
تقي زاده
La Russie sort sa DCA hypersonique!
« Le déploiement de missiles américains en Europe constitue une menace », a affirmé le président russe, avant d’ajouter que la Russie est capable d’écarter toute menace balistique.
Le président russe Vladimir Poutine est arrivé ce lundi à Sotchi pour tenir une série de réunions sur l’avenir de l’armée russe et du secteur militaro-industriel de la Russie.
« Tout le monde est au courant des plans des États-Unis de déployer des missiles à portée intermédiaire en Europe, ce qui représente un grand danger et une menace pour nous », a déclaré Poutine aux représentants du ministère de la Défense. Il a pourtant ajouté que la Russie « répondrait de manière adéquate » aux tentatives des pays étrangers de briser la parité stratégique.
« Nous sommes tous bien conscients que certains de nos partenaires étrangers ne cessent de tenter de rompre la parité, notamment en déployant des éléments de la défense antimissile à proximité de nos frontières. Nous ne pouvons manquer de remarquer ces menaces pour la sécurité de la Russie et nous réagirons de manière adéquate ».
Poutine a affirmé que les systèmes de défense aérienne améliorés de la Russie seraient capables de détecter et de détruire les missiles hypersoniques et balistiques de tous types.
« Dans le cadre du programme d’armement de l’État, 25 systèmes de missiles anti-aériens S-400 et plus de 70 chasseurs modernes ont été livrés au cours des quatre dernières années ; plus de 20 systèmes S-300 et 90 avions ont été mis à niveau », a indiqué le président russe. Il a ajouté que l’armée russe recevrait bientôt un premier système de missile S-500.
« Dans les années à venir, plus de 200 avions et 26 systèmes de missiles anti-aériens S-350 et S-400, ainsi que le premier prototype de la batterie de missile S-500, seront fournis aux troupes », a déclaré Poutine.
Des experts utilitaires disent que le missile S-500 est plus puissant que le S-400 en ce qui concerne la vitesse et la puissance de tir. La vitesse du S-500 devance de trois à quatre secondes celle du S-400 ; les experts attribuent une portée opérationnelle de 600 km à cette nouvelle perle de l’industrie militaire et défensive russe.
Le S-500 est capable d’intercepter les missiles de croisière et intercontinentaux dotés d’une vitesse supérieure à Mach 5. Le groupe PVO Almaz-Antei, producteur de ce système de défense antiaérienne et antibalistique de dernière génération, tient à dire que le S-500 est capable de frapper les satellites envoyés dans les orbites plus basses que l’orbite terrestre.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé auparavant que le système de missile S-500 remplacerait le S-400. Le développement du système S-500 avait commencé en 2017 et sa livraison à l’armée russe était prévue à priori pour 2020.
Le PDG de Almaz-Antei estime que le S-500 portera un coup irréparable au prestige militaire des États-Unis, rendra inefficace tout l’arsenal offensif de Washington et franchira toutes les couches de la défense aérienne et balistique des États-Unis.
Un pétrolier iranien attaqué!
Le groupe naval 78 de la marine de la RII a affronté dans le golfe d’Aden cinq bateaux appartenant à des pirates maritimes qu’il a ensuite réussi à repousser, a annoncé le commandant de la marine iranienne.
« Le groupe naval 78 de la marine de l’armée de la RII, composé de navires et embarcations parmi lesquels le destroyer Alborz, escortait ce lundi matin deux pétroliers iraniens dans les eaux du golfe d’Aden, lorsqu’il a constaté une attaque de cinq bateaux de pirates maritimes que nous considérons comme terroristes. Avec la réaction opportune des forces spéciales de ce groupe naval et leurs tirs de semonce, les bateaux intrus se sont vus obligés de quitter le lieu et leur attaque a ainsi été repoussée ».
Selon l’agence de presse Tasnim, il y avait à bord des bateaux entre 4 et 6 hommes armés qui avaient l’intention de s’approcher du pétrolier iranien Bamdad pour l’attaquer, mais les tirs de semonce des équipes d’escorte faisant partie du groupe naval iranien les ont repoussés.
Les missions navales de la RII dans le golfe d’Aden et le détroit de Bab el-Mandeb pour assurer la sécurité des embarcations iraniennes date d’il y a une vingtaine d’années ; plus de 76 groupes navals y ont été jusqu’ici envoyés dans le cadre des missions contre la piraterie maritime. Qu’il s’agisse de pétroliers ou de cargos de commerce iraniens, il est d'usage que des forces spéciales soient également embarquées, autrement dit un commando composé de fusiliers marins, chargés de protéger les navires ou cargos face aux éventuelles attaques de pirates maritimes.
Grâce à l'intervention adaptée du commando naval de l’armée, les deux pétroliers iraniens en question ont traversé le golfe d’Aden sans difficulté et selon les rapports, la circulation des embarcations, iraniennes ou non, se fait actuellement sans aucun problème dans cette zone, ajoute le commandant de la marine.
