
تقي زاده
Plus de 100 morts et 150 blessés dans un incendie lors d'un mariage en Irak
Plus de 100 personnes ont été tuées et 150 blessées dans un incendie survenu lors d'une fête de mariage dans le district de Hamdaniya, dans la province irakienne de Ninive. La défense civile a fouillé le squelette calciné du bâtiment à la recherche de survivants jusqu'aux petites heures du matin mercredi 27 septembre.
Le vice-gouverneur de Ninive, Hassan al-Allaq, a confirmé à Reuters la mort de 113 personnes, les médias d'État évaluant le bilan à au moins 100 morts et 150 blessés.
La Défense civile a rapporté la présence de panneaux isolant préfabriqués « hautement inflammables et contrevenant aux normes de sécurité ».
« Les informations préliminaires indiquent l'usage de feux d'artifice durant un mariage ce qui a déclenché un incendie dans la salle », ajoute le communiqué de la Défense civile.
Les flammes ont provoqué « la chute de panneaux au plafond, en raison de l'utilisation de matériaux de construction hautement inflammables et peu coûteux ». Le danger a été aggravé « par les émissions de gaz toxiques liées à la combustion des panneaux » contenant du plastique.
« Nous avons vu le feu jaillir, sortir du hall. Certains ont réussi à sortir, d'autres se sont retrouvés coincés. Même ceux qui ont réussi à sortir ont été affectés », a déclaré Imad Yohana, un rescapé de 34 ans.
Une vidéo d'un correspondant de Reuters sur place montrait des pompiers escaladant les décombres carbonisés du bâtiment, éclairant les ruines fumantes.
Le bâtiment était constitué de matériaux de construction hautement inflammables, ce qui a contribué à son effondrement rapide, ont indiqué les médias officiels.
Des ambulances et des équipes médicales ont été dépêchées sur place par les autorités fédérales irakiennes et la région semi-autonome du Kurdistan irakien, selon les communiqués officiels.
Des témoins oculaires sur place ont déclaré que le bâtiment avait pris feu vers 22h45, heure locale (19h45 GMT), et que des centaines de personnes étaient présentes au moment de l'incident.
Mercredi dans un communiqué, le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani a appelé les ministres de la Santé et de l'Intérieur à « mobiliser tous les efforts de sauvetage » pour venir en aide aux victimes de la tragédie de Hamdaniyah.
Le ministère de la Santé a annoncé « l'envoi de camions d'aide médicale » depuis Bagdad et d'autres provinces du pays, assurant que ses équipes à Ninive étaient mobilisées pour « soigner les blessés ».
En juillet 2021, un incendie dans l'unité Covid d'un hôpital du sud de l'Irak avait ainsi coûté la vie à plus de 60 personnes. Et quelques mois plus tôt en avril, l'explosion de bouteilles d'oxygène avait déclenché un feu dans un hôpital de Bagdad dédié au Covid, et fait plus de 80 morts.
Pyongyang accuse Washington de créer « la version asiatique de l’OTAN »
La Corée du Nord a accusé mardi 26 septembre les États-Unis de faire de 2023 une « année extrêmement dangereuse », affirmant que leurs actions visent à provoquer une guerre nucléaire. Elle dénonce les dirigeants américains et sud-coréens pour leurs « remarques hystériques de confrontation » qui, selon elle, font monter la tension dans la région.
Kim Song, l'ambassadeur de Corée du Nord à l'ONU, a déclaré que Washington tentait de créer « la version asiatique de l'OTAN », l'alliance militaire qui comprend les pays européens, les États-Unis et le Canada.
Les « agissements irréfléchis » des États-Unis seraient en partie responsables de la situation. Les actions « imprudentes » et « l'hystérie continue des États-Unis et de leurs alliés en termes de confrontation nucléaire […] conduisent la péninsule coréenne vers une situation militaire au bord d'une guerre nucléaire », a ainsi affirmé Kim Song.
Un incendie criminel engloutit la grande mosquée Eskilistona de Suède
La police suédoise a ouvert une enquête pour incendie criminel après le feu qui a réduit en cendres lundi une mosquée à Eskilstuna, dans le centre du pays.
ٍُSelon IRIB News, la piste criminelle est à l’étude par la police, car le lieu de culte musulman a reçu plusieurs menaces et a été la cible d’actes de vandalisme au cours de l’année écoulée, ont fait savoir les responsables de la mosquée, persuadés que l’incendie n’a rien d’accidentel.
