تقي زاده

تقي زاده

Le Monde a écrit dans un article qu’Israël avait délibérément diffusé des informations trompeuses après l’opération-surprise du Hamas du 7 octobre.

Après l’opération Tempête d’Al-Aqsa le 7 octobre dernier, les comptes israéliens ont largement commencé à créer de faux récits et à répandre des rumeurs sur des « crimes des forces d’Izzedin al-Qassam » ; l’une des rumeurs les plus importantes, celle de « la décapitation de 40 enfants » par les forces du Hamas, a défrayé la chronique. Et ce, à tel point que même le président américain Joe Biden a répété ce mensonge dans un discours lors d’une réunion des responsables juifs à la Maison Blanche et a même prétendu qu’il avait vu les photos de cette décapitation.

Le porte-parole de la Maison Blanche a toutefois tenté de rectifier les dires de Biden déclarant que ceux-ci étaient fondés sur les rapports des médias et qu’il n’avait pas vu ou confirmé ces images par lui-même.

Lundi 1er avril, le régime israélien a confirmé sa réputation d'« entité voyou » en menant une frappe aérienne contre la section des affaires consulaires de l'ambassade iranienne à Damas.

L’agression aérienne a tué de nombreux conseillers militaires iraniens, dont un haut commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Mohammad Reza Zahedi et son adjoint Mohammad Hadi Haji Rahimi, entre autres.

La frappe de missile était de nature totalement illégitime et en violation totale de la souveraineté de la Syrie, des conventions internationales, dont la Convention de Vienne et la Charte des Nations unies – perçue comme un acte de guerre formel puisque le consulat est considéré comme un territoire iranien.

Beaucoup ont estimé à juste titre que cet acte d’agression lâche du régime israélien fait partie d’un complot plus vaste et plus sinistre, car il n’aurait pas pu se produire sans la connaissance ou l’approbation de l’allié de tous les temps et partenaire dans le crime d’Israël – les États-Unis.

Le régime israélien entre maintenant dans son sixième mois de tentatives infructueuses d’éliminer le mouvement de Résistance islamique de la Palestine, le Hamas siégé à Gaza et de libérer les captifs. Le régime de Tel Aviv a tué au moins 33 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes.

L’opération du 7 octobre lancée par le Hamas a effectivement démystifié l’erreur de l’invincibilité de l’armée et des services de renseignement israéliens. Chaque jour, les combattants du Hamas détruisent des chars et des armements israéliens sophistiqués – et conservent toujours la capacité de lancer des roquettes sur les colonies de peuplement depuis le nord de Gaza – où Israël prétend avoir liquidé toutes les cellules du Hamas.

À leur grande consternation, le Hamas est vivant et se porte bien. Il n’a fait que gagner en force et en conviction, tout comme d’autres groupes de résistance palestinienne dans la bande assiégée.

En fait, pas un seul groupe de résistance palestinien à Gaza ou en Cisjordanie occupée n’a été éliminé ou affaibli au cours des six derniers mois. Tous ces groupes mettent en ligne quotidiennement des vidéos sur leurs opérations couronnées de succès.

Tout ce qu'Israël a montré depuis le 7 octobre, c'est son véritable visage génocidaire - tuant plus de 32 000 Palestiniens, ce qui l'a amené devant la Cour internationale de Justice à La Haye, ainsi qu'un édifice en ruine à l'intérieur des territoires occupés avec des millions de personnes manifestant régulièrement contre un régime en agonie et en désintégration.

Ajoutez à cela l’impopularité sans précédent du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu – qui fait face chaque jour à des appels croissants à l’éviction avec des milliers de colons israéliens dans les rues – qui a en fait commencé bien avant l’opération de Résistance du 7 octobre.

Tout simplement, Israël est confronté à des catastrophes politiques, militaires et socio-économiques. Il a désespérément besoin d’une victoire et, en raison de son incompétence, il ne peut y parvenir. C’est pourquoi il s’en prend à l’Iran de manière si provocatrice et dangereuse.

Ce que le régime israélien souhaite, c’est que l’Iran réagisse de manière excessive afin de pouvoir jouer la carte de la victime et entraîner les États-Unis dans une autre guerre.

Pendant des années, l’Iran a fait preuve d’une stratégie réfléchie et calculée dans sa réponse aux provocations du régime israélien. Aucun acte n’est resté sans réponse, qu’il s’agisse de la désactivation des réseaux du Mossad, de la liquidation des structures et bases du Mossad/israéliens, ou de la divulgation d’informations sensibles à ses alliés sur les espions et agents israéliens.

Plus important encore, cela a renforcé l’axe de la Résistance, qui constitue un contrepoids fondamental dans la région à l’occupation et à l’agression américano-sionistes.