Le destroyer Alborz qui a réussi sa mission d’escorter les pétroliers iraniens dans le golfe d’Aden, dans un moment névralgique où les corridors énergétiques maritimes ou terrestres retracés par la RII ont sérieusement défié les plans néfastes des ennemis, a rejoint la marine iranienne il y a à peine deux ans après une période d’absence. C’était en décembre 2019 que le destroyer Alborz et le sous-marin Ghadir-945 ont de nouveau adhéré la marine de la RII lors d’une cérémonie au port Bandar-Abbas au sud du pays.
Pour le destroyer Alborz il s’agissait effectivement d’un retour avec force après avoir passé des réparations de base et l’installation de nouveaux systèmes conformes à la technologie du jour. Alborz est en principe un navire vieux de plus de 48 ans avec un poids de 1550 tonnes et une vitesse de plus de 36 nœuds. C’est donc équipé de nouveaux systèmes de propulsion et de contrôle sécuritaire que le destroyer Alborz part en mission de nos jours.
Quant au Ghadir-945, il conviendrait de dire que la construction des premiers prototypes de sous-marins de la classe Ghadir remonte à il y a une quinzaine d’années. Sur le sous-marin Ghadir-945, ont été effectuées des optimisations qui renforcent sa puissance de dissuasion et de combat avec une capacité renforcée à mener des opérations navales dans les eaux peu profondes comme le golfe Persique et le détroit d’Hormuz, à quoi s’ajoute le pouvoir de partir en mission spéciale en utilisant des torpilles et des mines sous-marines.
L'armée israélienne explose!
Des rapports en provenance d’Israël témoignent du fait que l'armée du régime sioniste est entrée dans le processus d'organisation d'exercices militaires réguliers par crainte d'être incapable de faire face à de futures guerres.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, certains médias du régime sioniste ont rapporté ce lundi 1er novembre que l'armée de ce régime avait organisé une manœuvre militaire soudaine dans le nord de la Palestine occupée depuis ce matin afin de mesurer l'état de préparation de ses forces.
Alors que les manœuvres du Front intérieur ont eu lieu dimanche dans les villes de la Palestine occupée, et qu’une variété de scénarios allant de tirs de roquettes dans des zones résidentielles aux cyberattaques ont été exercés, certains médias ont fait état de l’envoi de SMS aux forces réservistes pour déterminer si elles étaient prêtes à rejoindre leurs unités, et à organiser des exercices inopinés dans le nord de la Palestine occupée.
« L'armée israélienne mesurera l'état de préparation des réservistes dans un nouvel exercice », a annoncé la chaîne 7 de la télévision israélienne dans un communiqué de presse.
Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré : « Sur ordre du chef d'état-major de l'armée, l'état de préparation des réservistes, dont les unités sont le commandement collectif de la région du Nord, sera mesuré. »
Dans le cadre de cet exercice, la plupart de ces personnes ont été contactées soit par appel téléphonique soit par SMS et ces forces sont invitées à en informer leurs unités.
Dans ce contexte, la chaîne 12 de la télévision israélienne a annoncé dans un rapport qu’« un exercice militaire a été lancé dans le nord pour mesurer l'état de préparation du commandant de la région Nord ».
Le porte-parole de l'armée israélienne a souligné que cette manœuvre durerait 3 semaines et progressivement un millier de forces réservistes rejoindraient les forces présentes dans cette zone.
Des sources bien informées au sein de l’armée israélienne ont dit que « les scénarios conçus pour cet exercice sont l'occurrence d'une guerre intense et longue à laquelle tous les niveaux de l'armée doivent participer, et incluent tous les aspects de la guerre, du tir de roquettes et d’artillerie à la guerre de renseignement et aux opérations dans les profondeurs du front ».
Il est à noter que cet exercice de l'armée du régime sioniste est considéré comme le plus grand exercice de ces dernières années en Palestine occupée.
Ce faisant, dans un rapport sur les récentes cyberattaques dans la région, une chaîne libanaise a écrit que les responsables israéliens avaient admis qu'ils ne savaient pas comment faire face aux récentes cyberattaques.
La semaine dernière, le journal israélien Yediot Aharonot a révélé qu'un groupe de hackers avait divulgué des fichiers de renseignement de l'armée du régime, qui comprenaient des informations sur des centaines de soldats.
Selon le journal, le groupe « Moses Staff » a publié un fichier contenant tous les détails du bataillon de l'armée israélienne. Ces informations comprennent les détails de centaines de soldats de l'armée, y compris le nom, l'adresse e-mail, l'adresse du domicile et le numéro de téléphone.
Quelques jours plus tard, le journal israélien The Jerusalem Post a prétendu qu'un groupe de hackers iraniens appelé « Black Shadow » avait piraté les serveurs de la société Internet sioniste « CyberServe » et les avait rendus inaccessibles, menaçant de divulguer ses informations.
