تقي زاده

تقي زاده

mardi, 26 octobre 2021 09:10

Armée de l'air iranienne mobilisée

Selon un haut commandant de l'armée, l'une des spécificités de l'exercice aérien "Les défenseurs de l'espace aérien, dévoués à Velayat" est la surveillance en ligne de l'exercice à partir du centre de commandement de l'armée de l'air à Téhéran.

Le coordinateur-adjoint de l'armée a annoncé l’essai réussi de nouvelles armes  fabriquées à l’intérieur du pays dans le cadre de l'exercice de l'armée de l'air baptisé « Les défenseurs de l'espace aérien, dévoués à Velayat » de l'armée», déclarant : « La caractéristique du récent exercice de l’armée de l’air était le contrôle avancé et en ligne de l'exercice depuis le centre de commandement à Téhéran ».

En référence à la 10e édition de l’exercice de l’armée de l’air baptisé « Les défenseurs de l'espace aérien, dévoués à Velayat », le coordinateur adjoint de l'armée de la RII, l'amiral Habibollah Sayyari, a déclaré : « Le récent exercice de la Force de l’air était une bonne occasion pour exhiber la puissance, les compétences du personnel de l'armée de l’air, en particulier nos pilotes courageux , ainsi que de nouvelles armes et équipements construits par la Force de l’air. »

Il a poursuivi : « L'une des spécificités de l’exercice est que nous avons suivi l'exercice à partir du centre de commandement de l'armée de l'air à Téhéran. Cela signifie que la présente délégation qui ne s'est pas rendue dans les villes de  Bushehr, de Bandar Abbas, de Tabriz, d’Ispahan et d'autres parties du pays pour suivre l'exercice, mais nous avons surveillé et évalué l’exercice tenu dans cette vaste zone géographique, en ligne depuis Téhéran et au centre de commandement de l'armée de l'air.

Pour ce qui est de la différence entre cet exercice et des manœuvres précédentes  de l'armée de l'air, l'amiral Sayyari a déclaré : « L'un des traits saillants de cet exercice est le développement du réseau de commandement et de contrôle qu’on a observé de près. La Créativité, les tactiques , les nouvelles techniques et équipements, de même que la formation ont beaucoup changé par rapport au passé.

Le commandant de l'armée de l'air a également déclaré à propos de cet exercice :\

« Lors de la phase opérationnelle de l’exercice, les cibles vitales et sensibles de l'ennemi fictif ont été détruites à l'aide de bombes à distance « Yassine 90 », fabriquées dans le pays. Par ailleurs, les chasseurs intercepteurs  de l’armée de l’air de la RII ont pratiqué leur opération aérienne à basse altitude. »

Le commandant de l'armée de l’air, le général de brigade Hamid Vahedi, a déclaré à propos de l'exercice : « Lors du premier jour de la phase opérationnelle de l'exercice, des bombardiers lourds F-4 et F-5 équipés de missiles de haute précision, intelligents et guidés et les avions F-7, équipés de bombes à distance « Yassine 90 » et de roquettes fabriquées à l’intérieur du pays , ont réussi à détruire les cibles sensibles de l'ennemi hypothétique sur terre et en mer. »

 « De plus, les bombardiers stratégiques « Su-24 »  des forces aériennes de l’armée ont mené des opérations à longue portée et  ont touché à l’appui du principe de la surprise, des cibles vitales ainsi que des radars au sol de l'ennemi à l'aide de missiles laser et radar optimisés », a souligné le général de brigade Vahedi.

Il a poursuivi : « En outre, des chasseurs F-14  ont réalisé avec succès la mission ‘top-cover’ et l’opération de ravitaillement en vol du ravitailleur Boeing 707, dans le but de mettre en œuvre une couverture aérienne à basse altitude. Dans une partie de l'exercice, des mirages F-1 et des bombardiers F-4 ont volé à basse altitude avec des chasseurs F-14 pour réaliser avec succès des opérations d'interception aérienne. »

Le général de brigade Vahedi a poursuivi : « De plus, les chasseurs F-5 et MiG-29 ont participé dans des opérations et des combats aériens dans des situations de combat en temps réel, dans lesquelles le missile tiré par un avion de l’ennemi fictif a été intercepté avec des missiles air-air. »

mardi, 26 octobre 2021 09:05

Idlib : la Résistance punira le Sultan !

Alors que l’armée syrienne a contré tous les agissements agressifs américano-turcs en Syrie en particulier dans le nord du pays les mettant dans une impasse totale, le président turc, Erdogan semblerait chercher à redorer son blason auprès de l’opinion publique par l’annexion des régions du nord de la Syrie, dont Manbij et Tal Rifat.

La situation dans le Nord syrien est devenue beaucoup plus tendue après que la Turquie a annoncé le déploiement des forces turques près de la périphérie nord d'Alep.

L’examen des derniers développements sur le front nord de la Syrie fait part des expansions militaires turques visant à changer le paysage géopolitique syrien et le rapport des forces dans ce pays, et, ce, à la veille de la rencontre entre les présidents américain et turc qui aura lieu fin octobre.

Alors que Damas ayant le contrôle total de la route internationale Alep-Lattaquié (M4) est déterminé à mettre en œuvre les accords de Sotchi. Ce, alors que la Turquie  semble envisager de lancer des opérations militaires dans la banlieue nord d'Alep afin de ralentir l'avancée constante de l'armée syrienne  et de redorer son blason auprès de l’opinion publique en tentant de s’emparer des régions du nord de la Syrie, dont Tal Rifat.

La récente mesure de la Turquie de lancer des opérations militaires dans les zones à l'ouest de l'Euphrate, en particulier à Manbij et Tal Rifat dans la banlieue nord d'Alep, est intervenue en contradiction du bilan du sommet de Sotchi.

Lors du récent sommet de Sotchi, les présidents turc et russe ont souligné la nécessité pour Ankara de respecter ses engagements au titre de l'accord de cessez-le-feu signé par la Russie et la Turquie en mars 2020 qui stipule le retrait des groupes terroristes affiliés à la Turquie de la route internationale M4.