Les mesures méthodiques prises par l’Iran pendant toutes ces années lui ont permis de renforcer ses propres capacités militaires tout en renforçant l’axe de la Résistance – et il sait qu’un petit geste mettrait l’ensemble de l’axe en péril.

La beauté de cet axe extrêmement populaire et efficace est que plus chacune de ses branches grandit – de la Résistance palestinienne à l’Irak, au Yémen, en passant par le Hezbollah, et ainsi de suite – plus ils se renforcent dans leur ensemble.

Israël ne peut pas vaincre la résistance palestinienne. Il ne peut pas entrer en guerre contre le Hezbollah faute du soutien américain. Il ne peut pas mener une guerre conventionnelle contre la Résistance irakienne ou l’armée yéménite.

Mais ils parient sur le déclenchement d’une guerre avec leur adversaire de longue date – la République islamique d’Iran – un pays que les États-Unis ont soif de guerre depuis des décennies. Israël espère créer les conditions propices pour que les États-Unis soient contraints à une véritable guerre régionale.

Ce qui fait de l’Iran un ennemi, c’est son soutien inébranlable à la Résistance palestinienne et sa défense de la cause palestinienne depuis la mise sur pied de la Révolution islamique.

L’Iran n’a pas hésité ni fait de compromis sur les principes centrés sur l’idéologie qui a conduit à la Révolution islamique.

La Résistance palestinienne le confirme également. Lors d’une visite à Téhéran, capitale iranienne, la semaine dernière, les dirigeants du Hamas et du Jihad islamique de la Palestine (JIP) ont mis au point avec le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, le président Ebrahim Raïssi, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et d’autres responsables la guerre contre Gaza.

Le secrétaire général du mouvement du JIP, Ziyad al-Nakhaleh a déclaré que le peuple palestinien ne pourrait pas s'opposer à Israël sans le plein soutien de l'Iran. Il a salué le rôle important de l'Iran dans le soutien à la résistance du peuple palestinien depuis le début de la guerre génocidaire menée par Israël contre la population de Gaza début octobre 2023. Nakhaleh a ajouté que l'Iran a payé le prix de son soutien constant à la résistance du peuple palestinien et de sa défense des droits des Palestiniens, car de nombreuses sanctions ont été imposées contre Téhéran.

Les deux groupes de résistance se tiennent debout après des mois de guerre génocidaire et félicitent l'Iran pour son soutien moral et politique aux Palestiniens. La Résistance a indubitablement provoqué la colère du régime de Tel Aviv, qui est clairement incapable d’atteindre aucun de ses objectifs de guerre déclarés.

Ainsi, la nouvelle agression israélienne sans précédent a franchi la ligne rouge car attaquer un consulat étranger dans un autre pays va à l’encontre du soi-disant « ordre fondé sur des règles » que les États-Unis vantent, mais refusent de suivre.

Cette hypocrisie est particulièrement flagrante aujourd’hui. La Russie a convoqué mardi une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour condamner l’agression israélienne contre le consulat iranien – ce que les émissaires américains, britanniques et français ont refusé de faire. L’attaque du 1er avril montre clairement que l’ordre fondé sur des règles n’existe pas pour l’Occident et ses alliés.

La Chine a également fustigé Israël à l’ONU: «Il y a 25 ans, l'ambassade de Chine à La Yougoslavie a été bombardée par une frappe aérienne de l'OTAN menée par les États-Unis... nous ressentons le chagrin et la douleur du gouvernement et du peuple iraniens... »

Reste désormais à savoir quelle sera la réponse de l’Iran. Toutes les options sont sur la table. L’honorable Ayatollah Khamenei ainsi que d’autres personnalités de haut rang ont promis une réponse forte et décisive. Cela se fera sur deux fronts : politique et militaire.

Sur le plan politique, Zahra Ershadi, représentante permanente adjointe de l’Iran auprès des Nations unies, a fustigé Israël mercredi dans un discours à l’ONU, exigeant que les pays condamnent cette agression qui transgresse toutes les normes internationales. Découvrir quels pays s’opposent à cette action clairement illégale, peut déterminer la ligne de front de toutes les actions agressives futures de n’importe quel pays.

Si les pays ne condamnent pas cela maintenant, ils n’auront aucune position sur laquelle s’appuyer s’ils sont également soumis au même type d’agression injustifiée.

Ces termes du discours de la représentante permanente adjointe de l’Iran auprès des Nations unies, Zahra Ershadi doivent être étudiées et analysées attentivement :

« La République islamique d’Iran a fait preuve d’une grande retenue, mais il est impératif de réaffirmer qu’il y a des limites à une telle indulgence. Le régime occupant doit assumer l'entière responsabilité de ses répercussions », a-t-elle averti.

« En vertu du droit international et de la Charte des Nations unies, l'Iran se réserve le droit légitime et intrinsèque de réagir de manière décisive à de tels actes répréhensibles », a-t-il réitéré.

