
تقي زاده
Ankara menace de cibler les YPG à Manbij
Le ministre turc des Affaires étrangères vient de déclarer aujourd’hui, jeudi 2 mars 2017 : « Nous l’avons déjà dit : si les YPG ne reculent pas de Manbij, nous les prendrons alors pour cible. »
Les Unités de Protection du peuple (YPG), affiliées aux FDS, sont des forces soutenues par Washington qui s’en sert apparemment pour combattre Daech en Syrie. Elles ont repris à Daech, avec les FDS et la coalition américaine, la ville de Manbij en Syrie, en août 2016.
Cavusoglu a par ailleurs appelé une fois de plus Washington à cesser son soutien aux Kurdes syriens.
Ankara, qui considère les YPG comme un groupe terroriste, a annoncé il y a peu que Manbij serait la prochaine cible de l’opération Bouclier de l’Euphrate, une fois la ville d’al-Bab complètement libérée.
Fin février, les autorités turques ont annoncé avoir presque complètement libéré Manbij.
Le groupe appelé le Conseil militaire de Manbij a quant à lui annoncé qu’il rendrait à Damas les villages situés à l’ouest de la ville.
L’agence de presse Reuters, qui a donné cette information, a ajouté aussi que les villages en question avaient été le lieu d’affrontements entre les miliciens soutenus par le gouvernement turc et ceux du Conseil militaire de Manbij.
Israël tente de se rapprocher des pays arabes via les lignes ferroviaires
Israël envisage de créer une ligne ferroviaire avec les pays arabes du golfe Persique
En allusion aux intérêts communs entre Israël et « les Arabes sunnites », c’est-à-dire les États arabes riverains du golfe Persique, le ministre israélien du Renseignement a fait part d’un projet conjoint de construction de ligne ferroviaire avec lesdits pays.
Le journal Raï al-Youm se réfère à une interview récemment accordée par le ministre israélien du Renseignement, Yisraël Katz, au quotidien américain The Washington Post.
Ce membre du Likoud, qui est l’un des potentiels candidats pour remplacer Benyamin Netanyahu, a salué les récentes déclarations du président américain Donald Trump en faveur du renforcement des liens entre Israël et les pays arabes sunnites. « Ce qu’ils ont tous en commun, ce sont en fait des intérêts communs dans la confrontation avec l’Iran », a précisé le ministre israélien.
Selon lui, les déclarations de Trump pourraient favoriser le renforcement des liens sécuritaires et économiques entre les pays sunnites et Israël. Yisraël Katz, qui est également le ministre des Transports au sein du cabinet du régime israélien, a aussi promis de faire des efforts en vue de construire une ligne de chemin de fer reliant Israël aux pays arabes du littoral du golfe Persique.
Et d’ajouter que le Premier ministre Benyamin Netanyahu a déjà donné son feu vert au développement de la ligne ferroviaire menant à la Jordanie.
« Cette ligne ferroviaire ira d’Israël à la Jordanie, et continuera jusqu’en Arabie saoudite, faisant ainsi de la Jordanie un maillon de liaison entre Israël et les pays arabes du golfe [Persique] », a-t-il précisé.
Dans son interview au journal Washington Post, le ministre israélien du Renseignement et des Transports a plaidé pour une paix régionale avec « les pays arabes modérés de confession sunnite », au détriment des efforts censés résoudre la question palestinienne.
Il a affirmé être contre la solution à deux États, ajoutant que les évolutions survenues sur la scène politique interne des États-Unis indiquent que l’administration de Trump permettrait à Israël de trouver sa propre solution, au moment voulu.
À ce sujet, le journal The Washington Post rappelle que Yisraël Katz a la réputation d’être un « bulldozer » dans les milieux politiques israéliens, en ce sens que s’il décide de lancer un projet, il poursuivra la tâche sans la moindre hésitation. Cela dit, son effort ultime dans le sens d’un règlement de la question palestinienne consisterait à accorder une certaine indépendance aux Palestiniens en Cisjordanie. Dans son interview aussi, Yisraël Katz s’est montré intransigeant lorsqu’il s’est agi de permettre aux Palestiniens d’avoir leur propre État indépendant.
Pourquoi Ankara s'est excusé vite auprès de l'Iran après l'avoir accusé ?
Le rédacteur en chef du journal Raï al-Youm vient d’écrire un article consacré aux récentes accusations portées par Ankara à l’encontre de Téhéran, selon lesquelles Téhéran attiserait des guerres confessionnelles dans la région.
