تقي زاده

تقي زاده

Un commandant du corps des gardiens avertit l'Iran de la fermeture du détroit d'Ormuz s'il devait être privé de cette voie navigable stratégique.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Selon les normes internationales, le détroit d'Hormuz est une croix maritime, nous allons donc le fermer, au cas où nous ne pourrions pas le traverser", a déclaré le commandant de la force navale du Guardian Corps Révolution islamique (CGRI) d’Iran, le contre-amiral Ali Reza Tangsiri.

Avec ces déclarations, le haut commandement militaire persan a réagi à la nouvelle menace lancée par les États-Unis de couper complètement les exportations de pétrole iranien, en éliminant dès à présent les exemptions relatives aux sanctions pour les pays importateurs de brut iranien.
 
Le 17 avril, Frank Fannon, sous-secrétaire d'État aux ressources énergétiques des États-Unis, a déclaré que l'objectif du gouvernement américain était de "réduire à zéro les exportations iraniennes le plus rapidement possible".

Tangsiri a assuré que les forces armées iraniennes n'hésiteraient pas à réagir à la menace minimale qui pèserait sur les eaux territoriales du pays et à défendre les droits légitimes de la nation.
 
Le haut commandement militaire a également rejeté la présence militaire étrangère dans le golfe Persique, car, selon lui, cela compromettrait la sécurité régionale.

En ce qui concerne les sanctions américaines contre la République islamique, il a déclaré que non seulement elles n’ont pas affecté le pouvoir militaire de l’Iran, mais elles ont également renforcé leurs capacités défensives.

En mai dernier, les États-Unis se sont retirés de l'accord nucléaire conclu en 2015 entre l'Iran et le groupe 5 + 1 (alors formé par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, ainsi que l'Allemagne) et ont réimposé des sanctions à l'encontre de Téhéran. Depuis lors, il a tenté sans succès de forcer les clients iraniens à ne plus acheter de brut iranien.

Les autorités iraniennes, y compris le président Hasan Rohani, méprisent les menaces de Washington et ont promis de bloquer complètement le passage du pétrole dans le détroit d'Ormuz, si le pays persan ne peut exporter le sien.
 
Environ un tiers du pétrole consommé dans le monde passe par des navires dans le détroit d’Hormuz, situé à l’embouchure du golfe Persique, l’un des points stratégiques les plus importants de la planète.

Le Hezbollah et le Hamas, les deux principaux piliers de l’axe de la Résistance, se rapprochent de plus en plus, et cela alors que l’Égypte a ouvertement dit non à l’alliance anti-Résistance de Donald Trump. Ces deux évolutions laissent-elles présager la défaite anticipée du Deal du siècle que Jared Kushner entend officiellement annoncer après le mois du ramadan ? C'est bien possible surtout que certaines sources évoquent le front militaire uni que pourraient créer la Résistance libanaise et palestinienne pour faire face à Israël, non pas seulement à Gaza, mais bien au Golan. 

Une délégation envoyée par le Hamas a rencontré, lundi 25 mars, le secrétaire général du Hezbollah libanais Seyyed Hassan Nasrallah. La rencontre, où les deux parties ont discuté des évolutions récentes de la Palestine et des attaques israéliennes contre la bande de Gaza, a eu lieu simultanément à la reconnaissance par les États-Unis de la « souveraineté » factice d’Israël sur les hauteurs syriens du Golan.

La Résistance palestinienne irait-elle s'activer dans le dossier golanais vu que l’échec du Deal du siècle dépend en partie à l'échec du projet israélo-américain de l'annexion du Golan et que face à l’expansionnisme guerrier d'Israël, l'axe de la Résistance devra agir en bloc et de façon concertée? 

À l’occasion du 209ème anniversaire de l’Indépendance du Venezuela vis-à-vis du royaume d’Espagne qui coïncide approximativement avec l’échec de la tentative de la Maison Blanche de mener un coup d’état dans le pays, le présidant vénézuélien et son ministre des Affaires étrangères ont pris la parole, invitant l’un à résister aux nouveaux impérialistes et l’autre à dialoguer avec le gouvernement.