Ainsi vient la solution militaire. L’Iran a promis des représailles au moment et au lieu de son choix. Et il a eu beaucoup d’entraînement pour frapper directement des navires israéliens, des appareils militaires et d’autres cibles.

Rappelez-vous plus tôt cette année, lorsque le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé une série d'attaques de missiles frappant des cibles jusqu'en Syrie, détruisant à la fois les cibles du Mossad et de Daech, tout en adressant un message clair au régime de Tel Aviv.

Les services de renseignement iraniens disposent également des identités des réseaux du Mossad répartis dans différents pays.

Des représailles appropriées pourraient également consister à désactiver les réseaux du Mossad à travers le monde – envoyant un message clair selon lequel l’Iran en sait plus que ce que les Israéliens imaginent.

Alors que les normes internationales ont été violées, l’Iran peut également porter un coup du tac au tac. Il existe de nombreuses ambassades israéliennes dans la région qui servent de bases d’espionnage aux sionistes pour saper la stabilité régionale.

Bien que l’Iran respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale de ses voisins, de nouvelles limites ont été tracées qui nécessitent une réponse appropriée.

Ensuite, il y a les membres de l’axe de la Résistance, du Liban au Yémen en passant par l’Irak, qui peuvent porter davantage de coups au régime illégitime de Tel Aviv. Nous en témoins hier soir lorsque la Résistance islamique en Irak a frappé deux sites militaires israéliens importants, dont une base aérienne.

Les jours – voire les semaines – à venir apporteront certainement un sentiment de malaise aux sionistes.

Et les propos tenus par le Leader de la RII, l’honorable Ayatollah Khamenei viennent étayer cette promesse : « Le régime pervers sera puni par nos braves hommes. Nous leur ferons regretter ce crime et d'autres, par la volonté de Dieu ».

L’écriture est sur le mur : le châtiment arrive, le peuple iranien l’exige et il se produira.

Shabbir Rizvi est un analyste politique basé à Chicago qui se concentre sur la sécurité intérieure et la politique étrangère des États-Unis.

 

Ce jeudi 4 avril au soir, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a dirigé en personne la prière funéraire des « sept martyrs de la voie de Qods », ayant perdu la vie lors d’une attaque israélienne lundi contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas.

Selon l’agence de presse IRNA, ont assisté à cette cérémonie les familles des martyrs, le général de division Mohammad-Reza Zahedi, le général de brigade Mohammad-Hadi Hadji-Rahimi, ainsi que les martyrs Hossein Amanollahi, Seyyed Mahdi Jaladati, Mohsen Sedaqat, Ali Aqababaï et Seyyed Ali Salehi Rouzbehani.

Lors de cette cérémonie, le Leader de la Révolution islamique a prié pour ces martyrs et a rencontré de près leurs familles.

Il est établi que des processions soient organisées vendredi simultanément à la Journée mondiale de Qods en franchissant l’un des itinéraires de la marche grandiose populaire à cette occasion depuis la place Ferdowsi de la capitale à destination de l’Université de Téhéran.  

Plus tôt mercredi, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que le régime israélien recevrait une gifle pour l’attaque menée contre la section consulaire de l’ambassade iranienne dans la capitale syrienne en début de semaine.

Dans un discours prononcé, mercredi 3 avril, devant des responsables de l’administration iranienne et d’autres branches du gouvernement, le Leader de la Révolution islamique a affirmé que cette attaque ne pourrait pas sauver Israël de sa défaite à Gaza, où il est impliqué depuis près de six mois dans une agression contre les Palestiniens.

« Les actes lâches du régime sioniste, comme celui qu’il a mené en Syrie, ne le sauveront pas de la défaite ; ils [les sionistes] recevront bien sûr une gifle pour cette mesure », a-t-il déclaré.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU examinera vendredi un projet de résolution appelant à un embargo sur les armes contre Israël, citant le « risque plausible de génocide à Gaza ».

Si le projet de résolution est adopté, il s’agira de la première prise de position de l’organe des Nations unies pour les droits de l’Homme sur la guerre à Gaza.

Le texte condamne « le recours par Israël à des armes explosives à large rayon d’action » dans des zones surpeuplées de la bande de Gaza, et demande à Israël de « respecter sa responsabilité légale de prévenir un génocide ».

Le texte a été présenté par le Pakistan, au nom de 55 des 56 pays membres de l’ONU faisant partie de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), l’exception étant l’Albanie.

Le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, a déclaré que les États-Unis avaient envoyé un message à l'Iran l'exhortant à ne pas cibler les bases et les forces américaines après que le régime israélien a attaqué la section consulaire iranienne à Damas, capitale syrienne.

