تقي زاده

تقي زاده

" Le gouvernement nigérian n'a pas toujours permis au leader du Mouvement islamique de quitter sa cellule en prison pour aller chez le médecin ", révèle l'un des proches du leader du Mouvement islamique du Nigeria, Cheïkh Taha Adamou Sougou.

Alors que le chef du Mouvement islamique du Nigeria, Cheïkh Ibrahim Zakzaky a été séquestré depuis 2015, l'un de ses partisans, Cheïkh Taha Adamou Sougou s'inquiète, en ces termes, de l'état de santé critique du leader nigérian:

" Notre Cheïkh et son épouse se trouvent toujours en mauvais état de santé. Alors que son œil gauche est complètement abîmé, le Cheikh risque de perdre l'usage de son œil droit. Dans une telle situation critique, le couple a besoin d'un médecin, tandis que le régime nigérian les en a jusqu'à présent privés. En vérité, le régime craint que cheikh Zakzaky ne dise aux journalistes les non-dits de sa situation tourmentée."

En ce qui concerne les dessous des relations d'Abuja avec Riyad, Tel-Aviv et l'Occident, cheikh Sougou les explique ainsi: " À vrai dire, le gouvernement nigérian a consolidé ses relations avec les Saoudiens, les Israéliens et les États-Unis qui s'opposent, tous, au courant chiite au Nigeria, tout comme ils s'opposent à ce que ce courant prenne de l'ampleur au Liban, en Syrie et en Irak."   

" Dans l'affaire Cheïkh Zakzaky, on a découvert les traces du gouvernement. Il semble que certains responsables judiciaires soient impliqués dans des tractations en cachette avec le gouvernement. Cela dit, certaines autorités nigérianes soutiennent les chiites du pays. Cependant, les responsables nigérians, pour la plupart, sont wahhabites ou salafistes et ce sont eux qui sont derrière les violences notamment contre le leader du Mouvement islamique du Nigeria ", a-t-il poursuivi.

Le cheikh Ibrahim Zakzaky, leader des chiites du Nigeria. (Photo d'archives)

 

Le 13 décembre 2015, l'armée nigériane a attaqué la maison de Zakzaky à Zaria. Depuis, il est en détention et son état de santé se détériore de jour en jour. À en croire certains experts de l'Afrique, l'arrestation du leader chiite nigérian et la répression des chiites par l'armée s'expliquent par la volonté du régime nigérian de faire disparaître la minorité chiite dans ce pays. Il s'agit cependant d'un paradoxe au moment où le régime nigérian prétend mener une guerre sans merci contre le groupe terroriste Boko Haram.

Dans ses révélations d'avril 2016,  Amnesty international avait accusé l’armée nigériane d'avoir massacré et puis inhumé dans des charniers, 347 membres d’un groupe religieux chiite du pays. Cette instance internationale avait plaidé pour l'ouverture d'une enquête urgente sur ce sujet.

Le Jihad islamique de la Palestine a annoncé qu’à un moment donné, il riposterait à l’agression du régime sioniste et que toutes les options étaient possibles.

Cité par Al-Mananr, Davoud Shahab, le  responsable du bureau de presse du Jihad islamique de la Palestine a réagi en ces termes au raid israélien du 30 octobre contre Gaza :

 « L’offensive israélienne était une agression terroriste. Par ces attaques, les Israéliens transgressent les règles. Nous avons donc le droit d’y riposter et nous attendons le bon moment pour le faire. Nous rassemblerons tous nos moyens et efforts pour défendre notre terre et le peuple palestinien et nous ne céderons devant rien.»

Les raids israéliens contre Gaza se sont soldés par la mort de huit Palestiniens.

« Cette mesure extrême laisse conclure que Tel Aviv cherche à déclencher la guerre. Mettant toutes les options à disposition, nous allons définir la stratégie de riposte dans les heures qui viennent », a conclu Davoud Shahab.

Par ailleurs, l’offensive israélienne ayant causé la mort et la blessure de plusieurs personnes à Gaza a suscité de vives réactions. Dont celle des brigades d'Abou Ali Moustapha, la branche armée du Front populaire pour la libération de la Palestine qui a annoncé qu’Israël payerait cher les conséquences de ce crime qui a donné le feu vert à la Résistance palestinienne pour courir à toutes les options.

Le président libanais voit en l'Iran une force indéniable de la région.

