تقي زاده

تقي زاده

Tout en condamnant fermement l’action illégale, anti-humaine et anti-paix du régime sioniste qui a attaqué le territoire qatari pour assassiner les dirigeants de la Résistance palestinienne, le président iranien a déclaré que cet acte terroriste reflète cette réalité que le régime sioniste ne reconnait aucune limite pour ces crimes et meurtres et qu’il sabote tout effort pour la diplomatie.  

Massoud Pezeshkian a publié une déclaration condamnant l’agression du régime sioniste contre le territoire qatari et a déclaré : « Les Nations Unies, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et d’autres institutions internationales devraient réagir immédiatement, de manière décisive et pratique à cette agression flagrante ; une paix durable dans la région n’est possible qu’en mettant fin à l’occupation et à l’agression. »

Le texte de cette annonce stipule : « Aujourd’hui, le régime sioniste a une fois de plus commis un acte criminel, alors que la communauté internationale a opté pour le silence. En attaquant le territoire qatari et ciblant les dirigeants de la Résistance palestinienne, il a non seulement violé le droit international et les principes humanitaires, mais a également fait de la paix et de la stabilité de la région la cible de son agression flagrante. Cet acte terroriste reflète le fait que le régime sioniste ne reconnaît aucune frontière à ses crimes et ses assassinats et, d’autre part, il anéantit tout effort diplomatique. »

 

L’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont finalisé leur nouvel accord sur les interactions sur la nouvelle situation qui prévaut après les agressions militaires illégales des États-Unis et du régime israélien contre les installations nucléaires pacifiques de la République islamique d’Iran.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï a annoncé la nouvelle et a fait état d’une conférence de presse du chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, à ce sujet, mardi soir.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, se sont rencontrés mardi au Caire, capitale de l’Égypte, et se sont entretenus de la nouvelle instruction portant sur la coopération entre Téhéran et l’AIEA.

 

Les récentes frappes aériennes israéliennes visant le siège du mouvement de résistance palestinien Hamas à Doha, la capitale du Qatar, ont provoqué une vague de condamnations à l’échelle internationale. De nombreux observateurs et responsables politiques ont qualifié ces actions de « grave violation du droit international », et d’atteinte inacceptable à la souveraineté du Qatar.

Dans un communiqué diffusé, mardi 9 septembre, le mouvement de résistance palestinien Jihad islamique a exprimé son indignation face à cette attaque, dénonçant le ciblage d’une réunion de hauts responsables du Hamas comme un « acte totalement criminel ». Selon le Jihad islamique, cet acte d’agression ne respecte ni les normes humanitaires ni les lois internationales les plus fondamentales.

Le mouvement de résistance palestinien a également qualifié cette attaque d’« odieuse », affirmant qu’elle témoigne de l’intention d’Israël à poursuivre sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien. Le Jihad islamique a averti que de telles actions représentent une menace sérieuse qui ne peut être ignorée, exacerbant les tensions déjà présentes dans la région.

Le Jihad islamique a tenu l’administration du président américain Donald Trump pour responsable d’avoir permis au régime d’agir sans retenue.

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï a qualifié ce mardi 9 septembre l’attaque du régime sioniste contre Doha d’« acte extrêmement dangereux et criminel », constituant une violation flagrante du droit international et de la souveraineté nationale du Qatar.

Cette déclaration fait suite à plusieurs explosions qui ont secoué la capitale qatarie dans l’après-midi, attaques que l’armée israélienne a revendiquées dans un communiqué officiel, sous le prétexte que des dirigeants du mouvement de résistance palestinien Hamas se trouvaient en territoire qatari.

 

Les présidents iranien et vénézuélien ont convenu que « l’unité nationale » et la solidarité sont la clé pour résister à l’intervention étrangère et préserver la souveraineté nationale face aux actions provocatrices des États-Unis contre Caracas.

Lors d’une conversation téléphonique lundi, le président iranien Massoud Pezeshkian et son homologue vénézuélien Nicolas Maduro ont échangé leurs points de vue sur les derniers développements régionaux et internationaux, ainsi que sur les stratégies visant à élargir et à développer les relations bilatérales.

Le président Pezeshkian a exprimé sa satisfaction quant au rapport de Maduro sur la cohésion nationale établie dans le pays, notant que l’expérience de l’Iran lors de l’agression américano-israélienne a montré que « l’unité nationale et la solidarité interne » ont vaincu les agresseurs.

