
تقي زاده
Festivités de l’anniversaire de l’honorable Fatima Zahra (sa) au Sénégal
ONU crie"pire crise humanitaire" des dernières décennies
Le responsable qui s'est rendu au début du mois au Yémen, au Soudan du Sud et en Somalie, a lancé un appel à une mobilisation urgente, réclamant 4,4 milliards de dollars à la communauté internationale d'ici juillet pour "éviter une catastrophe."
"Les Nations Unies lancent un avertissement, le monde fait face à sa pire crise humanitaire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, avec plus de 20 millions de gens confrontés à la faim et à la famine dans quatre pays", a-t-il déclaré.
"Sinon, on peut prédire que beaucoup de gens vont mourir de faim, perdre leurs moyens de subsistance et voir annulés les acquis politiques durement gagnés au cours des dernières années", a ajouté M. O'Brien.
"Sans des efforts collectifs et coordonnés à l'échelle mondiale, des gens vont tout simplement mourir de faim. Beaucoup d'autres vont souffrir et mourir de maladie. Des enfants vont être retardés (dans leur développement) et manqueront l'école. Des moyens d'existence, des avenirs et des espoirs seront perdus", a averti le secrétaire général adjoint.
Le Yémen, a-t-il souligné, est actuellement le théâtre de la "pire crise humanitaire au monde". Deux tiers de sa population – 18,8 millions de personnes – ont besoin d’assistance et plus de sept millions "ignorent d’où proviendra leur prochain repas", a-t-il dit en faisant état de déplacements massifs de populations, déracinées par la guerre entre les partisans de Mansour Hadi et la coalition saoudienne et les révolutionnaires Houthis.
Le conflit a déjà fait plus de 7.400 morts et 40.000 blessés depuis mars 2015, selon l'ONU.
3 morts dans une nouvelle attaque terroriste en Tunisie
Ce dimanche 12 mars, la Tunisie a connu une nouvelle attaque meurtrière, mais cette fois dans le Sud : des hommes inconnus ont pris d’assaut une patrouille des forces de sécurité, un accrochage à l’issue duquel un militaire et deux assaillants ont trouvé la mort et un officier a été blessé.
L’incident a eu lieu à Kébili, une province du sud du pays, où les assaillants circulant à moto ont ouvert le feu sur les policiers qui étaient à bord d’un véhicule de patrouille stationné à un point de contrôle. Pour le moment, personne n’a revendiqué l’attaque.
Depuis sa révolution de 2011, la Tunisie se trouve confrontée à une vague d’attaques terroristes sans précédent.
En 2015, ce pays a connu deux attentats terroristes meurtriers. Le 26 juin, 38 personnes, dont des terroristes étrangers, ont été abattues par les tirs des terroristes dans la ville touristique de Sousse.
Le 18 mars, une autre attaque a visé le musée national du Bardo dans la capitale Tunis, au cours de laquelle 22 personnes ont été tuées.
À Madagascar, 50 personnes tuées par le cyclone Enawo
Le bilan s’alourdit à Madagascar suite au passage du système dépressionnaire Enawo. Au moins 50 personnes ont été tuées, selon le nouveau bilan communiqué par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC).
Le nouveau bilan communiqué par le BNGRC fait état d’au moins 50 décès et de plus de 176 000 sinistrés à Madagascar après le passage dévastateur d’Enawo, rapporte l’AFP.
Selon un rapport du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, le cyclone Enawo est passé sur Madagascar mardi dernier, atteignant la vitesse de 290 km/h.
En 2012, une tempête tropicale a traversé la Grande Île, faisant plus de 90 000 sinistrés sur son passage. 112 personnes avaient trouvé la mort.
Madagascar est la quatrième plus grande île de la planète. Elle est située dans l’océan Indien près des côtes sud-est du continent africain.
Le nouvel Ordre Médiatique Mondial
L’occident traverse une crise systémique sans précédent : de puissantes forces orientent progressivement la totalité des médias dans une unique direction. Simultanément, le contenu des médias se transforme : l’année dernière encore, ils étaient logiques et tendaient à l’objectivité. Ils s’apportaient une contradiction mutuelle dans une saine émulation. Désormais, ils agissent en bandes, fondent leur cohérence sur des émotions et deviennent méchants face aux individus qu’ils dénoncent.
