
تقي زاده
Tafssir de la Sourate al-Kahf, La caverne,(13:25)
(18 : 25) *Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cent ans et ils en ajoutèrent neuf [années]*
Ce verset élucide combien de temps ils sont restés endormis dans la caverne. Ce séjour est ce qui est entendu dans les versets relatant l’histoire. La durée de leur séjour a été évoquée de manière vague dans les versets initiaux : « *Alors, Nous avons frappé de surdité leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années.* »
Cela est confirmé par ce qui suit : « *Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là* » et « *Récite ce qui t’a été révélé du Livre* » suivi de « *Dis : « La vérité émane de votre Seigneur* » », couplé au fait qu’Il ne mentionne pas d’autres chiffres.
Il ne faut pas prêter attention à l’opinion selon laquelle la clause « *ils demeurèrent dans leur caverne* » est une citation des Gens du Livre, alors que « *Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là* » est une réponse à ces derniers.
De même, on ne doit pas prêter attention à l’opinion selon laquelle « *ils demeurèrent dans leur caverne trois cent ans et ils en ajoutèrent neuf [années]* » est une allusion à l’opinion des Gens du Livre, le pronom renvoyant à eux ; ce qui signifierait que les Gens du Livre ont ajouté neuf ans au nombre réel, et ensuite, « *Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là* » est une réponse à cela.
Ce que rapportent les Gens du Livre, c’est que les Compagnons de la Caverne sont restés deux cents ans ou moins, et non trois cent neuf, ou même trois cents.
_Sinīne_ (années) n’est pas un complément spécifiant le nombre. Sinon, le verset aurait dit _thalatha miʾatin sana_ (lit. trois cents « année » au lieu de trois cents « années »)1. En fait, il est mis en apposition à _thalāthamiʾatin_ (trois cents). Il y a dans la formulation une similarité avec la forme indéterminée _sinīna ʿadadan_ (pendant de nombreuses années) dans les versets initiaux.
Le but de remplacer sana (année) par _sinīne_ (années) est peut-être de montrer qu’ils restèrent longtemps (de notre point de vue). Ainsi, dire « *et [certains] en ajoutèrent neuf [années]* » implique une juxtaposition comme pour dire : « et ils restèrent dans leur grotte trois cents ans qui parurent si longs que certains en ajoutèrent neuf autres. » Cela ne contredit pas ce qui a été expliqué auparavant concernant _sinīna ʿadadan_ (un nombre limité ou précis d’années) qui a été mentionné pour montrer combien les années étaient peu nombreuses car l’objectif derrière chacune des deux parties est différent. Dans la partie précédente, il s’agissait de nier que le signe divin dans la caverne avait quelque chose d’extraordinaire par rapport au signe divin consistant à faire de tout ce qui est sur terre un embellissement de celle-ci. Il était donc plus adéquat de souligner la brièveté de la durée de leur séjour. Cependant, dans cette partie, l’objectif est de montrer que leur séjour dans la caverne était l’un de Ses signes et constituait une preuve contre ceux qui niaient la résurrection ; il est donc plus approprié de décrire la période comme longue. La durée de leur séjour peut être décrite des deux manières (courte ou longue) selon le point de vue adopté : elle est dérisoire du point de vue de Dieu mais longue du nôtre.
Ajouter neuf ans à trois cents ans (la durée de leur séjour) donne comme résultat qu’ils sont restés dans leur caverne trois cents années solaires, car la différence entre trois cents années solaires et trois cents années lunaires est d’environ neuf ans. Il ne doit faire aucun doute que le verset désigne les années lunaires par _sinīne_ (années) car une _sana_ (année) dans la convention Coranique est une année lunaire composée des mois qui commencent avec la nouvelle lune. Ce sont les mois qui comptent dans la sharia islamique.
(18 : 26) *Dis : « Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là. À Lui appartient le secret des cieux et de la terre. Comme Il est Voyant et Audient ! Ils n’ont aucun allié en dehors de Lui et Il n’associe personne à Son commandement. »*
Il s’agit de la suite de l’histoire des Compagnons de la Caverne. Elle fait référence aux différends entre les gens sur la question et au fait que ce que Dieu a raconté de leur histoire est la vérité, sur laquelle il n’y a aucun doute.