Appelant, lors d’une interview accordée à l’agence turque de presse Anadolu, l’opposition à dialoguer avec le gouvernement, Jorge Arreaza, ministre vénézuélien des Affaires étrangères, a annoncé l’échec de la tentative de la Maison-Blanche de mener un coup d’État dans ce pays de l’Amérique du sud.

 « Il temps que les groupes d’opposition procèdent au dialogue avec le gouvernement », a-t-il lancé. « Ceux qui tentent le coup d’État sont toujours bienvenus à la Maison-Blanche et au Pentagone », a ajouté le ministre.

L’annonce intervient conjointement au 209ème anniversaire de l’indépendance du Venezuela envers le Royaume d’Espagne à l’occasion de laquelle, Nicolas Masuro, président vénézuélien, a réitéré sa ferme volonté de lutter contre l’impérialisme qui a pris pour cible la richesse et la liberté de son pays.

« Nous allons affronter et vaincre les nouveaux impérialistes qui cherchent à piller la richesse du Venezuela et à enlever sa liberté », a-t-il déclaré.

Depuis le début des troubles en Algérie, puis l'offensive de Haftar contre Tripoli, certains analystes relevaient une étrange coïncidence : ces événements font suite à une présence bien perceptible du régime de Tel-Aviv au Sahel. Aux premières semaines du "Hirak" algérien, des sources bien informées ont dénoncé des agissements tout autour de l'Algérie, qui visaient parallèlement aux troubles internes à mettre à l'épreuve l'armée algérienne. Et bien Israël, via ses ressortissants ayant la double nationalité israélienne et marocaine y est pour quelque chose. Une info datée du 12 avril affirmait de son côté le démantèlement d'une cellule de sabotage et l'arrestation d'Israéliens par les forces armées algériennes. Les récents propos de la ministre israélienne de la Justice cautionne cette hypothèse. L'intéressé demande à ce que les Algériens, les Tunisiens et les Macrons soient exterminés. La haine anti- nord-africaine renvoie sans doute à ce refus catégorique des peuples du Maghreb à sacrifier sur l'autel des intérêts éphémères, la plus grande cause des pays musulmans à savoir la Palestine.  

La ministre israélienne de la Justice et fondatrice de la Nouvelle Droite, Ayelet Shaked a formulé des propos injurieux à l’égard des Algériens, des Tunisiens et des Marocains. L'Israélienne  les a qualifiés d’ignorants en marge d’une rencontre avec le lobby sioniste établi aux USA, AIPAC. 

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu (D) et sa ministre de la Justice Ayelet Shaked au sein de la Knesset, le 21 décembre 2016. ©Times of Israel


« Les Marocains, les Algériens et les Tunisiens, sont des ignorants ...et méritent la mort », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’Israël avait un "plan pour détruire ces pays, dans un temps proche où personne ne pourra survivre".

Alors que Netanyahu a promis d'annexer la la Cisjordanie occupée, un vent de panique souffle sur les colonies israéliennes en Cisjordanie. Les commandos israéliens sont en état d'alerte en prévision de violentes attaques anti-israéliennes qui pourraient avoir lieu d'ici quelques jours. 300 ex-officiers israéliens ont averti qu’une annexion aurait des répercussions graves en termes de "sécurité". 

L’armée israélienne est en état d’alerte rouge dans la colonie de Kidomim, située à l’est de la Cisjordanie occupée.

La chaîne 7 de la télévision israélienne a annoncé que les militaires israéliens étaient en état d’alerte élevée dans la colonie de Kidomim, par crainte d’une infiltration des combattants palestiniens dans cette zone. L’armée avait même demandé aux colons de rester chez eux et de garder leurs portes closes.

Les militaires israéliens ont également fait incursion dans certains quartiers de la Cisjordanie, arrêtant cinq citoyens palestiniens.

