difficile puisque chez lui vivaient deux autres femmes: Aïsha et Sudah. Haritha b. Na'man un de ses compagnons le sut, vint chez lui et lui dit : Mes maison sont toutes près de chez toi. Tout ce que j'ai, t'appartient. Dieu est témoins que je préfère que tu prennes ce que j'ai plutôt qu'il reste à moi.

Le Prophète lui dit alors:

Que Dieu te récompense!

A partir de ce jour là, ‘Ali et Fâtima ont aménagé dans une des maisons de Haritha près de la maison du Prophète.

Sa vie familiale
Fâtima était très simple dans des manières vestimentaire ainsi que dans sa manière de vivre. Elle faisait tous ses travaux ménagères elle-même. Et s'occupait seule elle-même de ses enfants (elle ne demandait pas l'aide des nourrisses).

Ibn Sa'd a rapporté de l'Imam 'Ali: Le jour où j'ai épousé Fâtima, notre tapis était une simple peau de mouton, sur laquelle nous dormions la nuit, et le jour nous nourrissions notre chameau, notre seul servant.

'Ali dit à un homme de Banu Sa'd: Voudrais-tu que je te raconte une histoire de Fâtima et moi? Fâtima fut l'être le plus cher aux yeux de son père. (Mais) dans ma maison elle a tellement puisé de l'eau, et filtré tellement le blé avec ses propres mains que la trace de cela était dessinée sur ses mains. [...] elle a tellement balayé que ses tenues ont pis la couleur de la terre.

Il est rapporté qu'un jour le Prophète vint chez 'Ali et Fâtima et leur montra tant d'affection, et demanda à Fâtima: Comment trouves-tu ton mari? Fâtima dit: Il est le meilleur des maris. Ensuite il confia Fâtima à 'ALi et 'Ali à Fâtima. 'Ali dit: Dieu est témoin que depuis ce jour là jusque là où Fâtima était en vie, je n'ai rien fait pour ne pas la mettre en colère, je ne l'ai jamais obligée à quoiqu'il soit, elle non plus, ne m'a jamais dérangé ni jamais désobéi, en fait tout moment où je la regardais, toute ma tristesse disparaissait.

Il est dit que dans leur vie commune, Fâtima avait pris la charge des affaires de l'intérieur de la maison et la préparation de la nourriture, et 'Ali s'occupait des affaires de l'extérieur de la maison et fournissait tous les matériaux nécessaires pour la maison.


Il est intéressant de citer une anecdote à ce propos :

Après la bataille de Uhud, on informe Fâtima que son père a été blessé sur le champ de guerre ; elle se lève, prend de l'eau et de la nourriture, et va avec un groupe de femme au champ de bataille. Les femmes donnent de l'eau aux blessés, elles soignent leurs blessures; et Fâtima lave les blessures de son père, mais c'était une hémorragie et saignements qui ne s'arrêtait pas! Elle brûla un bout de tissu et mit sa cendre sur la blessure pour arrêter le saignement. Dans cette bataille, le Prophète a perdu son oncle, Hamza, ainsi que plus de soixante-dix de ses compagnons.

On dit qu'après cet évènement, d'après Vâgedi, Fâtima allait tous les deux ou trois jours au champs de cette guerre, et pleurait sur les tombes des martyrs et priait pour eux.

Ses enfants
Fâtima eut des enfants de 'Ali, dont deux fils Hasan (née la troisième année de l'hégire) et Husayn (née la quatrième année de l'hégire) et deux filles Zaynab et Um-Kulthum. Parmi les historiens, personne ne doute l'existence de ces quatre enfants.

Certains historiens ont écrit d'un troisième fils de Fâtima, appelé Muhsin.

Mu'ab Zubayri (mort en 236 H.) auteur de La lignée de Quraysh n'a pas parlé de Muhsin. Mais Balâdhuri (mort en 279 H.) écrit que Fâtima avait cinq enfants y compris Muhsin. Il écrit que Muhsin est mort très jeune. Il écrit même que quand Muhsin est née, le Prophète demanda à Fâtima: Comment vous l'avez appelé? Elle répondit: Son nom est Muhsin.

'Ali b. Ahmad b. Sa'id Andalusi (384H. - 465H.) auteur du "Jamharat Ansab al-Arabe" écrit aussi que Muhsin est mort de base âge. Tabari également écrit que cela avait était rapporté que Fâtima avait un cinquième enfant, nommé Muhsin et dit qu'il est mort très jeune.

Par contre le Shaykh Mufîd considère que Fâtima avait seulement quatre enfants. Mais il parle d'un enfant qu'elle portait, et qui est mort dans son ventre dont elle avait nommé Muhsin.

Dans certaines sources chiites, il est indiqué que cet enfant, nommé Muhsin dans le ventre de sa mère (Fâtima), est mort avant sa naissance à cause des troubles que Fâtima subissait dans les jours tourmentés à suite de la mort du Prophète.

Sa colère contre Abûbakr et Oumar
Suite à la mort du Prophète, Abubakr, prenant le pouvoir, donna l'ordre de possession de l'héritage du Prophète (héritage ici a un sens très général, et veut dire tout ce qu'un père laisse pour ses enfants y compris ce qu'il leur donne à son vivant). Lorsque Fâtima dit qu'elle était la fille du Prophète, et devrait héritait de son père comme tout enfant, Abubakr lui dit: " J'ai entendu du Prophète : " Nous, les prophètes, ne laissons pas d'héritage. Ce qu'on laisse est la charité ".

