
تقي زاده
Le CGRI force le porte-hélicoptères américain à immobiliser ses hélicoptères dans le détroit d'Hormuz
Des séquences vidéo diffusées par les forces navales du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) montrent des vedettes rapides iraniennes lançant des avertissements à un porte-hélicoptères américain dans le détroit d’Hormuz, forçant le navire de guerre à immobiliser ses hélicoptères avant qu’ils ne puissent entrer dans les eaux territoriales iraniennes.
S’adressant samedi 20 août à un rassemblement de commandants et d’officiels de haut rang du CGRI à Téhéran, le contre-amiral Alireza Tangsiri a déclaré que le CGRI avait demandé au navire intrus de se conformer aux ordres des vedettes rapides iraniennes.
Le commandant a déclaré que le CGRI a déployé des navires de la flottille de Zolfaqar sur les lieux et, en coordination avec les vedettes rapides, a forcé les hélicoptères américains à s’immobiliser peu de temps après avoir décollé du pont d’envol du navire.
Lors de cette réunion, le CGRI a diffusé des images de la confrontation.
Tangsiri a déclaré que le succès du CGRI dans la surveillance des mouvements maritimes dans le golfe Persique et sa vigilance face aux menaces, en particulier des navires de guerre des pays extrarégionaux, ont prouvé que les forces iraniennes ne permettraient jamais aux ennemis de saper la sécurité dans la région stratégique..
La République islamique d’Iran a promis à plusieurs reprises de donner une réponse décisive à toute initiative hostile de Washington qui perturberait la sécurité de la voie navigable stratégique.
ImamHussein et le jour de Achoura (23)
MARTYRE DE NOURISSON DE IMAM HOUSSAYN, ALI-ASGHAR
Al-Hussayn lança un dernier appel pour qu'on protège et défende les veufs et les orphelins de la famille du Prophète sawas, dont les cris et les gémissements le touchèrent profondément:
«N'y a-t-il donc personne pour défendre la famille du Messager de Dieu? N'y a-t-il pas un monothéiste qui craint Dieu pour ce qui nous arrive? N'y a-t-il personne qui nous vienne en aide par amour de Dieu?»(139)
Son appel pathétique n'eut pour échos que les cris des femmes et les lamentations affligeantes des enfants. Il comprit qu'il restait seul ou presque dans ce champ de bataille où planait déjà le climat lugubre de la désolation. Il sentit venir son dernier moment. Aussi avant de livrer à l'ennemi le combat final, ses sentiments paternels connurent un dernier sursaut. Il fut pris d'un désir ardent de voir son fils cadet, 'Abdullah, un nourrisson(de 6 mois, nommé aussi Ali-Asghar), avant de le quitter pour toujours. Il s'approcha de la porte de la tente et demanda à sa soeur Zaynab de lui apporter l'enfant pour lui faire le baiser d'adieu. Lorsque Zaynab apporta son fils, il l'étreignit et voulut l'embrasser sur ses lèvres asséchées par la soif. Mais une flèche venant du camp ennemi atteignit la gorge du bébé et lui ôta la vie.(140) (un soldat de la tribu des Assad, [du nom de] Harmalah b. Kahil, ou Hani b. Thobayt al-Hadhrami tira une flèche [sur le bébé] qui l’égorgea).
Quelle pouvait être la réaction, le sentiment, d'un père qui venait de voir assassiner son fils nourrisson entre ses mains, alors que l'ennemi pointait vers lui des milliers de flèches et de lances, et que ses femmes et enfants ainsi que ceux de ses compagnons tués, gémissaient de soif?
Al-Hussayn ne s'effondra pas. Il ne fut guère ébranlé dans sa détermination. Le sang jaillit, l’imam plaça sa main sous l’entaille béante pour recueillir dans le creux de sa main du sang qu’il balança vers le ciel. Il leva calmement les mains vers le ciel, et dit:
«Ce qui me console de ce qui vient de lui arriver, est le fait que Dieu en est témoin».(141)
Assad tira une flèche [sur l’enfant] qui l’égorgea. Houssayn (as) récupéra son sang et lorsque sa paume en fut remplie, il le renversa sur le sol et dit : « Ô Seigneur, si Tu as décidé de retenir l’aide
venant du ciel alors fais que cela soit pour [notre] mieux et venge-nous de ces oppresseurs. »Puis il le déposa auprès des autres martyrs de sa famille.