Selon ce rapport, « CyberServe » est une société d'hébergement Web qui fournit des services de serveur et de stockage de données aux entreprises industrielles.
« Les données obtenues par les pirates iraniens couvrent un large éventail d'occupations : de la société de réservation de voyages Pegasus à la compagnie des bus Dan, et même des informations sur le musée des enfants israéliens », a noté The Jerusalem Post.
D'autre part, la semaine dernière, l'approvisionnement en carburant de certaines stations-service iraniennes a été interrompu en raison d'une cyberattaque, et l'Iran a annoncé que les États-Unis et le régime sioniste étaient à l'origine de ce problème.
La chaîne Al-Mayadeen s’est penché dans un rapport sur cette affaire et citant les médias israéliens, elle a écrit que les responsables du régime ne savaient toujours pas comment faire face à la cyberguerre ces dernières semaines.
À cet égard, le fondateur et PDG de la société CONFIDENCE spécialisée dans le domaine de la cyberattaque a déclaré : « Si les informations volées par les hackers « Black Shadow » sont publiées, ce sera la plus grande opération de sabotage contre la vie privée israélienne. Et il est à craindre que la vie de milliers d’Israéliens soit gravement endommagée ; les responsables sont également restés silencieux. »
L'un des fondateurs de la cybersection du Shabak, Harel Manasheri a souligné que « l'Iran cherche à mener des cyberattaques pour nuire aux infrastructures et au secteur financier du régime israélien, ainsi que pour collecter des informations ».
Base navale russe en Afrique
Le commandant en chef de l’armée soudanaise, Abdel Fattah Al-Burhan, a affirmé que son pays restait engagé à construire une base navale russe au Soudan. Al-Burhan a déclaré, lundi 1er novembre, à l’agence de presse russe Sputnik, que son pays avait un accord avec la Russie, comprenant notamment la création d’une base navale [russe] à Port-Soudan.
« Nous en parlons constamment, et nous avons quelques observations que nous devons retirer, avant de procéder à la mise en œuvre de cet accord », a-t-il lancé sans plus de précisions.
Et Al-Burhan d’ajouter : « Nous sommes attachés aux accords internationaux et nous continuerons à mettre en œuvre l’accord (avec la Russie) jusqu’à la fin. »
Dans le même contexte, le responsable soudanais a indiqué que la coopération du Soudan avec la Russie date d'il y a longtemps et n’a jamais connu d’interruption. Le haut gradé militaire soudanais a tenu à remercier Moscou pour son « honnêteté » dans ses relations avec Khartoum, et pour ses efforts afin de renforcer la coopération bilatérale et consolider les forces armées soudanaises.
Al-Burhan qui est également le chef du Conseil militaire transitoire soudanais a aussi fait part de la création, dans un proche avenir, du nouveau gouvernement de son pays. Cette décision a été prise après la mise en liberté d’Ibrahim Ghandour, ancien ministre des Affaires étrangères qui dirigeait également le Parti du Congrès national avant qu’il ne soit dissous. En effet, plusieurs anciens diplomates ou officiers des renseignements soudanais ont été libérés.
Il y a quelques mois, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a discuté avec son homologue soudanaise, Mariam al-Mahdi, de la conclusion d’un accord entre les deux pays, suite à quoi Moscou a annoncé avoir lancé le processus habituel pour faire adopter cette décision par son appareil législatif. Sur ce fond, le chef du Conseil transitoire militaire soudanais a annoncé que le Soudan aussi préparait le processus de ratification de cet accord au sein du Parlement.
Le président russe Vladimir Poutine a précédemment envoyé à la Douma, chambre basse de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie, l’avant-projet d’un accord sur l’élargissement de la présence militaire russe en Afrique, ainsi que sur la construction d’une base navale au Soudan.
Le projet qui au départ avait provoqué l’opposition quelque peu diplomatique de Khartoum reconnaît à la partie russe le droit à l’utilisation d’un centre d’opérations logistique, à condition que le nombre des soldats russes déployés au Soudan ne dépasse pas le plafond des 300 personnes, et que pas plus de quatre avions de chasse russes ne soient déployés en même temps sur cette base.
L’accord russo-soudanais est conçu pour une durée de 25 ans, avec une possibilité de reconduction.
Le vice-ministre russe de la Défense a été chargé, par le président Poutine, de poursuivre la tâche et faire adopter l’accord aux deux chambres de l’Assemblée, à savoir la chambre basse (la Douma d’État) et la chambre haute, (le Conseil de la Fédération). Le 9 décembre 2020, Moscou a publié l'avant-texte d'un accord avec Khartoum pour émtablir une base d'approvisionnement et de maintenance pour la marine russe sur la côte de la mer Rouge.