« *Dis : « Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là* » suggère que les gens n’étaient pas certains de la durée de leur séjour dans la caverne (d’après les versets précédents) et le Prophète (s) a reçu l’instruction de discuter de la question en s’appuyant sur le savoir de Dieu – qu’Il les connaît (et leur situation) mieux que quiconque.
« *À Lui (_lahou_) appartient le secret des cieux et de la terre* » énonce l’idée qu’Il sait mieux combien de temps ils sont demeurés là. « *_Lahou_ (à Lui)* » indique une possession exclusive. Cela signifie qu’à Lui seul appartient ce qui est invisible, dans les cieux et sur Terre, rien ne Lui échappe même si cela échappe aux cieux et à la Terre, car il possède l’invisible dans le sens propre du verbe « posséder ». Il a la vue et l’ouïe parfaites et sait donc mieux que quiconque combien de temps ils sont restés – ce qui relève de l’invisible.
« *Comme Il est Voyant (_abṣar_) et Audient (_asmiʿ_) !* » est une exclamative qui souligne combien Sa vue et Son ouïe sont parfaites ! Elle complète le raisonnement comme pour dire : « Comment pourrait-Il ne pas savoir mieux combien de temps ils sont restés, alors qu’Il les a placés dans l’invisibilité et qu’à Lui appartient l’invisible, et qu’Il a vu leur situation et entendu ce qu’ils disaient ? »
Certains disent que « *_lahou_ (à Lui)* » indique que Dieu seul sait ; c’est-à-dire que l’invisible Lui appartient en termes de savoir. Cela prouve qu’Il connaît toutes les autres créations (celles qui ne sont pas invisibles) puisque, si nous reconnaissons qu’Il a connaissance de l’invisible, il ne fait plus de doute qu’Il a connaissance de tout le reste.
*Remarque* : Cela n’est pas correct car les mots « *Comme Il est Voyant et Audient !* », ainsi que nous l’avons expliqué ci-dessus, visent très probablement quelque chose de nouveau et ne soulignent pas quelque chose de déjà dit. De même, le sens littéral de _lahou_ désigne une possession complète, et pas seulement le savoir.
La phrase « *Ils n’ont aucun maître en dehors de Lui et Il n’associe personne à Son commandement* » rejette l’idée que quiconque d’autre que Dieu exerce une tutelle sur eux. La tutelle comprend à la fois la tutelle indépendante et la tutelle dépendante, c’est-à-dire la tutelle indépendante de Dieu ou la tutelle déléguée par Dieu à quelqu’un d’autre.
Parce qu’un verbe (« associer ») est utilisé au lieu d’un adjectif, la deuxième phrase (« *Il n’associe personne...* ») indique, par sa construction, que la première partie de la phrase nie également que quelqu’un d’autre que Lui a la tutelle, que ce soit de manière indépendante ou par délégation (c’est-à-dire que le tuteur gérerait leurs affaires indépendamment de Dieu ou que la responsabilité aurait été confiée au tuteur).
La deuxième partie de la phrase rejette l’idée que Dieu ait fait de qui que ce soit un associé dans le commandement ou le jugement de telle manière que Dieu serait son Maître et lui déléguerait les affaires et la gouvernance, à la manière des dirigeants qui nomment des gouverneurs et des commissaires dans divers domaines pour s’occuper directement de la gouvernance à l’insu des dirigeants.
Cette phrase peut être interprétée comme suit : « Comment pourrait-Il ne pas savoir mieux combien de temps ils sont restés si Lui Seul est leur Tuteur et qu’Il prononce Lui-même un jugement à leur égard ? » Le pronom « *ils* » dans _lahoum_ (« *ils n’ont* ») fait référence aux Compagnons de la Caverne ou à tout ce qui se trouve dans les cieux et sur Terre, ainsi que nous le comprenons à partir de la phrase précédente qui place les êtres humains rationnels avant tout ce qui se trouve dans les cieux et sur Terre.