La machine omeyade s’était formée non sur la base de la foi ou de la piété, mais sur la base de la convoitise mondaine et elle avait réuni en elle tous les gens animés par l’esprit diabolique, le cœur dur et une tendance aisée à brader la religion à vil prix. Et c’est pour faire disparaitre de pareilles innovations et empêcher le retour de telles traditions que l’imam s’était soulevé.
Alors, l’assassinat d’un bébé de six mois au cou déchiqueté met en évidence ce fait à savoir la méchanceté des ennemis qui avaient démontré au plus haut degré leur capacité à commettre des exactions.
L’imam Hossein et l’endurance face à l’assassinat de son petit bébé de six mois
La patience fait partie des plus importants piliers de la foi. Faire preuve d’endurance face aux tragédies et aux calamités signifie tenir bon face aux évènements amers et pénibles sans toutefois exprimer le remord, perdre son sang-froid et arrêter de se lamenter.
C’est ainsi qu’à Karbala, quand le tir de l’impitoyable au cœur noir Harmala Ibn Kâmil Assadi pulvérisa le cou du bébé d’une oreille à l’autre, l’imam plaça sa main sous la gorge du bébé agonisant et dit : « O âme, patiente par rapport à ces épreuves que tu subis, Seigneur, tu vois toi-même dans ce monde éphémère quelle genre d’épreuve nous atteint. Garde cela pour le jour du jugement ».
Allamah Majlisi ajoute : « l’imam dit : cette calamité pour moi est facile car cela se passe sous les yeux d’Allah ».
Donc l’un des plus importants messages de l’assassinat de l’enfant de six mois à Karbala, c’est la patience face aux peines et aux épreuves pour la cause de Dieu car tout l’univers est déployé sous ses yeux et rien n’échappe a son regard.
139. . Ibn Tâwûs, op. cit., p. 49
140. . La flèche fut lancée par Harmalah Ibn Kahil
141. . Ibn Tâwûs, "Maqtal al-Hussayn", op. cit., p. 49. Ci-après le texte arabe de cette parole d'al-Hussayn:
Sources:
-Livre de Imam Hussein et le jour de Achoura(www.Bostani.org)
-Le martyre de Houssayn (as)* de Cheikh al-Mofid
[PDF] : https://houssayn.fr/download/25042/[EPUB] : https://houssayn.fr/download/25045/
Imam Hussein et le jour de Achoura (22)
MARTYRE DE ‘ABBASS B. ‘ALI (AS) ET SES FRÈRES
Quand ‘Abbass b. ‘Ali constata qu’un grand nombre des membres de sa famille était tombé en martyr, il s’adressa à ses frères utérins, ‘Abdallah, Ja’far et ‘Othman : « Ô mes frères, engagez-vous [dans la bataille] afin que je sois témoin de votre sacrifice pour Allah et Son Messager ! »
‘Abdallah s’engagea [dans la bataille]. Il lutta vigoureusement. Hani b. Thobayt al-Hadhrami échangea un coup contre lui et finalement Hani -qu’Allah le maudisse- le tua. Ensuite, c’est Ja’farb. ‘Ali (ra) qui s’avança mais Hani le tua aussi. Puis, Khawli b. Yazid al-Assbahi tira [une flèche] sur ‘Othman b. ‘Ali (ra), qui avait pris la place de ses frères [dans la bataille]. Il le fit tomber avant que les hommes de la tribu des Darim se précipitent sur lui et lui tranchent la tête.
Il ne restait que Imam Hussein et son demi- frere Abul-Fadhl Al-Abbas.
Si l'on peut résumer tout l'héroïsme et la noblesse des fidèles de l'Imam ce jour là, l'histoire de Abbas, frère de l'Imam en pourrait certainement être le meilleur exposé ;
Ayant été chargé par l'Imam d'aller chercher un peu d'eau pour les enfants assoiffés, il combattit toute la garde qui s'interposait entre eux et l'eau du fleuve, et lorsqu'il atteignit la rive, il remplit sa gourde et eut la tentation de boire...