Une éventuelle expansion militaire turque dans le Nord syrien s'expliquerait par l’insistance de la Turquie sur l'escalade des tensions dans la région y compris le maintien des groupes terroristes soutenus par Ankara dans la banlieue de la route internationale M4 ainsi que les tentatives turques de créer une zone tampon au Nord syrien à une profondeur de 30 km.

Sur la base des indices régionaux deux scénarios peuvent être envisagés derrière la recentre mesure turque.

En premier lieu,  certains cercles politiques estiment que le président turc envisagerait d'arracher ainsi des concessions à Washington et à Moscou concernant la lutte contre les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis.

En deuxième lieu d'autres disent que la Turquie essaie d'intensifier les tensions dans la banlieue nord d'Alep pour envoyer un message à la Russie et aux États-Unis selon lequel aucun accord sur la Syrie ne serait possible sans la participation de la Turquie.

La zone stratégique de Tal Rifat est située à 35 km de la route internationale M4 - le long de la et est considérée comme un pont reliant les trois zones du nord de la Syrie à savoir Idlib, Afrin et la zone dite “Bouclier de l’Euphrate”.

Mais un retour de la Turquie à Alep est-ce une partie de plaisir? Les missiles tactiques Syro-Résistance attendent le Sultan au tournant. 

 

mardi, 26 octobre 2021 09:04

Le pire scénario pour Israël?

Israël se prépare au scénario : le déclenchement d'une guerre multi-zones qui combine une confrontation militaire avec Gaza et des incidents de violence civile à l'intérieur de la Palestine 48, y compris la fermeture des artères de la circulation.

C'est ce que commente  une source en arabe de la situation très sensible et dangereuse prélevant ces jours-ci  dans les territoires occupés. Cela a bien entendu poussé les responsables israéliens à anticiper un scénario où les deux parties palestiniennes et israéliennes atteindront un état de confrontation ouverte, avec le niveau de pression israélienne sur les Palestiniens de 1948, atteignant un point d'ébullition, et le déclenchement d'un soulèvement populaire ou d'un soulèvement de masse qui ramènera le conflit à ses premiers débuts il y a plus de soixante-dix ans. Et cela signifie le plan de la judaïsation des terres palestiniennes. 

Dans son édition d'hier 24 octobre, le journal en ligne "Rai al-Youm" se concentre sur le nouvel écueil d'Israël ; leurs craintes du soulèvement des Arabes habitant dans les territoires occupés en 1948, au milieu d'une éventuelle guerre avec Gaza. 

Près de six mois après le soulèvement palestinien de 1948, qui a accompagné l'agression israélienne contre la bande de Gaza, et les affrontements qui ont eu lieu à Qods occupée et à la mosquée Al-Aqsa, et après l'aggravation des crimes de la police israélienne, le régime israélien se prépare à la possibilité d'une nouvelle confrontation qui pourrait être plus étendue et plus complexe qu'auparavant.

Selon les forums de haut niveau à Tel-Aviv, ces craintes israéliennes augmentent avec les taux élevés de tension entre Sionistes et Arabes dans les villes palestiniennes des territoires de 1948, l'augmentation de l'ingérence des services de sécurité, de la police  dans la vie des citoyens palestiniens, et les restrictions touchant leurs libertés, y compris l'augmentation des arrestations et des convocations de sécurité, et leur classification comme de réels ennemis du régime israélien.

 Dans ce contexte, et citant des sources bien informées israéliennes, le journal israélien «  Maariv » a révélé que cette atmosphère tendue avait incité les services de sécurité israéliens, pour la première fois, à s'entraîner, accompagnés de la police et des services de secours, sur les scénarios de violence qui seront mis en œuvre par les Palestiniens de 48, et cela comprend de la fermeture des routes principales, et le déclenchement d'un certain nombre d'événements inhabituels parmi eux.

Le journal, qui s'est appuyé sur des sources politiques et sécuritaires qualifiées de élevées et informées, a rapporté  que "l'exercice de front intérieur comprendra, pour la première fois, l'implication du système de sécurité, de la police et des services de secours, pour faire face à des violences inhabituelles dans les villes concernées du secteur arabe, et se déroule en parallèle avec le scénario de guerre attendu dans le cadre de l'une des leçons de l'opération « Guardian of the Fences », car le scénario attendu est le déclenchement d'une guerre multi-zones qui combine la confrontation militaire avec Gaza et les incidents de violence civile à l'intérieur de la Palestine 48, y compris la fermeture des artères de la circulation.

Il convient de noter que les Israéliens ne nient pas l'hypothèse que les événements des affrontements arabo-juifs qui ont eu lieu en mai dernier, et se sont concentrés dans les villes de Lod et Ramle, puissent se reproduire, et dans les conditions à venir, ils pourraient prendre une expansion croissante vers d'autres villes, à la lumière des mesures de sécurité israéliennes croissantes au cours des derniers mois. 

Pour cette raison, les Israéliens anticipent un scénario où les deux parties atteindront un état de confrontation ouverte, avec le niveau de pression israélienne sur les Palestiniens de 1948 atteignant un point d'ébullition, et le déclenchement d'un soulèvement populaire ou d'un soulèvement de masse qui ramènera le conflit à ses premiers débuts il y a plus de soixante-dix ans, ce qui  signifie l'échec des plans de la judaïsation et du sionisme qui ont été pratiqués sur eux, et l'échec des grands efforts israéliens pour leur laver le cerveau , auxquels ils ont été confrontés par les institutions israéliennes au pouvoir.

Israël considère les Palestiniens de l'intérieur comme des ennemis internes les plus féroces, et craint qu'ils ne rejoignent également la lutte armée. Et le crime continue d'augmenter, alors que le nombre d'Arabes palestiniens tués en Israël a franchi la barre de 100 personnes depuis le début de 2021.

