تقي زاده

تقي زاده

Au nom Allah le plus miséricordieux
Le Calendrier d` Événement de KARBALA avec les paroles de Seyedena Imam Hussein(P)
Au mois de Muharram l`an 61 Hijir, Seyedena Imam Hussein le petit fils bien aime de Saint Prophète (psl) suite à un soulèvement contre le Tyran de l`Époque : Yazid fils de Muawiya fils Abu-Soufian, est tombe en martyre avec 72 de ses compagnons et sa famille proche. Depuis cette date chaque année les musulmanes  commémorent l`évènement  de Karbala, afin de garder vivant  le message de la révolution et le sens de sacrifice de Imam Hussein(p) et ça depuis 14 siècle.
Ça seras intéressant de connaître les paroles de Seyedna  imam Hussein depuis le départ de Médine à la Mecque jusqu`à Karbala, le jour d`Achoura, pour comprendre les raisons de cette soulèvement et de son martyre.
Par ailleurs à notre époque, ces paroles sont d`actualité et nous aident à trouver le chemin droit d`Islam.
 
Le Calendrier d` Événement  de KARBALA avec les paroles de Imam Hussein(P)
Samedi 21 avril 680,15 Rajab 60, Location: Médine
Événement: Mort de Moawiya et lettre de Yazid au gouverneur de Médine pour obtenir le serment d’allégeance de l’Imam Al-Hussayn de prêter serment à Yazid comme calife
25-28 Rajab 60 Location: Médine
Événement: Refus de prêter serment de la part de l’Imam Al-Hussayn paix sur lui
Se rendant au tombeau du Prophète (psl) avant de quitter Médine par refus de prêter serment d'allégeance au Califat illégal de Yazid, I'Imam al-Hussayn dit: 
«Ô mon Dieu! Ici se trouve le tombeau de Ton Prophète, et je suis le fils de la fille de Ton Prophète. TU sais ce qu'il m'arrive. Ô mon Dieu! J'aime le bien et je renie le mal. Je Te demande, Ô Toi qui es plein de majesté et de munificence, par ce tombeau et celui qui y gît, de ne me faire faire que ce qui Te satisfait et satisfait Ton Prophète». 
Avant le depart il a confie son testament à son frère Mohammad Hanafy :
Au nom de Dieu Le Clément le Miséricordieux,

Ceci est le testament que Houssein ibn 'Ali ibn Abi Talib (as) a écrit pour son frère Mohammad connu sous le nom de ibn Hanafyàh.

Que moi Houssein (as) atteste qu'il n'y a pas d'autres dieux, sauf Allah, l'Unique et sans associés et que Mohammad (saw) est le serviteur et prophète d'Allah (swt).

Et que je ne suis pas parti pour proclamer ma grandeur ou pour créer la zizanie, mais pour conscientiser la oummàh (communauté) de mon grand-père (Le Prophète). Mon but est de l'appeler vers les bonnes actions et de les arrêter des mauvaises actions; et de marcher sur le chemin de mon grand-père et mon père 'Ali ibn Abi Talib (as). Celui qui considère mon action comme juste et qui l'approuve, alors sachez qu'Allah (swt) est le meilleur soutien des justes. Et contre celui qui me combat, je serai patient jusqu'à ce qu'Allah (swt) fasse justice pure et véritable entre lui et moi ; car Il est Le Meilleur des juges.

Omon frère, je t'adresse ce testament. C'est Allah (swt) qui m'octroie tous les bienfaits et j'ai confiance en lui et c'est à Lui que je m'en remets.
Mardi 23 avril 680,28 Rajab 60  Location: Médine
Evénement: Départ pour la Mecque
Mercredi 9 mai 680,3 Shabãn 60 Location: Mecque
Evénement: Arrivée de l’Imam Al-Hussayn à la Mecque et résidence chez Abbãs Ibn Abd Al-Muttalib
Il y entra en récitant ce verset coranique:
«Il dit, tout en se dirigeant vers Madian: "Il se peut que mon Seigneur me guide sur la Voie Droite». (Coran, XXVIII, 22)
 
10 Ramadhãn 60 Location: Mecque
Evénement: Correspondance avec les koufites- lettre des koufites à l’Imam par l’intermédiaire de Abdallãh Ibn Wal Tamimi
12 Ramadhãn 60 Location: Mecque
Evénement: Réception par l’Imam Al-Hussayn de plus de 150 lettres de la part des koufites par l’intermédiaire de Qais Ibn Masãhhar et de Abdal Rahmãn Ibn Abdillãh et Ammãre Ibn Obayd
14 Ramadhãn 60  Location: Mecque
Evénement: Réception de lettres des dirigeants kufites par l’intermédiaire de Hãni Ibn Hãni Al-Sabi’i et Saeed Ibn Abdallãh Al-Nakh’ii
Ils avaient écrit des lettres à l'imam pour lui exprimer leur affection et soutien. Imam a écrit des lettres, envoyé    aux habitants de Kuffa et Basrah. Beaucoup des gens qui étaient contre les califats de Muawiya et de son fils Yazid
Il adressa la lettre suivante aux chefs de Basrah et à ses leaders de l'opposition:

"Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux... Dieu a élu Mohammad parmi Ses créatures pour lui accorder l'honneur de la mission prophétique. Il l'a choisi pour communiquer Son message. Puis Il l'a appelé vers Lui. Le Prophète a conseillé les serviteurs de Dieu et a communiqué ce pourquoi il fut choisi comme Prophète... Nous étions sa famille, ses amis, ses héritiers présomptifs, ses légataires et les premiers ayants droit à le représenter auprès des gens. D'aucuns parmi notre peuple nous ont usurpé notre droit. Et cependant, nous n'avons rien dit, car nous détestions la division et nous avons voulu favoriser la sécurité, tout en sachant que nous avions plus de droit au califat que ceux qui l'ont confisqué.

"Je vous envoie cette lettre avec mon messager et je vous appelle au Livre de Dieu et à la Sunna de son Prophète (P), car, en effet, celle-ci a été assassinée, et l'hérésie ressuscitée. Je vous invite à écouter ma parole, obéir à mes ordres; je vous conduirais vers la bonne voie. Que la Paix, la Miséricorde et les Bénédictions de Dieu soient sur vous".
 
15 Ramadhãn 60  Location: Mecque
Evénement: Départ de Muslim Ibn Aqil vers Koufa et envoi d’une lettre de l’Imam aux dirigeants de Bassorãh
5 Shawwãl 60  Location: Mecque
Evénement: Arrivée de Muslim à Koufa et serment d’allégeance de 18000 koufites à Muslim et départ d’Ibn Ziyãd pour Koufa
Dimanche 9 septembre 680, 8 Dhou Al-Hijja 60  Location: Mecque
Evénement:
L'Imam découvrit que des espions de Calife Yazid étaient entrés à la Mecque comme pèlerins, avec mission de le tuer pendant les rites du Hadjdj, à l'aide d'armes cachées sous leurs habits de pèlerins (ihràm). L'Imam abrégea les rites du pèlerinage et décida de partir.Il ne voulait pas que la Ville Sainte, où il est interdit de tuer même un insecte, soit profanée par son propre sang. L'imam Hussein savait que son assassinat était inévitable, il était déterminé lui aussi à ne pas prêter le serment d'allégeance à Yazid l'imposteur, il quitta donc la Maison de Dieu pour aller vers Koufa (en Iraq), où les gens l'attendaient.
Avant de quitter la Maison de Dieu, l'imam Hussein s'était levé au milieu des pèlerins venus de tous les coins de la région et avait fait un bref discours, il expliqua  les raisons de son révolution. L'Imam al-Husayn, lors de l'annonce de son soulèvement contre Yazid Ibn Muawiya a dit: 
«Je ne me suis pas soulevé de gaieté de cœur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Umma de mon grand-père, le Messager de Dieu, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père...»
 