Mais, se rappelant que l'Imam ne pouvait pas faire autant, il s'abstint et accourut pour ramener l'eau au camp, mais il fut assassiné en route, sans qu'il puisse boire après une soif de trois jours !
*********************************
Un autre récit plus détaillé:
Après la prière du midi, un par un, les braves compagnons de l'imam al-Hussein (P) ont péri dans le champ de bataille.
Plusieurs fois Hazrat Abbas a demandé à l'Imam al-Hussein (P) la permission d'aller au combat et chaque fois l'Imam al-Hussein (P) répondait "Abbas, vous êtes le capitaine de mon armée, vous êtes mon «porte-étendard » c'est à Dieu que nous appartenons, et c'est à Lui que nous devons retourner !"
Soukeina s'approcha de son oncle Abbas. Une outre vide à la main. Derrière elle tous les autres enfants s'étaient rassemblés. Ils pleuraient, ils gémissaient, tant la soif les torturait. Soukeina tendit son outre à Abbas:
- Mon oncle, je sais que tu feras tout ce que tu peux pour nous apporter de l'eau. Même si tu ne peux remplir qu'une seule outre, au moins pourrons-nous mouiller un peu nos gorges desséchées!
Abbas prit l'outre plate, et demanda à l'Imam al-Hussein la permission d'aller chercher de l'eau pour les enfants.
L'Imam al-Hussein (P) a donné son autorisation. Abbas (P) prit la gourde de Sakina (P) , monta sur son cheval et alla vers l'Imam al-Hussein (P).
Il a déclaré: "Je suis venu vous dire au revoir". L'Imam al-Hussein (P) a dit: "Mon frère, viens m'embrasser».
Hazrat Abbas (P) se mit aux pieds de son cheval. Il y avait des larmes dans les yeux de l'Imam (P). Hazrat Abbas (P) monta son cheval, et sans prononcer un mot, s'est lançé dans le champ de bataille.
Les soldats d'ennemis ont tous entendu parler de la valeur de Hazrat Abbas (P). Un cri a surgi, «Abbas arrive!" . Les soldats de Yazeed ont commencé à se cacher derrière les autres. Quelques courageux ont osé aller plus près de Hazrat Abbas (P), mais ont rapidement été mis à mort.
Abbas (P) a atteint la rivière al-Furaat. Il a rempli la gourde avec de l'eau. Et lui-même avait très soif. Il a pris l'eau dans ses paumes, il l'a examiné puis l'a jeté loin en disant: "O eau de Furaat , mes lèvres ne peuvent vous accueillir pendant que Sakina est trempée de soif ?" Il a pris la gourde et s'est apprété à rentrer.
Omar Ibn Saad a crié, «Ne laissez pas l'eau atteindre le camp d'al-Hussein , sinon nous serons tous condamnés!»
La faim et la soif terribles ne l'empêchaient pas de semer l'effroi dans les rangs ennemis.
Puisqu'il n'était pas possible de venir à bout d'un tel adversaire en le combattant de front, les hommes de Yazid lancèrent sur lui une grêle de flèches.
Abbais n'avait plus qu'un souci : protéger coûte que coûte l'outre et la porter intacte au campement. Un ennemi perfide, jaillissant tel un diable de derrière une dune de sable, porta un coup terrible tranchant net sa main droite. En un éclair Abbas saisi son épée de la main gauche, serrant l'étendard contre sa poitrine.
Le lion devenu infirme, les poltrons s'enhardirent. Ils vinrent plus près, encore plus près, un coup d'épée blessa profondément le bras gauche. Abbas serra l'outre entre ses dents, coinça l'étendard entre sa poitrine et sa monture, et força le barrage. IL n'était plus habité que par la pensée de Soukeina et des enfants, qui avaient mis en lui tous leurs espoirs. Dans une prière silencieuse, il supplia Dieu de l'épargner le temps de mener à bien sa mission.
Mais cela ne devait pas être. Une flèche transperça l'outre, qui se vida en peu d'instants. Une autre se ficha dans l'œil du héros désemparé par l'échec de son entreprise. Un coup mortel fut asséné à Abbas par derrière, avec une massue de fer.