Depuis que les "pétroliers fantômes iraniens", ainsi que les qualifie Nikkey Haley, ambassadrice de Trump à l'ONU, "sillonnent le monde entier, du golfe Persique aux Caraïbes en passant par la mer Rouge et la Méditerranée " et ce,

"sous le nez et la barde des Etats Unis qui  voient s'effondre le régime international des sanction, l'autorité du dollar sous les coups des " les  Mollah iraniens et des Communistes chinois" sans qu'ils puissent lever le petit doigt, certains milieux, mêmes au sein du camp pro Iran jugent "curieuse" l'attitude nucléaire iranienne. M Olianov, ami nucléaire russe de l'Iran, y a fait d'ailleurs écho en émettant tweet ce dimanche comme quoi " le MAE iranien, M. Amir-Abdollahiyan dit que les pourparlers nucléaires reprendront bientôt. Soit. Mais c'est quand ce "bientôt"? Que fait au juste Raïssi en termes nucléaires?  Est-il sur le point de liquider l'AIEA, un peu à la manière de ces pétroliers fantômes qui ont été jusqu'à faire trembler les Etats-Unis au Liban? 

Le quotidien iranien Javan a publié ce jeudi 21 octobre un article de l'analyste Hadi Mohammadi qui tente y apporter sa réponse : les États-Unis utilisent l’AIEA pour surveiller les activités nucléaires de l'Iran et inspecter ses installations nucléaires en son nom, sur la base de l'autorité conférée à l’observatoire nucléaire de l’ONU  via le Protocole de non-prolifération (TNP) et certaines des clauses du Plan global d’action commun (PGAC).

"Or les États-Unis et l'Occident bénéficient gratuitement des renseignements recueillis par l'AIEA pour eux, a affirmé Mohammadi dans son article. Pendant ce temps, il a estimé que ce mécanisme de collecte de renseignements avait été gravement touché par la réduction des engagements de l'Iran dans le cadre du PGAC. Cependant, le chef de l'AIEA essaie de récupérer les concessions initiales accordées à l'Occident par le PGAC. En décembre dernier, le Parlement iranien  a adopté une loi limitant l'accès de surveillance de l'AIEA à ses sites nucléaires, exigeant que les États-Unis lèvent leurs sanctions. Un accord limité et temporaire est actuellement en place, mais Grossi s'est plaint que l'Iran limite la capacité de son agence à faire son travail."

L’analyste souligne en outre qu'en fait, ce sont les États-Unis qui subissent une « pression maximale » de la part de l'Iran pour reprendre les négociations car ils n'ont pas réussi à forcer l'Iran à faire de nouvelles concessions. Aussi il n'y a pas de place pour l'inclusion de discussions sur les programmes de missiles iraniens dans les nouvelles négociations, et l'Occident ne peut qu'espérer exploiter le programme nucléaire iranien pour pousser l'Iran à lacher du leste, en revanche, c'est lui qui devra faire des concessions pour rendre un compromis possible. "

L'analyste qualifie par ailleurs de naïf l'appel de Grossi à avoir une discussion politique avec le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et  averti le chef de l'AIEA que l'Iran n'avait aucun engagement à aller au-delà de la discussion de questions techniques dans le cadre du TNP. : " Au fait, Grossi devrait savoir que les membres de la nouvelle équipe de négociation de Téhéran sont différents de leurs prédécesseurs. Disons-le très ouvertement, Grossi et son Agence devront renoncer une bonne fois pour toute a jouer le role des porte-voix de Washington à Téhéran. Il devrait se distancer de l'idée de tenir des pourparlers en Iran par procuration pour les États-Unis, tout ce qu'il pourrait avoir, c'est un tête -à-tête avec Eslami, ancien ministre des Transports, reconverti en chef de l'Organisation nucléaire iraniene, et ce, de manière parfaitement calculée.  

Pendant ce temps, dans un autre article intitulé Winding in Washington, un autre média iranien a comparé Grossi à une horloge que Washington a remontée pour se déplacer à Téhéran. Cet article a également répété l'argument du commentaire selon lequel Grossi est utilisé par les États-Unis comme un outil pour exercer des pressions sur Téhéran avant d'entamer les pourparlers pour relancer le PGAC. L'article ajoute que Washington envisage également d'utiliser Grossi pour exercer des pressions sur d'autres pays, dont la Chine, via l'Agence internationale de l'énergie atomique. Il s'agissait d'une référence aux déclarations des responsables américains demandant à la Chine de cesser d'acheter du pétrole à l'Iran. Tout ceci pour dire, que Grossi en est désormais à quémander une simple rencontre avec le MAE iranien  à la suite de ses rencontres avec des responsables américains, dont le secrétaire d'État Antony Blinken cette semaine, en prétextant des questions urgentes, genre surveiller les sites nucléaires iraniens, et les modalités de surveillance.

« Je n'ai pas pu parler au [nouveau] ministre des Affaires étrangères de l'Iran », a déclaré Grossi d'ailleurs avec amertume au FT. « J'ai besoin d'avoir ce contact au niveau politique. C'est indispensable. Sans cela, nous ne pouvons pas nous comprendre. » Alors l'AIEA, comme levier de pression contre l'Iran est-elle d'ors et déjà liquidé? Visiblement. 

Pour les Américains, outre des bienfaits majeurs que l’accord nucléaire iranien a apportés à Washington un accord qui a nettement ralenti la nucléarisation de l'Iran, il souffre d'un  inconvénient majeur que Grossi a la mission de réparer,  son expiration au-delà de 2025. Mais est-ce désormais possible? l'Iran « n'acceptera aucune restriction au-delà de ses engagements » prévus dans l'accord de 2015, qui expire en 2025, bien que Joe Biden emboîte le pas à ses prédécesseurs et tente de changer le PGAC. Or sans l'AIEA sera nettement difficile. Au fait, Grossi écarté, il ne restera plus qu'une chose, la levée entière de trois types de sanctions décrétées contre l'Iran, si les USA ne veulent pas que l'Iran " Etat au seuil du nucléaire" le devienne effectivement. 