L’idée d’une Entente des médias est le prolongement de l’expérience de l’International Consortium for Investigative Journalism (ICIJ) (« Consortium international pour le journalisme d’investigation »), lequel ne rassemble pas de médias, mais uniquement des journalistes à titre individuel. Il s’est rendu célèbre en publiant des informations volées dans les comptabilités de deux cabinets d’avocat des îles Vierges britanniques, du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC), de la banque HSBC, et du cabinet panaméen Mossack Fonseca. Ces révélations ont été principalement utilisées pour discréditer des dirigeants chinois et russes, mais aussi parfois pour mettre en lumière de réels délits commis par des Occidentaux. Surtout, sous le louable prétexte de la lutte contre la corruption, le viol de la confidentialité des avocats et des banques a porté un très lourd préjudice à des milliers de leurs clients honnêtes sans aucune réaction des opinions publiques.
Depuis une quarantaine d’années, on assiste à un regroupement progressif de médias au sein de trusts internationaux. Actuellement, 14 groupes se partagent plus des deux tiers de la presse occidentale (21st Century Fox, Bertelsmann, CBS Corporation, Comcast, Hearst Corporation, Lagardère Group, News Corp, Organizações Globo, Sony, Televisa, The Walt Disney Company, Time Warner, Viacom, Vivendi). Désormais, l’alliance opérée par Google Media Lab et First Draft tisse des liens entre ces groupes qui détenaient déjà une position dominante. La présence dans cette Entente des trois principales agences de presse de la planète (Associated Press, Agence France-Presse, Reuters) lui assure une force de frappe hégémonique. Il s’agit sans aucun doute d’une « entente illicite », non pas établie dans un objectif de fixation de prix, mais de fixation des esprits, d’imposition d’une pensée déjà dominante.
On peut observer que tous les membres —sans exception— de l’Entente de Google ont déjà, au cours des six dernières années, donné une vision univoque des événements survenus au Moyen-Orient élargi. Il n’y avait pourtant pas d’accord préalable entre eux, ou on ne le connaissait pas. Il est intriguant que soient présentes dans cette Entente cinq des six télévisions internationales qui ont participé à la cellule de propagande de l’Otan (Al-Jazeera, BBC, CNN, France24, Sky, mais apparemment pas Al-Arabiya).
Aux États-Unis, en France et en Allemagne, Google et First Draft (« premier brouillon ») ont réuni des médias présents à la fois localement dans ces pays et d’autres présents à l’échelle internationale pour vérifier la véracité de certains arguments. Outre que l’on ignore qui se cache derrière First Draft et quels intérêts politiques ont poussé une société commerciale spécialisée dans l’informatique à financer cette initiative, son résultat n’a pas grand chose à voir avec le retour à l’objectivité.
D’abord parce que les imputations vérifiées ne sont pas choisies pour la place qu’elles tiennent dans le débat public, mais parce qu’elles ont été citées par les individus que cette Entente de médias entend dénoncer. On peut croire que ces vérifications permettront de se rapprocher de la vérité, mais pas du tout : elles confortent le citoyen dans l’impression que ces médias sont honnêtes tandis que les personnes qu’elles dénoncent ne le sont pas. Cette démarche ne vise pas à mieux comprendre le monde, mais à mettre à terre les gens à abattre.
Ensuite parce qu’une règle non écrite de cette Entente de médias veut que l’on ne vérifie les imputations que des sources extérieures à l’Entente. Les membres s’interdisent de faire preuve d’esprit critique entre eux. Il s’agit de renforcer l’idée que le monde se divise en deux : « nous » qui disons la vérité, « les autres » qui sont des menteurs. Cette démarche porte atteinte au principe du pluralisme, préalable de la démocratie, et ouvre la voie à une société totalitaire. Elle n’est pas nouvelle puisque nous l’avons vue à l’œuvre dans la couverture des printemps arabes et des guerres contre la Libye et la Syrie. Mais, pour la première fois, elle s’en prend à un courant de pensée occidental.
Enfin parce que les imputations qui auront été qualifiées de « fausses » ne seront jamais envisagées comme des erreurs, mais toujours comme des mensonges. Il s’agit a priori d’attribuer aux « autres » des intentions machiavéliques pour les discréditer. Cette démarche porte atteinte à la présomption d’innocence.