Michel Aoun, président libanais, a considéré l’Iran comme une puissance dont on ne peut ignorer la présence et le rôle dans les évolutions régionales, a rapporté Mehr News citant le site El-Nashra.

Michel Aoun, président libanais. ©AP

« L’Iran est présent au Moyen-Orient et il faut prendre au sérieux cette présence. Ce pays fait partie des solutions efficaces pour la région sans quoi ce pays n'aurait pas été présent aux négociations d’Astana sur la Syrie », a souligné Aoun.

Pour le président libanais, l'Iran ne cherche point à convoiter le Liban. C'est un pays dont la puissance régionale est à prendre en considération. Il est à se demander si en fait, tous les pays arabes sont contre l'Iran, s'interroge le président Aoun.

« Israël n’ose pas s'en prendre au Liban et ce ne sont pas les garanties de défense étrangères qui nous protégeront face à ce régime, mais nos propres capacités », a-t-il poursuivi.

En ce qui concerne la Syrie, il a affirmé que les relations diplomatiques avec Damas n’étaient pas rompues et qu’elles se poursuivaient.

Voici que les bombardiers russes s'aventurent à nouveau sur la mer du Japon qu'ils avaient auparavant survolée en vue de faire passer un message clair et sévère à Washington.  

Les avions de chasse de Tokyo ont été brouillés pour intercepter les deux avions russes alors qu'ils se tournaient vers l'île la plus septentrionale du Japon, Hokkaido, rapporte dans son numéro du 30 octobre le Daily Star.

La Russie semble donc montrer les muscles au moment où les tensions sur le développement du programme nucléaire et balistique de Pyongyang s’intensifient sur la péninsule, note l'éditorialiste de l'article.

" Le ministère de la Défense japonais a confirmé l'arrivée des avions de combat, qui ont quitté le Pacifique sans entrer dans leur espace aérien ", toujours selon le journal.

"Les Tu-95 - surnommés «Bears» par l'OTAN - sont des avions à quatre moteurs à hélice conçus pour les bombardements stratégiques à longue portée. Les avions peuvent transporter jusqu'à 16,5 tonnes de bombes et ont servi depuis le début de la guerre froide. Ils peuvent voler à 575 mph à des altitudes allant jusqu'à 45 000 pieds - être encadrés par sept hommes - et ont des bombes nucléaires dans leur arsenal."

Les médias israéliens se penchent plus fréquemment que par le passé sur les capacités militaires des Brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire du mouvement palestinien Hamas, dotées d'armes sophistiquées. Et les commentaires affluent.

Le site web Al-Resalah rapporte qu’en renchérissant sur les capacités des Brigades al-Qassam, le régime de Tel-Aviv cherchait à faire croire qu’une grande puissance militaire menaçait la sécurité d’Israël et que l’entente était impossible à moins d’un désarmement. Il veut aussi amasser les justifications d’une probable guerre à Gaza en alarmant la communauté internationale quant à sa confrontation avec une grande puissance militaire.

Akram Atallah, spécialiste des Affaires d’Israël, a déclaré à ce propos que Tel-Aviv voulait faire passer un message aux parties locales et régionales, selon lequel il fallait revoir l’accord de réconciliation dans la bande de Gaza dont les affaires sont dirigées par un gouvernement d’union nationale palestinien. Autre objectif : encourager Mahmoud Abbas, le chef de l’Autorité autonome palestinienne, à renoncer à la réconciliation, vu l’amélioration des relations entre l’Iran et le Hamas, et de ce fait, renforcer l’isolement de Gaza.  

Dans un communiqué, accompagné de photos, publié lundi 30 octobre, les autorités de l’armée malienne font état de 11 morts lors de l’offensive aérienne lancée par les combattants français contre les bastions des paramilitaires à Kidal dans le nord du pays.

À son tour, l’armée française a confirmé dans un communiqué la mort de 15 militaires.

Le Mali est le théâtre de l’insécurité engendrée par le coup d’État de 2012 et la prise du pouvoir des groupes armés. La présence des militaires français et de l’ONU depuis 2013, n’a pas non plus changé cette crise sécuritaire.

La semaine dernière, suite à l’explosion d’une mine, trois effectifs de la Force de maintien de la paix de l'Organisation des Nations unies ont perdu la vie. C'est  en effet au Mali que les forces de l’ONU, censées y maintenir la paix, ont subi le plus de dommages.