IL chancela et tomba sur le sable brûlant. Sentant la mort approcher à grande pas, Abbas appela L'Imam al-Hussein, il a crié: «que la Paix soit sur vous O Mawlay !"
L'Imam al-Hussein (P) a semblé perdre toute sa force quand il a entendu la voix de son cher frère Abbas (P).
Lorsque Hazrat Abbas (P) alla chercher de l'eau, l'Imam (P) était à la porte du camp. Hazrat Sakina (P) était debout à côté de l'Imam al-Hussein (P).
L'Imam dit: "Sakina, votre oncle Abbas est à la rivière». Sakina a souri et a dit: "Louange à Allah! et a demandé à tous les enfants d'accueillir Abbas (P).
Lorsque Abbas a perdu les deux bras, le drapeau est tombé au sol. Sakina (P), ne pouvait plus voir ! Elle a regardé l'Imam al-Hussein (P), mais il a tourné son visage loin.
Hazrat Sakina (P) a commencé à trembler de peur et ses yeux se sont remplis de larmes. Elle leva ses mains vers le ciel et pria : «O Seigneur! Ne les laissez pas tuer mon oncle Abbas! Je ne vous demanderai jamais de l'eau à nouveau! " et sa mère l'a pris dans ses bras.
L'Imam al-Hussein (P) atteint Hazrat Abbas (P) pour le secourir. Hazrat Abbas (P) était couché sur le sol. Les deux mains avaient été coupés! Il y avait une flèche dans l'œil droit et du sang bloquait l'œil gauche. Dès que Hazrat Abbas (P) a senti la présence de l'Imam al-Hussein (P) il dit « Mawlay, pourquoi avez-vous pris la peine de venir? S'il vous plaît revenez en arrière et occuper vous de Sakina ».
L'Imam al-Hussein (P) dit: "Mon cher frère, durant toute votre vie vous m'avez servi moi et mes enfants. Qu'est-ce que je peux vous faire ce dernier moment de votre vie?"
Hazrat Abbas (P) a répondu, "S'il vous plaît, nettoyer le sang de mes yeux pour que je puisse voir le visage de mon bien-aimé avant de mourir!"
L'Imam (P) a nettoyé le sang. Hazrat Abbas (P) a fixé son regard sur l'Imam (P), puis il dit, " s'il vous plaît Mawlay ne portez pas mon corps au camp. Je ne veux pas que Sakina me voit dans cet état! ".
L'Imam al-Hussein (P) prit Hazrat Abbas (P) dans ses bras, et lui fit un baiser sur le front. Abbas murmura: Mon frère! Mon frère ! Et avec ces mots il rendit le dernier soupir.
L'Imam al-Hussein s'effondra:
- O Abbas ! (maintenant avec ton martyr) mon échine est cassée et ma force diminuée
L'Imam al-Hussein (P) placa la gourde sur le drapeau et rentra au camp. Il alla voir Hazrat Zainab (P) dans sa tente. L'Imam (P) ne pouvait dire un mot. Il a donné le drapeau à Hazrat Zainab (P), et s'assit sur le plancher! Le frère et la sœur effectuèrent le 'Aza de l'Abbas en pleurant son martyre.
Sources:
www.frenche.almaaref.org
Le martyre de Houssayn (as)* de Cheikh al-Mofid
[PDF] : https://houssayn.fr/download/25042/
[EPUB] : https://houssayn.fr/download/25045/
Iran : « Israël va s’effondrer, le général Soleimani est la « première » figure antiterroriste de la région »
En allusion au rôle du haut commandant anti-terroriste iranien, le général du Corps d’armée Qassem Soleimani, dans la consolidation du front de la Résistance dans la région stratégique de l’Asie de l’Ouest, le commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a estimé que le régime d'occupation israélien est en déclin.
« Aujourd'hui, l'axe de la Résistance a le dessus sur le régime sioniste », a déclaré le général de brigade Esmaïl Qaani lors de la 24e Assemblée suprême des commandants du CGRI, tenue samedi à Téhéran.
« Le régime usurpateur est dans une situation difficile tant de l'intérieur que de l'extérieur. Ces derniers temps, entre 15 à 30 attaques ont été menées quotidiennement en Cisjordanie par les forces de la Résistance contre le régime sioniste », s’est-il félicité.