Voici en résumé les propos d’Abdelbari Atwan :
Eu égard au fait que le président et le ministre des Affaires étrangères de la Turquie ont été amenés à s’excuser moins d’une semaine après qu’ils eurent adressé les pires accusations à Téhéran, on est en droit de s’interroger sur la politique adoptée par ce pays.
Excuses prévisibles et changements de position récurrents
Ces excuses étaient prévisibles et l’on s’y attendait parce qu’Ankara a l’habitude d’agir de la sorte, du moins depuis 6 années. Ankara a déjà été amené à s’excuser auprès de Moscou et de Tel-Aviv. Ankara a fermé les yeux sur la situation palestinienne pour simplement avoir des relations stratégiques avec le régime israélien. Le pire est qu’Ankara s’excuse immédiatement après avoir fauté. Et c’est là qu’on se demande : mais pourquoi ?
Visite prévue en Iran
Une prochaine visite en Iran d’Erdogan ou de Cavusoglu pourrait être la cause des plates excuses adressées à Téhéran sitôt prononcées les accusations contre les autorités iraniennes.
Cavusoglu a déclaré à la chaîne d’information iranienne IRINN : « Nous n’oublierons jamais le soutien de Téhéran durant la période du coup d’État manqué. Il existe de nombreux points d’intérêts communs entre les nations iranienne et turque, favorisant un développement de relations fraternelles entre nos deux pays. »
Et, il semble que Cavusoglu fasse allusion à une prochaine visite de lui-même ou d’Erdogan en Iran lorsqu’il parle d’échanges plus soutenus et de malentendus à éviter.
Le ton franc et sévère du ministre iranien des Affaires étrangères
Zarif a répondu aux autorités turques qu’elles avaient la mémoire courte et qu’elles accusaient Téhéran de causer des tensions entre sunnites et chiites dans la région alors que c’est Téhéran qui a conseillé jusqu’au petit matin Ankara, le soir du putsch manqué. Et ce, alors même que la Turquie n’est pas un pays musulman à majorité chiite.
La mémoire courte des autorités turques ?
En effet, les autorités turques ont une mémoire courte et elles sont en plus coupables d’ingratitude.
La Turquie suscite des guerres tribales et il ne faut pas non plus oublier ses ingérences dans les affaires intérieures de la Syrie, son occupation du sol syrien en alléguant le motif fallacieux de vouloir créer une zone sûre.
Décrédibilisation du pouvoir turc
Et malheureusement, en adoptant des politiques fluctuantes et éphémères, le pouvoir turc se décrédibilise aux yeux du monde entier, qui doit se demander pourquoi Ankara attaque un chasseur russe alors qu’il va falloir s’excuser auprès de Moscou pour éviter de grandes tensions, voire des sanctions économiques. Pourquoi, les Turcs fustigent-ils Téhéran et présentent-ils de sincères excuses aux autorités iraniennes à peine prononcées leurs phrases virulentes ?
L’art de se faire des ennemis
Les Turcs sont en effet devenus maîtres en la matière et l’on peut dire qu’il y a désormais toute une rangée d’« ennemis » à leurs portes.
Ils sèment la discorde autour d’eux et ils perdent leurs amis.
Les Taliban sont installés à leurs frontières et l’économie turque, dont les responsables du pays disaient qu’elle était la plus florissante de la région, voire du monde, est tout simplement en train de s’effondrer en ce moment.
Les touristes ont déserté les hôtels turcs et la monnaie du pays ne cesse de se déprécier. Et en dépit de tout cela, on a l’impression que les responsables turcs ont organisé une course entre eux. C’est à qui fustigera le plus vite un pays voisin et à qui fera perdre le plus vite un ami à la Turquie.
L’espoir qu’elle a placé dans le nouveau président américain, cette personnalité anti-musulmane, est un espoir vain.
Se mettre à dos l’Iran, la Chine et la Russie n’est pas non plus très intelligent.
La Turquie sera d’autant plus forte si elle entretient de bonnes relations avec ses voisins.
La Turquie devrait retourner à la politique de sa civilisation ancestrale, qui était fondée sur la coexistence entre les ethnies et les religions. Des politiques contraires causeront à terme un renversement du régime, une guerre civile et un effondrement économique du pays.
L’Iran et le Hezbollah capables de tirer des missiles sur Israël (source israélienne)
Le site d’information DEBKAfile s’est penché dans un rapport sur les forces de l’Iran et du Hezbollah, qui sont capables de tirer depuis la Syrie des missiles sur Israël.
