تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 20 septembre 2017 09:18

Tunisie : Haftar reçu par le président Essebsi

Le président tunisien insiste sur le règlement de la crise en Libye par les Libyens eux-mêmes. 

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a reçu le lundi 18 septembre 2017 au palais de Carthage, le commandant des Forces Armées Libyennes Khalifa Haftar. Cette visite du maréchal libyen en Tunisie s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par la Tunisie en vue de rassembler les partis libyens et les encourager à engager le dialogue et le consensus en vue de faire sortir le pays de la crise.

Lors de cette entrevue le président Essebsi a souligné que son pays ne s’intéressait jamais à s’ingérer dans les affaires intérieures libyennes et que Tunis maintiendra son impartialité vis-à-vis de toutes les parties en Libye. Il a assuré que la crise libyenne ne pourrait être résolue que par les Libyens eux-mêmes.

Le chef de l’État tunisien a ajouté que le rôle de la Tunisie et des pays voisins est bien défini afin de tenter de rendre le terrain propice au dialogue et encourager tous les partis libyens à y adhérer et ce dans le cadre d’une coopération et une coordination avec l’ONU dans le but de mettre un terme à la crise à laquelle fait face actuellement la Libye.

De son côté, le maréchal Haftar a rendu hommage au rôle joué par la Tunisie et à ses soutiens constants au peuple libyen dans cette conjoncture délicate, en particulier dans la lutte contre le terrorisme. Il a ensuite présenté un compte rendu au chef d’État tunisien sur les derniers développements de la région et les résultats de ses échanges de vue sur les moyens d'assurer la sécurité et la stabilité en Libye .

mercredi, 20 septembre 2017 09:17

Trump est le nouveau Hitler (Maduro)

Le président vénézuélien s’en est violemment pris au discours de son homologue américain Donald Trump à la tribune des Nations unies.

Selon The Independent, Nicolas Maduro a appelé Donald Trump «le nouveau Hitler» de la politique internationale, ripostant à l'appel lancé par le président américain pour que les dirigeants mondiaux aident à rétablir la démocratie dans ce pays d’Amérique latine.

Trump avait utilisé une partie de son discours à l'Assemblée générale des Nations unies pour critiquer le gouvernement de M. Maduro, qualifié par Trump de « dictature ».

Le président vénézuélien Nicolas Maduro. ©ACN

"Le magnat pense qu'il est le propriétaire du monde, mais personne ne menace le Venezuela", a déclaré M. Maduro, qui n'a pas assisté à la réunion annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

M. Maduro a également accusé M. Trump d'avoir menacé de l'assassiner.

En écho à ces propos, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza, cité par Sputnik, a souligné que Donald Trump n’était pas le président du monde et qu’il n’avait pas le droit de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un autre pays.

Il a également précisé qu’aucun dirigeant étranger n’était pas à la hauteur de contester la démocratie vénézuélienne, sa souveraineté et son modèle de gouvernement.

Citant les déclarations du chef de la diplomatie vénézuélienne, l’ambassade du Venezuela aux États-Unis a écrit sur le Twitter :

«Trump n'est pas le président du monde, chaque pays ayant le droit de décider quel système veut développer son gouvernement. »

mercredi, 20 septembre 2017 09:16

Macron veut un "PGAC balistique"

Le président français Emmanuel Macron qui se dit partisan d'un ordre multipolaire et plaide pour le respect de l'accord nucléaire signé entre l'Iran et les 5+1, a qualifié, sur CNN, de menace le programme balistique iranien. Il demande même que de nouvelles négociations aient lieu pour conclure un "PGAC balistique" qui restreindrait les activités balistiques conventionnelles de l'Iran jusqu'en 2025. Mais à quoi joue la France? 

Le président Hassan Rohani interviewé par le journaliste du NBC, 19 septembre 2017.©Tasnim

À la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, le président américain a tenu pendant 40 minutes un discours truffé de haine et de mensonge. "Des boniments " à la limite du comprehensible qui comme le confirme le chef de la Diplomatie russe, "n'ont été compris ni à l'extérieur ni même à l'intérieur des États-Unis". Mais le président français qui défend "l'accord nucléaire", et le "dialogue avec tous", comment se fait-il qu'il s'en prenne aux missiles iraniens, alors qu'il n'est aucune région au monde qui soit aussi périlleuse en termes de dangers sécuritaires qu'au Moyen-Orient? 

À l'antenne de NBC, le président iranien, Hassan Rohani a rejeté les accusations selon lesquelles "le programme balistique iranien" contredirait "l'esprit de l'accord nucléaire": "Cette accusation des Américains est loin d'être vraie. Tout au long des négociations qui ont abouti à l'accord de 2015, nous n'avons pas eu de cesse de répéter que nos missiles sont non-négociables puisqu'ils sont d'un caractère uniquement défensif. Le PGAC, aussi bien dans ses termes que dans son esprit, ne porte nullement sur la défense nationale iranienne. Les Iraniens vivent dans une région très névralgique. L'Iran est un pays qui a subi huit ans de guerre imposée par Saddam. Il a été pendant très longtemps victime du terrorisme. Le péril est à tout instant à notre porte. D'où la nécessité de jouir d'une puissance défensive digne de ce nom qui saurait nous assurer la sécurité de notre pays et de notre nation. Nos missiles font partie de notre arsenal défensif." 

Plus loin dans ses propos, le président iranien a évoqué les huit ans de guerre Irak-Iran (1980-1988) : " Tout au long de ces années, la population iranienne a subi de plein fouet les missiles de Saddam. Les trois premières années de la guerre, l'Iran était incapable de riposter au moindre des tirs de Saddam. Et ce fut à cette époque que nous avons décidé d'en fabriquer par nous-mêmes. Et Saddam a cessé ses tirs de missiles en direction de nos villes, quand nous avons été capables de riposter. Dans notre mémoire collective à nous, les Iraniens, le "missile" est synonyme de la défense nationale, défendre notre vie, nos biens, notre pays." 

Le discours de Trump a tenté d'établir le parallèle entre l'Iran et la Corée du Nord. Le président français n'a pas été non plus à l'abri de la tentation d'assimiler l'Iran à la Corée du Nord. Bien que pour Téhéran, les tirs de missiles nord-coréens soient en réalité une "réponse aux provocations américaines" et "aux manquements de Washington à ses engagements pris dans le cadre des pourparlers des six", mais la comparaison ne tient pas debout. À la question du journaliste de NBC qui demandait quel sentiment nourrissent les Iraniens quand leur pays est comparé à la Corée du Nord, Rohani a répondu :

" Cette comparaison n'a pas lieu d'être. Car la Corée du Nord ne fait pas partie du TNP, Traité de non prolifération. La Corée du Nord n'a jamais permis aux inspecteurs de l'AIEA de se rendre sur son territoire. Pyongyang réclame clairement sa volonté de fabriquer la bombe nucléaire et elle en fait même des tests. La Corée du Nord est une puissance nucléaire déclarée. Or l'Iran se place dans une situation tout à fait inverse. Il est membre du TNP, et du système du contrôle et de vérification. Ses portes sont ouvertes sur les inspecteurs de l'Agence avec qui l'Iran est en interaction. Dans l'optique iranienne, l'arme nucléaire, sa fabrication, son maintien et son usage sont interdits, comme le confirme d'ailleurs très clairement une fatwa du Leader de la Révolution. Ce que l'Iran cherche, c'est le nucléaire à usage civile et dans ce domaine, il coopère d'ailleurs très achievement avec le monde. Des coopérations existent entre l'Iran d'une part et la Chine et les États Unis de l'autre, à Arak où nous disposions de l'un de nos réacteurs. L'Iran informe régulièrement l'AIEA de ses activités. En ce sens , vouloir établir un parallélisme entre l'Iran et la Corée du Nord est une aporie destinée à dévier l'opinion publique. C'est un geste qui n'est ni moral ni correct, un geste qui va à l'opposé des cadres logiques dans lesquels il faudrait agir pour convaincre l'opinion."

mercredi, 20 septembre 2017 09:15

Vagues positions françaises envers la Syrie

Emmanuel Macron a qualifié le président syrien Bachar Assad de "criminel".

