تقي زاده

تقي زاده

Sans surprise, la CDU d’Angela Merkel remporte les élections législatives allemandes, avec de 32,5 à 33,5 % des suffrages, selon les premières estimations des chaînes de télévision publiques, ce dimanche 24 septembre. La chancelière est donc promise à un quatrième mandat.

Les sociaux-démocrates sont deuxièmes avec 20,2 à 20,8 %, devant la droite dure AfD (13-13,5 %) et la gauche radicale Die Linke (9 %). Les autres formations à entrer au Bundestag sont les libéraux du FDP et les Verts, selon les estimations basées sur des sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote par ARD et ZDF.

La CDU-CSU, avec seulement de 32,5 à 33,5 % des voix, pourrait bien avoir battu le score le plus bas d’Angela Merkel (33,8 % en 2009). Elle devance néanmoins nettement Martin Schulz et les sociaux-démocrates du SPD (20-21%) qui enregistrent leur plus mauvais score depuis 1945. Il reviendra donc à Angela Merkel pour la quatrième fois de chercher un ou plusieurs partenaires pour former le prochain gouvernement. Le SPD a immédiatement annoncé qu’il serait dans l’opposition, après quatre ans au gouvernement d’Angela Merkel. Cela compliquera l’exercice pour la chancelière qui doit donc convaincre a priori et les libéraux du FDP, et les Verts, de gouverner avec elle.

Son succès est aussi assombri par le résultat de l’AfD, parti anti-immigration, qui arrive troisième avec environ 13 %, selon les sondages, et provoque un choc pour le pays. L’AfD fait donc une entrée en force à la chambre des députés, une première depuis 1945 pour un parti qui tient des discours anti-immigrants, anti-islam, anti-euro et révisionnistes.

Source : francetvinfo

Le Harakat Hezbollah al-Nujaba a demandé au Premier ministre irakien de décréter l’état d’urgence dans la province de Kirkouk.

Le mouvement irakien al-Nujaba a demandé, le dimanche 24 septembre, au Premier ministre irakien Haïder al-Abadi de décréter l’état d’urgence dans la province de Kirkouk.

Dans un communiqué, lu par le porte-parole officiel d’al-Nujaba, Hachem al-Moussawi, Haïder al-Abadi a été sommé de charger un commandant militaire de gérer la province de Kirkouk au moment du référendum.

Le mouvement al-Nujaba a ensuite estimé que la récente initiative du président irakien Fouad Massoum au sujet du référendum sur l’indépendance du Kurdistan était, en réalité, une tentative pour légaliser ce référendum.

« Le gouvernement central d’Irak devra protéger le conseil des ministres et prendre des mesures requises pour dissuader Massoud Barzani et ses proches. L’initiative de Fouad Massoum légalisera le référendum. Nous lui demandons d’annoncer sa position officielle tant qu’il en a le temps. Quiconque ne reconnaît pas la Constitution irakienne et la considère comme illégale devra démissionner, car occuper un poste en ayant une telle position, cela constitue une trahison impardonnable envers la nation irakienne », indique le communiqué.

Hachem al-Moussawi a souligné que Kirkouk ne pourrait pas faire l’objet d’une négociation ni d’une vente.

La région du Kurdistan irakien compte organiser le référendum dans la province de Kirkouk, en prétendant que cette dernière appartient aux Kurdes.

Le président irakien Fouad Massoum a avancé, le 16 septembre, un projet prévoyant un dialogue entre les dirigeants irakiens et kurdes à propos du référendum, mais cette initiative a été rejetée par plusieurs partis irakiens qui y voyaient un prélude balisant le terrain à une ingérence internationale en Irak.

La Coalition de l’État de droit a annoncé que si Fouad Massoum était pour la tenue du référendum, il serait destitué et remplacé par Nouri al-Maliki, le premier vice-président irakien. 

Après l’annonce de la fermeture des frontières terrestres, les habitants de la région du Kurdistan irakien se ruent vers les stations-service, provoquant un embouteillage monstre et interminable.

Selon Tasnim News, la nouvelle concernant la fermeture des frontières terrestres suite au référendum a provoqué une frénésie inouïe dans le Kurdistan irakien.

Des files d’attente immenses se sont formées à l’entrée des stations-service. La demande est tellement élevée que la région est actuellement en proie à une vaste pénurie d’essence.