Il conviendrait de préciser qu’au Soudan, le refus d’entrer dans un conflit avec son voisin éthiopien, le refus d’installer une représentation diplomatique de l’entité israélienne, rejet de l’adhésion d’Israël en tant qu’observateur au sein de l’Union africaine, ont fait que le pays s’est attiré ces derniers mois les foudres de l’axe US-Israël. Et maintenant, le Soudan en paie le prix fort !
Des membres du gouvernement de transition du Soudan et d’autres dirigeants civils ont été arrêtés, alors que des informations faisaient état d’un coup d'État militaire.
Le Premier ministre Abdallah Hamdok faisait partie des personnes qui auraient été assignées à résidence par des soldats non identifiés.
L’armée n’a pas fait de commentaire, mais les groupes pro-démocratie ont appelé à des manifestations de rue.
Les dirigeants militaires et civils sont en désaccord depuis que le dirigeant Omar el-Béchir a été renversé il y a deux ans et qu’un gouvernement de transition a été mis en place. On ne sait toujours pas exactement qui est à l'origine des arrestations. Une déclaration du ministère de l’Information sur les réseaux sociaux indique pourtant que les arrestations ont été effectuées par des « forces militaires conjointes » et que les personnes arrêtées sont détenues dans « un lieu non identifié ».
Après la soi-disant tentative de coup d’État militaire qui a déposé le Premier ministre Abdallah Hamdok, le général Abdel Fattah al-Burhan en a mis la responsabilité sur le compte des civils, en raison de leur division. Il a expliqué que les divisions politiques qui ont dominé la période précédente menaçaient la sécurité du pays. Il a également évoqué l’ancien Premier ministre Abdallah Hamdok : « Il est chez moi, je mange, veille avec lui. Nous l’avons sorti de sa maison pour préserver sa sécurité. » Des journalistes pourraient bientôt, selon lui, aller le voir et lui poser des questions.
Le général Abdel Fattah al-Burhan a alors affirmé son attachement à la charte constitutionnelle, alors que plusieurs mesures de cette charte ont été suspendues lundi. Il a révélé que le conseil souverain sera désormais formé de membres civils venant de différents États du Soudan en plus des membres militaires. « Ces civils seront nommés après discussion avec les responsables de chaque État ».
Pour sa part, la Russie a estimé que ce qui s’est passé au Soudan pourrait être un transfert de pouvoir et non un coup d'État militaire.
MBS, allié malgré lui, du Hezbollah?!
Ce lundi, et alors même que la presse régionale tente péniblement de trouver un début d'explication à cet acte éminemment fol de Ben Salmane qui tel un kamikaze a activé sa ceinture explosive pour se faire sauter et s'éliminer de la scène libanaise,
en coupant les ponts avec ses amis sunnites qu'il finançait depuis des lustres, quitte à s'allier au Sioniste Geagea pour la prochaine législative, à fermer son ambassade, et puis et surtout à traîner ses satellites golfiennes dans ce mouvement débile et tout ceci sous ridicule prétexte d'avoir à punir le ministre Kordahi qui a eu le courage de dire tout haut ce que même les Saoudiens les plus fanatiques pensent tout bas à savoir que le trône saoudien va à sa perte s'il continue, ainsi que le souhaite Washington, à se faire enliser davantage au Yémen, une curieuse attaque a eu lieu dans le golfe d'Aden visant pour la seconde fois l'espace de 10 jours un pétrolier iranien, en route pour la Syrie.
L'attaque a été puissamment repoussée puisque ce corridor maritime anti sanction qui relie le Golfe Persique à la Méditerranée par Canal de Suez interposé et qui alimente depuis août non seulement la Syrie mais encore le Liban en dérivés pétroliers, se fait protéger par les unités de l'armée iranienne, n'empêcher que cette coïncidence a poussé certaines analyses à élargir leur champ d'observation et à ne pas voir à travers l'attitude d'un Riyad se jouant au vierge effarouché au Liban, une blessure de l'amour propre.
Disons que c'en est une chose que de rompre avec le Liban puisqu'il refuse de liquider son gouvernement lequel gouvernement a puissamment désamorcé la tentative de guerre civile de Geagea, alors même que c'était là l'ingénieux plan B US/Israël contre une Résistance libanaise qui sait faire des miracles, et tourner les pires menaces géostratégiques en occasion, une pénurie d''essence et la famine, en perspective d'indépendance énergétique et d'investissement économique, un isolement imposé en une ruée des amis jordaniens et égyptien d'Israël pour s'attirer, chose incroyable, les faveurs de la Syrie et du Liban, c'en est une autre que de nouer le sort de Riyad à Maarib à la liquidation du gouvernement libanais puisque le Hezbollah y est, et que selon toute vraisemblance, ses compétences de gestion de crise fera qu'il y restera même après la législative.