C’est pourquoi le fonctionnement de l’ICIJ et celui de l’Entente créée par Google et First Draft contreviennent à la Charte de Munich adoptée par l’Organisation internationale des journalistes (Titre II, articles 2, 4, 5 et 9).
Il n’est pas indifférent que des actions de justice aberrantes contre les mêmes cibles que l’Entente des médias se soient développées. Aux États-Unis, on a ressorti la loi Logan contre l’équipe Trump, alors que ce texte n’a jamais, absolument jamais, été appliqué depuis sa promulgation, il y a deux siècles. En France, on a ressorti la loi Jolibois contre les tweets politiques de Marine Le Pen, alors que la jurisprudence avait limité son application à la distribution sans blister de quelques magazines ultra-pornographiques. Le principe de la présomption d’innocence des gens à abattre ayant été éradiqué, il est possible de les mettre en examen sous n’importe quel prétexte juridique. Au demeurant, les actions intentées contre l’équipe Trump et Marine Le Pen au nom des lois sus-citées devraient l’être contre de très nombreuses autres personnes, mais ne le sont pas.
Par ailleurs, les citoyens ne réagissent plus lorsque l’Entente des médias diffuse elle-même de fausses imputations. Ainsi, aux États-Unis a-t-elle imaginé que les services secrets russes avaient un dossier compromettant sur Donald Trump et le faisaient chanter. Ou, en France, cette Entente a-t-elle inventé que l’on peut employer fictivement une assistante parlementaire et en accuser François Fillon.
Aux États-Unis, les grands et petits médias membres de cette Entente s’en sont pris au président. Ils tirent leurs propres informations des écoutes téléphoniques de l’équipe Trump abusivement ordonnées par l’administration Obama. Ils sont coordonnés avec des magistrats qui les utilisent pour bloquer l’action gouvernementale actuelle. Il s’agit sans aucun doute d’un système mafieux.
Les mêmes médias états-uniens et français s’en prennent à deux candidats à l’élection présidentielle française : François Fillon et Marine Le Pen. Au problème général de l’Entente des médias s’ajoute l’impression erronée que ces cibles sont victimes d’une cabale franco-française, alors que le donneur d’ordre est états-unien. Les Français constatent que leurs médias sont truqués, interprètent à tort cette campagne comme dirigée contre la droite, et cherchent encore à tort les manipulateurs dans leur pays.
En Allemagne, l’Entente n’est pas encore effective et ne devrait l’être que lors des élections législatives.
Lors du Watergate, des médias ont revendiqué former un « Quatrième pouvoir », après l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire. Ils ont affirmé que la presse exerçait une fonction de contrôle du gouvernement au nom du Peuple. Passons sur le fait que ce qui était reproché au président Nixon était comparable à ce qu’à fait le président Obama : placer son opposition sur écoutes. On le sait aujourd’hui, la source du Watergate, « Gorge profonde », loin d’être un « lanceur d’alerte » était en réalité le directeur du FBI, Mark Felt. Le traitement de cette affaire était une bataille entre une partie de l’administration et la Maison-Blanche dans laquelle les électeurs ont été manipulés par les deux camps à la fois.
L’idée de « Quatrième pouvoir » suppose que l’on reconnaisse la même légitimité aux 14 trusts qui détiennent la grande majorité des médias occidentaux qu’aux citoyens. C’est affirmer la substitution d’une oligarchie à la démocratie.
Reste un point à éclaircir : comment les cibles de l’Entente sont elles choisies ? Le seul lien évident entre Donald Trump, François Fillon et Marine Le Pen est qu’ils souhaitent rétablir des contacts avec la Russie et lutter avec elle contre la matrice du jihadisme : les Frères musulmans. Bien que François Fillon ait été Premier ministre d’un gouvernement impliqué dans ces événements, tous trois incarnent le courant de pensée qui conteste la vision dominante des printemps arabes et des guerres contre la Libye et contre la Syrie.
verset de la semaine à médite

(Sūratul Baqarah, No.2, Āyat 264)
Tafsir Al-Mizane, Tafsir-e-namune, Majma al-Bayan fi Tafsir Al-Quran
L'Evangile de Barnabé et le Prophète Mohammad (P)
EXTRAITS :
CHAPITRE 96.