 Départ de l’Imam depuis la Mecque vers Koufa. Siège de la citadelle où se trouve Ibn Ziyãd à Koufa par Muslim et ses partisans.
Lundi 10 septembre 680,9 Dhou Al-Hijja 60  Location: Vers Koufa
Evénement: Complot d’Ibn Ziyãd et fuite des partisans de Muslim à Koufa. Bataille de Muslim avec l’armée d’Ibn Ziyãd. Martyr de Muslim Ibn Aqil et Hãni Ibn Orwa sur ordre d’Ibn Ziyãd.
 Arrivée de la Caravane de l’Imam Al-Hussayn à Abtah et ralliement d’Ibn Thabit Basri accompagné de ses enfants. Rencontre entre l’Imam et le poète Farazdaq. Il a dit : - Les cœurs des gens sont avec toi, mais leurs épées sont plutôt du côté des Omeyyade... Arrivée de l’Imam dans la vallée de Aqiq et ralliement d’Aoun et Mohammad, fils de Zaynab paix sur elle. Ecriture d’une lettre à Muslim Ibn Aqil et aux koufites et envoi de Qays Ibn Musahhar Saydawi
Dimanche 23 septembre 680,22 Dhou Al-Hijja 60
Location: Vers Koufa
Evénement: Martyr de Maytham Al-Tammãr, compagnon de l’Imam Ali paix sur lui, à Koufa sur ordre d’Ibn Ziyãd. Envoi d’une lettre aux koufites par l’intermédiaire de Abdallãh Ibn Yaqtar (frère de lait de l’Imam paix sur lui)
Jeudi 27 septembre 680,26 Dhou Al-Hijja 60
Location: Vers Koufa
Evénement: Ralliement de Zuhayr Ibn Qayn à l’Imam. Arrivée de la caravane de l’Imam dans les environs de Koufa. Mise au courant de l’Imam du martyr de Muslim et Hãni. il dit alors à tous ceux qui l'entouraient : "Quiconque vient avec nous va au martyre et quiconque nous abandonne n'aura point de conquête !..." 
 
Bivouac de la caravane de l’Imam à Thalabiyya pour la nuit   27 Dhou Al-Hijja 60
Location: Vers Koufa
Evénement: Confrontation de la caravane de l’Imam avec le bataillon de Hur Ibn Yazid Riyãhi. Obstruction de Hur envers le mouvement de la caravane de l’Imam vers Koufa.
28 Dhou Al-Hijja 60  Location: Vers Koufa
Evénement: Mise au courant du martyr de Abdallãh Ibn Yaqtar à Koufa sur ordre de Ibn Ziyãd. Bivouac pour la nuit dans Qasr Ibn Muqatil.
2 octobre 680, mardi 2 Moharram 61  Location: Karbalã
Evénement: Arrivée de la caravane à Karbalã et mouvement de l’armée d’Omar Ibn Sa’d vers Karbalã
Imam Al-Hussayn, arrivé sur le lieu prédit de son martyre, KARBAlA, dit à ses compagnons:

"ô mon Dieu! je me protège auprès de Toi du KARB (affliction) et du BAL?' (malheur).Et d'ajouter:
"C'est un lieu d'affliction et de malheur. Descendez de vos montures. C'est ici le terme de notre voyage, le lieu de l'effusion de notre sang et la place de nos tombeaux. C'est ce que m'a dit mon grand-père, le Messager de Dieu".


3 octobre 680, 3 Moharram 61  Location: Karbalã
Evénement: Arrivée de l’armée d’Omar Ibn Sa’d à Karbalã
Quand l'imam, sa famille et ses partisans arrivèrent à Karbala (nom d'un désert près de la ville de Koufa), près de l'un des affluents du fleuve Euphrate ils furent encerclés par l` armée de Yazid composée des milliers d` hommes, comme disent plusieurs historiens. Pendant ce siège, l'imam Hussein consolida ses hommes pour un combat inégal et inévitable. Il avait dit  :
 « O gens ! Le Messager de Dieu (P) a dit : ‘Celui qui voit un gouverneur injuste qui rend légal ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu’il a conclu devant Dieu, qui contredit la Sunna du Messager de Dieu, qui agresse les serviteurs de Dieu, sans qu’il s’oppose à lui ni par une parole ni par une action, Dieu lui réservera obligatoirement le même traitement qu’Il réserve à ce gouverneur. Sachez donc que ces gens-là ont choisi d’obéir au Diable et de désobéir à Dieu. Ils ont rendu légal ce que Dieu a interdit et ont interdit ce que Dieu a rendu légal. Ils se sont emparés des biens de la Nation ; ils ont bloqué l’application des lois divines et je suis le premier invité à agir pour le changement du fait que je suis proche du Messager de Dieu (P)’». (Ibn al-'Athir, "Al-Kamel fil Târîkh", Tom. IV, p. 48, éd. 1385 H.)
6 octobre 680, 6 Moharram 61  Location: Karbalã
Evénement: Rassemblement de 20000 soldats dans l’armée d’Omar Ibn Sa’d. Réception d’une lettre d’Ibn Ziyãd destinée à Omar Ibn Sa’d ordonnant de fermer la voie du fleuve Euphrate au campement de l’Imam Al-Hussayn (embargo sur l’eau). 
8 octobre 680, 8 Moharram 61  Location: Karbalã
Evénement: Mouvement de Aboul-Fazl Abbãs Ibn Ali(le frère fidèle de Imam Hussein) avec trente cavaliers et vingt fantassins vers l’Euphrate afin de rapporter de l’eau après des heurts avec les soldats d’Omar Ibn Sa’ad. Rencontre nocturne de l’Imam paix sur lui avec Omar Ibn Sa’d. Ordre de déclaration de guerre par Ibn Ziyãd maudit soit-il.
9 octobre 680, 9 Moharram 61(Tassua),Location: Karbalã
Evénement: Marche de l’armée d’Omar Ibn Sa’ad vers le campement de l’Imam.
, l'armée ennemie lança un dernier ultimatum à l'imam Hussein, afin de choisir entre : prêter le serment d'allégeance et la mort. L'imam leur répondit que : " Je ne vois en la mort que le bonheur, et en la vie avec les oppresseurs que l'angoisse ".
Et leur demanda un délai pour prier son Seigneur.  Transport par Shemr d’une lettre de protection pour Abbãs ibn Ali et ses enfants et refus par Abbãs Ibn Ali paix sur lui. Préparatifs de guerre pour le lendemain.
La nuit, Imam Hussein il appela ses compagnons et, en une brève allocution déclara qu'il n'y avait rien à espérer sinon la mort et le martyre; il ajouta que, puisque l'ennemi n'était intéressé qu'à sa propre personne, il les libérait de toute obligation afin que, s'ils désiraient fuir dans l'obscurité de la nuit ils puissent sauver leur vie.

