تقي زاده

تقي زاده

La Turquie, l’Iran et la Russie sont en train de trouver un accord en vertu duquel un tiers de la province d’Idlib serait remis à l’armée syrienne et à ses alliés.

Selon le site internet libanais Lebanon 24cet accord commun aura pour but d’ouvrir l’autoroute Damas/Alep et de la sécuriser, notamment la partie qui passe par la province d’Idlib, la sécurité d’autres secteurs étant assurée après la prise de contrôle par l’armée syrienne du nord de Homs.

Pour assurer la sécurité de l’autoroute Damas/Alep, il faudrait que les groupes terroristes se retirent de l’ouest du chemin de fer d’Idlib et se rendent vers l’ouest de l’autoroute Idlib/Alep.

 

« Les postes de contrôle turcs installés actuellement à l’ouest du chemin de fer d’Idlib seront transférés vers l’ouest de l’autoroute Damas/Alep. C’est ainsi qu’une zone longue de 10 km à l’ouest de l’autoroute sera complètement sécurisée et que les forces militaires syriennes contrôleront entièrement les principales voies de communication de la Syrie reliant diverses provinces du pays », a écrit le site Lebanon 24 citant ses propres sources en Syrie. 

 

Le chef d’état-major adjoint de l’armée chinoise s’est rendu au Pakistan pour s’entretenir avec le maréchal Anwar Khan, commandant de l’armée de l’air de ce pays, de la coopération bilatérale.

Le commandant chinois a ensuite rencontré l’amiral Zafar Mahmoud Abbasi, commandant de la marine pakistanaise, avec qui il a discuté de la sécurité du couloir économique chinois.

La partie chinoise a qualifié de positives les relations militaires sino-pakistanaises et déclaré que les deux pays sont des partenaires stratégiques.

« Au cas où l’Allemagne et la Russie poursuivent la construction et l’exploitation du gazoduc Nord Stream 2, destiné à transférer le gaz russe en Europe, elles se heurteront aux sanctions américaines », a averti le gouvernement américain.

Sandra Oudkirk, vice-secrétaire adjointe du département d’État des États-Unis, citée par Sputnik, a déclaré que les États-Unis avaient considéré la possibilité d’introduire des sanctions contre le projet Nord Stream 2, en soulignant qu’il mettrait en péril la sécurité énergétique européenne.

« Nous utiliserons toutes nos capacités de persuasion. Nous serons ravis si ce projet ne voit pas le jour », a-t-elle déclaré jeudi.

S’exprimant devant un parterre de journalistes à Berlin, elle a souligné que l’application de ce projet pourrait être visée par la loi des sanctions du Congrès adoptée en août 2017. En vertu de cette loi, le gouvernement américain est autorisé à intervenir contre des projets énergétiques liés à la Russie. Ladite loi a été adoptée sous prétexte de l’implication de Moscou dans la crise ukrainienne et son « ingérence » présumée dans les élections présidentielles américaines.

samedi, 19 mai 2018 14:54

Syrie : début du processus politique

Eu égard à la situation qui traverse la région névralgique du Moyen-Orient et notamment les évolutions qui prévalent en Syrie, la rencontre des dirigeants russe et syrien marque un nouveau tournant. Mais la guerre syrienne est-elle proche de sa fin? 

La lutte contre le terrorisme en Syrie touche à sa fin et aura bientôt rempli ses objectifs. Ce sont ces évolutions sur le terrain et cette nouvelle configuration qui expliquent la nervosité américaine et les tentatives US destinées à faire valoir leurs intérêts.

Les témoignages font état du fait que des groupes terroristes ainsi que leurs chefs militaires et politiques ne se trouvent plus dans une situation stable. Leur fin est plus que proche. Dans cette nouvelle conjoncture, les aveux des chefs terroristes sont bien révélateurs. Le chef de la délégation de l’opposition syrienne aux négociations inter-syrienne d’Astana, Ahmed Touma en est désormais à reconnaître l'erreur que fut la lutte armée contre le gouvernement Assad. Il y a là l'essence même de l'appel de Moscou à ce que soit ouvert un vrai dialogue inter-syrien, car la guerre, on ne peut la faire éternellement. 