Après la prière, le pontife dit à haute voix : : "Arrête, Jésus, car pour la tranquillité de notre peuple, il nous manque de savoir qui tu es ". Jésus répondit : "Je suis Jésus, fils de Marie, de la race de David, homme mortel et craignant Dieu. Je m'emploie à ce que l'honneur et la gloire soient rendus à Dieu".
Le pontife reprit : "Au livre de Moïse (note : Livre de Moïse : est-ce une allusion à Dt 18, 18), il est écrit que notre Dieu doit nous envoyer le Messie. Celui-ci viendra annoncer ce que Dieu veut, et il apportera au monde la miséricorde (p. 241) de Dieu. Je te supplie de nous dire la vérité : "Es-tu le Messie (il Messia di Dio) de Dieu que nous attendons ? " Jésus répondit : "Il est vrai que c'est ce que notre Dieu a promis, mais ce n'est pas moi, car il est fait avant moi et il viendra après moi (note : Jean-Baptiste, le précurseur a disparu ; ses paroles sont mises dans la bouche de Jésus devenant le précurseur de Mohammad)". Le pontife reprit : : "De toute façon à cause de tes paroles et de tes prodiges, nous croyons que tu es prophète et saint (note : Cf. Lc 5, 34, parole d'un démon) de Dieu : aussi je te supplie au nom de toute la Judée et d'Israël, de nous dire, pour l'amour de Dieu, comment viendra le Messie ". Jésus répondit : " Vive Dieu en présence de qui se tient mon âme, je ne suis pas le Messie (il Messia) (note : Messie n'est plus qu'un titre d'honneur, glosé "envoyé" en note dans la traduction arabe.) qu'attendent toutes les tribus de la terre, comme Dieu l'a promis à notre père Abraham en disant :
"Dans ta semence, je bénirai toutes les tribus de la terre !" Mais quand Dieu m'enlèvera du monde, Satan suscitera de nouveau cette maudite sédition : il fera croire aux impies que je suis Dieu et fils de Dieu, et mes paroles et ma doctrine seront si contaminées qu'il restera à peine trente fidèles (note : D'après les traditions musulmanes, moins de cent chrétiens adhèrent à l'islam du vivant de Mohammad.). Alors Dieu aura pitié du monde et il enverra son messager (p. 242) pour lequel il a tout fait. Il viendra du Midi avec puissance et il détruira les idoles avec les idolâtres, car il enlèvera à Satan l'empire qu'il a sur les hommes. Il apportera avec lui la miséricorde de Dieu pour le salut de ceux qui le croiront. Bienheureux qui croira à ses paroles !"
CHAPITRE 97
Moi, qui suis indigne de délacer ses chaussures (note : Cf. Jn 1, 27 : toujours Jésus le précurseur), j'ai eu la grâce et la miséricorde de Dieu de le voir ! "Le pontife, le gouverneur et le roi répondirent alors : "Ne t'inquiète pas Jésus, saint de Dieu : ce conflit ne se produira plus de notre temps. Nous écrirons en effet au sacré sénat romain, et par décret impérial, personne ne t'appellera plus Dieu ou fils de Dieu".
Jésus dit alors : " Vos paroles ne me consolent pas, car les ténèbres viendront d'où vous espérez la lumière (note : Pointe contre Rome). Ma consolation se trouve dans la venue du messager de Dieu (nontio di Dio) qui détruira toute idée fausse en ce qui me concerne (note : idée musulmane : Mohammad a rétabli le vrai message de Jésus corrompu par les chrétiens)".