Commandant du CGRI : l'Ayatollah Khamenei a dirigé avec succès l'Iran au milieu des sanctions et des séditions
Selon le commandant en chef du CGRI, le Leader de la Révolution islamique a géré avec succès le pays au milieu des sanctions économiques et des séditions ces quatre dernières décennies.
Le général de division Hossein Salami, commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a déclaré samedi lors de l'Assemblée suprême des commandants et responsables du CGRI : « La gestion et les conseils intelligents et pleins de tact de l'Ayatollah Khamenei ont aidé l'Iran islamique à surmonter les sanctions, les menaces, les pressions économiques, les séditions majeures et la guerre des nerfs. »
Il a également apprécié la position du Leader de la Révolution face aux arrogants et aux ennemis.
L'Ayatollah Khamenei, a-t-il ajouté, a renforcé l'esprit du jihad [combat] (effort pour l'amour de Dieu) parmi les musulmans du monde entier.
« A la différence du front de la Résistance, les ennemis sont en déclin »
Le général Salami a également souligné que les ennemis se sont affaiblis alors que l'Iran et l'axe de la Résistance se sont renforcés au cours des 45 dernières années.
« Aujourd'hui, les États-Unis sont plus en déclin que jamais et l'ennemi est au comble de sa faiblesse", a-t-il déclaré, avant de poursuivre : "Israël est également plus faible qu'en 1967, alors que le Hezbollah se révèle plus fort avec des équipements et des outils plus performants. »
« La Révolution islamique et l'axe de la Résistance ont pris le dessus sur les États-Unis, l'usurpateur qu'est Israël et leurs alliés dans la région. Cela a été possible grâce à la sagesse et au discernement du Leader de la Révolution Islamique ainsi qu'aux efforts et à la persévérance de l'Ummah Islamique. »
Le commandant en chef du CGRI a également déclaré que l'Ayatollah Khamenei avait placé les États-Unis dans « une impasse stratégique », arguant que l'ennemi sait qu'il sera vaincu avec ou sans sanctions contre l'Iran.
Washington a imposé de sévères sanctions économiques à Téhéran en mai 2018 après son retrait unilatéral de l'accord nucléaire de 2015, également connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC).
En réponse à la campagne américaine de « pression maximale », la République islamique a adopté la politique de « résistance maximale » pour surmonter les effets des sanctions illégales par l'autosuffisance.
Dans une autre partie de son discours, le général de division Salami a apprécié la « brillante performance » du CGRI depuis sa création après la Révolution islamique de 1979.
Dans un discours prononcé jeudi 17 août, l'Ayatollah Khamenei a salué le CGRI comme « la plus grande force antiterroriste au monde », capable d'accomplir des tâches que de nombreuses grandes armées du monde sont incapables d'accomplir.
Qu'y a-t-il derrière la manœuvre de missiles de la Résistance palestinienne ?
La Résistance palestinienne dans la bande de Gaza a procédé à un test de missile dans le cadre du développement de ses capacités militaires.
Dans la matinée de dimanche 20 août, la Résistance palestinienne dans la bande de Gaza a procédé à un test de missile dans le cadre du développement de ses capacités militaires.
Le correspondant de l’agence de presse palestinienne Shehab a rapporté que la Résistance avait lancé un missile expérimental vers la mer depuis le sud de la bande de Gaza dans le cadre du renforcement de ses capacités militaires et de l’augmentation de sa précision.
La Résistance palestinienne répète périodiquement ses essais de missiles vers la mer, dans le cadre d’augmenter son pouvoir de dissuasion et de ses préparatifs à une éventuelle confrontation à venir avec l’occupation israélienne.
Les futures manœuvres militaires de Séoul et Washington visées par des hackers nord-coréens
Des hackers nord-coréens ont mené une attaque contre le personnel sud-coréen des prochaines manœuvres militaires conjointes entre la Corée du Sud et les États-Unis, qui consistent à simuler la guerre contre la Corée du Nord, selon la police provinciale de Gyeonggi Nambu.