Ce hadith attribué à son père a tellement choqué Fâtima qu'elle se demanda : "Comment cela se fait que moi même étant sa fille et sa seule héritière n'ai jamais entendu cette phrase de lui. Et que même 'Ali, qui était le plus proche de lui, plus que vous, n'est pas au courant de cet avis non plus".

Ce fut la motivation de Fâtima de prendre la parole dans la mosquée du Prophète devant les Muhâjirûn et les Ansar. Son discours nommée Khutba Fadakyah, est un discours très ferme, appuyé sur les versets Coranique autour du sujet de l'héritage, et accuse Abubakr.

Non seulement les Ulémas chiites, mais aussi d'après certains savant sunnites, le Prophète recevant le verset coranique de : «وَآتِ ذَا الْقُرْ‌بَىٰ حَقَّهُ» (traduction : donne son droit au Proche (...). Sourate : XVII, Le voyage Nocturne ou les fils d'Israël, Al-'Isrâ', traduction de R. Blachère) avait donné le jardin de Fadak à Fâtima.

D'après ce qui est écrit dans Sahih Bukhari, la phrase que Abubakr a attribué au Prophète, a tellement tourmenté Fâtima qu'elle a retournée son visage de Abubakr, et elle ne l'a plus jamais regardé, jusqu'à sa mort.

Ibn. Qutayba écrit : "Fâtima était très vexée et enragée contre Abubakr, donc Umar et Uthman vinrent à la porte de sa maison pour la consoler. Ils demandèrent l'autorisation pour entrer. Elle ne la leur accorda pas. Ils allèrent donc chez l'Imam 'Ali et lui demandèrent son aide. Il les amena à la maison chez Fâtima. Fâtima retourna sa tête, regarda le mur et ne leur répondit pas leur salutation. Abubakr prononça certaines phrases, et ensuite Fâtima leur dit : " Si je vous cite une phrase du Prophète que vous connaissiez, vous aller l'admettre?" Ils dirent : "oui!". Fâtima dit : " Avez-vous entendu cette phrase du Prophète qui dit : Le contentement de Fâtima est mon contentement à moi, la colère de Fâtima est ma colère à moi. Donc qui aime ma fille Fâtima, il m'aimera, qui contente Fâtima, me contentera, qui l'enrage, m'enragera." Ils dirent: "oui! nous avons entendu cette phrase". Elle leur dit " Je prends donc les anges de Dieu comme témoins que vous deux, vous m'avez enragée, vous ne m'avez pas contentée. Si je vois le Prophète, je lui porterai ma plainte contre vous!".

Ensuite, Abubakr parla un peu, mais Fâtima lui dit : " Je jure en Dieu que je te maudirai à la fin de chaque prière que je fais".

La colère de Fâtima dans cette histoire a surtout beaucoup d'importance à cause de son lien très privilégié avec le Prophète et ce dernier hadith du Prophète qu'elle a cité à Abubakr.

En plus, Abubakr ici est confronté à un autre problème qui se pose, celui de démentir la réclamation de la fille du Prophète. Cette question est très problématique parce que d'après le verset coranique nommé Tathir (verset de la purification), Fâtima est considérée comme immaculée de tout mal (ne pouvait pas mentir).

Une analyse de l’évènement de Fadak
L'ayatollah Sadr considère, dans son livre Fadak fî Al-Tâtrîkh, que l'évènement de Fadak est un évènement Politique, et écrit : " Le discours de Fadak tel qu'il est présenté par Fâtima est l'apparition de deux camps contrastifs, celui de l'Islam et de la mécréance (kufr), de la fois (imân) et de l'hypocrisie (nifâq), et du texte évident (nass) et du conseil (showrâ).

Il continue dans le même livre en écrivant que Fadak est le secret et le symbole d'un objectif important, est révolutionnaire contre un pouvoir qui a été planifié à Saqîfah par le triple de Abubakr, Umar et Abu 'Ubayd Jarrâh juste après la mort du Prophète. L'ayatollah Sadr pense que l'objectif de Fâtima n'était pas seulement de réclamer son droit à un bout de terrain mais elle allait au-delà de cela. D'après lui Fâtima a développé sa lutte contre ce pouvoir à travers six étapes:

L'envoi d'un représentant auprès de Abubakr afin de réclamer son héritage (y compris Fadak)
Son intervention directe et sa négociation ferme avec Abubakr
La prise de parole et le discours de Fadak dans la mosquée du Prophète le dixième jour de la mort du Prophète
Ses discours fermes pour les femmes de Ansâr et Muhâjirûn
Ses négociations courtes avec Abubakr et Umar quand ils se rendirent chez elle pour lui présenter leurs excuses ; et la déclaration de sa colère contre eux.
La rédaction d'un testament dans lequel elle exprime son mécontentement contre eux, et où elle annonce qu'elle ne voudrait pas qu'ils soient présents à ses funérailles et à son enterrement.
D'après ce livre de l'ayatollah Sadr, ce fut Fâtima qui commença ce mouvement contre la prise du pouvoir par les trois califes, et non pas 'Ali.