Car qu'est-ce qu'il est en train de faire Ben Salmane? En poussant le Sunnite Najib Mikati à la porte, et ce, puisque son ministre chrétien dénonce la poursuite de la guerre au Yémen, il rallie chrétiens et sunnites libanais à la Résistance et il le faut sur son propre dos rien qu'à voir l'écho que cette décision a trouvé au Yémen. Ansarallah l'a très clairement affirmé dans son communiqué de soutien au ministre Kordhani, il ne laisserait pas les navires cargos saoudiens accoster à Aden, si l'Arabie saoudite affame les Libanais. Et Dieu sait qu'il est capable, lui, dont une seule des opérations navale, celle dirigée contre Mercer Street, donne encore des urticaires aux Israéliens aux britanniques et aux Américains qui n'ont pas osé la riposter tant elle était complexe, insaisissable.
Mais ce n'est pas tout : en effet cette confusion Liban -Yémen ou mieux dit Liban-Maarib qui se fait dans l'esprit de Ben Salman, risque de mener beaucoup trop loin, si jamais elle se traduisait par une dynamique de riposte côté d'Ansarallah... car vouloir faire imploser le Liban pour y liquider le Hezbollah, puisqu'Israël a définitivement perdu au Levant aussi bien en termes économiques qu'en termes militaires, et que les agissements US destinés à le sauver de naufrage ne cesse d'aller en échec en échec, c'est pas forcément bon pour l'Arabie : Ansarallah pourra ainsi reprendre ses coups balistiques et de drones en plus puissant contre la profondeur stratégique saoudien et le faire en pire.
Et puis il y la Résistance irakienne qui déjà en janvier a prouvé à quel point le ciel de Riyad lui est facile d'accès quand ses drones y ont fait leur apparition jusqu'au-dessus du palais des Salmane sans que évidemment les THAAD ou Patriot puissent les intercepter. Mais Riyad sait-il à quoi il s’expose?
De gré ou de force, il semble encore une fois tomber dans un piège israélo américain qui ne profite qu'à l'entité sioniste. Et ce d'autant plus que cette vrai- fausse crise qu'il a déclenchée contre le Liban répond à un échec de premier plan d'Israël, celui qu'il a subi de plein fouet dans le dossier des pourparlers gaziers offshore menés sous l'auspice d'un Israélo-américains.
Tout ceci pour dire que cette seconde attaque menée par les pirates de mer-agents US/Israël dans le golfe d'Aden contre un pétrolier iranien, et surtout son échec prouve que le verrou est entier et que militairement défait, l'axe US/Israël en est à vouloir sacrifier l'Arabie saoudite, comme il l'ont fait à mainte reprises depuis 2015. Ce que subit MBS à Maarib en est une de multiples illustrations. Reste à savoir si cet énième plan B israélo-américain qui consiste à épuiser la "carte saoudienne" au Liban, à y jouer à quitte ou double contre le Hezbollah lui sera nuisible ou encore une fois profitable... L'affaire des "pétroliers iraniens" qui a débouché sur une reprise Egypte-Hezbollah-Jordanie-Syrie nous permet d'opter pour la seconde option.
Israël : un coup anti chinois se prépare?
Les médias en hébreu ont annoncé la fin de la visite secrète et de plusieurs jours du ministre israélien de la Guerre à Singapour.
La récente visite secrète du ministre israélien de la Guerre Benny Gantz à Singapour.
« Gantz a été rentée jeudi en Israël après quelques jours de visites secrètes et de sécurité à Singapour », a écrit le politologue Nahum Bernia dans un article paru dans le journal « Yediot Ahronot ».
Le ministère israélien de la Guerre évite de révéler le but de la visite de Gantz à Singapour. Israël et Singapour, le deuxième plus grand importateur d'armes d’Israël, ont des relations ouvertes, et tous les anciens ministres de la guerre israéliens, à l'exception de Naftali Bennett, ont visité le pays.
Itay Blumental, correspondant militaire de la société israélienne de radiodiffusion « Kan », a rapporté mardi que le ministre israélien de la Guerre avait effectué un voyage secret de sécurité à Singapour et qu’il y avait discuté avec plusieurs responsables de la sécurité du développement des relations et de la coopération.
La radio et la télévision officielles d’Israël (chaîne 11) ont divulgué que le ministre avait rencontré un certain nombre de hauts responsables de la sécurité singapouriens pendant le voyage et qu’il avait discuté avec eux du renforcement de la coopération dans le domaine de la « recherche et développement ».
L'ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est rendu à Singapour en 2017, une visite de haut niveau à Singapour du milieu des années 1980 jusque-là.