Et quelles sont ces trois types de sanctions?  une première série de sanctions non pétrolières le 7 août 2018, et une deuxième tranche plus importante le 5 novembre 2018 contre plus de 700 personnes et entités, dont environ 300 nouvelles cibles. Depuis, Washington n'a cessé d'ajouter de nouvelles désignations contre l'Iran et des individus et entreprises liés à l'Iran. Toutes les sanctions imposées à l'Iran sous l'administration Trump sont classées par année - 2017 en bleu, 2018 en vert, 2019 en rouge et 2020 en jaune. Les sanctions vertes, liées au dossier nucléaire, peuvent être suspendues. Bien sûr, rien ne garantissait que la même catégorie de sanctions ne revienne pas ou ne serait pas renommée.

Et puis les sanctions jaunes qui pourraient être suspendues si l’Iran faisait des concessions. Et les sanctions rouges ne s'arrêteront pas du tout. En ce qui concerne les sanctions vertes, les Américains ont recouru à la ruse avant de les enregistrer sur la liste des sanctions jaunes. En résumé, on peut dire que lors des pourparlers entre le 6 avril et le 12 juin de l’année en cours, il n'y a eu aucun signe d'un changement de cap de la part des États-Unis ou de l'Europe à l’égard de l'Iran et d'un reconnaissance des droits de ce pays. Côté iranienne pourtabt le changement de cap est sensible : pas de racontars, pas de ruses, on veut soit une levée nette de sanction à défaut de quoi adieu le TNP... et au diable Grossi et son agence. 

mardi, 26 octobre 2021 08:59

Iran/Russie: Israël se fait-il avoir ?

Est la trahison à la russe? 72 heures après la première rencontre Poutine Bennett à Sotchi, recontre marquée, à en croire la presse sioniste, par le "quitus de Poutine" à la poursuite des raids aériens sioniste contre la Syrie, deux missiles ont touché ce lundi matin, trois post de surveillance de l'armée syrienne et du Hezbollah à Quneitra.

Pas de pertes, ni dégât majeur, seulement des tracts lâchés depuis les hélico sioniste qui ayant décollé de la Galilée et non plus du Golan occupé, les ont largués sur la zone, mettant pour la énième fois consécutive les militaires syriens contre toute coopération avec l'Iran ou le Hezbollah. SouthFront dit : " L'armée de l'air israélienne a de nouveau attaqué des cibles dans le sud de la Syrie dans la province de Quneitra. Des sources locales rapportent que le bâtiment du ministère des Finances à Al-Baath, où se trouvait le poste d'observation du Hezbollah, ainsi que les postes d'observation du Hezbollah et de l'armée syrienne ont fait l'objet de tirs. En outre, l'aviation israélienne a dispersé dans la région des tracts menaçant les soldats et les officiers syriens de leur volonté de lancer de nouvelles frappes sur le territoire syrien, exigeant de ne pas s'ingérer dans les affaires d'Israël et du Hezbollah." 

Voici une chose qui change tout : jusqu'ici les tacts sionistes mettaient en garde contre toute coopération Syrie-Hezbollah, or cette coopération étant désormais irréversible, Israël reconnait ne faire que régler ses comptes avec le Hezbollah. C'est une chose que de vouloir "chasser à coup de missile la Résistance de la Syrie", c'en est une autre que de l'accepter à demi mot en affirmant que ce qu'Israël cherche désormais ce n'est pas tant de combattre la présence du Hezbollah et de lui régler ses comptes. Que s'est il passé entre temps à Sotchi? Plus d'un analyste dirait que la rencontre aurait été littéralement placée sous l'ombre pesant de la première opération de la Résistance contre la présence US en Syrie, opération qui ne pourrait avoir eu lieu sans coordination nécessaire avec la Russie, à titre de co-allié de l'axe de la Résistance en Syrie.

DEBKAfile, site proche de l’armée sioniste y va de son constat : Malgré le fait d’avoir prolongé de deux à cinq heures ses entretiens avec le président russe Vladimir Poutine dans la résidence de ce dernier à Sotchi, le Premier ministre israélien Naftali Bennett n'a pas réussi à obtenir le soutien de son hôte sur aucune des question qui le préoccupait, soit ni sur le programmes nucléaire iranien, relégué à dessein par Poutine au second rang, ni sur la présence iranienne en Syrie o , a affirmé le chef de Kremlin, la Russie fait des efforts pour reconstruire " et où Israël tente de détruire ce qui a été reconstruit.   Ayant accompagné Bennett lors de sa visite à Sotchi pour faire de l’interprétariat, la ministre israélienne du Logement et de la Construction a fait même savoir plus tard que Poutine avait surtout exhorté son invité à ne pas s’en prendre au gouvernement d’Assad et ni non plus à celle de l'Iran en Syrie qui se poursuivrait même en cas de la poursuite des frappes israéliennes".  

Au fait au moment où Poutine s'entretenait avec Bennett, la scène syrienne venait de subir un véritablement chamboulement, le raid drone-missile visant al-Tanf ayant littéralement placé l'épicentre de la guerre entre USA.Résistance, et faisant de l'entité sioniste une partie annexe du conflit. Poutine dont l'armée s'est retiré en 2020 de T4 à la faveur des unités de drones de la Résistance qui s'y sont déployées, n'aurait pas pu à l'heure qu'il parlait à Benette ne pas évoquer le séisme du 20 octobre et ses impacts sur les rapports de forces en Syrie car l'attaque contre al-Tanf a avant tout brisé un tabou celui de l'immunité du triangle frontalier Syrie-Jordanie-Irak que les troupes russes ont tenté d'ailleurs de reconquérir en 2018 avant qu'elles se fassent bombarder par les F-15 US.  Or al-Tanf frappé par la Résistance, cela veut dire à peu près que la Russie y a aussi apporté sa contribution.  Or les déboires de Bennett n'en sont pas restées là à Stochi. 