Ce site a examiné les menaces auxquelles est confronté le régime d’Israël, comme la construction de tunnels et les opérations de drones.
Ce site a prétendu dans ce rapport que le gouvernement syrien avait récemment déclaré à l’Iran qu’il était prêt à mettre le sol de la Syrie à la disposition des forces de l’Iran et du Hezbollah pour qu’elles puissent tirer leurs missiles sur les forces israéliennes en Palestine occupée.
La politique d’Israël, qui est de ne pas intervenir directement dans la guerre en Syrie, a eu un résultat inverse, est-il écrit dans ce rapport : « Cette politique a permis au Hezbollah, qui s’était fourni en armes sophistiquées auprès de l’Iran et qui s’était formé en Syrie aux nouvelles techniques de guerre, d’installer son système balistique sur les hauteurs du Qalamoun en Syrie. Ce groupe a appris les différents types de tactiques aux côtés de la grande armée russe. Il n’est donc pas surprenant que Seyyed Hassan Nasrallah affirme en toute confiance que le Hezbollah est capable d’anéantir le régime israélien. »
DEBKAfile écrit : « Quelles mesures a prises le régime d’Israël contre cette menace ? Les actions n’étaient pas nombreuses. L’armée israélienne pilonne de temps à autre des entrepôts de missiles en Syrie. Mais cela ne suffira pas pour faire face à une menace qui est en train de prendre forme en Syrie. »
DEBKAfile poursuit : « Comment a-t-on autorisé le Hezbollah libanais à tirer chaque jour des milliers de roquettes depuis le sol syrien sur Israël ? Pourquoi, alors que des raids aériens du régime israélien ont lieu en Syrie, les entrepôts de missiles du Hezbollah au Liban ne sont-ils pas pris pour cible par l’armée de ce régime ? On a beaucoup écrit sur les tunnels du Hamas sans parler de ceux du Hezbollah, dont le commencement se trouve au Liban. »
Les militaires nigérians ont attaqué une nouvelle fois les chiites
Les forces armées et la police nigérianes ont attaqué mercredi soir le bâtiment du Mouvement islamique du Nigéria (MIN) dans la ville de Katsina
Lors de cette attaque, nombre de personnes ont été blessées, dont certaines grièvement. On ignore encore le nombre exact des blessés, a écrit le site internet News Rescue.
Le leader des chiites de Katsina, le cheikh Yaqoub Yahya, habite dans ce bâtiment.
Les forces de l’armée et de la police n’avaient aucun mandat d’arrêt ou de perquisition pour pénétrer dans le bâtiment, mais elles y sont entrées de force en molestant les personnes qui s’y trouvaient.
Quelques heures après cette attaque, le gouverneur de Katsina a émis un décret interdisant tout rassemblement illégal dans cette ville.
Pour rappel, deux ans auparavant, lors du massacre de Zaria, l’armée nigériane a tué des centaines de personnes.
Selon Amnesty International, le massacre de Zaria a fait au moins 350 morts.
En confirmant la mort en martyrs de dizaines de personnes à Zaria, Human Rights Watch (HRW) a annoncé que l’armée avait enterré les cadavres des victimes dans des fosses communes sans l’autorisation de leur famille.
À la suite de ce massacre, une enquête internationale a été ouverte sur la violation des droits de la minorité chiite. Le gouvernement, qui est lui-même l’auteur de cette tuerie, a prétendu lui aussi être en train d’enquêter à ce propos.
Lors de l’attaque contre le bâtiment du Mouvement islamique du Nigéria, le cheikh Ibrahim Zakzaky, leader des chiites de ce pays, a été grièvement blessé avant d’être arrêté. Il est toujours en prison en compagnie de son épouse, et ce, alors que la Cour suprême nigériane a déclaré illégale l’arrestation du cheikh Zakzaky et ordonné sa libération immédiate.
Ce jeudi, les étudiants nigérians ont manifesté dans la ville d’Abuja, capitale de ce pays, pour réclamer au gouvernement et à l’armée l’application de la décision du tribunal.
Les manifestants brandissaient des portraits du cheikh Zakzaky, de son épouse, de ses fils tombés en martyrs et des autres dirigeants du Mouvement islamique du Nigéria morts eux aussi sous les balles de l’armée.
Fâtima Zahrâ (s)
La réaction du Pentagone aux exercices navals iraniens
Les manœuvres iraniennes étaient un « exercice standard », selon le porte-parole du Pentagone.
