تقي زاده

تقي زاده

Une vidéo sur le réseau social X est devenue virale, elle montre un jeune Marocain refusant l'aide d'une équipe de secours israélienne dont les membres portaient des vêtements de juifs religieux.

En réponse à la présence de l'équipe de secours sioniste dans les zones sinistrées du Maroc, un jeune citoyen marocain touché par le tremblement de terre a refusé de parler avec les membres de l'équipe de secours, et commence à crier en disant : « Je suis musulman... Je suis marocain... Je rejette la normalisation et je refuse l'aide d’Israël. »

« Les Israéliens ont tué nos frères, et nous ne voulons pas de leur aide, ni une normalisation avec eux. Oh mon Dieu, je témoigne que j'ai transmis le message », a-t-il martelé. 

Dans la vidéo, le jeune homme refuse aussi la médiation des personnes venues le calmer ou le persuader de recevoir de l'aide.

Un tremblement de terre d'une magnitude de 6,8 a eu lieu vendredi 8 septembre à 23h11 heure locale au sud-ouest de Marrakech. Il a fait plus de 3 000 morts et environ 7 000 blessés. La plupart des victimes se trouveraient dans des régions reculées.

Le ministère de l'Intérieur a déclaré que le séisme a tué des personnes dans les provinces et municipalités d'Al-Haouz, Marrakech, Ouarzazate, Azilal, Chichaoua et Taroudant.

Les secousses ont également été ressenties à Rabat, à Casablanca, à Agadir et à Essaouira. 

 

Les syndicats des magasins Apple (AAPL.O) en France ont appelé à une grève vendredi et samedi, à l'occasion du lancement de l'iPhone 15, exigeant de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.

Les syndicats d'Apple, dont la CGT, l'Unsa, la CFDT et le Cidre-CFTC, ont demandé une augmentation des salaires de 7 % pour compenser l'inflation et la fin d'un gel des embauches qui dure depuis des mois. La direction ne souhaitait pas proposer une augmentation supérieure à 4,5%, ont indiqué des responsables syndicaux.

Apple France n'a pas répondu à une demande de commentaire.

"La direction ayant décidé d'ignorer nos revendications et inquiétudes parfaitement légitimes, les quatre syndicats d'Apple Retail France... appellent à la grève les 22 et 23 septembre", a déclaré la CGT Apple Retail dans un communiqué publié mercredi sur la plateforme de médias sociaux X, anciennement Twitter.

Lors d’une réunion mercredi 20 septembre en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian et le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, se sont entretenus des moyens de poursuivre les négociations sur la relance du Plan global d’action conjoint (PGAC), étant bloquées depuis plusieurs mois en raison de divergences persistantes entre l’Iran et les États-Unis, a fait savoir le communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères.

Hossein Amir-Abdollahian et Josep Borrell ont mis l’accent sur l’importance de la poursuite du dialogue et de la pleine mise en œuvre des engagements par toutes les parties du PGAC.

À ce propos, le haut responsable de l’UE, en sa qualité de coordinateur des pourparlers de relance du PGAC, a fait part de sa volonté de donner suite aux négociations et de tenir les consultations nécessaires.

À la tribune de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU), le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que le projet d'américanisation mondiale a échoué.

« Le monde est en transition irréversible vers un nouvel ordre. L'équation de la domination occidentale sur le monde ne fonctionne plus, et le vieil ordre libéral qui servait autrefois les intérêts des impérialistes et des capitalistes insatiables est mis de côté », a déclaré Raïssi à New York, mardi 19 septembre.

« Le projet d'américanisation du monde a échoué, a-t-il noté. La nation iranienne est fière de jouer, grâce à la Révolution islamique, le rôle le plus important pour démasquer les impérialistes à l'Est et à l'Ouest. »

La politique régionale et internationale de la RII

Le président iranien a fait savoir que l'Iran avait ouvert un nouveau chapitre dans les relations bénéfiques avec ses voisins.