DEBKAfile écrit : " Conjointement à cette visite, et comme pour signifier à Bennett sa totale désapprobation, la Russie recevait le chef d'étta major iranien, le général Bagheri venu signer de très colossaux contrats d'achat d'armement.  Kremlin a signé ainsi avec Téhéran des contrats de masse sur la vente d’armes dont des sous-marins sophistiqués, des croiseurs, des navires de guerre ainsi que sur des missiles et des système de Défense. La Russie entend aussi booster le secteur aérien de l'Iran qui a prolongé de 2026 son pacte de partenariat stratégique avec les Iraniens. Moscou veut visiblement fournir aux Iraniens, des Su-30, des S-400. et on parie que ces Su-30 d'une portée de 3000 km, l'Iran ne les veut pas pour frapper ses voisins immédiats avec qui il a d'excellentes relations. Ces SU-30 que d'aucuns décrivent comme étant l'(équivalent russe des F-16, Poutine en fournit à l'Iran qui ne tardera pas à les soumettre à ses fameux procédés d'ingénierie pour en faire de redoutables engins contre Israël. le T4 abrite pour le moment des drones iraniens à base IA qui s'en sont pris d'al-Tanf et des troupes US qui y sont déployées. Qui dit que bientôt ce ne sont pas des Su-30 iraniens qui en partiront pour venir frapper Israël". 

Et de poursuivre : " Mais ce n'est pas tout : il semblerait que la Russie compte aussi sur l'Iran pour booster son assise en mer Rouge, là où ses intérêts après les événements du soudan sont littéralement mis en cause. Ainsi, l’un des contrats porte sur la vente de navires de guerre russes, notamment des croiseurs, des destroyers lance-missiles et des sous-marins. La marine russe ne possède qu'une vingtaine de croiseurs, vrai bâtiment de combat capable d'être doté de missiles de croisière (attaque d'objectifs terrestres), de missiles anti-navires, de missiles anti-aériens et embarquant des hélicoptères à vocation anti-sous-marine ou anti-navires. Si elle en est à en livrer à l'Iran dont la marine a participé au mois de septembre et pour la première fois à la parade navale de Saint Petersbourg, c'est le "niet" russe à Israël est plein et entier. Disons que les accords maritimes font suite à la décision de Téhéran de remanier et de moderniser sa marine pour mener à bien ses combats en cours dans le golfe Persique, la mer d'Oman mais surtout la mer Rouge, où sont présent les forces de l’US Navy.

Une présence navale renforcée de l’Iran en mer Rouge affecterait directement la sécurité d'Israël depuis le sud et ses routes maritimes vers l'Extrême-Orient. D'ailleurs et au cours de sa visite du 17 au 21 octobre, le général Bagheri a visité le quartier général du commandement de la Marine russe à Saint-Pétersbourg et rencontré le commandant en chef adjoint de la Marine russe Vladimir Lovivch Kasatonov. Il a également visité la base navale Baltique de la Marine russe à Cronstadt, à 30 km à l'ouest de Saint-Pétersbourg, où il est monté à bord de navires de guerre et de sous-marins pour un examen plus approfondi. À son retour, le chef d’état-majeur de l'armée iranienne a déclaré aux journalistes que la conclusion d'accords d'armement [avec Moscou] et leur mise en œuvre dans un avenir proche approfondiront considérablement les relations irano-russes. Bref, Poutine a eu Israël encore une fois, ne lui laissant que des miettes à savoir un oui et un non à une campagne de guerre dans la guerre que le monde entier sait être nulle et non avenue en termes géostratégique".

 

Le 17ème jour de Rabî’ al-Awwal

Date anniversaire de la naissance du Sceau des Prophètes(s), Mohammed fils de Abdallah, selon ce qui est le plus connu chez les Imâmites. Il est connu que sa naissance a eu lieu dans sa maison, à La Mecque grandiose, à l’aube d’un vendredi, pendant l’année de l’Eléphant.
-Et en ce noble jour, a également eu lieu, en l’an 83H, la naissance de l’imam Ja'far as-Sâdeq(p). Ce qui augmente les faveurs de ce jour.
-En résumé, ce jour est un jour très noble et il y a un certain nombre d’actes :

1)La douche rituelle (les grandes ablutions).

2)Le jeûne, qui a beaucoup de faveurs. Il est rapporté qu’il est inscrit le jeûne d’un an à celui qui jeûne durant ce jour. Et ce jour est un des 4 jours où le jeûne est spécifié parmi les jours de l’année.

3)La visite (ziyârat) au Prophète(s), de près ou de loin.

4)La visite (ziyârat) au Prince des croyants(p), de la ziyârat que l’imam as-Sâdeq(p) a apprise à Mohammed fils de Muslim.

5)Prier 2 raka'ats, au moment du lever du jour, en récitant pour chaque raka’at, après al-Hamd, la sourate al-Qadr (XCVII) 10 fois et la sourate Le Culte Pur (CXII) 10 fois puis s’asseoir sur son lieu de prière et faire des invocations.

6)Que les Musulmans magnifient ce jour, fassent des aumônes en ce jour, fassent le bien, fassent plaisir aux croyants, qu’ils visitent les nobles sanctuaires. Sayyed s’est étendu dans son livre al-Iqbâl sur la nécessité de magnifier ce jour en disant : «J’ai trouvé que les Chrétiens et des groupes de Musulmans magnifient le jour de la naissance du Prophète ‘Issa (Jésus), comme ils ne le font pour personne d’autre. Je suis surpris de voir des Musulmans convaincus de magnifier la date anniversaire de ce Prophète et ne pas être convaincus de la nécéssité de magnifier la naissance de leur Prophète qui est le plus grandiose des Prophètes !»

dimanche, 24 octobre 2021 23:41

Le message de l'Iran à Riyad!

Cette unité c'est une synergie dans le vrai sens du terme, un appui mutuel qui rend plus fort et qui renforce le front musulman et qui pèse de tout son poids dans leurs interactions avec les pays non musulmans", a souligné le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, lors d’un discours prononcé ce dimanche en présence des participants étrangers à la 35e conférence consacrée à l'unité islamique,

conférence qui se tient chaque année à l’occasion de la date anniversaire de la bien heureuse naissance du noble prophète de l'Islam. 