Ensuite, il ordonna d'éteindre les lumières et la plupart de ses compagnons, qui l'avaient rejoint par intérêt personnel, se dispersèrent. Seuls restèrent une poignée de ceux qui aimaient la vérité -  parmi ses proches collaborateurs - et quelques-uns des Banou Hâchim. (On rapport que 30 hommes de Koufa ont rejoignent Imam avant Achoura).
 L'imam Hussein passa la nuit du neuf au dixième jour par des prières, des invocations, des causeries avec sa famille et ses compagnons. Tout le monde était déterminé d'aller jusqu'au bout, personne ne voulait fuir et abandonner le petit fils de l'envoyé de Dieu seul(pslf).
 
10 octobre 680,10 Moharram 61, Achoura. Location: Karbalã
Evénement:
Dès le lever du soleil, l'armée ennemie commençait déjà à dresser leurs lances, flèches et sabres contre le camp de l'imam. L'imam Hussein entreprit l'organisation de sa petite troupe, et confia l'étendard à son frère Abbas ibn Ali.
La vue de cette armée assoiffée de son sang n'impressionna aucunement al-Hussayn (p) qui ne pensait plus qu'au moment où il rencontrerait son Seigneur. Aussi leva-t-il ses deux mains vers le Ciel et se mit à L'implorer:
«Ô mon Dieu! À qui je me confie chaque fois que je subis une affliction, et en qui je mets mon espoir chaque fois que je suis dans l'adversité. Je me suis confié à Toi pour toutes les épreuves que j'ai subies. Combien de soucis - devant lesquels le cœur s'affaissait, les solutions manquaient, l'ami s'éclipsait et ennemi se réjouissait - que je T'avais confiés (parce que mon amour est dirigé vers Toi exclusivement) n'as-Tu  dissipés? Tu es donc pour moi, le Maître de tout Bienfait, l'Auteur de toute Bienfaisance et l'Objet de tout Désir».


Avant le combat, l'imam Hussein essaya une fois de plus, de ramener les combattants ennemis à la raison, afin de ne pas participer à cette guerre qui leur ouvrait les portes de l'enfer. L'imam avait levé le saint coran et leur dit :
" O gens! Nous avons en commun le Livre de Dieu et la Tradition de mon grand-père, l'envoyé de Dieu. Il continua : Ne voyez-vous pas l'épée de l'envoyé de Dieu, son habit de guerre et son turban sur moi? Ils répondirent : " Si ". Il leur demanda alors :
Pourquoi vous vous battez donc contre moi? Ils répondirent : Par obéissance à l'Emir Obeidullah Ibn Ziyâd ".
Alors l'Imam Hussayn (p) s'adressa à Omar fils de Saad Abivagase, le commandant de l'armée de Yazid:«Omar ibn Saad! Tu veux me tuer pour que celui qui a usurpé le Califat te nomme Gouverneur de la moitié de la Perse. Par Dieu ! Tu n'auras pas ce plaisir. Fais-moi ce que tu comptes me faire. Mais je te jure que jamais après ma mort tu ne connaîtras de joie, ni dans ce monde, ni dans l'autre! Je vois ta tête attachée à un bâton, et les enfants de Kûfah jouant avec...»
Tous ces appels étaient vains, seul le grand  combattant au nom de Hour Ibn Yazid al Riyâhi (avec son fils et son serviteur) accepta de rejoindre le camp de l'imam pour mourir en martyre avec lui.
Il y eu un combat terrible. Les braves compagnons d’Hussein(p) se sont battus courageusement. Au moment de l'assaut final, l'armée ennemie parvint à massacrer tous c.à.d. : la famille (18 membre de Baní Hachem donc son fils Ali-Akbar de 27ans, son fils Ali askar de 6 mois, ses frères dont Abbas, ses neveux, ses nièces et ses cousins) et les compagnons de l'imam Hussein l'un après l'autre. Martyr de 72 compagnons de l’Imam Al-Hussayn Ibn Ali paix sur lui.
Quand  Ali-Akbar le grand fils de Imam a demander la permission de partir au combat, L'Imam Hussein le regarda de longues minutes sans répondre. Il contemplait le visage de celui qui ressemblait à s'y méprendre à l'Envoyé de Dieu. Tout dans ses traits, sa voix, ses manières évoquait son arrière-grand-père Prophète (pslf). l'Imam Hussein se leva. Il enroula le turban du Saint prophète autour de la tête d'Ali Akbar assujettit le fourreau de son arme, et déposa un baiser sur son front. D'une voix blanche, il dit :
- Va Ali- Akbar ! Dieu est avec toi.
….
                                          *****
Il ne restait plus maintenant, avec l'Imam Hussein, que les femmes et les enfants. Et aussi Ali Zayn Abidine, clouer au lit depuis plusieurs jours par une fièvre dévorante, trop faible même pour lever seulement la tête...
L'imam Hussein lança un dernier appel pour la protection des veuves et des orphelins de la famille de l'envoyé de Dieu en ces termes :

" N'y a-t-il donc personne pour défendre la famille de l'envoyé de Dieu ? N'y a-t-il pas un monothéiste qui craint Dieu pour ce qui nous arrive ? N'y a-t-il personne qui nous vienne en aide par amour de Dieu ? "
-Soldats de Yazid ! Pour ceux d'entre vous qui ne me connaîtraient pas, je suis Hussein, le petit-fils du Prophète Mohammad, que vous reconnaissez comme le Prophète de l’Islam ! Je suis le fils de Fatima, la fille du Prophète, et d'Ali, le cousin du Prophète. Je suis le dernier des cinq personnes à propos desquelles le Prophète a parlé maintes et maintes fois. Nombreux sont ceux parmi vous qui ont vu et entendu le Prophète. A ceux-là, je demande s'ils ne se souviennent pas avoir vu le Prophète me porter sur ses épaules, en même temps que mon frère Hassan, quand nous étions enfants ? N'ont-ils pas entendu le Prophète dire que j'étais le plus cher de ses enfants ? N'ont-ils jamais vu les yeux du Prophète mouillés de larmes lorsque j'avais la moindre peine, le moindre chagrin ? Le Prophète n'est plus, mais moi je suis ici devant vous ! Vous avez blessé mon cœur en massacrant sans pitié mes fils, mes frères, mes neveux, mes fidèles compagnons. Vous n'avez pas épargné mon fils Abdallah, pauvre nourrisson innocent qui ne vous avait fait aucun mal ! Chacun d'eux a été tué alors qu'il souffrait de la faim et de la soif et depuis plus de trois jours vous avez refusé à toute ma Famille la moindre parcelle de nourriture, la moindre goutte d'eau, malgré la chaleur étouffante qui règne dans cette plaine. Au Nom de Dieu, je vous demande ce que je vous ai fait pour mériter un tel traitement ?
-Omar fils de Saad répondit à l'Imam Hussein :
Hussein, tu nous fatigues avec tes discours ! Nous t'avons laissé la possibilité de reconnaître le Calife Yazid comme ton Maître spirituel et ton Chef politique. et te soumettre à ses lois et à sa volonté dans tous les domaines. Reconnais le comme Commandeur des Croyants et Successeur du Prophète ! Tu sauveras ta vie, et tu épargneras souffrances et humiliations à ta famille. Tu n'as pas d'autre choix !
- Omar fils de Saad ! Ton père était un Compagnon du Prophète (pslf). Toi-même tu as été témoin de ce que j'ai dit car tu accompagnais souvent ton père quand il rendait visite à mon grand-père. Crois-tu que je vais reconnaître un débauché comme mon Maître spirituel et comme le Successeur du Prophète ? Crois-tu que je vais accepter les changements et les déviations qu'il veut introduire dans la Religion sans rien dire ? Crois-tu que je me soumettrais à une telle abjection pour sauver ma vie et épargner souffrances et humiliations aux femmes et aux enfants de la Maison du Prophète ? Si l'abandon des Principes de l'Islam et des Enseignements du Coran est le prix que tu demandes pour ma vie et l'honneur de ma Famille, sache que je rejette ton offre méprisable !
Cela suffit, Hussein ! Tu refuses la seule et unique chose que nous te demandons reconnaître autorité religieuse du Calife Yazid, et le droit pour qui de décider ce qu'il veut dans toutes les questions religieuses. Tu ne discutes avec nous que pour gagner du temps. Nous savons bien que tu n'as aucune chance contre toute notre armée. Dans l'état où tu es même le plus faible de mes soldats te vaincrait sans effort...
L'insulte proférée par Omar fit bouillonner le sang de l'Imam Hussein Lui, le fils du Lion de Dieu mit la main au fourreau, sortit son glaive et rugit, d'une voix puissante :
- Omar fils de Saad ! Je propose le combat en duel non seulement au plus fort et au plus courageux de tes hommes, mais encore à tous ceux que tu voudras envoyer me combattre, l'un après l'autre!
Comme un serpent glacé et hideux, la peur s'insinua dans les veines, se lova dans le cœur des cinq mille hommes massés en face de l'Imam Hussein Tous se souvinrent d'Ali, le père de Hussein, qui avait de la sorte provoqué et défait tant et tant d'adversaires autrement courageux qu'eux ! Aucun n'eut le courage de relever le défi lancé par cet homme âgé de près de soixante ans, couvert de blessures, épuisé, affamé, à moitié mort de soif ! Omar fils de Saad ordonna à ses archers de lancer une volée de flèches vers l'Imam Hussein, à sa cavalerie et à son infanterie de manœuvrer pour l'encercler…
 