Une étude faite en 2017 sur les rapports Singapour-Israël montre que « [s]uite au départ de Singapour de la fédération de Malaisie en 1965, des contacts étroits dans les domaines de la défense et de la sécurité ont été initiés avec Israël. Des officiers israéliens se sont installés à l’époque à Singapour afin de jouer un rôle de conseillers. Mais les tentatives pour cacher leur vraie identité nationale échouèrent. L’ancien Premier ministre de Singapour avait toutefois tenté de diriger assez finement la politique de son gouvernement vis-à-vis d’Israël, de telle manière que son pays puisse bénéficier de l’aide israélienne dans une variété de domaines presque sans encourir de vives critiques de la part des États musulmans alentours. Par exemple, Singapour était en 2017 vivement dépendante d’Israël pour construire son armée de l’air. La coopération Israël-Singapour est aujourd’hui entrée dans une nouvelle phase.
"Israël ne vaut pas que le sang américain soit versé" (Newsweek)
Les forces américaines sont incapables de bloquer les lignes d’approvisionnement de l’Iran avec ses alliées en Syrie et même avec la présence des forces US dans ce pays, on voit que l’Iran y renforce de plus en plus sa position.
Dans un article paru sur le magazine américain Newsweek, Geoff Lamear, membre de l’institut américain de Defence Priorities écrit:
Bien que l’attaque contre la base d’al-Tanf en Syrie n’ait fait aucune victime pour les Américains, mais étant donné que de tels événements pourraient facilement entraîner la mort des forces américaines, une question se pose de savoir si la mission de Washington en Syrie vaut-elle le prix ?
Malgré la perte de puits de pétrole, de contrôle territorial et de leadership de Daech en Syrie, la présence américaine se poursuit dans ce pays et les conditions de retrait de leurs troupes sont devenues de plus en plus impraticables.
Une petite base telle qu’al-Tanf - avec 200 soldats - n’est pas en mesure d’influer la situation syrienne. À l’heure actuelle, Daech s’est désintégré et les activités des résidus de ce groupuscule se poursuivent d’une manière secrète dans ce pays. Les forces américaines présentes au cœur du désert syrien ne sont pas capables d’affronter Daech, en effet, elles ne constituent qu’une cible facile pour les ennemis.
La DCA iranienne brise la furtivité
Le général Alireza Sabahifard, commandant de la Force de la défense aérienne de l’armée iranienne, a déclaré au cours d’une vidéoconférence destinée aux commandants des zones et des les unités de la défense aérienne que la vigilance et les succès significatifs de la Force de défense aérienne de l’armée iranienne ont été prouvés encore une fois de plus lors de récents exercices notamment dans le domaine de l’utilisation des systèmes radars et de missiles.
«S’appuyant sur les potentialités intérieures du pays, la Force de défense aérienne de l’armée iranienne a son mot à dire sur le plan mondial », a ajouté le général Alireza Sabahifard.
Il a souligné que lors des récents exercices, seule une partie de la capacité de missiles de la Force de défense aérienne de l’armée iranienne avait été présentée notant que malgré l’imposition de sanctions cruelles et injustes contre l’Iran, la Force de défense aérienne de l’armée iranienne a fait des progrès remarquables dans le domaine de conception et fabrication de divers radars, missiles et drones.
Deux nouvelles réalisations des Force de défense aérienne de l’armée iranienne ont été dévoilées mercredi 1er septembre en présence du commandant des Forces de défense aérienne de l’Armée de terre, le général de brigade Alireza Sabahifard.
Le radar 3D « Alborz » et le système de commandement et de contrôle des armes « Borhan » à faible et à grande hauteur sont deux nouvelles réalisations des forces de défense aérienne de l’armée iranienne qui ont été dévoilées.
Le radar 3D « Alborz » a été produit dans le but d’intercepter et de détecter des cibles à longue portée avec une faible section efficace radar. La portée radar maximale de ce système est de 450 km et il est capable d’identifier des cibles à basse altitude.
Le radar « Alborz » est également capable de suivre 300 cibles simultanément après avoir reçu et analysé des informations de toutes les sources.
Le système de commandement et de contrôle des armes « Borhan » à basse et à haute altitude les fournit aux plus hauts niveaux de commandement pour prendre des décisions dans les plus brefs délais pour mener à bien la mission et détruire la cible.
« Borhan », avec sa capacité de détection et de traitement efficace, permet d’engager, de détruire et de tromper des cibles aériennes. En plus de la capacité de détecter la cible en mode passif, le système « Borhan » a également la capacité d’émettre des commandes pour faire face aux perturbations électroniques.
Manœuvre : dôme de fer échoue encore !
L’agence de presse palestinienne Shehab News, citant des médias en hébreu, a annoncé aujourd’hui le nouveau test de missile du Hamas.
Selon les sources d’information, le mouvement Hamas a lancé trois nouveaux missiles depuis la bande de Gaza dans la mer ce dimanche matin afin de renforcer ses capacités militaires.
Plus tôt, le Hamas avait tiré trois autres missiles d’essai depuis la bande de Gaza dans la mer.