Les archives de la police montrent que la mosquée a été menacée et attaquée, a déclaré Anas Deneche, porte-parole de la mosquée ajoutant qu’ils étaient certains qu’il s’agissait d’un incendie criminel.
De son côté, la police locale a déclaré dans un communiqué publié sur son site Internet que la mosquée était inutilisable en raison des dégâts, ajoutant qu’une enquête sur l’incident était en cours.
Le Niger exige un «cadre négocié» pour le retrait des troupes françaises
Le CNSP, au pouvoir au Niger, a pris acte de la décision de Paris de rappeler son ambassadeur et attend désormais des mesures concrètes. Quant au retrait des militaires français, cela doit se passer « dans un cadre négocié et d’un commun accord », ont déclaré les généraux au pouvoir au Niger.
Dans un communiqué, le gouvernement a déclaré que le calendrier du retrait « doit être fixé dans un cadre négocié et d’un commun accord », écrit l'édition française de l'agence de presse Sputnik.
Cette déclaration intervient après que le président français Emmanuel Macron a annoncé le 24 septembre le retrait prochain de l’ambassadeur de France de Niamey et le départ des troupes françaises d’ici la fin de l’année.
Le gouvernement nigérien a salué l’annonce de Paris, mais attend désormais des mesures concrètes de la part des autorités françaises.
Les pays occidentaux tentent de faire davantage de pression politique sur l’Iran
Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a dénoncé la campagne de pression politique menée par les pays occidentaux sur la République islamique, ajoutant que de telles actions ne resteraient pas sans réponse.
Mohammad Eslami a fait cette remarque lors d'une réunion lundi avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, à Vienne.
Critiquant l'approche partiale adoptée par les pays occidentaux à l'égard de l'Iran, le responsable iranien a déclaré : « En recourant aux sanctions... ces pays tentent d'utiliser les mécanismes de l'AIEA pour accroître la pression sur l'Iran. »
« Les pressions politiques brutales exercées par les pays occidentaux sur l'Iran ne porteront pas leurs fruits et la République islamique ne laissera aucune pression à motivation politique sans réponse », a déclaré le haut responsable nucléaire.
Pakistan: la détention judiciaire d'Imran Khan prolongée de 14 jours supplémentaires
Après l’arrestation judiciaire de l’ancien Premier ministre du Pakistan, le tribunal a prolongé son mandat d’arrêt de 14 jours supplémentaires.
L’ancien Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a été arrêté le mois dernier après qu’une plainte a été déposée contre lui pour la présumée violation de la loi sur les secrets officiels suite à la divulgation d’un câble diplomatique secret envoyé par l’ambassade du pays à Washington en mars de l’année dernière.
Selon CNBC News, un tribunal spécial du Pakistan a prolongé mardi 26 septembre de 14 jours la détention d’Imran Khan dans le cadre de l’affaire connue sous le nom de « Cipher », évoquant toutefois la possibilité de sa libération anticipée.
Attaque contre Sébastopol: Moscou rejette l’affirmation de Kiev sur la mort d’un commandant russe
Publiant une vidéo de la réunion du quartier général du commandement d’aujourd’hui, le ministère russe de la Défense a réagi aux allégations selon lesquelles le commandant de la flotte russe de la mer Noire aurait été tué lors de l’attaque de missiles de Kiev contre le port de Sébastopol.
Mardi 26 septembre, le ministère russe de la Défense a répondu aux allégations selon lesquelles il aurait été tué lors de l’attaque de missile de vendredi sur le port de Sébastopol en publiant une vidéo de la réunion du ministère en présence de l’amiral Viktor Sokolov, commandant de la flotte russe de la mer Noire, d’après Sputnik.
Les images publiées montrent le commandant russe bien vivant lors d’une réunion avec Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense, et d’autres commandants russes.
Lundi, le commandement des forces d’opérations spéciales ukrainiennes a affirmé que lors de l’attaque de la semaine dernière (vendredi 22 septembre) contre le quartier général de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, 34 officiers russes, dont le commandant de cette flotte, avaient été tués et plus de 105 autres soldats ont été blessés. D’ailleurs, les médias occidentaux affirmaient plus tôt que l’amiral Viktor Sokolov avait été tué.
Ces affirmations interviennent alors que le ministère russe de la Défense a annoncé vendredi que cette attaque avait provoqué la disparition d’un soldat et la destruction de parties du bâtiment. Le ministère russe de la Défense a également annoncé que les systèmes de défense avaient intercepté et détruit cinq missiles ukrainiens.