Il écrit dans le même livre : " Le commencement de ce mouvement par Fâtima avait deux éléments cruciaux : l'un comprend les aspects affectueux de l'évènement. Puisque, en tant que la fille bien aimée du [Prophète, Fâtima avait plus de notoriété auprès du peuple et pouvait mieux influencer leurs affections.

L'autre comprend un aspect politique, puisque si c'était 'Ali qui commençait le mouvement, cela aurait déclencher une guerre civile, un soulèvement des croyants contre le pouvoir, qui aurait versé du sang et divisé la communauté des musulmans.

D'après lui, le fait que 'Ali, même après avoir pris le pouvoir, n'a pas suivi l'affaire de Fadak, montre également que Fadak en soi n'avait pas beaucoup d'importance pour eux, sauf par le rôle socio-politique qu'il avait déjà joué.

Shahîdi, dans son analyse du discours de Fadak de Fâtima écrit :

"Il est clair qu'on a nié l'essence de sa parole, et on l'a réduit à une réclamation de l'héritage. Alors qu'elle n'a pas fait ce discours pour quelques palmiers et quelques kilos de blé! des gens (la famille du Prophète) qui donnent leur propres nourritures aux pauvres, ne pleurent pas jamais pour la future nourriture de leurs enfants! Ce qu'elle voulait préserver, fut la sunna et la justice! Elle redoutait le retour de l'ignorance endormie sous la couverture de l'égalité de l'Islam! Le retour des fiertés tribales! Puisque parmi les musulmans il y avait beaucoup de gens qui l'étaient devenu par apparence et après avoir fait autant de guerre qu'ils pouvaient et puisqu'ils n'avaient pas d'autre choix."

Par ailleurs, 'Ali b. Muhanâ' 'Alawi, l'auteur de I'alâm al-nisâ' écrit : "La raison pour laquelle Abubakr et Umar ont pris la possession de Fadak était de priver 'Ali de ses revenus et donc de l'affaiblir pour qu'il ne puisse pas se battre pour le califat.

Ses prières
L'Imam Sâdiq a rapporté de son père et lui de son père a propos du dit de Hassan b. 'Ali :

"Ma mère resta éveillée toute la nuit de jeudi à vendredi sur l'autel de prière. Quand elle priait, elle en faisait pour les hommes et les femmes croyants. Mais elle ne disait rien pour elle-même. Je lui ai demandé un jour : Mamère pourquoi vous ne faites pas de prière pour vous? Elle m'a répondu : "Mon fils, le voisin est toujours prioritaire. "

Les prières de Fâtima sont connus sous le nom de "tasbihât-e Fâtima" (les supplications de Fâtima). Elles sont aussi bien reconnues par chiites que par les sunnites. Elles sont constitués de " trente quatre fois "Allah u Akbar" (الله اکبر ), trente trois fois Subhân allah (سبحان الله), et trente trois fois Alhamdullah (الحمد لله‏)".

Seyed b. Tawûs a cité des supplications de Fâtima qu'elle recitait après chaque prière.

Hasan Basari, un grand sage sunnite écrit : " Parmi ce peuple, plus adorateur (Abid) que Fâtima n'est pas venu au monde. Elle restait en prière tellement que ses pied enflait ".

Son martyre et son testament
La mort de son père (Prophète), l'injustice que son mari ('Ali) a subi, la perte de droit, et plus important que tout: les bouleversements apparus suite à la mort du Prophète dans les traditions fondées par lui, ont blessé l'âme et le corps de la Fâtima. D'après les documents historiques, elle n'avait pas de problème de santé avant la mort du Prophète, ses faiblesses ont apparus ensuite.

D'après le récit de Abu Basîr rapporté de l'Imam Sâdiq, Muhsin, l'enfant que Fâtima portait au moment de la mort du Prophète, est mort dans son ventre suite à un coup de fourreau de l'épée que Qanfaz (le servant de Umar) lui a donné selon l'ordre de son maitre; Fâtima est ensuite tombé gravement malade ce qui à fini à sa mort (connu comme en martyre pour les chiites). Précisons également que dans des sources aussi bien chiites que sunnites on parle également de la menace d'Umar de mettre du feu à sa maison, le fait de mettre du feu à sa maison, le fait de coincer Fâtima entre la porte et le mur et cogner la porte contre elle, de fait de casser son côté, de donner de coup de pied dans son ventre, etc. sont mentionnés comme des cause de sa mort.

Ses dernières paroles
Fâtima était malade et dans le lit quand un groupe de femmes sont allées à sa visite. Elles lui demandèrent : Ô! fille du Prophète! comment vas-tu? Que fais-tu avec cette maladie?