Cette unité c'est une synergie dans le vrai sens du terme, un appui mutuel qui rend plus fort et qui renforce le front musulman et qui pèse de tout son poids dans leurs interactions avec les pays non musulmans", a souligné le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, lors d’un discours prononcé ce dimanche en présence des participants étrangers à la 35e conférence consacrée à l'unité islamique, conférence qui se tient chaque année à l’occasion de la date anniversaire de la bien heureuse naissance du noble prophète de l'Islam. 

"Cet accent récurrent mis sur l'absolue nécessité de l'unité inter-islamique renvoie en effet à l'écart important qui existe entre les écoles islamiques et qui fait le lit des abus et des exploitation de tout genre des ennemis des Musulmans. Les termes "sunnite"-"chiite" ont fait aujourd'hui leur entrée dans le discours américain et cela de manière parfaitement sournoise car ce à quoi les États-Unis s'opposent, c'est l'Islam dans la globalité".

Plus loin dans ses propos, l'Ayatollah Khamenei est revenu sur les efforts américains visant à comploter partout dans le monde de l'islam, d'user de leurs agents pour semer la violence et la discorde.

"Les explosions particulièrement tragiques et affligeantes qui ont frappé les mosquées "chiites" en Afghanistan et qui ont tué des dizaines de fidèles en pleine prière font partie de ces complots que Daech a revendiqués. Or les Américains ont reconnu eux-mêmes avoir créé de toute pièce Daech. Ceci étant, l'unité islamique ne s'obtient pas uniquement via des conférences ou des forums. Il faut des débats, des planifications, des feuilles de route et une partition constante de tâches. Dans le cas d'Afghanistan, les responsables sécuritaires pourraient exhorter à ce que Sunnites et Chiites fassent ensemble leur prière et qu'ils participent en unisson à ce genre de pratiques religieuses.  

Plus loin dans son discours, le Leader s'est référé à la cause suprême de tous les Musulmans: la cause palestinienne. "La grandeur de la civilisation islamique ne se ranimera jamais sans que Sunnites et Chiites se réunissent et se donnent les coudes. Et le critère suprême qui pourrait jouer ce rôle rassembleur c'est la Palestine. Plus grande est la contribution des pays musulmans à cette cause, plus forte sera l'unité inter-islamique. En ce sens, la démarche de certains États musulmans à normaliser leurs relations avec un régime usurpateur et criminel est non seulement un péché mais encore une erreur stratégique majeure. Que ces gouvernements reviennent sur leur décision qui mine l'unité au sein de l'oumma et qu'ils cherchent surtout à en réparer les contre-coups. 

Considérant « l’exhaustivité de l'Islam » et « l'unité des Musulmans » comme deux des devoirs les plus importants de l’Oumma islamique, le Leader a déclaré : « Les pouvoirs politiques et matériels ont depuis toujours insisté sur le fait que l'Islam est une affaire personnelle, quelque chose lié au cœur, et qu’il n'est guère une religion exhaustive muni d’une feuille de route transcendantale qui concerne tous les aspects de la vie humaine. Pour eux l’Islam est confiné à des actions individuelles. C’est une foi intérieure. Et cette idée, les écrivains et les intellectuels l’ont même théorisé pour faire croire que l’islam n'est ni une référence intellectuelle ni une guide pratique pour des questions aussi essentielles que « civilisation et la gestion de la société », « économie et partition du pouvoir et des richesses », « guerre et paix », « politique intérieure et étrangère », « établissement de la justice et la lutte contre l'oppression et la tyrannie ».

Or les textes islamiques refusent d’emblée cette lecture de l’Islam. Le champ d'action et d'application de l'Islam touche tous les aspects de la vie humaine depuis la foi jusqu’aux questions politiques, économique, sociale en passant par la sécurité et les relations internationales, et quiconque le dénierait,  ne maîtrise pas les concepts du Saint Coran.

Le Leader a conclut son discours en mettant l’accent sur l’importance que représente le fait de "suivre l'éthique islamique" qui englobe des notions telles que le pardon, l'affection et surtout la sincérité, le refus de mensonges, de la calomnie. Juste avant le discours de l'Ayatollah Khamenei le président Raïssi a brossé un rapide tableau de ses presque 100 jours à la tête de l'exécutif du pays: en termes de politique étrangère, l'Iran met l'accent sur l'élargissement des liens avec les voisins et  dans le cadre des pourparlers nucléaires, il appelle surtout es Etats-Unis et les Européens à revenir à leur responsabilité". 

dimanche, 24 octobre 2021 23:37

Ansarallah s'emparera de Riyad?

Depuis jeudi où Ansarallah a pris pour cible d'au moins cinq missiles balistiques le camp Abou Arish dans la province de Jizan, dans le Sud-Ouest saoudien,

comme si ses unités balistiques qui ont fait depuis 7 ans le malheur au camp US/GB/Riyad avait soudain gagné en force quitte à  se convertir à de nouvelles tactiques comme celles que pratique le CGRI et qui consiste à tirer des missiles tactiques non pas à partir des rampes de lancement mais bien depuis des "clips à missiles", il y a comme une panique sans nom qui s'est emparée du camp d'en face. Ansarallah pourra-t-il atteindre Riyad?! 

Cette « attaque à cinq missiles balistique qui a d'ailleurs tué ou blessé plus de 35 officiers et pilotes saoudiens, en prenant pour cible le quartier général, le dépôt d'armes et les hangars d'avions de guerre dans le camp d'Alwajib dans la ville de Jizan » a eu lieu peu avant un autre tir de missile ayant visé l'aéroport de Riyad, information largement censurée par les médias mainstream. Car reconnaître qu'Ansarallah est capable désormais de viser les complexes militaires en plein coeur de l'Arabie et le faire en ciblant dans le même temps Riyad et son ciel et tout ceci sans qu'aucun missile intercepteur s'y oppose, cela veut dire que faire marche sur la capitale saoudienne ne devrait pas être impossible. 

Or ce changement dans le cours de la guerre est le reflet direct des batailles intenses qui font actuellement rage dans la province yéménite de Maarib, assiégée par les forces d’Ansarallah qui sont à quelques kilomètres du cœur stratégique de la ville.

