
تقي زاده
L’Iran se prépare à un retrait définitif?
Il ne faut pas s’attendre à ce que l’Iran respecte ses engagements pris dans le cadre de l’accord nucléaire alors qu’il fait l’objet des sanctions unilatérales et injustes, a déclaré le représentant permanent de l’Iran à Vienne.
Kazem Gharibabadi a déclaré, mercredi 9 juin, que les dimensions extraterritoriales des sanctions des États-Unis, étant en contradiction avec le droit international, avaient empêché les Européens d’honorer leurs engagements.
Les forces sionistes font une descente en Cisjordanie et arrêtent 17 Palestiniens
Selon le rapport, un affrontement violent a éclaté entre les Palestiniens et les forces du régime sioniste suite à l'attaque généralisée des forces militaires sionistes dans la ville de Naplouse. Les médias ont rapporté que les sionistes ont utilisé des balles de guerre contre les Palestiniens opprimés.
Selon les témoins oculaires, les forces sionistes ont arrêté 17 Palestiniens sans aucune charge pendant le raid sur la Cisjordanie. Parallèlement, un Palestinien a été abattu par les forces sionistes en Cisjordanie hier.
Les groupes de la Résistance palestinienne avaient auparavant publié une déclaration mettant en garde contre toute provocation du régime sioniste à l'encontre des Palestiniens dans les terres et territoires occupés.
"Nous avertissons l'ennemi sioniste que notre main est toujours sur la gâchette", a déclaré le groupe dans un communiqué.
Les vedettes rapides du CGRI bientôt aux Caraïbes?
Le Pentagone et les agences de renseignement américaines suivent de près deux navires iraniens qui, selon Téhéran, poursuivent leur trajet à destination du Venezuela, a prétendu la chaîne de télévision américaine CNN.
Le rapport précise qu’au Pentagone et dans d’autres agences, des responsables ont indiqué qu'à l’heure actuelle, le passage des navires n’est pas un problème, mais qu’ils sont surveillés et que la communauté du renseignement s’efforce d’évaluer les intentions de l’Iran.
« Les deux pays - tous deux soumis à de sévères sanctions américaines - sont des alliés et des partenaires commerciaux qui se sont mutuellement aidés à résister aux mesures américaines », ajoute la CNN.
« Bien qu’il ne soit toujours pas clair si les navires transportent des armes, aux aveux même de plusieurs responsables américains, l’imagerie satellite révèle que l’un d’entre eux transporte un genre de petites vedettes d’assaut rapides que l’Iran a utilisés auparavant pour harceler les navires de la marine américaine dans le golfe Persique », prétend CNN.
La stratégie de mettre au pas la force aérienne US/Israël a une étape purement libanaise. Laquelle?
Au train où vont les événement, il y a de forte chance que l'entité israélienne ou ce qui en reste se mette à envoyer les hordes de colons à l'assaut d'Al Aqsa surtout que Netanyahu y voit son ultime recours : sauf que cette fois, Israël risque non seulement de se retrouver nez à nez avec la Résistance palestinienne qui a le doigt sur la gâchette balistique avec ces longs corridors sous terrains gazaouis qu'elle continue à remplir de missiles depuis le 21 mai avec l'aide implicite d'un Egypte dont les pelles électriques et les tracteurs nettoient les ruines des frappes sionistes à Gaza, mais encore avec le Hezbollah. Dans la nuit de dimanche à lundi, les unités de l'armée sioniste se sont mises à tirer des fusées éclairantes non loin de la ligne frontalière avec le sud du Liban, paniquées qu'elles étaient à l'idée d'avoir aperçu vaguement des "agissements" du côté libanais.