Est-ce le retour à la case départ? Depuis plus d'un mois les terroristes d'al-Qaïda multiplient des assauts contre les positions de l'armée syrienne et de ses alliés à Hama et à Alep, bénéficiant du soutien large de l'armée turque. Jeudi et vendredi, les avions turcs ont pour la première fois apparu dans le ciel syrien en soutien aux terroristes mais aussi à l'armée turque qui pour la première fois depuis bien longtemps a pilonné l'armée syrienne.

Au seuil d'un nouveau round des pourparlers d'Astana, il ne reste presque plus rien de la zone démilitarisée, la Turquie étant entrée dans une nouvelle phase de confrontation. Cette évolution a d'ailleurs dominé les entretiens de dimanche du président Assad avec l'envoyé spécial du président Poutine, Alexandre Lavrentiev. À Alep, il y a surtout l'urgence. Les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham (ex-Front al-Nosra) vont de plan en plan. Outre des attaques éclair, des tirs de roquettes, ils manipulent les substances chimiques. L’armée syrienne a annoncé une imminente offensive contre le groupe terroriste dans la localité de Souq al-Jabas et le district de Rashidin, au sud-ouest du gouvernorat contrôlé par l'armée syrienne et ses alliés. 

Selon l’agence de presse officielle syrienne SANA, des unités de l’armée syrienne ont pris pour cible des axes de déplacement et des repaires des terroristes du Front al-Nosra dans la banlieue sud-est d’Idlib, d'où ils lancent régulièrement des attaques contre les positions de l'armée.

dimanche, 21 avril 2019 13:19

Ninive : un soldat américain a été tué

Un premier soldat américain a été abattu, ce samedi 20 avril, dans le nord de l’Irak.

« Aujourd’hui, un militaire américain a été tué lors d’une mission dans la province de Ninive, en Irak », selon un communiqué de l’opération Inherent Resolve, la coalition dirigée par les États-Unis.

La déclaration n’identifiait pas le membre du service, ni ne fournissait de détails sur l’incident, et indiquait seulement que des informations supplémentaires seraient divulguées « en temps voulu » une fois que le plus proche parent aurait été avisé.

Il y a peu, le conseiller à la sécurité nationale d’Irak, également président des Hachd al-Chaabi, Faleh al-Fayad, a fait part d’un grand plan destiné à assurer la sécurité des frontières entre l’Irak et la Syrie.

Ce plan prend toute son importance quand on sait que les soldats américains, jugés « persona non grata » par une majorité d’Irakiens, travaillent d’arrache-pied à la création de « Hachd al-Chaabi américaines » dans l’espoir de pouvoir contrer cette dynamique désormais irréversible qu’est celle de l’expulsion de l’occupant américain.

Les USA préparent-ils leur guerre contre l’axe de la Résistance ? Outre al-Nujaba déjà blacklisté par les USA, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a été récemment placé sur la liste noire de Washington, signe qu’une confrontation directe est ouverte. Mais la partie est loin d’être gagnée. D’importantes mesures de sécurité ont été prises sur les frontières communes irako-syriennes. L’objectif étant évidemment de contrer l’infiltration des terroristes daechistes, mais aussi les plans de leurs commanditaires américains.

Pour ceux des analystes qui suivent de près l'évolution des coopérations militaires Téhéran-Pékin, le fait que l'Iran a célébré jeudi, 18 avril, sa Journée nationale de l'Armée à Pékin ne devrait pas passer inaperçu. Devant les officiers chinois, l'ambassadeur iranien à Pékin a exposé à quoi une coopération militaire sino-iranienne pourrait conduire dans un monde où les États-Unis, en rupture totale avec le droit international, multiplient les fronts de guerre.