Elle répondit assez longuement à cette question et dit :

"Je jure devant Dieu que je n'aime pas votre monde! que je déteste vos hommes! j'ai testé leur intérieur comme leur extérieur, et je suis mécontente de ce qu'ils ont commit ! Ils sont comme des lames rouillées et émoussés, tantôt avançant tantôt reculant! ils sont les maîtres de la pensé sombre et insuffisante! Ils ont acheté la colère de Dieu, et ils demeureront dans le feu éternel de l'enfer. Je leur ai confié obligatoirement le travail; je les ai chargé de la honte de l'injustice; que le malédiction soit sur ces ruses; qu'ils restent loin de la miséricorde de Dieu. Honte sur eux! Pourquoi ils n'ont pas laissé le Droit placé à son centre? pourquoi ils n'ont pas laissé le califat basé sur ses piliers de la prophétie? ce lieu fut le lieu de l'ange Gabriel; et cette responsabilité fut à 'Ali qui est conscient (savant) des affaires du monde et de la religion. Ce qu'ils ont commit est certainement une erreur, une perte évidente. Ils n'ont pas voulu d'Ali, puisqu'ils ont gouté de la douleur de sa lame et puisqu'ils ont vu sa force de résistance; puisqu'ils ont vu comment ils les attaquent, et combien il ne veut pas faire de compromis avec les ennemis de Dieu".

Elle continue :

"Je jure devant Dieu que s'ils avait laissé 'Ali faire la tâche que le Prophète lui avait confié, il les aurait conduit facilement sur le chemin droit, et aurait partagé à chacun son droit de sorte que personne ne se serait trouvé endommagée, et chacun auraient recueilli le résultat de son acte. Les assoiffés de la justice auraient été comblés de sa source de justice, et les mesquins seraient devenus braves dans le champs de sa grandeur. S'ils avaient fait ainsi, je jure à Dieu que les portes de la miséricorde de la terre et du ciel leurs auraient été ouvertes. Mais ils n'ont pas fait! Bientôt Dieu les sanctionnera en réponse de ce qu'ils ont commit. Venez! et entendez! C'est merveilleux le temps qui cache de nombreux surprises en son sein, et qu'il sort les uns près les autres! Mais pourquoi, dites moi vraiment pourquoi, vos hommes ont fait ainsi? avec une apparence d'amitié! ils sont oppressifs avec les amis, et ils seront coincés finalement dans la sanction de leur propre oppression. Ils ont laissé la tête et se sont collés à la queue! ils ont suivi les vulgaires et ont laissé le sage! la malédiction aux ignorants et aux délinquants! ceux qui apprécient leurs propres délinquance. Honte sur eux! Celui qui appelle les gens au chemin droit qui mérite-t-il d'être suivi? ou celui qui ne sait même pas son propre chemin? Comment jugez-vous cela? Je jure à votre Dieu qu'ils ont fait ce qu'ils ne devaient pas faire!"

Son inhumation et le expressions de ‘Ali
Les savants chiites disent à l'unanimité que le corps de la fille du Prophète a été enterré dans la nuit. D'après Ya'qûbï, il y a eu seulement Salman le perse, Abûzar et (d'après certains) 'Ammâr présents à son inhumation. Amâlï Tûsï rapporte une anecdote également à propos du Prince des croyant, 'Ali b. Abi Tâlib: il écrit qu'en réponse de la proposition de son oncle, 'Abbâs b. 'Abd al-Muttalib d'organiser une grande cérémonie funéraire pour Fâtima, 'Ali répond que Fâtima lui a demandé de l'enterrer en cachette.

Ibn Sa'd (un des savants sunnite)aussi a rapporté des récits d'après lesquels Fâtima a été enterrée dans la nuit, et ce fut 'Ali qui l'a enterrée. Balâzurï a écrit également la même chose dans deux récits. Bukhârï, pareil, écrit : " son mari l'enterra dans la nuit et n'a pas permit que Abûbakr soit présent auprès du corps du Fâtima.

Kulayni, muhaddith et un des grands savants chiites dont le livre fait parti des sources les plus anciennes, écrit : Lorsque Fâtima décéda, le Prince des croyants l'enterra en cachette et effaça les traces de sa tombe. Il se tourna ensuite vers la tombe du Prophète et lui dit :

"Ô Messager de Dieu! Nous te saluons, ta fille qui vient à ta rencontre et qui dort sous la terre à ton côté, et moi-même!

Dieu a voulu qu'elle te rejoigne plus tôt que les autres.

Après elle, ma patiente arrive à son terme, et ma maitrise de moi s'en va. Mais je n'ai d'autre choix que d'être patient, comme j'ai du l'être après ton départ!

Puisque la patiente dans l'adversité est ta tradition!

Ô Messager de Dieu! Tu es mort sur ma poitrine!

Je t'ai mis au sein de la terre avec mes propres mains! le Coran nous annonce que la fin de la vie de chacun est le retour à Dieu. Aujourd'hui le dépôt (amânat) retourne à son maître, Zahrâ est parti de mon côté et s'est endormi à ton côté! Ô Messager de Dieu!

Après elle la terre et le ciel me semblent laids, et le chagrin ne quitte pas mon cœur!

Mes yeux restent sans sommeil et mon cœur déchiré de tristesse jusqu'à ce que Dieu me fasse résider à ton côté!"

"La mort de Zahrâ fut un coup qui a blessé mon cœur et qui a rendu constant mon chagrin; et aussitôt éperdu mon union! Je porte ma plainte à Dieu, et je confie ta fille à toi!

Elle te dira comment, après toi ton peuple lui ont fait d'oppression! Demande lui tout ce que tu veux! dis lui tout ce que tu veux! Pour qu'elle ouvre le secret de son cœur à toi! pour qu'elle sorte le sang (la souffrance) qu'elle a avalé; Dieu, le meilleur arbitre, jugera entre elle et les oppresseurs! Salut que je te fait est du respect et non pas de la plainte, il est de la passion et non pas de l'ennui.