Selon le Kyiv Post, les images satellites de Planet.com montrent d’importants dégâts causés par cette attaque contre le quartier général de la flotte russe de la mer Noire. Sky News affirme que cette attaque a été menée à l’aide de missiles britanniques à longue portée « Storm Shadow ». Ceci malgré le fait que Kiev s’était auparavant engagée à ne pas utiliser les armes fournies par l’Occident pour attaquer le territoire russe.
Kyrylo Boudanov, directeur du renseignement militaire ukrainien, a affirmé dans une interview accordée à Voice of America que neuf personnes avaient été tuées et 16 autres blessées lors de l’attaque. Selon lui, la liste des blessés comprend des officiers supérieurs russes, parmi lesquels le général Alexandre Romanchuk, commandant des forces russes dans la province de Zaporizhia, et le général Oleg Tsokov.
L’Ukraine, qui n’a pas obtenu beaucoup de succès dans ses contre-attaques contre les forces russes en Ukraine, tente d’affaiblir l’armée russe en attaquant les positions russes dans la péninsule de Crimée.
La Crimée est l’un des points focaux du soutien à l’attaque russe contre l’Ukraine. Sébastopol, base principale de la flotte navale russe en mer Noire, revêt quant à lui, une importance particulière dans les opérations navales russes depuis le début de la guerre.
Maduro demande au Guyana d'empêcher les États-Unis de transformer le pays en une base militaire contre le Venezuela
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a accusé lundi 25 septembre le Guyana d’avoir permis à ExxonMobile de s’emparer d’une région frontalière longtemps contestée et riche en pétrole.
Au cours de son discours télévisé hebdomadaire, Maduro a déclaré qu’ExxonMobile, une société soumissionnaire pour les blocs pétroliers offshore, et le Commandement Sud des États-Unis avait transformé le Guyana en base militaire américaine en prenant le contrôle des eaux de la bande contestée d’Essequibo, un territoire de 160 000 km3 que se disputent le Guyana et le Venezuela.
Le président vénézuélien a appelé à des négociations directes avec son voisin sud-américain pour résoudre les tensions croissantes, tout en qualifiant d’« illégale » l’exploration pétrolière offshore d’ExxonMobil.
Les relations diplomatiques entre les deux pays sont tendues en raison du différend en cours sur la région d’Essequibo, où le Guyana organise des enchères de blocs pétroliers.
Retrait français du Niger : les États-Unis et l'Allemagne vont-ils suivre la France ?
Au lendemain de l’annonce par la France du retrait de ses troupes du Niger, les États-Unis disent vouloir « étudier toutes les mesures » envisageables concernant leur présence militaire; la Bundeswehr allemande pourrait elle aussi se retirer du pays.
Washington va « étudier toutes les mesures futures » concernant sa présence militaire au Niger, a déclaré lundi 25 septembre le secrétaire américain à la Défense, après l'annonce de la France du retrait de ses troupes du pays d'ici la fin de l'année.
« Tout en donnant une chance à la diplomatie, nous continuerons également d'étudier toutes les mesures futures qui donneront la priorité à nos objectifs à la fois diplomatiques et sécuritaires », a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin lors d'une conférence de presse dans la capitale kényane Nairobi, où il est en visite.
Dimanche soir, le président français Emmanuel Macron avait annoncé le retour à Paris de l'ambassadeur de France à Niamey, Sylvain Itté, « dans les prochaines heures », et le retrait du Niger des 1.500 troupes françaises basées dans le pays, d'ici la fin de l'année, deux exigences des militaires ayant pris le pouvoir le 26 juillet.
La Corée du Sud organise un rare défilé militaire et met en garde le Nord contre la menace nucléaire
La Corée du Sud a lancé mardi 26 septembre son premier défilé militaire à grande échelle depuis une décennie, avec des armes allant des missiles balistiques aux hélicoptères d'attaque qui devraient traverser Séoul dans une démonstration de force alors qu'elle adopte une position plus dure contre la Corée du Nord.
Le défilé marque la journée des forces armées du pays, qui est généralement plutôt discrète par rapport aux événements massifs organisés par le Nord sous la direction de Kim Jong un et qui comprennent des armes stratégiques telles que des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM).
Dans un discours prononcé à la base aérienne de Séoul, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a mis en garde Pyongyang contre l'utilisation d'armes nucléaires et s'est engagé à accroître son soutien à l'armée et à l'industrie de défense.