Emmanuel Macron a qualifié, le mardi 19 septembre, le président syrien Bachar Assad de "criminel", tout en jugeant que le rôle de la communauté internationale n'était pas de le destituer, mais de créer une "situation politique qui permettra aux Syriens de choisir librement".

Macron, qui a relancé devant la tribune de l'ONU son idée de créer un nouveau "groupe de contact" sur la Syrie, a ensuite tenté de clarifier la doctrine française sur ce dossier lors d'une conférence de presse, notamment sur le sort du président syrien.

"Bachar Assad, c'est un criminel, il devra être jugé et répondre de ses crimes devant la justice internationale. Mais je n'ai pas fait de sa destitution un préalable, par pragmatisme", a assuré Macron.

Macron a choqué en juin l'opposition syrienne en déclarant qu'il ne voyait pas de "successeur légitime" à Assad.

"Mon ennemi en Syrie, ce sont les terroristes, ce n'est pas Bachar Assad. C'est l'ennemi avant tout du peuple syrien et il devra répondre de ses crimes devant les tribunaux internationaux. Ce n'est pas à moi depuis Paris de dire aux Syriens qui doit lui succéder. Nous devons œuvrer à créer la situation politique qui leur permettra de choisir librement le dirigeant à venir. Il faut construire une transition politique inclusive où chacun et chacune aura sa place", a-t-il dit, réitérant sa proposition de la formation d'un "groupe de contact qui permette de revitaliser le processus politique".

Selon le président français, ce groupe devrait "mettre autour de la table l'ensemble des parties prenantes au niveau syrien, l'opposition comme les représentants du gouvernement, les membres du P5 (membres permanents du Conseil de sécurité), l'Union européenne, UE et les parties prenantes dans la région".

Annoncé depuis juillet par Macron, le groupe de contact, qui devrait faire l'objet d'une réunion des membres du P5 jeudi, a rencontré peu d'écho jusqu'ici, en raison du manque d'implication des États-Unis pour une solution politique en Syrie, et de leur hostilité à parler avec l'Iran, selon des sources diplomatiques.

"Si le groupe de contact incluait l'Iran, ce serait difficile pour nous", a d'ailleurs confirmé lundi un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat.

"Si nous ne réglons pas le sujet syrien avec l'Iran à la table, nous n'aurons pas une réponse efficace", a reconnu Macron, qui a proposé que la France serve "d'intermédiaire" entre le groupe de contact et Téhéran.

Plusieurs groupes de différents formats ont été créés depuis le début du conflit, et une feuille de route internationale fixant un calendrier de transition a été adopté par l'ONU en 2015, mais les négociations sont dans l'impasse. Les principaux acteurs du conflit, la Russie, l'Iran et la Turquie (qui soutient l'opposition) ont lancé un processus de négociations à Astana (Kazakhstan), qui a abouti à une nette baisse de la violence sur le terrain mais n'a pas abordé les principaux obstacles politiques, dont le sort du président syrien Bachar Assad.

Le président syrien, jouissant des soutiens de son armée et de son peuple, mène depuis 2011 un combat acharné contre le terrorisme et récemment la Syrie a enregistré des progrès considérables dans la lutte contre le terrorisme.

 

Quant à la position de la France face au dossier syrien il faudrait dire que ce pays souffle le chaud et le froid.

D’une part le président de la République a emboîté le pas à son prédécesseur socialiste, François Hollande et n’a pas caché son animosité envers son homologue syrien Bachar Assad si bien qu’il n’a pas hésité un seul instant à exprimer son opposition au gouvernement de Damas, réclamant même des sanctions à son encontre. Et d’une autre part Macron déclare ne pas voir de successeur légitime à Bachar Assad dans la situation que connaît actuellement la Syrie.

En effet, les terroristes qui opèrent en Syrie représentent un vrai danger pour ce pays, toute la région du Moyen-Orient et l’Europe.