Si je vais ce n'est pas parce que je suis fatigué et dérangé, et si je reste ce n'est pas parce que je doute en promesse de Dieu. Je patiente puisqu'il a promis aux patients, j'attend sa récompense puisque tout est de Lui et pudique la patiente est Bien.

Si ce n'était par inquiétude de la domination des oppresseurs je resterais pour toujours à côté de ta tombe, et je pleurerais des larmes comme un ruisseau à ce malheur! Dieu est témoin que ta fille va en terre en cachette.

Ce n'est encore que quelques jours de ta mort! Ton nom est encore dans toutes les paroles! qu'on a volé son droit, qu'on a volé son héritage. Je te confie le malheur de mon cœur, et je me contente le cœur en pensant à toi, que le salut de Dieu soit à toi et que le salut et le paradis de Dieu soit à Fâtima!"

Ses vertus et sa supériorité
Dans différentes sources sunnites est rapporté à propos du Prophète qu'il a dit à Fâtima : "Dieu se met en colère pour ta colère,

Dieu se contente par ton contentement" "(ان الله یغضب لغضبک ویرضی لرضاک)" . [23].

Dans les mêmes sources il est rapporte du Prophète :

"O Fâtima! N'es tu pas contente d'être la Maîtresse des femmes du monde, la Maîtresse des femmes de ce peuple, et la Maîtresse des croyantes?" .[24].

Précisons également que l'expression de "Maîtresse des femmes du monde" (سیدة نساء العالمین) est utilisé pour Fâtima de par 'Ali dans ses paroles à sa tombe. [25].

infaillibilité
Dans Mustanad de Ibn Abî-hanbal sont cités des récits rapportés du Prophète dans lesquels il exprime des verset coraniques comme :

إِنَّمَا يُرِ‌يدُ اللَّـهُ لِيُذْهِبَ عَنكُمُ الرِّ‌جْسَ أَهْلَ الْبَيْتِ وَيُطَهِّرَ‌كُمْ تَطْهِيرً‌ا" "

(le verset de la purification/Ayat al-Tathîr):

Sourate XXXIII Les Factions. Al-'Ahzâb, Traduction : Dieu veut seulement écarter de vous la souillure! Ô membres de la Maison [du Prophète]! et [il veut] vous purifier totalement [26].

et il précise que "eux" sont Fâtima son époux et ses deux fils [27].

Le même auteur (Ibn Abi Hanbal) rapporte dans Fadâ'il a-Sahâbih que le Prophète, pendant six mois, lors de sa sortie matinale pour faire la prière passait par la maison de Fâtima et appelait : " Ô Gens de la Maison! (ey ahl al-bayt!), prière! prière! Ô Gens de la Maison! "Dieu veut seulement écarter de vous la souillure! Ô membres de la Maison [du Prophète]! et [il veut] vous purifier totalement" (cf. verset de la purification).

Pour les savants chiites ce verset de la purification (verset 33 de la sourate Al-'Ahzâb/Les Factions) est une preuve coranique confirmant l'infaillibilité et l'impeccabilité des cinq personnes de la Maison du Prophète dont Fâtima. [28].

Muhaddatha
Il existe de divers hadiths supposant le fait que Fâtima était une Muhaddatha (ce mot arabe signifie littéralement lieu de descente de la parole révélée, et cela est utilisé pour une personne avec qui à parlé l'ange [ou les anges], communément elles sont deux à savoir Fâtima et la Vierge Marie).

Dans certains récits est rapporté que durant les derniers jours de la vie du Prophète certains anges ont pu parler avec Fâtima [29].

D'après ces récits, Fâtima a également eu une conversation avec l'ange Azrâël (en arabe: ملك الموت, 'Azra'il: l'ange de la mort) - celui qui avait l'autorisation d'entrer à la maison du Prophète. Mais la réputation de Fâtima comme Muhaddatha est lié à son tahdith (littéralement signifie : renouvèlement de la réception de la parole révélée) après la mort du Prophète, dont l'ensemble est édité ensuite sous le nom de Mush'af Fâtima [30].

Précisons également que le Shaykh al-Sadûq rapporte de l'Imam Sâdiq que la raison pour laquelle on considère Fâtima comme Muhaddatha est que les anges descendaient et parlaient à elle, comme ce que fut avec la Vierge Marie [31].