La Corée du Sud et les États-Unis doivent lancer lundi Ulchi Freedom Shield, des exercices militaires conjoints censés durer jusqu’au 31 août face à la « menace croissante » incarnée par la Corée du Nord.
« L’enquête policière confirme qu’un groupe de hackers nord-coréens est responsable de l’attaque », a affirmé la police, précisant qu’aucune donnée militaire n’avait été volée.
Pyongyang s’oppose à de tels exercices et affirme que ces exercices préparent une attaque contre la Corée du Nord.
Israël : des dizaines de milliers d'Israéliens protestent contre la réforme judiciaire pour la 33e semaine consécutive
Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues des territoires occupés de la Palestine pour la 33e semaine consécutive en guise de protestation contre les politiques du cabinet d’extrême droite israélien, dont le soi-disant plan de refonte judiciaire.
Des rassemblements ont également eu lieu à Qods, où des manifestants se sont rassemblés devant les résidences du président israélien Isaac Herzog et du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et dans la ville de Haïfa, dans le nord des territoires occupés de la Palestine.
Des dizaines d’autres endroits ont été également le théâtre de manifestations contre le cabinet extrémiste israélien.
Les manifestations sont un événement hebdomadaire fixe depuis janvier, lorsque Netanyahu a annoncé le plan de refonte, qui vise à priver la Cour suprême du régime sioniste de la capacité d'invalider les décisions prises par les hommes politiques.
Quant aux rassemblements de samedi, le quotidien israélien Haaretz a écrit : « Ces manifestations ont eu lieu dans l'ombre de la crise entre l'armée israélienne et le gouvernement ».
Plus de 10 000 soldats de réserve israéliens, dont des membres de l'unité de renseignement d'élite 8200 et des pilotes de l'armée de l'air, ont déclaré qu'ils ne se présenteraient plus au travail sur une base volontaire pour protester contre l'insistance du cabinet à aller de l'avant avec le plan de refonte.
À Haïfa, Danny Yatom, l'ancien chef de l'agence d'espionnage israélienne du Mossad, s'est adressé à un rassemblement, affirmant que le plan de refonte a fourni l'occasion aux « extrémistes messianiques d'actualiser leur racisme et aux ultra-orthodoxes de tirer parti d'une exemption de conscription militaire » et plus d'argent ».
Netanyahu, a-t-il dit, voulait qu'on se souvienne de lui « comme le défenseur d'Israël, mais on se souviendra de lui comme du destructeur ».
S'adressant à une autre manifestation dans la ville, le chef de l'opposition Yaïr Lapid a déclaré aux participants que le cabinet israélien « déteste la vérité. Il ne veut pas l'entendre, mais il n'aura pas le choix ».
« ... le problème, c'est la compétence de Netanyahu. Le problème, c'est qu'ils nous détruisent de l'intérieur », a-t-il ajouté.
Les protestations ont pris de l'ampleur depuis fin juillet, lorsque la Knesset (Parlement) a adopté le premier projet de loi du plan de refonte, qui restreignait la capacité de la Cour suprême à déclarer les décisions du cabinet « déraisonnables ».
Le 12 septembre, le tribunal doit entendre des requêtes visant à annuler le projet de loi qui a été approuvé par la Knesset. Le cabinet cherche cependant à reporter la date, selon les médias.
Coup d'Etat au Niger : Niamey ouvert au dialogue, prêt à se défendre si besoin
Le leader du coup d'État nigérien a déclaré que le pays était ouvert au dialogue pour éviter un conflit avec le principal bloc régional d'Afrique de l'Ouest, avertissant qu'en même temps, il était prêt à se défendre si nécessaire.
Samedi soir, le général Abdourahamane Tiani est intervenu lors d'une allocution télévisée adressée à la nation, déclarant que ni les militaires ni le peuple nigérien ne veulent la guerre et restent ouverts au dialogue, avertissant toutefois que si une agression quelconque venait à être entreprise ce ne serait pas une partie de plaisir comme certains s'imaginent.
« La CEDEAO se prépare à attaquer le Niger en se servant d’une armée d'occupation en collaboration avec une armée étrangère », a déclaré Tiani sans préciser de quel pays il s'agissait.