« Tant que cette unité sera maintenue, aucune puissance étrangère ne pourra nuire à nos pays », a-t-il ajouté.

Des avions de guerre israéliens ont lancé des frappes aériennes sur le siège du mouvement de résistance du Hamas dans la capitale qatarie, Doha, dans ce que les médias israéliens ont décrit comme une « opération d’assassinat ».

Les frappes aériennes ont eu lieu alors que les dirigeants du Hamas se seraient réunis pour discuter de la dernière proposition américaine de cessez-le-feu à Gaza. On ne dispose pas encore de détails sur l'étendue des dégâts ni sur le nombre de victimes.

L’armée israélienne a publié un communiqué confirmant qu’elle avait mené ce qu’elle a appelé « une frappe précise » ciblant les hauts dirigeants du Hamas.

Une source du Hamas a déclaré à Al Jazeera que les dirigeants du mouvement de résistance ont été pris pour cible à Doha alors qu’ils discutaient de la proposition du président américain d’un cessez-le-feu à Gaza.

L’attaque survient deux jours après que Donald Trump a appelé le Hamas à accepter sa proposition, lançant ce qu’il a appelé son « dernier avertissement » au mouvement palestinien.

« J’ai averti le Hamas des conséquences d’un refus. C’est mon dernier avertissement, il n’y en aura pas d’autre ! » a déclaré Trump dans un message publié dimanche sur sa plateforme Truth Social.

Le Hamas a déclaré dimanche avoir reçu de la part des États-Unis, par l'intermédiaire de médiateurs, de nouvelles idées sur la manière de parvenir à un cessez-le-feu.

Le mouvement avait déclaré qu'il accueillerait favorablement toute nouvelle initiative visant à mettre fin à l'agression israélienne.

Israël lance des frappes « sans précédent » en toute « impunité » 

Le ministre israélien des Finances qualifie l'attaque de Doha de « décision correcte ». Le responsable israélien d'extrême droite Bezalel Smotrich a salué l'attaque visant la direction du Hamas, la qualifiant de « bonne décision ».

« Les terroristes n’ont pas et n’auront pas d’immunité contre le bras long d’Israël, où que ce soit dans le monde », a déclaré Smotrich dans un message publié sur les réseaux sociaux.

Un haut responsable israélien a déclaré à la chaîne 13 que le chef du Hamas, Khalil al-Hayya, et Zaher Jabarin, président du Bureau politique du Hamas en Cisjordanie, étaient présents à la réunion lorsque l'attentat a été commis.

Des rapports suggèrent également que le chef de longue date du Hamas, Khaled Mashaal, qu'Israël a tenté d'assassiner en Jordanie en 1997, était également présent à la réunion.

Un responsable israélien anonyme a déclaré à la chaîne israélienne Channel 12 que le président Trump avait donné le feu vert à la frappe israélienne sur Doha. 

Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a confirmé mardi que le régime avait accepté la nouvelle proposition de Trump concernant la libération des captifs et un cessez-le-feu à Gaza.

« La guerre à Gaza peut prendre fin demain », a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse en Croatie.

Le Qatar condamne une « attaque lâche » 

Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a condamné « l'attaque lâche israélienne » contre le siège du Hamas à Doha, la qualifiant de violation du droit international et de menace pour la sécurité du Qatar. 

« L'État du Qatar confirme qu'il ne tolérera aucune action portant atteinte à sa sécurité ou à sa souveraineté », a-t-il déclaré. « Des enquêtes sont en cours au plus haut niveau et de plus amples détails seront annoncés dès qu'ils seront disponibles. »

Israël a bombardé six pays arabes au cours du mois dernier

Les frappes militaires israéliennes visant Doha soulignent la campagne militaire toujours plus étendue d'Israël dans la région.

Au cours des dernières semaines, Israël a bombardé quotidiennement Gaza en Palestine et a également mené régulièrement des frappes au Liban, en Syrie et au Yémen.

Hier, un drone israélien présumé a également ciblé une flottille humanitaire à destination de Gaza amarrée en Tunisie.