sources
Aller ↑ Shahidi, Zendegâni e Fâtemeh Zahrâ, p. 123
Aller ↑ voir Amir-Moezzi, Le guide divin, 2007, p.74
Aller ↑ Shahidi, Zendegâni e Fâtemeh Zahrâ, p. 21
Aller ↑ Voir Ibn Bâbuye, 'Ilal, bâb 116, p. 135, in : Amir-Moezzi, le guide divin, 2007, p. 78
Aller ↑ Shahidi, Zendegâni e Fâtemeh Zahrâ, p.33
Aller ↑ Majlisi, Bihâr, vol. 43, p. 16; Ibn Shahrâshûb, Manaqib, vol. 3, p. 132; Qommi, Bayt al-ahzân, p. 12.
Aller ↑ Âyatî, p.35
Aller ↑ Kulayni,vol.1, p.153
Aller ↑ Ahmad b. Abi Ya'qûb, Tarikh-e Ya'qubi, Traduction de Ibrahim Âyatî, vol. 1, p. 512
Aller ↑ Âyatî, Tarikh-e Payambar-e Eslâm, p. 35-36. (cité de Misbâh al-Mutahajjid, p. 561)
Aller ↑ Mahallatî, Zendegâni ye Hazrat-e Fatemeh va dokhtaran-e en Hazrat p. 7-8
Aller ↑ Muqaddasî, p. 156-157
Aller ↑ Muqaddasî, p. 17
Aller ↑ Muqaddasî, p. 173-174
Aller ↑ Shahidi, ibid. pp. 35-39
Aller ↑ Shahidi, ibid. pp. 39-45
Aller ↑ Shahidi, ibid. p. 42
Aller ↑ Ansâb al-Ashraf, pp. 414 et 269, cité par Shahidi, ibid. p. 42
Aller ↑ Ibn Hisham, vol. 1, p. 29, cité par Shahidi, ibid. p. 42
Aller ↑ Ya'qubi, vol. 2, p. 31, cité par Shahidi, ibid. p. 43
Aller ↑ Shahidi, ibid. p. 43
Aller ↑ Al-Tûsi, Al-Amâli, édité par Behrâd al-Ja'fari, 'Ali-Akbar al-Ghaffari, Téhéran, Eslamiyeh, 1380/2001, pp. 694-695
Aller ↑ Al-mustadrak 'ala al-sahîhîn: 167/3- 4730; Asad al-ghâba : 224/7; Al-asâba: 378/4; Tahzîb al-tahzib: 469/12, Raqam 2860; Majma' ul-Zavâ'id: 203/9; Zakhâ'i al-Uqbâ:p.39; Maqtal al-Husayn lil-Khaârazmî: 52/1; Tazkarat al-Khavâs : p.310, Kifayat al-Tâlib l-Kinji: p. 364; Al-sharaf al-Mu'abbid: p.125, cité dans Muntakhab fada'il al-Nabî wa ahli baytihi 'alayhum al-salâm min a-sahâh al-satata wa qayrahuma min al-kutûb al-mu'tabara 'inda ahl al-sunna, p 263.
Aller ↑ Al-mustadrak 'ala al-sahîhîn: 170/3 - 4740; Sahih Muslim 57/5 - 99; Asad al-ghâba 223/7 raqam 7175; cité dans Muntakhab fada'il al-Nabî wa ahli baytihi 'alayhum al-salâm min a-sahâh al-satata wa qayrahuma min al-kutûb al-mu'tabara 'inda ahl al-sunna, p 265.
Aller ↑ Kulayni, al-Kâfî, v. 1, chapitre : Muwalid al-Zahra, Téhéran: 1388 H. lunaire, pp. 381-382
Aller ↑ Sourate XXXIII Les Factions. Al-'Ahzâb. Traduction de R. Blachère
Aller ↑ Mustanad Ahmad, vol. 1, p. 331; Ibid. vol. 4, p. 292
Aller ↑ Tabarsî, Tafsîr-e Majma' al-bayân, vol.8, p. 158
Aller ↑ Ibn Shahr Âshûb, vol. 3, p. 116; Majlisî, vol. 22, pp.527-528
Aller ↑ Rahman Sitâyish, pp.60-87
Aller ↑ Al-Saduq, 'Ilal al-Shrâ'i', vol.1, pp.182
Jouant le rôle d’État souverain, le gouvernement de Matteo Renzi a « autorisé au cas par cas » le départ de drones armés US de Sigonella (Sicile) vers la Libye et au-delà. On sait qu’en 2011 déjà ce fut un drone Predator Reaper, ayant décollé de Sigonella et télécommandé depuis Las Vegas, qui attaqua en Libye le convoi dans lequel se trouvait Mouamar el-Kadhafi, en le poussant dans les mains des miliciens de Misrata.
L’Italie entre ainsi dans la liste officielle des bases des drones états-uniens d’attaque, sous contrôle exclusif du Pentagone, avec des pays comme l’Afghanistan, l’Éthiopie, le Niger, l’Arabie Saoudite et la Turquie. Le ministre des Affaires étrangères Paolo Gentiloni, précisant que « l’utilisation des bases ne requiert pas une communication spécifique au parlement », assure que cela « n’est pas un prélude à une intervention militaire » en Libye. Alors qu’en réalité l’intervention a déjà commencé : des forces spéciales états-uniennes, britanniques et françaises —confirment le Telegraph  et Le Monde — sont en train d’opérer secrètement en Libye.

Depuis le hub aéroportuaire de Pise, limitrophe à la base états-unienne de Camp Darby, décollent en continu des avions de transport C-130 (probablement aussi états-uniens), transportant des matériaux militaires dans les bases méridionales et peut-être aussi dans quelque base en Afrique du Nord.

Dans la base d’Istres, en France (Bouches-du-Rhône), sont arrivés des avions états-uniens KC-135 pour l’approvisionnement en vol des chasseurs-bombardiers français. L’opération n’est pas dirigée seulement vers la Libye. Istres est la base de l’ « opération Barkhane », que la France conduit avec 3 000 militaires en Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Fasso.

Dans cette même zone et au Nigeria opèrent les USA avec des forces spéciales et une base de drones au Cameroun. Toujours selon la motivation officielle de combattre Daesh et ses alliés. En même temps, l’Otan a déployé en mer Égée le Second groupe naval permanent, sous commandement allemand, et des avions radar Awacs (centres de commandement volants pour la gestion du champ de bataille), avec la motivation officielle de « soutenir la réponse à la crise des réfugiés » (provoquée par les guerres des USA et de l’Otan contre la Libye et la Syrie).

À cette opération s’est ajoutée la « Dynamic Manta 2016 », exercice Otan en mer Ionienne et dans le Canal de Sicile avec des forces aéronavales des USA, de France, de Grande-Bretagne, d’Espagne, de Grèce, de Turquie et d’Italie, qui a fourni les bases de Catane, Augusta et Sigonella.

Ainsi se prépare « l’opération de maintien de la paix sous conduite italienne » qui, sous prétexte de les libérer de Daesh, vise à occuper les zones côtières de la Libye économiquement et stratégiquement les plus importantes.

Il ne manque que « l’invitation », qui pourra être faite par un fantomatique gouvernement libyen. Pour l’intervention en Libye, c’est Hillary Clinton qui est en train de faire pression : candidate à la présidence, qui —écrit le New York Times dans une longue enquête  a « l’approche la plus agressive envers les crises internationales ». C’est elle qui, en 2011, persuada Barack Obama de rompre les atermoiements. « Le président signa un document secret, qui autorisait une opération secrète en Libye et la fourniture d’armes aux rebelles », tandis que le département d’État dirigé par Clinton les reconnaissait comme « gouvernement légitime de la Libye ». Les armes, y compris des missiles anti-char Tow et des radars anti-batteries, furent envoyés par les USA et d’autres pays occidentaux à Benghazi et dans certains aéroports. En même temps, l’Otan sous commandement états-unien effectuait l’attaque aéronavale, avec des dizaines de milliers de bombes et de missiles, en démantelant de l’extérieur et de l’intérieur l’État libyen.

Quand en octobre 2011 Mouamar el-Kadhafi fut tué, Hillary Clinton hurla de joie avec un « Wow ! », en s’exclamant « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort ». Nous ne savons pas quel condottiere elle citera pour la seconde guerre en Libye. Nous savons, cependant, qui nous télécommande.
Le Guide suprême de la révolution islamique a qualifié la destruction des forêts d’acte allant à l’encontre des intérêts du pays qui risque la destruction des authentiques variétés forales.
L’Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran, à l’occasion de la semaine de la nature, lors d’une cérémonie à laquelle participaient le maire de Téhéran et le représentant du Guide suprême au Djihad agricole, a déclaré que la destruction des forets et des vergers risquait de faire disparaître certaines espèces de plantes spéciales à l’Iran et que les gens et les responsables devaient protéger les espaces verts. 
« C’est un devoir pour tous car la destruction des forets et des vergers n’est pas dans l’intérêt du pays et risque de faire disparaitre certaines espèces de plantes spéciales à l’Iran », a-t-il déclaré.
"L'islam face à l'extrémisme violent": devant son tableau, une craie en main, Ayub Mohamud résume en quelques mots devant une classe bondée le combat qui l'anime, et qui pourrait permettre à cet enseignant kényan de gagner un prix à la portée internationale.
A Eastleigh, le quartier somalien de Nairobi, M. Mohamud enseigne le commerce et les études islamiques, et parle déradicalisation à ses élèves âgés de 10 à 15 ans environ. Il est l'un des dix enseignants dans le monde encore en lice pour un prix qui sera décerné dimanche.

"Nous devons permettre à ces élèves de comprendre l'idéologie de ces groupes extrémistes", raconte-t-il à l'AFP.

Il a commencé à donner des cours pour dénoncer l'extrémisme en 2013, deux ans après que les troupes kényanes furent entrées sur le sol somalien pour en chasser les militants radicaux shebab, affiliés à Al-Qaïda.

Le Kenya a ensuite intégré la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), qui soutient le fragile gouvernement somalien. En réponse, les shebab ont mené de nombreuses attaques au Kenya faisant au total plus de 400 morts depuis 2013.

- "Conséquences" -
"Nous devons faire comprendre à ces élèves les conséquences qu'il y a à rejoindre ces groupes qui sèment la terreur", ajoute M. Mohamud, qui oeuvre dans un quartier appelé "Le petit Mogadiscio", en raison du nombre prépondérant de Somaliens ou de Kényans d'ethnie somalie qui y vivent.

Son travail contre la radicalisation lui a valu d'être remarqué par la fondation Varkey, qui décerne un "Prix mondial de l'enseignement", dont le vainqueur 2016 sera annoncé dimanche lors d'une cérémonie à Dubai.

La fondation, qui qualifie son prix de "prix Nobel de l'enseignement", explique que le million de dollars de récompense est destiné "à mettre en lumière l'excellence en matière d'enseignement".

Même s'il n'est pas insensible à ces louanges, M. Mohamud insiste sur le fait qu'il est d'abord guidé par la détermination à éduquer les jeunes, pour les empêcher de céder aux sirènes de l'extrémisme.