Quand nous rencontrons l’Imam Al-Hussein (p), l’Imam de l’Islam,  nous devons – même si nous sommes assez éloignés de son époque- nous ouvrir à nos responsabilités, parce que nous suivons son trajet et nous lui sommes fidèles ainsi qu’à tous les Gens de la Maison Prophétique (p) à qui il appartient… Nous devons nous ouvrir à l’Islam et aux musulmans, sans limiter l’Islam à un cercle étroit dans lequel nous vivons  nos malheurs et nos peines…

Nous devons œuvrer pour porter l’Islam au monde, afin que chacun parmi nous soit le musulman mondial qui s’ouvre à l’Islam au niveau de la prédiction, du dynamisme et de la position à travers l’action de l’homme dans le monde, parce qu’Allah a envoyé Son Messager Mohammad à tous les peuples, en tant que celui qui annonce les bonnes nouvelles et qui avertit. Il leur a dit : ((Dis : ” O hommes ! Je suis, en vérité, l’Envoyé vers vous tous d’Allah)) [7:158].

Ainsi, nous nous rencontrons avec celui qui est musulman et nous agissons avec lui dans la ligne de l’Islam. Quant au non-musulman, nous nous ouvrons sur lui pour l’appeler à l’Islam, dialoguer avec lui et nous rencontrer avec lui sur la parole commune.

Le Tatbir n’est pas une consolation pour l’Imam Al-Hussein (p) :

Je me suis opposé depuis plusieurs années à ces pratiques : le Tatbir, l’Auto-flagellation ainsi qu’aux autres aspects traditionnels de la commémoration d’Achoura… Il y eu un groupe qui a introduit la pratique de la frappe à l’épée, ce sont des pratiques que nous n’avons hérité d’aucun ouléma, Imam ni Prophète. Certains croyants se sont enthousiasmés, ils se sont frappé les têtes avec des épées, cela a plu à certaines personnes qui ont appliqué ce geste jusqu’à ce qu’il soit devenu une tradition sacrée, s’y opposer est un blasphème !!  Si nous demandons à tous ceux qui se frappent les têtes avec des épées : Pourquoi le faites-vous ? Ils répondront : c’est par consolation pour l’Imam Al-Hussein (p), puisqu’Il a été frappé sur la tête !!

Mais la question que nous leur posons est : Est-ce que l’Imam Al-Hussein (p) s’est blessé intentionnellement et de sang-froid, de façon qu’il ait élevé son épée et s’est frappé la tête ??? Où est blessé l’Imam Al-Hussein (p) ? Il le fut faisant le Jihad et combattant pour Allah, dans une guerre entre la justice et l’injustice…

En vérité, ceux qui célébrent Achoura et consolent l’Imam Al-Hussein (p) sont les Mujahidînes qui combattent l’ennemi qui nous impose l’humiliation ou la mort. Nous dirons à l’ennemi : «  Nous refusons l’humiliation », nous le combattrons, il nous combattra, ainsi, nous aurions consolé l’Imam Al-Hussein (p). Quant à s’asseoir et observer ceux qui se frappent les têtes dans des scènes folkloriques qui partent de sang-froid, est-ce ainsi  la consolation de l’Imam Al-Hussein (p) ?!…

Achoura, la cause et le défi

A Achoura, nous devons confirmer notre personnalité dans la ligne de l’Islam, afin d’avoir notre propre Achoura, non pas celle qui se limiteuniquement à la tragédie mais Achoura de la cause, du défi et de l’affrontement, parce que l’Imam Al-Hussein (p), sa famille et ses compagnons ont assumé leurs responsabilités. Pour nous, le défi est d’assumer nos responsabilités, hommes et femmes, vis-à-vis de toutes les causes que l’Imam (p) a affrontées. Ainsi, Achoura sera une ligne de modification de la réalité et de l’homme, au lieu d’être une source de lamentation et de fatigue psychique sans rien présenter à la nation. Nous devons œuvrer pour effectuer des changements, Allah, à Lui la Gloire et la Puissance dit : ((Allah ne change rien à l’état de choses dans lequel se trouvent les hommes tant que ceux-ci ne changent pas ce qui est en eux-mêmes)) [13 :11]…C’est-à-dire qu’ils changent ce qu’ils ont dans leurs cœurs, dans leurs esprits et dans leurs émotions…

Nous voulons, à partir d’Achoura, que l’homme et la femme partent dans la ligne du défi, l’arène du combat et l’action noble, et comme Sayyeda Zeinab a agi avec l’Imam Al-Hussein (p), nous devons avoir plus d’une Zeinab avec plus d’un Hussein dans tout notre trajet, c’est la vraie leçon d’Achoura.