 
 
L'imam resta seul sur le champ de bataille, après une forte résistance il finit par être atteint d'une flèche au menton…
«Mon Dieu, au Lieu très élevé, à la Puissance grandiose,
au Châtiment terrible, qui n’a pas besoin des créatures,
à l’Orgueil immense, Puissant sur tout ce que Tu
veux, à la Miséricorde proche, à la Promesse sincère, aux
Bienfaits étendus, à l’Epreuve bonne, Tu es Proche si Tu
es appelé, cernant ce que Tu as créé (rien ne T’échappe),
acceptant le repentir de celui qui se repent et revient à
Toi, Puissant sur tout ce que Tu veux, Tu saisis ce que
Tu demandes ! Tu es Reconnaissant si Tu es remercié, Tu
Te rappelles si on se souvient de Toi.
Je T’invoque, étant dans le besoin! Je Te désire, étant
démunis! Je Te crains, étant apeuré! Je pleure étant dans
la détresse! Je T’appelle à mon aide étant faible! Je compte
sur Toi, ne me satisfaisant que de Toi! Mon Dieu, statue
entre nous et les gens, car ils nous ont trompés, ils nous
ont humiliés, ils nous ont trahis, ils nous ont tués.
Nous sommes la famille de Ton Prophète, le fils de
Ton Bien-aimé Mohammad (p) que Tu as choisi pour Ton
Message, à qui Tu as fait confiance pour la révélation,
alors, délivre-nous, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux!
 Patience dans ce que Tu as décidé, ô Seigneur!
Pas de divinité autre que Toi! Ô Secours de ceux qui
T’appellent au secours
 Après cela Chimr ibn al Jawchan avança et lui coupa la tête. Au crépuscule, Les combattants de l'armée de Yazid pillèrent et brûlèrent les tentes qui abrités les femmes et les enfants. Ensuite les ennemis de l'islam coupèrent les têtes des combattants de l'imam, les mirent à nus et les laissèrent sur le sol sans les enterrer. Passage au fer de cheval des cadavres des martyrs.
Emprisonnement des survivants. Ils emmenèrent les membres restant de la famille de l'imam ainsi que les têtes des martyrs, à Koufa pour les exhiber dans les rues, puis a Sham(Damas) auprès de Yazid. 
11 Moharram 61
Location: Koufa
Evénement: Départ des prisonniers vers Koufa
12 Moharram 61
Location: Koufa
Evénement: Entrée des prisonniers à Koufa. Discours de son Excellence Zaynab bin Ali paix sur elle, Oum Koulsoum et Fatima dans les rues de Koufa. Enterrement des cadavres de Karbalã par des survivants de la tribu de Bani Asad. Discours d’Ibn Ziyãd à la mosquée de Koufa et opposition de Abdallãh Afif et emprisonnement et martyr de Abdallãh Afif.
Lundi 15 octobre 680,15 Moharram 61
Location: Koufa
Evénement: Départ des prisonniers depuis Koufa vers Damas.
Mercredi 31 octobre 680,1er Safar 61
Location: Damas
Evénement: Arrivée des prisonniers en Syrie (Sh ã m) après dix-huit jours de trajet. Discours de Zaynab bint Ali paix sur elle dans le palais de Yazid maudit soit-il. Discours de l’Imam Sajjad paix sur lui dans la grande mosquée de Damas
20 Safar 61
Location: Karbalã
Evénement: Arrivée de Jabir Ibn Abdallãh à Karbalã pour visiter la tombe de l’Imam. Arrivée de la caravane des prisonniers à Karbalã pour visiter les martyrs. Départ de Karbalã vers Médine.
Dimanche 30 mars 682,15 Rajab 62
Evénement: Décès de Zaynab bint Ali paix sur elle
Que Dieu maudisse tous ceux qui ont assassiné l'imam Hussein, qui ont comploté contre lui ou qui ont réjoui de son assassinat.
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C'est ainsi que l'Imam Hussein (psl) décida de se sacrifier pour réveiller la communauté musulmane que les Omeyyades dorlotaient depuis vingt ans. Il voulait donner un coup d’arrêt à la légalisation et à la généralisation de la déviation du Message de l’Islam par les Omeyyades.
La place particulière qu'al-Husayn occupait dans le cœur du Prophète(psl)  et des Musulmans, le sacrifice inégalable qu'il a consenti pour défendre la cause sublime à laquelle il s'est identifié, les pratiques odieuses et la répression sanguinaire des autorités illégitimes qu'il a combattues, tous ces facteurs ont fait du soulèvement du petit-fils du Messager de Dieu, le symbole de la résistance à tous les pouvoirs tyranniques et déviationnistes, et l'inspirateur de maintes révoltes et révolutions que les masses musulmanes ont déclenchées depuis lors contre des gouvernants despotiques qui avaient tendance à faire passer le souci de la conservation du pouvoir ou "la raison d'État" avant la morale islamique et les préceptes de la Charia.
La commémoration de martyr d`Imam Hussein apprend aux musulmanes le courage, la résistance et l`espoir en Allah et que la victoire tôt ou tard est pour les opprimes comme promis dans le saint coran. Prions tous pour la victoire des opprimés dans le monde.
La parole d’Achoura et l’appel de l’Imam Al-Hussein (p) : Soyez libres dans ce monde!
La perte, c’est le jour du Jugement

 