« La politique de bon voisinage de la République islamique est une politique bienveillante pour la région. Nous serrons fermement toute main tendue [vers nous] en signe d'amitié », a-t-il souligné. « La République islamique soutient une convergence économique et politique maximale intra-régionale et interrégionale et s'intéresse à une interaction avec le monde entier sur la base de la justice. »

La profanation du Coran

Le président a, quant à lui, condamné la profanation du Saint Coran au début de cette année en Suède et au Danemark.

« Le Noble Coran a interdit l'affront aux idées et aux croyances... », a-t-il rappelé, demandant : « Qu'est-ce qui définit l'humanité et élève les valeurs humaines mieux que la parole du Dieu Tout-Puissant ? »

« Ce n'est pas la première fois qu'ils brûlent les paroles de Dieu et supposent qu'ils ont étouffé pour toujours la voix du ciel. Mais les enseignements coraniques destinés aux communautés humaines ne brûleront jamais, et les flammes de l'insulte ne brûleront jamais, la distorsion ne sera pas à la hauteur de la vérité. »

L'islamophobie, quelle qu'en soit la forme, qu'il s'agisse de brûler le Saint Coran ou d'interdire le code vestimentaire islamique dans les écoles, équivaut à un discours de haine. « Derrière ces actes d'incitation à la haine se cache une intention plus vaste, et les reléguer au rang de la "liberté d'expression" est trompeur », a averti le président Raïssi.

L’Iran contre la division du monde entre un nouvel « Est et Ouest »

Maintenant que les pays indépendants du monde s'orientent vers davantage de coopération et de convergence, « nous assistons à des efforts de la part de certaines puissances pour attiser les flammes du conflit dans diverses régions », a-t-il rappelé. 

Et d'ajouter : « Entretenant une mentalité de guerre froide, ces puissances cherchent à diviser la communauté internationale en ses anciens blocs. Cette mesure est réactionnaire et ne rend pas service à la sécurité et au bien-être des nations. La République islamique croit fermement qu'aucun nouvel Est ni Ouest ne devrait être autorisé à prendre forme [à travers le monde]. »

« La nation iranienne victorieuse contre les complots étrangers »

L'année dernière, la nation iranienne avait réussi à surmonter « la plus grande offensive médiatique et guerre psychologique de l'histoire ». M. Raïssi faisait référence à la campagne médiatique et politique incessante qui a suivi la mort malheureuse en garde à vue d'une jeune Iranienne nommée Mahsa Amini.

Certains pays occidentaux et leurs services de renseignement ont commis une « erreur de calcul » en sous-estimant la force de la nation iranienne, dans leurs tentatives visant à semer le chaos à travers le pays en utilisant à mauvais escient la tragédie.

L’approche sélective de l’Occident face au terrorisme

Le président a dénoncé certains États occidentaux qui « utilisent le terrorisme comme instrument de politique étrangère ».

Il a rappelé que certains pays européens, bien qu'ils prétendent lutter contre le terrorisme, sont devenus un refuge pour un groupe terroriste qui a versé le sang de plus de 17 000 civils et responsables iraniens, en référence à l'Organisation Modjahedin-e-Khalq (OMK).

« La discrimination dans la lutte contre le terrorisme n’est qu’un feu vert aux terroristes », a-t-il averti.

« Israël ne peut être un partenaire pour la paix »

Le président iranien a considéré le régime israélien comme la dernière entité au monde « fondée sur l'apartheid, le racisme, la guerre, l'occupation, le terrorisme et la violation des droits des peuples ».