Une dernière escale des forces navales chinoises en Iran remonte en 2017, où une flotte chinoise a accosté au port stratégique iranien Bandar Abbas. Mais depuis cette date beaucoup de choses se sont produites qui devraient approfondir davantage les coopérations militaires sino-iraniennes. L'un des terrains de coopération les plus sensibles se trouve évidemment en Mer Rouge où le bloc atlantiste mène une agression sans pitié contre le peuple yéménite, et une offensive en règle contre la Chine qui y détient via Djibouti, sa première base navale extraterritoriale. En visite à Pékin, le ministre iranien des A. E. affirmait le 19 février que "le partenariat irano-chinois est désormais intégrale", ce qui devrait être compromis comme étant le début d'une ère parfaitement nouvelle dans les relations Téhéran-Pékin dont la chose militaire pourrait avoir une place de choix. 

Une journée d’initiation des anglophones à l’imam Zaman (aj) a été organisée à Toronto au Canada à l’occasion de mi-cha’ban, anniversaire de l’imam Mahdi (que Dieu accélère son avènement heureux).
Ayant pour nom « Mahdi Day », ce programme est organisé depuis quelques années dans plusieurs villes américaines et canadiennes, avec pour but d’initier les anglophones à l’imam Zaman (aj) comme salvateur du monde.
 
Dans le cadre de ce programme 1000 roses et des brochures y collées sur l’imam Zaman sont dédiées aux citoyens.
Les spéculations alarmistes sur le danger imminent d’un « nouveau Hezbollah » extrêmement bien armé se multiplient parmi les haut gradés de l’armée israélienne. De leurs aveux sur la montée en puissance du Hezbollah dans la région, il ressort qu’ils ont pris au sérieux la capacité militaire de la Résistance libanaise, au point qu’ils cherchent à neutraliser coûte que coûte les militaires du Hezbollah, faute de quoi l’arsenal de missiles du mouvement libanais pourrait changer le sort de la future guerre au détriment d’Israël.
Bien que certaines autorités militaires israéliennes se vantent de leur pièce de maîtresse, le Dôme de fer, nombreux sont ceux en Israël qui ne cachent pas leur inquiétude quant aux capacités réelles de l’armée de l’air israélienne et de son système multicouche de missiles intercepteurs, prétendument capable de contrer la menace des missiles du Hezbollah.

Un haut commandant de l’armée israélienne vient de reconnaître qu’en cas de nouvelle guerre entre Israël et le Hezbollah, ce dernier serait en mesure de tirer quotidiennement mille missiles sur les territoires occupés par l’ennemi israélien.

Le jeudi 18 avril, le major-général Yoel Strick, nouveau commandant des forces terrestres de l’armée israélienne, a fait des commentaires sur une éventuelle nouvelle guerre entre Israël et le Hezbollah.

Selon Michel Aoun, le Liban se réserve le droit de se défendre contre toute agression israélienne.

« Dans la prochaine guerre qui pourrait avoir lieu avec le Hezbollah libanais, si cela est nécessaire, nous évacuerons toutes les régions civiles à la frontière avec le Liban. Cela nous permettra de sauver la vie des citoyens israéliens, donnant par ailleurs une plus grande marge de manœuvre à l’armée pour concentrer ses activités militaires sur cette zone. »

Le haut commandant israélien a en outre prétendu que le Hezbollah planifiait activement une opération surprise dans le nord d’Israël, et « plus précisément dans la région de la mer de Galilée ».

Ses commentaires interviennent moins de quatre mois après la fin de l’opération « Bouclier du nord » de l’armée israélienne, qui s’est révélée infructueuse. Ce commandant des forces terrestres dit être favorable à une guerre contre le Hezbollah et même contre le gouvernement libanais, en menaçant de détruire au préalable les missiles syriens pouvant repousser les raids israéliens.

« Le Hezbollah a déployé ses forces militaires dans les 200 villages du sud du Liban. Elles ont été renforcées, équipées de roquettes, de missiles antiaériens et de centres de commandement dans le but de faire face à l’armée israélienne, en cas de guerre dans cette région », a prétendu le haut gradé israélien, lors d’une interview accordée au site d’informations Ynet.

Il a souligné que le mouvement de résistance libanais était en train de renforcer son arsenal d’armes et de missiles pour pouvoir prendre pour cible plus de buts stratégiques à l’intérieur d’Israël, si une nouvelle guerre venait à être déclenchée.