Allah, le Très Haut, dit dans son Noble Livre : ((Dis :  » A qui appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre ? « . Dis :  » A Allah !  » Il s’est prescrit à Lui-même la Miséricorde. Il vous rassemblera sûrement au Jour de la Résurrection, dont la venue ne fait aucun doute. Ceux qui se sont perdus eux-mêmes, ceux-là ne croient pas !)) [6:12].Il dit aussi  dans un autre verset: ((Mais ceux dont les œuvres seront légères, ceux-là auront causé eux-mêmes leur propre perte parce qu’ils auront méprisé Nos signes.)) [7:9] Et aussi : ((Vous, adorez qui vous voulez en dehors de Lui !  » Dis :  » Les perdants sont ceux qui seront perdus, eux-mêmes et leurs familles, le Jour de la Résurrection. Cela n’est-il pas la perte évidente ? « .))[39:15]

 

Dans ces versets, comme dans d’autres, Allah souligne la question de la perte ou du gain de soi et des siens, Il indique que la vraie perte est celle qui a lieu le jour du Jugement puisqu’elle ne sera plussuivie de gain, alors que la perte dans cette vie pourrait en être suivie dans une autre situation ou dans un autre moment. Allah veut que l’’homme prenne cela en considération en planifiant chaque aspect de sa vie : ses appartenances, ses activités, ses positions et même ses paroles, partant de la nécessité de distinguer le gain dela perte dans ce monde ci pour savoir satisfaire Allah.


Etre avec l’Imam Al-Hussein (p), c’est gagner dans l’Autre monde !

 

Ainsi, nous remarquons dans la cause d’Achoura, comment sont répartis les modèles humains, à partir de la question de la perte dans cette vie ou le jour du Jugement. En fait, qu’ils aient été jeunes ou vieux, les compagnons de l’Imam Al-Hussein (p) croyaient profondément en Allah et envisageaient la situation à partir de leurs principes et leurs engagements en tant que croyants de sorte qu’ils pratiquaient l’adoration à Karbala dans tous leurs actes et toutes leurs positions :Ils vivaient Allah dans leurs esprits et leurs cœurs.En fait, le récit Husseinite peint cette situation, il décrit les compagnons de l’Imam Al-Hussein (p), qui, la veille de leur massacre, s’attendaient impatiemment à la rencontre avec Allah,présent dans leurs cœurs et leurs esprits. Parmi eux, il y avait ceux qui priaient debout, assis, agenouillés ou prosternés ainsi que ceux qui récitaient les versets du Coran. Physiquement, ils étaient présents sur terre mais ils vivaient spirituellement déjà avec Allah. L’imam Al-Hussein (p) était pour eux l’Imam à qui l’obéissance est une obligation divine et dont l’amour partait de l’amour divin, partant du fait que le croyant qui aime Allah aime aussi Ses Adorateurs. Ainsi, il agit comme eux et considère leurs combats comme étant ses propres combats, parce que l’Imam est une incarnation vivante, ouverte sur le Message dans toutes ses paroles et ses actions, du fait que l’Imamat est le prolongement spirituel et actif du Message.Ainsi, les paroles et les actes de l’Imam infaillible représentent une législation en Islam.

 

Nous remarquons également àKarbala , l’adoration, synonyme de foi et d’amour passionné pour Allah, ainsi que la proximité de Lui, de la part de ces croyants, exposés aux flèches des ennemis, le jour d’Achoura ; l’un d’eux s’est adressé à l’Imam Al-Hussein (p) à midi pour lui dire : «  Je n’aimerai pas quitter ce monde avant d’avoir fait la prière ». L’Imam Al-Hussein (p) et ses compagnons l’ont faite, malgré les circonstances, Ce qui indique que ce groupe husseinite pensait à Allah avant de ne penser à soi.


Al-Hurr Ibn Yazid : Un modèle de la liberté humaine

 

Parmi les compagnons de l’Imam Al-Hussein (p), nous nous trouvons devant une personnalité qui a profité de la vie dans toutes ses dimensions, ses aspirations et ses positions,  elle qui lui était ouverte dans son passé, le lui était pareillement dans son avenir, en fait, la principauté lui était promise. Nous parlons d’Al-Hurr Ibn Yazid Ar-Riyahi, ce chef qui fut le premier commandant de mille soldats, envoyés par le régime omeyyade pour entraver la marche de l’Imam Al-Hussein (p) et le porter captif à Koufa, chez Ibn-Ziyad. Il fut attendri à l’égard de l’Imam Al-Hussein (p), parce qu’il portait des valeurs morales et spirituelles aux profondeurs de soi, même si sa mission lui imposait d’agir autrement. Sa morale a finalement remporté la victoire sur la mission qui lui était confiée. Ainsi, lorsque L’Imam (p) lui avait adressé des paroles dures, il n’a pas répliqué et a trouvé un compromis, celui que l’Imam Al-Hussein (p) s’engage dans un chemin qui ne l’amènera pas à Médine ni à Kufa, il en fut ainsi.

 

Cet homme pensait à Allah, Sa carrière et sa mission ne l’ont pas empêché de le faire. Il se distinguait des autres pour sa spiritualité et sa moralité, parce qu’il représentait l’humanité libre qui pensait et analysait les dimensions profondes des questions qu’elle affrontait, il n’était pas esclave de ses ambitions ni de ses désirs, ce qui l’aurait empêché de penser aux alternatives qu’il a.Il était libre, parce que la liberté est celle de la pensée objective et rationnelle qui prend en considération les probabilités de gain et de perte, les avantages et les inconvénients de toute question. Al-Hurr n’était pas à l’aise dans sa position, même s’il pouvait en profiter dans ce monde. Il pensait à Allah, il a dépassé toute cette obscurité matérielle qui s’adressait à ses ambitions et le conduisait vers les ténèbres des ambitions, des désirs et de la vie mortelle.

 

Il partait d’une lumière qui illuminait son cœur et son esprit, s’ouvrant ainsi s’ouvrant ainsi à l’avenir et optant pour la décision la plus difficile. Il ne s’agissait pas pour lui d’une décision en relation avec ses besoins matériels, mais plutôt avec son destin, sa vie et sa mort, en relation avec une position pour laquelle il se détachera de tout ce qui le lie à cette vie mortelle : les richesses, les chefferies, les rêves et les ambitions.

 

Il a donc fini par choisir l’option difficile: Il a renoncé à la richesse et au pouvoir et choisi la mort pour la vérité et la justice. Cette option était tellement difficile qu’il s’était mis à trembler au moment où  le combat venait d’être engagé. Le voyant dans un tel état, un soldat lui a dit : « Tu trembles alors que je te considère comme le plus courageux parmi les habitants de Koufa ? ». – « Je ne tremble pas de lâcheté ou de peur, mais je me force à choisir entre le Paradis ou l’Enfer et par Allah, je ne laisserai pas le Paradis même si on me coupait en morceaux ou si on me brûlait ! », l’Enfer étant du côté d’ Ibn Sa’d et d’ Ibn Ziyâd et le Paradis du côté de l’Imam al-Hussein (p). Puis, honteux de ses actes et repentant, il a rejoint le camp de l’Imam (p)   qui l’avait reçu parmi ses compagnons, tous prêts à mourir pour défendre leur grande cause.

 

Tout comme son grand père, le Messager d’Allah (P), l’Imam Al-Hussein (p) cherchait l’homme libre qui sait choisir et décider. Par son débat avec les soldats d’Ibn Sa’d, il voulait les libérer de leur servitude au pouvoir tyrannique et éveiller en eux la volonté libre. C’est le rôle de l’Islam, que traduit le Hadîth de  l’Imam Ali (p) lorsqu’il dit : « Ne sois pas l’esclave d’un autre alors qu’Allah t’a créé libre ». La liberté est une partie intégrante de l’humanité de l’être et l’Imam Al-Hussein (p) était fier de ses compagnons car ils étaient libres  tout comme lui, le Maître des libres dans le monde.