Trump se présentera volontairement en prison la semaine prochaine (CNN)
L'ancien président américain Donald Trump comparaîtra volontairement à la prison du comté de Fulton dans l'État de Géorgie à la fin de la semaine prochaine – jeudi ou vendredi. Ceci est rapporté par CNN en référence à une source de haut rang dans les forces de l'ordre.
Auparavant, Trump et 18 de ses alliés avaient été accusés d'avoir tenté d'annuler les résultats de l'élection présidentielle de 2020 en Géorgie.
Selon les instructions du parquet, l'accusé peut se rendre volontairement jusqu'au 25 août.
Selon ABC News, à cette date, les avocats de Trump négocieront avec le bureau du procureur de district au sujet de l'introduction d'une caution.
Si l'accord de cautionnement n'est pas approuvé par le juge, Trump sera laissé en prison. Le shérif du comté de Fulton avait précédemment déclaré qu'il avait l'intention de traiter avec Trump et ses associés de la même manière qu'avec les autres accusés.
Cela signifie qu'ils peuvent être photographiés et relevés d'empreintes digitales.
Quatre affaires pénales ont déjà été ouvertes contre Trump, sur lesquelles 91 accusations ont été portées contre lui.
En plus de Fulton, Trump a été accusé de manipulation illégale de documents secrets, de tentative de falsification des résultats des élections et de dépenses illégales de fonds collectés pour la campagne présidentielle.
Le 15 août, le jury de la Cour suprême de Géorgie a accusé Trump et ses conseillers d'avoir tenté d'annuler les résultats des élections de 2020 et sa défaite face à Joe Biden.
L’acte d’accusation de 98 pages, porté par la procureure du comté de Fulton, Fani Willis, concerne 19 accusés et comporte 41 chefs d’inculpation au total.
Tous les accusés ont été inculpés d’association de malfaiteur et encourent une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.
Mark Meadows, ancien secrétaire général de Trump à la Maison Blanche, et les avocats Rudy Giuliani et John Eastman figurent parmi les accusés. « Plutôt que de respecter la procédure légale de contestation des élections en Géorgie, les accusés se sont engagés dans une entreprise criminelle d’association de malfaiteur visant à renverser le résultat de l’élection présidentielle en Géorgie », a déclaré Fani Willis lors d’une conférence de presse.
L’acte d’accusation cite un certain nombre d’infractions que Donald Trump ou ses associés auraient commises entre le 3 novembre 2020, date de l’élection, et septembre 2022, notamment en déclarant faussement à des élus qu’il y avait eu fraude électorale et en incitant les fonctionnaires de l’État à modifier les résultats.
L’accusation affirme que les accusés ont tenté de subvertir le processus électoral américain en soumettant de fausses listes de grands électeurs, c’est-à-dire des personnes qui composent le collège électoral chargé d’élire le président et le vice-président.
Donald Trump et les autres accusés ont jusqu’au vendredi 25 août pour se présenter devant le tribunal d’Atlanta.
Donald Trump est impliqué dans quatre affaires pénales. Depuis le début de l’année, il y a d’abord eu « l’affaire des paiements suspects », versés lors de la campagne présidentielle de 2016 à une actrice de films X, Stormy Daniels, pour qu’elle taise une éventuelle liaison survenue en 2006. Donald Trump a été inculpé par la justice de l’État de New York.
Puis il y a eu « l’affaire des documents classifiés » devant un tribunal fédéral de Miami, dans laquelle on reproche à l’ancien président des États-Unis d’avoir emporté des boîtes entières de documents en quittant la Maison Blanche, de les conserver dans sa luxueuse résidence Mar-a-Lago, en Floride, et d’avoir refusé de les remettre aux archives nationales. Donald Trump est visé pour 32 chefs d’accusation, en lien avec la « rétention d’informations relevant de la défense nationale ».
Ensuite, Donald Trump a été inculpé le 1er août devant le tribunal fédéral de Washington de « complot à l’encontre de l’État américain », « d’entrave à une procédure officielle » et « d’atteinte aux droits électoraux », en lien avec les événements survenus à l’issue de l’élection présidentielle de 2020 et ayant culminé avec l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.
Sur fond de poursuites pénales, Trump poursuit sa campagne électorale pour participer aux élections présidentielles américaines de 2024.