Découvrons Al-Hussein (p) et Yazid dans notre réalité

Nous ne voulons pas vivre Karbala dans sa dimension historique uniquement ; toute génération a sa Karbala, toute époque a son Achoura et toute arène de combat a un modèle de l’Imam Al-Hussein (p) et un autre de Yazid. Pour cela, nous devons vivre les dimensions de Karbala dans la réalité et dépasser leurs limites historiques.

A cet égard, toute génération doit découvrir l’Imam Al-Hussein (p) et Yazid en elle, afin de soutenir l’Imam Al-Hussein (p) qui observe la situation actuelle  et dit : « Ne voyez-vous donc pas qu’on néglige le vrai et qu’on ne s’interdit plus réciproquement le faux? », de le soutenir pour dire : «  Yazid nous a imposé le choix entre deux : la mort ou l’humiliation, et nous refusons l’humiliation » et de faire face à Yazid qui ne croit pas en Allah ni en Son Messager (p) et viole tous les interdits.

Nous devons continuer notre trajet à Achoura, nos pas en larmes ; les larmes ont leur signification émotionnelle et leur originalité, mais nous devons passer à notre réalité puisque l’Imam Al-Hussein (p) est parti dans son mouvement pour réformer l’homme , en tant que soi, qu’action et pour réformer la société dans ses jugements, pour que le jugement soit celui de l’Islam, clair et pur, ressemblant à la clarté et à la pureté de l’Imam Al-Hussein (p).

Achoura est une invitation à l’Islam

Nous considérons que la personnalité de l’Imam Al-Hussein (p), dans la position de l’Imamat représente l’objectif de notre action, pour qu’Achoura soit « islamique » dans toutes ses positions et dans toutes ses occasions. Etre «  islamique » signifie qu’Achoura soit une scène de prédication de l’Islam et d’invitation à s’y engager. Tous les croyants qui célèbrent Achoura doivent s’engager à  appartenir au vrai Islam, à ne pas avoir d’autre doctrine, même au niveau de la ligne politique et à ne pas avoir d’autre action qu’au sein de l’Islam, parce que l’homme qui respecte son esprit, son appartenance et son humanité est l’homme qui insiste à réaliser son appartenance à l’Islam  au niveau de la pensée, alors il ne perçoit que des idées islamiques, au niveau du cœur, ainsi, il ne côtoie pas ceux qui déclarent leur animosité à Allah et garde l’amitié de ceux qui L’aiment. Il se soucie de son Islam qu’il veut dynamique, alors il n’agit aux niveaux social ou politique sauf si son action s’inscrit dans une ligne islamique.

Nous voulons à toute époque plus qu’une zeinab

Nous disons à toutes nos filles et nos sœurs : nous ne voulons pas d’une seule zeinab dans l’histoire, nous voulons de plus qu’une zeinab à toute époque, nous voulons que chaque femme musulmane soit consciente comme Zeinab, forte comme elle, courageuse, assumant ses responsabilités dans toute position critique.

La tristesse de Zeinab (p) était grande, mais sa patience empêchait cette tristesse d’affaiblir la situation… ses yeux reflétaient sa tristesse, mais en même temps, elle fixait Omar Ibn Sa’d avec colère, orgueil et fierté pour lui dire : «  On tue Abou-Abdellah et tu l’observes ? » Puis, elle se mit debout pour prendre le corps de l’Imam Al-Hussein (p) dans ses bras et s’adresser à Allah, Le Priant et L’invoquant, avec une grande joie spirituelle : «  O Allah, accepte notre sacrifice !!»

L’Unité est la leçon de l’Imam Al-Hussein (p)

Les héros d’Achoura, femmes, hommes et enfants, ont assumé leurs responsabilités à leur époque. Nous devons faire de même et assumer nos responsabilités à notre époque. C’est ce qu’Allah, à Lui  la Gloire et la Puissance, dit dans Son Noble livre : ((Cette communauté a passé)) dans l’histoire, ((Il lui revient ce qu’elle a acquis)) et On lui demandera ce qu’elle acquis, elle en sera punie ou récompensée,((et il vous revient ce que vous avez acquis ; vous n’aurez pas à répondre de ce qu’ils ont fait)) [2 :134], on vous demandera plutôt ce que vous avez fait.