Une telle entité « ne peut être un partenaire de paix », a-t-il affirmé. « Le moment n'est-il pas venu de mettre fin à 75 ans d'occupation de la terre palestinienne, d'oppression de son peuple et de massacre de ses femmes et de ses enfants, et de reconnaître les droits de la nation palestinienne ? »

La guerre en Ukraine

Téhéran est opposé à la guerre en cours en Ukraine. Par contre, il accueille favorablement toute initiative visant à mettre fin au conflit et à lancer le processus politique. « Nous ne considérons pas qu'une guerre en Europe soit dans l'intérêt d'un quelconque État européen », a-t-il déclaré réaffirmant la volonté de la République islamique de jouer un rôle constructif en faveur de la cessation des hostilités.

725 membres de la police israélienne ont démissionné en signe de protestation contre la performance du cabinet d’extrême-droite au pouvoir, et Netanyahu à sa tête. 

Selon des sources d'information israéliennes, les protestations contre la performance du cabinet de Benjamin Netanyahu ont désormais également affecté le cadre de la police, à tel point que cela a conduit plus de 700 policiers à démissionner de leur fonction.

Le journal israélien Yedioth Aharonoth a récemment révélé que de janvier à août 2023, 725 membres de la police israélienne avaient démissionné en signe de protestation contre la performance du cabinet d’extrême-droite, avec à sa tête, Benjamin Netanyahu.

Depuis l’investiture du cabinet d’extrême-droite de Netanyahu, les territoires occupés ont été le théâtre de protestations d’envergure des manifestants de diverses couches sociales.

Hormis les sérieuses divergences internes au sein de la coalition au pouvoir du régime sioniste, les tensions entre les dirigeants de la coalition au pouvoir et l’opposition au cabinet de Benjamin Netanyahu ont monté crescendo concernant le projet de loi sur les "réformes judiciaires", et les responsables de différents courants politiques considèrent l’effondrement du régime sioniste comme un prix à payer en cas de poursuite de ces tensions internes.

Par Shabbir Rizvi

Les Américains sont bien conscients de la valeur du dollar, du moins lorsqu'il s'agit de leur propre pouvoir d'achat dans leur pays. S'ils ne le savaient pas avant, ils l'ont certainement appris cette année.

Jusqu'à présent, l'année 2023 a été marquée par une hausse du coût de la vie pour les biens de consommation courante, sur fond de dépenses publiques massives dans les domaines habituels : guerre, maintien de l'ordre, renflouement des entreprises et subventions.

Toutefois, si vous interrogiez le président Joe Biden sur la situation financière de l'Américain ordinaire, il vous répondrait que les "Bidennomics fonctionnent" (même s'il vous regarderait d'un air absent et essaierait d'abord de trouver un téléprompteur).

« Bidenomics » est le terme marketing utilisé par Washington pour désigner le plan de maintien du statu quo de l'administration Biden visant à convaincre les Américains que le gouvernement fédéral prend des mesures pour garantir que leur situation financière s'améliorera - c'est-à-dire qu'il ne fait rien de nouveau ou de substantiel pour faire face à une crise.

Le plan promet de « développer l’économie à partir du milieu et de la base ».Une fois de plus, ce n'est rien pour une politique pro-business qui privilégie les profits de l'élite.

Les responsables de l’administration Biden défendent régulièrement le « succès » de cette stratégie via les réseaux sociaux et par l’intermédiaire de journalistes favorables à l’administration (sténographes d’entreprise), mais un examen plus attentif de ces affirmations et de ces chiffres révèle une évaluation plus honnête de la situation financière des Américains ordinaires.

La réalité est que la hausse du coût de la vie contribue directement à la dette record de 1 000 milliards de dollars accumulée par les Américains sur les cartes de crédit. Les travailleurs américains n’ont souvent d’autre choix que de recourir à la carte de crédit pour répondre à leurs nécessités en raison de la hausse des prix de l’épicerie, de l’essence, du loyer et de l’hypothèque.

Plus de 40 millions d'Américains supplémentaires sont censés reprendre le remboursement de leurs prêts étudiants en octobre, après une interruption de près de quatre ans, ce qui ne manquera pas d'exacerber la crise de la dette du pays.