L’Iran a  annoncé la fermeture de ses frontières aériennes avec le Kurdistan irakien. La Turquie a pour sa part suspendu tous les vols en direction de la région.

Aux États-Unis, des coups de feu ont été entendus depuis une église, dans la banlieue de Nashville.

Au moins une personne a été tuée et huit autres blessées, ce dimanche 24 septembre, au cours d’une fusillade qui s’est produite à l’intérieur d’une église à Antioch, dans la banlieue de Nashville, au Tennessee.

Selon les pompiers de la ville, tous les blessés ont été transportés à l’hôpital.

L’accident est survenu lors de l’office de ce dimanche, vers 11 h (heure locale).

Selon le compte Twitter du service de pompiers de Nashville, le tireur fait partie des blessés.

Des agents de police sont actuellement sur place.

 

La notation financière de l’Iran auprès des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) a augmenté, revenant à son niveau d’avant les sanctions internationales.

Le vice-président du Fonds de garantie des exportations d’Iran (EGFI) a déclaré que la notation financière de l’Iran auprès des pays émergents membres des BRICS était retournée à son état d’avant les sanctions internationales contre le pays.

Arash Shahraini a déclaré ce dimanche à l’IRNA que « dans le classement de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), l’Iran était dans le groupe 6. Au sein des BRICS, la notation financière du pays est entre 3 et 5, ce qui correspond aux notes d’avant la période des sanctions internationales ».

« L’OCDE compte des pays avancés, mais aussi des pays émergents qui, pour accorder leurs politiques commerciales dans la garantie des exportations et des prix, a défini un classement des pays selon leur notation financière, afin de créer une concurrence plus juste et plus saine », a-t-il expliqué. 

Et d’ajouter :

« Font partie des BRICS, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud qui représentent à eux seuls 44 % de la population mondiale et pèsent 25 % du PIB mondial. Depuis l’accord nucléaire, l’Iran a une meilleure notation par rapport au passé. Par exemple, dans le classement du Fonds de garantie des exportations de l’Inde, dont les notes varient de 1 à 7, l’Iran est classé dans le groupe 3. »

Dans le classement de l’OCDE, la note de l’Iran est passée de 7 à 6. Les pays qui ont une qualité de crédit plus élevée peuvent être sollicités pour des investissements durables.

Ces grilles de notation constituent une aide à la décision lors d’un projet d’investissement. En règle générale, plus la notation financière est basse, plus la prime de risque censée couvrir le risque de perte sera élevée.

À la veille d’un référendum très controversé sur l’indépendance du Kurdistan d’Irak, le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi s’est exprimé dans une conférence de presse, qualifiant les dirigeants kurdes de « corrompus ».

« Bien que la région du Kurdistan reçoive un quart du pétrole irakien, elle n’a pas encore payé les salaires de ses employés. Il ne faut pas que les biens publics au Kurdistan soient monopolisés par certains responsables. Les responsables kurdes sont corrompus. Il faut que le peuple du Kurdistan interroge ses responsables sur le pétrole qu’ils ont vendu pendant cette période. Les responsables du Kurdistan vendent 900 000 barils de brut par jour, soit un quart du pétrole que produit l’Irak. Cependant, ils ont réduit les salaires au Kurdistan. Pourquoi ne peuvent-ils pas les payer ? Les responsables kurdes gagnent une importante quantité de pétrole par rapport aux autres régions d’Irak alors que le gouvernement central de Bagdad, malgré tous les problèmes qu’il a vécus à cause de la guerre, n’a pas réduit ni suspendu les salaires des fonctionnaires. »

Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi s’exprime lors d’une interview accordée à The Associated Press à Bagdad, le 16 septembre 2017. ©AP

Le Premier ministre irakien a ensuite souligné que son gouvernement ne reconnaîtrait jamais les résultats du référendum d’indépendance.

« Le gouvernement central d’Irak n’abandonnera jamais ses citoyens kurdes et il s’oppose vivement au sectarisme. L’Irak appartient à tous les Irakiens », a-t-il conclu.

De son côté, le chef du Kurdistan irakien Massoud Barzani a déclaré, le dimanche 24 septembre à Erbil, que les Kurdes espéraient voir la formation d’un système fédéral et démocratique, après la chute de Saddam Hussein.