 

Lorsqu’Al-Hurr est tombé en martyr, l’Imam (p) l’a consacré combattant libre pour la cause d’Allah en disant : « Tu est Hurr ( Libre) tout comme ta mère t’avait nommé, libre dans ce monde-ci et bienheureux dans l’Autre monde ».

 

Ibn Sa’d :

 

Lorsque ce monde ci est préféré à l’Autre monde

 

De l’autre côté, nous observons les personnes que le poète Al-Farazdaq avait décrit en disant à l’Imam Al-Hussein (p) : « Leurs cœurs sont pour toi mais leurs épées sont adressées contre toi ». En fait, leurs épées étaient au service de leur égoïsme et de leurs ambitions nous observons aussi Omar Ibn Sa’d qui avait un lien de parenté avec l’Imam Al-Hussein (p), mais il avait hésité, tout comme Al-Hurr Ibn Yazid. Le poste de gouverneur de Riyy  lui était promis s’il allait combattre l’Imam Al-Hussein (p). Après avoir longuement hésité entre le Paradis et l’Enfer, il a opté pour le deuxième choix, perdant ainsi le premier. Il a dit à ce propos :

 

« Dois-je abandonner le poste de gouverneur de Riyy alors qu’il est mon grand souhait,

 

ou dois-je pécher en tuant al-Hussein ? ».


La leçon d’Achoura : Choisir la liberté

 Achoura s’étend dans le temps avec la tristesse et le drame. Mais elle nous incite toujours à ne pas nous incliner  devant la tyrannie et l’oppression  , à être libres comme l’Imam Al-Hussein (p), sa famille et ses compagnons. Être libres ne se limite pas à l’être seulement au niveau politique. Il faut l’être dans la lutte du juste contre l’injuste et dans la piété face aux péchés. C’est se contrôler,  et ne pas laisser l’âme incitatrice au mal régner sur nos âmes. C’est participer à la célébration de la mémoire de l’Imam Al-Hussein (p) en lui prêtant serment d’allégeance contre les démons humains ou non humains.

 

Lorsque  l’Imam Al-Hussein (p) a dit : « Soyez libres dans ce monde-ci » et lorsque les Imams (p) ont demandé à leurs partisans de célébrer la mémoire d’Achoura, ils ont voulu former  une masse de partisans du Message. L’Imam Al-Hussein(p)  cherche toujours ses partisans, les partisans de l’Islam et de la liberté dans toutes les époques. Soyons donc ses partisans,  et non pas ceux des autres.
Que la paix et le salut soient sur notre bien-aimé Mohammed l’Elu(sawas) et sur sa progéniture!
·          
  • Que la paix soit sur toi, ô Abâ Abdillâh Al-Hussein, ainsi que sur les âmes qui demeurent en ton seuil. Sur toi, de ma part, le salâm d’Allah pour toujours tant que j’existe et que durent la nuit et le jour. 

    L'écho du cri de notre bien-aimé al-Hussein (as) ne cesse d'émouvoir les esprits révolutionnaires, et les consciences libres...surtout à notre époque, où les mots ont tourné le dos à la justice, qui n'a plus de mots pour se défendre ..puisque le combattant pour la cause juste est nommé "terroriste"(comme les combattants palestiniens et Hizbullah Libanaise contre le régime raciste d’Israël), la femme chaste, la femme avec Hijjab est appelée "soumise" ,"in-civilisée”. Le martyr palestinien, libanais, syrien, yéménite, n'est qu'un corps dépourvu de souffle. Envahir est égal à libérer, le néo-esclavagisme, le néo-colonialisme, l'impérialisme capitaliste: ce groupe de sons figurés n'existent que dans le dictionnaire du poète militant et de l'écrivain rebelle, car la mafia linguistique l'a transformé en un autre mot " LE MONDE LIBRE". 
    La liberté (la vraie conception de la liberté) se trouve alors piégée tout comme la justice, et tout le vocabulaire noble.

    Pleurer al-Hussein (as) est péché pour certains, exagération pour d'autres…et pourtant les larmes versées sur Le bien Aimée du Prophète(p) ont contribué à immortaliser sa lutte, son refus de la tyrannie… Ces larmes sont une vraie arme de l'histoire… Il ne s'agit pas d'une hyperbole que j'utilise pour décorer mon texte… non ...grâce à ces larmes on redevient humain, on échappe au projet de la chosification de l'Humain, car on ne pleure pas pour quelque chose, ni pour quelqu'un .Pleurer al-Hussein (as) c'est pleurer : AL INSSANYA (l'humanité), LA JUSTICE, LA LIBERTÉ… pleurer le vocabulaire noble.

    L'Histoire souillée par la bêtise "humaine" retrouve sa pureté après un bain de larmes sur cher Imam  Al HUSSEIN (as), ces gouttes salées purifient le cœur de l’hypocrisie et rafraîchissent les mémoires, obscurcies par les préjugés, les contes falsifiés des escrocs du mot et de l'Histoire.

    "Al-Hussein fait partie de moi, et je fais partie d'Al-Hussein. Allah aime celui qui aura aimé Al-Hussein"

    Quelqu'un a-t-il réfléchit à cette parole du saint prophète (s.a.w.a.s)?

    Al Hussein (as) est non seulement une partie du Prophète (s.a.w.a.s), il est aussi sa source! il dit (s.a.w.a.s) : " et je fais partie d'al Hussein".... il est pourtant son grand-père, comment peut-il faire partie de son petit-fils ?

    En fait, notre Noble Prophète (s.a.w.a.s), et les Ahl-ul-Bayt dont l'imam el-Hussein fusionnent et n'en font qu'UN, leurs origine est UNE , ils sont issus d'une seule et unique lumière !

    Al Hussein (as) est alors une lumière, que les ennemis d'Allah ont essayé d'éteindre! or l'éteindre c'est éteindre le Prophète (s.a.w.a.s), et Ahl-ul-Bayt (as)!

    L'atteindre c'est atteindre le Prophète (sws) et les Ahu-ul-Bayt (as)! C'est atteindre Islam véridique et pure.  Le jour d’achoura on a voulu justement étouffer cette flamme, pour qu'elle ne brûle plus, mais c’est le contraire qui s'est produit! La tragédie du 10 Moharram, le Jour de Achoura’ a fini par allumer cette flamme dans chaque cœur, et chaque âme...elle vit dans le souffle de chacun de nous ! Pour toujours ! Même de ceux qui ne connaissent pas al-Hussein (as).

    Dans le Hadith, al-Hussein (p) apparaît à la fois comme la branche ( issu du Prophète s.a.w.a.s) et le tronc ( et je suis issu de lui) : "Allah aime celui qui aura aimé al Hussein" dit notre Noble Prophète (s.a.w.a.s) 

    Qu'est-ce que l'Amour déjà?...N'allez pas chercher dans un dictionnaire, vous ne trouverez point de réponses, car l'Amour ne s'explique point, seuls ceux qui l'ont connu, peuvent savoir ce qu'est l'Amour, le vraie!. Pour comprendre l'Amour, il faut le connaître, le goûter, son vin n'a point d'odeur, point de couleur, point de forme, il ne peut être mesuré, ou calculé...l'Amour, le vrai ...est plus fort que tout le vocabulaire, y compris le vocabulaire noble, car il ne peut être réduit à quelques phrases ou quelques mots...l'Amour le vrai… peut s'exprimer mais ne peut être exprimé… on ne l'exprime pas !