Les trois interprétations ont été présentées par ordre de pertinence, la première étant la meilleure.
Ainsi, le verset comprend deux preuves que Dieu sait mieux combien de temps ils sont restés dans la caverne. La première s’applique aussi bien aux Compagnons de la Caverne qu’à tout le reste : « *À Lui appartient le secret des cieux et de la terre. Comme Il est Voyant et Audient !* » Il est donc le mieux placé pour savoir tout, y compris combien de temps les Compagnons de la Caverne sont restés. La deuxième ne s’applique qu’à eux : « *Ils n’ont aucun maître en dehors de Lui* », car Dieu est leur Tuteur, directement Responsable du jugement porté sur eux. Alors comment ne pourrait-Il pas savoir mieux que quiconque ? Ces deux phrases sont séparées et non reliées par une conjonction car leur but est différent.
*EXAMINER LES NARRATIONS*
À propos du verset « *Penses-tu que les gens de la Caverne…* » (18 : 9), _Tafssīr al-Qoummī_ dit que cela signifie :
« Nous vous avons apporté des signes plus étonnants que cela. Il s’agissait de jeunes qui ont vécu entre l’époque de Jésus, fils de Maryam et celle de Mouhammad (s). L’inscription consistait en deux plaques de cuivre qui étaient _marqoūm_, c’est-à-dire qu’y était inscrit le récit des jeunes, comment ils se sont soumis à Dieu, ce que le roi Dèce voulait d’eux et ce qui leur est arrivé. »
Le même ouvrage (_Tafssīr al-Qoummī_) dit :
« Mon père m’a dit sous l’autorité d’Ibn Abī ʿOumayr sous l’autorité d’Aboū Basṣīr sous l’autorité d’Aboū ʿAbdillāh :
La raison pour laquelle la Sourate al-Kahf a été révélée est la suivante : Les Koraïchites envoyèrent trois personnes à Najrān: al-Naḍr b. al-Ḥārith b. Kaldah, ʿOuqbah b. Abī Mouʿīt, et al-ʿĀs b. Wāʾil al-Sahmī afin qu’ils apprennent des juifs ce qu’ils devraient demander au Messager de Dieu (s). Ils se rendirent donc à Najrān où ils rencontrèrent des rabbins qui leur dirent : « Posez-lui trois questions ; s’il répond conformément à ce que nous disons, c’est qu’il dit la vérité. Puis, posez-lui une seule question. S’il déclare en connaître la réponse, c’est qu’il ment. »
Ils demandèrent : « Quelles sont ces questions ? »
Les rabbins répondirent : « Interrogez-le sur les jeunes de l’ère précédente qui étaient partis, s’étaient éloignés et s’étaient endormis. Combien de temps sont-ils restés endormis avant de se réveiller ? Combien étaient-ils ? Qui d’autre était avec eux ? Quelle était leur histoire ? Interrogez-le à propos de Moïse lorsque Dieu lui ordonna de suivre l’érudit pour apprendre de lui. Qui était-ce ? Comment est-ce qu’il l’a suivi ? Quelle était son histoire avec lui ? Demandez-lui de vous parler de celui qui s’est mis en route là où le soleil se couche et se lève jusqu’à ce qu’il atteigne la barrière de Gog (_Yajouj_) et Magog (_Majouj_). Qui était-il ? Quelle était son histoire ? »
Ils donnèrent ensuite les réponses à ces trois questions, en disant : « S’il répond comme nous, il dit la vérité, mais s’il dit autre chose, ne le croyez pas. »
Ils demandèrent : « Quelle est la quatrième question ? »
Ils répondirent : « Demandez-lui quand aura lieu l’Heure. S’il dit en avoir connaissance, c’est qu’il ment, car nul autre que Dieu, le Tout Puissant ne sait quand aura lieu l’Heure. »
Ils retournèrent à La Mecque et se retrouvèrent face à Aboū Ṭālib et lui dirent : « Aboū Ṭālib, votre neveu dit recevoir des révélations du ciel. Nous lui poserons trois questions ; s’il parvient à répondre, nous saurons qu’il dit la vérité, mais s’il ne répond pas, nous saurons qu’il ment. »
Aboū Ṭālib répondit : « Demandez-lui ce qui vous plaira. »
Ils lui posèrent donc les trois questions.