Des avions de guerre saoudiens sophistiqués, qui comprennent des escadrons d'avions F-16 et F-15 de fabrication américaine, sont impliqués dans la bataille de Maarib ces dernières semaines. Ils ne cessent de lancer des raids féroces sur les positions d’Ansarallah dans le but d’entraver sa progression. En vain et provoquant des ripostes qui visent les villes du Sud saoudien dont Jizan, Najran et Abha. 

Ce samedi l’armée et les combattants d’Ansarallah ont pris le contrôle de la région de Naja au sud de la ville de Maarib. Les troupes ont également assiégé le district de Jabal Murad et elles sont sur le point de lancer des négociations avec les chefs tribaux locaux pour la libération de la région. Après avoir été assiégées par les combattants d’Ansarallah, les tribus de la région d’al-Abdiya à Maarib se sont rendus aux forces de la Résistance et leur ont concédé la région sans le moindre affrontement.

En fait, les récentes avancées d’Ansarallah à Maarib reflètent l'échec d'une stratégie US/GB/Riyad vieille de 7 ans et consistant à soudoyer les tribus, à diviser pour mieux régner, stratégie qui ne répond plus. 

La bataille pour la libération de Maarib à l'est de la province de Sanaa a commencé l'année dernière, et la plupart de ses zones et villes sont passées sous le contrôle des forces de Sanaa.

Yahya Seree, le porte-parole des forces armées yéménites, avait précédemment déclaré que les zones libérées lors de l'"Opération Printemps de la Victoire" couvrent une superficie totale de 3 200 kilomètres carrés dans les provinces de Chabwa et Maarib. À ce rythme la marche sur Riyad n'est plus utopique car les rangs de l'armée saoudienne même renforcés par l'US Army ou la Royal Army ne pourraient résister aux clip à missiles. Le Nord yéménite étant largement montagneux, il est bien possible qu'Ansarallah l'ait transformé en de vastes silos souterrains de missiles. Il y a deux ans  des vidéos et des photos ont vu le jour montrant pour la première fois une installation souterraine de missiles balistiques iraniens dans laquelle des groupes de missiles prêts à tirer sont déplacés autour de tunnels massifs à l'aide d'un système de type ferroviaire automatisé. Le «chargeur» de missiles verticalement rangé semble mettre des groupes de missiles en position pour un lancement rapide et consécutif depuis le bunker souterrain. le coup à cinq missiles contre Jizan pourrait renvoyer a cette idée  Une grande quantité de véhicules, chargés de missiles, garés le long des tunnels de la cité balistique. Cet important nombre de missiles prêts à tirer prouve que le CGRI sera en mesure de sortir des dizaines, voire des centaines de missiles de la cité souterraine, si nécessaire. L'idée derrière le système semble être de permettre les lancements de missiles balistiques en succession rapide. Étant donné que les missiles sur leurs plates-formes individuelles sont prêts à tirer, il n'est pas nécessaire de recharger des lanceurs individuels à l'aide d'une grue ou d'un trans-chargeur. La méthode du chargeur permettant potentiellement de tirer beaucoup plus de missiles depuis un seul bunker tout en augmentant les chances que le missile sortant frappe les cibles. C'est excellent quand on veut aller jusqu'à Riyad.

dimanche, 24 octobre 2021 23:36

Un navire israélien attaqué

Un incendie s’est déclaré dans 10 conteneurs endommagés à bord d’un cargo chargé des matières dangereuses, non loin des côtes de la Colombie-Britannique.

La Garde côtière du Canada a déclaré dans un communiqué qu’elle avait appris tard samedi matin qu’un incendie s’était déclaré dans 10 conteneurs endommagés à bord du MV Zim Kingston, qui est maintenant ancré à Constance Bank, et que deux des conteneurs en feu contiennent des matières dangereuses identifiées comme de l’amylxanthate de potassium, selon la Presse.

Le communiqué a précisé que le navire lui-même n’était pas en feu, mais a indiqué qu’une zone d’urgence a été mise en place pour un mille marin autour du Zim Kingston, ajoutant qu’il n’y a actuellement aucun risque pour la sécurité des personnes sur terre, indique la même source.

Le Centre conjoint de sauvetage et de coordination de Victoria a indiqué que 16 membres d’équipage ont été retirés du navire en toute sécurité, tandis que cinq autres, dont le capitaine, sont restés à bord à leur propre demande.

Elle a indiqué que le poste de commandement travaille également avec la Garde côtière américaine pour surveiller 40 conteneurs qui sont tombés par-dessus bord du Zim Kingston dans des eaux agitées vendredi et flotte à environ 12 000 marins au large de la côte ouest de l’île de Vancouver, près de Bamfield, en Colombie-Britannique.

« La Garde côtière a affirmé que les conteneurs, dont certains contiennent des matières dangereuses, présentaient un risque important pour les navigateurs et qu’avec le temps orageux prévu samedi, leur récupération peut représenter un défi », indique la Presse canadienne.

La Garde côtière a indiqué qu’une équipe de gestion des matières dangereuses de Vancouver se mobilise et que le propriétaire du Zim Kingston a passé un contrat avec le groupe américain Resolve Marine Group pour les opérations de sauvetage, ce qui inclut la lutte contre l’incendie ainsi que la récupération des conteneurs.

Ce cargo battant pavillon maltais est géré par la société chypriote Danaos Shipping, selon le portail de données Eikon Refinitiv, cité par Reuters.

Selon des sources israéliennes, « le navire appartient à l’entreprise de transport maritime israélienne Zim ».

Les données de suivi en ligne ont montré que le navire avait quitté le port de Busan en Corée du Sud le 6 octobre et devait arriver au port de Vancouver le 20 octobre.

dimanche, 24 octobre 2021 23:36

L’US Air Force sera liquidée?

L’US Air force s’effondre-t-elle ? Visiblement. Alors même que le ciel du Moyen-Orient se rétrécit de jour en jour pour les avions et chasseurs US, que drones et missiles de la Résistance mènent la vie dure aux bases militaires US, une certaines voix argue de la lourdeur et de la vétusté de la flotte aérienne US, façon de baliser le terrain sans doute a son retrait du Moyen-Orient.