L’envoyé spécial du président russe Vladimir Poutine pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev a apporté le commentaire suivant en réaction à la décision de certains membres de la délégation de l’opposition syrienne qui disaient n’avoir pas l’intention d’assister aux prochaines négociations de Sotchi : « La Russie entretient des relations avec tous les groupes armés et leurs chefs militaires. Cela signifie que si un groupe refuse de participer aux négociations, il y en a plusieurs autres ».

Le roi Abdallah II de Jordanie et le président iranien Hassan Rohani se sont rencontrés en marge du sommet de l’OCI en Turquie. C’est la première rencontre depuis 15 ans entre des chefs d’État des deux pays.

Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, en déplacement à Istanbul pour le sommet de l’Organisation de coopération islamique (OCI), le président iranien Hassan Rohani et le roi jordanien se sont entretenus brièvement, le vendredi 18 mai.

La dernière rencontre du roi de Jordanie avec les autorités iraniennes remontait à 2003, lors d’une visite à Téhéran où il avait rencontré l’ex-président iranien Mohammad Khatami ainsi que d’autres hauts responsables du pays.  

Cela intervient alors que le sommet convoqué d’urgence par l’OCI, qui était axé sur l’examen des crimes israéliens dans les territoires occupés, a eu lieu en l’absence du roi d’Arabie saoudite. Autre grande surprise, le roi de Jordanie s’est assis à côté de l’émir du Qatar, boycotté depuis l’été dernier par le régime de Riyad.

Selon certaines sources jordaniennes, la participation du roi Abdallah II de Jordanie au sommet d’Istanbul aux côtés de l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, et des présidents iranien et turc Hassan Rohani et Recep Tayyip Erdogan, traduit en quelque sorte la ligne de conduite d’Amman qui va à rebours de celle de Riyad. Ce dernier, de concert avec Abou Dhabi et Manama, se précipite pour normaliser ses relations avec le régime israélien.

Dans le nord-ouest syrien, la mission US vient d’être confiée à Ankara ? Le Pentagone vient d’annoncer le gel de toutes ses aides financières destinées au nord-ouest de la Syrie, soit cette région où sont présentes l’armée turque et les terroristes.

La chaîne de télévision CBS s’est référée, vendredi 18 mai, à des responsables de l’administration Trump pour annoncer que Washington « avait gelé toutes ses aides financières destinées au nord-ouest de la Syrie ».

La décision avait été annoncée il y a quelques semaines, mais c’est maintenant qu’elle prend force exécutoire. Ainsi, des millions de dollars d’aides financières que Washington dit avoir consacrés à « la lutte contre l’extrémisme, le soutien à la société syrienne et aux médias indépendants et à l’amélioration de l’éducation » viennent d’être suspendus. Il s’agit des pans entiers de l’appui US aux « rebelles » qui tombent. 

Le site web de la chaîne CBS affirme que « le nord-ouest de la Syrie est la première région qui se voit privée des aides américaines après la décision de Donald Trump de mettre fin à des aides financières destinées à la Syrie », sans évoquer le mot d’Idlib, car c’est cette province qui sert de nid au reste des terroristes takfiristes encore actifs sur le territoire syrien. Donald Trump a même chargé les responsables de son administration de passer en revue toutes les dépenses des États-Unis en Syrie pour indiquer les régions où les « dollars américains peuvent être économisés ».

Vers un retrait US ?

En Syrie, les États-Unis semblent se diriger droit vers une « mercenarisation » du conflit par OTAN interposée. Donald Trump, d’ailleurs bien critique à l’égard de l’OTAN lors de sa campagne électorale, a estimé vendredi que les pays de l’Alliance ne dépensent pas assez pour leur sécurité et leur a demandé d’accroître leurs budgets militaires. Trump a déclaré que les pays de l’OTAN devaient dépenser 4 % de leur PIB pour la défense, contre 2 % actuellement. Il veut également que les pays arabes financent la présence des forces américaines en Syrie et les remplacent par une armée arabe. Il y a quelques semaines, l’administration américaine a déjà gelé ses aides financières destinées aux Casques blancs.