« Erbil est résolu à organiser le référendum et il ne se laisse pas intimider par les pressions, car c’est uniquement l’indépendance qui pourra nous aider à atteindre nos objectifs et à régler nos problèmes. Nous entretiendrons de bonnes relations avec nos voisins conformément aux lois internationales », a déclaré Massoud Barzani.

Le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani s’exprime lors d’une conférence de presse à Erbil, le 24 septembre 2017. ©Reuters

Le chef du Kurdistan a dit que cette région avait déjà tenté de régler ses problèmes avec le gouvernement central irakien.

« On se prépare à élaborer l’avant-texte de la nouvelle Constitution du Kurdistan », a-t-il ajouté.

Il a souligné que le Kurdistan était prêt à neutraliser toute attaque militaire, bien qu’il n’en ait prévu aucune.

Barzani a menacé le gouvernement central en disant que tout acte provocateur à Kirkouk serait accompagné d’une riposte sérieuse.  

Des frappes israéliennes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi près de l'aéroport de Damas un dépôt d'armes, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), ONG britannique basée à Londres.
 
"Des avions israéliens ont tiré des roquettes sur un dépôt d'armes près de l'aéroport", situé à 25 km au sud-est de la capitale a dit l'ONG.

Depuis le début en 2011 du conflit en Syrie, Israël a mené plusieurs raids contre l'armée syrienne qui combat les rebelles et les extrémistes.

Le 7 septembre, l'armée syrienne avait accusé l'e régime hébreu d'avoir mené dans l'ouest du pays des frappes aériennes contre l'une de ses infrastructures, faisant deux morts.

Selon l'OSDH, la frappe avait touché un camp d'entraînement et une branche du Centre de recherches et d'études scientifiques de Syrie (SSRC).


En avril, des frappes israéliennes avaient déjà visé un dépôt d'armes près de l'aéroport de Damas.
Dans un monde le slogan de la protection des Droits de l'homme est partout entendu, des milliers de musulmans sont massacrés et brûlés; et on n'entend rien de la part des organisations qui prétendent défendre les Droite de l'homme, a déclaré le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
 
Dans un entretien avec l'agence Fars, l'ayatollah Araki a indiqué qu'une grande catastrophe est en train de  se dérouler au Myanmar. Concernant cette crise, le Conseil a condamné dans une déclaration les violences contre les musulmans en Birmanie et le groupe des jeunes du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques prépare des aides pour les musulmans opprimés du Myanmar, a-t-il précisé.

Tous les oulémas des nations islamiques doivent s'unir pour soutenir les musulmans de la Birmanie, a-t-il insisté.

Dans un monde le slogan de la protection des Droits de l'homme est partout entendu, des milliers de musulmans sont massacrés et brûlés; et on n'entend rien de la part des organisations qui prétendent défendre les Droite de l'homme. Les Occidentaux ferment les yeux face à ces violences, a-t-il déploré.
Un religieux chiite pakistanais a déclaré que dans la bataille de Karbala, l'Imam Hussein (AS) a complètement changé le sens de la victoire et de la défaite.
The News rapporte, Agha Syed Hamid Ali Shah Moosavi, chef du conseil suprême des Ulémas chiites du Pakistan et chef de Tehreek e Nifaz et Fiqah Jafariya, a déclaré : « La victoire est la protection des objectifs, même si on perd tout ce qu'il a, et la perte d'objectifs est une défaite, même si l'on réussit encore à protéger tout le reste. »
 
 Il a souligné que le mois de Muharram est la commémoration des événements impardonnables de Karbala, dont chaque incident donne des leçons absolues à l'humanité à suivre. Le respect de ce mois à cause de l'incident de Karbala accepte et élève la justice d'Allah dans son sens véritable, at-il dit.
 
 L’hojat ol islam Ali Shah Moosavi a ajouté que, pour résoudre les problèmes modernes rencontrés par l'humanité, il faut suivre le chemin de l'Imam Hussein (AS).

Des documents Top Secret récemment publiés, provenant des Archives d’Edward Snowden, révèlent comment l’Agence de sécurité nationale des États-Unis (NSA) a espionné les systèmes de missiles balistiques et les armes nucléaires de l’Inde en utilisant son programme d’interception Rainfall via ses bases en Australie et en Thaïlande. Ces documents renforcent les questions sur la mort prétendument accidentelle du père du nucléaire indien, Homi J. Bhabha, et sur celles de 11 scientifiques durant le premier mandat Obama.