Que votre unité soit au sein de l’Imam Al-Hussein (p),  du Prophète (p) et des Gens de la Maison Prophétique (p), une unité pragmatique active, dans laquelle vous vous ouvrez à toutes vos responsabilités sociales et politiques.

Ne permettez à personne de vous diviser et de vous noyer dans les petits détails ni de susciter des dissensions dans vos milieux. La question est que votre voix soit une seule, celle de l’Islam,  que votre position soit unie face à l’ennemi, et que votre œuvre mérite la Satisfaction d’Allah, afin que nous sortions d’Achoura, en ayant remplacé nos comportements négatifs par d’autres positifs. Allah, à Lui la Gloire et la Puissance, dit dans Son Noble Livre : ((Allah ne change rien à l’état de choses dans lequel se trouvent les hommes tant que ceux-ci ne changent pas ce qui est en eux-mêmes)) [13 :11], Il dit aussi :((Dis : ” Agissez ! Dieu verra vos actions, ainsi que l’Envoyé et les croyants)) [9 :105].

L’émotion et le refus

Nous ne nions pas la question de l’émotion à Achoura en s’ouvrant à l’Imam Al-Hussein (p) pour l’aimer de tous nos cœurs  et pour pleurer sa tragédie, mais il faut que l’émotion soit un des moyens de refus de ceux qui ont causé la tragédie à tout temps et en tout lieu, et que nos larmes soient chaudes, qu’elles nous brûlent sans que nous soyons des personnes pleurnicheuses, que nous agissions à la hauteur de ces brûlures émotionnelles et que nos actions soient à la hauteur d’Achoura.

À l’approche du premier anniversaire des mouvements de protestation dans le nord du Maroc et suite aux appels à manifester lancés ces derniers jours sur les réseaux sociaux, les autorités provinciales d’al-Hoceima ont décidé d’interdire toutes les manifestations dans les lieux publics les 27 et 28 octobre 2017, a indiqué jeudi un communiqué de la préfecture de la province d’al-Hoceima.

Selon le journal Al-Qods al-Arabi citant le communiqué, « ces appels, qui n’ont pas respecté les procédures légales en vigueur, interviennent après le retour de la sécurité et de la quiétude dans la province, au moment où l’opinion publique suit avec satisfaction l’avancement des chantiers de développement ouverts, qui ont suscité une interaction positive de la part des populations de la province. Et par conséquent, du fait que ces appels créent un climat de tension qui est susceptible d’impacter négativement les intérêts des citoyens et l’ordre public, les autorités provinciales d’al-Hoceima ont décidé d’interdire toutes les manifestations dans les lieux publics les 27 et 28 octobre ».

Des appels émanant de sources anonymes et d’autres de l’extérieur de la province ont été lancés lors des derniers jours sur les réseaux sociaux, invitant l’ensemble des citoyens à participer à des manifestations les 27 et 28 octobre 2017, souligne le communiqué.

Cette date correspond à la mort tragique du jeune vendeur de poissons Mohsine Fikri, l’an dernier. Selon Le Point, une enquête policière avait révélé que le jeune marchant de poissons s’était jeté dans le camion-benne afin de tenter de sauver sa marchandise confisquée par la police et s’est ainsi retrouvé prisonnier de la broyeuse qui avait été déclenchée, provoquant sa mort.

Une partie de l’enquête judiciaire doit faire la lumière sur les circonstances de l’incident, mais elle doit aussi déterminer si des personnes sont impliquées dans le déclenchement du mécanisme, indique la source.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a rencontré ce mercredi le président ougandais, Yoweri Museveni, à Campala. Les deux parties se sont réjouies du développement des relations entre l’Iran et l’Ouganda et ont souhaité l’approfondissement de la coopération Téhéran-Campala.

M. Zarif a également rencontré son homologue ougandais, Sam Kutesa. Les discussions des deux ministres portaient sur la coopération économique. « Nous espérons que les deux pays pourront rendre opérationnels le plus tôt possible leurs accords économiques et commerciaux », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.

De son côté, le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa, a déclaré que son pays prendrait les mesures nécessaires pour une présence plus marquée des entreprises iraniennes en Ouganda : « Les partenaires iraniens pourront développer leurs activités dans divers secteurs, notamment pour l’exportation des machines agricoles en Ouganda et leur coproduction sur place avec les sociétés ougandaises. »

Les deux ministres ont ajouté qu’ils poursuivraient aussi leur coopération constructive au sein des organisations internationales.