Le Messager de Dieu (s) répondit : « Je vous répondrai demain sans faute. »
Là-dessus, le Prophète (s) ne reçut aucune révélation durant quarante jours au point que le Prophète (s) était inquiet et que ses compagnons qui avaient cru en lui avaient des doutes. Les Koraïchites se réjouissaient et se moquaient d’eux, et Aboū Ṭālib était attristé.
Puis, quarante jours plus tard, la Sourate al-Kahf fut révélée et le Messager de Dieu (s) dit : « Gabriel, tu en as mis du temps. »
Il répondit : « Nous ne pouvons révéler qu’avec la permission de Dieu. »
*Ensuite, Dieu révéla : « Penses-tu, ô Mouhammad, que les gens de la Caverne et de l’Inscription ont constitué une merveille parmi Nos Signes ? » Il raconta ensuite leur histoire : « Quand les jeunes se furent réfugiés dans la caverne, ils dirent : « Ô notre Seigneur ! Donne-nous de Ta part une miséricorde ; et assure-nous la droiture dans tout ce qui nous concerne. » »*
À suivre inshaAllah ?
Source : Tafssir-e-Mizan, Allamah Tabataba’i
Traduit par l’équipe Shia974 ✨
Le Hezbollah frappe un avant-poste militaire israélien en solidarité avec Gaza
Le mouvement de résistance libanais Hezbollah a poursuivi ses frappes contre les positions militaires israéliennes dans le flanc nord des territoires occupés en 1948, en soutien aux Palestiniens au milieu de la guerre sanglante d’Israël contre la bande de Gaza assiégée.
Citant le communiqué du Hezbollah, la chaîne d’information libanaise en langue arabe Al-Mayadeen a rapporté que la Résistance libanaise a visé, le samedi 6 avril, un rassemblement de soldats israéliens à proximité du site de Ramia avec une salve d’obus d’artillerie.
Cette opération a eu lieu en soutien à la population de la bande de Gaza et à sa résistance courageuse face aux frappes aériennes et terrestres du régime israélien, selon le communiqué du Hezbollah.
Par ailleurs, l’Agence nationale de presse officielle libanaise a déclaré que la frappe israélienne du vendredi 5 avril sur la ville frontalière d’Aita al-Chaab, située dans le sud du Liban, a entraîné le martyre de deux personnes et la blessure d’une autre.
Le monde sera bientôt témoin de l’anéantissement du régime sioniste (président iranien )
Le président iranien a remercié la nation iranienne pour sa présence épique aux marches grandioses de la Journée mondiale de Qods à travers le pays affirmant que le mouvement mondial contre les atrocités du régime israélien atteindra certainement à son apogée avec l'anéantissement du régime sioniste.
« Aujourd'hui, grâce au zèle et au courage dont font preuve des Palestiniens, il est devenu clair pour tout le monde que le palais de papier du sionisme est plus faible qu'une toile d'araignée », a ponctué le président iranien, Ebrahim Raïssi. « La présence épique et estimable des gens à la marche de la Journée mondiale de Qods adresse un message très clair à l’arrogance mondiale. »
La Journée mondiale de Qods est célébrée chaque année le dernier vendredi du mois béni du Ramadan, à l'initiative du défunt fondateur de la République islamique, l’imam Khomeini, en août 1979, pour inciter les musulmans du monde entier à s’unir contre le régime sioniste et à soutenir la cause palestinienne.
Ce vendredi 5 avril, des millions de personnes en Iran et partout dans le monde se sont rassemblées pour célébrer cet événement alors que la guerre génocidaire du régime sioniste contre la bande de Gaza se poursuit. Elle a jusqu'à présent fait plus de 33 000 morts palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Général Bagheri: Le régime sioniste est sur le point de s'effondrer
Selon le chef d'état-major des forces armées, les États-Unis et les autres pays arrogants doivent savoir que le régime sioniste est sur le point de s'effondrer.