 
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Homi J. Bhabha, le père du nucléaire indien, est mort « accidentellement » en 1966 lors d’un accident d’avion au Mont Blanc. En 2000, le défunt directeur adjoint des opérations de la CIA, Robert Crowley, faisait publier ses conversations posthumes avec le journaliste Gregory Douglas. Il y révélait que le scientifique avait été assassiné par ses services, ainsi que, treize jours plus tôt, le Premier ministre Lal Bahadur Shastri, qui venait de signer une déclaration de paix avec le Pakistan.

Bien avant que l’Inde ait testé son dispositif nucléaire en mai 1974, la communauté du Renseignement états-unienne surveillait et analysait ses activités industrielles nucléaires, aussi bien civiles que militaires, ainsi que nous l’avons signalé précédemment [1]. Des documents Top Secret déclassifiés montrent que, dès 1958, la CIA étudiait la possibilité que New Dehli développe des armes nucléaires. Les rapports se concentrent sur un large éventail de questions liées au nucléaire — la stratégie nucléaire (y compris celle concernant le développement d’armes), la mise en place des réacteurs, l’assistance étrangère, les tests eux-mêmes et leur impact au plan national et international —.

Les documents de 1974-1975 et de 1998 analysent les raisons pour lesquelles la communauté du Renseignement états-unienne n’a pas su anticiper les tests de 1974 et de 1998 — des études qui sont remarquablement similaires. Ces documents incluent également des recommandations pour remédier aux carences que ces études ont constaté.

De nouveaux documents des archives de Snowden

Les journaux SIDtoday récemment publiés par The Intercept, donnent un aperçu du programme d’interception de la NSA. SIDtoday est le bulletin interne de la division la plus importante de la NSA, la Direction du Renseignement électromagnétique (SID — Signals Intelligence Directorate). Après examen, The Intercept a rendu publiques les publications les plus intéressantes de ces bulletins, durant neuf ans à partir de 2003 [2]. Les espions de l’agence donnent un grand nombre de détails sur ce qu’ils faisaient, comment ils le faisaient et pourquoi.

Une série de tests d’armes nucléaires effectués par l’Inde au printemps 1998 a surpris la communauté du Renseignement, provoquant une enquête interne aux États-Unis pour comprendre pourquoi ils n’avaient pas été anticipés ; un rapport du Congressional Research Service a critiqué sévèrement la NSA [3]. Une telle erreur ne s’est pas reproduite en 2005.

En octobre 2004, un programme de Renseignement, RainFall, « géolocalise avec succès des signaux d’une installation indienne suspectée d’être un entrepôt d’armes nucléaires ». En réponse, plusieurs divisions de la NSA collaborent pour confirmer que les signaux sont bien liés à des armes nucléaires indiennes. De nouvelles collectes de données révèlent une quantité « spectaculaire » d’information sur la capacité des armes nucléaires de l’Inde.

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La base Indra de la NSA en Thailande

Un site australien du programme RainFall, isole un signal qu’il soupçonne d’être associé à une installation nucléaire indienne, selon SIDtoday. La collaboration entre Rainfall et deux autres sites de la NSA en Thaïlande (Indra et LemonWood) confirme la source des signaux et permet d’intercepter des informations sur de nouveaux programmes de missiles indiens. Bien que ces systèmes de missiles ne soient pas venus à l’attention du public depuis plusieurs années (le missile balistique lancé par le sous-marin Sagarika a été testé pour la première fois en 2008 [4]), l’accès de ces signaux par la NSA leur permet de savoir ce que faisaient leurs partenaires en matière de Renseignement électromagnétique (SIGINT) [5].

Un récent succès en matière de Renseignement électromagnétique contre le Programme de développement des armes nucléaires de l’Inde illustre la nouvelle collaboration croisée des programmes de l’Agence pour répondre à ses attentes. C’est un excellent exemple des programmes SIGINT qui travaillent ensemble pour atteindre un objectif commun. En octobre 2004, RainFall a réussi à géolocaliser les signaux d’une installation suspectée d’être un entrepôt d’armes nucléaires indien. Cela pousse le « Satellite étranger » (FornSat), LemonWood et la Branche d’analyse des signaux non-identifiés de la NSA à collaborer pour isoler ces signaux, les analyser, et confirmer que leur contenu est en rapport avec les armes nucléaires indiennes. Cette avancée souligne la nécessité de déployer des équipements de démodulation supplémentaires à LemonWood afin d’étendre la collecte de données entreprise depuis que le signal a été découvert en octobre.