Les responsables de l’administration Biden affirment que leurs initiatives créent davantage d’emplois dans l’économie. Il s’agit souvent de chiffres vagues qui reposent sur des spéculations plutôt que sur des preuves concrètes.

De plus, des emplois sont toujours créés – cependant, de nombreux Américains cumulent plusieurs emplois simplement pour joindre les deux bouts. La qualité des emplois créés n’est pas précisée et avec la mise en œuvre de l’automatisation, nombre de ces emplois deviendront obsolètes. De nombreux Américains n’accepteront naturellement pas ces conditions. En fait, cette année a été marquée par certains des actes de résistance ouvrière les plus frappants (sans jeu de mots) de l’histoire récente des États-Unis.

Des industries de toutes tailles et de toutes sortes ont pris des mesures concrètes pour lutter contre ces conditions, qui sont principalement le fruit de l'avidité des capitalistes américains au sommet, qui ne laissent rien à la majorité des travailleurs.

Il ne fait maintenant aucun doute que les conditions financières désastreuses ont suscité une nouvelle popularité des efforts de syndicalisation, et que ces efforts ont eux-mêmes conduit à des victoires massives pour les travailleurs américains.

Par exemple, le syndicat des Teamsters, l'un des plus grands syndicats au monde, a menacé de faire grève au cours de l'été en raison de la dégradation des conditions de travail et de la stagnation des salaires.

Les Teamsters, qui représentent les travailleurs d'UPS, auraient pu ébranler l'économie américaine si la grève avait eu lieu, car UPS dessert quotidiennement des centaines de milliers, voire des millions de clients et d'entreprises.

Les revendications allaient de l'embauche de plus de travailleurs (à temps plein et à temps partiel), à l'augmentation des salaires et même à la climatisation dans les camions UPS (ce qu'UPS a initialement refusé de fournir, malgré les plusieurs jours de chaleur record cette année seulement - un témoignage d'un déséquilibre cupidité capitaliste).

Finalement, un accord favorable a été conclu : plus de 85 % des Teamsters ont signé, ratifiant un accord de 5 ans.

Dans l’Amérique post-pandémique, de nombreux travailleurs ont commencé à réaliser que leurs propres intérêts ne peuvent être atteints que par l’organisation du lieu de travail, sans compter sur tel ou tel politicien pour apporter un changement substantiel.

De nombreux syndicats – des Teamsters aux travailleurs d’Alphabet en passant par les syndicats d’enseignants comme le Chicago Teachers Union – ont tenu bon sur leurs revendications tout au long de la pandémie de COVID-19 et ont obtenu des résultats favorables.

Aujourd’hui, leur succès inspire des vagues d’efforts de syndicalisation à travers le pays.

L’exemple récent le plus populaire est peut-être celui du syndicat des travailleurs de Starbucks. Starbucks appartient au milliardaire Howard Schultz mais ses employés travaillent souvent dans des conditions dégradantes. Travaillant pour le salaire minimum ou parfois moins et comptant sur l'aumône des clients pour survivre, de nombreux employés de Starbucks (ou « partenaires ») ont désormais décidé de syndiquer leurs magasins locaux pour exiger un salaire et des avantages sociaux équitables.

Ce qui était considéré comme une bataille presque impossible à gagner au début des premiers efforts de syndicalisation de Starbucks est désormais considéré comme assez courant : plus de 300 magasins Starbucks sont désormais syndiqués et ce n'est pas fini.

Cela n’a pas été facile. Les activités antisyndicales sont assez courantes, et le Conseil national des relations du travail a signalé des centaines d'activités antisyndicales et ne peut souvent rien faire pour agir contre les méga-entreprises qui cherchent à étouffer les employés qui réclament des salaires et des protections de base.

À cela s'ajoute le fait que Joe Biden et son administration affirment sur le papier qu'ils soutiennent les syndicats de travailleurs et leur droit de s'organiser, mais que dans la pratique, il n'en est rien.