Depuis la victoire du parti "Sairoon" aux législatives irakiennes, les analyses vont bon train sur la perspective d'un "éloignement" voire d'une "rupture" entre l'Iran et la Résistance. Ce faisant, ces analyses ne tiennent pas d'une chose : la victoire éclatante de la liste conduite par les Hachd al-Chaabi qui s'est placée deuxième juste après la liste sadriste dans de nombreuses régions. Les analystes signées presse occidentale n'évoquent pas non plus que les disciples de Moqtada al-Sadr constituaient l'une des composantes principales des Hachd al-Chabi (Force de mobilisation populaire, NDLR), tout au long de la longue bataille qu'a été celle des forces irakiennes contre les terroristes de Daech, soutenus par les parties occidentales. 

S’exprimant, le vendredi 18 mai, devant les représentants des 57 pays regroupés au sein de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et à l’occasion d’une réunion extraordinaire de l’instance à Istanbul, le président iranien, Hassan Rohani a appelé les gouvernements des pays musulmans à retrouver leur unité face à Israël et favoriser ainsi la fin de son occupation. Les dirigeants saoudien, égyptien et émirati brillaient eux par leur absence. La mort de plus de 60 Palestiniens en deux jours ne présentaient pas à leurs yeux une "urgence". 

Le président Rohani a proposé 6 initiatives concrètes pour sauver les Palestiniens de l’occupation criminelle israélienne.

À cette fin, le président iranien a exhorté tous les gouvernements et les États musulmans à retrouver leur unité.

Israël a courbé l’échine devant la Résistance affichée par les Palestiniens et hissé le drapeau blanc. 

Suite à la poursuite des manifestations de la « Marche du grand retour » des Palestiniens dans l’enclave palestinienne de la bande de Gaza, l’ancien commandant en chef israélien du sud Doron Almog a appelé Tel-Aviv à signer un accord avec le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, le Hamas de crainte que les contestations populaires prennent de plus en plus d’ampleur à travers les territoires occupés de la Palestine.

« Il se peut que les accrochages donnent lieu à une crise de plus en plus grave dans la bande de Gaza et ses alentours et qu’un certain groupe sur lequel le Hamas ne peut exercer aucun contrôle tire des missiles sur Israël », a-t-il prédit, vendredi 18 mai, à l’antenne de la radio militaire de Tsahal.

Pour, a-t-il ajouté, maîtriser cette situation et calmer le jeu, les dirigeants de Tel-Aviv pourront signer un accord de 5 à 10 ans avec le Hamas sous la médiation de l’Égypte, de l’Autorité autonome de la Palestine ou des États-Unis.

Ce commandant israélien a reconnu que le Hamas avait acquis de nombreux atouts au cours des manifestations de la « Marche du grand retour » et que le mouvement palestinien avait obtenu du soutien international en sa faveur.

Depuis le 30 mars, les Palestiniens ont commencé les manifestations de la « Marche du grand retour » ayant fixé comme objectif de revivifier le droit du retour des réfugiés palestiniens dans leur terre ancestrale et briser le blocus de Gaza.

118 Palestiniens ont été tués et plus de 12.000 autres blessés par les militaires israéliens depuis l’organisation des manifestations de la « Marche du grand retour ».

Une nouvelle arme hypersonique russe, capable d’échapper à toute interception, a commencé à faire peur aux Américains.

Les sources proches du Renseignement américain ont confié à la chaîne de télévision CNBC que la Russie avait soumis, en 2016, à deux tests réussis, son missile hypersonique Avangard. « Le troisième test s’est effectué en 2017, mais le missile russe s’est écrasé avant d’atteindre sa cible », a-t-on appris des mêmes sources.

Dans la foulée, Thomas Karako, le chef du projet de la défense balistique au sein du Center for Strategic and International Studies (CSIS), a reconnu l’incapacité des systèmes de défense antiaériens des États-Unis d’intercepter et de détruire Avangard. Il a appelé les experts militaires américains à modifier leur stratégie de défense antimissile.

Le président russe Vladimir Poutine a présenté, lors de son message annuel destiné au Parlement russe, début mars, le missile Avangard, disant que celui-ci était capable de se déplacer à une vitesse vingt fois supérieure à la vitesse du son.

« La Russie a fabriqué de nouveaux missiles balistiques puissants qui rendent les systèmes de défense antiaériens inefficaces », a souligné M. Poutine.