Ces mêmes terroristes qui sèment la mort en Syrie, ont frappé l’Europe dont plusieurs villes françaises. Par conséquent Emmanuel Macron n’aurait pas dû remercier son homologue syrien, Bachar Assad qui a livré un vrai combat aux terroristes qui sont venus de presque quatre cons du monde dont la France?    

Avec AFP 

mercredi, 20 septembre 2017 09:14

Erdogan : les États-Unis arment les terroristes

Le président turc a protesté contre la décision de Washington d’annuler son accord d’armement avec Ankara, disant que les Américains préféraient armer les terroristes (les Kurdes syriens, NDRL).

Dans une interview à la chaîne PBS, Recep Tayyip Erdogan a réagi à la décision des États-Unis de se retirer de l’accord d’armement avec la Turquie d’un montant de 1.2 millions de dollars visant à armer les forces de sécurité turques, affirmant qu’ils préféraient armer les terroristes syriens.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan. (Archives)

 

« La question qui se pose est de savoir pourquoi les États-Unis fournissent des armes aux terroristes et ce alors qu’Ankara en est privé », s’est-il interrogé.

Il a déploré qu’en tant que partenaire stratégique de Washington, la Turquie ne reçoit pas de réponse appropriée de la part des autorités américaines sur ce sujet.

Il est à noter que le fait d’armer les Kurdes de Syrie constitue, pour Washington, la solution principale à la reprise de Raqqa à Daech.

Les déclarations d’Erdogan interviennent un jour après que l’Associated Press a fait part dans un rapport de la décision des USA d’annuler l’accord d’armement avec Ankara.

Cette décision américaine pourrait être en quelque sorte la réaction US à l’attaque brutale des gardes du corps d’Erdogan contre les Kurdes se rassemblant devant le domicile de l’ambassadeur de Turquie à Washington, lors d’un déplacement en mai du président turc aux États-Unis.

Ces critiques formulées par M. Erdogan sont allié US interviennent à un moment où il s'était rangé du côté des États-Unis et de certains autres pays dont l'Arabie Saoudite et du Qatar avec l'objectif déclaré d'en finir avec le pouvoir syrien  et de détruire la Syrie. A l'époque, M. Erdogan s'était tellement bercé dans son illusion qui disait vouloir faire, dans quelques semaines, sa prière à Damas. Plusieurs années après, Assad résiste et défend son peuple et sa patrie tandis qu'Erdogan se sent frustré par son allié US. M. Erdogan semble avoir oublié que son pays s'était transformé en un lieu de transit de terroristes et d'équipements militaires vers la Syrie. 

Le conseiller du Leader de la Révolution islamique pour les affaires internationale a estimé que l’accord sur le nucléaire iranien n’était nullement négociable.

Rejetant toute proposition de renégocier le Plan global d’action conjoint (PGAC), Ali Akbar Velayati a déclaré que cet accord avait déjà été négocié entre l’Iran et les 5+1 et que toute hésitation de la part d’aucun pays est inacceptable.

Ali Akbar Velayati, conseiller du Leader de la Révolution islamique pour les affaires internationales. (Archives)

Les déclarations de M. Velayati interviennent en réaction aux nouvelles menaces des autorités américaines. Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson, a annoncé, mardi 19 septembre, que le PGAC devait être amendé, faute de quoi les États-Unis ne pourraient continuer d’y participer.

Le président américain Donald Trump à la tribune de l'ONU, le 19 septembre 2017. ©AFP

Quant au président américain Donald Trump, il a dit, à la tribune de l’ONU, qu’il pourrait dénoncer à la mi-octobre l’accord conclu en 2015 entre l’Iran et les 5+1. 

Sur la même longueur d’onde que son allié américain, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a osé dire, à l’ONU, que l’accord nucléaire devait être modifié.

Mais face à toutes ces fanfaronnades américano-israéliennes, le conseiller du Leader de la Révolution islamique a réitéré qu’Il est hors de question de céder aux menaces américaines, sans omettre de préciser que toute nouvelle négociation, en vue de modifier les clauses de l’accord nucléaire, serait inadmissible.