Prenons par exemple une déclaration dans laquelle Joe Biden espère que le syndicat United Auto Workers pourra parvenir à une négociation favorable avec les « trois grands » constructeurs automobiles aux États-Unis. Cela implique que l’administration Biden espère des négociations favorables entre les deux parties et qu’elles pourront résoudre le problème sans intervention fédérale.

Cependant, l’administration Biden n’est pas étrangère aux grèves écrasantes – comme on peut le rappeler lorsque Biden a signé un projet de loi visant à mettre fin à la grève des chemins de fer.

 Les cheminots en grève avaient des revendications raisonnables : la possibilité de prendre des congés maladies et d'avoir des horaires de travail qui leur permettent de passer du temps avec leur famille, sans crainte de représailles ou de sanctions de la part du dirigeant de l'entreprise.

Les compagnies ferroviaires ont refusé de bouger, et alors que les vacances approchaient et que la menace de voir les méga-entreprises incapables de réaliser des bénéfices commençait à se matérialiser, l’administration Biden est intervenue et a bloqué la grève, sans s’attaquer de manière substantielle à la politique oppressive.

Il est intéressant de noter que cette décision désespérée de l’administration Biden était également un aveu de l’immense pouvoir que détiennent les syndicats. Si la grève s'était concrétisée, l'ensemble de l'économie aurait pu être stoppé – juste avant une grande période de fêtes.

Aujourd’hui, avec la grève des Travailleurs de l’automobile, les syndicats s’attaquent directement aux politiques de l’administration Biden qui ont un impact sur leur travail.

Refusant de soutenir Biden à la présidence juste avant une saison électorale houleuse, le président de l'UAW (Union des travailleurs unis de l'automobile) met l'administration Biden au défi de « gagner le soutien du syndicat », tout en exigeant simultanément que les travailleurs ne soient pas laissés pour compte dans les plans de l'administration pour un passage majeur aux véhicules électriques.

Comme on peut le constater, la politique sur papier et la politique pratiquée sont deux choses différentes dans la réalité du système politique américain – notamment lorsqu’il s’agit de la question du travail organisé.

Sur le papier, tous les politiciens – du démocrate au républicain – veulent l’aval des syndicats. Cependant, lorsque des demandes substantielles (et justes) sont formulées qui contredisent les demandes des entreprises donatrices, les politiciens ont une forte tendance à soutenir les demandes des entreprises multimillionnaires au profit des demandes multimilliardaires.

Quoi qu’il en soit, les syndicats font un retour en force aux États-Unis – et la reprise de la lutte syndicale est étroitement liée à la dégradation de la santé financière de l'Américain moyen et à la prise de conscience par l'opinion publique des limites de la cupidité capitaliste américaine.. L’année 2021 a vu un peu moins de 120 grèves confirmées.

En septembre 2023, il y avait près de 250 grèves, composées de plus de 600 000 travailleurs dans divers secteurs et spécialités. Cette tendance croissante suggère que la lutte syndicale ne fait que commencer.

Alors que les réalités économiques restent incertaines et que les Américains sont contraints de choisir entre les représentants des entreprises qui dirigeront le pays l'année prochaine, ils peuvent toujours compter sur une chose : l'union fait la force - et le pouvoir.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que l'échange de prisonniers entre l'Iran et les États-Unis était une mesure purement humanitaire.

Raïssi, qui se trouve à New York pour participer à la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, a tenu ces propos lundi 18 septembre alors qu'il s'adressait à de hauts responsables des médias américains après que l'Iran et les États-Unis ont mis en œuvre un accord d'échange de prisonniers négocié par Doha.