Immédiatement après avoir déployé ces équipements, la récupération des données de ce nouveau réseau commence à fournir une activité « spectaculaire ». L’exploitation de ces données révèle la présence du sous-marin Sagarika, le tout premier sous-marin lance-missiles indien (SLBM) ; de Dhanush, un lanceur de missile balistique à courte portée (SRBM) ; et d’un système d’avion sans pilote.

La collecte de données à partir de ces nouveaux moyens fournit également des informations importantes sur deux différents types de bombes aériennes indiennes. On pense que l’une est la très puissante Fuel Air Explosive (FAE) d’un type non identifié. L’autre, pas encore reconnue par les services d’analyse, est peut-être une nouvelle génération d’armes nucléaires aériennes.

LemonWood établit un accès continu aux communications par satellite (informations censurées). La Division FornSat travaille avec cette base et le Trans-Asia Product Line (S2A4) pour étendre la récupération de données par rapport à ce réseau prioritaire.

Bien que la collecte de données résultant de la collaboration interagences ait été spectaculaire, ce qui est le plus impressionnant est la tendance croissante de la collaboration observée entre l’ensemble des divisions de l’Agence. Les défis technologiques d’autrefois sont maintenant des opportunités pour une collaboration qui offre la promesse d’une NSA harmonieuse, interopérable et réceptive.

Il convient également de rappeler que la NSA états-unienne a installé un puissant logiciel espion appelé « Apparition » à New Delhi, comme nous l’avons signalé plus tôt [6]. Ce programme détermine les lieux précis d’où des personnes accèdent à Internet. Ces informations peuvent être utilisées pour envoyer des drones Lethal Reaper et éliminer des cibles. Les rapports Top Secret évoquent une unité de surveillance du Special Collection Services (SCS, une unité commune de la NSA et de la CIA) installée dans le campus de l’ambassade des États-Unis à New Delhi qui fonctionnait sous le nom de code « Daisy ». Cependant, le gouvernement indien n’a pas répondu ou doit encore faire une déclaration concernant l’espionnage pratiqué par l’ambassade.

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Comme le montrent ces documents classifiés, la communauté du Renseignement états-unienne était très préoccupée par son incapacité à prévoir les tests nucléaires de l’Inde. La NSA, après avoir identifié et évalué les insuffisances qui ont mené à cet échec, a présenté des recommandations pour déterminer les mesures à prendre afin de réduire la possibilité de reproduire un échec similaire.

Quelles mesures ont été prises par la communauté du Renseignement états-unienne pour suivre le programme nucléaire de l’Inde ? Le cas ci-dessus n’est qu’un exemple de ce genre. Est-ce que le massacre actuel de scientifiques indien dans le pays depuis des décennies est le résultat d’une certaine stratégie [7] ? Est-ce que le crash du vol 101 d’Air India près du Mont-Blanc dans lequel se trouvait Homi J. Bhabha est directement lié à ces mesures ? Les services de Renseignement indiens sont-ils conscients de ces opérations ? Dans l’affirmative, ont-ils préparé une stratégie et pris les mesures appropriées pour contrer ces activités d’espionnage et les opérations secrètes ciblant le programme nucléaire de l’Inde ? Sinon, un bon moyen pour commencer serait d’ouvrir une nouvelle enquête sur l’assassinat du père de notre programme nucléaire - Homi J. Bhabha.

Source 
Great Game India (Inde)

[1] “US Intelligence Spying On The Indian Bomb”, Great Game India News, July 20, 2017.

[2] “Snowden Archive — The SidToday”, The Intercept, September 13, 2017.

[3] “U.S. Intelligence and India’s Nuclear Tests : Lessons Learned”, Richard A. Best, Jr., Congressional Research Service, 1998.

[4] “Sagarika missile test-fired successfully”, T. S. Subramanian, The Hindu, February 27, 2008.

[5] “How Secret Partners Expand NSA’s Surveillance Dragnet”, Ryan Gallagher, The Intercept, June 19, 2014.

[6] “Embassy Espionage : Top Secret NSA Spy Hub In New Delhi”, Great Game India, May 8, 2017.

[7] La vague d’assassinat de scientifiques nucléaires indiens correspond à celle qui a éliminé leurs homologues libyens, syriens, irakiens et iraniens.