"Sa foi (p. 243) se diffusera et s'emparera du monde entier, car c'est ce que Dieu a promis à Abraham, notre père. Ce qui me console, c'est que sa foi n'aura pas de fin, mais que Dieu la conservera intacte". Le pontife reprit : "D'autres prophètes viendront-ils après le messager de Dieu ?" Jésus répondit : "Après lui, il ne viendra pas de vrais prophètes envoyés par Dieu, mais il viendra une quantité de faux prophètes (note : Jésus dans nos évangiles met en garde contre les faux prophètes (Mt 7, 15-20). Le Coran n'attire pas l'attention sur ce point.), et cela me cause de la peine, car c'est Satan qui les suscitera par un juste jugement de Dieu et ils se couvriront du prétexte de mon évangile ". Hérode dit : "Comment est-ce par un juste jugement de Dieu que viendront de tels impies ? ". Jésus répondit : "Il est juste que celui qui ne veut pas croire à la vérité pour son salut, croie au mensonge pour sa damnation : aussi je vous le dis, le monde a toujours méprisé les vrais prophètes et aimé les faux, comme on peut le voir au temps de Michée et de Jérémie. Car chacun aime son semblable".
Le pontife dit alors : "Comment s'appellera le Messie ? Et (p. 244) quel signe prouvera sa venue ?". Jésus répondit : "Le nom du Messie est Admirable (note : "Ahmad" cf. Coran 6 1, 6), car Dieu lui-même le lui donna quand il eut créé son âme et qu'il l'eut placé dans une splendeur céleste. Il dit : "Attends, Muhammad par amour pour toi je veux créer le paradis, le monde et une grande multitude de créatures dont je te fais présent (note : Idée de Mohammad, le premier de toutes les créatures, commune et mystique musulmane.). Aussi celui qui te bénira sera béni et celui qui te maudira sera maudi ! Quand je t'enverrai dans le monde, je t'enverrai comme mon messager de salut. Ta parole sera si vraie que le ciel et la terre passeront mais que ta foi ne manquera jamais !" Muhammad est son nom béni". Alors les gens élevèrent la voix et dirent :
"O Dieu, envoie-nous ton messager ! O Muhammad, viens vite pour le salut du monde !"
CHAPITRE 98
Après ces paroles, la foule s'en alla ainsi que (p. 245) le pontife, le gouverneur et Hérode, en faisant de grands discours sur Jésus et sa doctrine. Le pontife pria le gouverneur d'écrire tout cela à Rome, au sénat. Ce que fit le gouverneur. Aussi le sénat, pour complaire à Israël, décréta que sous peine de perdre la vie, personne n'appellerait plus Jésus de Nazareth prophète des juifs, ni Dieu, ni fils de Dieu. Ce décret fut placé dans le temple en lettres de cuivre. [...].
L'Iran et la Russie, la Turquie et participeront aux prochains pourparlers à Astana
La délégation du gouvernement syrien et celle de l'opposition armée devraient également être présentes, a ajouté le communiqué.
Deux séries de rencontres internationales ont eu lieu les 23 et 24 janvier et les 15 et 16 février à Astana. Une rencontre technique d'experts a également été organisée le 6 février. Des délégations russe, iranienne et turque, ainsi que des représentants du gouvernement syrien, des partis d'opposition, de l'ONU, des Etats-Unis et de la Jordanie ont pris part à ces évènements.
Le principal résultat de ces rencontres a été la mise en place d'un mécanisme de coordination destiné à veiller au respect du cessez-le-feu en Syrie, un cessez-le-feu qui a permis aux différentes parties en présence de discuter de leurs projets politiques.
Les pourparlers de paix d'Astana se déroulent en parallèle du Processus de Genève, et conformément à la résolution 2254 votée en 2015 par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Les monarchies arabes ne peuvent porter ombrage aux relations irano-russes
« Les pays arabes, dont les monarchies arabes du golfe Persique, ont mobilisé toutes leurs forces pour porter atteinte aux relations entre l’Iran et la Russie. C’est à cet effet qu’ils ont envoyé Netanyahu à Moscou », a déclaré Hossein Raghab, parlementaire syrien.
« Les défaites successives essuyées par ceux qui financent le terrorisme en Syrie pour compenser leur échec à Alep, à Palmyre et dans le Rif de Damas, ainsi que les lourdes attaques terroristes en Syrie contre la Résistance, vont attiser dans les jours à venir le feu de la guerre », a déclaré à Fars News Hossein Raghab, parlementaire syrien.