Comment l'axe US/OTAN risque de perdre tout s'il pousse les bouchons anti russes trop loin
Depuis que le chef du MI6, Jonathan Powell à qui le président Poutine vient d'adresser une sévère mise en garde, s'est mise en tête, sans doute à l'instigation du clan démocrate au pouvoir à Washington, que le groupe terroriste Al Nosra, rebaptisé HTS par les soins du Sultan Erdogan, a la capacité de changer la donne dans le nord de la Syrie, et à servir de "troupes au sol" de l'axe otanien et ce, aux côté des FDS qui eux, s'occuperaient du nord est syrien, Moscou a l'intime conviction que les choses iraient d'ici peu détériorer non seulement dans le nord ouest syrien et à Idlib mais encore plus à l'est, à Qamichli, à Hassaké voire même à Deir ez-Zor. Surtout que parallèlement à la consécration d'al Julani, le gourou de HTS par sa Majesté, les agissements otaniens en Méditerranée orientale ont gagné en ampleur avec ces exercices navals conjoints franco britannique où Macron et Johnson jouent aux conquistadors dans le cadres des entraînements aéronavales qui visent, à n'en pas douter d'abord le nord de la Syrie et ensuite et surtout, comme le soulignait au début de son mandat, le chef du Pentagone, la Russie en Syrie.
Ben Salmane frappe à la porte d’Ansarallah
La délégation omanaise arrivée samedi à Sanaa a été porteuse d’une lettre de la part de Mohammed ben Salmane à l’adresse de Abdel Malek al-Houthi, leader du mouvement populaire yéménite Ansarallah.
Le site web AlkhabarAlyemeni se réfère ce lundi à des sources omanaises pour dire que la lettre de MBS contenait des concessions que les Saoudiens seraient prêts à faire à la partie yéménite. Ainsi, l’Arabie saoudite s’est dite prête à rouvrir l’aéroport international de Sanaa et le port de Hudaydah, et d’envoyer une aide urgente aux Yéménites, en contrepartie de l’arrêt, par l’armée yéménite et Ansarallah, de leurs frappes aux missiles et drones sur Maarib, ainsi que de leurs attaques contre les profondeurs du territoire saoudien.
Le leader d'Ansarallah a plus d'une raison de ne pas prendre au sérieux les doléances de MBS. Alors que les frappes aériennes continuent à tuer au Yémen, l'Arabie saoudite vient de lancer l'exercice aérien conjoint Tuwaiq 2 avec des pays arabes dont les Émirats arabes unis, l'Égypte, la Jordanie et le Sultanat d'Oman. Le Koweït et Bahreïn y participent également à titre d'observateurs. L'exercice aérien conjoint multinational Tuwaiq 2 lancé à la base aérienne de Prince Sultan durera deux semaines et vise à assurer les plus hauts niveaux de préparation et à atteindre la compatibilité et l'intégration opérationnelles et d'entraînement, et ce, pour les largages tactiques et élever l'esprit de compétition parmi les participants.
Les forces aériennes participant à l'exercice sont arrivées vendredi à la base aérienne Prince Sultan avec leurs équipages aériens, techniques et administratifs.
Cet exercice fait suite à un exercice militaire conjoint organisé juste avant, entre la Royal Saudi Air Force (RSAF) et l'United States Air Force (USAF) et qui s'est achevé le vendredi 21 mai.
Un navire de guerre russe a abattu deux missiles américains
Le département américain de la Défense a prétendu que le navire de guerre russe Karelia (navire de reconnaissance militaire) s'était approché des eaux territoriales américaines à une distance de moins de deux kilomètres et avait désactivé deux missiles américains avancés SM-6.
Selon Sputnik, le département américain ajoute : « D'après les informations préliminaires, il était question de l'utilisation d'un système de vide électronique inconnu et très puissant. »
Le Pentagone prétend qu’au début, les systèmes d’interception américains n'ont pas réussi à empêcher le navire de guerre russe de s'approcher des eaux territoriales américaines. Après que l’appareil est arrivé à un mile nautique seulement des eaux territoriales américaines, il a été découvert que l'équipage du navire Karelia en perturbant les systèmes américains de défense aérienne avait abattu deux missiles américains.
Le Pentagone annonce que l'armée n'a aucune preuve pour le moment, mais selon l'armée américaine, l’incident s'est produit à cause des agissements des navires de guerre russes. Tout est devenu clair lorsque le test de missile américain s'est achevé par un échec complet. Le but de ces tests était de démontrer la capacité du destroyer américain à lancer des missiles SM-6. Pourtant aucun des deux missiles n'a réussi à atteindre leurs cibles.
Selon le Pentagone, l'enquête sur la véritable cause de l'incident est presque terminée.
« Le missile SM-6 a été fabriqué par les États-Unis pour effectuer des missions différentes, dont la tâche principale est l'interception », a noté le département US.