Au cours de l’opération de 12 jours de l’épée Qods dans la bande de Gaza, des groupes de la Résistance palestinienne ont tiré plus de 4 000 roquettes dans toutes les parties des territoires occupés en réponse aux attaques israéliennes contre des zones résidentielles, ce qui a finalement forcé les sionistes à déclarer un cessez-le-feu.
D’autre part, selon les informations, ce dimanche matin l’exercice du front interne du régime sioniste a commencé avec la participation du ministère israélien de la Sécurité intérieure et d’un certain nombre d’autres ministères et devrait se poursuivre jusqu’à jeudi.
Selon Arab 48, il s’agit d’un exercice de simulation sur plusieurs fronts sous les tensions intensifiées, dans les villes des territoires de 1948, qui comprend l’évacuation des civils de la ligne de conflit et la lutte contre les cyberattaques et les missiles.
L’exercice vise à mesurer l’état de préparation du front intérieur et de l’armée à faire face à tout problème imprévisible, et des sirènes d’alerte vont sonner dans de nombreuses régions de la Palestine occupée pour s’entraîner à entrer dans les abris.
Selon le rapport, l’un des objectifs de l’exercice consiste à affrontement aux missiles de précision qui constituent une menace majeure pour les usines de matières dangereuses dans la région de Haïfa, une menace qui a été signalée au ministère israélien de la Sécurité intérieure comme un scénario possible.
Selon le journal israélien Maariv, ces dernières années, l’armée israélienne a essayé d’éviter le risque des frappes balistiques contre les installations stratégiques à Haïfa, ou du moins de réduire la quantité et le type de matériel stocké dans la ville. Néanmoins, on pense toujours que les stocks et les ports de Haïfa et d’Ashdod sont des cibles stratégiques pour les missiles du Hezbollah.
Dans un autre article, le journal en hébreu avait noté la principale différence entre la situation actuelle et la guerre de 2006 : le journal indique que le Hezbollah dispose désormais des missiles de haute précision, ce qui est crucial dans un futur conflit.
Selon al-Arabiya, Ziad al-Nakhala, secrétaire général du Jihad islamique palestinien, a rencontré Abbas Kamel, chef des services de renseignement égyptiens, au Caire.
Les sources d’information d’al-Arabiya et d’al-Hadath ont rapporté que les deux parties ont discuté de la nécessité de mettre fin aux différends en Palestine et de l’importance de reprendre les réunions pour résoudre la crise.
Le chef des services de renseignement égyptiens a également souligné la nécessité de la réduction du siège, la permission de l’approvisionnement de toutes les marchandises et nourriture dans la bande de Gaza, et l’importance d’une reconstruction rapide.
Au cours de la réunion, la nécessité d’améliorer les conditions des détenus a également été discutée. L’Égypte s’est engagée à intervenir dans l’affaire et a appelé à réduire les tensions avec le régime sioniste pour éviter de nouveaux affrontements.
Pour sa part, Davood Shahab, porte-parole du mouvement Jihad islamique, a déclaré : « Les questions les plus importantes soulevées lors de la réunion étaient la nécessité de la reconstruction de la bande de Gaza, la réduction du blocus imposé par le régime sioniste ainsi que la question des prisonniers palestiniens. »
"L'Iran préfère les sanctions"!
Alors que la position ferme de l’Iran sur la question nucléaire et sa politique astucieuse à contourner toutes les sanctions américaines en tant que cause du blocage des pourparlers nucléaires ont fait voler en éclats les plans américains, le journal britannique The Guardian s’est penché, dans un article, sur l’avenir d’un nouveau cycle de négociations du PGAC et les nouveaux dommages américains en cas de retard à revenir à la table des négociations.
« Le danger est clair. Par son retrait unilatéral de l’accord nucléaire iranien de 2015 l’ex-président américain Donald Trump a arbitrairement rompu le PGAC (Plan d’action global conjoint) et par conséquent, les activités nucléaires iraniennes ont augmenté », a écrit le journal britannique The Guardian.
Sans évoquer l’attachement de l’Iran au PGAC malgré le retrait unilatéral des États-Unis et la poursuite des politiques de « sanction maximale » contre ce pays, The Guardian répète les allégations sans fondement des puissances occidentales, et écrit que l’Iran a refusé de se joindre aux pourparlers de Vienne et a restreint les inspections de l’AIEA tout en augmentant ses activités nucléaires.
Les affirmations du journal britannique interviennent alors que le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, Ali Bagheri-Kani, et le secrétaire général adjoint et directeur politique du Service européen pour l’action extérieure, Enrique Mora, ont passé en revue, mercredi 27 octobre, les principaux obstacles devant la reprise des pourparlers et ont convenu d’entamer les pourparlers en novembre.
« Ali Bagheri-Kani estime que la version du PGAC manipulée par les États-Unis viole les droits et les intérêts nationaux de l’Iran et sape l’indépendance du pays », a noté The Guardian.