Un commandant de l’OTAN a déclaré que la manœuvre militaire à laquelle procède en ce moment la Russie sur ses frontières avec les pays de l’Europe de l’Est membres de l’OTAN, montre en réalité que Moscou se prépare à une grande guerre.

Selon l’agence United Press, le général Petr Pavel, le chef du comité militaire de l’OTAN, a déclaré dans un entretien avec CBS que son institution voulait établir des contacts avec l’armée russe pour éviter que ne surviennent d’éventuels accidents durant cette manœuvre russe.

La Russie procède en ce moment à l’exercice militaire Zapad 2017 le long de ses frontières avec des pays membres de l’OTAN (Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne) et la Finlande.

Le dernier Zapad remonte à 2014, peu avant l’intervention de la Russie en Ukraine.

Le président russe, Vladimir Poutine, a assisté hier, lundi 18 septembre, à cette manœuvre. L’agence de presse ITAR-TASS a rapporté que 95 experts étrangers venant de 50 pays différents étaient présents à l’événement.

Participent à cet exercice plus de 12 000 forces russes et un grand nombre de chasseurs, de missiles, d’hélicoptères et de chars, le tout sur les frontières des pays membres de l’OTAN. Cette dernière a réagi en envoyant 4 000 soldats en Pologne et dans les autres pays baltes.

Assalam alaykoom wa rahmatullah
Ce vendredi 22 septembre 2017 est le premier jour du mois Muharram, Le début de l’année 1439Hijir lunaire. 
Le calendrier islamique a débuté par l`immigration du prophète (Que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui et sa famille) 13 ans âpres le début de sa prophétie, donc il y a 14 sciecle.
Le mois sacré de Muharram est le premier mois lunaire du calendrier hégirien. Il est un des quatre mois sacrés auxquels le Coran fait référence, à savoir Rajab, Dhoul-qa’da, Dhoul-hijja, et Muharram, Les mois Harram où la guerre  est interdit.
Début de l’année nous rappel l’émigration du Prophète Muhammad(Que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui et sa famille), en effet les polythéistes de la Mecque ont planifié de assassiner le Messager d'Allah Choisissant dix hommes appartenant à diverses tribus, afin qu'une seule d'entre elle ne porte la responsabilité d'un tel acte, et que les Bannu Hâchim ne puissent le venger, ils les ont donc chargés de le tuer la nuit pendant qu'il dormait.
 
Cette nuit-là, qui est la nuit de l'Hégire, 'Alî  s'est endormi dans le lit du Prophète (P) pour ainsi couvrir son départ. Dieu, le Très-Haut, a révélé à ce propos le Verset qui dit : ((Il en est un, parmi les hommes, qui s'est vendu lui-même pour satisfaire à Dieu)) (Coran II, 207).
Le Prophète (P) a quitté la Mecque en récitant la Parole divine qui dit : ((Nous leur avons attaché une barre par devant et une barre par derrière. Nous avons couvert leurs yeux d'un voile, et ils ne voient rien)) (Coran XXXV1, 9).
Constatant que le Prophète (P) est arrivé aux environs de la caverne dite "Ghâr Thawr", les polythéistes l'ont poursuivi jusqu'à l'entrée de cette caverne où ils se trouvaient dans l'indécision car une araignée avait tissé son filet juste à l'entrée, à côté d'un nid dans lequel deux pigeons étaient occupés à couver leurs œufs. Trouvant de ce fait improbable que le Prophète (P) soit réfugié à l'intérieur de la caverne, les polythéistes ont fini par quitter les lieux. Allah(swt)dit: ((Celui qui émigre pour la cause de Dieu trouvera sur la terre beaucoup d'issues et des biens en abondance)) (Coran IV, 100). 
La guerre est interdit au mois Muharram mais au dixieme jour du Muharram 61 Hijir, Le petit fils du Prophète Muhammad(p), Seyedna Imam Hussein est tombé en martyre, assoiffé, assassiné et décapité avec ses compagnons et sa famille (72 Martyres). C`est la grande tragédie, le combat inégale entre la vérité (Ahlul-bayte) et la tyrannie de bani-omayade(En Tête Yazid , le tyran).
Il a dit : Je me suis soulevé pour reformer l’Umma de mon grand-père, le messager de Dieu, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père…
 