"Il est important qu'ils comprennent ces problématiques pour qu'ils puissent avoir confiance et soient capables d'avoir une démarche critique", pense-t-il. "S'ils sont approchés, ils seront ainsi capables de dire non à ces groupes extrémistes."

Dans ses cours, il démontre comment les extrémistes dénaturent le message du Coran. "C'est important pour nous de savoir en quoi notre religion consiste", dit l'un de ses élèves Ahmed Hassan.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a appelé vendredi l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura à inclure les Kurdes dans les négociations de paix sur la Syrie, une proposition qui se heurte à l'opposition farouche de la Turquie.
Le lancement de pourparlers sans la participation de ce groupe (...) serait un signe de faiblesse de la part de la communauté internationale, a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse commune à Moscou avec son homologue chinois Wang Yi.

Ce serait une violation des droits d'un grand et important groupe de population de la Syrie, a-t-il poursuivi, ajoutant que l'exclusion des Kurdes de Syrie des négociations ne ferait que nourrir les ambitions de ceux qui ne veulent pas rester au sein de la Syrie, mais qui réfléchissent à une sécession.

Staffan de Mistura doit prendre la décision adéquate. Nous sommes souvent en contact avec lui et nous exprimons fermement notre position. Nous l'avons fait une nouvelle fois hier (jeudi), a ajouté M. Lavrov, fustigeant l'opposition de la Turquie à la participation des Kurdes aux pourparlers de paix.

Interrogé vendredi avant les propos de M. Lavrov rapportés par l'agence publique russe Ria Novosti, Staffan de Mistura a indiqué qu'il n'entendait pas envoyer de nouvelles invitations à d'autres participants que ceux qui avaient déjà pris part aux derniers pourparlers.

Alliés de Moscou et de Washington, les Kurdes syriens -- qui contrôlent désormais plus de 10% du territoire et les trois quarts de la frontière syro-turque -- avaient été exclus des premières négociations de paix tentées sans succès début février à Genève.
Soudan du Sud: une des situations parmi les plus horribles pour les droits de l'Homme
Agence de presse Taghrib (APT)
La situation des droits de l'Homme au Soudan du Sud est parmi les plus horribles dans le monde, s'est indigné vendredi l'ONU, indiquant dans un rapport que des combattants alliés au gouvernement avaient été autorisés à violer les femmes en guise de salaire.
 Il s'agit d'une situation des droits de l'Homme parmi les plus horribles dans le monde, avec une utilisation massive du viol comme instrument de terreur et comme arme de guerre, a déclaré le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein.

L'échelle et le type de violences sexuelles - qui sont principalement le fait des forces gouvernementales SPLA (Armée populaire de libération du Soudan, ndlr) et des milices qui leur sont affiliées - sont décrits avec des détails épouvantables et dévastateurs, tout comme l'attitude - presque désinvolte mais calculée - de ceux qui ont massacré les civils et détruit des biens et des moyens de subsistance, a-t-il ajouté.

Dans son rapport, l'ONU assure notamment que selon des sources crédibles, des groupes alliés au gouvernement sont autorisés à violer les femmes en guise de salaire, au nom du principe faites ce que vous pouvez et prenez ce que vous voulez.

Souteu par l'Occident, le Soudan du Sud, indépendant du Soudan en juillet 2011 après des décennies de conflit avec Khartoum, a sombré dans la guerre civile en décembre 2013 lorsque le président Salva Kiir a accusé son ancien vice-président Riek Machar de fomenter un coup d'État. Plus de 2,3 millions de personnes ont été chassées de chez elles et des dizaines de milliers tuées par la guerre et les atrocités dont les deux camps se sont rendus coupables.

Le rapport contient des témoignages sur des civils, y compris des enfants et des personnes handicapées, qui ont été assassinés, brûlés vifs, asphyxiés dans des conteneurs, tués par balle, pendus à des arbres ou découpés en morceaux.

Etant donné l'ampleur, la profondeur et la gravité des allégations, leur cohérence, leur répétition et les similarités observées dans le mode opératoire, le rapport conclut qu'il existe des motifs raisonnables de penser que ces violations pourraient constituer des crimes de guerre et/ou des crimes contre l'humanité, a affirmé le Haut-Commissariat de l'ONU.

D'après les Nations unies, l'immense majorité des victimes civiles ne semblent pas résulter d'opérations de combat mais d'attaques délibérées contre des civils.

A chaque fois qu'une zone change de main, les personnes responsables tuent ou déplacent le plus grand nombre de civils possible, sur la base de leur appartenance ethnique, explique-t-il.
Deux policiers locaux ont perdu la vie jeudi dans le conflit entre les forces de sécurité et des combattants talibans dans le district d'Ahmadabad de la province de Paktiya, dans l'est de l'Afghanistan, a indiqué vendredi le chef de la police provinciale, Qadir Gul Zadran.
 selon l'officiel, les combattants talibans ont tendu dans la nuit de jeudi à vendredi une embuscade dans un village du district d'Ahmadabad, laissant deux policiers locaux tués.

La police leur a riposté et tué des combattants armés, a noté l'officiel sans avoir donné un nombre spécifique.

La police locale est la police communautaire établie il y a des années pour défendre les villages et les régions rurales où la présence des forces gouvernementales est faible.