« Le nouveau gouvernement iranien s’est concentré sur une stratégie qui donne la priorité à la neutralisation de l’impact des sanctions en renforçant les liens économiques avec des voisins et des pays comme la Russie ou la Chine. Le président iranien Ebrahim Raïssi et son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian pensent que les États-Unis, déterminés à contenir l’Iran, trouveraient toujours des prétextes pour maintenir les sanctions, même si toutes leurs demandes étaient satisfaites », a rapporté le journal britannique.
Concernant la situation économique actuelle en Iran pendant la pandémie de coronavirus et sous les sanctions américaines, The Guardian a poursuivi : « D’une part, l’Iran profite énormément de la flambée des cours du pétrole, tandis que son économie indique des signes d’une certaine reprise. D’autre part, des États de la région comme le Liban, étant en proie à des pénuries d’énergie ruineuses, deviennent de plus en plus dépendants de l’Iran, ce qui indique un deuxième volet de la stratégie de l’Iran : un effort déterminé de réparer ou de cimenter les relations à travers le monde arabe. »
« Amir-Abdollahian s’est récemment rendu en Syrie et au Liban et a rencontré des dirigeants des Émirats arabes unis. Après des mois de pourparlers avec l’Arabie saoudite, des relations diplomatiques quoique limitées pourraient reprendre bientôt entre Téhéran et Riyad. Si d’autres pays du golf Persique emboîtent le pas à Riyad, l’idée d’une coalition anti-iranienne soutenue par les États-Unis et Israël risque de voler en éclat. Compte tenu de l’attitude de Washington envers la région et de l’échec des accords d’Abraham, Israël risque de se sentir plus vulnérable que jamais », a ajouté The Guardian.
« Il est peu probable que le gouvernement iranien quitte unilatéralement les pourparlers de Vienne. Cela sera dans les intérêts de ses ennemis. À l’inverse, lorsque l’Iran reviendra enfin à la table des négociations, il imposera des conditions plus strictes, telles que “bénéficier d’avantages économiques et la levée vérifiable des sanctions américaine en échange du respect de ses engagements”, a déclaré le journal.
“Le gouvernement iranien exigera la séparation le dossier nucléaire des questions régionales et du programme balistique iranien. Dans le même temps, alors que les négociations se poursuivent, les capacités nucléaires de l’Iran augmenteront inexorablement. Ce qui est certain c’est que les mesures américaines étaient à l’origine du gel des pourparlers nucléaires. Face à la duplicité américaine et à la faiblesse de l’Europe, les positons du nouveau gouvernement iranien sont très fermes”, a conclu The Guardian.
Pour le moment, contourner les sanctions américaines semble plus bénéfique pour l’Iran que de nouer des liens avec les États-Unis. L’un des cas les plus évidents de la neutralisation des sanctions américaines consistait à l’exportation du pétrole iranien vers le Venezuela. Après l’arrivée dans les eaux du Venezuela, cinq pétroliers iraniens transportant 1,5 million de barils d’essence, l’Iran a été désormais devenu allié stratégique de ce pays de l’Amérique du Sud.
Téhéran et Caracas continuent de renforcer les liens stratégiques qui les rapprochent. Au-delà de contrer conjointement les pressions étasuniennes, cette alliance permet à l’Iran de renforcer son influence loin de ses frontières, dans ce que Washington s’obstine à considérer encore comme son arrière-cour.
Une cargaison de 2,1 millions de barils de condensats iraniens, la livraison la plus récente, résultant d’un accord d’échange entre l’Iran et le Venezuela, devrait commencer à être déchargée dans un port de PDVSA –la compagnie pétrolière appartenant à l’État vénézuélien, écrit l’agence Reuters.
Cette coopération entre la République islamique d’Iran et la République bolivarienne continue de se renforcer, et ce, malgré la colère et les tentatives d’intimidation de la part de Washington. Mais il devient aujourd’hui évident que les deux nations –considérées respectivement par l’establishment étasunien comme l’un des trois principaux adversaires (avec la Chine et la Russie) au niveau mondial dans le cas de l’Iran, et l’un des principaux adversaires en Amérique latine dans celui du Venezuela – ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin.
Par ailleurs, les deux pays faisant face aux sanctions économiques US peuvent utiliser les cryptomonnaies et les lingots d’or dans leurs transactions bilatérales. Il est à noter que selon le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian, le président vénézuélien Nicolas Maduro devrait se rendre prochainement en Iran pour la signature d’un accord de coopération de 20 ans entre les deux États. Vraisemblablement, les choix stratégiques des partisans résolus de la multipolarité visent de plus en plus le long-terme. Pour rappel, un accord d’un quart de siècle avait déjà été signé entre Téhéran et Pékin et devra bientôt être signé avec Moscou.