*********************
 
La veille du 1er Moharram ,c`est coseillé de faire  Une prière de deux rak'ah: réciter dans chaque rak'ah la sourate al-Hamd et 11 fois "qul howa-Allâho Ahad". 
Selon la Tradition, le Prophète (P) dit: "Quiconque accomplit cette Prière la veille du 1er Moharram et jeûne le lendemain, qui est le premier jour de l'année, aura accomplit le bien 
de l'année. selon l'Imam al-Redhâ :"Quiconque jeûne pendant ce jour, Allah exaucera son Do'â' (prière de demande), comme Il a exaucé le do'â' du Prophète Zakariyyâ as (Zacharie)
Le premier jour du Moharram est conseillé de Jeûner ce jour , Accomplir, comme le faisait le Prophète (P) ce jour, deux rak'ah de prière recommandée. Puis lire des invocations.
Le 3 moharram: c'est le jour où le Prophète Yousof (Josef) fut délivré de la prison. 
Quiconque fait le jeûne ce jour, Allah aplanira ses difficultés et le délivrera de ses afflictions.
Assalam alaykoom wa rahmatullah
Ce vendredi 22 septembre 2017 est le premier jour du mois Muharram, Le début de l’année 1439Hijir lunaire. 
Le calendrier islamique a débuté par l`immigration du prophète (Que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui et sa famille) 13 ans âpres le début de sa prophétie, donc il y a 14 sciecle.
Le mois sacré de Muharram est le premier mois lunaire du calendrier hégirien. Il est un des quatre mois sacrés auxquels le Coran fait référence, à savoir Rajab, Dhoul-qa’da, Dhoul-hijja, et Muharram, Les mois Harram où la guerre  est interdit.
Début de l’année nous rappel l’émigration du Prophète Muhammad(Que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui et sa famille), en effet les polythéistes de la Mecque ont planifié de assassiner le Messager d'Allah Choisissant dix hommes appartenant à diverses tribus, afin qu'une seule d'entre elle ne porte la responsabilité d'un tel acte, et que les Bannu Hâchim ne puissent le venger, ils les ont donc chargés de le tuer la nuit pendant qu'il dormait.
 
Cette nuit-là, qui est la nuit de l'Hégire, 'Alî  s'est endormi dans le lit du Prophète (P) pour ainsi couvrir son départ. Dieu, le Très-Haut, a révélé à ce propos le Verset qui dit : ((Il en est un, parmi les hommes, qui s'est vendu lui-même pour satisfaire à Dieu)) (Coran II, 207).
Le Prophète (P) a quitté la Mecque en récitant la Parole divine qui dit : ((Nous leur avons attaché une barre par devant et une barre par derrière. Nous avons couvert leurs yeux d'un voile, et ils ne voient rien)) (Coran XXXV1, 9).
Constatant que le Prophète (P) est arrivé aux environs de la caverne dite "Ghâr Thawr", les polythéistes l'ont poursuivi jusqu'à l'entrée de cette caverne où ils se trouvaient dans l'indécision car une araignée avait tissé son filet juste à l'entrée, à côté d'un nid dans lequel deux pigeons étaient occupés à couver leurs œufs. Trouvant de ce fait improbable que le Prophète (P) soit réfugié à l'intérieur de la caverne, les polythéistes ont fini par quitter les lieux. Allah(swt)dit: ((Celui qui émigre pour la cause de Dieu trouvera sur la terre beaucoup d'issues et des biens en abondance)) (Coran IV, 100). 
La guerre est interdit au mois Muharram mais au dixieme jour du Muharram 61 Hijir, Le petit fils du Prophète Muhammad(p), Seyedna Imam Hussein est tombé en martyre, assoiffé, assassiné et décapité avec ses compagnons et sa famille (72 Martyres). C`est la grande tragédie, le combat inégale entre la vérité (Ahlul-bayte) et la tyrannie de bani-omayade(En Tête Yazid , le tyran).
Il a dit : Je me suis soulevé pour reformer l’Umma de mon grand-père, le messager de Dieu, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père…
 