S'exprimant lors d'un point de presse mercredi, Miller a affirmé que le message indiquait que les États-Unis « n'étaient pas impliqués » dans les frappes aériennes meurtrières de lundi contre la section consulaire de l'ambassade d'Iran à Damas.

« Je dirai simplement que nous avons fait savoir très clairement aux Iraniens que nous n'étions pas impliqués dans cette frappe, que nous n'en étions pas au courant à l'époque, et nous les avons avertis de ne pas utiliser cette attaque comme prétexte pour attaquer des installations ou du personnel américains », a-t-il déclaré.

Au terme de son entretien téléphonique avec son homologue français, le ministre russe de la Défense dit espérer que les services secrets français ne seraient pas impliqués dans l’attaque terroriste du Crocus City Hall, survenu le 22 mars.

Le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, s'est entretenu au téléphone avec le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgu, a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

M. Lecornu a fermement condamné l'attentat terroriste survenu dans une région banlieusarde de Moscou le 22 mars. Il a également exprimé sa solidarité avec les proches des victimes.

Le ministre russe a, pour sa part, confié : « Le régime de Kiev ne fait rien sans l'aval de ses superviseurs occidentaux. Nous espérons que, dans ce cas, les services spéciaux français ne seront pas derrière l’attentat. »

 

A l'occasion de la Journée internationale de Qods, l'Iran appelle la communauté internationale, en particulier les nations musulmanes, à apporter un soutien indéfectible au peuple palestinien, qui endure une oppression systématique du régime israélien qualifié de « tumeur cancéreuse » dans la région.

Dans un communiqué publié à la veille de la Journée internationale de Qods, le ministère iranien des Affaires étrangères « a condamné avec véhémence la violation flagrante par le régime sioniste du droit et des réglementations internationales, des droits de l'homme et du droit international humanitaire » dans la bande de Gaza déchirée par la guerre depuis le 7 octobre 2023.

« Le gouvernement et le noble peuple de la République islamique d'Iran rappellent une fois de plus à la communauté internationale et aux gouvernements du monde, en particulier des pays musulmans, leur responsabilité de fournir un soutien total au peuple palestinien opprimé, en particulier aux habitants assiégés et aux victimes de la guerre », a-t-il ajouté.

La Journée mondiale de Qods, prévue cette année le 5 avril, a été instaurée par l'Imam Khomeini, le défunt fondateur de la République islamique. Cet événement est célébré chaque année à travers le monde le dernier vendredi du mois sacré de jeûne du Ramadan.

Faisant état de 18 morts parmi les terroristes suite à une série d'attaques qu'ils ont menées contre les sites publics et militaires dans les villes de Chabahar et Rask, dans le sud-est de l'Iran, le service des relations publiques du quartier général sécuritaire du sud-est de la force terrestre du CGRI a annoncé un retour à la normale dans les régions touchées.

« Dans une tentative de perturber le calme et la sécurité du peuple tôt ce jeudi matin, plusieurs terroristes et malfaiteurs armés affiliés aux services d’espionnage étrangers, s’en sont pris simultanément à cinq sites publics et QG des forces militaires et de maintien de l’ordre dans les villes de Chabahar et Rask dans la province de Sistan-et-Baloutchistan, mais se sont heurtés à la vigilance et la réaction intelligente des forces de maintien de sécurité de la RII », affirme le communiqué.

Une fois rassurées que la population locale est à l’abri de la menace des assaillants, les courageux combattants du QG sécuritaire du sud-est de la force terrestre du CGRI, épaulées par les forces du commandement de maintien de l’ordre, se sont affrontés aux terroristes.

Malgré les efforts déployés, affirme le membre du bureau politique du mouvement de résistance islamique, Hamas, les négociations sur un cessez-le-feu n’ont guère avancé.

Au deuxième jour du Forum international intitulé « La Palestine, question principale de l’Oumma islamique », Oussama Hamdane, membre du bureau politique du Hamas, chargé des relations extérieures, a déclaré : « Netanyahu est un obstacle à un accord et la libération des prisonniers israéliens n’est pas importante pour lui », a rapporté IRNA.

Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré que la France et ses partenaires occidentaux et africains auraient pu empêcher le génocide de 1994 au Rwanda, qui a entraîné la mort de plus de 800 000 personnes. « Mais ils ont manqué de détermination pour intervenir et arrêter le massacre », a indiqué Macron.

Dans un message vidéo qui sera publié dimanche à l'occasion du 30e anniversaire du génocide au Rwanda, le président français a déclaré qu'au début de la phase d'extermination totale des Tutsi, la communauté internationale avait les moyens d'agir, selon un responsable français qui a parlé sous couvert d’anonymat.

Le responsable, citant Macron, a souligné que la France, qui aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains, n'en avait pas la volonté.

Le président français, invité par son homologue rwandais, Paul Kagame, aux commémorations de dimanche, ne s'y rendra pas et sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné.