تقي زاده

تقي زاده

En allusion à l'avertissement du ministre des Affaires étrangères du gouvernement du salut national au Yémen à l’adresse des Émirats arabes unis au sujet de la construction d'une base militaire à l'entrée de la mer Rouge, un célèbre analyste du monde arabe a écrit: « Ansarallah a le doigt sur la gâchette pour tirer le premier missile sur les Émirats arabes unis. »

« Si la nouvelle publiée par l'Associated Press, selon laquelle, les EAU cherchent à établir une base aérienne sur l'île de Perim, également connue sous le nom de Mayyun, est vraie - et cela semble être vrai, car l'agence de presse a publié des images satellites de la piste et du décollage d'avions et de trois hangars sur l'île -, la zone stratégique de Bab el-Mandeb sera la porte d'entrée d'une nouvelle escalade militaire qui mettra les EAU en confrontation directe avec le gouvernement de Sanaa, en particulier Ansarallah », a souligné le rédacteur en chef du journal Rai Al-Youm, Abdel Bari Atwan.  

 

Gaza a mis au pas en 11 jours l'armée de l'air sioniste qui jouissait entre autres de l'appui aérien US/OTAN en Méditerranée. L'équation Armée de l'air VS Missile n'a pu être brisée par Israël. Les USA pourront le faire en Irak ? Le chef du CentCom est convaincu que non, mais l'Amérique ne peut se rendre à l'évidence…

Deux sources bien informées ont déclaré à un média américain que le Pentagone cherchait à obtenir l'autorisation du président américain Joe Biden pour attaquer les positions des groupes de résistance en Irak.

Une source, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a déclaré au Daily Caller que l'administration Biden envisageait d’examiner ses options pour répondre aux récentes attaques à la roquette contre les Américains en Irak.

Ce lundi, des sources d'information irakiennes ont fait part des attaques à la roquette contre la base d'Aïn al-Asad, la plus grande base militaire américaine à l'ouest de l'Irak.

« Plus de cinq roquettes de 122 mm ont atteint des positions critiques à l'intérieur de la base », a rapporté la chaîne Telegram Sabereen News. Les rapports ont indiqué que la DCA américaine n'a pas réussi à intercepter les roquettes.

jeudi, 27 mai 2021 15:28

La doctrine Rumsfeld/Cebrowski

Depuis deux décennies, le Pentagone applique la « doctrine Rumsfeld/Cebrowski » au « Moyen-Orient élargi ». Plusieurs fois, il a pensé l’étendre au « Bassin des Caraïbes », mais s’en est abstenu, concentrant sa puissance sur sa première cible. Le Pentagone agit comme un centre décisionnel autonome qui échappe, de fait, au pouvoir du président. C’est une administration civilo-militaire qui impose ses objectifs aux autres militaires.

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Les cartes du Conseil des chefs d’état-major US en 2001, publiées en 2005 par le colonel Ralph Peters, guident toujours en 2021 l’action des armées US.

Dans mon livre L’Effroyable imposture [1], j’écrivais, en mars 2002, que les attentats du 11-Septembre visaient à faire accepter par les États-uniens :
- à l’intérieur, un système de surveillance de masse (le Patriot Act) ;
- et, à l’extérieur, une reprise de la politique impériale, au sujet de laquelle on ne disposait à l’époque d’aucun document.

Les choses ne s’éclaircirent qu’en 2005, lorsque le colonel Ralph Peters —alors commentateur de Fox News— publia la fameuse carte du Conseil des chefs d’état-major, celle du « remodelage » du « Moyen-Orient élargi » [2]. Ce fut alors un choc dans toutes les chancelleries : le Pentagone prévoyait de redessiner les frontières héritées de la colonisation franco-britannique (les Accords Sykes-Picot-Sazonov de 1916) sans égard pour aucun État, fut-il allié.

Dès lors, chaque État de la région fit tout ce qui était en son pouvoir pour éviter que l’orage ne s’abatte sur son peuple. Au lieu de s’unir avec les pays limitrophes face à l’ennemi commun, chacun tenta de dévier la main du Pentagone sur ses voisins. Le cas le plus emblématique est celui de la Turquie qui changea plusieurs fois son fusil d’épaule donnant l’impression brouillonne d’un chien fou.

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Deux visions du monde s’affrontent. Pour le Pentagone depuis 2001, la stabilité est l’ennemi stratégique des États-Unis, tandis que pour la Russie, c’est la condition de la paix.

Cependant la carte révélée par le colonel Peters —qui détestait le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld— ne permettait pas de comprendre le projet d’ensemble. Déjà, lors des attentats du 11-Septembre, il avait publié un article dans la revue de l’armée de Terre US, Parameters [3]. Il y faisait allusion à la carte qu’il ne publia que quatre années plus tard, et suggéra que le Comité des chefs d’état-major s’apprêtait à la réaliser au moyen de crimes atroces qu’il devrait sous-traiter pour ne pas se salir les mains. On pouvait penser qu’il faisait allusion à des armées privées, mais l’histoire montra qu’elles ne pouvaient pas non plus s’engager dans des crimes contre l’humanité.

Le fin mot du projet était au « Bureau de transformation de la Force » (Office of Force Transformation), créé par Donald Rumsfeld au Pentagone dans les jours suivant les attentats du 11-Septembre. Il était occupé par l’amiral Arthur Cebrowski. Ce célèbre stratège avait été le concepteur de l’informatisation des armées [4]. On pouvait croire que ce Bureau était un moyen de terminer son œuvre. Mais plus personne ne contestait cette réorganisation. Non, il était là pour transformer la mission des armées US ainsi que l’attestent les quelques enregistrements de ses conférences dans des académies militaires.

Arthur Cebrowski passa trois ans à donner des cours à la totalité des officiers supérieurs US, donc à tous les officiers généraux actuels.

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La cible déterminée par l’amiral Cebrowski n’est pas le seul « Moyen-Orient élargi », mais toutes régions non-intégrées à l’économie globalisée.

Ce qu’il enseignait était assez simple. L’économie mondiale était en train de se globaliser. Pour rester la première puissance mondiale, les États-Unis devaient s’adapter au capitalisme financier. Le meilleur moyen était de garantir aux pays développés qu’ils pourraient exploiter les ressources naturelles des pays pauvres sans rencontrer d’obstacles politiques. À partir de quoi, il divisait le monde en deux : d’un côté, les économies globalisées (incluant la Russie et la Chine) destinés à être des marchés stables et, de l’autre, toutes les autres qui devaient être privées de structures étatiques et livrées au chaos pour que les transnationales puissent exploiter leurs richesses sans résistance. Pour y parvenir, il convient de diviser les peuples non-globalisés selon des critères ethniques et de les tenir idéologiquement.

La première région concernée devait être la zone arabo-musulmane allant du Maroc au Pakistan, à l’exception d’Israël et de deux micro-États voisins qui devaient éviter la propagation de l’incendie, la Jordanie et le Liban. C’est ce que le département d’État a appelé le « Moyen-Orient élargi ». Cette zone n’a pas été définie en fonction des réserves pétrolières, mais d’éléments de culture commune de ses habitants.

La guerre qu’imaginait l’amiral Cebrowski devait, dans un premier temps, couvrir toute cette région. Elle ne devait pas tenir compte des clivages de la Guerre froide. Les États-Unis n’y avaient plus d’amis ou d’ennemis. L’ennemi ne se définissait pas non plus par son idéologie (les communistes), ou sa religion (le « choc des civilisations »), mais uniquement par sa non-intégration dans l’économie globalisée du capitalisme financier. Rien ne pourrait protéger ceux qui avaient le malheur de ne pas être des suivistes, d’être des indépendants.

Cette guerre ne devait pas permettre aux seuls USA d’exploiter les ressources naturelles, comme les guerres précédentes, mais à tous les États globalisés de le faire. D’ailleurs les États-Unis ne s’intéressaient plus vraiment à la captation des matières premières, ils entendaient surtout diviser le travail à l’échelle de la planète et faire travailler les autres pour eux.

Tout cela impliquait des changements tactiques dans la manière de faire la guerre puisqu’il ne s’agissait plus d’obtenir la victoire, mais de mener une « guerre sans fin », selon l’expression du président George W. Bush. Effectivement, toutes les guerres débutées depuis le 11-Septembre se poursuivent encore sur cinq fronts différents : Afghanistan, Iraq, Libye, Syrie, Yémen.

Peu importe que des gouvernements alliés interprètent ces guerres conformément à la communication des États-Unis : ce ne sont pas des guerres civiles, mais des étapes d’un plan préétabli par le Pentagone.

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Esquire Magazine, March 2003

La « doctrine Cebrowski » secoua les armées US. Son assistant, Thomas Barnett, rédigea un article pour Esquire Magazine [5], puis publia un livre pour la présenter plus en détail au grand public : La Nouvelle carte du Pentagone [6].

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Le fait que, dans son livre, publié après la mort de l’amiral Cebrowski, Barnett s’attribue la paternité de sa doctrine ne doit pas faire illusion. Il s’agit juste d’un moyen pour le Pentagone de ne pas l’assumer. Le même phénomène avait eu lieu par exemple avec le « choc des civilisations ». Il s’agissait au départ de la « doctrine Lewis », un argument de communication imaginé au sein du Conseil de sécurité national pour vendre de nouvelles guerres à l’opinion publique. Elle fut exposée au grand public par l’assistant de Bernard Lewis, Samuel Huntington qui la présenta comme la description universitaire d’une réalité inéluctable.

La mise en œuvre de la doctrine Rumsfeld/Cebrowski a connu de nombreux aléas. Certains provenaient du Pentagone même, d’autres des peuples que l’on écrasait. Ainsi, la démission du commandant du Central Command, l’amiral William Fallon, a été organisée parce qu’il avait négocié de sa propre initiative une paix raisonnée avec l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad. Elle fut provoquée par… Barnett lui-même qui publia un article accusant Fallon de propos injurieux à l’encontre du président Bush. Ou encore, l’échec de la désorganisation de la Syrie est imputable à la résistance de son peuple et à l’entrée en jeu de l’armée russe. Le Pentagone en est venu à incendier les moissons et à organiser un blocus du pays pour l’affamer ; des actions revanchardes qui attestent de son incapacité à détruire les structures étatiques.

Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait milité contre la guerre sans fin et pour le retour des GI’s à la maison. Il est parvenu à ne pas enclencher de nouveaux fronts et à rapatrier quelques hommes, mais a échoué à dompter le Pentagone. Celui-ci a développé ses Forces spéciales sans « signature » et est parvenu à détruire l’État libanais sans avoir recours à des soldats en uniforme. C’est cette stratégie qu’il est en train de mettre en œuvre en Israël même, organisant des pogroms anti-arabes et anti-juifs à la faveur de l’affrontement entre le Hamas et Israël.

Le Pentagone a plusieurs fois tenté d’étendre la « doctrine Rumsfeld/Cebrowski » au Bassin des Caraïbes. Il a planifié un renversement, non pas du régime de Nicolás Maduro, mais de la République bolivarienne du Venezuela. Il l’a finalement reporté.

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Les huit membres du Comité des chefs d’état-major.

Il faut constater que le Pentagone est devenu un pouvoir autonome. Il dispose d’un budget gigantesque d’environ deux fois le budget annuel de la totalité de l’État français (hors collectivités territoriales et sécurité sociale). Dans la pratique son pouvoir s’étend bien au-delà puisqu’il contrôle l’ensemble des États membres de l’Alliance atlantique. Il est censé rendre compte au président des États-Unis, cependant les expériences des présidents Barack Obama et de Donald Trump nous montrent absolument le contraire. Le premier n’est pas parvenu à imposer sa politique au général John Allen face à Daesh, tandis que le second s’est fait mener en bateau par le Central Command. Rien ne permet de penser qu’il en sera différemment avec le président Joe Biden.

La récente lettre ouverte d’anciens officiers généraux US [7] montre que plus personne ne sait qui dirige les armées US. Peu importe leur analyse politique digne de la Guerre froide, cela n’infirme pas leur constat : l’Administration fédérale et les officiers généraux ne sont plus du tout sur la même longueur d’ondes.

Les travaux de William Arkin, publiés par le Washington Post, ont montré que l’État fédéral avait organisé, après les attentats du 11-Septembre, une nébuleuse d’agences supervisées par le département de Sécurité de la Patrie [8]. Dans le plus grand secret, elles interceptent et archivent les communications de toutes les personnes vivant aux États-Unis. Arkin vient de révéler dans Newsweek que, de son côté, le département de la Défense avait créé des Forces spéciales secrètes, distinctes de celles en uniforme [9]. Ce sont elles qui sont aujourd’hui en charge de la doctrine Rumsfeld/Cebrowski, quels que soient l’individu qui occupe la Maison-Blanche et sa politique étrangère.

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Le Pentagone s’est doté d’une Force spéciale clandestine de 60 000 hommes. Ils n’apparaissent sur aucun document officiel et travaillent sans uniforme. Prétendument utilisés contre le terrorisme, ce sont eux en réalité qui le pratiquent. Les armées classiques sont, elles, dédiées à la lutte contre les rivaux russes et chinois.

Lorsqu’en 2001, le Pentagone a attaqué l’Afghanistan puis l’Iraq, il a fait appel à ses armées classiques —il n’en avait pas d’autres— et à celles de son allié britannique. Cependant, au cours de la « guerre sans fin » en Iraq, il a constitué des forces jihadistes iraquiennes, sunnites et chiites, pour plonger le pays dans la guerre civile [10]. L’une d’elle, issue d’Al-Qaïda, a été utilisée en Libye en 2011, une autre en Iraq en 2014 sous le nom de Daesh. Progressivement ces groupes se sont substitués aux armées US pour faire le sale boulot que décrivait le colonel Ralph Peters en 2001.

Aujourd’hui nul n’a vu de soldats US en uniforme au Yémen, au Liban et en Israël. Le Pentagone a lui même fait la publicité de leur retrait. Mais il y a 60 000 Forces spéciales US clandestines, c’est-à-dire sans uniforme, qui suscitent le chaos, via la guerre civile, dans ces pays.

[2] “Blood borders. How a better Middle East would look”, Ralph Peters, Armed Forces Journal, June 1, 2006.

[3] “Stability. America’s ennemy”, Ralph Peters, Parameters, #31-4, Winter 2001.

[4Transforming Military Force. The Legacy of Arthur Cebrowski and Network Centric Warfare, James R. Blaker, Praeger Security International (2007).

[5] “Why the Pentagon Changes Its Maps. And why we’ll keep going to war”, Thomas Barnett, Esquire Magazine, March 2003.

[6The Pentagon’s New Map : War and Peace in the Twenty-first Century, Thomas P. M. Barnett, Paw Prints (2004).

[7] “Open Letter from Retired Generals and Admirals”, Voltaire Network, 9 May 2021.

[8Top Secret America : The Rise of the New American Security State, William M. Arkin & Dana Priest, Back Bay Books (2012).

[9] “Exclusive : Inside the Military’s Secret Undercover Army”, William M. Arkin, Newsweek, May 17, 2021.

[10Sous nos yeux, Chapitre « La fusion des deux Gladios et la préparation de Daesh », p. 122 et suivantes, Thierry Meyssan, Demi-Lune (2017).

L'armée russe a déclaré mardi avoir déployé trois bombardiers à longue portée à capacité nucléaire sur sa base en Syrie.
L'armée russe a déclaré mardi qu'elle avait déployé trois bombardiers à longue portée à capacité nucléaire sur sa base en Syrie, une décision qui pourrait renforcer l'ancrage militaire de Moscou en Méditerranée, a rapporté AP.

Le ministère russe de la Défense a déclaré que trois bombardiers Tu-22M3 sont arrivés à la base aérienne d'Hemeimeem, située dans la province côtière syrienne de Lattaquié et principal centre des opérations de Moscou dans le pays.

Le ministère a déclaré que les équipages des bombardiers effectueraient une série de missions d'entraînement au-dessus de la Méditerranée. Le Tupolev Tu-22M3, dont le nom de code est Backfire pour l'OTAN, est un bombardier supersonique bimoteur à longue portée, capable de transporter des armes nucléaires et dont le rayon d'action dépasse 5 000 kilomètres (3 100 miles).

Le ministère russe a déclaré que la piste d'Hemeimeem avait été allongée pour accueillir les bombardiers lourds et qu'une deuxième piste avait été modernisée.

Le commandant en chef des opérations anti-Daech des Hachd al-Chaabi à al-Anbar, arrêté et transporté par les Américains à une base inconnue avant d’être libéré sous pression des centaines de combattants de la Résistance ayant encerclé dans la nuit de mercredi 26 à jeudi 27 mai la Zone verte, est-ce normal ? Les médias irakiens ont rapporté hier mercredi que « Qassem Mosleh », le célèbre commandant des Hachd al-Chaabi dans la province irakienne d’al-Anbar, avait été libéré après plusieurs heures d’arrestation controversée, mot que ce jeudi 27 mai les sources pro-PM Kazémi évitent même de prononcer.

 

Ce tonitruant point de presse qu’a tenu le commandant Yahya Sinwar ce mercredi le 26 en pleine rue de Gaza, défiant de façon, on ne peut plus claire, les "menaces de liquidation" signées Gantz, Kochavi, alors même qu’en Israël, l’international sioniste et ses tentacules occidentaux ruminent une semaine après la capitulation du  21 mai la pire défaite de toute son histoire, a été beaucoup plus qu’un simple discours de victoire. Encore faut-il que l’ennemi ait un minimum d’intelligence pour le comprendre. Sinwar y a reconnu en effet de façon on ne peut plus claire que « Epée de Qods » a été la première manifestation de ce que les manuels militaires US/OTAN qualifient de « Network Centric Warfare » ou « bulle opérationnelle aéroterrestre » auquel très paradoxalement, l’armée sioniste avait commencé à s’exercer dès le 9 mai sous l’étiquette « contrer une guère multifronts », quand la tempête de missiles éclata.

Lors d’une conférence de presse mercredi, le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, a déclaré que la récente guerre de Gaza n’a point affaibli la Résistance palestinienne.

Il a déclaré aux journalistes que les Palestiniens de la ville occupée de Qods, de la Cisjordanie et des territoires occupés en 1948, ainsi que la diaspora étaient tous descendus dans la rue de manière sans précédent pour soutenir la Résistance et il les en a tous remerciés.

Dans une autre partie de ses propos, le commandant du Hamas à Gaza a évoqué la puissance balistique de la Résistance palestinienne : « Nous avons la puissance de tirer chaque minute des centaines de missiles et de roquettes d’une portée de 100 à 200 kilomètres sur des cibles ennemies, et aux dernières heures de ce récent conflit nous étions prêts à tirer 300 missiles sur Tel-Aviv », a déclaré le commandant du Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine (Hamas) à Gaza.

Il a ajouté que la Résistance disposait d’au moins 10000 hommes dans les territoires occupés et à Qods qui seraient prêts, à tout moment, à mener des opérations anti-israéliennes en réaction à la moindre exaction contre la Mosquée Al-Aqsa.

 

L'armée russe a annoncé mardi qu'elle avait déployé trois bombardiers à longue portée à capacité nucléaire sur sa base aérienne en Syrie, Hmeimim,  4 jours après que le commandant en chef de CentCom a menacé la Russie avec ses chars Bradley affirmant que que Poutine ferait mieux de ne pas mettre à l'épreuve la patience US, le chef du Pentagone ayant annoncé dès son entrée en jeu n'avoir qu'un objectif celui de mettre la Russie à la porte du Moyen Orient, en la harcelant par tous les moyens possibles et imaginables. En termes de réponse à cette déclaration de guerre intempestive,  force est de constater que la Russie ne le fait pas dans la dentelle dans la mesure un déploiement des missiles tactiques à Hmeimim fera de cette bases aérienne au cheval entre la Méditerranée et le golfe Persique, un "Incirlik bis" avec des capacités de projections inouïes jusqu'en mer Rouge voir dans le nord de l'Afrique. 

Le ministère russe de la Défense a déclaré que trois bombardiers Tu-22M3 étaient effectivement arrivés à la base aérienne de Hmeimim, située dans la province côtière de Lattaquié et principale plaque tournante des opérations de Moscou en Syrie.

11 ans d'Assad au pouvoir, trois candidats en lice dont le président sortant, deux tiers du pays libéré et toutes les régions sous occupation US/Turquie qui votent ou qui veulent voter Assad, une démocratie qu'envierait plus d'un pays européen. 

Après avoir glissé son bulletin dans une urne à Douma, le président syrien, Bachar Assad, a déclaré, mercredi 26 mai, que l'État ne donnait aucun poids aux opinions occidentales sur la validité de l'élection présidentielle. 

« Je pense que la mobilisation que nous avons vue ces dernières semaines apporte une réponse suffisante et claire qui leur dit : 'vos opinions ne valent rien, votre valeur équivaut à dix zéros' », a indiqué le président Assad en parlant des « pays occidentaux » dans un bureau de vote à Douma. Bachar Assad a ajouté que sa présence à Douma prouvait que le peuple syrien était uni face au terrorisme. 

Les bureaux de vote ont ouvert à 7 heures locales, aujourd’hui mercredi, pour être fermés à 19 heures locales, à moins d’une prolongation. 

Il a dû se passer quelques chose d'infiniment grave pour que les deux derniers secrétaires d'Etat US, Pompeo et Blinken débarquent en même temps et dans un même avion à Tel-Aviv. Certains diraient que l'architecte du désormais défunt Deal du siècle, le terroriste iranophobe Pompeo se sent déjà en campagne électorale en vue de la future présidentielle et c'est en quête de ses sources sionistes qu'il aurait choisi d'accompagner son rival démocrate en Israël, mais il aurait pu choisir n'importe quel autre moment  pour se déplacer dans les territoires occupés.

Alors qu'est-ce qui am-ne le duo Blinken-Pompeo connu pour leur servité à la cause sioniste? La réponse, c'est paradoxalement le secrétaire général du Hezbollah qui l'a donné dans son discours du 25 mai, quand il s'est livré à une analyse approfondie de ce qu'il a qualifié de  deuxième victoire historique de la Résistance après celle de l'an 2000 quand l'entité s'est vu dans l'obligation de prendre les poudres d'escampettes et quitter pour de bon le sud Liban, en croyant naïvement pouvoir annexer Cheeba et Qajar ne sachant pas que ces deux localités ne tarderaient pas à se transformer en arrière base pour toute opération future contre le nord d’Israël. Le 25 mai au soir Nasrallah a dit :" La Résistance palestinienne n'a pas encore puisé dans son arsenal balistique stratégique. Le pire est devant Israël"