Notant que l'échange de prisonniers entre l'Iran et les États-Unis était une mesure purement humanitaire, le président iranien a déclaré : « Il ne fait aucun doute que toute mesure prise [par les États-Unis] pour respecter leurs engagements renforcera notre confiance. »

Raïssi a déclaré à NBC que les fonds débloqués, qui, selon lui, ont été cruellement bloqués et sont désormais en possession de l'Iran, appartiennent au peuple iranien et seront utilisés pour répondre à ses besoins.

 

Le ministre irakien des Affaires étrangères a déclaré que les groupes armés kurdes déployés le long de la frontière avec l'Iran avaient remis leurs armes lourdes alors que la date limite pour leur désarmement et leur réinstallation approche, sur la base d'un accord de sécurité entre Téhéran et Bagdad.

S'exprimant lundi, Fouad Hossein a déclaré que les groupes armés et leurs familles seraient transférés dans cinq camps installés dans la région du Kurdistan irakien.

Le plus haut diplomate irakien a réitéré l'engagement de son pays envers l'accord de sécurité avec l'Iran, affirmant que le gouvernement régional du Kurdistan (GRK) avait pris les mesures nécessaires conformément à l'accord de Bagdad avec Téhéran.

Soulignant que l'Irak poursuit des approches pacifiques basées sur le dialogue et le respect de ses voisins, Hossein a déclaré que Bagdad s'opposait à tout acte de violence contre sa souveraineté nationale.

Des pilotes de deux avions de la Seconde Guerre mondiale meurent dans une collision en vol peu après leur première et deuxième arrivée au Nevada. 

Deux avions américains sont entrés en collision lors d'une course dans l'état du Nevada et deux pilotes sont morts.

Deux pilotes vétérans californiens ont été tués ce week-end lorsque leurs avions datant de la Seconde Guerre mondiale sont entrés en collision en plein vol alors qu'ils se préparaient à atterrir juste après avoir terminé leur course dans le cadre du championnat national de courses aériennes au nord de Reno.

Les autorités ont identifié les victimes de l'accident de dimanche 17 septembre comme étant Chris Rushing de Thousand Oaks et Nick Macy, 67 ans, de Tulelake.

Les responsables de la course ont déclaré qu'ils coopéraient avec le National Transportation Safety Board, la Federal Aviation Administration (FAA) et les autorités locales pour déterminer la cause de l'accident.

L'accident a gâché la 59e et dernière année du championnat national de courses aériennes à l'aéroport de Reno-Stead. Ces décès portent à 24 le nombre de pilotes ou d'artistes décédés lors des courses de Reno depuis le début de l'événement en 1964, avec 10 spectateurs tués dans un accident de tribune en 2011.

Les deux ressortissants iraniens venant d’être libérés des prisons américaines, et qui ont choisi de rentrer au pays, à savoir MM. Mehrdad Moein Ansari et Reza Sarhangpour, sont arrivés en Iran. Selon l’agence de presse officielle IRNA, leur avion vient d’atterrir à l’aéroport Mehrabad de Téhéran.

Plus tôt dans la journée, lors d’une interview le lundi 18 septembre, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires politiques, Ali Baqeri-Kani, a déclaré que l’échange des prisonniers et le déblocage des avoirs iraniens gelés en Corée du Sud étaient considérés comme étant des questions importantes dans les négociations intensives qui ont été menées indirectement entre les États-Unis et la République islamique d’Iran.

Ali Baqeri-Kani, l'un des accompagnateurs du président iranien, Ebrahim Raïssi, lors de sa visite aux États-Unis, a souligné que la libération de cinq prisonniers iraniens, détenus illégalement par les agences de sécurité américaines, avait été à l’ordre du jour de la République islamique d’Iran, indiquant que certains d’entre eux rentreront au pays, tandis que d’autres resteront aux États-Unis pour des raisons liées à leur travail et à la situation de leurs vies.

À ce propos, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Nasser Kanaani, a déclaré lors de son point de presse hebdomadaire de lundi que des avoirs iraniens gelés ont été débloqués.