Lors de la cérémonie de funérailles du haut commandant de la Force Qods, Mohammad Reza Zahedi, à Ispahan, le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Bagheri a rappelé que « le martyr Zahedi a sacrifié sa vie pour la Révolution islamique après 43 ans ».
« Le martyr Zahedi, comme d'autres martyrs de la province d’Ispahan […], était toujours présents sur le champ de bataille. Nous assistons aux funérailles d'un martyr qui était proche des martyrs Qassem Soleimani, Emad Mughniyeh, Hossein Hamdani et autres martyrs du front de la Résistance », a-t-il affirmé.
Iran: les forces de sécurité ont arrêté un haut membre de Daech
Les forces de sécurité iraniennes ont réussi à identifier et à arrêter un haut membre du groupe terroriste Daech dans la province centrale d’Alborz, près de la capitale Téhéran.
Le porte-parole de la police, le général Saeed Montazer al-Mahdi, a annoncé ce samedi 6 avril que le terroriste en question, nommé Mohammed Zakir, mieux connu sous le pseudonyme de Ramesh, a été capturé dans le district de Mahdasht de la ville de Karaj, au terme d'opérations complexes menées par la division antiterroriste de la République islamique d'Iran (SAFA) et grâce à des renseignements fournis par un citoyen.
Deux autres terroristes ont été capturés dans deux localisations différentes.
Les trois terroristes envisageaient de commettre des attentats à la bombe à l'occasion de l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois sacré de jeûne musulman du Ramadan, a indiqué Montazer-al-Mahdi. Huit individus qui accompagnaient les terroristes ont également été interpellés.
Cyberattaque majeure contre le ministère israélien de la Justice
Le ministère israélien de la Justice a annoncé, le vendredi 5 avril, qu'il enquêtait sur un « cyber-incident » après que des pirates informatiques protestant contre la guerre à Gaza ont déclaré avoir réussi à pirater les serveurs du ministère et à récupérer des centaines de gigaoctets de données.
« Depuis le matin, des experts du ministère et d'ailleurs se penchent sur l'incident et ses implications », a tweeté le ministère, le vendredi 5 avril.
« La portée des documents est toujours à l'étude et il faudra du temps pour examiner le contenu et la portée des documents qui ont été divulgués ainsi que leurs sources. »
Des familles des captifs israéliens manifestent devant l’ambassade du Qatar à New York
Des familles des captifs israéliens détenus dans la bande de Gaza se sont rassemblées devant l’ambassade du Qatar à New York, appelant Doha à aider à la libération des captifs, a rapporté l’agence de presse palestinienne, Sama.
Vu l’indignation croissante face au refus du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’accepter un accord visant à mettre fin aux hostilités à Gaza et à libérer les captifs israéliens, des familles des captifs se sont rassemblées, le vendredi 5 avril, devant l’ambassade du Qatar à New York aux États-Unis. Elles ont appelé Doha qui joue un rôle de médiateur dans les négociations entre les deux parties du conflit, à aider à la libération de leurs proches.
Selon le rapport, les manifestants ont appelé à « aider à la réalisation de l’accord [de l’échange des captifs] ».
Israël a lancé une guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené l'opération-surprise Tempête d'Al-Aqsa contre le régime usurpateur en représailles à des décennies d'atrocités contre le peuple palestinien.
Après 45 jours de guerre dans la bande de Gaza, une trêve temporaire a été conclue le 22 novembre dernier, permettant l'échanges de plusieurs prisonniers. Le Hamas a conditionné la libération de tous les captifs à la cessation de la guerre à Gaza.
Cependant, Netanyahu rejette tout accord avec le Hamas pour la libération des captifs. Il a encore rejeté les conditions présentées par le Hamas pour mettre fin au conflit.