    Pleurer al-Hussein (as), ça n'est donc pas l'expression
    de notre amour husseinien, mais l'expression de L’AMOUR TOUT COURT... 
    Au moment où on pleure al-Hussein, on n'est plus, on n'existe plus, car on devient l'Amour lui-même, on se dissout dans sa splendeur, chaque larme est une partie de nous qui s'évapore et rencontre une autre larme husseinien. les larmes d’Achoura se rencontrent, tout comme nos âmes et nos cœurs. Allah aime ceux qui aiment al-Hussein, l'aimer c'est s'effacer devant lui, ne plus exister, pour mieux exister !
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Hussein (as) est cette flamme qui réchauffe nos coeurs, il est cette flamme qui allume nos sens, nos larmes s'évaporent, et nos âme avec!
·         
Nos sens enfin ressuscités se rebellent, le temps aussi, il se tourne vers ce passé qui lui aussi ressuscité, crie « wâ husseinâh » : on est le 10 Muharam de l’an 61 hégirien. Nos yeux refusent de voir le canapé d'en face, ou le mur d'à côté! nos yeux ressuscités voient le corps décapité, le corps broyé de notre bien-aimé Hussein (as), mais qui peut broyer la lumière ? Ils voient son bras coupé, mais qui peut couper la lumière ? ... Ils voient des cadavres mutilés, mais qui peut tuer les martyrs ?..En voulant les exterminer, ils les ont immortalisés....ils voient des tentes brûlées ...Nos oreilles entendent les cris de ces veuves, de ces orphelins, de ces hommes ? Des cris, et des gémissements; ils reconnaissent la voix de chacun d'entre eux :
·         
Voici Zeinab qui récite son du'a....et là on entend le gémissement de Ali Zein al ‘Abidine...On entend même le cri de douleur de chaque grain de poussière, de chaque pierre, de chaque arbre, même le vent s'est mis à crier... Nos sens goûtent la soif, la faim, des survivants, ils se noient dans le bain de sang, ils se suicident au pied de notre bien- aimé Hussein…et là nos larmes s'arrêtent, et le temps reprend son chemin...On redevient nous, mais un nous différent, un nous plus pure, plus fort.....
samedi, 30 septembre 2017 11:30

Pourquoi Hussein est-il le sang de Dieu?

Si Dieu avait voulu entrer sur le champ de bataille, Il le ferait au même moment qu’Hussein (as). La bataille de l'imam Hussein était entièrement pour Dieu. C'est pourquoi nous disons: salut à toi, ô sang de Dieu et fils du sang de Dieu. 
 
Il est vrai qu'Israël est fort, Yazid aussi, il était fort. Israël tue, incendie et massacre. Nous constatons à la télévision ce qu'il fait. Nous nous rappelons que Muslim ibn Aqil aussi, il a été tué dans le palais. On lui coupa la tête, jetant son corps du haut du palais.
 
Israël est donc dans le camp de Yazid. Toutes les dimensions de la tragédie de Karbala sont là. Hussein n'a pas dit qu'ils sont injustes, qu’ils massacrent hommes, femmes et enfants. Il n'a pas dit qu'après son assassinat, ils déchireront sa poitrine. Alors c'est de notre devoir de suivre le chemin de la vérité. A quoi sert de tolérer l'humiliation?
 
C'est un sort fatal que l'on ne peut absolument éviter que par la reddition et la soumission, ce que l'imam Hussein (as) rejettera dès le début. Il sera alors assassiné et il s'y était déjà préparé. 
 
Quand il a remarqué que c'était une guerre injuste au niveau de la quantité, il a cherché à en promouvoir la qualité. Il a essayé de bénéficier de son martyre pour réveiller la conscience de la communauté, s'éterniser dans l'histoire, influencer les sentiments des gens, s'attirer leur respect. 
 
Il a voulu montrer aux gens qu’Hussein était opprimé, qu'il était du côté de la vérité, pour laisser la révolution d’Hussein remporter la victoire dans le futur.
 
Pas seulement dans ce désert-là, mais tout au long de l'histoire, Hussein s'est tenu face aux oppresseurs. Dans ce désert, il s'est tenu face à 30 mille personnes, alors que dans l'histoire, il se tenait face à des centaines de groupes, dispersant les tyrans et les gens du faux, comme des groupes de sauterelles. Cette image montre que la vérité vaincra. La vérité c'est Dieu et c'est elle qui vaincra.
 
Imam Moussa Sadr
Voyage du martyre
 
Pourquoi Hussein est-il le sang de Dieu?

Le commandant de la marine iranienne, l’amiral Habibollah Sayyari a déclaré que les force navales du pays envisagent d’augmenter leurs missions extra-régionales afin d’assurer la sécurité de la région.

« La présence de la République islamique d’Iran dans les eaux internationales fait partie des missions des forces navales du pays » a-t-il déclaré, ce vendredi 29 septembre.

Il a ajouté que les forces navales de l’armée iranienne bénéficient d’un haut niveau pour contrer toute agression et menace contre le pays.

Le commandant de la marine iranienne a évoqué la sécurité comme étant « exemplaire » dans la région et a déclaré : « Malgré de nombreux cas d’insécurité dans notre région, la République islamique d’Iran a une sécurité et une stabilité exemplaire. »

Le commandant de la marine iranienne, l'amiral Habibollah Sayyari (Archives)

Sayyari a ensuite souligné que l’Iran n’a besoin d’aucun pays pour lui fournir son équipement militaire et a noté que la marine du pays dévoilerait prochainement de nouvelles créations militaires.

Durant ces dernières années, l’Iran a mené de nombreuses manœuvres militaires afin de renforcer les capacités de défense de son armée et de tester les derniers tactiques et équipements militaires, et ce, grâce aux capacités du pays.

La République islamique insiste sur le fait que ses capacités défensives sont entièrement à des fins dissuasifs.

La coalition soi-disant anti-Daech dirigée par les États-Unis a confirmé, vendredi 29 septembre, que 50 civils supplémentaires avaient péri en Irak et en Syrie au cours de ses frappes aériennes. Ainsi le nombre de morts de ces raids aériens atteint maintenant les 735 civils.

Les secouristes fouillent les décombres de la mosquée d'al-Jineh, dans la province d'Alep, détruite par une frappe aérienne US, le 16 mars 2017. ©AFP (Photo d’archives)

Dans un rapport mensuel publié, vendredi 29 septembre, le secteur opérationnel anti-Daech de l’armée américaine a confirmé que 735 civils avaient été tués en Irak et en Syrie depuis le début de l’opération dans les frappes aériennes des forces de la coalition conduite par les États-Unis.

Une famille quitte son domicile bombardé par l’aviation US à Mossoul, en Irak. ©Reuters (Photo d’archives)
 

Le rapport indique que le bilan sur la mort de 350 autres civils tués dans la région était en train d’être examiné et que ses résultats seraient publiés à la fin du mois en cours.

Dans son évaluation portant sur les rapports liés à la mort de 185 civils dans la région, la soi-disant coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis avait rejeté ce chiffre et n’approuve que 14 cas.