Des têtes de cochon ont été retrouvées dans la nuit de lundi à mardi devant plusieurs mosquées situées en région parisienne, suscitant une vive émotion au sein de la communauté musulmane et une réaction rapide des autorités.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a confirmé que les faits concernent plusieurs lieux de culte musulmans à Paris intra-muros, ainsi qu’à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Montrouge et Malakoff (Hauts-de-Seine). Une enquête a été ouverte pour « provocation à la haine aggravée par la discrimination en raison de l’appartenance à une race ou religion », et confiée à la brigade criminelle de la préfecture de police.

Dans au moins un des cas, le mot « Macron » était inscrit à l’encre bleue sur la tête d’un porc, selon une source policière.

« C’est le choc et l’écœurement », a réagi Najet Benali, rectrice de la mosquée Javel à Paris. Elle a exprimé sa profonde inquiétude quant à la répétition d’actes visant à intimider ou stigmatiser les fidèles. Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, a lui aussi dénoncé « une nouvelle et triste étape dans la montée de la haine antimusulmane » et a appelé à une prise de conscience collective.

 

À la veille de l’heureux anniversaire de la naissance du vénéré Prophète de l’Islam (que la paix soit sur lui et sur sa descendance), et de l’Imam Ja'far Sadiq (bénit soit-il), le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a accordé des grâces ou des réductions de peine à un certain nombre de prisonniers iraniens.

La décision, prise le mardi 9 septembre, fait suite à une demande du chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni-Ejei, et concerne des détenus éligibles à une libération conditionnelle ou à une réduction de peine.

Les détenus avaient été condamnés par les tribunaux publics et ceux de la Révolution islamique, par l’Organisation judiciaire des forces armées et par l’Organisation des sanctions discrétionnaires de l’État.

La lettre officielle émanant du chef du pouvoir judiciaire établit des critères d’éligibilité rigoureux. Selon la lettre :

  • Les verdicts définitifs doivent avoir été rendus avant le 10 septembre et au moins cinq ans doivent s’être écoulés depuis la décision judiciaire finale.
  • Les peines ne doivent pas avoir été exécutées pour des motifs spécifiques excluant la clémence.
  • Les prisonniers ne doivent pas avoir pris position contre les intérêts de la République islamique, porté atteinte à la sécurité nationale ou agi contre l’unité nationale.
  • Les prisonniers souffrant de maladies graves ou incurables sont également éligibles, à condition que leur état de santé soit confirmé par l’Organisation iranienne de médecine légale.

Le Leader de la Révolution islamique exerce régulièrement son droit de grâce à l’occasion des fêtes religieuses importantes, suivant les dispositions de l’article 110 de la Constitution iranienne. Ce texte fondamental accorde en effet au Leader le pouvoir de gracier ou de réduire les peines des condamnés, sur recommandation formelle du chef du pouvoir judiciaire.

La clémence ne s’applique toutefois pas à tous les types de prisonniers, notamment ceux qui ont été condamnés pour leur rôle dans la lutte armée contre le pays, le trafic de drogue armé ou organisé, le viol, le vol à main armée, la contrebande d’armes, l’enlèvement, la corruption et le détournement de fonds.

 

La flottille en route vers Gaza pour acheminer de l'aide humanitaire a affirmé, dans la nuit de lundi à mardi, qu'un de ses bateaux a été touché par un drone au large de Tunis. L'équipage fait état de dégâts matériels et dénonce « des actes d'agression visant à faire dérailler (sa) mission ». 

Le bateau « a été frappé par un drone dans les eaux tunisiennes », a écrit sur Instagram la « Global Sumud Flotilla », qui a pris la mer avec des militants et de l'aide humanitaire pour le territoire palestinien assiégé.

Elle a partagé une vidéo provenant d’une caméra de surveillance du bateau, sur laquelle on entend un vrombissement. Puis on peut voir un militant lever les yeux, s’exclamer et reculer avant qu’une explosion ne se fasse entendre. Un éclair de lumière illumine ensuite la zone.

 

Le ministère iranien des Affaires étrangères a catégoriquement rejeté les allégations contenues dans le communiqué final de la récente réunion de la Ligue arabe, affirmant la souveraineté indiscutable de la République islamique d’Iran sur les trois îles du golfe Persique.

« Le ministère iranien des Affaires étrangères réaffirme, une fois de plus, la souveraineté incontestable de l’Iran sur les trois îles iraniennes d’Abou Moussa, de la Grande Tomb et de la Petite Tomb, qui sont des parties inséparables du territoire national iranien », indique un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères, publié mardi.