Il est à noter qu’auparavant aussi de telles informations avaient été rapportées, cependant c’est pour la première fois que le Pentagone annonce que la Russie pourrait être impliquée dans l'incident.
L'opération-éclair du Renseignement syrien
Dans différentes villes du Nord syrien, les Américains ont la « géniale » idée de se procurer des troupes, recrutées parmi la population locale, quitte à révéler leur peur grandissante envers l’armée syrienne et ses alliés au rang des forces de la Résistance… Ce plan aura-t-il une chance de réussir ? La réponse est négative vu que les affrontements populaires dans les zones tribales s’étendent chaque jour un peu plus contre les supplétifs kurdes des États-Unis. Par leur vote pour Bachar al-Assad lors des élections présidentielles, les habitants des zones occupées syriennes ont tout récemment montré leur grande solidarité envers l’armée syrienne dans la lutte contre les occupants américains et leurs mandataires.
À Raqqa, chef-lieu de la province homonyme syrienne, les habitants locaux se préparent à lancer une « Intifada » contre les paramilitaires FDS (Forces démocratiques syriennes, composées majoritairement de Kurdes soutenus par les États-Unis) ; pareil à Manbij dans la province d’Alep, où un calme fragile laisse entendre le déclenchement d’une nouvelle émeute populaire contre les forces américaines.
La mise en garde d'Alger à l'axe US /OTAN
Ce n'est pas tous les jours que le président algérien souhaiterait se fier à la presse française. S'il vient de le faire en accordant un entretien exclusif au Point c'est qu'il a dû avoir un message à faire passer : pas forcément à la France ou au Maroc qui continuent côte à côte à chercher à resserrer l'étau autour de l'Algérie, l'un en provoquant la zizanie au Sahel, l'autre en se rapprochant de plus en plus d'Israël en organisant des exercices militaires au Sahara mais surtout à l'entité sioniste. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a réitéré l’opposition de son pays à normaliser des relations avec Israël.
Dans son interview accordée le 3 juin à l'hebdomadaire français "Le Point": il dit :
« Chaque pays est libre de faire ce qu'il veut, mais l'Algérie ne normaliserait jamais ses relations avec l'entité sioniste tant qu’un État palestinien ne mette pas sur pied ».
Les propos d’Abdelmadjid Tebboune entérinent l'ancienne position du gouvernement algérien qui s'opposait à la normalisation des relations avec le régime sioniste.
Pourquoi ne devrait-on pas croire à un prétendu retrait américain d’Afghanistan?
Nous sommes témoins depuis récemment d’un rapprochement des positions de la Russie et du Pakistan au sujet de l’Afghanistan. À ce sujet, l’agence de presse Fars News a interviewé l’expert russe Grigory Trofimchuk, président du Conseil d’experts de la Fondation eurasienne pour la recherche.
« Cette approche est-elle de nature tactique, ou est-elle basée sur la stratégie macro-régionale de la Russie, qui envisage l’activation de son rôle en Asie du Sud ? » Les lignes qui suivent résument en gros les réponses de l’expert russe à cette question de base.
« Il est intéressant de noter qu’en 2007, dans mon livre “Russian Checkers (Brzezinski Go Away).”, qui était une sorte de réponse au livre de Zbigniew Brzezinski “Le grand échiquier”, j’ai invité la Russie à prêter une attention particulière à un groupe de pays avec qui elle n’avait pas coopéré auparavant. Dans ce livre, le Pakistan était également mentionné comme l’un de ces partenaires potentiels, même si à l’époque soviétique un tel partenariat semblait pour le moins étrange. Mais les temps changent et en même temps, le rapport de force change sur la carte politique mondiale.
C’est ainsi que le Pakistan va devenir un partenaire régional et même transcontinental très important, en raison de son potentiel de pouvoir effectivement relier de nombreuses régions. Et les discussions sur les moyens de résoudre la question afghane représentent l’un des domaines les plus importants, dans lequel la Russie et le Pakistan semblent avoir une approche commune. Si nous envisageons faire installer la stabilité à l’intérieur de l’Afghanistan, le Pakistan devra être considéré comme étant un acteur majeur dans cette approche.