C’est aussi ce que laisse entendre la décision US de créer une Task Force de drone 59 à Bahreïn, espèce de plan B aérien propre à faire face aux répercussions au séisme aérien en cours en Asie de l’Ouest. En Irak l’US Air force n’est plus que l’ombre d’elle-même. À preuve, Washington et ses alliés ne sont pas en mesure de fournir à l’Irak des équipements militaires, faute de ressources financières, selon un ancien responsable du Pentagone.

Le général de brigade Mark Kimmitt, un ancien haut responsable du Pentagone chez l’administration Bush et directeur adjoint des opérations et porte-parole militaire en chef en Irak, a déclaré, lors d’un entretien avec la chaîne de télévision Al-Hurra, que le budget militaire des États-Unis ne leur permettait même pas de maintenir les F-16.

« Les dépenses ne se limitent pas aux frais de formation ou d’organisation de forces. Il faut une bonne somme pour maintenir les équipements et les armements. En plus, reste à savoir si ces équipements et armements suffisent pour neutraliser les menaces auxquelles fait face l’Irak. »

Interrogé pour savoir s’il n’incombe pas aux États-Unis d’aider l’Irak à faire asseoir une stabilité durable, Mark Kimmitt a répondu : « Oui, mais dans une certaine mesure, car les États-Unis et leurs alliés de la coalition souffrent de pressions économiques. Nous en avons même parlé au chef du Pentagone. En effet, ni le budget consacré à l’Irak ni les aides financières fournies par les États arabes du golfe Persique ne suffisent pas pour acheter et maintenir tous ces équipements et armements. »

Bien que les problèmes budgétaires soient une réalité à ne pas démentir, les propos de ce genre pourraient être destinés à éclipser une réalité plus grande : le ciel d’Irak ne sera plus sûr pour les aéronefs américains.

À peine quelques heures après une attaque visant la base américaine d’al-Tanf, en Syrie, mercredi 20 octobre, l’armée américaine a rencontré une autre surprise : un groupe inconnu a tiré un mystérieux missile vers une zone voisine de la base aérienne de Harir, située dans la province d’Erbil, et a ainsi envoyé un message d’avertissement pour les forces aériennes des États-Unis.

Cet étrange missile, ayant le code de 358, est considéré en tant que missile sol-air au Yémen. Le missile s’est laissé constater, pour la première fois, il y a deux ans dans les eaux territoriales du Yémen. Le missile 358 a jusqu’ici détruit trois drones de l’aviation saoudienne qui survolaient la province de Maarib, selon les experts militaires et les images publiées par Ansarallah.

Le missile 358 est une munition vagabonde (en anglais « loitering munition »). C’est-à-dire que sa cible n’est pas désignée directement par l’opérateur de celle-ci, mais par d’autres opérateurs.

L’expérience de la guerre au Yémen montre que le missile 358 est une arme performante et appropriée pour viser les cibles lentes telles que les drones et les hélicoptères de transport et de combat ; il s’agit des aéronefs qui sont largement utilisés par l’armée américaine en Irak et qui effectuent des dizaines de vols dans les régions comme Erbil, Aïn al-Asad et Bagdad.

En tirant un missile 358 tout près de la base aérienne de Harir, la Résistance irakienne voulait transmettre un message à l’adresse des forces aériennes des États-Unis ; toute offensive de l’US Air Force contre les positions de la Résistance en Irak provoquera un raid aérien visant les aéronefs des occupants.

Par ailleurs, la Fondation Heritage a classé à la fois l’US Air Force et l’US Space Force comme « faibles » dans son indice 2022 de la force militaire américaine publié le 20 octobre, citant des problèmes allant d’un faible niveau de préparation et d’investissements désalignés dans les plates-formes de quatrième génération à une sensibilisation insuffisante au domaine spatial.

Heritage, un groupe de réflexion conservateur à Washington, a évalué la capacité de l’US Air Force comme « marginale », son rang intermédiaire, tout en notant l’état de préparation et l’ensemble de l’Air Force comme « faible » sur une échelle de cinq points allant de très faible à très fort.

Le faible classement de l’US Air Force en termes de préparation dépend d’une moyenne annuelle de 130 heures de vol pour les pilotes et d’un investissement insuffisant dans des avions furtifs de cinquième génération les plus capables de faire face à leurs pairs. La Force spatiale a été considérée comme « faible » dans tous les domaines.

« Dans les forces aériennes, nous sommes un peu intrigués par sa stratégie d’investissement », a déclaré le rédacteur en chef de l’indice, Dakota Wood. L’analyste a déclaré que l’US Air Force « dépensait davantage en recherche et développement pour avoir une armée de l’air qu’elle aimerait avoir dans les années 2030, alors qu’elle n’achète pas assez d’avions pour remplacer sa flotte actuelle vieillissante ».

Les exigences de deux décennies de guerre ont épuisé la flotte, qui a une moyenne d’âge de 31 ans. Les dollars de recherche et développement continuent de dépasser les achats, et l’US Air Force prévoit de supprimer 137 chasseurs et 32 ​​ravitailleurs de sa flotte d’ici la fin de l’exercice 2022.

« L’USAF est actuellement à 86 % de la capacité requise » pour mener deux opérations d’urgence régionales majeures, selon le rapport.

« Cependant, la disposition de ces actifs limite la capacité du service à les déployer rapidement dans une région en crise.

En utilisant la stratégie de défense nationale de 2018 comme point de repère, le rapport cite des taux de capacité de mission compris entre 52 et 74 % pour les avions traditionnels (quatrième génération et moins) comme insuffisants pour faire face à un rival. Il note également un manque de 1 925 pilotes, un nombre qui s’est légèrement amélioré au cours de la dernière année en raison du manque d’embauche commerciale pendant la pandémie de COVID-19. Le rapport a également mis en évidence des taux de sortie historiquement bas à moins de 1,5 par semaine et un temps de vol à 131 heures par an.

Récemment, l’armée de l’air américaine a confirmé le crash d’un avion furtif B-2 dans un aérodrome, après quelques jours de black-out médiatique.