L’Iran appelle le Conseil de sécurité à condamner l’attaque terroriste dans le sud-est
L'ambassadeur permanent de l'Iran auprès des Nations unies, Amir-Saeed Iravani, a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à condamner fermement une série d'attaques terroristes coordonnées dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, au sud-est du pays, et à adopter des mesures conformément à ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme.
Dans une lettre adressée, le vendredi 5 avril, au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et à la présidente tournante du Conseil de sécurité Vanessa Frazier, M. Iravani a écrit que les récentes attaques terroristes « répréhensibles et lâches » ont eu lieu seulement deux jours après une frappe aérienne israélienne contre la section consulaire de l'ambassade d'Iran en Syrie.
Le groupe terroriste Jaish al-Adl, parrainé par certains pays étrangers, a mené une série d'attaques terroristes coordonnées dans les dernières heures du mercredi 3 avril dans les villes de Chabahar et Rask de la province du Sistan-et-Balouchestan, avec l'intention de porter atteinte à la paix et à la stabilité. Les assaillants ont ciblé cinq installations publiques importantes, des bases militaires et des centres de contrôle de sécurité. Ils ont pris en otage des civils.
Moscou rejette l'allégation de Macron selon laquelle la Russie cherche à perturber les JO de Paris
Moscou a rejeté les allégations du président français Emmanuel Macron qui a dit n'avoir « aucun doute » que la Russie cible l'organisation des Jeux Olympiques, « y compris en termes informationnels », en laissant entendre que Paris ne serait pas prêt.
« Il s’agit d’accusations totalement infondées », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assurant que celles-ci « ne sont jamais étayées de preuves ». « Un tel comportement est absolument inacceptable », a-t-il poursuivi.
Peskov a également rejeté les allégations du ministre tchèque des Transports, Martin Kupka, selon lesquelles la Russie a tenté de perturber les réseaux ferroviaires de l'UE en recourant à des pirates informatiques.
« Ce sont des accusations absolument infondées, tant dans le premier que dans le deuxième cas », a-t-il noté. Et de poursuivre : « Elles sont souvent entendues, mais elles ne sont jamais étayées par aucune preuve ou d'argumentation adéquate. Nous n'acceptons absolument pas de telles accusations. »
Les tensions se sont accrues entre Moscou et les pays de l’UE à cause d’une guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie en Ukraine.
Peskov a déclaré jeudi que l'OTAN continue de remplir des fonctions qui ne contribuent pas à la sécurité, mais qui sont plutôt déstabilisatrices.
« Les relations ont régressé au niveau d'une confrontation directe », a déclaré Peskov aux journalistes alors que l'OTAN célébrait le 75e anniversaire de sa création lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres à Bruxelles.
Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde à plusieurs reprises l’OTAN contre une intervention directe en Ukraine, soulignant qu’en fournissant des armes et une formation à Kiev, l’Occident devient effectivement un participant au conflit.
Journée mondiale de Qods : des millions de personnes défilent dans les rues pour condamner le génocide à Gaza et soutenir les Palestiniens
Des millions de personnes en Iran et dans le monde ont battu le pavé à l’occasion de la Journée mondiale de Qods qui a lieu chaque année le dernier vendredi du mois béni du Ramadan, manière d’exprimer leur solidarité avec les Palestiniens et condamner les atrocités israéliennes à leur égard.
Issus de différents horizons et de diverses couches sociales, les manifestants téhéranais brandissaient les drapeaux iraniens et palestiniens ainsi que des banderoles sur lesquelles étaient libellés : « Palestine libre » et « Qods doit être libérée ».
Le général de brigade Ramezan Sharif, porte-parole du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et directeur général du quartier général de l'Intifada à Téhéran, a affirmé que des rassemblements pro-palestiniens étaient organisés dans plus de 2 000 endroits à travers Iran.
Un cortège funèbre des martyrs de la frappe aérienne israélienne contre la section consulaire de l'ambassade iranienne dans le quartier de Mezzeh à Damas a également eu lieu à Téhéran lors de la marche grandiose de la Journée mondiale de Qods.