Le porte-parole du Pentagone, Christopher Sherwood, a affirmé que les manœuvres maritimes iraniennes Velayat-95 étaient un exercice conforme aux critères habituels, qui visait à s’entraîner et à acquérir les capacités requises à la défense du pays.
Selon les radios américaines, Christopher Sherwood a surtout constaté que l’Iran avait réussi son récent exercice naval en pleines tensions avec les États-Unis.
« Les forces navales iraniennes, tout comme les forces navales américaines, mènent des exercices pour s’entraîner et acquérir les capacités requises. Au regard de l’armée américaine, qui observe complètement les opérations militaires dans la région et dans le monde, ces manœuvres étaient un exercice standard et une mesure prudente. »
Le porte-parole du Pentagone a pourtant ajouté que les opérations militaires américaines se poursuivraient, « en se focalisant sur l’engagement de préserver la sécurité et la stabilité de la région et d’assurer la présence maritime et aérienne [des États-Unis, NDLR], de façon à contrer les activités déstabilisatrices et à soutenir le trafic maritime légal », selon ses propres termes.
Les grandes manœuvres navales Velayat 95 se sont tenues récemment dans une zone d’une superficie de 2 millions de kilomètres carrés, allant du détroit d’Hormouz à la mer d’Oman et du nord de l’océan Indien au détroit de Bab el-Mandeb.
Commémoration du martyre de l’honorable Fatima Zahra (sa) en présence du Guide Suprême
L’Islam deviendra la plus grande religion du monde en 2050 !
Selon un institut de recherches américain, l’Islam est aujourd’hui la religion qui fascine le plus de personnes et après 2050, elle deviendra même la religion la plus aimée au monde.
En effet selon Farsnews citant l’institut américain situé à Washington, les musulmans représentaient en 2010, 23 % de la population mondiale, c’est-à-dire, 1,6 million de personnes. Et les chrétiens étaient au nombre de 2,2 milliards cette même année.
Selon cette agence de recherche, le nombre de musulmans et de chrétiens va être plus ou moins le même en 2050 mais les musulmans vont ensuite être plus nombreux.
L’une des principales raisons de ce phénomène serait selon l’agence, des naissances plus nombreuses chez les musulmans.
Cette étude indique aussi que la population musulmane est généralement plus jeune que la population chrétienne. Eu égard à la démographie des pays en développement, des autorités de ces pays craignent même que ce soient des naissances de migrants qui compensent à terme le vieillissement de leurs populations.
Le rapport indique aussi que les musulmans formeront d’ici 2050 plus de 10 % de la population de l’Europe.
Quant à l’Amérique où les musulmans ne forment que 1 % de la population, le nombre devrait atteindre les 2,5 % en 2050.
Le rapport ajoute qu’alors qu’aujourd’hui, la plupart des musulmans du monde habitent en Indonésie ; en 2050, ce sera en Inde où il y aura le plus de musulmans : 310 millions ou 18 % de la population indienne.
Les opposants syriens sont revenus sur leur décision
« La priorité c’est mettre fin à la guerre en Syrie et non pas le remplacement des personnalités », a estimé le chef de la délégation de l’opposition syrienne, en qualifiant de « positives » les évolutions des négociations de paix.
Les opposants syriens au Caire ont renoncé à leur condition préalable réclamant la mise à l’écart du président syrien, Bachar al-Assad, a rapporté Farsnews.
« Il n’est pas exclu que le président Assad reste au pouvoir pendant la période de transition », a déclaré le chef de la délégation des opposants syriens au Caire, Jihad Makdassi.
Les opposants syriens présents au Caire sont d’avis que l’actuel gouvernement n’est pas capable à lui seul de réinstaurer la paix en Syrie, a indiqué Makdassi à l’agence de presse russe ITAR-TASS.
« Après la libération d’Alep, les options militaires en Syrie sont exclues », a-t-il assuré avant d’indiquer que les opposants armés jouissaient toujours d’une influence renforcée sur « le Haut Comité des négociations (HCN) » réuni à Riyad.
Makdassi a également déclaré que ce Comité croyait toujours à une solution politique et militaire.
Les composants du futur gouvernement syrien seront désignés par la voie électorale, a-t-il poursuivi avant de faire savoir que si les opposants étaient d’accord avec une solution politique et s’ils renonçaient à leur idéologie ils pourraient intégrer l’armée syrienne.
Il a affirmé que l’armée syrienne devait être conservée en tant qu’une instance. Il a qualifié de positif le processus des négociations sur la Syrie.
La coopération et la coordination entre les délégations participant aux négociations revêtent une importance cruciale, a-t-il conclu.