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La veille du 1er Moharram ,c`est coseillé de faire  Une prière de deux rak'ah: réciter dans chaque rak'ah la sourate al-Hamd et 11 fois "qul howa-Allâho Ahad". 
Selon la Tradition, le Prophète (P) dit: "Quiconque accomplit cette Prière la veille du 1er Moharram et jeûne le lendemain, qui est le premier jour de l'année, aura accomplit le bien 
de l'année. selon l'Imam al-Redhâ :"Quiconque jeûne pendant ce jour, Allah exaucera son Do'â' (prière de demande), comme Il a exaucé le do'â' du Prophète Zakariyyâ as (Zacharie)
Le premier jour du Moharram est conseillé de Jeûner ce jour , Accomplir, comme le faisait le Prophète (P) ce jour, deux rak'ah de prière recommandée. Puis lire des invocations.
Le 3 moharram: c'est le jour où le Prophète Yousof (Josef) fut délivré de la prison. 
Quiconque fait le jeûne ce jour, Allah aplanira ses difficultés et le délivrera de ses afflictions.

Alors que l’Armée arabe syrienne, l’aviation russe et le Hezbollah s’apprêtent à en finir avec Daesh, le Pentagone planifie une nouvelle guerre contre la Syrie, cette fois avec des troupes kurdes. De même que la mission du Califat était de créer un Sunnistan à cheval sur l’Irak et la Syrie, de même celle du « Rojava » est de créer un Kurdistan à cheval sur les deux États, ainsi que le Pentagone le prévoit publiquement depuis quatre ans.

 
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Cette carte a été publiée par Robin Wright neuf mois avant l’offensive de Daesh en Irak et en Syrie. Selon la chercheuse du Pentagone, elle rectifie celle publiée en 2005 par Ralf Peters pour le remodelage du Moyen-Orient élargi.

Selon la Grande stratégie états-unienne, définie par l’amiral Cebrowski en 2001 et publicisée en 2004 par son adjoint Thomas Barnett, l’ensemble du Proche-Orient élargi doit être détruit à l’exception d’Israël, de la Jordanie et du Liban.

Par conséquent, la victoire imminente contre Daesh ne changera pas les intentions du Pentagone.

Le président Trump s’est opposé à la manipulation des jihadistes. Il a stoppé le soutien financier et militaire que son pays leur accordait. Il est parvenu à convaincre l’Arabie saoudite et le Pakistan de faire de même. Il a modifié la politique de l’Otan en la matière. Cependant rien ne permet de savoir s’il s’opposera également à la grande stratégie du Pentagone. Au plan intérieur, l’ensemble du Congrès s’est ligué contre lui et il n’a d’autre possibilité pour empêcher une procédure de destitution que de négocier avec le Parti démocrate.

Donald Trump a composé son administration avec d’anciens hauts-fonctionnaires de l’administration Obama, des politiciens opportunistes, beaucoup de responsables improvisés, et quelques très très rares personnalités de confiance.

Son représentant spécial contre Daesh, Brett McGurk, est un ancien collaborateur du président Obama censé servir sa nouvelle politique. Il a organisé le 18 août une réunion avec des chefs de tribus pour « lutter contre Daesh ». Pourtant, les photographies qu’il en a diffusées attestent qu’au contraire plusieurs leaders de Daesh participaient à cette rencontre.

Dans la même veine, des hélicoptères des Forces spéciales US ont exfiltré deux chefs européens de Daesh et leurs familles des alentours de Deiz ez-Zor, avant qu’ils ne soient faits prisonniers par l’Armée arabe syrienne, le 26 août. Deux jours plus tard, ils ont à nouveau exfiltré une vingtaine d’autres officiers du Califat.

Tout se passe donc comme si le Pentagone repliait son dispositif jihadiste en le conservant pour des opérations sous d’autres cieux. Simultanément, il prépare une nouvelle manche contre la Syrie, avec une nouvelle armée. Cette fois composée autour de troupes kurdes.