Le récent rapport prétendu que seulement 0,33 % des frappes aériennes de la coalition soi-disant anti-Daech conduite par les États-Unis ont entraîné des pertes civiles.

En août, la soi-disant coalition anti-Daech a confirmé que 624 civils avaient perdu la vie lors des attaques aériennes depuis le début de la campagne militaire de 2014 en Irak et en Syrie.

 

 

Depuis mars 2011 la Syrie mène des affrontements armés contre les terroristes. La coalition dirigée par les États-Unis a lancé en 2014 une opération soi-disant contre les terroristes de Daech en Irak et en Syrie. Cette coalition mène une campagne militaire en Syrie sans l’aval du gouvernement syrien.

Le 30 septembre 2015, la Russie a entamé des frappes aériennes contre les positions des terroristes en Syrie en coordination avec le gouvernement de Damas. Appuyée par ses alliés, l’armée syrienne est parvenue a récupérer d’importants territoires des mains des terroristes et à passer à l’offensive sur des axes clés.

samedi, 30 septembre 2017 11:26

Syrie: colère de Tel-Aviv contre Moscou

The Jerusalem post s’est attardé dans un article sur le renforcement des relations irano-turques et croit y voir le signe de l'inexorable montée en puissance de l'axe Iran-Russie. 

Selon cet article, malgré les divergences sur divers sujets comme la question de la Syrie, l’Iran et la Turquie renforcent leurs relations et augmentent leurs coopérations dans divers domaines.

Cet article fait référence aux dernières évolutions de la région, dont le succès de l’Iran et de la Russie à maintenir le gouvernement syrien, l’alliance des États-Unis et les forces kurdes dans la guerre contre Daech, les inquiétudes concernant les conséquences du référendum d’indépendance du Kurdistan irakien, ainsi que l’envoi de forces turques en Syrie pour faire face aux agissements post-référendum. Pour l’auteur de cet article, toutes ces évolutions ont renforcé les liens entre l’Iran, la Russie et la Turquie.

L'article souligne que l’essor des relations irano-turques n’est en aucun cas dans les intérêts d’Israël. Il existe également d'autres différends entre Israël et la Turquie :  la question du Hamas, les dernières déclarations pro-palestiniennes de la Turquie et les relations mitigées entre la Turquie et l’Égypte et enfin le soutien d’Ankara au Qatar.

L’article paru dans The Jerusalem Post rappelle que la rencontre des autorités iraniennes et turques, les coopérations entre l’Iran, la Turquie et la Russie dans les négociations d’Astana et leur accord sur les « zones de désescalade », ainsi que le soutien de l’Iran et de la Turquie à Doha prouvent le rapprochement des politiques des deux pays.

L’auteur conclut son article, en soulignant que les victoires de l’Iran et de la Russie dans le maintien du gouvernement syrien ainsi que le renforcement des Kurdes en Syrie sont, les principales raisons du retournement de veste de la Turquie et sa décision de se rapprocher de l’axe victorieux irano-russe. 

Les missiles Raad 307 dont dispose le Hezbollah libanais représentent un cauchemar pour les Israéliens.

Selon la chaîne de télévision libanaise Al-Manar :

« la technologie qui permet au Hezbollah libanais de se procurer des missiles Raad 307 a fait peur aux responsables militaires israéliens. C’est grâce à cette technologie que le Hezbollah est capable d’optimiser ses missiles traditionnels pour les transformer en missiles téléguidés. Les missiles du type Raad 307 s’ajoutent au cauchemar d’Israël. Ces missiles, dont dispose le Hezbollah, représentent une menace sans précédent pour le régime israélien, tous les principaux centres de commandement et toutes les installations militaires stratégiques de ce régime. »

Les préoccupations des responsables militaires israéliens à ce propos ont toujours été reflétées par les médias israéliens selon lesquels cette technologie de pointe a été transférée par l’Iran au Hezbollah.

Ladite technologie permet au Hezbollah de modifier les ogives des missiles traditionnels de manière à les transformer en des missiles téléguidés à haute précision. De tels missiles rendent le Hezbollah capable de prendre pour cible des localités en Palestine occupée, avec une précision remarquable.

Le ministère irakien de la Défense a annoncé que l’armée, en coopération avec l’Iran et la Turquie, s’implantera, à partir de samedi 30 septembre, sur les passages frontaliers avec le Kurdistan irakien.

Le poste-frontière d'Ibrahim al-Khalil entre la Turquie et le Kurdistan irakien. ©Wikipédia

Dans un communiqué, le ministère irakien de la Défense a annoncé que les forces militaires prendraient dès samedi le contrôle des passages frontaliers dans la région du Kurdistan irakien en coordination avec Téhéran et Ankara.

« Dans ce cadre, l’armée irakienne expédiera trois unités militaires dans la région », selon le communiqué, appelant par ailleurs les citoyens kurdes à rejoindre les forces de l’armée en signe de soutien à cette opération de l’armée.

« Le passage d'Ibrahim al-Khalil, se trouve à la frontière avec la Turquie d’où sera entrée, via le sol turc, l’une des trois unités militaires de l’armée irakienne », explique une source proche de l’armée sur l’antenne d’Al-Mayadeen.

Chef d'état-major de l'armée irakienne le général Othman al-Ghanimi. (Photo d'archives)

Deux autres postes-frontière, Haji Omeran et Bashmaq séparent l’Iran et le Kurdistan irakien, qu’a visités, jeudi 28 septembre, le chef d’état-major de l’armée irakienne, le général Othman al-Ghanimi, accompagné d’une délégation iranienne.

Les Unités de mobilisation populaire d’Irak ont jugé « illégal » le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien.

Le porte-parole des Unités de mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi) a déclaré, vendredi 29 septembre, que Massoud Barzani dirigeait le Kurdistan d’une manière illégale et contraire à la Constitution.

Interviewé par la chaîne de télévision Al-Mayadeen, Ahmed al-Assadi a déclaré que le référendum et le groupe terroriste Daech avaient le même objectif, qui est le démembrement d’Irak.

« Les séparatistes ont procédé à un acte illégal qui pourra avoir des graves conséquences, comme le déclenchement de conflits militaires. Il faut se battre pour maintenir l’unité et l’intégrité de l’Irak. Le gouvernement irakien a déjà pris des mesures pour freiner les séparatistes voulant manipuler les sentiments des citoyens kurdes. On ne permettra pas aux séparatistes de creuser un écart entre les citoyens kurdes de leurs frères irakiens », a expliqué Ahmed al-Assadi.

Selon al-Assadi, la manière dictatoriale dont Barzani dirige le Kurdistan irakien a crée une crise dans cette zone et a augmenté le nombre de ses opposants.

Le porte-parole des Hachd al-Chaabi, Ahmed al-Assadi. (Photo d'archives)

Le porte-parole des Hachd al-Chaabi a ensuite mis en cause le déroulement du référendum dont tous les préparatifs ont été lancés par les miliciens de Barzani.

« Israël était le seul sponsor et observateur de ce référendum alors que ce régime reste le dernier à défendre les droits de l’Homme. Le seul objectif d’Israël, en soutenant ce référendum, est de déstabiliser l’Irak ».

Dans une autre partie de son interview, Ahmed al-Assadi s’est attardé sur la lutte contre Daech, affirmant que l’Irak se trouvait dans la dernière phase de cette guerre.

« Nous prévoyons la libération de l’Irak d’ici la fin de l’année en cours, car il ne reste que quelques petites régions à libérer, près de la frontière syrienne », a-t-il ajouté.