En allusion aux tentatives des pays protecteurs du terrorisme de semer la zizanie entre les puissances qui luttent contre le terrorisme comme la Syrie, l’Iran, la Russie et le Hezbollah, Raghab s’est exprimé en ces termes : « Ces complots échoueront grâce à Dieu et à la vigilance des dirigeants et des peuples du front de la Résistance. »
« L’un de ces complots consiste à accuser l’Iran, via une campagne d’intoxication, de propager le chiisme dans les pays arabes, ce qui s’est reflété dans les récentes déclarations du secrétaire général de la Ligue arabe », a-t-il poursuivi.
« Si la RII cherche vraiment à convertir les sunnites au chiisme, comment peut-on expliquer la présence de 8 millions de citoyens de confession sunnite en Iran, qui pratiquent leur culte en toute liberté ? » a-t-il demandé.
« Si l’Iran soutient seulement les chiites, alors comment peuvent être interprétés son soutien aux mouvements de résistance palestiniens et le fait que ce pays est le pionnier du dialogue entre les religions ? » a-t-il renchéri.
« Moi, en tant que membre du Parlement syrien, je n’ai jamais été témoin d’une quelconque tentative de l’Iran de s’ingérer dans les questions religieuses de la Syrie. Par contre, ce dont je suis témoin, c’est que ce pays respecte les valeurs sacrées des autres religions », a-t-il assuré.
« Les complots d’Israël visant les relations irano-russes et leur coopération sur la Syrie ont tous échoué. La Russie et l’Iran mènent actuellement des coordinations sur la scène politique et sur le terrain au plus haut niveau. Les consultations entre l’Iran et la Russie sur le sommet d’Astana et la participation conjointe des vice-ministres des Affaires étrangères des deux pays aux négociations de Genève témoignent de la solide alliance stratégique entre l’Iran, la Russie et la Syrie dans la lutte contre le terrorisme et de leurs coopérations bilatérales et régionales », a-t-il affirmé.
Il a ensuite ajouté concernant la visite de Netanyahu à Moscou et sa rencontre avec Poutine : « Certains pays arabes, dont les monarchies du golfe Persique, ont mobilisé toutes leurs forces pour porter des coups aux relations entre Téhéran et Moscou. »
« Dans ce droit fil, les régimes arabes ont envoyé le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, à Moscou, pour, selon les médias, mettre en place un mécanisme conjoint visant à surveiller les activités en Syrie des forces chiites alliées à Damas, à savoir l’Iran et le Hezbollah, mais il a échoué dans sa mission », a-t-il indiqué.
Pour finir, il a fait savoir : « En tant qu’homme politique, je suis en lien permanent avec les dirigeants russes et iraniens et je n’ai rien vu que des coordinations à haut niveau entre les dirigeants des deux pays et l’hommage mutuel qu’ils se sont rendu pour leur aide dans le règlement de la crise syrienne. »
Syrie : vers la construction d’une base militaire iranienne à Lattaquié ?
Un site d’information israélien a prétendu que l’Iran serait en passe de s’entendre avec la Syrie en vue de construire une base militaire dans le port de Lattaquié.
Un diplomate israélien a confié au site d’information israélien Wala que l’Iran allait finaliser un accord avec le président syrien Bachar al-Assad pour construire une base militaire dans le port syrien de Lattaquié.
« Ce feu vert de Bachar al-Assad intervient en échange du soutien financier et militaire de l’Iran à son gouvernement dès l’éclatement de la crise en Syrie, il y a six ans », a-t-il prétendu.
Toujours d’après cette source, la création d’une base militaire iranienne en Méditerranée et sa présence en Syrie intensifieraient l’instabilité dans la région (comprendre : mettraient en danger la survie de l’entité illégitime et criminelle qu’est Israël, NDLR) en permettant de mener des opérations anti-israéliennes et en renforçant l’axe Iran/Hezbollah.
Le site revient ensuite sur les déclarations du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu au terme de sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine à Moscou :
« Concernant la Syrie, j’ai dit ouvertement qu’alors qu’Israël ne s’oppose pas à un accord de paix pour mettre un terme à cette crise, il s’oppose vivement à une éventuelle présence militaire de l’Iran et de ses forces par procuration en Syrie. D’après l’expérience que j’ai pu acquérir de mes rencontres avec Poutine, je sais que tous ces points sont importants. Non seulement ils dissipent les malentendus, mais encore ils auront des effets palpables », avait dit Netanyahu.