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Cette guerre, comme celle du Califat, a été annoncée il y a quatre ans dans le New York Times, par Robin Wright, chercheuse à l’US Institute of Peace (équivalent de la NED pour le Pentagone). Elle prévoyait également de diviser le Yémen en deux États, comme pourrait se le partager aujourd’hui Riyad et Abu Dhabi ; enfin, the last but not the least, de démembrer l’Arabie saoudite.

Au demeurant, le projet de « Rojava » correspond à la stratégie israélienne qui, depuis la fin des années 90 et le développement des missiles, ne vise plus à contrôler les frontières extérieures (le Sinaï, le Golan et le Sud du Liban), mais à prendre par revers ses voisins (d’où la création du Soudan du Sud et éventuellement du Grand Kurdistan)

Le recrutement de soldats européens pour le « Rojava » ne fait que commencer. Il a a priori la capacité de rassembler autant de combattants qu’il y en a eu pour le jihad, dans la mesure où les groupes anarchistes qui servent de vivier sont aussi nombreux en Europe que les prisonniers de droit commun.

En effet, la filière jihadiste a d’abord commencé dans les prisons françaises avant de se transformer en « croisade » généralisée. Il est probable que le recrutement au sein du mouvement anarchiste sera lui aussi élargi par la suite. Washington, Londres, Paris et Berlin qui ont organisé ce recrutement l’ont pensé dans la longue durée.

J’emploie délibérément le mot « croisade » car ces guerres du Moyen-Âge, comme celle que nous venons de vivre, étaient des opérations impérialistes européennes contre les peuples du Moyen-Orient élargi. Il est tout aussi grotesque de prétendre qu’il existe un lien entre le message du Christ et les croisades qu’il y en aurait un entre celui du Prophète et le jihadisme. Dans les deux cas, les donneurs d’ordre sont « occidentaux » [1] et ces conflits servent exclusivement l’impérialisme occidental. Les croisades successives s’étalèrent sur deux siècles et la majorité des chrétiens du Levant se battirent aux côtés de leurs compatriotes musulmans contre les envahisseurs.

Jadis, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, déclarait publiquement que le président Assad « ne méritait pas d’être sur Terre » et assurait que les jihadistes faisaient du « bon boulot ». De nombreux jeunes gens ont répondu à son appel en rejoignant Al-Nosra (Al-Qaïda), puis Daesh. Aujourd’hui, l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, annonce publiquement que la France soutiendra la création d’un État qui englobe le Kurdistan irakien et le couloir qui le relie à la Méditerranée à travers la Syrie. Quelques jeunes européens ont déjà répondu à cet appel, bien d’autres suivront.

Aujourd’hui, comme en 2011-12, la presse occidentale prend fait et cause pour cette nouvelle armée anti-syrienne soutenue par ses gouvernements. Jamais elle ne questionnera le retournement de veste d’Abdullah Öcalan, passé du marxiste-léninisme à l’anarchisme. Elle répétera que le Kurdistan a déjà été reconnu lors de la Conférence de Sèvres, en 1920, mais ne consultera pas les documents qui précisent ses frontières. Elle le croira légitime en Irak et en Syrie alors qu’il se situe dans l’actuelle Turquie. Elle ignorera le fait que son tracé correspond en réalité aux seuls plans du Pentagone.

Le référendum pour l’indépendance de la région irakienne du Kurdistan et des territoires annexés avec l’aide de Daesh lancera le début de cette opération, le 25 septembre. Comme en 2014, il s’agira de détruire simultanément l’Irak et la Syrie, cette fois non pas en créant un « Sunnistan » de Rakka à Mossoul, mais un « Kurdistan », sur un territoire reliant Erbil et Kirkouk à la Méditerranée.

Source 
Al-Watan (Syrie)

[1] Ce terme est mal choisi dans la mesure où « Occidental » ne s’oppose pas à « Oriental », mais à « Soviétique ». Je n’ai pas trouvé d’autre mot pour désigner à la fois les Européens, les Nord-Américains et les Israéliens. NdA.